La désinfection dans les établissements scolaires situés dans la Commune de Douala 5e a commencé ce 26 mai 2020.
La Mairie de Douala 5e prépare déjà la rentrée scolaire prévue le 1er juin 2020. Pour éviter toute présence du virus de la Covid-19 dans les établissements scolaires qui sont logés dans son territoire, la Mairie a lancé ce 26 mai 2020, une opération de désinfection. Les premiers établissements désinfectés sont le Lycée de Bepanda, le Collège d’Enseignement Secondaire de la cité SIC, les écoles publiques de Bonéwonda etc. La désinfection va se poursuivre jusqu'au 30 mai 2020, soit à la veille du jour de reprise des cours.
Cette opération lancée par la Mairie de Douala 5e va donc rassurer certains parents qui jusqu’ici restaient réticents, à l’idée d’envoyer leurs enfants à l’école. Ils ont demandé que les autorités prennent des mesures qui vont protéger leur progéniture. Il faut indiquer que des actions comme celle initiée par la Mairie de Douala 5e, si elles parviennent à se multiplier et à devenir récurrentes, pourraient peut-être conduire certains syndicats des enseignants à changer de position. Justement les syndicats des enseignants ont indiqué, qu’ils s’opposent à la reprise des cours le 1er juin prochain en l’absence de l’adoption des mesures qu’ils ont formulées.
Ces mesures qu’ils ont proposé aux autorités sont :
1) Oaniser les examens sur la base de la couverture à jour des programmes scolaires
2) Echelonner au besoin la reprise des classes en commençant dans le secondaire par les terminales pour éviter l’engorgement des campus ;
3) Assurer la disponibilité gratuite des masques et gels hydro-alcooliques pour tous les élèves et enseignants sur tous les campus scolaires ;
4) Limiter le nombre des élèves à 24/classe au maximum ;
5) Assurer la désinfection quotidienne et méticuleuse des campus scolaires ;
6) Prévoir des primes spéciales pour les enseignants pour la surcharge de travail et le risque imposés par le nouveau contexte ;
7) Mettre à la disposition des établissements scolaires du secondaire le reliquat des frais exigibles non débloqués à ce jour ;
8) Equiper sur les fonds de lutte contre la Covid-19 tous les centres d’examens pour leur permettre de répondre à toutes les urgences sanitaires qui pourraient survenir au cours du déroulement des examens de la session 2020.
Liliane N.
L’élu du peuple, tout en rendant hommage aux pères fondateurs de ce parti qui a longtemps était l’un des principaux, si ce n’est le principal parti d’opposition au Cameroun, laisse entendre que le moment est arrivé pour que les jeunes prennent la relève car, ce « Front » est pour eux symbole de force – dynamisme et ambition
« 26 mai 1990 - 26 mai 2020
30 ans de combat !
Un espoir !
Il est permis,
Il est possible, ce pays où on pense autrement sous l’impulsion de véritable leaders,
Cet univers politique où l’action est menée des mains de maître par une jeunesse forte, dynamique et ambitieuse.
Ce rêve est désormais possible car sous la bannière d’un Front Franc, Fort, Flamboyant et Féerique, les jeunes ambitieux ont su se positionner.
Ce Front est, Social, Solidaire, Significatif à plus d’un titre, Symbolique et Stratégique.
Ce Front Social n’est pas que Démocrate, il est Décisif, Dynamique, Déterminant et Déterminé.
Ce rêve tant voulu est désormais possible au SDF car, frasques gouvernementales existant depuis bientôt 40ans, les jeunes ambitieux se sont érigés en véritable sauveurs de la République comme leur pères fondateurs avec le vocable Démocratie il y’a 30ans.
Le 26 mai 1990, c’est avec des jeunes que le vent d’espoir a soufflé à Ntarikon Park. C’est ce même jour qu’ils ont donné à la démocratie sa naissance véritable dans l’univers politique camerounais.
30 ans plus tard, au tribunal de l’histoire, le parti fait son bilan et constate tristement qu’il a botté en touche ceux qui lui ont permis de vivre ses heures les plus louables. Quelle tristesse !
Aujourd’hui, parce que socialement démocrate et fort du constat qui précède, et dans un élan de redynamisation de l’espoir, le parti se tourne vers toi, moi, nous, vous, bref vers le jeune.
En ce jour anniversaire, remémorons nos joies et peines, transcendons nos différences idéologiques, sortons des prismes ethnico-tribaux et pensons au Cameroun nouveau qui nous préoccupe tant.
En ce jour symbolique, la Nouvelle dynamique du parti rompt le silence et te demande d’agir non pas pour elle, mais avec elle car ensemble aucune construction n’est impossible. Ton action doit cependant tenir compte du contexte actuel, celui du Covid -19, qui nous impose vigilance, respect des mesures barrières et responsabilité sociale. Pour une jeunesse à l’action certaine,
Pour un combat politique au travers des mots,
Pour un anniversaire mémorable, le SDF te fait confiance car conscient de ce que tu représentes pour ton pays.
Le parti fait appel à toi pour redynamiser l’univers politique camerounais.
Il t’appelle surtout pour que tu te rappelles qu’ « peuple sans histoire est un monde sans âme » (Alain Foka).
Histoire étant, il y’a 30 ans, la démocratie camerounaise sous l’impulsion des jeunes du SDF, soufflait son premier soupir.
Vive le SDF, vive le Cameroun et heureux anniversaire ».
N.R.M
Le Dr Malachie Manouda le Ministre de la santé affirme, que le si le Mouvement pour la renaissance du Cameroun se présente dans son département ministériel, avec un don pour la lutte contre le Coronavirus, il va le réceptionner.
Le Ministre de la Santé (Minsante) a eu la possibilité ce 26 mai 2020, de faire des clarifications, sur un don apporté dans son département ministériel et qu’il a demandé à être conduit plutôt au Ministère de l’Administration territoriale (Minat).
Sur le plateau du programme “Tour d’horizon” de Vision 4, édition de ce jour, il a déclaré de façon formelle, déjà pour lever l’équivoque, qu’il n’a jamais reçu un don du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc). Il ne peut pas refuser un don venant du parti politique de Maurice Kamto. “Le Mrc n'est jamais venu avec un don”, a-t-il déclaré. “On ne peut pas refuser un don du Mrc si le président kamto vient avec le don je vais le réceptionner”, a-t-il ajouté.
Le Ministre de la Santé a indiqué qu’il a par contre reçu un don apporté par une association jugée illégale du point de vue de la loi. Et c’est le don de ladite association qu’il n’a pas réceptionné. Il demandé qu’il soit emmené au département ministériel de Paul Atanga Nji.
Pour mieux comprendre les clarifications du Dr Malachie Manaouda, il convient de rappeler que le 30 avril 2020, Christian Penda Ekoka le président du comité de gestion de l’opération Cameroun Survie Survival Initiative s’est rendu avec une délégation au Ministère de la Santé, pour remettre au Dr Malachie Manaouda, un don pour la lutte contre le Coronavirus. Ledit don était composé de masques de protection, de gels hydro alcooliques et de tests de dépistage. Il n’avait pas été accepté. Un geste qui est resté visiblement incompris des donateurs et de certains camerounais.
Pourtant le Dr Malachie Manaouda avait apporté une explication de son refus. “Dans un communiqué, qu'il a signé hier, il précisait les raisons de ce refus, en faisant mention de la loi. «J'ai l'honneur, conformément aux dispositions juridiques relatives à l'appel à générosité publique, et celles importantes sur la liberté d'association au Cameroun, de vous inviter à bien vouloir prendre attache avec le ministre de l'Administration Territoriale, en vue de la mise à contribution de votre don au profit du gouvernement dans la lutte contre le COVID-19”, pouvait-on lire dans le communiqué qu’il avait sorti à ce propos.
Liliane N.
Dans une publication faites quelques heures après la survenue de cet évènement malheureux, le porte-parole de Maurice Kamto a furtivement pointé le doigt sur certains responsables du RDPC dont les images sont associées à celle de cette association, le Mouvement Patriotique. Il présente les résultats des premiers compte rendu fait par les militants du MRC sur l’identité de cette association et tire des conclusions.
La première conclusion à laquelle parvient très rapidement Olivier Bibou Nissack, c’est que « le régime illégitime de Yaoundé a orchestré ce jour, de lundi 25 mai 2020, une attaque ciblée contre le domicile privé du Président Élu Maurice KAMTO à Yaoundé. En effet, les résultats obtenus jusqu’à présent de l’enquête minutieuse menée par la Résistance Nationale Pacifique permettent de dire sans aucun doute possible que des responsables publics identifiables ont commandité ce forfait inacceptable ». Des conclusions qui semblent hâtives et s’appuyant sur des considérations qui ne suffisent pas pour parler d’attaque ciblée contre le Président Maurice KAMTO au point de laisser croire que la vie du leader u MRC était en danger.
Les preuves que le porte-parole du MRC verse au dossier d’accusation, « des captures d’écran, tirée le jour-même du compte Facebook de cette organisation violente et haineuse, attestent non seulement de son parti pris pour la violence, mais aussi de la tolérance sinon de l’endossement de ses actions par le régime de Yaoundé, car aucun démenti n’a jamais été fait quant à l’utilisation par cette association des images de personnalités publiques connues. L’organisation qui a opéré ce jour au domicile du Président Élu Maurice KAMTO porte donc dans ses publications Facebook, la signature de ses commanditaires.
- L’objet de cette association d’intimidation et de terreur tel que déclaré auprès des services de la préfecture est de « …soutenir l’action gouvernementale… », ainsi qu’en fait foi son récépissé de déclaration ci-joint.
- Cette association a également fait l’objet d’une déclaration à la Préfecture du Mfoundi seulement le 11 mai 2020. La responsabilité du MINAT est donc ici clairement engagée, car le forfait ainsi commis ce jour a été signé et estampillé par une association dont il ressort clairement un parrainage ayant sans doute motivé sa légalisation, son objet revendiqué étant en outre ‘’l’accompagnement du Gouvernement »
Manifestations devant le domicile de Maurice KAMTO : Pourquoi ces menaces de mort ?
Toutefois, il faut reconnaître que « le Président Maurice KAMTO a toujours démenti, y compris par écrits et déclarations verbales, tous liens avec des organisations activistes autonomes quelconques lorsqu’on a orchestré la confusion suite à des actions menées par ces organisations. Qui plus est, les manifestations du MRC, de ses alliés et celles de la Résistance Nationale Pacifique telles que promues par le Président Élu Maurice KAMTO n’ont jamais ciblé les individus à titre personnel, ni fait de leurs lieux de résidence privée l'objet d’attaques d’activistes politiques. Les actions politiques sous l’impulsion du Président Élu Maurice KAMTO, ont toujours été faites publiquement, dans le strict exercice et respect des libertés et droits consacrés par la Constitution Camerounaise. »
Gare à l’accentuation de l’escalade politique sur le sol camerounais. Vivement que la paix regagne les cœurs et que le patriotisme soit notre leitmotiv.
Stéphane NZESSEU
La camarade de parti et de chambre du Parlement de Cabral Libii, Nourane Foster affirme qu’elle préfère user les fonds pour l’acquisition de sa voiture de fonction, dans la lutte contre le Coronavirus.
L’Honorable Nourane Foster du Parti Camerounais pour la Réconciliation nationale (Pcrn) ne compte pas user du budget qui lui sera alloué pour s’octroyer sa voiture de fonction, comme le prévoit la réglementation. L’une des "bleus" de l’Assemblée nationale a choisi de diriger ce budget dans la lutte contre la pandémie du Coronavirus, qui a déjà fait de mi-mars 2020 à ce jour près de 200 décès. Elle compte l’orienter pour les actions posées sur le terrain à travers son initiative Solidarité Covid-19 237.
« Au moment où notre pays traverse la barre des 5000 cas de Covid-19 et environ 171 décès, permettez-moi de vous annoncer l’intensification de l’initiative Solidarité Covid19 237 sur l’étendue du territoire national...Qu’il me soit permis de vous annoncer également que la dotation véhicule que je recevrais sera réorientée dans cette initiative afin d’apporter plus de réconfort aux populations victimes de cette pandémie impitoyable », a-t-elle écrit.
Pour cette décision, l’Honorable Nourane Foster reçoit des messages de félicitations et d’encouragement. Pour certains internautes, elle représente un espoir en politique et un modèle pour la gente féminine. “Voilà le genre d’exemple et de leader dont a besoin pour inspirer la jeunesse camerounaise, on a pas besoin des filles qui font l’apologie du matérialisme et de l’adultère sur les réseaux sociaux”, a écrit Julien Kemajou sur son compte Twitter.
La Député Nourane Foster qui a fait une descente le 25 mai dernier au quartier Missokè à Douala, pour faire des dons aux populations pour la Covid-19, ne cesse de convier les camerounais à se joindre aux autorités, pour lutter contre la pandémie. “Environ 40 Morts supplémentaires en 24H dans notre pays! Soutenons le Ministre Dr Manaouda avec des idées, des propositions et surtout en respectant les mesures barrières. Que Dieu bénisse le Cameroun”, avait-elle tweeté le 07 mai dernier.
Liliane N.
Le domicile du Président du MRC (Mouvement pour la Renaissance du Cameroun) a été pris d’assaut ce lundi matin par une vingtaine de jeunes camerounais qui en avaient manifestement pour ambition de porter atteinte à l’intégrité physique de Maurice KAMTO.
La journée de lundi 25 Mai restera marquée dans l’esprit de Maurice Kamto et les siens. Depuis les arrestations et les emprisonnements de la période post-électorale, jamais le président du MRC n’avait fait face à une attaque de la sorte. Ici il n’était pas question d’une intimidation des forces de l’ordre, situation à laquelle il serait déjà habitué.
Ce lundi, ce sont des jeunes citoyens qui se sont spontanément levés et se sont rendus au domicile de l’homme politique protester, l’accusant de vouloir déstabiliser le Cameroun. Pour un homme politique, être pris à partie par les populations qu’il compte représenter, n'y a pas pire. A la limite, c’est un signe de désaveux.
Mais on l’aurait compris s’il s’agissait de militants du MRC ou de sympathisants de ce parti politique. Il n’en est rien. Le mouvement qui se fait appeler le « Mouvement des patriotes » est le même qui était allé il y a quelques semaines devant les ambassades de France à Yaoundé et à Douala revendiquer après la sortie d’Emmanuel Macron devant Calibri Calibro.
Le Mouvement des patriotes reproche à Maurice Kamto « d’être le chantre du Tribalisme » et ils accusent les militants du MRC d’être les auteurs des casses dans les ambassades du Cameroun à l’étranger. Pour eux « Maurice Kamto a un mépris pour la Nation. Il dit parler pour la Nation et pourtant il n’a aucun représentant dans les institutions représentatives ». Dans un message prononcé devant son domicile, ils ont déclaré « Maurice Kamto, on vous dit non, au tribalisme et contre le casse des ambassades à l’étranger ». Le mouvement des patriotes se veut apolitique, mais s’investit sur le champ politique.
Bien que l’image soit saisissante et que l’action soit inédite en soi, il faut reconnaître que le Chef de l’Etat Paul BIYA est régulièrement l’objet de pareilles attaques lors de ses séjours à l’étranger. Comme quoi ce n’est pas nouveau qu’au Cameroun certains acteurs de la société en veuillent aux hommes politiques. Reste à savoir si Maurice Kamto lui aussi est prêt à subir ce que vit d’habitude le Président de la République lorsqu’il est à l’étranger. Mais attention à l'escalade.
Stéphane NZESSEU
Emmanuel Talla, selon l’Ong Mandela Center International aurait pris cette décision extrême parce que « abusivement licencié », il n’a perçu ni ses arriérés de salaire, encore moins les indemnités de licenciement.
Les faits tels que rapportés par cette organisation
Dans le document publié dans diverses plates formes, « Mandela Center International » laisse entendre qu’Emmanuel Talla « a été débauché d’une carrière chinoise à Yaoundé en Janvier 2019 par les responsables d’une nouvelle société qui depuis un an, exploite une carrière de pierre à Bandjoun…
Après confirmation comme cadre de cette société et responsable du pont – bascule en Mai 2019, il a été abusivement licencié le 04 Mai 2020 au mépris de l’arsenal juridique régissant le droit du travail, avec ses arriérés de salaire ».
C’est la raison pour laquelle
« Il a décidé ce jour de mettre un terme de façon horrible à ses jours si ses arriérés de salaire et ses indemnités de licenciement abusif ne lui sont pas versés ».
Interpellé et gardé par la police
Dans le même document, « Mandela Center International » fait savoir qu’au-delà de ce « licenciement », Emmanuel Talla « croupit sans assistance, dans les cellules du commissariat de la sécurité publique de Bandjoun… ».
Un fait social qui touche de nombreux Camerounais
Surtout en cette période de crise sanitaire. C’est du moins le prétexte pris par ceux qui choisissent ces dernières semaines de se séparer de leurs employés ou collaborateurs.
Et même si la volonté de mettre un terme à leurs jours n’est pas toujours manifeste ou alors pas de la même manière, il n’en demeure pas moins qu’il s’agit d’un phénomène de plus en plus inquiétant.
La perte d’un emploi, surtout si l’on a été débauché d’un précédent boulot parce qu’on a démontré qu’on est doté des compétences nécessaires peut « plonger l’être humain même le plus solide dans un état de détresse inimaginable. Jeune ou vieux, personne n’est épargné par le traumatisme que cela engendre et parfois pour y faire face, cela nécessite un suivi psychologique de chaque instant en plus du soutien sans faille de la famille», selon Hervé Nkoa – psychologue.
Les résolutions prises par « Mandela Center International »
Résolue à ce que justice soit rendu à Emmanuel Talla, cette Ong affirme que « Tout sera mis en place pour la préservation des intérêts de la victime conformément à la législation en vigueur dont les indemnités de licenciement prévues par certains articles du code du Travail ».
Nicole Ricci Minyem
Cyril Ramaphosa salue les pays africains pour leurs « efforts énormes » consentis dans la lutte contre la Covid-19. Ainsi s’est exprimé le président en exercice de l’Union africaine(UA) à l’occasion de la célébration ce lundi, du 57ème anniversaire de la Journée de l’Afrique.
La célébration de la 57ème édition de la Journée de l’Afrique intervient cette année dans un contexte plombé par la propagation de la Covid-19. En cette circonstance particulière, le Président en exercice de l’UA a observé un temps d’arrêt pour féliciter les pays africains qui, jusqu’ici combattent avec succès cette pandémie sur toute la ligne.
Selon lui, la force de la riposte du continent africain tient à l’expérience qu’il a acquise dans la gestion des épidémies comme Ebola, le paludisme, le Sida, la tuberculose et autres maladies tropicales. « Notre compréhension des maladies transmissibles et leur gestion a valu une bonne une bonne posture face au coronavirus », se réjouit Cyril Ramaphosa. « Les gouvernements africains ont rapidement et de façon proactive pris des mesures pour aplatir la courbe des contaminations du coronavirus. Cette riposte africaine a été salué dans le monde entier », ajoute-t-il.
Le président en exercice de l’UA rappelle que la Communauté internationale espérait que l’Afrique serait le continent le plus touché en termes de nombre de cas et de décès, compte tenu de sa vulnérabilité face à plusieurs sortes de catastrophes. L’Afrique a déjoué toutes les prévisions pessimistes à son égard. Ramaphosa souligne que des experts scientifiques au monde se sont même interrogés sur le secret de la gestion de la pandémie en Afrique.
Le continent a enregistré plus de 100 mille cas dont 3354 décès. L’Afrique du Sud est le pays le plus touché avec 22583 et plus de 300 décès. Ramaphosa fait remarquer, « au moment où le monde entier se bat contre la pandémie, l’Afrique a résolument pris son destin en main à travers une stratégie claire et une collecte des ressources financières au sein des membres de l’Union ». Dans sa conclusion, le président en exercice de l’UA relève, « malgré les nombreux défis liés aux fonds de riposte, les pays africains se sont tous mobilisés de façon remarquable et unis pour la même cause ».
Précisons que le premier cas de coronavirus en Afrique a été détecté en Egypte le 14 février et depuis, tous les 54 pays du continent ont enregistré des cas et des décès, le dernier en date étant le Lesotho.
Innocent D H
Lors d’une vidéo conférence ce Lundi avec les délégués départementaux des enseignements secondaires, Pauline Nalova Lyonga Egbe a donné des instructions fermes afin d’assurer la protection des Elèves et du corps enseignants.
Des mesures qui, selon le membre du gouvernement, devront être appliquées par tous et l’une des mesures fortes est la répartition de 24 élèves par salle de classe et non 50
Autres mesures
Tous les établissements publics et privés doivent être désinfectés avant le 01 juin 2020
Respect des mesures barrières prescrites par le gouvernement
Numéroter les tables bancs
Orienter les élèves vers leurs salles de classes par SMS avant le 1er juin
Evaluer (fiche en annexe), à retourner au Ddes le 27 mai à 15h30 pour transmission à la Dreslt le 28 à 10h
Reprise des cours graduelle (01 juin Tles, U6, suivi et évaluation les 02 et 03 de toutes les activités du 1 er jour, et dès le 04 juin pour les autres classes, 3eF5, 1er, Enieg)
Usage des gants les élèves et enseignants dans les salles spécialisées
Par ailleurs, Les grands établissements ont opté pour le système de mi temps – Les tests de température sont obligatoires chaque matin et pour qu’il y ait toujours de l’eau au sein des établissements scolaires, Camwater a été saisie pour assurer l'approvisionnement en eau avec les camions citernes.
Pauline Nalova Lyonga Egbe a en outre instruit que les enseignants permanents n'ayant pas d'emplois de temps seront programmés comme surveillants de secteurs au moins deux jours par semaine.
La mission de contrôle prend effet dès le 01 juin 2020.
Toutes ces mesures répondent – elles aux doléances des syndicats de l’Education ?
Il y a à craindre que non. Puisque certaines des doléances ou propositions faites ne semblent pas avoir été prises en compte.
Notamment, dans la lettre ouverte envoyée au Premier Ministre, la corporation estime que le gouvernement doit dire « comment les élèves et les enseignants qui auront l’obligation stricte de porter les masques devront se les procurer. L’obligation de protection de l’espace scolaire et de ses acteurs est un devoir régalien de l’Etat et la distribution des masques et des gels hydro alcooliques est le seul moyen d’assurer l’égale protection de tous ces acteurs devant le risque d’infection au coronavirus… ».
Ils estiment également que les enseignants ont droit à des primes spéciales, à cause de la surcharge de travail ainsi que du risque imposé par la crise sanitaire ou encore le reliquat des frais exigibles non débloqués à ce jour, qui selon eux, devrait revenir aux établissements scolaires.
Nicole Ricci Minyem
Le Député du Social democratic front indique qu’il s’est agi d’une intimidation du président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun.
Jean Michel Nintcheu le Député du Social democratic front (Sdf) dit condamner avec la dernière énergie, les manifestations organisées hier 25 mai 2020, par des jeunes se revendiquant du Mouvement des Patriotes (Mp) devant la résidence privée de Maurice Kamto. Cette résidence se trouve dans la ville de Yaoundé et précisément au quartier Santa Barbara. Dans le message de dénonciation que l‘Honorable a posté sur sa page Facebook, il qualifie les organisateurs de cette manifestation d’ ”illuminés d’autre genre”.
Dans sa publication, Jean Minchel Nintcheu s’en prend non pas seulement aux organisateurs de la manifestation, mais aussi aux Forces de l’ordre appelées sur les lieux, pour une intervention. De son point de vue, celles-ci ont plutôt été passives. Et leur attitude n’est pas le fait du hasard. Elle révèle et traduit quelque chose. Elle est "manifestement révélatrice des sombres desseins inavoués projetés sur les responsables des partis politiques de l'opposition en cette période délicate et hautement sensible de la vie du Cameroun", écrit le Député du Sdf.
Le Député Jean Michel Nintcheu pointe un doigt accusateur en direction de Paul Biya le Président de la République. Pour lui, il est le responsable de ce qui se passe actuellement au Cameroun. Il est pour "principal responsable de tout acte de violence physique ou d'assassinat qui pourrait survenir à la suite de cette tentative manquée".
Liliane N.
Il devient difficile de circuler dans a ville de Yaoundé, téléphone portable en main. Le risque de se faire « arracher » son téléphone est très accru. Que l’on soit en journée ou en début de soirée, il faut redoubler de vigilance.
Parmi les dernières personnes connues, victimes de ce phénomène au cours de ces trois derniers jours, le comédien et patriarche Oncle Otsama et le journalise de Vision 4, Xavier Pierre Essomba. Le premier a vu ses deux téléphones lui être spoliés au niveau de l’avenue Kennedy, alors que le deuxième s’est vu délester de son appareil portable en début de soirée alors qu’il attendait le taxi dans un coin de rue à Yaoundé. Comme eux de nombreux camerounais et étrangers subissent ce fléau chaque jour dans la ville de Yaoundé.
Le mode opératoire est aléatoire. Il est fonction des situations dans lesquels on se retrouve. L’une des méthodes connues, c’est le passager à bord d’un taxi. Alors que vous êtes assis sur le siège passager avant, la brise de la portière baisée, il est fortement déconseillé de manipuler son appareil. Pire si on se retrouve dans un embouteillage en zone urbaine.
Généralement, le voleur, observe nos gestes pendant un moment, envisage les voies de fuites qu’il peut avoir une fois le coup commis, et hop, d’un geste vif et rapide, vous voilà délesté de votre téléphone portable. Dans d’autres cas, il arrive que vous soyez en train de marcher dans une rue, téléphone en main ou en pleine manipulation et même des fois alors que vous passez un coup de fil, voilà un jeune homme qui surgit de nulle part et vous arrache votre appareil.
L’un des cas de figures les plus usité par ces brigands, c’est lorsqu’ils se mettent à moto pour commettre leur forfait. Ici, les lascars feignent de chercher des passagers à un arrêt taxi avec leur moto. Très souvent, il y a déjà sur la moto un autre complice qui va se charger de commettre le forfait. Alors qu’ils observent la file d’attente de ceux qui cherchent un taxi, ils repèrent principalement ceux qui tiennent leur appareil en main, mais aussi les femmes qui tiennes avec négligences leur sac à main. Une fois près de leur cible, le conducteur de moto accélère et son complice tend la main et arrache soit le téléphone ou le sac du pauvre citoyen.
Pourquoi cet attrait pour les téléphones portables ?
En réalité ce n’est pas le téléphone portable en lui-même qui intéresse ces bandits. Ils visent les comptes Orange Money et MTN Money que contiennent de plus en plus les téléphones de nos concitoyens. Une fois la manœuvre accomplie, ces voleurs se dirigent vers des hackers qui passent au travers des codes de sécurités pour déposséder les citoyens de leurs avoirs. Malgré les efforts de sécurisation que font les agences de transfert d’argent, il n’est pas facile de décourager ces hackers.
Aux citoyens, au-delà de la prudence que nous devons observer lorsque nous évoluons dans les rues de Yaoundé, il est également conseillé de ne pas conserver dans son téléphone des sommes importantes d’argent. De plus, il est conseillé d’utiliser des techniques modernes de conservation des données, notamment dans le cloud de son compte électronique. Prudence !!!
Stéphane NZESSEU
Avec un ton qui lui est personnel, l’ancien Directeur de la communication du ministère de la Défense a donné une réponse caustique que de nombreux internautes ont jugé opportune au regard des sorties aux « tendances extrémistes » affichées par le musicien depuis que « des individus au calendrier caché appellent de tous leurs vœux, la mort du Président de la République »
« Monsieur Richard Bona, j'avais de l'estime pour vous, mais vous venez de la détruire pour qu'elle se transforme en un profond mépris. Vous avez insulté tout un peuple, toute une nation. Qui vous en donne l'outrecuidance, vous qui devenez les vrais singes d'une société occidentale atone, en perte de repères et de valeurs?
Avec plusieurs amis, nous venons de brûler tout ce qui ressemble à vos productions dans nos discothèques, ainsi vous amuserez la galerie chez vos employeurs qui vous adulent au prorata des insultes proférées à l'endroit du pays qui vous a vu naître.
Si Manu Dibango, paix à son âme, suivait ce déshonneur qui vous colle définitivement à la peau comme l'ingrat dont vous en paraissez être le modèle le plus absolu, il se retournerait dans son repos éternel.
Une virtuose sans âme est un tam-tam sans écho. Dans votre sillage désormais, la sulfureuse honte! En tout état de cause, ni les mots, ni le maquillage ne feront de vous leur frère, ceux à qui vous faites apparemment plaisir vous trouveront bien un défaut de faciès pour vous ostraciser après service rendu ».
Le post qui engendre la polémique
L’homme qui a pris la nationalité américaine et qui est dans une logique de dénigrement du Vert – Rouge – Jaune et du Chef de l’Etat Camerounais estime que : « La réussite du coup de la succession de gré à gré actuellement en cours de téléchargement au Cameroun emportera la responsabilité des Camerounais qui, par leur veulerie, auront décidé de faire plus que toucher le fond, auront entrepris l’irrémédiable descente aux enfers… ».
D’après lui, « Si les Camerounais réussissent encore l’exploit de se laisser empoisonner la vie par les spécialistes du holdup politique, alors il ne prendra plus la parole pour parler du Cameroun. Cet originaire du département de la Haute – Sanaga avait conclu son appel en « Invitant tous les Camerounais sans distinction de chapelle ou d’origine à faire leur le combat du refus de la perpétration de la forfaiture ».
Richard Bona jette son Canal d’Or remporté il y a 11 ans à la poubelle
N.R.M
L’homme politique, assez contesté au sein du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun a pris sur lui de suivre ses camarades qui depuis plusieurs jours s’en prennent à « la fiancée » du peuple parce qu’elle a proposé de tourner le dos à toutes vaines revendications et de se tourner vers l’avenir.
« J'ai lu un torchon que certains appellent "analyse" l'auteure écrit des inepties. J'en ai relevé trois principales :
La première c'est qu'en croyant porter la critique à la camarade Michèle Ndocki elle fait allusion à Nelson Mandela. Je rappelle que le Grand Nelson Mandela se battait contre un régime blanc, raciste et ségrégationniste.
Il était prêt à mourir en prison tant que celui-ci ne reconnaissait pas l'égalité de tous les citoyens Sud-africains en droits et en devoirs. Il ne s'agissait pas de débat ou de divergence de vue à l'intérieur d'un parti politique, il ne parlait pas comme militant du Congrès National Africain (ANC).
Or Michèle Ndocki parle en tant que militante du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun et par ricochet donne un point de vue sur le maintien ou non d'une stratégie qui, à son avis, a montré ses limites. C'est un débat interne, rien à voir avec la situation de Mandela.
Son second argument c'est que Michèle Ndocki est fatiguée (et doit descendre du train), dire qu'on ne partage pas un point de vue signifie qu'on n'est plus déterminé ?
Vraiment le comble de la stupidité analytique, est-ce parce qu'on exprime un point de vue différent qu'on est « lassé » de la lutte ? Croyez-vous que le Che Guevara et Fidel Castro n'avaient pas de divergences de vue sur certaines stratégies ?
Vous croyez que c'est par magie qu'ils ont surmonté leurs divergences et ont vaincu le régime pro-américain de Batista ? Allez-vous renier ou chasser votre fils de la maison parce qu'il vous a dit « papa suis pas d'accord avec ça »?
Son troisième argument majeur c'est la pseudo comparaison avec le Révérend Martin Luther King, là encore on touche le fond. Comment peut-on comparer un Pasteur qui n'appartenait à aucune chapelle politique et qui s'adressait au Monde sur la situation des Noirs à Michèle N’docki qui donne son point de vue sur la stratégie circonstancielle d'un parti politique?
Et je vois que des zozos applaudissent. En tout cas qui se ressemble s'assemble. L'auteure de ce post abject et abscond doit être recyclée si elle est militante du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun. Le déficit d'éducation politique devient criard. A bon entendeur... »!
N.R.M
Le parti politique dirigé par l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018, indique que le gouvernement, n’a formulé aucune mesure pour éviter la contamination au Coronavirus, des élèves.
Le Peuple uni pour la rénovation sociale (Purs) ne souhaite pas que la rentrée scolaire programmée pour le 1er juin prochain, soit maintenue. Selon le parti politique de Serge Espoir Matomba, les conditions pour une reprise de classes ne sont pas réunies, avec la crise sanitaire qui a occasionné l’arrêt des cours dans tout le Cameroun.
“Au regard de la difficulté du Gouvernement à remplir toutes les conditions organisationnelles, matérielles et sanitaires à cet effet, pour autant que l’on constate qu’il annonce aucune mesure d’accompagnement des établissements scolaires notamment la distribution gratuite des masques et des gels hydro alcooliques etc aux élèves et aux enseignants, le Peuple uni pour la rénovation sociale (Purs) lui demande de renoncer à la rentrée scolaire du troisième trimestre 2019-2020 prévue ce 1er juin et d’organiser les examens et concours officiels sur la base du taux de couverture actuelle des programmes”, a écrit Serge Espoir Matomba.
Le Purs suggère au gouvernement de prendre plutôt le temps pour bien préparer la prochaine rentrée scolaire, en intégrant le fait que la pandémie du Coronavirus soit encore présente, en ce moment-là. Le parti politique de Serge Espoir Matomba précise qu’aucun événement politique, économique, social et culturel ne doit être considéré comme une urgence, si toutes les dispositions relatives à la sécurité sanitaire ne sont pas prises.
Il faut indiquer qu’avant le Purs, les Syndicats d’enseignants du Cameroun ont également indiqué qu’ils n’étaient pas favorables à la reprise des cours le 1er juin prochain. Ils ont déclaré être offusqué du fait que la date de la rentrée ait été fixée sans les avoir consulté au préalable. Ils ont par ailleurs formulé 8 propositions parmi lesquelles, “échelonner au besoin la reprise des classes en commençant dans le secondaire par les terminales pour éviter l’engorgement des campus”.
Reprise éventuelle des cours le 01er Juin : Les doléances des enseignants au Premier Ministre
Liliane N.