Eloga Samuel, époux de la défunte, atteint par le Covid 19 dans l’espoir de taire la calomnie s’est trouvé malgré la douleur qui l’accable, de revenir sur les faits, tels qu’ils se sont déroulés
« Je m’appelle Eloga Samuel, je suis le mari de la femme qui est décédée à l’hôpital régional de Bertoua. Je suis très navré de constater que les détracteurs, les utilisateurs des réseaux sociaux utilisent la mort de mon épouse pour fragiliser les mœurs et surtout, tous les efforts qui sont faits jusqu’à maintenant puisque moi, j’ai été extrait de mon domicile, par les soins de l’hôpital régional de Bertoua qui m’a mis en soins intensifs.
Mais auparavant, mon épouse était en contact avec moi mais, elle n’avait pas de symptômes percutants. C’est donc que pendant que je suis en soins intensifs à l’hôpital, elle a eu un malaise dû à une difficulté respiratoire et immédiatement, elle a été transportée à l’hôpital. Malheureusement, elle est décédée et j’étais moi-même présent.
Aujourd’hui, je constate que beaucoup de personnes utilisent les images qui heurtent la sensibilité de ma famille. Ces images ne viennent d’aucun membre de ma famille.
Donc je prie toute personne qui utilise ces images, comme détracteurs d’arrêter, parce que moi je suis à l’hôpital régional maintenant, en soins intensifs.
Et, mon épouse est décédée de Covid 19 c’est vrai, mais moi je suis malade et je suis très bien suivi à l’hôpital. On m’a donné tous les remèdes qu’il faut, et même l’alimentation qui me convient. J’ai trois repas par jour et j’ai un suivi médical qui convient.
Et, je pense que si ce n’était pas ce deuil, mon état s’améliorerait encore plus. Mais, je ne me plains pas… ».
Appel pressant
« S’il vous plaît, arrêtez, arrêtez de publier les images qui ne vous concernent pas et qui ne disent pas la vérité. S’il vous plaît.
Quête permanente du buzz
On dirait que certains individus n’ont qu’un seul objectif, détruire l’image du Cameroun, au point où l’utilisation du décès d’un proche parent, d’une mère, pour prendre cet exemple ne les arrête pas.
Il est incompréhensible qu’on ne soit pas en mesure de pleurer la perte de sa maman quelque soit les circonstances de sa mort mais que la première chose à laquelle l’on pense, c’est de faire une vidéo et la partager sur les réseaux sociaux.
Même si la vidéo a été reprise et partagée par ceux dont les objectifs sont clairement affichés, il n’en demeure pas moins que la première vidéo a été faite par la fille de la défunte qui n’a pas hésité à montrer en vidéo, le corps de sa maman dans la voiture ainsi que son père totalement abattu.
Le message peut–il passer ?
Au-delà de la douleur qu’il ressent après la perte de sa moitié, voilà un monsieur qui dit « non à toute récupération de son malheur » afin de faire des gorges chaudes dans l’actualité.
Mais, son message sera t-il compris ? La restitution de la vérité telle qu’il l’a faite va t-elle amoindrir les dégâts déjà causé par la première vidéo ?
Certains l’ont toujours dit et affirmé : « Ils sont nombreux qui n’étaient pas encore prêts à l’utilisation des réseaux sociaux, car ils n’en connaissent pas réellement l’utilité ».
Nicole Ricci Minyem