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Le ministre délégué au ministre de la Justice Garde des sceaux, après quelques semaines de silence reprend la verve et recommence les déclarations incendiaires. La dernière, c’est au cours d’un Facebook Live que monsieur le Ministre a nouvellement initié pour s’adresser au public camerounais. Dans cette sortie où il aborde plusieurs thématiques, il fait savoir que selon lui, l’alternance serait préjudiciable pour le Cameroun.

 

Jean De Dieu MOMO dans ses envolés lyriques feint d’oublier que le Cameroun est une démocratie et non un Royaume. Car aller jusqu’à comparer le « Berceau de nos ancêtres » avec le Royaume Bamoun, il faut être habité d’une volonté manifeste de délation pour le dire. Mais Fo’o Dzakeutonpoug l’a fait.

« … Et ça n’engage que moi et mon parti. Ça n’engage pas le gouvernement de la République. L’alternance, pour moi, c’est un poison. Dans le Sultanat Bamoun, on ne parlait pas d’alternance, parce que le peuple est uni autour d’une même personne. Les chinois l’ont compris. Dans une moindre mesure, tous ceux qui ont été formatés à l’école du capitalisme individualiste n’ont pas compris ».

Quelle rétrograde ! Pour un homme qui jadis défendait les droits humains et les valeurs de la démocratie, Jean De Dieu MOMO a vraiment choisi de se renier. Il ne reste plus qu’à demander aux camerounais de retourner à l’état de nature.

Jean De Dieu MOMO dit une chose et son contraire.

Alors que dans son propos précédent il déifiait le modèle de gouvernance du Sultanat Bamoun, dans la phrase d’après, il va mettre en lumière des personnalités politiques qui sont justement le contre-exemple du Champion que Mr le ministre tient tant à faire passer au « KILAV ». Selon lui, Mr BIYA mènerait a même lutte que KABILA et NKURUNZIZA. Deux Chefs d’ETATS qui viennent justement d’accepter de quitter le pouvoir en ne se présentant plus à l’élection présidentielle.

Mr MOMO fait savoir : « Monsieur Paul Biya a gagné un mandat de 7 ans, et j’entends des gens qui mènent des consultations pour savoir s’il va vivre pendant 7 ans, des gens qui mènent des consultations pour savoir avec qui il faut le remplacer. Et ces gens-là ne sont même pas de chez-nous. Pourquoi ils sont intéressés ? Qu’est-ce qui les intéressent dans qui va remplacer Paul Biya chez-nous. C’est une affaire interne, une affaire camerouno-camerounaise. Malheureusement, vous avez une opposition néocoloniale qui continue de penser qu’on va venir l’installer au pouvoir. En Afrique, c’est terminé ! C’est révolu ! Les peuples africains cherchent leur souveraineté. En RD Congo, vous avez vu la résistance de (Joseph) Kabila, au Burundi, vous avez vu la résistance de (Pierre) Nkurunziza. L’Afrique résiste aux conquêtes moyenâgeuses, qui ont cours encore au 21e siècle pour le contrôle de nos ressources naturelles ».

Manifestement, Monsieur le Ministre n’a plus d’argument pour justifier la misère des camerounais pendant qu’il profite de la sueur du front des artisans et des planteurs.

 

Stéphane NZESSEU

 

Dans les trois ordres d’enseignements (primaire, secondaire et supérieur), l’école a bel et bien repris droit de cité ce 01er juin 2020 dans le Nord. Le constat est du préfet du département de la Bénoué qui a effectué une descente dans quelques établissements scolaires de la ville de Garoua. L’autorité administrative s’est félicité des dispositions prises pour barrer la voie au Covid-19 et a appelé la communauté éducative à maintenir le cap dans la riposte contre cette pandémie. 

 

« On nous dit de porter un masque et à l’arrivée, on nous lavé nos mains. Et on nous a dit de respecter la distance d’un mètre entre nous, que chacun reste dans son coin se référant à un numéro apposé sur le banc ». Telles sont les premières scènes de vie ayant marqué la reprise des classes ce lundi au lycée bilingue de Garoua, telle que racontées par Fadimatou Halidou, élève en classe de Tle A4. 

Non loin du lycée bilingue, se trouve le lycée classique et moderne. Là-bas, le même protocole sanitaire est exigé, les salles de classes désinfectées, le nombre d’élèves réduit au strict minimum et les emplois de temps réaménagés. 

« Nous avons élaboré ce qu’on a appelé la police contre le coronavirus. Nous avons programmé de petites récréations pendant lesquelles les élèves sont en salle pour qu’ils prennent un peu d’eau et leurs casses croûtes », explique Mohaman Bello, proviseur.  

Dans le primaire (CM2) et le supérieur (Faculté annexe de droit science politique, faculté annexe des sciences de l’éducation, et la faculté de médecine) ainsi que les institutions d’enseignement professionnel, l’école a également repris droit de cité avec un même point d’honneur sur la lutte contre la Covid-19.  Ce qui a d’ailleurs permis aux autorités administratives d’apprécier les efforts consentis. 

« Les cours ont effectivement repris, les mesures prescrites par le Gouvernement sont respectées. Nous avons au maximum 24 élèves par salle de classe. Les enseignants sont effectivement là. Les cours sont dispensés comme il le faut dans des excellentes conditions », constate Oumarou Haman Wabi, préfet du département de la Bénoué. 

La reprise des classes est donc effective dans la région du Nord, et le principal défi qui reste, c’est celui de poursuivre le combat contre la pandémie de coronavirus afin que l’école pour le compte de l’année scolaire et académique 2019-2020 puisse se terminer dans des bonnes conditions pour le bonheur. 

 

Innocent D H

 

Alors qu’ils suivaient la stratégie de résistance du MRC face à ce qu’ils qualifient de Hold Up électoral, de nombreux militants de ce parti étaient descendu dans les rues de Yaoundé le 1er Juin 2019. Bravant ainsi les interdictions de manifester édictées par l’administration de la République. Un an plus tard, ils sont 15 militants qui sont encore dans les murs de la prison de Kondengui. Alors qu’en ce jour anniversaire, ils devaient comparaître devant le Juge de la Cour d’Appel du Centre, pour une 7e fois d’affilée, le procès est renvoyé.

 

1er Juin 2019 – 1er Juin 2020, voici un an jour pour jour que des centaines de militants du MRC sous la conduite de son 1er Vice-Président Mamadou Mota, ont été arrêtés par les Forces de Maintien de l’Ordre de la république. Quelques mois après l’arrestation d’une première vague de militants qui manifestaient en compagnie du Président du parti, Maurice KAMTO (Février 2019), c’était au tour de Mamadou MOTA qui avait alors la direction du parti de se jeter dans la gueule des FMO pour revendiquer la cessation de la guerre dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, une meilleure gouvernance et protestaient contre le Hold Up électoral qu’ils avaient subi en octobre de l’année d’avant.

Ils seront conduits au SED (Secrétariat d’Etat à la Défense) où ils vont subir de nombreux sévices corporels. Par la suite, ils seront transférés à la prison centrale de Kondengui. Mais ils auraient dû être relachés à la suite de la décision du Chef de l’Etat de cesser les poursuites contre tous les militants du MRC.

Seulement, il était intervenue quelques semaines avant, une mutinerie au sein de la prison de Kondengui (dans la nuit du 22 au 23 juillet 2019). Au cours des enquêtes qui ont suivi cette mutinerie, la justice va reconnaître l’implication des quinze militants du parti de la renaissance en question. Ils seront jugés et condamnés pour deux ans de prison ferme. Ils ont fait appel à cette décision. Mais la justice semble traîner le pas.

Ils sont répartis aujourd’hui dans les prisons de MFOU, Mbalmayo et Yaoundé. Ces quinze militants sont : Mamadou Mota ; Chief Sylvanus Mutagha ; Nana Branco ; Eric Siewe ; Wilfried Siewe ; Sitchou Sadio ; Guy Martial Tamonang ; Megapche Ghislain ; Christophe Tchatchoua ; Alexis Kouam ; Tchinda Mathieu ; Idric Dongmo ; Nyayo Michael et Yemga Serges.

 

Stéphane NZESSEU

 

Loin des discours empreints de tribalisme et de division qui animent les réseaux sociaux depuis quelques années maintenant, les camerounais « ordinaires » restent des hommes et des femmes qui s’aiment qui sont prêts à prendre des risques jusqu’au sacrifice pour venir en aide à un des leurs sans distinctions d’appartenance ethnique ou de proximité sociologique. L’effondrement d’un immeuble à Douala ce weekend a été le terrain d’expression de cette solidarité qui caractérisera toujours le citoyen du Cameroun.

 

Les témoignages recueillis sur les lieux de l’accident sont éloquents. Grâce à la bravoure et à la célérité des moto taximens et des passants ce fameux après-midi à Malanguè (le quartier de Douala où s’est produit le drame), le bilan de ce drame aurait été catastrophique. Dans les tours de 16 heures et plus quand l’immeuble de trois niveaux s’effondre brusquement, les camerounais des environs accourent à la rescousse des personnes restées coincées dans les décombres.

Dans ce mouvement spontané, on oublie les discours politiques, on oublie les théories de haines, les constructions de déstabilisations du tissu social national. A cet instant, ces citoyens ne pensaient plus qu’à cette femme et ses deux enfants qui sont restés coincés et qui appelaient à l’aide. Parmi ceux qui sont venus promptement au secours de ces personnes qui ne demandaient qu’à vivre, personne n’a chercher à savoir de quelle religion, ou de quelle appartenance philosophique étaient les sinistrés. Ils sont simplement venus à l’aide d’autres camerounais en détresse.

Ce genre de comportement républicain, ou tout simplement humain est récurent dans notre société. Au point où on se pose la question de savoir d’où vient finalement cette grande averse d’injures et de dénigrement de l’appartenance tribale auquel on assiste sur certains médias et sur les réseaux sociaux en particuliers. A voir ce qui se passe au quotidien, les camerounais semblent plutôt très solidaires et attachés les uns aux autres.

Un immeuble de 4 niveaux s’est effondré à Douala ce weekend 

Cette exacerbation du discours haineux tel que l’on l’observe sur les plateformes de communications numériques sont très loin des réalités quotidiennes des camerounais. Ces derniers se côtoient dans les marchés, prennent les mêmes taxis, « bâchent » sur les mêmes motos et partagent « une bière » dans les mêmes bars.

Toutes choses qui nous donnent de constater que le discours tant déploré vient d’ailleurs. Il vient peut-être des politiques en mal de sensations et qui veulent distraire les citoyens des vrais enjeux de développement. De toutes évidences, il est question aujourd’hui de démasquer le monstre de la haine et de la division, et de le renvoyer dans les abîmes.

 

Stéphane NZESSEU

 

Très tôt ce lundi matin les parents se sont remis à la besogne des temps de classe. Dans la famille EBASSI à Makepe Petit Pays (un quartier de Douala), la mère de la maison s’est levé de bonne heure parce qu’il fallait s’assurer que le petit Joseph Léonce serait prêt et ne manquerai de rien pour cette première journée de classe particulière.

 

La rentrée de ce 1er Juin est marquée par l’obligation du respect des mesures barrières que doivent observer tous les acteurs de l’école. Les plus exposés étant les enseignants et les élèves, il est important de s’assurer que tout est en place pour faciliter la vie et barrer la route à la contamination durant le séjour des petits camerounais dans ces centres de transmissions de connaissances.

C’est bien ce que s’est appliqué à surveiller Dame EBASSI ce matin, alors que le jeune joseph en classe de CM1, mais inscrit pour le CEP et le concours cette année, doit prendre la route de l’école. Dans son sac à dos, sa maman veille à y ajouter en plus des documents nécessaires pour l’apprentissage, une petite bouteille de gel hydro alcoolique, un cache nez supplémentaire, avec lequel il pourra remplacer celui que sa maman s’apprête à lui enfiler. Dans son cartable également, elle a pris soin d’y mettre une gamelle d’un menu léger qu’elle a concocter, question d’éviter à son bambin de se voir obliger pendant le temps de pose d’aller se servir à la cantine.

Pendant qu’elle prend soin de son jeune garçon, dame EBASSI ne cesse de lui rappeler combien il est important de garder le masque bien fixé sur le visage pendant tout le temps où il sera avec ses camarades et l’enseignant. Il faut dire que c’est la plus grosse crainte de la jeune maman. Elle craint que son fils, qu’elle sait très actif, ne se retrouve à enlever son masque pour s’amuser avec ses camarades.

Mais elle fait confiance au grand garçon qu’il est en train de devenir. D’autres conseils sont également dispensés par la Papa qui n’est pas loin et qui attend son jeune fils. Puisque c’est lui qui le conduit à l’école ce matin. L’homme de la maison quant à lui va davantage insister sur la distance qu’il est bon qu’il garde avec ses camarades, mais aussi sur le fait qu’il faut qu’il salue ses amis avec le coude. C’est d’ailleurs dans un climat de complicité que le fils et le père font mines de se saluer par le coude. Puis départ pour l’école.


Stéphane NZESSEU

 

L’économiste camerounais estime les hommes politiques de tous les bords ne cherchent qu’à préserver leurs propres intérêts personnels. Il affirme en effet, « n’écoutez plus les hommes politiques avec leurs discours mielleux ».  

 

Dans sa sortie, Dieudonné Essomba fait allusion aux hommes politiques qui sont au pouvoir et ceux qui aspire à le prendre. S’agissant des premiers, l’économiste note qu’ils aiment parler au nom du vivre ensemble et de l’unité nationale, alors qu’eux-mêmes n’accordent pas d’intérêt à cela. Ce qui l’amène à écrire, « il y a tout simplement une ruse pour maintenir les 5.000 milliards de FCFA du budget sous leur contrôle ! Derrière ces déclarations d’unité nationale se cache une stratégie diabolique : celle de confisquer un argent qui appartient à tout le monde et le gérer soi-disant au nom de l’intérêt de tous ! Tenez ! N’a-t-on pas organisé en grandes pompes un Grand dialogue national qui a abouti à une décentralisation avancée avec statut spécial pour les Anglophones ? N’a-t-on pas adopté, dans le même sillage, le code de la décentralisation qui promettait 15% du budget aux régions et aux communes ? Mais qu’a-t-on vu au contraire ? Seulement une minuscule portion de 1%, du reste affecté à des tâches de salaires, d’organisation de séminaires et d’entretien de Conseils nationaux de la décentralisation ! ». 

Dieudonné Essomba précise par ailleurs, « la bureaucratie centrale ne veut rien entendre et ne décentralisera jamais le pouvoir ! Tout ce qu’ils font aujourd’hui, c’est tenter de gagner du temps, dans l’espérance que la situation va se calmer et que le peuple camerounais finira par se résigner en disant : on ne peut rien contre les gens de Yaoundé ! Laissons-les gérer seuls l’argent du pays ». 

« Ils sont mêmes les plus dangereux »

Pour ce qui est des opposants politiques, l’expert des questions économiques invite les camerounais non seulement à ne plus tomber dans le piège des hommes politiques qui se présentent à eux comme des opposants. Ils ne sont mieux que ceux qui sont au pouvoir. Ce qui les différencie, c’est juste parce qu’ils cherchent encore à accéder au pouvoir, à gérer aussi l’argent du budget de l’Etat. Dieudonné Essomba constate, « ce sont des imposteurs qui convoitent la gestion de cet argent, et veulent se substituer à Biya et ses gens pour faire comme eux. Ils ne veulent aucun changement du système ! Ils sont mêmes les plus dangereux ! Le vrai changement au Cameroun, c’est l’argent ! C’est la gestion des 5.000 milliards du budget. Et la vraie révolution que les Camerounais doivent faire est la suivante : sommer les gens de Yaoundé de partager l’argent ! Il n’y aura jamais d’autres révolutions au Cameroun que celles de partager l’argent du budget ! L’argent du budget appartient collectivement à tous les Camerounais et personne ne peut s’arroger la gestion en faisant ce qu’il veut pour se passer pour une divinité magnifique ! ». 

 

Innocent D H

 

L’ancien Président de Côte d’Ivoire est assigné à résidence dans ce pays depuis son acquittement en 2019. La décision a été rendue publique il y’a quelques heures.  

 

Son parti attend son retour

Toutefois, la victoire n’est pas totale pour Laurent Gbagbo. Les juges ont rejeté la demande de liberté sans condition présentée par l’ex-chef d’Etat ivoirien. Ainsi, tout pays dans lequel il souhaitera se rendre devra notamment accepter au préalable de le recevoir, a indiqué un porte-parole de la Cour de la Haye.

Cela rend donc pour le moment incertain, son éventuel retour en Côte d’Ivoire, où le parti qu’il a fondé, le Front populaire ivoirien (FPI), se prépare aux prochaines échéances électorales.

L’heure est pour le moment à la satisfaction pour les partisans de Laurent Gbagbo : « Nous sommes contents, c’était important que ces restrictions soient levées », a réagi Franck Anderson Kouassi, le porte-parole du FPI. « On attend maintenant la date de son retour au pays. On va l’accueillir ».

Pour l’ex-président ivoirien Henri Konan Bédié, chef du parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), principal mouvement d’opposition avec qui le FPI a conclu un accord pour la présidentielle et les législatives, a pour sa part estimé que cette décision est « un moment de bonheur pour la majorité des Ivoiriens ».

 

Plus de sept années de détention

Après plus de sept ans passés en détention à La Haye, Laurent Gbagbo a été reconnu non coupable en janvier 2019 de crimes commis entre 2010 et 2011 au cours des violences post-électorales en Côte d’Ivoire, qui avaient fait quelque 3.000 morts en cinq mois.

L’ancien président et son co-accusé Charles Blé Goudé, ex-chef des Jeunes patriotes ivoiriens, ont été libérés en février de la même année sous conditions, dont l’obligation de résider dans un Etat membre de la CPI disposé à les accueillir en attendant le procès en appel.

Laurent Gbagbo, 74 ans, vit depuis à Bruxelles tandis que Charles Blé Goudé, 48 ans, est resté à La Haye. Ce dernier, interrogé dans la nuit de jeudi à vendredi et également concerné par la décision de justice, s’est dit « content de retrouver sa liberté de mouvement », ajoutant que « le chemin de la justice et de la vérité est long et lent ».

Il faut dire que la justice ivoirienne attend toujours de mettre la main sur ces deux anciens dirigeants. Début novembre 2019, la justice ivoirienne a ainsi condamné en appel Laurent Gbagbo par contumace à 20 ans de prison pour le « braquage » de la Banque centrale des Etats d’Afrique de l’Ouest. Un mois plus tard, Charles Blé Goudé écopait de la même peine, également par contumace, pour des crimes commis dans le cadre de la crise de 2010-2011.

 

N.R.M

 
 

Le dénommé Issofa – accusé d’avoir défloré sa fille a décidé selon les témoins de cette ignominie de s’en prendre à toutes les petites filles qui passent sous ses yeux. 

 

Malheureusement pour ce « criminel », la population, mise au courant par les parents de sa dernière victime, a décidé de lui donner une grosse correction le week end dernier.

Il n’a eu la vie sauve que grâce à une patrouille des forces de maintien de l’ordre qui passait par là et pour l’heure, le présumé violeur médite sur son sort dans l’une des cellules du 9ème  arrondissement de la cité économique en attendant d’être conduit devant le procureur de la République.

Les faits racontés par les proches de la victime dans les colonnes de nos confrères de « 237 online »

« Il y a deux semaines, j’étais assise de l’autre coté en train de prendre de l’air. C’est là où la petite fille commence à pleurer avec ses amis en disant qu’elle n’aime pas ce qu’on lui fait ici au quartier. Elle disait qu’une fois, ils sont entrés dans la chambre, le type là a enlevé son caleçon, puis il s’est déshabillé à son tour, et après il est monté sur elle… Ce monsieur a aussi déviergé sa propre fille, et maintenant il veut en faire pareil avec les enfants des autres », raconte la tante de la petite fille.

Des dires corroborés par la maman de la mineure : « Ma fille m’a dit que chaque fois quand je pars au marché, il l’appelle pour l’emmener au lit, lui enlever le caleçon et la toucher avec son sexe… Il aurait fait cela à plusieurs reprises soit en la menaçant de la tuer, soit en lui promettant de lui faire des cadeaux si elle garde le silence. Je dois dire que j’ai remarqué que l’enfant dans la maison avait changé de comportement et elle est devenue plus renfermée et elle pleure tout le temps ».

Le viol : Un phénomène de plus en plus récurrent

Les spécialistes ne parviennent pas à donner les statistiques exactes et pour Valentin Nga Ndongo, sociologue cela est dû au simple fait que pour les familles qui en sont victimes, « c’est une honte et tout est mis en œuvre pour que l’information ne soit pas divulguée. Surtout que les violeurs sont dans la plupart des cas un parent proche (père – oncle – cousin- ami proche de la famille) ou alors des voisins que l’on côtoie au quotidien. Très peu de personnes acceptent de porter plainte, il n’y a qu’à faire un tour dans les tribunaux et vous pourrez vous en rendre compte.

Code pénal : Agressions sexuelles

Article 222-23 : Tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, commis sur la personne d’autrui par violence, contrainte, menace ou surprise est un viol. Le viol est puni de quinze ans de réclusion criminelle.

Article 222-24 : Le viol est puni de vingt ans de réclusion criminelle, lorsqu’il est commis sur un mineur de quinze ans…

 

 

Nicole Ricci Minyem

 

Les établissements scolaires de ce département de la région du Nord viennent de bénéficier d’un don anti covid-19 du secrétaire d’Etat auprès du ministre de la défense, chargé des anciens combattants et victimes de guerre. Koumpa Issa dans son élan de générosité n’a pas oublié les personnes vulnérables de cette unité administrative. 

 

Le don anti covid-19 du secrétaire d’Etat auprès du ministre du ministre de la défense aux établissements scolaires est composé 5 000 masques, 150 litres de gels hydro alcooliques, des cartons de savons et des pulvérisateurs. Un important dispositif qui permet aux élèves des classes d’examen du département du Faro de reprendre le chemin de l’école en toute quiétude. 

Selon le donateur, le geste rentre en droite ligne de l’opération un élève, un enseignant, un masque, un morceau de savon. Cette opération a pour objectif, d’éloigner le spectre de la pandémie des établissements scolaires. « Nous avons voulu protéger la jeunesse scolaire pour qu’aucun fils et fille de ce département ne meure du coronavirus », explique Koumpa Issa. 

Les personnes vulnérables n’ont pas été oubliés par Koumpa Issa, élite du département. Il s’agit des pensionnaires de la prison principale de Poli, les conducteurs de motos taxis, les veuves et orphelins, les anciens combattants et personnels de santé. Ils ont reçu des produits désinfectants, des thermoflashs et 500 masques chirurgicaux. 

« Ce don va apporter un grand soutien à la prison principale de Poli. Nous recevons plusieurs personnes parmi lesquelles des étrangers. Il faut que les détenus portent les masques », confie le régisseur de la prison. 

Les bénéficiaires ont tenu de manière unanime à remercier le Gouvernement, mais surtout le donateur pour cet acte louable dans le combat quotidien contre la propagation de la Covid-19. Précisons que jusqu’ici, le département du Faro dans la région du Nord n’a pas encore enregistré un cas testé positif à la maladie. 

 

Innocent D H

 

Le bilan fait état de plusieurs dégâts matériels. Heureusement aucune perte en vies humaines n’a été enregistrée.

 

La journée du 30 mai 2020 à Douala et précisément au quartier Beedi a été marquée par l’effondrement d’un immeuble de quatre niveaux, qui se trouvait en face de l'hôpital général. Au moment de l’incident, une famille habitant ledit immeuble s’est retrouvée coincée sous les décombres. Heureusement elle a été sortie desdites décombres sans décès. Le bilan officiel fait état de plusieurs et d’important dégâts matériels. Roger Mbassa Ndine le Maire de la ville de Douala s’est rendu le 31 mai 2020 sur le lieu du sinistre. Il a pu constater que les habitations et les commerces se trouvant dans l’immeuble et autour d’elle n‘ont pas pu être sauvés.

 

Pour ce qui est de la cause de l’effondrement de cet ouvrage de quatre niveaux au quartier Beedi, la Crtv rapporte qu’il “aurait été provoqué par  l'explosion récente dans une pièce de l'immeuble ayant fragilisé l'édifice”. Cependant, la thèse d’une mauvaise construction est aussi avancée. D’ailleurs le Maire de la ville de Douala a rappelé sur lieu du sinistre qu' "un recensement de bâtiments à risque a été lancé le 26 mai à  Douala en prélude à  des actions réglementaires de Communauté Urbaine”.

 

Liliane N.

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01