25/10
Christian Wangue, l’éphémère empire d’un journaliste africain « en congé »
14/10
Pratiques mafieuses au Cameroun : Mediapart remporte le procès contre Bolloré
23/09
Préparatifs Mondial 2022 : Toko Ekambi forfait pour le match Cameroun-Ouzbékistan.
21/09
La bataille d’équipementier conduit à un bashing entre Samuel Eto’o et Yannick Noah
25/07
L’Union Africaine se félicite de la reprise des exportations de céréales d’Ukraine et de Russie
21/07
Football: la FIFA condamne le Cameroun à payer plus d’un milliard de FCFA au portugais…
20/07
Affaire de mœurs: la sex tapeuse Cynthia Fiangan a passé sa première nuit en prison
19/07
Le Cameroun veut importer 400 000 tonnes de riz en 2022
19/07
Droits de l’homme: Le REDHAC vole au secours du Directeur de publication du journal Le…
19/07
L’ancien Lion indomptable Stéphane Mbia risque la prison en Espagne
19/07
Découvrez le programme du séjour du président français Emmanuel Macron au Cameroun
18/07
Les Lionnes indomptables qualifiées pour les barrages de la Coupe du monde 2023
18/07
Mea Culpa: les camerounais accepteront-ils les excuses de Gaëlle Enganamouit
18/07
Lettre ouverte/Calixthe Beyala au président Macron: «venez-vous pour adouber un homme pour la transition au…
18/07
Emmanuel Macron au Cameroun, c’est confirmé
15/07
Le président de la République nomme de nouveaux responsables au sein de l'armée
15/07
Administration territoriale: le président de la République nomme 14 nouveaux préfets et 57 sous-préfets
15/07
CAN féminine 2022: les Lionnes indomptables éliminées en quart de finale
14/07
Diplomatie: le président Emmanuel Macron annoncé au Cameroun
14/07
Match Cameroun-Nigéria: 5 raisons pour croire à la qualification des Lionnes indomptables
  • Vous êtes ici :  
  • Accueil
  • International

C’est le 12 Mai dernier que le ministre des finances du Cameroun, dans un document qui a fuité sur les réseaux sociaux fait savoir qu’un montant de 4 milliards de Fcfa sera mis à la disposition des députés de la Nation pour leur équipement personnel et surtout pour l’achat par chacun, d’un véhicule de fonction. Un choix de financement qui intervient dans un contexte de crise sanitaire lié au coronavirus qui continue de contaminer et faire des morts parmi les camerounais et dans le monde.

 

Les députés vont entrer en possession de leurs dotations d’équipement dont celui qui leur permettra de s’acheter chacun un véhicule de fonction. Si on s’en tient à leurs revenus, les députés sont loin d’être les plus mal payés au Cameroun. Au contraire, ils reçoivent chaque jour énormément d’argent. Et pour un pays pauvre qui a du mal à décoller, tout cet argent qui finit dans les poches des députés qui se réunissent trois fois seulement sur l’année, c’est une dépense jugée exorbitante par plus d'un.

Une fois admis à siéger à l’Assemblée nationale, ils ont droit à des avantages qui suscitent envie et convoitise. Ce qui nous donne de comprendre pourquoi des gens se bousculent pour être députés dans ce pays. C’est plus pour se servir que de servir le peuple camerounais.

Lorsqu’un député est élu et une fois qu’il prend fonction, il est sur le coup submergé d’argent. Dès le lendemain de la validation des mandats, les 180 honorables sont éligibles pour entrer en possession de 10 millions de FCFA chacun. Soit un total de 1 milliards 800 millions de dépense. En plus, les élus ont droit à un crédit automobile non remboursable qui est de 8 millions FCFA par personne quand on est un simple député.

Mais si l’on a été désigné pour faire partie du bureau exécutif comme c’est le cas pour le Président du PCRN Cabral LIBII, les montants sont multipliés par quatre voir par cinq. Soit une somme comprise entre 35 et 50 millions de FCFA non remboursable. Et c’est d’ailleurs ce qui donne de s’interroger sur ces sommes d’argent que le député reçoit, sachant qu’il ne rend compte à personne de son utilisation.

Comme pour tout travail, les députés ont un salaire mensuel. Qu’ils soient en session ou non. Un député perçoit 900 000 FCFA de salaire brut à la fin du mois. En plus de son salaire, à chaque session convoquée, l’Assemblée nationale donne 1,2 million de FCFA à chaque député en guise de prime de session. Pour une année, trois sessions ordinaires sont prévues.

A tout cet argent qui submerge nos honorables, il faut encore se dire que chaque année, les députés reçoivent de l’argent frais pour financer des microprojets dans leurs circonscriptions. Soit 8 millions de FCFA par député.

Au bout de son mandat, un député encaisse donc un minimum d'environ 40 millions de FCFA. Soit un montant global de 07 milliards 200 millions de nos francs. Des frais auxquels on n’a pas encore ajouté les montants émargés du fait des sessions extraordinaires et des missions diverses qu’ils peuvent effectuer au nom du Parlement. Sans parler des avantages non financiers, à l’instar de la suite à l’hôtel des députés durant tout le mandat et bien d’autres avantages que le commun des camerounais est loin de s’imaginer.

Stéphane NZESSEU

 

Dimanche prochain, les chrétiens du monde entier se réuniront dans une communion spirituelle pour célébrer la venue du Saint Esprit sur les disciples du Christ.

 

L’évènement se célèbre 50 jours après la Pâques, la résurrection de Jésus Christ. L’histoire biblique raconte qu’une fois le Seigneur élevé auprès du Père, il a envoyé comme promis l’Esprit Saint à ses disciples restés enfermés dans une chambre haute à Jérusalem. Lorsque cette puissance surnaturelle est venue sur eux sous forme de langue de feu, ils ont été dotés de pouvoirs extraordinaires au point de convertir en un jour plus de 3.000 personnes à la foi chrétienne. Ce sera le départ véritable du Christianisme tel qu’on le connaît.

La pentecôte est, après la Pâques, la plus grande fête de la chrétienté. C’est l’occasion pour plusieurs fidèles de procéder au baptême, à la confirmation ou pour certains, de prendre la première communion. Des activités qui donnent lieu à de nombreuses réjouissances. Ce qui demande une grande préparation pour le clergé mais aussi pour tous les acteurs des différentes congrégations et paroisses.

Des préparations qui consistent en la finalisation des formations des catéchistes. Mais aussi aux répétitions des groupes de chorale et autres groupes de la paroisse qui se mobilisent pour des concerts et autres réjouissances en l’honneur du Saint Esprit de Dieu. Sans oublier les cérémonies de réjouissances dans les domiciles privés de ces jeunes chrétiens qui entrent dans la foi par ces actes pastoraux.

Malheureusement, du fait du respect des mesures barrières, il sera difficile pour les fidèles chrétiens de célébrer cette fête comme d’ordinaire. Même au niveau du service, les pasteurs et prêtres prennent des dispositions pour parvenir à accomplir les actes de baptêmes et de remise de communion tout en respectant les mesures barrières.

Une véritable gymnastique. Il existe tout de même certaines assemblées qui ont bâti une certaine expérience après la Pâques. Elles n’auront qu’à rééditer ce qu’elles ont pu réaliser pendant la semaine Sainte. Tout en corrigeant les quelques ratés observés à l’époque. En attendant le jour dit, les paroisses sont en train de faire une cure de jouvence.

Dans plusieurs églises dans la ville de Douala, on a vu des jeunes se mobiliser pour nettoyer les coins et recoins des temples. Question d’accueillir le Saint Esprit dans un corps sain. Au même moment, les prélats attendent que le gouvernement lève les mesures de restrictions de rassemblement dans les lieux de cultes.

 

Stéphane NZESSEU

 

Le 22 mai dernier, le Syndicat national autonome des travailleurs des nouvelles technologies de l’information et de la communication (Syntic) a déposé un préavis de grève auprès de l’opérateur de télécoms Viettel Cameroun/Nexttel. Ce 27 mai, la direction générale a décidé de réagir en appelant son personnel à se concentrer sur la performance de l’entreprise. 



Haman Oumar, le directeur général de Viettel écrit à son personnel en ces termes, « mesdames et messieurs les employés de Viettel Cameroun SA (Nexttel), l’occasion m’est donnée de m’exprimer à travers cette lettre pour vous informer de ce qui se trame dans notre entreprise depuis un certain temps, et émanant d’une poignée d’employés se réclamant d’un certain syndicat ». 

Dans la même mouvance, le directeur général de l’entreprise de téléphonie mobile poursuit, « je voudrai à cette occasion, vous rappeler que Viettel Cameroun est une entreprise privée de droit camerounais qui a certes ses obligations et ses droits envers les employés, mais ceci dans le respect et la dignité. Pour ceux qui sont dans l’entreprise depuis sa création, ils savent pertinemment ce que le top management a fait pour qu’elle soit plus fournie en ressources humaines, comparativement aux deux autres entreprises concurrentes, plus anciennes et plus riches que nous parce qu’elles se sont installées quinze années avant notre existence. Et que vous êtes sans ignorer que depuis lors, notre entreprise cherche à impulser sa marque en dépit d’une concurrence déloyale savamment entretenue par les opérateurs présents sur le marché ».  

Les revendications des employés 

Dans son préavis de grève, le Syntic dénonce des « violations successives de textes réglementaires en vigueur ». Il s’agit notamment des dispositions du Code de travail et des salaires retenues de manière unilatérale. L’organisation syndicale précise d’ailleurs que malgré la décision du ministre du Travail et de la Sécurité sociale du 25 mars 2020 suspendant la décision unilatérale de la direction de Nexttel de réviser les conditions de rémunération des employés, le top management de l’entreprise a plutôt choisi de procéder au licenciement des travailleurs. 

Le Syndicat des employés de Viettel Cameroun annonce une grève illimitée dès le 07 juin prochain

Pour lever son mot d’ordre de grève, le Syntic demande à l’employeur : l’ouverture immédiate d’un dialogue tripartite (Etat/employeur/travailleur) ; l’annulation de toutes les décisions du top management, en marge des textes réglementaires en vigueur depuis le 20 mars 2020, la restauration de l’institution des délégués du personnel ; la reprise du business au sein de Viettel Cameroun. 

 

Innocent D H

 

C’est l’idée générale qui ressort du communiqué final rendu public à l’issue des assises de ce Jeudi qui ont vu la participation de tous les membres du Gouvernement.

 

Nombre de malades accrus

C’est du moins ce qui ressort de la communication du ministre de la Santé Publique. Selon Manaouda Malachie, « L’augmentation ces dernières semaines du nombre de patients est principalement due au relâchement observé dans l’application des gestes barrières, à la dissimulation des personnes infectées et à l’admission clandestine des malades dans les formations sanitaires non –habilitées à traiter les personnes atteintes du coronavirus ».

Production locale des médicaments et équipements sanitaires

Le ministère de la Recherche Scientifique et de l’Innovation a fait savoir que la « Fabrication des solutions hydroalcooliques et des masques de protection est achevée, dans le respect des normes édictées par l’Agence des Normes et de la Qualité du Cameroun et l’Organisation Mondiale de la Santé. Les produits déjà disponibles ont été prioritairement mis à la disposition des ministères du secteur éducatif, dans la perspective de la reprise des cours. En outre, le processus de production endogène des médicaments, les tests de dépistage, des vaccins et autres équipements sanitaires dédiés à la lutte contre le Covid – 19 est en voie de finalisation.

Reprise des cours dans les différents ordres d’enseignement

Des dispositions ont été prises par les ministères du secteur éducatif pour assurer le respect des mesures d’hygiène et de distanciation sociale au sein des établissements scolaires et universitaires. A cet égard, un système de rotation des effectifs sera institué pour faciliter le déploiement des élèves et des étudiants dans les amphithéâtres et les salles de classe.

Le Chef du Gouvernement a instruit la mise à la disposition de tous les établissements scolaires et universitaires, des kits sanitaires requis pour la protection des élèves, des étudiants et du personnel d’encadrement.  

Mesures socio économique en faveur des entreprises en difficulté et des ménages fragiles       

Sur le sujet, le ministre des Finances a confirmé que toutes les actions requises ont été accomplies. Dans le même ordre d’idées, les négociations engagées avec les partenaires bilatéraux et multilatéraux au titre de la lutte contre le Covid – 19 se « poursuivent sereinement à la diligence du ministère de l’Economie et des autres administrations impliquées. L’objectif final est de permettre au Cameroun de bénéficier d’un appui financier estimé environ à 294 milliards de FCFA.

Le rapatriement des Camerounais bloqués à l’étranger, la problématique de l’ouverture et de la fermeture des ventes à emporter ou à consommer sur place ont eux aussi fait l’objet d’une communication de la part des ministres concernés.

Les travaux, présidés par Joseph Dion Ngute – Premier ministre – Chef du gouvernement avaient pour cadre l’auditorium des services du Premier ministère.

 

Nicole Ricci Minyem 

 

Il est environ 15 heures ce jeudi après-midi quand un incendie est déclaré dans les murs de la prison centrale de Douala à New Bell. Alors qu’il n’y a pas encore de précisions sur les causes exactes de cet incendie, le premier bilan fait état d’un mort, trois prisonniers brûlés au troisième degré et deux autres en observation dans les centres de santé.

 

C’est dans les dortoirs de la prison centrale de Douala New Bell, précisément au sein du quartier « Texas » que les flammes sont parties. Très rapidement, le feu va lécher les bâtiments en matériaux provisoires au sein du pénitencier et s’attaquer aux autres quartiers de la prison. Ainsi, les quartiers Mineurs, féminin et le quartier VIP de la prison vont passer à l’épreuve des flammes. Il faudra plusieurs heures aux soldats du feu pour parvenir à maîtriser le feu.

C’est après 17 heures que les flammes seront totalement maîtrisées. Une source au sein de l’Administration pénitentiaire indique qu’au moins 10 prisonniers ont été gravement blessés. Mais d’autres sources parlent d’une douzaine de blessés graves. Mis à part ceux qui ont été touchés par le feu, les autres blessures ont été provoquées par les bousculade au moment du démarrage de l’incendie. Les blessés graves ont été admis à l’hôpital. Malheureusement, on compte déjà un prisonnier décédé de suite de ces blessures. Le nommé « Al QUAIDA ». Un prisonnier très populaire au sein de la prison centrale.

Lorsque l’incendie est déclaré, les gardiens de prisons essayent autant que possible de limiter la progression des flammes. Mais il n’y a pas d’extincteur dans les quartiers. Pourtant les quartiers mal construits, avec un surnombre extraordinaire de la population carcérale. Il fallait s’attendre à ce que ces prisonniers craignant de mourir dans les flammes, se laissent aller à des mouvements de paniques.

Les gardiens de prisons ont essayé tant bien que mal de contenir les détenus. Ils ont été tous regroupés dans la minuscule cour de la prison. Afin de dissuader toute velléité d’évasion, des éléments de la police et de la gendarmerie ont encerclé la prison. La direction de la prison centrale de Douala n’a pas encore communiqué sur les causes réelles de l’incendie. Aussi, les pertes matérielles n’ont pas encore été évaluées. D’autres part, il est possible que le bilan humain évolue dans les prochaines heures.

Une situation qui relance la question de la qualité de détention dans les prisons camerounaises.

 

Stéphane NZESSEU

 

L’autorisation de fonctionner a été délivrée mercredi dernier par Paul Atanga Nji, ministre de l’Administration Territoriale.

 

Ce parti vise un double objectif :

Réconcilier les gens partout où la haine, la mésentente, les querelles, les malices, les ruses et les égoïsmes ont généré les fractures, briser des liens et compromis la coexistence pacifique

Amener les citoyennes et les citoyens partout où ils vivent à tourner le dos aux confrontations, aux haines ruineuses, au tribalisme et aux défaillances comportementales vexatoires.  

Les ambitions affichées

Elles ont été définies dans le dossier d’autorisation envoyé au Ministre de l’Administration Territoriale depuis le mois d’Avril 2019 et dans ce dernier, l’expert en Relation Internationale, considéré comme l’un des auteurs les plus prolifiques du moment (entre autres casquettes) et ses compagnons ont estimé qu’à l’issue des élections présidentielles d’Octobre 2018, il fallait poser les jalons pour « le plus large consensus, le plus grand appel, la plus grande solidarité qui ne laissera personne de côté…Nous avons tous le devoir de faire autrement, de penser autrement, de revenir à la quête élémentaire de paix, de justice et d’unité ».      

Faire la rupture avec ce qui existe dans le paysage politique

C’est dans ce même document, envoyé dans les services du ministre de l’Administration Territoriale par Shanda Tonme qu’il laisse entendre que le « Front Populaire pour la Réconciliation et la Relance » est une « Profession de foi contre la violence, les casses, les dérives et toutes sortes de discriminations».

Selon lui, « Aucune cause ne sera supérieure à celle du Cameroun dans son ensemble et aucune autre structure, no organisation ne nous apparaîtra prioritaire, prééminente ou impériale par rapport à la Nation Camerounaise…

C’est vous souligner, combien nous mesurons la délicatesse de nos responsabilités et l’importance de la dimension prudentielle dans les actions de toute nature alors que notre pays a plus que jamais besoin de rassemblement autour des idéaux de paix, de partage réel, d’humilité et mieux de pragmatisme patriotique ».      

Les responsables actuels du Front Populaire pour la Réconciliation et la Relance (FPR)

Shanda Tonme Jean Claude – Président

Mme Jim Onougou Avrile Carole – 1ère Vice présidente

Niba Georges Wandum – 2ème Vice présidente

Njonzo Fongang Rigobert – Secrétaire général

Mme Bampan Assodja Nathalie Mireille – Secrétaire général adjoint

Ndihou Henri – Trésorier national  

Mme Heumen Agnès Hermine – Commissaire aux comptes

Simo Kamga Hygord Romaric – Conseiller.

 

 

Nicole Ricci Minyem 

 

La cérémonie a eu lieu ce jeudi au siège de l’Eglise Evangélique du Cameroun à Akwa Douala. Le Président du Bureau Exécutif contesté de l’Eglise Evangélique du Cameroun, Samuel Hendje TOYA a procédé à la remise de caches nez et d’autres instruments nécessaires à la mise en œuvre des mesures barrières au sein des paroisses de l’Eglise.

 

Cette œuvre s’inscrit dans le cadre des mesures de lutte contre le coronavirus prises par la haute hiérarchie de l’EEC. Des mesures qui vont en droites lignes avec les prescriptions du gouvernement de la République et de l’OMS. Rappelons que les paroisses de l’EEC sur l’ensemble du territoire ont dû s’adapter à l’exigence de ne pas réunir plus de 50 personnes en un lieu. Avec l’appui des différents étages de l’administration de l’église, les paroisses tiennent le coup tant bien que mal.

 

L’action qui vient d’être posé n’aurait pu être accompli sans le soutien de la MEU (une organisation missionnaire allemande). Des kits de protections ont été remis aux présidents des différentes régions synodales de l’EEC ou à leurs représentants. Ceci pour aider les fidèles à respecter les mesures barrières édictées par le Gouvernement du CAMEROUN et l’OMS. A cette occasion un comité chargé d'entreprendre toutes les actions visant à encourager les chrétiens à se protéger contre le CORONA VIRUS a été installé. La direction de l'EEC amorce ainsi un long processus qui s'inscrit dans le sillage de l'appel lancé par le Président de la République son Excellence Paul BIYA qui dans son récent discours à la Nation a invité tous les camerounais ainsi que toutes les forces vives de notre Pays à s'unir pour combattre la redoutable Pandémie de la COVID 19.

 

Au terme de cette première étape, étape qui concernait essentiellement quelques régions synodales, (étant entendu qu’il fallait éviter de rassembler un grand nombre de personnes en un lieu). Dès la semaine prochaine une autre distribution des kits sera faite aux établissements scolaires de l’EEC, ensuite à d'autres régions synodales. Ces dons étaient constitués de cache-nez ; Cubitenaires ; Gel hydro alcooliques et autres. Le Président Général de l'Eglise Évangélique du CAMEROUN, Professeur Jean Samuel HENDJE TOYA a en personne présidé toutes les articulations de cet événement. Il a dit la détermination de l'EEC à soutenir les fidèles et tous les ouvriers de l'Eglise pendant cette période très difficile. Le pasteur Pierre MAKON MA NGUE Président de la région synodale du WOURI centre l’une des régions synodales ayant reçu des dons a exprimé sa satisfaction de voir l'Eglise Évangélique du CAMEROUN se mobiliser depuis le Bureau National au sommet jusqu'à la base pour lutter contre cette Pandémie. Le Pasteur TCHOUMI Secrétaire régional du WOURI-SUD a adressé à DIEU une Prière pour qu'il puisse venir au secours de ses créatures en danger et comble l’église, la MEU et tous les dirigeants et bienfaiteurs ainsi que leurs dons de bénédictions. La cérémonie s’est achevée dans la joie et la communion fraternelle.

 

Stéphane NZESSEU

 

Le Ministre Georges Elanga Obam a demandé aux Préfets d’accompagner les Mairies dans ces opérations de désinfections.

 

Georges Elanga Obam le Ministre de la Décentralisation et du Développement local vient de saisir les Préfets de département par voie de correspondance. Il demande à ses collaborateurs d’exiger que les Mairies procèdent à la désinfection des écoles et des Universités situées dans leur différent zones d’administration. Il demande également à ce que les Communes dotent ces espaces de dispensation du savoir, de dispositifs de lavage des mains et des thermo-flash.

 

La désinfection des établissements scolaires des Universités voulue par le Ministre de la Décentralisation doit se faire avant le 01er juin 2020, date de la rentrée scolaire. Pour que ces opérations se fassent, le Ministre de la Décentralisation demande à ses collaborateurs d’accompagner les Mairies.

 

Il faut indiquer que certaines Mairies à l’instar de celle de Douala 5e a débuté avec la désinfection des établissements scolaires. Cette Mairie a par exemple désinfecter  le Lycée de Bepanda, le Collège d’Enseignement Secondaire de la cité SIC, les écoles publiques de Bonéwonda etc. L’opération de désinfection qu’elle a débutée, et qui se poursuit, prendra fin le 30 mai 2020. 

 

Liliane N.

 

 

 

Le Député du Social democratic front précise que les ambazoniens ne font que s’en prendre aux élus du parti politique fondé par le Chairman Ni John Fru Ndi.

 

L’Honorable Joshua Osih du Social democratic front (Sdf) a accordé une interview à Abk radio. Il s’est exprimé sur la présence des Ambazoniens dans les deux régions anglophones à savoir le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. Le Député du Sdf a fait remarquer que ces amba boys ne font que s’en prendre aux élus du partis de la balance. Pour cela, ledit parti ne les considère non pas seulement comme des adversaires mais plutôt comme des ennemis.

« Aujourd’hui les ambazoniens ne sont pas seulement nos adversaires, mais ils sont nos ennemis. C’est nos maires, nos députés qui sont attaqués ou enlevés. S’ils étaient majoritaires dans ces deux régions, ils n’auraient pas besoin des armes », a-t-il déclaré.

Il convient d’indiquer que de nombreux élus du Sdf avaient décidé de se retirer de la course lors des dernières élections législatives et municipales. Ce fut le cas de l’Honorable Cyprian Awudu Mbaya. Au cours du point de presse donné à Yaoundé, il avait expliqué aux hommes de la presse, la raison de ce désistement.  

« Je ne concourrai pas pour ma réélection au parlement pour l’élection législative prévue le 9 février 2020… La sécurité de tous mes mandants au-dessus de mes ambitions personnelles. Je ne retournerai pas au parlement en marchant sur le sang et l’honneur des mandants qui ont perdu leur vie dans cette guerre », avait-il déclaré.

 

Liliane N.

Jean De Dieu Momo le Ministre délégué auprès du Ministre de la Justice s’oppose à l’idée du père Lado, de vouloir que les véhicules de fonction des Députés soient échangés avec des couveuses pour les hôpitaux.

 

Du point de vue du Ministre délégué (Mindel) auprès du Ministre de la Justice (Minjustice), les Députés n’ont pas besoin de troquer leur véhicules de fonction. Jean De Dieu Momo n’épouse pas sur ce point, la philosophie du prêtre jésuite Ludovic Lado. D’ailleurs il questionne même sa religiosité, en se demandant si les prêtres peuvent fonder des partis politiques. « Sérieusement, est-ce que les prêtres peuvent créer de partis politiques ? Mais certains militent ouvertement pour l’opposition. C’est le cas de Ludovic Lado, un prêtre bizarre et activiste », a écrit Jean De Dieu Momo le mardi 26 mai 2020, sur sa page Facebook.

Le prêtre Ludovic Lado n’est pas resté sans rien dire sur cette sortie du Mindel. L’ancien vice-doyen de la Faculté des Sciences sociales et de gestion de l’Université Catholique d’Afrique Centrale en date du répliqué 27 mai 2020 par le même canal, a écrit ceci: « Fo’o Dzakeutonpoug (pseudonyme de Jean De Dieu Momo, Ndlr) ta voiture de fonction a coûté combien aux Camerounais ? Et tu nous sers à quoi ? ». 

A titre de rappel, il faut dire que, le prêtre Ludovic Lado a lancé une pétition à l’adresse de Cavaye Yéguié Djibril le président de l’Assemblée nationale. Cette pétition plaide pour la réorientation de l’allocation voiture des Députés pour l’équipement des hôpitaux, en couveuses. La pétition apprend-on de nos sources, aurait déjà recueilli 1570 signatures, sur les 2000 visées.

Le Prêtre Ludovic Lado ne s’est pas arrêté seulement à la pétition sus mentionnée. Il a adressé aussi une lettre ouverte aux Députés du Parti camerounais pour la réconciliation nationale Cabral Libii et Nourane Foster. Il leur a demandé de porter à l’Assemblée nationale, son voeu ci-haut formulé. « L’occasion vous est donnée de faire la différence en menant une campagne au niveau de l’Assemblée nationale pour que les 4 milliards et plus initialement destinés à l’équipement des Députés soit réorientés vers l’équipement de nos hôpitaux en couveuses », leur a-t-il écrit.

 

Liliane N.

 

Page 397 sur 1015






Sunday, 05 June 2022 11:01