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L’individu, ex videur à Bonanjo (l’un des quartiers de la capitale économique Camerounaise) qui se faisait surnommer « spirito satanus » est tombé sous les balles des vaillantes Forces de Défense et de Sécurité ce Dimanche, sur la route Muyuka – Kumba. Récit de l’opération par des sources non officielles

 

Les Forces de Défense, particulièrement engagées dans la lutte contre le terrorisme dans la Région du Sud-Ouest, ont déclenché les opérations de nettoyage de la forêt de Bapo Bakundu, arrondissement de Mbonge.

Cette forêt abrite plusieurs camps retranchés de violeurs et assassins à la solde de quelques illuminés à l'abri à l'étranger et se disant indépendantistes.

La composante BIR (6ème BIR) dispositif a mené le raid contre le camp fortifié du sinistre « général spirito satanus »

Bilan provisoire de cette opération

- 07 terroristes neutralisés dont le leader de la bande, le pseudo général.

- 06 fusils à pompe de type Magnum

- 05 fusils d’assaut HKG3

- 03 Fusils de traite 

- 04 pistolets de cal 9 mm 

- 01 Pistolet artisanal 9mm

- plus de 3000 munitions de divers calibres

- 03 dispositifs d’Engins Explosifs Improvisés (EEI) parmi lesquels 01 canon chargé.

- 04 maillons de munitions de mitrailleuses avec 4700 munitions.

- 12 grenades offensives

- 02 téléphones satellitaires

- important stock de chanvre indien 

- des effets divers de campement

- 12 machettes.

Les méfaits de ce sinistre personnage et de sa bande

D’autres sources indiquent que c’est ce fameux fonteh lucas « mad dog » et sa bande qui ont lancé un violent assaut sur la ville de Bamenda il y a quelques jours, terrorisant les populations, violant et assassinant bestialement les femmes…

Ils sont en outre soupçonnés d’être les hauteurs du braquage dans une micro finance, dont les images ont fait le tour des réseaux sociaux.

Mal leur en a pris car, en face, ils ont été confrontés à la vélocité des éléments de l’Armée républicaine, qui ont fait le vœu de se consacrer à la défense de leurs compatriotes, même si malheureusement, c’est au détriment de la leur.

Et d’ailleurs, ce sont ces compatriotes qui sont sortis en masse pour se rassurer de la véracité de l’information dont ils ont eu vent. L’objet de leur cauchemar n’est plus. Son parcours s’est brusquement achevé sur un asphalte, sans honneur, sans aucune gloire, sans médaille. Rien. Juste les restes d’un triste individu abandonné aux mouches et autres insectes qui vont se repaître de son cadavre.    

Rappel historique important

Avant le début de la crise sécuritaire dans les régions du Nord et du Sud Ouest, étaient des havres de paix. Les familles envoyaient leurs enfants à l'école ; Les femmes allaient aux champs, cultivaient, s’adonnaient au commerce. Ces populations ne vivaient pas plus mal que les autres Camerounais ;  Bien au contraire, d’aucuns affirment qu’ils étaient même plus avancés que leurs concitoyens.

C’est dans ces deux régions qu’on retrouve deux universités d'Etat, deux facultés de médecine, deux écoles normales, plus de kilomètres de route bitumée que l'Est, le Sud, l'Extrême Nord et peut être même le Littoral et le Centre rural.

Malheureusement, des revendications corporatistes ont dégénéré à cette guerre fratricide qui amène les enfants d’un seul et même pays à s’entre-tuer.

Sous la houlette des individus résidents à l’étranger, disposant de gros moyens financiers et adeptes des promesses fallacieuses, dont celle de faire partir le Chef de l’Etat Camerounais du pouvoir, certains continuent de se laisser berner et assassinent Père – Mère – Frères – Sœurs – Chefs traditionnels – Enseignants – Soldats, parce qu’on leur fait croire que ces crimes seront imputés au Président de la République.

Un jeu sordide auquel s’adonnent certains partis politiques, qui utilisent ces violences comme projet politique.

Une leçon pour tous

La Paix est une « denrée » rare. Certes, il est tout à fait logique pour chaque être humain d’aspirer à un mieux être surtout lorsqu’on sait que le Cameroun est un pays qui dispose des richesses qui, correctement réparties, peuvent bénéficier à tous les Fils ainsi qu’à toutes les Filles de cette Afrique en miniature.

Les honneurs, la reconnaissance, la valeur en tant qu’être humain sont des caractères reconnus à ceux qui s’attèlent à préserver la paix, quelque soit le domaine d’activités qui était le leur avant d’être sauvagement assassinés.

Pour ceux qui choisissent les armes, le chanvre, les gris gris, éléments qui leur donnent l’illusion de la puissance, leur existence sur terre ne peut prendre fin que de cette vile manière.

Il est encore temps, pour tous ceux qui sont dans ce camp, de déposer les armes car, le Cameroun est un vaste et permanent chantier à construire ; la contribution de tous est primordiale.

 

Nicole Ricci Minyem 

 

Pour Cabral Libii « Ce garçon est un maillon périphérique qui mérite certes d'être sanctionné mais il urge de sanctionner très sévèrement les adultes responsables… ».

 

« Au sujet du jeune compatriote arrêté dans l'affaire de fuite des épreuves au Baccalauréat.

En attendant la communication qui doit être faite par le procureur et les avocats de ce jeune, afin que nous soyons édifiés sur l'amplitude des charges qui ont motivé son placement en détention préventive (faut préciser qu'il jouit toujours de la présomption d'innocence et qu'à ce titre, il peut être élargi à tout moment selon le rythme de l'instruction), on ne peut que s'étonner et s'indigner que sur une affaire aussi grave qui entache la crédibilité du baccalauréat et donc, la fiabilité de notre système éducatif, que la justice soit moins preste à l'égard des infracteurs adultes qui sont au cœur du système.

Je m'avance peut-être vite sur la célérité de la justice, la gravité du dossier commande en effet que l'instruction soit menée avec minutie...

Le débat n'est pas tant celui de l'âge, car des mineurs commettent des crimes et il y a bel et bien une justice pour les mineurs. Le débat est celui du crédit que le monde accordera aux diplômes camerounais. On sait tous ce que cela a coûté à notre pays par le passé.

Ce garçon quelque soit le bout par lequel on prend l'affaire, est un maillon périphérique qui mérite certes d'être sanctionné si sa responsabilité est établie, pour éviter la banalisation de l'inconséquence tout au moins auprès des plus jeunes, mais il urge de sanctionner très sévèrement les adultes responsables, le peuple attend que les dysfonctionnements qui ont conduit à la dérive soient réparés et réprimés. Il y va du peu de crédibilité qui reste à notre système éducatif ».

Un avis plus ou moins partagé au sein de l’opinion nationale

« La loi est dure mais c’est la loi », a t- on coutume de dire et, bien qu’il ne soit pas question d’interférer dans une affaire qui suit son cours, en attendant le verdict final de la justice Camerounaise, le leader du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale, tout comme la quasi majorité des leaders d’opinion, s’interroge sur l’opportunité de l’incarcération de ce jeune élève et de quatre autres personnes, alors que ceux qui ont été indexés par le ministre des Enseignements Secondaire profitent tranquillement des « trois mois de vacances » qu’on veut assimiler à des sanctions.

D'ailleurs, dans le même d’ordre d’idée et pour corroborer les propos précédents, le Docteur Richard Makon a écrit ceci :

« Toute justice sans amour est cause de division et de fracture sociale. Toute justice sans discernement est évidemment arbitraire !!! Toute justice sans humanisme est forcément tyrannique !!!  Une société qui emprisonne des nourrissons « innocents » pendant que des vieux criminels se pavanent librement a évidemment perdu tout repère moral…Une telle société qui fait le lit de la déshumanisation est incontestablement prête pour son génocide » !!!

 

Nicole Ricci Minyem

 

Dans une publication ce 04 septembre 2020 sur sa page Facebook, le militant du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) qui dénonce la décision de mise sous mandat de dépôt du jeune Kevin par le juge d’instruction. Célestin Djamen appelle à sa libération immédiate et sans condition, étant donné que le jeune âgé de 17 ans est accusé d’avoir partagé les épreuves du baccalauréat sur les réseaux sociaux.

 

Sur la page de son compte Facebook, Célestin Djamen s’interroge sur l’affaire concernant l’incarcération du jeune Kevin. « Il est particulièrement indécent d’incarcérer un gamin de 17 ans sous le fallacieux prétexte qu’il aurait partagé les épreuves du Bac lancées sur les réseaux sociaux par des mercenaires sans morale et sans aspérité, dévergondés de surcroît par le goût exacerbé du lucre. Combien de candidats ont intercepté ces copies clandestines d’épreuves du bac ? Pourquoi seul Kevin ferait l’objet de cette funeste cabale ? ».

Néanmoins, l’homme politique ne s’empêche pas dans le cadre de cette affaire, de saluer la bravoure et le professionnalisme de Me Emmanuel SIMH qui selon lui, « se bat corps et âme pour libérer cet enfant des griffes de ces sorciers impénitents. Que le barreau et la société en soient honorés. Je lui rends hommage, il a notre soutien total ».

Célestin Djamen relève une double faute dans la décision du juge qui a instruit l’arrestation du jeune. Il dénonce, « monsieur le juge d’instruction vous avez commis une grave faute juridique mais surtout Morale en décidant d’un mandat de dépôt contre le jeune Kevin tout en laissant en liberté les vrais commanditaires. Le milieu carcéral n’est pas un milieu saint, surtout pour un enfant qui risque d’en être traumatisé à vie. Je sais de quoi je parle ». Ce qui amène le militant du MRC à demander, « de lever ce mandat de dépôt inopportun et malveillant. C’est la République qui y gagne en dignité. Effacez-moi cette ignominie s’il vous plaît », exprime-t-il.

Innocent D H

C’est une quinzaine de suspects qui vient de tomber dans les mailles des éléments de la gendarmerie dans la région du Nord. Ainsi se présente ce bilan élogieux de l’opération dénommée Adamaoua-Nord (ADANO) prescrite par le Chef des armés, Paul Biya. Objectif, tordre le coup au phénomène de prise d’otage avec demande de rançons, vols de bétails et autres formes de criminalité dans la partie septentrionale du Cameroun.

 

L’engagement de la Gendarmerie nationale dans le cadre de l’opération ADANO ne faiblit pas un seul instant. La preuve, une quinzaine de suspects constitués de présumés preneurs d’otages et autres criminels en milieu urbain et rural. Dans les arrondissements de Touroua et Tchéboa, 3 présumés ravisseurs, 05 présumés voleurs de bétails et 3 suspects cambrioleurs ont été interpellés. Ils avaient en leur possession du matériel volé.

« Pendant plus de cinq jours, nous avons pu ratissé plus de trois villages où nous avons pu interpellé plusieurs suspects. Nous avons également eu à mettre la main sur plusieurs motocyclettes volées qui sont utilisées par les malfaiteurs », à en croire Tang Fils, Commandant la compagnie de Gendarmerie de Garoua III à Ngong.

Il faut aussi relever que des opérations de ratissage ont aussi été menées dans les localités de Bibémi, Baschéo et de Dembo. Ce qui a d’ailleurs permis à la compagnie de gendarmerie de Garoua II à Pitoa, de mettre hors d’état de nuire trois présumés preneurs d’otages, et dans le département du Mayo-Louti, d’interpeller trois suspects avec trois armes de fabrication artisanale et d’effets saisis, selon le capitaine Ousmaïla Adji, commandant la compagnie de gendarmerie de Guider. « Dans le canton de Goloza, nous avons démantelé un réseau de preneurs d’otage avec demande de rançons. Nous remercions la population pour la collaboration et les invitons à en faire davantage », confie le commandant Ousmaïla.

Innocent D H

 

Le match amical entre la sélection des Lions indomptables A’ et celle du Soudan va se dérouler à Yaoundé.

Les Lions indomptables A’ préparent déjà le Championnat d’Afrique des Nations (Chan) qui va se dérouler au Cameroun. Le 10 octobre prochain, il est prévu que l’équipe des Lions dispute un match amical avec le Soudan à Yaoundé. Après cela, sous la conduite de l’entraîneur Yves Clément Arroga, les Lions prendront part à un tournoi amical qui se fera avec six nations. L’une de nos sources renseigne sur l’identité des 5 autres nations. Il s’agit du Niger, la Zambie, l’Uganda, la Guinée, le Burkina Faso et le Rwanda.

Il faut noter que le match amical interviendra après le premier stage post Covid-19 convoqué par l’entraîneur Yves Clément Arroga. Au cours d’une interview accordée il y a de cela quelques jours à Cameroon info net, il indiquait que la reprise va être difficile. Etant donné que les activités ont été arrêtées à cause de la pandémie du Coronavirus.

«Il sera question de reprendre tout le travail à zéro. Nous allons faire en sélection, ce que les clubs devraient faire avec leurs joueurs. Par exemple, le travail athlétique sera intense. Ce stage sera à 80% athlétique. Parce qu’il est question de retrouver l’état physique des joueurs restés sans activité ? Nous allons nous atteler à notre tâche afin que ces joueurs puissent retrouver leurs capacités. Dans notre projet-programme, il est question que le staff médical soit présent à l’arrivée des joueurs pour faire passer des tests afin de nous rassurer que ceux qui sont en sélection sont exempts de Covid-19. Le MINSEP est dessus pour mettre en place un staff médical qui va veiller à ce que cette pandémie ne puisse être un problème durant nos stages», a-t-il déclaré.

Il faut que rappeler le Chan se jouera en 2021.

Liliane N.

Dans une tribune libre, le journaliste en service à Radio Tiemeni Siantou (Yaouné) revient sur ces nominations au sein du MRC. Il souligne les postes créés, les promotions et l’esprit démocratique au sein dudit parti.

 

Célestin Djamen … la surprise

Alors qu’on se serait attendu à ce que celui qui s’est affiché comme un dissident au sein du parti soit sanctionné, c’est plutôt l’inverse qui se produit.

Pour Serge Aimé Bikoi, « c'était la stupéfaction chez bien de personnes qui ont lancé une interjection en guise d'exclamation après avoir vu le nom de Célestin Djamen sur la copie intégrale des nominations diffusées sur les réseaux sociaux. Dans l'imaginaire collectif, d'aucuns s'attendaient à ce que celui qui occupent encore le poste de Secrétaire national chargé des droits de l'homme et de la gouvernance fût demis de ses fonctions en raison de ses prises de position idéologiquement et politiquement opposées à l'option du président national du parti. C. Djamen se situe, par exemple, aux antipodes de la logique de boycott de toutes élections, en l'occurrence des régionales, ainsi que le défend M. Kamto. Alors que le leader national du Mrc appelle à l'organisation d'un dialogue inclusif pour résoudre la crise anglophone, Djamen a soutenu, sur l'antenne de Radio Balafon, ces derniers jours: "si le chef de L'État m'appelle pour régler la guerre au Noso, je pars; nos frères et sœurs meurent". Aussi avait-il taxé le parti qui décide du boycott des élections d'être devenu une Ong non sans s'adresser à ses camarades par ces mots: "Ils m'entendent, mais ils ne m'écoutent pas. Un militant qui est dans le mutisme par suivisme est un dangereux". Toute déclaration fustigée, d'ailleurs, par ses pairs. 

 

Décider donc du maintien de Djamen au poste de Secrétaire national chargé des droits de l'homme et de la gouvernance sous-tend une grille de lecture de l'analyse stratégique liée au fait que le président national du Mrc ne doit guère laisser transparaître une lésion de fissure au sein du parti. Éjecter Djamen, en pareille circonstance, consistait à montrer un signe de division entre ce cadre et des militants et sympathisants. C'est une stratégie de communication et de marketing politique visant à ne pas écarter cet acteur politique du système, mais il s'agit plutôt de l'inviter à plus de concentration de ses énergies autour des missions et attributions qui lui sont dévolues. »

On peut également constater que dans un autre mouvement politique, au lieu d’être promu, C. Djamen devait être au minimum convoqué devant un conseil de discipline, au plus, mis à l’écart du parti. Le MRC semble vouloir se démarquer par sa capacité à intégrer toutes les sensibilités au sein du parti. Et rassurer les militants quant à l’idée que c’est un parti de débat et de discussions.

 

De nombreuses promotions de jeunes militants

 

Serge Aimé Bikoi est félicitant de cette vague de promotion de jeunes militants qui accèdent à des postes de responsabilité au sein du parti. « En jetant un regard holistique sur l'ossature interne réaménagé, il apparaît que les cadres du directoire du parti sont maintenus à leur poste excepté Sosthène Médard Lipot, qui a été remplacé au poste de Secrétaire national à la communication par Joseph Emmanuel Ateba. Malgré la perte du statut de communicant officiel du parti, Lipot est devenu, depuis le 18 août 2020, un des conseillers spéciaux du président national, tout autant que Sa majesté Pierre Marie Biloa Effa, Albert Dzongang, Martin Ambang, Jean Paul Samba Epape et Koupra Djijatou. De nouveaux postes ont été créés dans la même veine, à l'instar de celui de conseiller chargé des questions du panafricanisme, dont Olivier Bibou Nissack tient les rênes. Sont aussi chargés d'aider le porte-parole de M. Kamto à accomplir cette mission des conseillers du président national, tels que Me Fidèle Djoumbissie, Élise Youmbi, Wilfried Ekanga, Charles Kakeu, Abbey Martin Nkwa et Jean Marcel Bieme Okola.

 

Avec la reconfiguration de l'architecture interne du Mrc, des jeunes loups aux dents longues, des femmes actives et dynamiques sur la scène publique et des hommes politiques engagés pour la cause de la résistance nationale sont promus. Sans prétention à l'exhaustivité, des figures masculine et féminine émergent et entrent en scène. Parmi les femmes qui bénéficient d'un poste de responsabilité, figurent, entre autres, Flore Dang Mboussi, désormais, Secrétaire nationale chargée de la femme, de l'enfant et des affaires sociales; Valerie Nyeck, Secrétaire nationale chargée de la défense; Sylvie Chiabi Ngum, Secrétaire nationale chargée de la question du genre. Au rang des jeunes acteurs promus, il y a, entre autres, Me Roland Dieuwou, Secrétaire national chargé des affaires juridiques et judiciaires; Sylvanus Mutagha devient conseiller spécial du président national; Engelbert Lebon Datchoua, Secrétaire national délégué chargé de la jeunesse, des affaires sportives et culturelles ; Darling Veumo Nguevo, Secrétaire national délégué chargé des questions électorales, administratives, traditionnelles et de la société civile; Jean Bonheur Nouka Tchouafa, Secrétaire national délégué chargé de l'éducation de base et secondaire, de l'éducation civique et de l'hygiène publique; Christian Fouelefack, Secrétaire national chargé du commerce et de l'artisanat. »

 

Un renouvellement qui augure le démarrage d’une nouvelle dynamique pour le parti. Un autre type de déploiement pour un plus grand impact sur le plan national.

 

Stéphane NZESSEU

Le super Maire de Douala a commencé les casses ce matin à Logbessou. Roger Mbassa Dine est décidé à protéger les habitants de sa ville.

 

 Le Maire de la ville procède aux destructions de certaines habitations à risque ce matin à Douala. Roger Mbassa Dine et les techniciens de la ville de Douala dédiés à l’assainissement de la ville ont commencé ce matin dans la commune de Douala 3e. La première cible, les maisons construites dans des zones dangereuses. Notamment sur des flancs de collines et celles construites sur les drains dans la ville. Ce matin précisément, c’est un immeuble de trois niveaux qui a retenu l’attention des autorités de la ville. Le bâtiment est situé à Logbessou au lieu-dit Sappe est construit sur une pente qui subit depuis quelques jours des éboulements de terrains. Au point où les fondations de l’immeuble en questions sont déchaussées. Le pire c’est qu’en contre bas de cet immeuble qui peut tomber d’un moment à l’autre, il y a de nombreuses habitations. Ces habitations sont elles aussi concernées par ces opérations de destructions. Comme ces populations, celles de Bobongo Petit Paris vont également connaître le passage dans les prochaines heures des équipes de la ville de Douala pour des destructions.

 

Le Maire de la ville de Douala est conscient des dangers qui courent contre la ville dont il a la charge. Et il souhaite au mieux limiter les dégâts. Il faut donc assainir aujourd’hui. Il faut pour ce faire casser des œufs. Les populations installées près du ravin de logbessou (dans la zone de Sappe) sont déguerpis.  Douala est sous le coup des eaux et des coulées de boues, des éboulements de terrains. En tout, c’est environ une vingtaine d’immeuble R+2 et R+3 qui vont être détruits dans les alentours de Logbessou. Après Logbessou, ce sera le tour des maisons construites sur les drains. Toute la ville de Douala verra passer les agents de la ville de Douala. La route qui part de Bonanjo pour l’aéroport est coupée parce que la route est inondée du fait des drains en amont qui sont obstrués par des maisons. Roger Mbassa Dine a baptisé cette opération de casse : « Opérations Spectaculaires ».

 

Plus de 200 maisons devront être détruits à terme (estimation des agents de la mairie de la ville. Après Douala 3e, le Maire de la ville compte poursuivre ses destructions dans la commune de Douala 5e.

 

Stéphane NZESSEU

Une importante marche de protestation a eu lieu ce vendredi matin dans les rues de Bonassama à Bonabéri. Les fils et filles Besseke sont sortis en masse pour contester la décision du préfet qui nomme un chef de 3e degré venu du grand nord à la tête de leur village.

 

Ils ont bravé la pluie qui s’abattait dans la ville de Douala ce matin pour battre le pavé. Tout de noir vêtu, et en tenue traditionnelle Duala, ils ont marché dans les rues de Bonabéri pour signifier leur colère. Une longue marche au cours de laquelle ils brandissent des pancartes où on peut lire « le peuple Sawa dit non à l’imposture. Pourquoi toujours chez nous ??? Respectons le décret nro 77/245 du 15 juillet 1977 modifié et complété par le décret nro 82/241 du 24 juin 1982 », et d’autres où c’est simplement écrit « Nous sommes fatigués », « Non aux chefs allogènes ». Une véritable grogne.

 

En effet, les fils de Besseke contestent la nomination d’un chef de 3e degré à la tête de leur canton par le préfet du Wouri. La marche qui a eu lieu ce matin dans les rues de Bonassama s’est achevée par remise d’un mémorandum au sous-préfet de Douala 4e à Bonabéri. Un mémorandum que le Sous-préfet, Issa Daouda a bien reçu et a tenu à éclairer les populations. Selon les explications que le sous-préfet donnait aux populations en colère ce matin, l’acte pris par le précédent préfet, n’était en aucun cas une nomination à la tête de leur chefferie. Mais il s’agissait d’une correction ‘une erreur matérielle dans l’acte pris à l’époque de l’un des prédécesseurs de ce préfet, de cet acte pris qui désignait le chef d’une communauté du Nord au sein de la population de Bonassama. C’est ainsi que le nom de Mr Camille Tanko Adamou apparaît comme chef de 3e degré à Besseke.

 

Or le village de Bonassama a déjà un chef de 3e degré. Comment comprendre que Besseke qui est un quartier de Bonassama puisse avoir un autre chef de 3e degré ? C’est cette correction que les populations contestent. Ils ne veulent en aucun cas qu’il y ait de confusion entre le chef de 3e degré du village Bonassama qui est connu et habité de l’autorité traditionnelle, et un autre chef désigné par l’administration qui soit également chef de 3e degré dans un quartier de Bonassama qui est Besseke.

 

Avant de quitter la place de la sous-préfecture de Douala 4e, les populations venues nombreuses ont procédé à une cérémonie autour du monument situé devant la mairie de Douala 4e, au carrefour Bonassama, juste à l’entrée du pont sur le Wouri. Tous attendent la décision de la hiérarchie de la territoriale.

 

Stéphane NZESSEU

Maurice Kamto le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun a choisi Joseph Emmanuel Ateba comme le nouveau Secrétaire national chargé de la Communication, de son parti politique.

Maurice Kamto a procédé à des changements au sein du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc). Parmi ces changements, il y a celui qui touche le Secrétariat national chargé de la communication de son parti politique. Cet organe était dirigé par Sosthène Médard Lipot désigné Conseiller spécial lors des premières nominations effectuées le 18 août 2020. Pour certains observateurs ce changement au niveau du Secrétariat national chargé de la communication du Mrc vient mettre fin d’une façon définitive aux querelles qui ont souvent existé entre Sosthène Médard Lipot et Olivier Bibou Nissack le porte-parole de Maurice Kamto. Il est parfois arrivé qu’après des communications faites par celui-ci, l’ancien Secrétaire national Médard Lipot le reprenne en précisant qu’il est la seule personne habileté à communiquer au nom du Mrc.

Dans ces nouvelles nominations, Maurice Kamto a également choisi de renouveller sa confiance à Célestin Djamen, pourtant présenté comme un caillou dans la chaussure du Mrc, du fait de ses positions opposées depuis un certain temps à celles du leader. On se rappelle bien que Célestin Djamen fait partie des cadres du Mrc qui ont publiquement démontré qu’ils n’ont pas été d’accord avec le boycott des élections législatives et municipales du 9 février 2020. Et tout récemment, il s’est opposé au projet de lancement d’un nouveau plan de résistance nationale voulu par Maurice Kamto au cas où les élections régionales sont organisées.

Sur les antennes de Dynamo Fm, il a déclaré le 28 août dernier «je répète que le boycott est une véritable stupidité. Aujourd’hui on est au quartier et la suite c’est quoi ? », s’est-il demandé. Revenant sur le boycott du double scrutin il a déclaré «au contraire, on a permis au RDPC d’avoir plus de 150 sièges. La voie des urnes est la seule voie en république. Il faut que les gens le comprennent définitivement ». Tout compte fait Célestin Djamen reste le Secrétaire national chargé des Droits de l’Homme et de la Gouvernance. Cependant il aura à ses côtés, un Secrétaire national délégué, en la personne de Désiré Sikati.

Liliane N.

Alors que les examens de fins d’années suivent leurs cours, certains enseignants et élèves sont dans les geôles de la prison de Kondengui pour avoir bénéficier de la fuite des épreuves des examens.

 

Pour Serge Espoir Matomba, la cause de cette situation est l’irresponsabilité des différents acteurs de la chaîne de distribution des épreuves des examens officiels au Cameroun. Des acteurs dont l’identité des principaux responsables est connue. « Une enquête pour identifier les responsables est initiée par le Ministre des Enseignements Secondaires avec la complicité technique des services en charge des questions de piratage informatique.  Des coupables sont identifiés quelques semaines plus tard et leurs noms rendus public dans l’ensemble. »

Seulement, des jeunes camerounais très loin des centres de production des épreuves à Yaoundé sont également interpellés. « Les fonctionnaires et un élève candidat à cette session du baccalauréat présumés coupables de cette forfaiture sont interpellés par le juge et déféré en prison. Le tollé est général et les voix s'élèvent de toutes parts dans l'opinion pour dénoncer ce qui est considéré comme une injustice. Les partisans de cette thèse estiment et soutiennent que l'élève n'a aucune responsabilité dans le délit commis puisqu'il n'est administrativement pas en charge de la sélection, de la reprographie et de la distribution des épreuves pour être lui aussi incarcéré.

Certes, les fonctionnaires présumés coupables de ces actes n'auraient pas dû les poser. »

Mais Serge Espoir Matomba se démarque du reste de l’opinion courante en rappelant aux uns et aux autres les exigences de la société démocratique dans laquelle nous vivons. Pour lui, les personnes interpellées sont entre les mains de la justice et il n’est pas question de dicter à la justice le comportement à avoir.

« Mais en quoi et au nom de quel droit l'élève était-il obligé de divulguer des informations qu'il savait sensibles une fois qu'il les avait reçues ? Doit-on tout se permettre au nom de ce qu'on est derrière un clavier ou de ce qu'on serait adolescent ? Pouvons-nous nous autoriser de penser qu'un candidat au baccalauréat âgé de 19 ans est à ce point inconscient ? Ou considérer que le statut d'adolescent est une immunité qui protège de toutes les dérives ? Auquel cas, tolérons et libérons désormais tous ceux de cette tranche d'âge qui agressent, volent, violent et assassinent. […] Nous ne pouvons en même temps pas souhaiter une justice libre et indépendante et vouloir lui dicter sa conduite au gré des intérêts lorsqu'elle décide de s'appliquer. Nous ne pouvons pas décrier un Cameroun de l’arbitraire, des abus et de l'impunité et en être les premiers promoteurs. Nous ne pouvons pas réclamer une République exemplaire et promouvoir le contraire dans nos actes.

Le réflexe de la République du tout permis doit à un moment s'arrêter. Et si cela doit commencer par la décision de ce juge tant mieux, quitte à ce qu'il décide d’être indulgent ou pas. Mais vivement que cela le soit en toute indépendance et en son âme et conscience. »

Cette interpellation doit au demeurant nous prodiguer des enseignements.

« D'abord que tout n'est pas bon à partager sur les réseaux sociaux. Ensuite que la République peut décider à tout moment de traquer ceux qui la traînent dans la rue et dans la boue, et les punir. Le changement souhaité de notre société nous incombe à tous. Il commence par notre affranchissement de nos émotions, par notre devoir de lucidité et d’objectivité. C'est à ce prix et à celui de bien d'autres plus que nous sortirons des impasses auxquelles nous sommes quotidiennement confrontés. »

Une prise de position du leader du PURS qui reste discutable quand on sait que les sept (07) responsables de la fuite des épreuves qui ont été identifiés au sein de l’office du Bacc continuent de vaquer à leurs occupations sans crainte, mais ce sont des « soi-disant comparses qui croupissent en prison ». Drôle de justice.

 

Stéphane NZESSEU

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Sunday, 05 June 2022 11:01