C’est le 12 Mai dernier que le ministre des finances du Cameroun, dans un document qui a fuité sur les réseaux sociaux fait savoir qu’un montant de 4 milliards de Fcfa sera mis à la disposition des députés de la Nation pour leur équipement personnel et surtout pour l’achat par chacun, d’un véhicule de fonction. Un choix de financement qui intervient dans un contexte de crise sanitaire lié au coronavirus qui continue de contaminer et faire des morts parmi les camerounais et dans le monde.
Les députés vont entrer en possession de leurs dotations d’équipement dont celui qui leur permettra de s’acheter chacun un véhicule de fonction. Si on s’en tient à leurs revenus, les députés sont loin d’être les plus mal payés au Cameroun. Au contraire, ils reçoivent chaque jour énormément d’argent. Et pour un pays pauvre qui a du mal à décoller, tout cet argent qui finit dans les poches des députés qui se réunissent trois fois seulement sur l’année, c’est une dépense jugée exorbitante par plus d'un.
Une fois admis à siéger à l’Assemblée nationale, ils ont droit à des avantages qui suscitent envie et convoitise. Ce qui nous donne de comprendre pourquoi des gens se bousculent pour être députés dans ce pays. C’est plus pour se servir que de servir le peuple camerounais.
Lorsqu’un député est élu et une fois qu’il prend fonction, il est sur le coup submergé d’argent. Dès le lendemain de la validation des mandats, les 180 honorables sont éligibles pour entrer en possession de 10 millions de FCFA chacun. Soit un total de 1 milliards 800 millions de dépense. En plus, les élus ont droit à un crédit automobile non remboursable qui est de 8 millions FCFA par personne quand on est un simple député.
Mais si l’on a été désigné pour faire partie du bureau exécutif comme c’est le cas pour le Président du PCRN Cabral LIBII, les montants sont multipliés par quatre voir par cinq. Soit une somme comprise entre 35 et 50 millions de FCFA non remboursable. Et c’est d’ailleurs ce qui donne de s’interroger sur ces sommes d’argent que le député reçoit, sachant qu’il ne rend compte à personne de son utilisation.
Comme pour tout travail, les députés ont un salaire mensuel. Qu’ils soient en session ou non. Un député perçoit 900 000 FCFA de salaire brut à la fin du mois. En plus de son salaire, à chaque session convoquée, l’Assemblée nationale donne 1,2 million de FCFA à chaque député en guise de prime de session. Pour une année, trois sessions ordinaires sont prévues.
A tout cet argent qui submerge nos honorables, il faut encore se dire que chaque année, les députés reçoivent de l’argent frais pour financer des microprojets dans leurs circonscriptions. Soit 8 millions de FCFA par député.
Au bout de son mandat, un député encaisse donc un minimum d'environ 40 millions de FCFA. Soit un montant global de 07 milliards 200 millions de nos francs. Des frais auxquels on n’a pas encore ajouté les montants émargés du fait des sessions extraordinaires et des missions diverses qu’ils peuvent effectuer au nom du Parlement. Sans parler des avantages non financiers, à l’instar de la suite à l’hôtel des députés durant tout le mandat et bien d’autres avantages que le commun des camerounais est loin de s’imaginer.
Stéphane NZESSEU
Dimanche prochain, les chrétiens du monde entier se réuniront dans une communion spirituelle pour célébrer la venue du Saint Esprit sur les disciples du Christ.
L’évènement se célèbre 50 jours après la Pâques, la résurrection de Jésus Christ. L’histoire biblique raconte qu’une fois le Seigneur élevé auprès du Père, il a envoyé comme promis l’Esprit Saint à ses disciples restés enfermés dans une chambre haute à Jérusalem. Lorsque cette puissance surnaturelle est venue sur eux sous forme de langue de feu, ils ont été dotés de pouvoirs extraordinaires au point de convertir en un jour plus de 3.000 personnes à la foi chrétienne. Ce sera le départ véritable du Christianisme tel qu’on le connaît.
La pentecôte est, après la Pâques, la plus grande fête de la chrétienté. C’est l’occasion pour plusieurs fidèles de procéder au baptême, à la confirmation ou pour certains, de prendre la première communion. Des activités qui donnent lieu à de nombreuses réjouissances. Ce qui demande une grande préparation pour le clergé mais aussi pour tous les acteurs des différentes congrégations et paroisses.
Des préparations qui consistent en la finalisation des formations des catéchistes. Mais aussi aux répétitions des groupes de chorale et autres groupes de la paroisse qui se mobilisent pour des concerts et autres réjouissances en l’honneur du Saint Esprit de Dieu. Sans oublier les cérémonies de réjouissances dans les domiciles privés de ces jeunes chrétiens qui entrent dans la foi par ces actes pastoraux.
Malheureusement, du fait du respect des mesures barrières, il sera difficile pour les fidèles chrétiens de célébrer cette fête comme d’ordinaire. Même au niveau du service, les pasteurs et prêtres prennent des dispositions pour parvenir à accomplir les actes de baptêmes et de remise de communion tout en respectant les mesures barrières.
Une véritable gymnastique. Il existe tout de même certaines assemblées qui ont bâti une certaine expérience après la Pâques. Elles n’auront qu’à rééditer ce qu’elles ont pu réaliser pendant la semaine Sainte. Tout en corrigeant les quelques ratés observés à l’époque. En attendant le jour dit, les paroisses sont en train de faire une cure de jouvence.
Dans plusieurs églises dans la ville de Douala, on a vu des jeunes se mobiliser pour nettoyer les coins et recoins des temples. Question d’accueillir le Saint Esprit dans un corps sain. Au même moment, les prélats attendent que le gouvernement lève les mesures de restrictions de rassemblement dans les lieux de cultes.
Stéphane NZESSEU
Le 22 mai dernier, le Syndicat national autonome des travailleurs des nouvelles technologies de l’information et de la communication (Syntic) a déposé un préavis de grève auprès de l’opérateur de télécoms Viettel Cameroun/Nexttel. Ce 27 mai, la direction générale a décidé de réagir en appelant son personnel à se concentrer sur la performance de l’entreprise.
Haman Oumar, le directeur général de Viettel écrit à son personnel en ces termes, « mesdames et messieurs les employés de Viettel Cameroun SA (Nexttel), l’occasion m’est donnée de m’exprimer à travers cette lettre pour vous informer de ce qui se trame dans notre entreprise depuis un certain temps, et émanant d’une poignée d’employés se réclamant d’un certain syndicat ».
Dans la même mouvance, le directeur général de l’entreprise de téléphonie mobile poursuit, « je voudrai à cette occasion, vous rappeler que Viettel Cameroun est une entreprise privée de droit camerounais qui a certes ses obligations et ses droits envers les employés, mais ceci dans le respect et la dignité. Pour ceux qui sont dans l’entreprise depuis sa création, ils savent pertinemment ce que le top management a fait pour qu’elle soit plus fournie en ressources humaines, comparativement aux deux autres entreprises concurrentes, plus anciennes et plus riches que nous parce qu’elles se sont installées quinze années avant notre existence. Et que vous êtes sans ignorer que depuis lors, notre entreprise cherche à impulser sa marque en dépit d’une concurrence déloyale savamment entretenue par les opérateurs présents sur le marché ».
Les revendications des employés
Dans son préavis de grève, le Syntic dénonce des « violations successives de textes réglementaires en vigueur ». Il s’agit notamment des dispositions du Code de travail et des salaires retenues de manière unilatérale. L’organisation syndicale précise d’ailleurs que malgré la décision du ministre du Travail et de la Sécurité sociale du 25 mars 2020 suspendant la décision unilatérale de la direction de Nexttel de réviser les conditions de rémunération des employés, le top management de l’entreprise a plutôt choisi de procéder au licenciement des travailleurs.
Le Syndicat des employés de Viettel Cameroun annonce une grève illimitée dès le 07 juin prochain
Pour lever son mot d’ordre de grève, le Syntic demande à l’employeur : l’ouverture immédiate d’un dialogue tripartite (Etat/employeur/travailleur) ; l’annulation de toutes les décisions du top management, en marge des textes réglementaires en vigueur depuis le 20 mars 2020, la restauration de l’institution des délégués du personnel ; la reprise du business au sein de Viettel Cameroun.
Innocent D H
C’est l’idée générale qui ressort du communiqué final rendu public à l’issue des assises de ce Jeudi qui ont vu la participation de tous les membres du Gouvernement.
Nombre de malades accrus
C’est du moins ce qui ressort de la communication du ministre de la Santé Publique. Selon Manaouda Malachie, « L’augmentation ces dernières semaines du nombre de patients est principalement due au relâchement observé dans l’application des gestes barrières, à la dissimulation des personnes infectées et à l’admission clandestine des malades dans les formations sanitaires non –habilitées à traiter les personnes atteintes du coronavirus ».
Production locale des médicaments et équipements sanitaires
Le ministère de la Recherche Scientifique et de l’Innovation a fait savoir que la « Fabrication des solutions hydroalcooliques et des masques de protection est achevée, dans le respect des normes édictées par l’Agence des Normes et de la Qualité du Cameroun et l’Organisation Mondiale de la Santé. Les produits déjà disponibles ont été prioritairement mis à la disposition des ministères du secteur éducatif, dans la perspective de la reprise des cours. En outre, le processus de production endogène des médicaments, les tests de dépistage, des vaccins et autres équipements sanitaires dédiés à la lutte contre le Covid – 19 est en voie de finalisation.
Reprise des cours dans les différents ordres d’enseignement
Des dispositions ont été prises par les ministères du secteur éducatif pour assurer le respect des mesures d’hygiène et de distanciation sociale au sein des établissements scolaires et universitaires. A cet égard, un système de rotation des effectifs sera institué pour faciliter le déploiement des élèves et des étudiants dans les amphithéâtres et les salles de classe.
Le Chef du Gouvernement a instruit la mise à la disposition de tous les établissements scolaires et universitaires, des kits sanitaires requis pour la protection des élèves, des étudiants et du personnel d’encadrement.
Mesures socio économique en faveur des entreprises en difficulté et des ménages fragiles
Sur le sujet, le ministre des Finances a confirmé que toutes les actions requises ont été accomplies. Dans le même ordre d’idées, les négociations engagées avec les partenaires bilatéraux et multilatéraux au titre de la lutte contre le Covid – 19 se « poursuivent sereinement à la diligence du ministère de l’Economie et des autres administrations impliquées. L’objectif final est de permettre au Cameroun de bénéficier d’un appui financier estimé environ à 294 milliards de FCFA.
Le rapatriement des Camerounais bloqués à l’étranger, la problématique de l’ouverture et de la fermeture des ventes à emporter ou à consommer sur place ont eux aussi fait l’objet d’une communication de la part des ministres concernés.
Les travaux, présidés par Joseph Dion Ngute – Premier ministre – Chef du gouvernement avaient pour cadre l’auditorium des services du Premier ministère.
Nicole Ricci Minyem
Il est environ 15 heures ce jeudi après-midi quand un incendie est déclaré dans les murs de la prison centrale de Douala à New Bell. Alors qu’il n’y a pas encore de précisions sur les causes exactes de cet incendie, le premier bilan fait état d’un mort, trois prisonniers brûlés au troisième degré et deux autres en observation dans les centres de santé.
C’est dans les dortoirs de la prison centrale de Douala New Bell, précisément au sein du quartier « Texas » que les flammes sont parties. Très rapidement, le feu va lécher les bâtiments en matériaux provisoires au sein du pénitencier et s’attaquer aux autres quartiers de la prison. Ainsi, les quartiers Mineurs, féminin et le quartier VIP de la prison vont passer à l’épreuve des flammes. Il faudra plusieurs heures aux soldats du feu pour parvenir à maîtriser le feu.
C’est après 17 heures que les flammes seront totalement maîtrisées. Une source au sein de l’Administration pénitentiaire indique qu’au moins 10 prisonniers ont été gravement blessés. Mais d’autres sources parlent d’une douzaine de blessés graves. Mis à part ceux qui ont été touchés par le feu, les autres blessures ont été provoquées par les bousculade au moment du démarrage de l’incendie. Les blessés graves ont été admis à l’hôpital. Malheureusement, on compte déjà un prisonnier décédé de suite de ces blessures. Le nommé « Al QUAIDA ». Un prisonnier très populaire au sein de la prison centrale.
Lorsque l’incendie est déclaré, les gardiens de prisons essayent autant que possible de limiter la progression des flammes. Mais il n’y a pas d’extincteur dans les quartiers. Pourtant les quartiers mal construits, avec un surnombre extraordinaire de la population carcérale. Il fallait s’attendre à ce que ces prisonniers craignant de mourir dans les flammes, se laissent aller à des mouvements de paniques.
Les gardiens de prisons ont essayé tant bien que mal de contenir les détenus. Ils ont été tous regroupés dans la minuscule cour de la prison. Afin de dissuader toute velléité d’évasion, des éléments de la police et de la gendarmerie ont encerclé la prison. La direction de la prison centrale de Douala n’a pas encore communiqué sur les causes réelles de l’incendie. Aussi, les pertes matérielles n’ont pas encore été évaluées. D’autres part, il est possible que le bilan humain évolue dans les prochaines heures.
Une situation qui relance la question de la qualité de détention dans les prisons camerounaises.
Stéphane NZESSEU
L’autorisation de fonctionner a été délivrée mercredi dernier par Paul Atanga Nji, ministre de l’Administration Territoriale.
Ce parti vise un double objectif :
Réconcilier les gens partout où la haine, la mésentente, les querelles, les malices, les ruses et les égoïsmes ont généré les fractures, briser des liens et compromis la coexistence pacifique
Amener les citoyennes et les citoyens partout où ils vivent à tourner le dos aux confrontations, aux haines ruineuses, au tribalisme et aux défaillances comportementales vexatoires.
Les ambitions affichées
Elles ont été définies dans le dossier d’autorisation envoyé au Ministre de l’Administration Territoriale depuis le mois d’Avril 2019 et dans ce dernier, l’expert en Relation Internationale, considéré comme l’un des auteurs les plus prolifiques du moment (entre autres casquettes) et ses compagnons ont estimé qu’à l’issue des élections présidentielles d’Octobre 2018, il fallait poser les jalons pour « le plus large consensus, le plus grand appel, la plus grande solidarité qui ne laissera personne de côté…Nous avons tous le devoir de faire autrement, de penser autrement, de revenir à la quête élémentaire de paix, de justice et d’unité ».
Faire la rupture avec ce qui existe dans le paysage politique
C’est dans ce même document, envoyé dans les services du ministre de l’Administration Territoriale par Shanda Tonme qu’il laisse entendre que le « Front Populaire pour la Réconciliation et la Relance » est une « Profession de foi contre la violence, les casses, les dérives et toutes sortes de discriminations».
Selon lui, « Aucune cause ne sera supérieure à celle du Cameroun dans son ensemble et aucune autre structure, no organisation ne nous apparaîtra prioritaire, prééminente ou impériale par rapport à la Nation Camerounaise…
C’est vous souligner, combien nous mesurons la délicatesse de nos responsabilités et l’importance de la dimension prudentielle dans les actions de toute nature alors que notre pays a plus que jamais besoin de rassemblement autour des idéaux de paix, de partage réel, d’humilité et mieux de pragmatisme patriotique ».
Les responsables actuels du Front Populaire pour la Réconciliation et la Relance (FPR)
Shanda Tonme Jean Claude – Président
Mme Jim Onougou Avrile Carole – 1ère Vice présidente
Niba Georges Wandum – 2ème Vice présidente
Njonzo Fongang Rigobert – Secrétaire général
Mme Bampan Assodja Nathalie Mireille – Secrétaire général adjoint
Ndihou Henri – Trésorier national
Mme Heumen Agnès Hermine – Commissaire aux comptes
Simo Kamga Hygord Romaric – Conseiller.
Nicole Ricci Minyem
La cérémonie a eu lieu ce jeudi au siège de l’Eglise Evangélique du Cameroun à Akwa Douala. Le Président du Bureau Exécutif contesté de l’Eglise Evangélique du Cameroun, Samuel Hendje TOYA a procédé à la remise de caches nez et d’autres instruments nécessaires à la mise en œuvre des mesures barrières au sein des paroisses de l’Eglise.
Cette œuvre s’inscrit dans le cadre des mesures de lutte contre le coronavirus prises par la haute hiérarchie de l’EEC. Des mesures qui vont en droites lignes avec les prescriptions du gouvernement de la République et de l’OMS. Rappelons que les paroisses de l’EEC sur l’ensemble du territoire ont dû s’adapter à l’exigence de ne pas réunir plus de 50 personnes en un lieu. Avec l’appui des différents étages de l’administration de l’église, les paroisses tiennent le coup tant bien que mal.
L’action qui vient d’être posé n’aurait pu être accompli sans le soutien de la MEU (une organisation missionnaire allemande). Des kits de protections ont été remis aux présidents des différentes régions synodales de l’EEC ou à leurs représentants. Ceci pour aider les fidèles à respecter les mesures barrières édictées par le Gouvernement du CAMEROUN et l’OMS. A cette occasion un comité chargé d'entreprendre toutes les actions visant à encourager les chrétiens à se protéger contre le CORONA VIRUS a été installé. La direction de l'EEC amorce ainsi un long processus qui s'inscrit dans le sillage de l'appel lancé par le Président de la République son Excellence Paul BIYA qui dans son récent discours à la Nation a invité tous les camerounais ainsi que toutes les forces vives de notre Pays à s'unir pour combattre la redoutable Pandémie de la COVID 19.
Au terme de cette première étape, étape qui concernait essentiellement quelques régions synodales, (étant entendu qu’il fallait éviter de rassembler un grand nombre de personnes en un lieu). Dès la semaine prochaine une autre distribution des kits sera faite aux établissements scolaires de l’EEC, ensuite à d'autres régions synodales. Ces dons étaient constitués de cache-nez ; Cubitenaires ; Gel hydro alcooliques et autres. Le Président Général de l'Eglise Évangélique du CAMEROUN, Professeur Jean Samuel HENDJE TOYA a en personne présidé toutes les articulations de cet événement. Il a dit la détermination de l'EEC à soutenir les fidèles et tous les ouvriers de l'Eglise pendant cette période très difficile. Le pasteur Pierre MAKON MA NGUE Président de la région synodale du WOURI centre l’une des régions synodales ayant reçu des dons a exprimé sa satisfaction de voir l'Eglise Évangélique du CAMEROUN se mobiliser depuis le Bureau National au sommet jusqu'à la base pour lutter contre cette Pandémie. Le Pasteur TCHOUMI Secrétaire régional du WOURI-SUD a adressé à DIEU une Prière pour qu'il puisse venir au secours de ses créatures en danger et comble l’église, la MEU et tous les dirigeants et bienfaiteurs ainsi que leurs dons de bénédictions. La cérémonie s’est achevée dans la joie et la communion fraternelle.
Stéphane NZESSEU
Le Ministre Georges Elanga Obam a demandé aux Préfets d’accompagner les Mairies dans ces opérations de désinfections.
Georges Elanga Obam le Ministre de la Décentralisation et du Développement local vient de saisir les Préfets de département par voie de correspondance. Il demande à ses collaborateurs d’exiger que les Mairies procèdent à la désinfection des écoles et des Universités situées dans leur différent zones d’administration. Il demande également à ce que les Communes dotent ces espaces de dispensation du savoir, de dispositifs de lavage des mains et des thermo-flash.
La désinfection des établissements scolaires des Universités voulue par le Ministre de la Décentralisation doit se faire avant le 01er juin 2020, date de la rentrée scolaire. Pour que ces opérations se fassent, le Ministre de la Décentralisation demande à ses collaborateurs d’accompagner les Mairies.
Il faut indiquer que certaines Mairies à l’instar de celle de Douala 5e a débuté avec la désinfection des établissements scolaires. Cette Mairie a par exemple désinfecter le Lycée de Bepanda, le Collège d’Enseignement Secondaire de la cité SIC, les écoles publiques de Bonéwonda etc. L’opération de désinfection qu’elle a débutée, et qui se poursuit, prendra fin le 30 mai 2020.
Liliane N.
Le Député du Social democratic front précise que les ambazoniens ne font que s’en prendre aux élus du parti politique fondé par le Chairman Ni John Fru Ndi.
L’Honorable Joshua Osih du Social democratic front (Sdf) a accordé une interview à Abk radio. Il s’est exprimé sur la présence des Ambazoniens dans les deux régions anglophones à savoir le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. Le Député du Sdf a fait remarquer que ces amba boys ne font que s’en prendre aux élus du partis de la balance. Pour cela, ledit parti ne les considère non pas seulement comme des adversaires mais plutôt comme des ennemis.
« Aujourd’hui les ambazoniens ne sont pas seulement nos adversaires, mais ils sont nos ennemis. C’est nos maires, nos députés qui sont attaqués ou enlevés. S’ils étaient majoritaires dans ces deux régions, ils n’auraient pas besoin des armes », a-t-il déclaré.
Il convient d’indiquer que de nombreux élus du Sdf avaient décidé de se retirer de la course lors des dernières élections législatives et municipales. Ce fut le cas de l’Honorable Cyprian Awudu Mbaya. Au cours du point de presse donné à Yaoundé, il avait expliqué aux hommes de la presse, la raison de ce désistement.
« Je ne concourrai pas pour ma réélection au parlement pour l’élection législative prévue le 9 février 2020… La sécurité de tous mes mandants au-dessus de mes ambitions personnelles. Je ne retournerai pas au parlement en marchant sur le sang et l’honneur des mandants qui ont perdu leur vie dans cette guerre », avait-il déclaré.
Liliane N.
Jean De Dieu Momo le Ministre délégué auprès du Ministre de la Justice s’oppose à l’idée du père Lado, de vouloir que les véhicules de fonction des Députés soient échangés avec des couveuses pour les hôpitaux.
Du point de vue du Ministre délégué (Mindel) auprès du Ministre de la Justice (Minjustice), les Députés n’ont pas besoin de troquer leur véhicules de fonction. Jean De Dieu Momo n’épouse pas sur ce point, la philosophie du prêtre jésuite Ludovic Lado. D’ailleurs il questionne même sa religiosité, en se demandant si les prêtres peuvent fonder des partis politiques. « Sérieusement, est-ce que les prêtres peuvent créer de partis politiques ? Mais certains militent ouvertement pour l’opposition. C’est le cas de Ludovic Lado, un prêtre bizarre et activiste », a écrit Jean De Dieu Momo le mardi 26 mai 2020, sur sa page Facebook.
Le prêtre Ludovic Lado n’est pas resté sans rien dire sur cette sortie du Mindel. L’ancien vice-doyen de la Faculté des Sciences sociales et de gestion de l’Université Catholique d’Afrique Centrale en date du répliqué 27 mai 2020 par le même canal, a écrit ceci: « Fo’o Dzakeutonpoug (pseudonyme de Jean De Dieu Momo, Ndlr) ta voiture de fonction a coûté combien aux Camerounais ? Et tu nous sers à quoi ? ».
A titre de rappel, il faut dire que, le prêtre Ludovic Lado a lancé une pétition à l’adresse de Cavaye Yéguié Djibril le président de l’Assemblée nationale. Cette pétition plaide pour la réorientation de l’allocation voiture des Députés pour l’équipement des hôpitaux, en couveuses. La pétition apprend-on de nos sources, aurait déjà recueilli 1570 signatures, sur les 2000 visées.
Le Prêtre Ludovic Lado ne s’est pas arrêté seulement à la pétition sus mentionnée. Il a adressé aussi une lettre ouverte aux Députés du Parti camerounais pour la réconciliation nationale Cabral Libii et Nourane Foster. Il leur a demandé de porter à l’Assemblée nationale, son voeu ci-haut formulé. « L’occasion vous est donnée de faire la différence en menant une campagne au niveau de l’Assemblée nationale pour que les 4 milliards et plus initialement destinés à l’équipement des Députés soit réorientés vers l’équipement de nos hôpitaux en couveuses », leur a-t-il écrit.
Liliane N.
Le décret présidentiel portant l’ancien Ministre de la Santé à la tête du Conseil d’administration du Centre Hospitalier de Recherche et d’Application en Chirurgie Endoscopique et Reproduction Humaine de Yaoundé, a été rendu public le 27 mai 2020.
André Mama Fouda revient aux affaires. Après sa sortie du gouvernement survenue avec le remaniement ministériel en 2019, on n’avait plus les nouvelles de l’ancien ministre de la Santé publique (Minsante). Paul Biya, le Président de la République, a décidé de lui faire confiance, en le nommant président du Conseil d’administration (Pca) du Centre Hospitalier de Recherche et d’Application en Chirurgie Endoscopique et Reproduction Humaine (Chracerh) de Yaoundé.
André Mama Fouda depuis hier 27 mai 2020 a dorénavant la charge de piloter le Chracerch, connu au Cameroun et dans la sous-région pour ses prouesses, dans le domaine de la fécondation in vitro. En dressant le bilan des naissances enregistrées au Chracerch, le Pr Jean-Marie Kasia le Directeur général (Dg) avait déclaré :
« Nous avons eu plus de grossesses que cela, mais toutes ne sont pas arrivées à terme. Nous sommes à 148 naissances avant la fin de l'année (2019 Ndlr). Nous sommes très chanceux d'avoir ces chiffres-là. Il nous reste deux bébés pour qu'on atteigne le chiffre annoncé et si nous sommes très chanceux, nous pourrions dépasser les 150. Puisqu'il nous reste encore à peu près neuf grossesses et d'ici la fin de l'année, on va avoir peut-être quatre ou cinq grossesses à terme. Le reste sera pour le début de l'année ».
Pour revenir à André Mama Fouda, il faut savoir qu’il a été Ministre de la Santé de 2007 à 2019. Il est né le 24 juillet 1951 à Yaoundé dans le département du Mfoundi. Il a assumé en 1990, les fonctions de Directeur général par intérim de la Société immobilière du Cameroun(Sic). De 1991 à 2007, il a été Dg de la MAETUR, avant d’être appelé au gouvernement.
Liliane N.
C'est la décision prise par le parquet du Tribunal de Première Instance du Centre administratif de Yaoundé ce Mercredi en début de soirée. Trois motifs ont été retenus contre eux : outrage au Chef de l'Etat -Appel à manifestation sans autorisation et Réunion
En rappel, c'est le 17 Avril 2020 que Sébastien Ebala, Paul Daizy Biya et Bernard Tchebo avaient été, tous les trois, interpellés. Le premier avait fait une vidéo dans laquelle il avait appelé le peuple à se retrouver à la poste centrale pour se mobiliser et installer Maurice Kamto, le président national du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), au pouvoir.
Toute chose qui a été, quelques heures après, à l'origine de leur interpellation. Tous avaient, manu militari, arrêtés et avaient été conduits à la direction de la sécurité militaire, puis au Secrétariat d'Etat à la défense (Sed). Quelques jours après, Paul Daizy Biya a été exfiltré des geôles du Sed.
Après s'être présentés, à trois reprises, au parquet du tribunal militaire, Ebala et Tchebo ont été renvoyés au Sed. C'est la semaine dernière que l'affaire a été portée au parquet du tribunal de première instance du centre administratif de Yaoundé.
Présentés le 22 mai 2020 pour la première fois, les deux mis en cause ont été, à nouveau, conduits ce mercredi, 27 mai 2020, à ce tribunal correctionnel, où ils ont été, finalement, inculpés. Ebala et Tchebo ont passé leur première nuit à la prison centrale de Yaoundé.
L’appel de Sebastien Ebala
« Bonsoir chers frères et sœurs, bonsoir chers internautes. Vous savez que le pays traverse le dernier tournant de son histoire et j’ai tenu véritablement à faire respecter ma parole. Juste derrière moi, nous ne sommes pas très loin de l’ancien immeuble de la mort, qui est devenu l’immeuble de l’émergence…C’est ici que Samedi matin, à 5h59, chacun de vous va devoir converger, chacun détenant sa bouteille d’eau, sa pancarte, tout dépendra de ce que vous allez écrire dessus. Prenez vos responsabilités car chacun doit conscientiser. Que Paul Biya apparaisse ou pas, qu’il soit mort ou pas, il ne sert plus à rien au Cameroun. Il est simplement question de faire en sorte que celui sur qui les Camerounais ont jeté leur dévolu, le président Maurice Kamto soit installé Lundi parce que le temps presse… ».
Sebastien Ebala : Confusion entre Liberté d’expression et Libertinage
Au cours des derniers mois, cet homme s’est négativement illustré à travers des sorties violentes, portant de graves accusations contre de nombreuses personnalités, heurtant la sensibilité de ses « victimes », de leurs proches mais aussi de tous ceux qui sont allés quelquefois sur sa page. Samuel Eto’o a été l’une des personnes les plus invectivées, vilipendées, insultées mais, il n’a pas donné satisfaction à son accusateur qui cette fois, a décidé de s’en prendre au Chef de l’Etat Camerounais.
Il méditera désormais sur son sort, la prison principale de Kodengui tandis que tous ceux qui l’ont encouragé à suivre ce chemin vont continuer à dormir bien au chaud sous leurs couettes.
Nicole Ricci Minyem
Une décision prise à la suite de la diffusion la veille de documentaires télévisés sur le mouvement de contestation anti régime, « Hirak » dans un climat de défiance à l’encontre des médias étrangers.
« Le caractère récurrent de programmes diffusés par des chaînes de télévision publiques françaises, dont les derniers en date sur France 5 et La Chaîne parlementaire, le 26 mai 2020, en apparence spontanés et sous le prétexte de la liberté d’expression, sont en fait des attaques contre le peuple algérien et ses institutions » dont l’armée, « digne héritière de l’Armée de libération nationale (ALN) », affirme le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.
Vifs débats sur les réseaux sociaux
Ce dernier fait allusion à deux documentaires, Algérie Mon Amour et Algérie : Les Promesses de l’Aube, diffusés mardi soir respectivement sur la chaîne du service public France 5 et La Chaîne parlementaire (LCP).
Le premier, du journaliste et réalisateur français d’origine algérienne Mustapha Kessous, a déclenché dès sa diffusion de vifs débats sur les réseaux sociaux. Il a été retransmis en direct sur certaines pages Facebook, faisant surgir des divisions, notamment socio-culturelles, qui agitent le mouvement de contestation.
Algérie mon amour présente sur un ton très libre et sans tabou les témoignages de cinq jeunes – trois hommes et deux femmes originaires d’Alger, Oran et Tizi Ouzou notamment – qui ont participé au « Hirak », le mouvement populaire anti régime qui a secoué l’Algérie pendant plus d’un an jusqu’à sa récente suspension en raison de l’épidémie de Covid-19. « Sans commentaire », a réagi mercredi soir le groupe public France Télévisions, dont France 5 est une des chaînes, interrogé par nos confrères de l’AFP.
L’ambassadeur de France en Algérie convoqué
« Cet activisme où l’inimitié le dispute à la rancœur, dévoile les intentions malveillantes et durables de certains milieux qui ne souhaitent pas l’avènement de relations apaisées entre l’Algérie et la France, après 58 ans d’indépendance, et ce dans le respect mutuel et l’équilibre des intérêts qui ne sauraient faire l’objet de concession ou de marchandage », a accusé le ministère algérien dans son communiqué.
Cette polémique illustre une énième fois la nature volatile des relations en Alger et l’ancienne puissance coloniale. Début avril, l’ambassadeur de France en Algérie, Xavier Driencourt, avait été convoqué aux Affaires étrangères après des déclarations tenues par un intervenant sur la chaîne internationale France 24, à propos de l’aide médicale chinoise, propos qui avaient fortement déplu aux autorités algériennes.
L’ambassadeur avait alors répondu que « l’ensemble des organes de presse jouissent d’une totale indépendance rédactionnelle en France, protégée par la Loi ». En d’autres termes, que les responsables algériens se trompaient d’interlocuteurs.
« L’Algérie n’acceptera aucune immixtion ou tutelle »
Au début de l’année, le président algérien Abdelmadjid Tebboune avait appelé, lors d’une rencontre avec des médias algériens, au « respect mutuel » dans les relations franco-algériennes, en estimant que « l’Algérie n’est pas une chasse gardée de la France ». « L’Algérie avec sa nouvelle génération et direction n’acceptera aucune immixtion ou tutelle », avait-il averti.
Le président algérien faisait alors référence à des déclarations d’Emmanuel Macron au début du « Hirak », quand le président français avait appelé à « une transition d’une durée raisonnable », des propos alors considérés comme « une ingérence dans les affaires » de l’Algérie.
Enfin, ce coup de chaud diplomatique survient au moment où la répression continue à s’abattre sur des opposants, des journalistes et médias indépendants ainsi que des internautes. La justice algérienne a refusé mercredi la demande de liberté provisoire du journaliste Khaled Drareni, en détention depuis fin mars et devenu symbole du combat pour la liberté de la presse. Le gouvernement algérien a bloqué ces dernières semaines plusieurs sites d’information en ligne accusés d’être financés par des « organisations étrangères ».
N.R.M
La décision a été prise ce mercredi par la Cour d’Appel de Paris alors que les avocats du présumé financier du massacre rwandais espérait qu’il sera transféré devant le Mécanisme pour les tribunaux pénaux internationaux (MTPI) afin d’y être jugé pour génocide et crimes contre l'humanité.
Les avocats de Félicien Kabuga ont invoqué son âge - 87 ans, et son état de santé pour tenter d’obtenir sa libération : « Il est incapable d'effectuer seul aucun geste de la vie quotidienne », a plaidé Me Laurent Bayon devant son client, toujours installé dans un fauteuil roulant, assurant qu’il n’avait ni l’intention ni la capacité de se soustraire à la justice.
Il a poussé la comparaison plus loin, en citant les noms de quelques accusés tristement célèbres car eux aussi accusés pour crime contre l’humanité, comme le préfet Maurice Papon : « Il n'a jamais été en détention provisoire, sauf après avoir violé son contrôle judiciaire », a déclaré Me Bayon, proposant donc que son client soit - plutôt qu'en prison - placé en résidence surveillée chez un membre de sa famille.
Arguments rejetés par la cour qui a suivi les réquisition du parquet pointant notamment le risque de fuite de la part d’un accusé qui a passé plus de 20 ans en cavale : « S'il n'est pas en état de partir en courant, il est en état de se faire procurer de faux papiers - on l'a vu - et de se faire exfiltrer, le soutien des siens étant sans limite », a déclaré l’avocate générale Clarisse Taron, pointant aussi le risque de troubles à l’ordre public en cas d’annonce de la libération de Félicien Kabuga.
Autre fait marquant de cette audience : Félicien Kabuga a tenu à prendre la parole pour clamer son innocence. Même si ce n’était pas l’objet de cette audience : « Tout cela c'est des mensonges. Je n’ai pas tué des Tutsis, je travaillais avec eux », a-t-il déclaré.
Rendez-vous le 3 juin pour le délibéré. En attendant, Félicien Kabuga reste en prison. A noter que le Procureur du Mécanisme pour les tribunaux pénaux internationaux (MTPI) a saisi le président de ce mécanisme pour demander que compte-tenu de l'épidémie de Covid 19, Félicien Kabuga, soit transféré non pas à Arusha comme mentionné sur le mandat mais à la Haye. La question n'a pas encore été tranchée.
N.R.M