La Fédération camerounaise de football a saisi le Ministère des Sports et de l’Education physique, pour avoir son approbation.
A cause de la pandémie du Coronavirus qui continue de sévir au pays, la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), souhaite que la Coupe du Cameroun soit annulée. Cependant l’instance faîtière du football camerounais précise qu’elle n’a pas mandat pour prendre pareille décision, étant donnée que la finale de cette Coupe est présidée par Paul Biya le Chef de l’Etat. C’est la raison pour laquelle, la Fecafoot par voie de correspondance a saisi le Ministère des Sports et de l’Education physique (Minsep), sa tutelle.
« Nous avons écrit au Ministère des Sports pour lui proposer d’annuler l’édition de la Coupe du Cameroun de cette année. Nous ne pouvons pas prendre la responsabilité d’annuler parce que c’est une compétition dont la finale est présidée par le Chef de l’Etat. Donc, nous nous limitons au niveau des propositions », a déclaré Alim Konaté, le Vice-président de la Fecafoot.
Le dépôt de la correspondance de la Fecafoot est bel et bien confirmé au Ministère des Sports. Cependant, même dans ce département ministériel on indique qu’il est impossible de décider de l’annulation de la Coupe du Cameroun. C’est une décision qui doit être prise par la Présidence de la République. «Nous ne pouvons pas aussi à notre niveau prendre une décision sur un rendez-vous aussi important qui est une occasion de grande communion entre le Président de la République et son peuple. La Présidence de la République a été saisie par nos soins, pour savoir la conduite à tenir», a déclaré une source du Ministère des Sports, à Cameroon info net.
Liliane N.
La tragédie s’est déroulée Dimanche dernier dans une mini cité, au quartier Ewankang et elle aurait été causée par une intoxication au yaourt
Selon les témoignages recueillis sur place par nos confrères de la chaîne nationale auprès des voisins, tout aurait été déclenché dans la nuit de Samedi à Dimanche par un incendie alors que les habitantes de l’appartement sinistré étaient absentes.
« Lorsque l’incendie s’est déclaré, nous sommes allés porter secours à nos voisines, nous avons lutté contre les flammes que nous avons parfaitement maîtrisé et nous nous sommes attelés à sauver ce qui pouvait l’être encore malgré les gros dégâts causés par les flammes… ».
« Les habitants de la cité se sont rassemblés, et après que nous ayons tous fait le ménage, l’une des femmes à qui nous avons porté secours, a voulu remercier les uns et les autres, en leur offrant des yaourts ainsi qu’une bouteille de vin rouge. Il était question, auparavant de laver les verres et c’est ainsi qu’elle a partagé à toute la cité ».
Malheureusement tout a très vite tourné au vinaigre
L’une des mamans raconte : « Le yaourt a été donné à tout le monde mais, chez moi, chez ma voisine, 15 minutes après que son plus jeune fils ait consommé son yaourt, il s’est mis à convulser. Quelques minutes après, c’est dans un autre appartement que l’on a entendu les cris de détresse d’un autre enfant qui appelait sa maman au secours, en lui disant que son enfant ne va pas bien…
Alors que nous sommes entrain de chercher les motos pour conduire les enfants à l’hôpital, c’est chez moi que les cris de détresse sortent aussi. Mon fils paniqué, s’est mis à crier que maman, maman, je ne te vois plus, tu es où, je ne vois rien, je ne vois personne. C’est comme cela que mon bébé est mort entre mes mains ».
Un autre témoin de la scène relate les faits : « Une heure de temps après que nous ayons tous consommé le yaourt, mon voisin le plus proche était assis avec nous et on commentait ce qui venait de se passer, lorsque brusquement, il s’est mis à se plaindre du mal de ventre et est allé aux toilettes. Ce sont ses cris qui nous ont alerté et, nous l’avons accompagné à l’hôpital, c’est là bas qu’il est mort ».
Quatre personnes perdent ainsi la vie alors que deux autres sont toujours en soin intensif dans un hôpital de la place. Les femmes ayant partagé ce yaourt sont quant à elles, gardées à vue à la brigade de gendarmerie de Nkomo où une enquête a été ouverte.
Nicole Ricci Minyem
Dania Ebongue avait plus de 153 Kg et s’est vu contraint de se mettre sous régime du mois d’août 2019 à mars 2020.
Dania Ebongue est la preuve vivante qu’on peut arriver au bout de l’obésité.
Le journaliste en service à la Cameroon radio television (Crtv) était en surcharge pondérale avec un peu plus de 153 Kg. Cette surcharge pondérale a failli lui coûter la vie. Parce qu’il a fini par développer de sérieux problèmes cardio-vasculaires. L’alerte a été donnée alors qu’il était en mission envoyée par la Crtv.
“C’était “vivre ou mourir” comme la chanson de l’artiste Bams. Plus sérieusement, je me suis levé en plein juillet 2019 à la Can en Egypte et mon pied droit ne m’obéissait plus, puis le gauche trois jours après. J’ai quitté l’Egypte presque en rampant et à Yaoundé au bout de quelques séances de kinésithérapie sans succès, on m’a demandé de perdre du poids sinon la situation allait s’empirer”, raconte Dania Ebongue dans une interview accordée au magazine Ma Copine.
Pour mieux comprendre la situation dans laquelle Dania Ebongue se trouvait, il convient peut-être d’indiquer que selon l’Organisation mondiale de la Santé (Oms), les proportions gagnées par l’obésité l’ont portée au stade d’épidémie. Il y a un minimum de 2,8 millions de personnes qui meurent chaque année, du fait de la surcharge pondérale ou de l’obésité. Ceci dit, il s’agit d’un réel problème qui mérite l’attention de tous.
Ne voulant donc par passer de vie à trépas, Dania Ebongue qui est aussi le président de l’association des bloggueurs du Cameroun, a décidé de lutter contre sa surcharge pondérale. En huit mois, il a réussi à se débarrasser de 50 Kg. “Le corps n’a pas d’importance tant qu’il porte une âme pure. Mais le problème est que nous devons avoir “Un esprit sain dans un corps sain”. J’irai même plus loin en disant que l’esprit doit être saint... Et pour ce faire, son corps doit être l’être aussi. Je me sens léger”, confie-t-il au magazine Ma Copine.
Après la perte de 50 Kg sur plus de 153, Dania Ebongue approché par de nombreuses personnes, a cru bon de partager son expérience. D’où la naissance de son film “Pourquoi et Comment j’ai perdu 50 kg. “Il faudrait voir le film pour le comprendre. cette perte de poids n’était pas que numérique. Il a fallu surfer sur plein de choses: la spiritualité, la philosophie, la psychologie etc. Donc, quand vous côtoyez la mort, vous appréciez mieux la vie. Dans ce film, vous verrez que la perte de poids en elle-même cache quelque chose de plus grand”, déclare le journaliste de la Crtv.
Le film “Pourquoi et Comment j’ai perdu 50 kg”, dont la sortie est prévue pour le 17 juillet prochain, vise donc à sensibiliser les jeunes et les adultes sur la prise en compte de leur santé pondérale en adoptant une alimentation saine.
Liliane N.
L’ex-ministre socialiste a affirmé ce dimanche, avoir été contactée par le ministre Jean-Yves Le Drian, pour une éventuelle entrée au gouvernement de Jean Castex, et jugé que cela n’aurait de « sens » que si elle pouvait mener une politique « plus sociale, plus écologique, plus démocratique ».
L’ancienne ministre a d’abord évoqué sur BFMTV un appel, samedi, d'« un proche du président », mais une source proche d’Emmanuel Macron a ensuite affirmé qu’elle n’avait « jamais été appelée ».
En réponse, Ségolène Royal a assuré, copies de SMS à l’appui, avoir été contactée par le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian (ex-PS) : « Si des conseillers de l’Elysée démentent, je ne leur en veux pas, ils ne sont pas forcément au courant ! Un président cloisonne surtout à ce niveau de contact », glisse-t-elle.
Une politique plus sociale, plus écologique, plus démocratique
« Mon message à Le Drian était clair sur le sens politique profond d’un possible et positif travail en commun au service du pays dans un contexte de crise grave. Je ne veux pas que l’on puisse dire que j’ai refusé d’aider à sortir de la crise. D’où ma position très positive mais sans en rabattre sur les valeurs de justice sociale, d’urgence écologique et d’efficacité démocratique », a-t-elle expliqué.
« J’ai dit, si c’est pour mener une politique plus sociale, plus écologique, plus démocratique, faites-moi une proposition. Et nous en sommes là », avait-elle déclaré sur BFMTV plus tôt.
Les doutes de Royal sur l’urgence de la réforme des retraites
Après la vague verte dans les grandes villes aux municipales, Jean Castex, issu des Républicains, est-il l’homme de la situation ? « Il faut lui laisser le temps, juger sur les actes », avait-elle estimé.
Mais face à la volonté du nouveau Premier ministre de régler « à court terme, le dossier des retraites », l’ancienne candidate à la présidentielle a demandé s’il y avait « encore urgence à aller faire de la provocation sur cette réforme, si l’on pouvait se permettre de lever des malentendus et des révoltes et si les partenaires sociaux ont le temps de s’occuper de ça alors qu’il y a des plans sociaux annoncés sur tous les territoires ».
Emmanuel Macron et son Premier ministre Jean Castex ont poursuivi ce dimanche, leurs consultations avec « l’objectif de former un nouveau gouvernement pour ce Lundi dans la journée », a annoncé l’Elysée.
N.R.M
Devant les parlementaires ce dimanche, le ministre des Finances a présenté le projet de budget de l’Etat du Cameroun pour l’exercice 2021 dont le montant de l’enveloppe prévue s’élève à 4 909 milliards de FCFA. Louis-Paul Motaze a également fait les projections budgétaires 2022 et 2023 à travers le document de programmation économique et budgétaire à moyen terme.
Avec une prévision de l’ordre de 4 909 milliards de FCFA, la projection budgétaire de 2021 connaît une hausse de 202 milliards de FCFA comparativement à l’exercice en cours. Les recettes de biens et services enregistrent une légère hausse et passe de 677 milliards de FCFA en 2020 à 686 milliards en 2021, soit une augmentation de 09 milliards de FCFA. Le ministre camerounais des Finances, Louis-Paul Motaze explique, « en dépit de la prise en compte des contraintes fortes liées à l’organisation de la CAN 2021, à la couverture sécuritaire, au fonctionnement des conseils régionaux et aux dépenses sanitaires ». Le Ministre explique par ailleurs qu’en 2022 et 2023, « ce poste de dépenses sera ramené à 667 milliards de FCFA », soit une baisse de 19 milliards de FCFA par rapport à 2021.
S’agissant des transferts et subventions, ils connaissent une diminution de 527 milliards de FCFA à 518 milliards entre 2020 et 2021. Cependant, entre 2022 et 2023, « ce poste est projeté à 617 milliards de FCFA en augmentation de 99 milliards de FCFA », fait savoir Louis-Paul Motaze. Pour le membre du Gouvernement, cette augmentation trouve sa raison « essentiellement par la nécessité de prendre en charge les manques à gagner de la Sonara et des marketeurs liés aux importations des hydrocarbures ».
L’Etat du Cameroun établit une prévision budgétaire de l’ordre de 5 279 milliards de FCFA entre 2022 et 2023, correspondant à une augmentation de 369 milliards de FCFA par rapport à 2021.
Précisons que l’exercice auquel vient de se soumettre le ministre des Finances devant les parlementaires rentre dans le cadre de la loi du 11 juillet 2018 portant code de transparence et de bonne gouvernance dans la gestion des finances publiques et la loi N°2018/012 portant régime financier de l’Etat et des autres entités publiques. En effet, ces dispositifs consacrent le débat d’orientation budgétaire au Parlement en milieu d’exercice budgétaire. Le document de programmation économique et budgétaire a été adopté par le Gouvernement en Conseil de cabinet le 02 juillet dernier.
Innocent D H
Le Président de la République française vient de nommer Jean Castex comme Premier ministre. Le « Monsieur déconfinement » remplace à ce poste Edouard Philippe qui a remis ce 03 juillet 2020 la démission de son gouvernement à la Présidence de la République. Emmanuel Macron charge le nouveau Premier ministre de mettre en place un nouveau Gouvernement.
Alors que l’Elysée vient d’annoncer la démission du gouvernement d’Edouard Philippe, la voilà encore qui confirme quelques heures plus tard, la nomination de Jean Castex au poste de Premier ministre français. Agé de 55 ans, il fut ex-collaborateur de Nicolas Sarkozy, jusqu’à sa nomination par Emmanuel Macron, est l’ancien maire de Prades (Pyrénées-Orientales). Selon Marianne, Jean Castex aurait rencontré le Président de la République le 02 juillet dernier à l’Elysée.
Pour sa part, Franck Louvrier, ancien conseiller de Nicolas Sarkozy confiait déjà, « Jean Castex est un vrai couteau suisse, il a des connexions un peu partout, il sait faire ce qu’il faut faire au bon endroit ». « Monsieur déconfinement », c’est avec ces mots que Jean Castex identifié dans le paysage politique de 2020. Le haut fonctionnaire nommé à Matignon a pour mission de mener le Gouvernement sur le « nouveau chemin » promis par le Chef de l’Etat français.
Expérience des affaires sociales
Les affaires sociales notamment le secteur hospitalier n’est pas étrange pour le nouveau Premier ministre français. Il a été directeur de la Direction de l’hospitalisation et de l’organisation des soins (DHOS) au ministère de la Santé et des solidarités. Après, il devient le directeur de cabinet de Xavier Bertrand au ministère de la Santé, puis au ministère du Travail.
En 2017, Jean Castex est nommé délégué interministériel aux jeux olympiques et paralympiques et en 2004 est président de l’Agence nationale du Sport. A en croire sa déclaration d’intérêt publiée sur le site de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique, il a touché 160.467 euros nets. Dans cette même déclaration, Castex assure être à la tête de l’Agence nationale du Sport et de Solideo, la Société de livraison des ouvrages olympiques, à titre gracieux.
Élu local depuis 2008, avec la crise sanitaire, il a été missionné fin avril par le Chef de l’Etat pour conduire le « déconfinement », auprès du Premier ministre d’alors Edouard Philippe. Dans ce sillage, le « Monsieur déconfinement » plaidait en faveur d’une « approche globale », avec la « progressivité » pour maître mot-mot, dans la recherche entre les exigences sanitaires et la nécessité d’une reprise économique.
Innocent D H
Il intervient dans le cadre du Plan-Triennal « Spécial Jeunes », mis en place au sein de ce département ministériel et, la cérémonie solennelle de lancement s’est déroulée en fin de semaine dernière au Centre Multifonctionnel de Référence de Yaoundé-Madagascar
Une cérémonie riche en sons et en couleurs qui a connu la présence de nombreuses personnalités, parmi lesquelles les responsables des unités techniques opérationnels du ministère de la Jeunesse et de l’Education Civique -Simon Mboa Mvogo : 1er adjoint au maire de la ville de Yaoundé - Fadimatou Iyawa Ousmanou : Présidente du Conseil de la Jeunesse du Cameroun
Les représentants de certaines entreprises partenaires du Minjec, à l’instar d’Afrikpay. Il s’agit d’une structure qui a contribué à la mise en place du Digital Youth Service Center.
Alain Njomo - Président Directeur Général d’Afrikpay parle de leurs ambitions : « L’entreprise Afrikpay, 100 % camerounaise a pour vision d’être une plateforme de référence de l’inclusion financière au Cameroun et en Afrique. Après la cérémonie de ce jour, nous allons travailler d’arrache pied afin d’atteindre nos objectifs et, le Digital Youth Service Center n’est que le premier pas par rapport à ce que nous envisageons ».
Les avantages du Digital Youth Service Center
Ils ont été présentés par Mounouna Foutsou au cours de son allocution de circonstance : Ce projet est effectivement l’un des projets du domaine de l’économie numérique qui, comme vous le savez, est l’un des domaines couverts par le plan triennal spécial jeunes.
Ce projet est très important parce qu’il est fédérateur des autres projets des autres filières. Parce que non seulement il permet aux jeunes du secteur TIC de s’insérer harmonieusement dans la sphère protectrice, et notamment ceux du secteur des call-boxeurs et secteur informel pour évoluer vers le secteur formel.
Mais également de promouvoir les produits des autres filières de production, de manière à ce que tous aient de la valeur ajoutée par rapport à ce plan, et qu’il y’ait une sorte d’inter connexion de marketing de réseaux. Et finalement une bonne mutualisation des énergies pour occuper un certain secteur clé… ».
Le ministre de la Jeunesse et de l’Education Civique a également insisté sur le fait que la DYSC va encourager la consommation locale
« Vous savez, parfois le made in Cameroun n’est pas développé parce que certains de nos compatriotes ignorent l’existence de ces produits. Nous allons les exposer à travers cette plateforme, ce qui va permettre aux uns et aux autres de savoir, de s’approprier des véritables produits innovants qui existent au Cameroun. Ils auront ainsi la possibilité désormais de consommer le made in Cameroun et, ce sera l’occasion pour eux d’encourager les producteurs à en produire davantage… ».
Nicole Ricci Minyem
Les cris de détresse, de colère, les actes de violence des hommes et femmes, filmés Jeudi dernier dans la morgue de cet auspice semblent ne laisser aucun doute sur la question.
Les scènes, telles que décrites dans des vidéos devenues virales sur la toile, se déroulent dans un premier temps, à l’intérieur d’une salle. Bien qu’elles ne soient pas très claires, l’on peut néanmoins voir les images d’un monsieur couché dans un cercueil dont l’accès est interdit au personnel de la morgue, par des jeunes gens qui les d’avoir prélevé les organes du disparu.
Les appels au calme et à plus de tempérance ne produisent pas l’effet escompté ; au contraire, certains de ces jeunes tancent les travailleurs de la morgue de tous les noms et exigent que leur soit restitué les parties manquantes sur la dépouille sans quoi, ils vont abandonner le corps.
Une situation qui créée un tollé général et, la présence des forces de maintien de l’ordre ne semble émouvoir personne, au contraire, cela suscite plus de tension.
Bon gré, malgré, le cercueil est remis à la famille qui reste campée sur ses positions. Elle va même jusqu’à déshabiller le défunt afin de montrer aux curieux « la profanation du corps » de leur parent. Un corps nu, retourné sur le ventre, alors que les accusations se font plus persistantes et l’on entend parler du prélèvement des parties intimes du défunt.
Un moment de colère qui fait oublier la considération due à une personne qui s’en est définitivement allée
Engagés dans leur envie d’en découdre avec « ces trafiquants d’organes humains qui n’éprouvent aucune honte », les membres de la famille de la personne disparue ont choisi d’exposer au regard du tout venant, la dépouille de celui qu’ils sont pourtant venus pleurer. Ce qui a semble le plus les intéresser, ce sont les casses, causer un scandale avec la prise des photos et vidéos qu’ils se sont empressés de partager sur les réseaux sociaux, enlevant toute dignité au défunt.
Le démenti
Dans un communiqué publié le 04 Juillet dernier, Mme Engome Joëlle, chef de la cellule de communication de l’hôpital de district de Nylon a estimé que « Les accusations circulant sur les réseaux sociaux par rapport à une organisation de trafic d’organes humains ne sont que de simples allégations…
Elle continue en affirmant que : « Le mouvement de foule partant de la morgue Jeudi le 03 Juillet est déclenché par des personnes assistant à une levée de corps et qui prétendent que le corps du défunt aurait subi des mutilations…L’examen dudit corps, effectué en présence de l’équipe de la direction de l’hôpital, des responsables de la famille concernée ainsi que des forces de l’ordre a permis de constater séance tenante, l’absence de toute anomalie suspecte ».
La responsable de la communication parle également d’une lettre d’excuses qui aurait été rédigée par les membres de la famille du disparu avant que le corps ne leur soit remis afin que ce dernier reçoive un enterrement digne.
Nicole Ricci Minyem
Elle a été rédigée le 03 Juillet dernier, par les populations de cette zone en proie en une crise sécuritaire qui tend à prendre fin et portée par la voix du Premier Ministre – Chef du Gouvernement
« Le 29 Juin 2020, le Coordonateur National du Plan Présidentiel pour la Reconstruction et le Développement des Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest (PPRD–NW/SW) est arrivé dans la Région du Sud-Ouest pour une mission de prise de conscience et de sensibilisation prévue du lundi 29 juin au vendredi 3 Juillet 2020 à Buea.
Au cours des échanges et des travaux qui ont suivi, Nous, populations du Sud- Ouest, en présence de l’Administration de la Région avons déclaré activement et à l’unanimité notre soutien indéfectible au Plan Présidentiel pour la Reconstruction et le Développement des Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Les discussions qui ont suivi la déclaration liminaire du Coordonnateur National étaient franches, sincères et bien assimilées.
Tout en saluant la magnanimité et le caractère accommodant du Coordonnateur National et de son équipe, les acteurs ont unanimement convenus de ce qui suit:
Assurer le rétablissement de la cohésion sociale
Promouvoir le renforcement des valeurs culturelles et sociales pour rendre la vie à nouveau vivable;
Redonner vie à la dignité humaine pour ouvrir la voie à la paix
Offrir des programmes de renforcement des capacités pour doter les jeunes de compétences permanentes
Renforcer la reconstruction des organisations telles que la CDC, PAMO la SONARA afin de les rendre plus performantes et relancer l’économie en déclin
Revitaliser les activités économiques et sociales afin que les moyens de subsistance de la population puissent être améliorés
Organiser des programmes d’orientation et de conseil pour l’adaptation sociale dans les communautés
Veiller à ce que la reconstruction démarre au même moment dans les six départements de la Région du Sud- Ouest
Privilégier les personnes les plus vulnérables lors de l’exécution de différents projets
Veiller à ce qu’un suivi et une évaluation adéquats soient effectués à chaque étape de la reconstruction
Que la gestion de la plupart des projets soit confiée à la SOWEDA pour une reddition de comptes aisée
S’efforcer de gagner la confiance de la population afin d’ouvrir la voie à un développement significatif et à une mise en œuvre harmonieuse du Plan Présidentiel pour la Reconstruction et le Développement (PPRD)
Ramener les Personnes Déplacées Internes (PDI) ainsi que les refugiés dans leurs diverses communautés…
Votre Excellence, à la fin des travaux, nous avons offert notre soutien total au Premier Ministre, Chef du Gouvernement et surtout au Président Paul Biya, Président de la République du Cameroun et initiateur du Plan Présidentiel pour la Reconstruction et le Développement (PPRD) ».
N.R.M
La nouvelle vient de tomber, Edouard Philippe n’est plus Premier ministre de la France depuis quelques heures. Ce vendredi, 03 juillet 2020, il vient de rendre sa démission, acceptée par le Président de la République Emmanuel Macron. L’information a été confirmée à travers un communiqué rendu public ce jour par l’Elysée.
C’est un coup de tonnerre ce vendredi sous le ciel français. Edouard Philippe jette l’éponge et de facto n’est plus Premier ministre français. Selon un communiqué rendu public par la Présidence de la République, « M. Edouard Philippe a remis ce jour la démission du gouvernement au Président de la République, qui l’a acceptée. Il assure avec le membre du gouvernement, le traitement des affaires courantes jusqu’à la nomination du nouveau gouvernement ».
Une démission qui intervient juste après l’échec cuisant de la République en Marche, parti d’Emmanuel Macron aux élections municipales de 2020. Cependant, le chef du Gouvernement français a réussi brillamment à se faire élire au Havre, la ville qu’il a dirigée depuis plusieurs années.
Le communiqué de l’Elysée est clair, en attendant la mise en place du nouveau gouvernement, celui démissionnaire est appelé à continuer de gérer les affaires courantes de l’Etat. Pour ce qui est du Chef de l’Etat français, Emmanuel Macron, il a le choix de reconduire ou non Edourad Philippe qui a passé trois années passées à Matignon. Logiquement, un remaniement du Gouvernement français est attendu dans les prochaines heures.
Signalons qu’à Paris, la capitale française, les pronostics vont bon train pour reconnaître le nom du futur locataire de Matignon (successeur d’Edouard Philippe). Parmi les noms qui circulent, les proches du Président citaient ces derniers jours le ministre des Armées, Florence Parly, la présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, ou encore Jean Castex, le « Monsieur déconfinement du gouvernement ».
Dans le camp d'Edouard Philippe, ses proches saluent le bilan du Premier ministre démissionnaire. L’eurodéputé, Gilles Boyer, ami ultime et ancien conseiller d’Edouard Philippe a déclaré sur son compte Twitter, « fier des 1 145 jours d’Edouard Philippe, Premier Ministre à Matignon et merci à Emmanuel Macron de lui avoir fait confiance ».
Innocent D H
Ce jeudi, 02 juillet 2020, julien Doumba a été nommé secrétaire général de la Grande chancellerie des Ordres nationaux par la force du décret présidentiel. Le fils de Charles Doumba, ancien secrétaire général du Rassemblement démocratique du peuple camerounais va désormais évoluer aux côtés de Philémon Yang nommé président de cette instance en avril dernier.
C’est à Julien Doumba, précédemment secrétaire général des services du Gouverneur de la région du Nord que revient désormais la responsabilité d’occuper les fonctions de secrétaire général de la Grande chancellerie des ordres nationaux. Il vient d’être nommé à ce poste par décret du Président de la République, Paul Biya. L’acte du chef de l’Etat appelle l’illustre élu à évoluer auprès de l’ancien Premier ministre, Philémon Yang nommé président de cet organe en avril 2020.
De sources crédibles, Julien Doumba est le fils de l’ancien secrétaire général du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), Charles Doumba. Le nouveau secrétaire général de la Grande chancellerie des ordres nationaux a été ancien sous-préfet de l’arrondissement de Ngoumou, avant d’être appelé à servir comme secrétaire général des services du Gouverneur du Nord.
Rattachée à la Présidence de la République, c’est à la Grande chancellerie des ordres nationaux que sont destinés les dossiers de candidature à une distinction honorifique envoyés par les ministres compétents. Le secrétaire général est chargé d’assurer le fonctionnement de l’administration de cette structure notamment en ce qui concerne la préparation du budget, la tenue à jour des contrôles des ordres, la préparation des décisions du Grand chancelier, etc. Il est également le secrétaire de tous les ordres et commissions.
Précisons aussi que le SG de la Grande chancellerie a rang de secrétaire général de ministère. Une indemnité mensuelle de fonction exclusive de toute indemnité de même nature lui est attribuée par décret du Président de la République, s’il exerce une autre fonction en plus.
Le Budget de la Grande chancellerie des est annexée à celui de la Présidence de la République et des services rattachés, apprend-on.
Innocent D H
Le Capitaine de Frégate Cyrille Atonfack, le porte-parole de l’armée fait savoir que les deux individus présents dans la vidéo, qui montre l’assassinat de Florence Ayafor, après avoir été formellement identifiés, ont été mis aux arrêts.
Le Capitaine de Frégate Cyrille Atonfack était l’invité du programme dominical d’Equinoxe baptisé “La Vérité en Face”, du 5 juillet 2020. Au cours de ce programme qui est en fait une émission interview, le porte-parole de l’armée a révélé que les présumés assassins de Florence Ayafor ont été rattrapés par les Forces de sécurité et de défense.
« Depuis quelques jours, les Forces de défense et de sécurité, grâce à un travail acharné, parce qu’elles le doivent aux camerounais, ont mis la main sur le sieur Niba Innocent et monsieur Ngouh Roger. Deux camerounais, formellement reconnus dans la vidéo de l’assassinat, le viol, la décapitation, l’écorchement de Florence Ayafor. On ne fait pas de tambours, ni de trompettes dessus. Mais il s’agit des deux assassins de madame Ayafor qui sont aux arrêts, grâce à l’ensemble des Forces de défense, appuyées par la sécurité militaire », a déclaré le Capitaine de Frégate Cyrille Atonfack.
C’est donc une information qui fera sûrement plaisir à tous ceux qui ont réclamé justice pour les auteurs de ce meurtre, qui a suscité l’émoi de plusieurs au Cameroun et hors de notre pays. A titre de rappel, Florence Ayafor était gardienne à la Prison centrale de Bamenda, dans la région du Nord-Ouest. Elle a été assassinée le 29 septembre 2019. Elle revenait des obsèques d’un proche, lorsqu’elle a été kidnappée par des groupes armés à Pinyin, une localité de l’arrondissement de Santa, dans le département de Mezam.
La vidéo montrant le traitement inhumain qu’elle a subi a été partagé sur la toile. Cette vidéo est devenue virale. On y voyait clairement plus de sept hommes, dont quatre qui traînent la jeune femme, nue sur plusieurs centaines de mètres, en l’écartelant. Puis plus que l’horreur ! Florence Ayafor, est décapitée à l’aide d’un couteau et d’une machette, alors même qu’elle était encore en vie. Sa tête a été par la suite brandie en guise de trophée et déposée à quelques mètres de son corps qui gisait dans une mare de sang dans la poussière sous un chœur de rires moqueurs.
Dans sa posture d’homme politique, Serge Espoir Matomba par le biais de son compte Twitter a condamné ce meurtre. « Le Cameroun a vécu l’horreur suite à l’assassinat barbare de Mme Florence Ayafor à Pinyi dans le Nord-ouest. Je condamne avec la plus grande fermeté cet acte odieux et crapuleux, et demande que justice soit faite et que ce crime ne reste pas impuni », avait-il tweeté.
Liliane N.
Pour le corps médical et paramédical dans cette partie du pays, par cette décision, le Président Paul Biya imprime une fois de plus sa marque de reconnaissance et d’attention vis-à-vis des personnels de santé. Ils promettent en retour de travailler avec ardeur pour sauver des vies surtout en cette période délicate de crise sanitaire imposée par la Covid-19.
Les personnels de santé sont engagés en première ligne dans les formations sanitaires pour sauver des vies. Un sens de sacrifice suprême qui mérite reconnaissance de la société entière, mais surtout de l’attention particulière de la plus haute personnalité de l’Etat. Le Président Paul Biya a procédé vendredi dernier à la signature d’un décret portant relèvement de l’âge de départ à la retraite du corps médical et paramédical. Ainsi, ceux des catégories « A » et « B » iront désormais à la retraite à 60 ans et 55 ans pour ceux des catégories « C » et « D ».
Dans la région du Nord Cameroun, cette mesure présidentielle est perçue comme une bouffée d’oxygène par les soldats de vie. « C’est une mesure qui était attendue depuis longtemps. Le personnel médical et moi-même, nous sommes heureux que l’âge de départ à la retraite soit révisé à la hausse. Il y a donc une grande joie », exprime Dr. Aboubakar Sadjo, directeur de l’hôpital régional de Garoua à nos confrères de la station régionale Crtv-Nord.
Le personnel médical ne cesse de saluer le geste du Chef de l’Etat qu’il considère comme un hommage appuyé traduisant le sens d’humanisme de Paul Biya. « Ceci relève de la sollicitude permanente du Chef de l’Etat, il est au-delà du Covid-19. Un acte qui montre que le personnel médical est toujours écouté », ajoute Dr. Aboubakar Sadjo.
Pour Justine Ndjikam, major maternité de l’hôpital régional de Garoua, ce relèvement de l’âge de départ à la retraite est une occasion de valorisation de l’expérience accumulée dans la profession. « A un certain âge quand l’infirmier sort de l’école, il n’a pas encore acquis les compétences. C’est après un certain temps qu’il devient performant, je pense que le secteur public de la santé va profiter de l’expertise des infirmiers », pense-t-elle.
Cette mesure du Président de la République va permettre de galvaniser davantage les personnels de santé. « C’est une motivation pour le personnel qui est au quotidien engagé dans la préservation de la santé des camerounais », note une fois de plus Dr. Aboubakar Sadjo.
En rappel, le 19 mai dernier, le Président de la République Paul Biya dans son adresse à la Nation dans un contexte de crise imposé par le coronavirus, avait encouragé et félicité le personnel de santé dans son combat permanent de lutte contre cette pandémie d’envergure mondiale. Il s’agissait ainsi de remobiliser les troupes de la santé afin de permettre au Cameroun de sortir vainqueur dans la lutte contre la Covid-19.
Innocent D H
C’est l’un des principaux points soulevés en fin de semaine dernière, lors de ces assises organisées dans la salle des conférences d’Elections Cameroon.
Dès l’entame de son propos après l’adoption de l’ordre du jour, Enow Abrams Egbe, président du Conseil électoral a estimé que les derniers scrutins d’un point « ont été organisés avec le maximum d'efforts en termes d'efficacité, de transparence et d'objectivité".
Un diagnostic objectif a par ailleurs été fait, avec Onu-Femmes et, au cours des travaux, les partenaires ont soulevé des points susceptibles d’amélioration et recueilli les recommandations pertinentes, pouvant permettre d'aborder les échéances futures avec toujours plus d'efficacité.
Processus de décentralisation et organisation des élections régionales
Sur ce point, le président du Conseil électoral a précisé que l’organisation de ce scrutin est un défi majeur que doit relever Elections Cameroon car « L’élection des Conseillers régionaux inaugure l'entrée en scène d'une catégorie nouvelle d'acteurs que sont les représentants du commandement traditionnel. Dès lors, le cadre juridique et institutionnel étant connu, j'en appelle aussi bien à une meilleure appropriation et au respect des textes en la matière, qu'à une vigilance accrue de tous, pour qu'au final, nous puissions comme le dit un adage populaire, faire d'un coup d'essai, un coup de maître... ».
Le moment opportun selon Enow Abrams Egbe pour les acteurs impliqués de « défendre leurs projets devant le collège électoral, à plusieurs niveaux, dans l'intérêt bien compris, du peuple souverain; car en définitive, il revient à celui - ci, et à lui seul de choisir librement ses représentants».
Mesure à prendre dans l’urgence
Au-delà des descentes sur le terrain visant à « exhorter les équipes de terrain associées aux commissions Mixtes Locales, mais aussi de redynamiser les opérations en vue d'une poursuite sereine des activités de l'Institution, il est entre autres question de : - Veiller à ce que tous les électeurs soient sensibilisés sur l'utilité, voire la nécessité de posséder leurs cartes - Procéder dans l'urgence à l'assainissement général des bureaux, suivi du dépistage obligatoire de tout le personnel tant au niveau central que des démembrements territoriaux dans le cadre de la lutte contre le Covid - 19.
Débat contradictoire mais républicain
Empruntant les propos d’Abraham Lincoln qui estimait que : Organiser les élections c’est le signe éloquent de la vitalité démocratique dans un pays... », le président du Conseil électoral a estimé que les différentes phases de l'élection au Cameroun, « Au lieu d'être des moments de diriger des invectives entre acteurs politiques, doivent plutôt concourir à promouvoir davantage l'unité nationale, en évitant d'opposer une partie du peuple contre une autre, ou d'appeler au boycott des élections pour des raisons avouées et inavouées...
Il apparaît dès lors essentiel que tous, nous demeurions fidèles à cette échelle des valeurs fondamentales. Il en va, en mon sens, de la survie de notre nation en tant que Démocratie, qui a besoin de s'extraire des contraintes de l'émotion, pour gagner davantage en objectivité et en sens élevé de l'intérêt général...
C’est véritablement dans la mise en oeuvre de ces prérogatives qu'il nous incombe à jamais, d'avoir un sens de responsabilité, d'impartialité, d'intégrité, de tempérance... Bref, une culture d’excellence ».
Nicole Ricci Minyem