Selon Abdelaziz Moundé Njikam, membre actif de la diaspora camerounaise en France, la nouveauté dans cette mandature est, qu’il y a un nombre croissant de camerounais, qui accèdent aux fonctions de maire-adjoint ou de conseiller municipal délégué.
Le samedi 4 juillet 2020, les élections municipales françaises ont été presque closes. On note qu’environ 300 camerounais d’origine, ont pu accéder aux fonctions de conseiller municipal délégué et de maire-adjoint. Les camerounais ayant suivi de près ces élections françaises comme Abdelaziz Moundé Njikam, observe qu’il y a une belle avancée et une percée de nos compatriotes.
“Malgré la défaite de quelques-uns de ceux qui occupaient ces fonctions dont Pierre de Gaëtan Njikam à Bordeaux ou Caroline Adomo à Champigny, le départ de Roger Tchato qui était maire plein à Beauné, de nouvelles figures émergent à l’image de Patrice Ondoua à Montrouge, Geneviève Kaldjob à Metz, et de façon plus marquée Arnaud Ngatcha à Paris aux côtés d’Anne Hidalgo. C’est le signe d’un engagement plus grand et plus actif dans la vie politique et citoyenne, d’une insertion durable et d’une évolution lente mais progressive des mentalités, admettant plus de diversité, luttant contre les discriminations et le racisme”, commente Abdelaziz Moundé Njikam.
Dans le terroir, l’élection de nos compatriotes en France relance le débat sur l’autochtonie. Du côté du Social democratic front (Sdf), on affirme que cela doit servir de leçon au Cameroun et démontrer que l’autochtonie est un mal pour le vivre-ensemble.
"Les élections de nos compatriotes en France constituent une terrible gifle doublée d'une humiliation infligée aux tenants de l'autochtone au Cameroun. Ceux-ci doivent désormais se regarder dans un miroir. Ils doivent se rendre à l'évidence que le monde est un village planétaire où seuls le mérite et la compétence devraient dicter l'action publique. Et non les particularismes moyenâgeux qui contribuent à ostraciser des valeurs intégrées.
Les gouvernants gagneraient à supprimer les notions d'autochtones et d'allogènes contenues dans notre Constitution et dans certaines lois en vigueur. Ces deux termes nocifs pour notre vivre ensemble sont par ailleurs en totale contradiction avec le principe d'égalité des citoyens en droits et en devoirs qui est inscrit dans notre loi fondamentale. Si la France tenait compte de cette gangrène d'autochtonie, Anne Hidalgo ne serait jamais Maire de Paris. Nicolas Sarkozy n'aurait jamais été Président de la République française”, déclare Robert Waffo ministre de la Communication du Shadow cabinet du Sdf.
Liliane N.
La célèbre écrivaine camerounaise Calixte Beyala affirme que Paul Biya ne pouvait pas perdre les élections présidentielles de 2018, vu l’omniprésence dans tout le territoire de son parti politique, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais.
Invitée à l’émission “Regard d’artistes” diffusée sur la chaîne de télévision Vision 4, Calixthe Beyala a pour une énième fois, contesté les revendications faites par Maurice Kamto le président national du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc). On sait que depuis cette période électorale, le leader du Mrc revendique la victoire.
Il a à plusieurs reprises, que le candidat du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) Paul Biya a volé sa victoire. D’où la naissance du slogan “Non au hold up électoral”, ayant conduit à l’organisation des marches du Mrc dans certaines villes du Cameroun. Et comme elle le dit aussi depuis l’après vote du 7 octobre 2018, l’écrivaine Beyala a indiqué en se justifiant, que Maurice Kamto n’est pas le vainqueur de cette élection, dont il conteste les résultats proclamés par le Conseil constitutionnel.
« La réalité simple est là : le Rdpc, en tant que parti, émaille tout le territoire. Donc, il est presqu’impossible aujourd’hui de battre totalement ce parti. Sauf à changer totalement les règles. Je dis et je répète, Kamto n’a pas gagné ces élections. S’il avait gagné ces élections, je l’aurais effectivement dit. Donc, il faudrait être malhonnête, et dire que Kamto a gagné ces élections pour paraître démocrate ? Eh, beuh non, il a perdu ces élections. Je suis désolée, il les a perdues. Il faudrait qu’il se prépare pour 2025. Peut-être qu’il aura notre soutien. Vous savez, en matière politique, il n’y a pas d’ennemi, il n’y a que des circonstances qui peuvent faire qu’on soit des amis politiques, soit des adversaires politiques », a-t-elle déclaré.
Calixthe Beyala a profité de son passage au programme “Regard d’artistes”, pour souligner qu’elle n’est pas militante d’un parti politique. Elle a rappelé qu’elle est écrivaine et de ce fait, elle a bien ses idées, ses positions.
« Si dire que Paul Biya a gagné ces élections, c’est être totalement contre les autres, alors allons-y. Même ceux qui n’aiment pas Paul Biya reconnaissent qu’il a gagné ces élections et que toutes ces histoires de président de fait, ou de président élu, ce sont des imbroglios qui ne permettent pas au Cameroun d’avancer (…) Je n’ai pas de carte de parti politique. Mais quand on vient me provoquer, je vous attaque, que vous soyez du parti au pouvoir, que vous soyez de l’opposition. Je suis un écrivain, j’ai des idées, mais je ne suis pas partie prenante d’un parti politique. Je suis de la société civile », a déclaré l’écrivaine.
Liliane N.
Pour des raisons liées à la pandémie du Coronavirus, le Festival Ecrans Noirs a été reporté au 31 octobre 2020.
C’est l’une des nouvelles de ce weekend. Le Festival Ecrans Noirs qui devait se dérouler du 11 au 18 juillet de cette année, est reprogrammé. Il va se tenir du 31 octobre au 07 novembre 2020. Basseck Ba Khobio qui est le promoteur a communiqué cette nouvelle programmation à ses partenaires. Il a également indiqué les possibles manières dont le Festival se organisé, ceci en raison de la pandémie du Coronavirus.
Il y a la forme classique, c’est-à-dire en présentiel de tous les participants, Camerounais et étrangers, en cas de résorption de la pandémie. Il y a la forme semi classique, c’est-à-dire en cas de baisse de la gravité de la pandémie, en virtuel pour les participants étrangers, et en présentiel ou semi présentiel dans le respect des mesures barrières pour les Camerounais. Et il y a la forme totalement virtuelle, dans le cas où la pandémie se poursuit à ce moment-là avec autant de vigueur.
Il n’y a pas que la tenue des Ecrans Noirs qui risque d’être impactée, il y a même aussi les délais de soumission des films, du concours du scénario de l’Afrique centrale, du concours du scénario du Cameroun, du concours « 10 jours pour 1 film » sur le thème : « Confiné » et des résumés du thème : « Crise de cinéma, cinéma en crise : la Covid-19 et les opportunités de réinventer le 7è art africain », tous fixés au 30 août 2020.
Toutefois, il faut noter que cette 24ème édition du Festival des Ecrans Noirs, va connaître une innovation. La compétition web série réservée pour les Camerounais fera son entrée, cette année. Les réalisateurs des web séries auront de ce fait droit à une session de formation.
Liliane N.
La route Oku-Kumbo a été réhabilitée grâce à une opération de l’armée, qui a duré 7 jours et qui a mobilisé 500 soldats.
C’est depuis deux années, que les séparatistes avaient coupé la route Oku-Kumbo et la maintenaient ainsi. L’opération de sept jours de l’armée qui a pris fin le 4 juillet 2020, a permis de la réhabiliter, pour le grand bonheur des usagers de cette route. Cette opération des Forces de sécurité baptisée Ngoke-Bui n’a pas seulement eu comme résultat la réhabilitation de la route suscitée. Elle a également permis de neutraliser 17 séparatistes et de détruire 16 de leurs bases. Du côté de l’armée, un soldat a perdu la vie et 3 ont été légèrement blessés.
Le debriefing de l’opération des Forces de sécurité a été fait le 4 juillet 2020 à Kumbo. Faisant son rapport au Général Valère Nka, le Colonel Charles Alain Matiang qui commande la 51ème Brigade d’infanterie motorisée basée dans la région du Nord-ouest a déclaré :
« Pendant 7 jours, nous avons pu traiter beaucoup d’objectifs, dans département du Ngoketunjia en particulier les camps Ambazoniens de Baba I, Wasin et Bamungo. Dans de département du Bui, nous avons traité les camps d’Ebal, Verkei, Ngebsiba et Oku à Ndum, Njikijem, Elak, Njotim, Tadu, Bim, Kumbo central et d’autres zones voisines.
Étant donné les fortes pluies qui s’y sont abattues, cela a été très difficile pour nous et cela a permis aux Ambazoniens de remarquer notre présence et de s’échapper avant même que nous n’arrivions à leurs camps. Nous avons également rencontré quelques résistants, ce qui a entraîné la mort de 17 combattants séparatistes, dont beaucoup ont été blessés. De notre côté, nous avons perdu un de nos soldats et trois d’entre eux ont été légèrement blessés ».
L’occasion a été propice pour le Général Valère Nka, qui a rappelé la main tendue du Président de la République Paul Biya en direction de tous ceux des ambazoniens qui décident de déposer les armes et de sortir des brousses. «Ceux que nous appelons Ambazoniens sont nos enfants... Le Chef de l’État, qui est le Chef des Forces armées, a prescrit que ceux qui abandonnent volontairement leurs armes, ils seront pardonnés et dirigés vers le centre de désarmement et de réinsertion. Donc je les invite à déposer les armes. Mais ceux qui continueront à monter des barricades, à kidnapper et à tuer des gens, nous continuerons notre travail pour les arrêter », a-t-il déclaré.
Liliane N.
L’homme d’affaires camerounais Jean Pierre Amougou Belinga a annoncé ce mercredi à Yaoundé, la construction imminente d’une bibliothèque numérique dédiée au Chef de l’Etat. Il s’agit d’un ouvrage en format numérique dont le coût est évalué à plus de 500 millions vient en appui à la politique des « grandes réalisations » de Paul Biya.
L’ouvrage est un symbole du soutien indéfectible du patron du Groupe l’Anecdote au Président de la République, Paul Biya. Logée au sein de l’Institut supérieur des Sciences, Arts et Métiers (Issam) de Yaoundé, l’infrastructure coûtera 500 millions de nos francs, une liquidité qui sera disponible dès ce jeudi, 02 juillet 2020, à en croire les assurances de Jean Pierre Amougou Belinga.
Pour le « magnat des médias camerounais », il est question à travers ce projet d’accompagner le Chef de l’Etat dans sa noble politique des « grandes réalisations » dont la toile de fond est de faire du Cameroun, un pays émergent à l’horizon 2035. L’éducation des jeunes est un important segment mis en exergue dans cette démarche. L’information a été mise à la disposition de la presse, alors que le patron du groupe l’Anecdote se trouvait sur le site devant bientôt accueillir des tours jumelles, dont une d’elles abritera l’essentiel des services de son groupe.
L’édifice qui sortira des fonts baptismaux est situé au lieu-dit Carrefour Aurore, dans le 2ème arrondissement de Yaoundé, en plein cœur de la ville. L’on apprend que le chantier est actuellement constitué d’un immeuble R+10 avec sous-sol surplombant les autres bâtisses dans cette zone.
Dans sa composition, les bureaux du groupe l’Anecdote occuperont du premier au neuvième étage de l’immeuble, le dernier niveau servira d’appartement privé. En rappel, le groupe l’Anecdote dont Jean Pierre Amougou Belinga en est le Président Directeur Général (PDG) comprend une chaîne de télévision (Vision 4), une chaîne de Radio (Satellite Fm), un bihebdomadaire (l’Anecdote) sans oublier plusieurs autres structures aux rangs desquels, l’Institut supérieur des Sciences, Arts et Métiers (Issam), une microfinance (Vision Finance SA), mais aussi la chaîne de télévision TeleSud, basée à Paris en France.
Selon le maître d’œuvre, Jean De Dieu Sosso, directeur de la société The One, les travaux de la tour débutés le 01er avril dernier, connaissent un taux de réalisation de 65%. Pour l’heure sur le chantier, le gros œuvre est achevé et le revêtement de façade est en cours. Les travaux de fluide, notamment l’électricité, la plomberie et la climatisation sont aussi en cours de finition pour une livraison prévue en novembre prochain.
Innocent D H
L’information a été diffusée dans un reportage le 30 juin dernier sur la chaîne de télévision Vision 4. Il en ressort que ces présumés malfrats ont été interpellés dans cette localité de la région de l’Ouest. La même source révèle qu’ils s’apprêtaient à échanger le contenu de deux valises d’ossements humains contre une somme de 50 millions de FCFA.
Selon les propos de l’un des suspects arrêtés par les éléments de la gendarmerie, il aurait conclu un marché de 50 millions de FCFA avec un client qui avait approché sa bande pour qu’il lui soit livré cette matière appelée dans le jargon « mercure rouge » ou « bois blanc ». Sur les circonstances de l’interpellation des suspects, le commandant de la Compagnie de gendarmerie de Foumban, Ndawanga explique : « dans le cadre de la lutte contre le grand banditisme, le trafic des ossements humains et les profanations de tombes en particulier dans le département du Noun, nous avons dans la matinée du 26 juin 2020 grâce à l’intrusion d’un vaste réseau de renseignements bien ficelé et ceci en collaboration avec l’ONG LAGA, interpellé au quartier Badantou dans la ville de Foumbot, deux individus âgés de 26 ans et 30 ans ».
Dans cette traque, l’officier a bénéficié de l’appui de son collègue Magellan Yanou, commandant de la brigade de gendarmerie de Foumbot. Dans le reportage, celui-ci fait savoir, « il s’agit de jeunes gens qui utilisent internet pour réaliser leurs actes criminels. Dans le cas d’espèce, le nommé Lontchi Sinclair a créé un site web dénommé « achat et vente du mercure rouge. C’est à travers ce site que le nommé Fondikou Fakou Aminou âgé de 26 ans et résidant dans la ville de Foumban a rencontré ce dernier. Ils ont négocié un marché. Ces deux individus ont un partenaire à l’étranger chargé de leur envoyer l’argent ».
De sources bien renseignées, le 09 juin dernier un homme et une femme avaient été interpellés dans la même localité en possession de plusieurs sacs d’ossements humains dont un squelette fraîchement exhumé. Les présumés trafiquants cherchaient à faire écouler ces ossements pour un montant d’environ 10 millions de FCFA.
Dans le même département du Noun, en mai et juin 2020 au moins une dizaine de suspects trafiquants d’ossements humains ont été interpellés. L’on apprend que dans cette partie du pays, des plaintes sont devenues récurrentes, plusieurs familles dénoncent la profanation et l’exhumation nocturnes des tombes de leurs proches.
Innocent D H
C’est au petit matin qu’il est aperçu par les habitants du coin qui s’empressent de le délivrer de ses liens
Chauffeur de taxi, Il raconte sa mésaventure
« Je m’appelle Same Raoul. Je réside au niveau de TKC Mendong. C’est un monsieur qui stoppe le taxi et me dit commissariat Odza 500 frs et j’ai accepté de le prendre. J’ai porté d’autres clients en route et chacun arrivé là où il devait arriver est descendu. Le client d’Odza est resté dans la voiture et quand nous sommes arrivés à destination, il me dit qu’il est vendeur de chaussures ; qu’on l’a appelé au niveau de la savonnerie pour livrer trois paires…
Je continue avec lui au niveau de petrolex et il me supplie d’avancer encore et c’est à ce moment que les deux autres entrent. Celui qui était assis juste derrière moi me prend fortement au niveau du cou et il pointe son arme sur moi, en me faisant comprendre que si je tente le moindre mouvement, il va m’abattre. Ils m’ont frappé, m’ont enlevé le tricot qu’ils ont mis autour de ma bouche et ont coupé la ceinture de sécurité pour m’attacher avec. Ce n’est pas mon taxi, je travaille pour quelqu’un d’autre ».
Frederic Owoundi- l’une des personnes lui ayant porté secours raconte
« C’est depuis deux heure du matin que je l’entends crier. En se tordant, il a réussi à baisser le tricot qu’ils lui ont mis au niveau de la bouche. Je regarde tout autour, comme nous aussi, on a des agressions de notre côté-là bas vers les rails et je ne vois personne…
J’ai même dit que j’espère que ce n’est pas un modèle pour attirer les gens. Et c’est ce matin que j’ai décidé de venir voir en m’orientant à partir de la provenance des cris entendus depuis la nuit. Il a crié toute la nuit et, s’il avait plu, les courants d’eau qui passent fortement ici l’auraient certainement emporté. Attaché comme il est, ces bandits auraient même dû aller le jeter au bord de la route mais, venir et l’abandonner ici, ligoté comme ça, c’est vraiment terrible ».
Les agresseurs du jeune homme sont finalement partis avec le taxi, très certainement pour commettre d’autres forfaits.
Ceux qui lui ont porté secours espèrent que « son patron saura se montrer compréhensif et ne vont pas l’accuser d’être de mèche avec les bandits. C’est aussi pour cette raison que la vidéo a été tournée ».
Nicole Ricci Minyem
C’est au travers d’une note d’informations publiées il y’a quelques heures par Francis Hervé Eyalla Saba et ses collaborateurs qui disent avoir mené des enquêtes dans la capitale Economique du Cameroun
« Le Réseau National des Consommateurs du Cameroun (RNC) informe l'opinion public national et international qu'il a été saisi par de nombreux consommateurs d'électricité qui disent recevoir de la société Eneo des factures d'électricité de plus en plus élevés ne reflétant ni de près ni de loin la réalité de leurs consommations.
En effet, ces consommateurs se plaignent aussi de la qualité déplorable du service de distribution de l'énergie électrique, de la récurrence des factures estimatives et du scellage des compteurs électriques par Eneo, mettant en danger le consommateur non sans compter la grande campagne d'arnaque orchestré par cette société autour du pseudo rééquilibrage des puissances souscrites au grand mépris des lois et règlements en vigueur en la matière.
Une fois saisi desdits faits, le Réseau National des Consommateurs du Cameroun (RNC) s'est immédiatement rendu dans certains ménages de la ville de douala pour constater les faits dénoncés. Une fois sur les lieux, le RNC s'est rendu compte à vu d'œil de la véracité desdits faits dénoncés.
Sur la base des premières constatations et dans l'attente des résultats d'autres enquêtes approfondis qui seront faits dans les prochains jours par un cabinet d'experts agréé, le Réseau National des Consommateurs du Cameroun (RNC) a immédiatement instruit la cessation de paiement de toutes factures estimatives en rappelant que celle-ci sont non conformes à la réglementation en vigueur comme le rappelle le régulateur dans sa correspondance N°B257/L/ARSEL/DG/DE/SDEPN/pe du 11 juin 2020 du Dg Arsel adressée au Dg Eneo avec pour objet la Suspension de l'opération d'estimation des index des compteurs électrique conformément aux dispositions de l'arrêté 00000013/MINEE du 26 janvier 2009 portant approbation du règlement de distribution publique d'électricité de la société AES-SONEL qui définit les conditions de facturation et de paiement.
Par ailleurs, le Réseau National des Consommateurs du Cameroun (RNC) rappelle que l'estimation systématique des index des compteurs est une violation des dispositions de l'article 7 de l'arrêté susmentionné et de l'article 3.1 de la décision N°00000096/ARSEL/DG/DCEC/SDCT du 28 mai 2012 fixant les tarifs de vente hors taxes d'électricité applicables par AES-SONEL de l'année 2012 qui stipulent qu’afin d'éviter tout retard dans la relève des index au risque de faire passer indûment le consommateur à une tranche de consommation ou coût du kwh plus élevé, AES-SONEL est astreint au strict respect des dispositions de l'article 7.2 du règlement du service de distribution publique d'électricité que les factures sont établies mensuellement, en principe à date fixe, et distribuées par les agents d'AES-SONEL ou agents dûment mandatés par AES-SONEL aux points divers de consommation.
Par conséquent le Réseau National des Consommateurs du Cameroun (RNC) invite les consommateurs victime de cet abus sur l'ensemble du territoire national à ne pas payer leurs factures estimatives car elles sont nulles et de nul effet tel que stipule le décision suscité.
Par ailleurs, le Réseau National des Consommateurs du Cameroun (RNC) invite ENEO conformément à la décision susmentionné, dans son article 3.2 qui stipule qu’au cas où la relève ou la facturation interviendrait au delà de 30 jours, AES-SONEL a l'obligation de reporter le supplément de consommation dans la facture du mois suivant, à procéder à la relève des index en vue de corriger les factures servies aux consommateurs au cours du mois de mai 2020 mais également procéder à la régularisation des factures;
Le RNC invite le MINCOMMERCE garant national des instruments de métrologie, l'ANOR et l'ARSEL et les associations des consommateurs, ensemble à effectuer des contrôles inopinés sur les compteurs ENEO installé dans les ménages sur l'ensemble du territoire national car tout laisse à croire que ceux-ci sont non conformes aux normes internationales en vigueur en matière de compatage électrique au grand malheur du consommateur.
Le Réseau National des Consommateurs du Cameroun (RNC) rappelle à ENEO que le consommateur a le droit de choisir son mode de comptage selon que le stipule l'article 4 de la décision tarifaire 2012, cela étant, le règlement de service dans son article 7.1.1 stipule entre autres que le consommateur peut même transmettre son index à ENEO par un canal approprié ».
N.R.M
L’ancienne animatrice de Vision 4 est née le 1er juillet 1993. Son cadeau d’anniversaire, risque d’être une condamnation ferme dans une cellule de la prison centrale de Kondengui dans l’affaire de l’assassinat du jeune Formbor. Alors qu’elle rêvait encore d’un grand avenir, celui-ci tend à basculer vers des années de vie derrière les barreaux.
La jeune Obama Essomba Cathérine Ivana est à nouveau revenue sur le devant de la scène ces derniers jours, parce que le nom de la pauvre est mêlée aux histoires qui font l’actualité de la célèbre télévision de Nsam. Pire, il semble que c’est à cause d’elle que le brillant journaliste et son ex amant Bruno Bidjang médite son sort derrières les barres de fer des cellules crasseuses de la police judiciaire de Yaoundé. Bruno Bidjang, comme Robin des bois est venu exiger aux forces de maintien de l’ordre de remettre manu militari le téléphone de l’éclatante animatrice. Peut-être encore sous les effets de cupidon, il s’est cru les galons de brailler dans un poste de police pour défendre autant que faire ce peu, la belle Ivana. Jouer la bête ne lui a pas sourit.
Ivana Obama Essomba a eu 27 ans ce 1er juillet 2020. A l’occasion, elle avait déjà prévu une série d’activité et des fêtes à n’en plus finir. Sans oublier les soirées avec son amoureux avec qui elle parlait déjà de mariage, le feu Bryant Fabo Formbor. Pour cet anniversaire, elle avait lancé un jeu concours le 21 Mai sur sa page officielle. Pour faire participer 2 ou 3 de ses followers à ses sorties il était question de partager au maximum son compte et obtenir comme récompense, déambuler avec la star montante de la télévision, Ivana Essomba. Mais c’était sans compter avec le fait que « la nourriture des grands » allait connaître un sort différent. Plus de sorties, plus de directs, pas de champagne et de belles virées. C’est aussi des moments de qualité avec son fils de quatre ans qu’elle n’aura plus. Et quand on s’imagine qu’elle risque de ne pas le voir grandir … Triste.
Celle qui a appris l’animation radio et télé sur le tas peut encore sortir de prison. Car c’est un procès en bonne et due forme qui peut ou pas établir sa responsabilité dans les circonstances ayant entraînées la mort de Bryant Formbor. Encore qu’il n’est pas impossible que le Tout puissant des chefs écrive « une lettre » en sa faveur. Ce qui ne risque pas d’arriver de sitôt pour le jeune Bruno qui a continué visiblement de traîner dans une basse-cour où il ne sera jamais le coq. En tout cas, Joyeux anniversaire Cathérine Obama.
Stéphane NZESSEU
Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena, le Ministre des Transports suggère la négociation, par voie diplomatique.
Le Cameroun fait partie des pays à qui l’Union européenne interdit les vols internationaux, dans l’espace Schengen à cause de la pandémie du Coronavirus. Cette décision qui touche aussi notre pays, a suscité la colère de certains hommes politiques à l’instar de l’Honorable Joshua Osih du Social Democratic Front. Le sujet suffisamment grave et important a fait partie des points sur lesquels, Joseph Dion Ngute et ses collaborateurs ont accordé une attention particulière, hier 1er juillet 2020, au cours de la réunion hebdomadaire du Comité interministériel chargé de l’évaluation de la riposte au COVID-19. Pour tenter de faire sortir le Cameroun de ce lot de pays frappés par la décision sus évoquée, le recours à la négociation a été indiqué.
«Sur la récente décision de la Commission Européenne concernant les voyages internationaux en direction des Etats de l’Union Européenne, le ministre (des Transports, Ndlr) a déjà souligné que les mesures déjà prise et celles envisagées sont conformes aux exigences de l’Union Européenne. Il a préconisé qu’une action diplomatique soit engagée dans le sens de reconsidérer la situation du Cameroun», indique le communiqué final ayant sanctionné les travaux tenus par visio conférence et dirigés par Joseph Dion Ngute.
Il faut rappeler que l’Honorable Joshua Osih a pour sa part demander au Président de la République « de prendre ses responsabilités aux fins d’acter ou de faire acter le sacro-saint principe diplomatique de réciprocité vis-à-vis des pays de l’espace Schengen. Le Président de la République doit de ce fait prendre ses responsabilités et imposer notre souveraineté ».
Liliane N.
Quatre points étaient inscrits à l’ordre du jour, au cours des travaux organisés des travaux présidés tenus à l’auditorium du premier ministère
L’évolution de la pandémie au Cameroun et le renforcement des dispositifs médicaux déployés aux frontières
La prise de parole de Manaouda Malachie, ministre de la Santé Publique a permis de faire un état des lieux de la situation de la pandémie au Cameroun.
La contribution de la pharmacopée traditionnelle à la lutte contre le Covid – 19
Madeleine Tchuinteu – ministre de la Recherche Scientifique et de l’Innovation a laissé entendre que des études déjà réalisées ont permis d’identifier une centaine de plantes médicinales susceptibles d’être utilisées dans la production des médicaments contre le Corona Virus.
Des études qui sont en cours d’approfondissement à l’effet d’évaluer notamment les principes actifs et la toxicité des solutions thérapeutiques envisagées.
La finalisation du protocole de gestion des vols internationaux en prélude à la réouverture du trafic aérien, et l’examen de la situation née de la décision de la Commission Européenne concernant les voyages internationaux en direction des Etats de l’Union Européenne
Prenant la parole à son tour, Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe – ministre des Transports a indiqué que des circulaires ont été élaborées dans le but de codifier les règles à observer à l’embarquement et au débarquement des passagers dans les aéroports, au titre de la lutte contre le Corona Virus.
Sur la nécessité de la Commission Européenne concernant les voyages internationaux en direction des Etats de l’Union Européenne, le ministre des Transports a souligné que les mesures déjà prises et celles envisagées sont conformes aux exigences de l’Union Européenne. Il a préconisé qu’une action diplomatique soit engagée dans le sens de reconsidérer la situation du Cameroun
Le processus de rapatriement des Camerounais à l’étranger
Lejeune Bella Bella – ministre des Relations Extérieures a précisé qu’à la date du 30 Juin 2020, 2085 compatriotes avaient déjà regagné le Cameroun.
Le programme de rapatriement prévoit, l’arrivée dans les tous prochains jours de 863 personnes dont 162 qui ont regagné le bercail ce Mercredi 1er Juillet 2020.
Après les échanges, Joseph Dion Ngute – Premier Ministre – Chef du Gouvernement a fait quelques recommandations
Au Ministre de la Santé Publique, il a été demandé de veiller au renforcement des dispositifs sanitaires déployés au niveau des frontières terrestres, maritimes et aériennes, en liaison le ministre des Transports et le Délégué Général à la Sûreté Nationale.
Au ministre de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, il a été recommandé d’encadrer les initiatives développées par les acteurs de la pharmacopée traditionnelle, et de procéder à un examen minutieux des solutions thérapeutiques proposées, de concert avec les équipes compétentes du Minsanté, afin d’exploiter les plus pertinentes pour le protocole de soins administrés aux personnes malades du Covid – 19.
Au ministre des Transports, il a été conseillé d’organiser, en liaison avec le ministre de la Santé Publique, l’Autorité Aéronautique et les autres administrations compétentes, des tests d’application du protocole de gestion des passagers, en prélude à la réouverture du trafic aérien international…
Nicole Ricci Minyem
Il s’agit du commissaire de police Albert Leopold Ebene, ancien employé à la division provinciale de la police judiciaire du Centre aujourd’hui en exil.
Le commissaire de police en exil Albert Leopold Ebene accuse le Chairman Ni John Fru Ndi d'avoir perçu la somme de 500 millions de FCfa, pour mettre en mal la candidature unique de l'opposition, lors de l'élection présidentielle de 2004. Ses déclarations ont été diffusées hier 1er juillet 2020, sur les antennes de Rsi, radio émettant à Yaoundé. « John Fru Ndi a reçu de l’argent pour casser la candidature unique de l’opposition que devait incarner Adamou Ndam Njoya… Je vous dis… C’était une mallette de 500 millions, c’est Edgard Alain Mebe Ngo’o qui la transportait… », a-t-il déclaré au micro du journaliste Sismondi Barlev Bidjocka.
Cette accusation du commissaire de police Albert Leopold Ebene exilé peut venir ainsi jeter le discrédit sur l’image du Chairman par ailleurs président-fondateur du Social democratic front, qui a tenu depuis de bonnes années, la casquette de principal opposant du Président Paul Biya. L’homme politique n’a pas encore réagi à cette autre allégation. Il faut rappeler qu’il se trouve actuellement aux Etats-Unis pour des raisons de santé. Tout récemment, il a été lancé sur la toile, une rumeur indiquant qu’il a fait une demande d’asile au pays de l’oncle Sam. La rumeur a été démentie. «Des usines à fake news essaient de transformer Ni John Fru Ndi en demandeur d’asile. Le Chairman se porte très bien. Il n’a pas fui le Cameroun pendant 30 ans, pourquoi le ferait-il aujourd’hui?», avait écrit l’Honorable Joshua Osih du Sdf.
En complément de ce démenti, le Chairman lui-même a précisé qu’il n’a aucune raison de demander l’asile aux Etats-Unis.
Liliane N.
Célestine Nga Akoa aurait été tuée ce 1er Juillet, alors qu’elle revenait d’une visite rendue à sa maman qui réside à Yaoundé
Selon nos confrères de Cameroon Info. Net, la jeune étudiante inscrite en Master I – Droit Privée dans la Faculté des Sciences Juridiques Politiques à l’UYII et âgée de 19 ans a poussé son dernier soupir alors qu’elle était prestement emmenée au Centre médicale de la ville estudiantine, après avoir reçu deux coups de couteau dont l’un au niveau de la clavicule gauche et l’autre à son poignet.
Brahim, l’un de ses camarades et secouriste témoigne : « Des boules de sang coagulées sortaient de sa bouche et de ses narines quand on l’a transportée à l’hôpital. Elle respirait à peine. Elle est morte devant moi…».
L’enquête ouverte a permis aux fins limiers des Forces de Maintien de l’Ordre de mettre la main sur une paire de babouche et sur des gants, de couleur violette qui appartiendraient à l’agresseur selon des témoignages recueillis sur place.
La brillante étudiante avant d’être brutalement arrachée à la vie, résidait à la cité « Berta », située derrière le campus, entre «Justin City», «Dillona City» et «César City».
Que s’est – il passé ?
Impossible à l’heure actuelle d’avancer le moindre argument, en attendant que les résultats de l’enquête. Il faut toutefois relever qu’au sein des campus et cités universitaires, l’on trouve de plus en plus des hors la loi.
Des jeunes qui, au lieu de poursuivre leurs études et préparer sereinement leur avenir, trouvent que l’université est un terrain de chasse pour eux. Ils y commettent des larcins, des agressions sexuelles mais aussi des crimes. Des actes qu’ils commettent après avoir ingurgité de la drogue, même s’il faut relever que tous ceux qui posent ces actes répréhensibles ne sont pas toujours sujets à ces prises de stupéfiants.
Il y’a certains qui agissent sous le coup de la colère, de la jalousie mais également par vengeance. Les raisons évoquées par ceux qui sont passés en jugement n’ont jamais permis de comprendre ce qui peut pousser un être humain à ôter la vie à son semblable.
Aujourd’hui, le corps de Célestine Nga Akoa, fille unique de sa mère, gît à la morgue de l’hôpital Central de Yaoundé. L’espoir d’une maman lui a été arraché après des coups de poignard. Une jeune fille promue à un grand avenir n’aura pas la chance d’exercer un métier, se marier et donner des petits enfants à sa maman qui a certainement consenti de gros sacrifices pour que sa fille demain, devienne une grande dame.
Qu’est ce qui pourrait expliquer, justifier l’acte de la personne qui a choisi en ce fatidique Mercredi de l’assassiner ?
Nicole Ricci Minyem