L’auteur-compositeur-
Une nouvelle qui a fait le tour des réseaux sociaux aux premières heures du jour, plongeant les Fans de l’artiste dans une incompréhension et une désolation totale.
Qui est Claude Ndam ?
La génération actuelle ne le connaît peut-être pas. Elle ne saurait répondre ou crier lorsqu’elle entendra « Un Ngouo ya, U ngouo ya Mun Nkouéh ».
Et pourtant il est une icône et une très grande marque de la culture Camerounaise. Claude Ndam est cet artiste la qui a marqué son époque et qui, jusqu’à son décès, a continué à être une référence pour la jeune génération.
Originaire de l’Ouest Cameroun plus précisément du pays Bamoun, l’homme a commencé sa carrière dans les années 80. En plus du titre sus cité, en 1989, il a aussi fait danser ses fans à travers un autre son « Mona la Veve », dédié à sa maman.
Claude Ndam, selon le site voila-moi.com, est bien calé dans des rythmes folkloriques, jazz et un peu du rock teinté de petites touches traditionnelles. Ce qui fait surtout son authenticité c’est le fait qu’il chante en langue Bamoun et sa touche vocale en mode Afrojazz.
Et pourtant, l’artiste n’a pas pu garder le cap longtemps à cause d’un accident cérébral vasculaire (AVC) qui va le garder hors de la scène pendant quelques années.
C’est le La même source révèle que : Les lyrics de Claude Ndam ont inspiré plus d’un artiste aujourd’hui, et ces derniers ne manquent pas l’occasion de lui rendre hommage à travers des reprises de ses chansons ou des collaborations.
C’est notamment le cas de Sergeo Polo qui remix le son « Mona » en 2011 ou alors de la récente collaboration avec le rappeur Stanley Enow « Love Song » qui est une reprise de son titre « L’amour ».
Le retour de l’artiste s’est aussi fait sur les scènes nationales lors de la célébration de ses 30 ans de carrière artistique en 2013.
Claude Ndam, c’est toute une grande école et un berceau de la culture camerounaise. A cet effet, il a notamment organisé plusieurs ateliers de formation et des colloques sur la culture Bamoun. En 2016, il participe au Fenac et au Festival Ngouon.
Il est hospitalisé en Février 2020 et ses collègues ou fils, à l’instar de Le Doux Marcellin lancent un appel à l’aide, afin de soutenir l’une des plus grandes icônes du Cameroun. Malheureusement, il s’en est allé.
Ceux qui auront survécu à la fin de cette année 2020 vont se rappeler qu’elle fut l’une des plus sombres au Cameroun, avec le décès des valeureux fils et filles de ce pays.
Rip l’artiste.
Nicole Ricci Minyem