Maximilienne Ngo Mbe la Directrice exécutive du Réseau de défense des Droits humains en Afrique centrale s’offusque du fait qu’aucune enquête n’ait été prescrite, pour élucider les circonstances de la mort de Samuel Wazizi.
Le Réseau de défense des Droits humains en Afrique centrale (Redhac) n’entend pas lâcher le gouvernement au sujet de la mort de Samuel Wazizi. Le Redhac veut avoir des éclairages sur les circonstances qui ont conduit à la mort de ce camerounais. Dans l’édition du 6 juillet 2020 du quotidien Le Jour, Maximilienne Ngo Mbe qui est la Directrice exécutive de ce Réseau, dénonce le fait que depuis que l’Ambassadeur de France au Cameroun au sortir d’une audience au Palais de l’Unité, a déclaré que le Chef de l’Etat allait ordonner une enquête à ce sujet, rien a changé dans l’affaire Wazizi.
« Samuel Wazizi a été victime d’une exécution extrajudiciaire. Il a été soupçonné d’une infraction et est mort au courant d’une enquête. Nous avons entendu de la voix de l’ambassadeur de France, à qui le Président de la République avait accordé une audience que le Président de la République avait pris sur lui d’ouvrir une enquête. Ça fait un mois. Mais si on se veut indulgent, parce qu’on se dit qu’il y a la gravité de la lutte contre le Covid-19, qui a tout bouleversé », a déclaré Maximilienne Ngo Mbe engagée dans les droits humains.
Maximilienne Ngo Mbe appelle donc les associations qui militent pour les droits de l’homme, les journalistes et les intellectuels du Cameroun, à s’unir, pour que lumière soit faite sur l’affaire Samuel Wazizi. Il faut indiquer qu’au cours de l’émission du 5 juillet 2020 de “La vérité en Face” d'Équinoxe, à laquelle le Capitaine de Frégate Cyrille Serge Atonfack a pris part, il a indiqué qu’une enquête sur cette affaire était en cours. Il a fait savoir que la dépouille de Samuel Wazizi est scellée, et ne sera restituée à sa famille qu’à la fin de l’enquête prescrite par le Chef de l’Etat.
Liliane N.