L’Elysée a depuis démenti cette information selon laquelle le chef de l’Etat se serait exprimé sur sa démission lors d’une visioconférence avec son cercle de donateurs de Londres
Reprendre la main dans une période troublée. C’est dans cet objectif que le chef de l’Etat aurait envisagé la possibilité de présenter sa démission, pour provoquer une élection présidentielle anticipée…
Une information depuis démentie par l’Elysée
Si l’hypothèse semble improbable du côté du milieu politique, où l’on évoque davantage un changement de Premier ministre, elle ne serait pas pour autant totalement exclue par le président de la République, a assuré le journal le Figaro il y’a quelques heures.
« Je suis sûr de gagner car il n’ y a personne en face »
Le quotidien assure en tout cas qu’Emmanuel Macron l’a évoquée lui-même il y a une quinzaine de jours, lors d’une visioconférence avec le premier cercle des donateurs de 2017 à Londres. Devant ce cercle très restreint, Emmanuel Macron aurait ajouté : « Je suis sûr de gagner car il n’y a personne en face. »
Contacté par Le Figaro, l’Elysée explique que « par principe, nous n’écartons aucune hypothèse », mais ajoute que celle-ci « n’a jamais été à l’ordre du jour ni même évoquée dans une réunion à l’Élysée ».
Depuis la publication de cet article, l’Elysée a indiqué que « le Président de la République n’avait jamais participé à une visioconférence avec des donateurs », et « n’a par ailleurs jamais évoqué sa possible démission »
Dans le même article, le journal français estime qu’Emmanuel Macron s’interroge sur sa capacité à reprendre politiquement la main au regard des problèmes auxquels il se trouve confronté depuis le début de la crise sanitaire du Covid-19.
Selon le Figaro, « Plusieurs possibilités institutionnelles s’offrent à lui: un changement de premier ministre, une dissolution de l’Assemblée nationale, un recours au référendum, une démission ».
Alors que cette dernière éventualité est avancée par certains et contestée par d’autres, le président français quant à lui envisage de s’adresser à ses compatriotes le 14 Juin prochain.
Au cours de cette allocution, qui intervient un mois presque jour pour jour après le début du déconfinement, qui a commencé le 11 mai dernier, le chef de l'État pourrait profiter de cette prise de parole pour saluer l'amélioration de la situation épidémique dans le pays.
Et peut-être aussi formuler les «premières» propositions qu'il s'est engagé à soumettre aux Français, «dans un esprit de concorde nationale».
N.R.M