Le patron du SDF dans la région du Littoral rappelle au Gouverneur les dispositions fondamentales de la loi Constitutionnelle et des autres lois qui consacrent la liberté d’expression au Cameroun.
Jean Michel NINTCHEU est clair. La décision prise par le Gouverneur de la région du Littoral est liberticide, anti démocratique et anticonstitutionnelle. Pour lui cette décision « trahit en réalité l'extrême fébrilité qui s'est irréversiblement emparée du régime de Yaoundé et de ses excroissances régionales à la veille du Grand Soir. M. Samuel Dieudonné Ivaha Diboua gagnerait à faire sienne le Préambule de la Constitution ainsi que les lois de décembre 1990 sur les libertés publiques qui consacrent le droit de manifester. »
L’honorable député de la nation suspecte cette décision d’être le terreau d’un certain nombre de troubles au sein de la société.
« Il convient de rappeler que c’est ce genre de décision irresponsable et provocatrice qui avait mis le feu aux poudres en février 2008 et qui avait conduit à une insurrection populaire qui a fait plus de 400 morts assassinés par la soldatesque de M. Biya. Le régime de Yaoundé a en réalité peur de toute mobilisation populaire.
Sur ce point précis, le régime de M. Biya gagnerait également à faire sienne la Déclaration universelle des droits et des peuples de 1793 que le Cameroun a ratifiée et qui dispose entre autres que: "Lorsque le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection devient pour le peuple ou une partie du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs". »
Le gouvernement n’a rien à craindre
Selon Jean Michel NINTCHEU, « on ne saurait raisonnablement avoir eu 71% à la présidentielle et disposer de la quasi-totalité des communes d'arrondissement du pays ainsi que du Parlement et s'employer paradoxalement à étouffer les manifestations pacifiques. Cette mesure est un aveu de la faible capacité de mobilisation du parti-État qui a confisqué par force tous les leviers du pouvoir. M. Ivaha Diboua n'est pas au-dessus des lois de la République. Il a le devoir entre autres de laisser les camerounais manifester conformément à la Constitution. Toute initiative contraire est de nature à jeter de l'huile sur le feu qui couve en ce moment sensible de la vie du pays du fait de l'autisme et de la condescendance du régime de Yaoundé. »
Elections régionales : Mise en garde des « politiciens véreux et sans scrupules » ayant pour ambition de déstabiliser le processus électoral
Stéphane NZESSEU
La cérémonie d’inauguration était présidée par le ministre secrétaire général du RDPC, représentant du Chef de l’Etat pour cette cérémonie. En présence de Robert Bapooh Lipot et le gouverneur de la région du Littoral.
Samedi 13 septembre dernier, le Cameroun politique s’est donné rendez-vous dans la petite localité d’EKITE à EDEA. Plusieurs responsables de partis politiques se sont retrouvés à EKITE pour souligner l’œuvre de ces camerounais qui ont perdu la vie et ont été inhumés dans des conditions inhumaines. La rencontre initiée par Mr Robert Bapooh Lipot, a pour but de souligner la place de ces citoyens qui ont donné de leur vie pour le Cameroun.
Le 13 Septembre n’est pas un jour anodin. C’est également le jour où le Cameroun a perdu l’un de ses vaillants héros, en la personne de Ruben Um NYOBE, le Mpodol (Le porte-parole). La cérémonie d’inauguration du monument d’EKITE a permis de mettre en exergue les autres visages de l’indépendance du Cameroun. Cette cérémonie d'inauguration du monument dédié aux 200 patriotes martyrs d’Ekite, au lieu-dit « champ des martyrs » où ils furent assassinés par les forces colonialistes le 31 décembre 1956 et enterrés dans des fosses communes. Le monument a été érigé par l'Union des Populations du Cameroun (Upc). Le chef de l'Etat, Paul Biya, était représenté par Jean Nkuete, secrétaire général du Comité central du Rdpc, aux côtés de Robert Bapooh Lipot. Geneviève Tjoues, vice-présidente du Sénat, le gouverneur de la région du Littoral, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua, ainsi que des représentants et militants de divers partis politiques, ont tenu à faire le déplacement pour rendre un hommage mérité à ces patriotes morts pour le Cameroun.
La belle et grandiose cérémonie d’inauguration s’est principalement articulée autour de la célébration cultuelle dirigée par l’Archevêque Emerite Victor Tonye Bakot. Les participants ont également écouté avec un grand intérêt le discours du représentant du Chef de l’Etat, Mr Jean KUETE. A sa suite, Robert Bapooh Lipot a également souligné la valeur de ce monument historique dressé à EKITE. Pour lui, chaque camerounais devrait être en harmonie avec son passé, avec son histoire, et donc avec ces martyrs qui font partie de notre patrimoine historique. L'Upc, dans son souci de dialogue, est constante dans son engagement aux côtés de Paul Biya qui représente la continuité de l'action politique de Ruben Um Nyobe. Paul Biya est la garantie de la souveraineté et de l'indépendance du Cameroun a fait savoir Robert Bappoh Lipot. Ne restait plus alors à Jean Nkuete, qu’à dévoiler la plaque commémorative du monument du champ des martyrs. Soulignons également la présence du premier secrétaire du PURS, Serge Espoir Matomba.
Stéphane NZESSEU
Toni Conceiçao l’entraîneur des Lions indomptables a choisi de rappeler Nicolas Nkoulou qui a été vu pour la dernière fois avec la sélection nationale en 2017.
Nicolas Nkoulou fait partie des 32 joueurs convoqués par Toni Conceiçao pour le match amical, que le Cameroun va livrer contre le Japon le 9 octobre 2020 à Utrecht aux Pays-Bas. L’entraîneur des Lions qui a rendu public la liste des Lions convoqués ce lundi 14 septembre 2020, a décidé de confier la défense à Nkoulou qui a été aperçu pour la dernière fois avec la sélection nationale à la Coupe d’Afrique des Nations (Can) 2017 remportée par les Lions. Nicolas Nkoulou aura la charge de défendre les goals des Lions avec entre autres Ambroise Oyongo, Ngadeu Michael et Faï Collins.
Dans les buts, il y a les premières convocations de deux gardiens Blondy Noukeu de Stoke City (Angleterre) et Boris Essele de Bourg Perronas (France). Le milieu de l’équipe des Lions s'enrichit avec les arrivées de Samuel Oum Gouet et de William Ndenge. En attaque, Serge Tabekou a été convoqué. Idem pour Ignatius Ganago, qui connait un bon début de saison avec le RC Lens.
Pour ce qui est du match amical que le Cameroun va livrer contre le Japon, il faut savoir que c’est ce lundi que la Fédération camerounaise de football a rendu public l’information. La Fecafoot de Seidou Mbombo Njoya précise que ce match se fera dans le cadre du stage de la période Fifa du mois d’octobre qui ira du 5 au 13 octobre 2020.
Liliane N.
Maximilienne Ngo Mbe la Directrice exécutive du Réseau des Défenseurs des droits de l’homme de l’Afrique centrale indique aux gouverneurs Naséri Paul Bea et Samuel Dieudonné Ivaha Diboua, que le droit à la manifestation pacifique est l’une des libertés fondamentales.
C’est sur sa page Facebook que Maximilienne Ngo Mbe, la Directrice exécutive du Réseau des Défenseurs des droits de l’homme de l’Afrique centrale (Redhac), a réagi ce lundi 14 septembre 2020 aux interdictions d’organisation de manifestations dans les régions du Centre et du Littoral. «Messieurs les gouverneurs le droit à la manifestation pacifique est l’une des libertés fondamentales. L’UA (Union africaine Ndlr) et l’ONU (Organisation des Nations unies Ndlr) sont intraitables lorsque ces dernières sont bafouées», écrit Maximilienne Ngo Mbe défenseure des Droits de l’homme.
Pour mieux comprendre cette sortie de la Directrice exécutive du Redhac, il convient de rappeler que le 10 septembre 2020, Naséri Paul Bea le gouverneur de la région du Littoral a interdit la tenue de manifestations publiques dans son territoire de commandement. Le 11 septembre 2020 soit un jour après, c’est son collègue de la région du Littoral Samuel Dieudonné Ivaha Diboua qui prenait la même décision pour sa zone de compétence.
Et il convient de préciser que les interdictions de manifestations publiques en cours dans les régions du Centre et du Littoral, sont consécutives des menaces et des annonces de Maurice Kamto le leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) opposé à l’organisation des élections régionales du 6 décembre 2020. En effet, avant que le Chef de l’Etat ne convoque les collèges électoraux, Maurice Kamto a indiqué qu’au cas où cela se passerait, il va lancer un nouveau Plan de résistance nationale et appeler au départ du Président Paul Biya. Il a posé comme conditions avant organisation de toute élection au Cameroun, la résolution de la crise anglophone et la réforme du Code électoral.
Manifestations publiques : « Toutes celles qui ne sont ni déclarées, ni autorisées ne peuvent se tenir jusqu’à nouvel ordre »
Liliane N.
L’avocate des droits humains lance une alerte en direction de la première dame du Cameroun. Elle souhaite que l’épouse du Chef de l’Etat rappelle au Président de la République que Madame Ahidjo attend toujours de rentrer en possession de ses droits en tant qu’épouse de Chef de l’Etat.
L’avocate des droits de l’homme revêt sa cape de superwoman et décide de voler au secours de l’épouse du précédent Chef de l’Etat du Cameroun, Mme Germaine Ahidjo. Celle qui jouait hier encore le rôle de Chantal BIYA auprès du Président de la République du Cameroun est aujourd’hui abandonné à elle-même.
Exilée au Sénégal avec son époux depuis 1983, elle n’a jamais regagné officiellement son pays d’origine le Cameroun. On se souvient qu’il y a quelques semaines des informations de sources fiables donnaient de savoir que le Président Paul BIYA avait ordonné que l’ambassade du Cameroun à Dakar produise le passeport de Madame Germaine Ahidjo.
Aujourd’hui, Me Alice KOM demande que la République du Cameroun n’oublie pas Germaine Ahidjo. « Elle est encore vivante et est de plus en plus fatiguée. Il faudrait lui permettre de terminer ses jours dans des conditions nobles ». Faisait savoir l’avocate au barreau du Cameroun ce lundi matin au micro d’ABK Radio (une radio émettant depuis Douala).
Au cours des explications qu’elle donne sur les motivations d’une telle procédure, Me Alice KOM donne de savoir que des procédures sont en cours au Cameroun pour permettre à la première Dame Germaine Ahidjo de rentrer dans ses droits. En effet, des lois prévoient qu’en sa qualité d’épouse de Chef de l’Etat elle a droit à une pension vieillesse à laquelle elle n’a jamais eu droit.
Or le gouvernement de Yaoundé n’a pas totalement oublié la famille Ahidjo. Puisque sa fille a bénéficié de la confiance du Chef de l’Etat. De plus, en passant par l’épouse de Paul BIYA, Me Alice KOM espère que même dans les quatre murs de leur maison, Chantal BIYA pourrait souffler à son tendre époux qu’il faut qu’il donne des instructions pour qu’une première dame et une mère de famille comme elle puisse entrer en possession de ses droits. Question d’améliorer ses conditions de vie. Bien que Chantal BIYA n’ait pas de responsabilité administrative ou politique, son lobbying auprès de son époux pourrait sauver la vie à Germaine Ahidjo.
Voici l'intégralité de la lettre de Me Alice Nkom à Chantal Biya
Objet: plaidoyer pour le paiement des droits de pension de ta maman Germaine Ahidjo en qualité de veuve d'ancien président de la république.
Ma fille chérie,
C'est ta petite MUM qui, après moult réflexions et surtout n'ayant aucun moyen de relaie pouvant me conduire à toi a décidé de te faire tenir cette brève correspondance, avec l'espoir que tu la liras avec le cœur.
Ma fille,
Je viens te parler de ton autre maman, Germaine AHIDJO, première dame du Cameroun, épouse de feu le Président Ahidjo, exilée depuis toujours à Dakar au Sénégal où repose son tendre époux. Je viens te solliciter et surtout interpeler ta fibre maternelle, toi ma fille et fille de Germaine afin que tu voies dans quelle mesure intervenir et faciliter le paiement de ses droits bloqués depuis toujours au Cameroun sans que l'on ne sache les véritables raisons qui entretiennent cette injustice.
Ma fille,
Ta maman Germaine est aujourd'hui très malade. Le poids de l'âge s'ajoutant, elle traverse des moments extrêmement difficiles. Sous le poids d'un âge avancé, elle vit ses derniers jours sur cette terre et porte en elle l'amertume de n'avoir jamais perçu un seul FRANC CFA de ce qu'elle devrait avoir en sa qualité d'ancienne première dame du Cameroun. Les amis de son défunt époux qui subvenaient à ses problèmes n'étant plus aux affaires, elle se retrouve aujourd'hui esseulée, sans ressources et malade sans en disposer des moyens conséquents pour pouvoir se prendre pleinement en charge.
Ma fille,
Je m'adresse surtout à toi parce que tu es une femme et tu es une mère. Ce que ta maman Germaine traverse aujourd’hui pourrait bien t'arriver demain car, nul ne peut prédire avec exactitude de quoi demain sera fait. Aucune situation n'est permanente. Tout ce que nous devons faire c'est de travailler à conditionner favorablement ces situations d'avenir auxquelles nous pourrions être confrontées. J'ai personnellement entrepris depuis des années plusieurs contacts, médiations et autres négociations avec l'espoir de voir aboutir ce dossier. Aujourd'hui, sans être parvenu à cet objectif, je suis à bout de force.
Je ne sais plus à quel saint me vouer. C'est fort de cet essoufflement que je viens vers toi ma fille, notre fille, afin que ce dossier te révolte au plus profond de toi et suscite cette indignation qui j'espère t'amènera personnellement à t'impliquer dans le paiement des droits de ta maman Germaine. Au moment où chaque jour qui passe la rapproche de plus en plus vers l'éternité empruntée par son tendre époux il y'a 31 ans, je te supplie ma fille de contribuer hâtivement à aider ta maman Germaine à se décharger de cette colère de n'avoir pas perçu ce qui lui revient depuis très longtemps, et d'être celle par qui elle pourra renouer avec quelques instants de bonheur avant qu'elle ne rejoigne son époux dans l'au-delà.
Ma fille,
Le temps presse ! Il faut faire vite. Je t'en supplie. Redonne du sourire à ta maman. Prends ce problème à cœur et résouds le ! Je crois en toi, et je sais que si tu le veux, tu le peux. En redonnant du sourire à ta maman bien qu'elle soit à l'épilogue de sa vie, ta bénédiction ne sera que plus grande.
Ta maman qui t'aime !
Stéphane NZESSEU
Au cours des derniers mois, l’on a vu des hommes d’église, au regard de la crise sanitaire que traverse le Cameroun, interdire le port des masques à leurs ouailles. Ce sont les mêmes qui, sous de fallacieux prétextes, ont fait un lavage de cerveau indescriptible à certains individus, les convainquant par exemple de brûler vif, leurs parents car ces derniers seraient selon eux, responsables de l’échec de leur vie. Les exemples, il y en a à la pelle qui viennent conforter cette pensée car, au-delà des prières à n’en plus finir, les adeptes de ces chapelles semblent peu disposés à faire autre chose que de prier.
« Restez seulement à la maison, couchez-vous ventre en l'air pour savourer son amour pour vous et vous n'aurez que vos yeux pour pleurer lorsque vous serez avancé en âge.
Aucun chinois n'est aimé par Jésus car non seulement on trouve très peu d'églises en chine mais également les autorités chinoises ont fait démolir plusieurs d'entre elles. Elles continuent d'ailleurs à poursuivre les démolitions d'églises. Pourtant ça ne leur a pas empêché de se développer jusqu'à dominer l'économie mondiale.
La Finlande a l'économie la plus stable dans le monde entier aujourd'hui. Il y a moins de vingt églises en Finlande !
La Suisse a la seconde économie la plus stable dans le monde entier. La Suisse compte moins de trente églises !
Le Danemark est la troisième économie la plus stable au monde, il y a environ 23 églises au Danemark.
Venez en Afrique, il y a plus de 10.000 églises par région dont :
- 4000 églises dans la seule ville de Yaoundé !
- 4100 églises dans la seule ville d'Abidjan !
- 7000 églises dans la seule ville de Kinshasa !
- 10.000 églises dans la seule ville de Lagos au Nigeria !
En Afrique, Nous avons plus d'églises que les écoles et les hôpitaux combinés !
En Afrique, Nous avons plus de pasteurs que de docteurs.
En Afrique, Tout le monde est né de nouveau !
En Afrique, Tout le monde est couvert du sang de Jésus !
En Afrique, Jésus est même devenu le mari de toutes les femmes célibataires (selon elles) dans les églises de réveil !
En Afrique, Tout le monde est rempli de l'Esprit-Saint !
Cependant, aucune de ces prétentions ne reflètent l'élévation morale qu'on espère dans une société.
Nous sommes parmi les plus paresseux, les plus trompeurs, les plus corrompus, les plus hypocrites, les plus haineux qui existent sur la planète aujourd'hui, avec tout notre Jésus et l'Esprit-Saint !
Notre peuple a besoin de faire la distinction entre la religion et la stupidité et entre la spiritualité et la tradition !
PEUPLES AFRICAINS, RÉVEILLEZ-VOUS PENDANT QU'IL EST TEMPS ... ».
N.R.M
Dans une interview que le Chairman a accordé à la chaîne de télévision Afrique Media, il fait savoir que le SDF ne va pas marcher aux côtés du MRC comme le souhaite ce parti, dans les prochains jours.
La vidéo est devenue virale. Depuis ce weekend, les camerounais sont fixés sur la position du SDF quant aux marches organisées par le MRC au Cameroun. Le Chairman, dans un premier temps fait savoir qu’effectivement Maurice Kamto lui a écrit une lettre pour négocier la participation de son parti politique à cette marche envisagée pour le 22 septembre prochain.
Ni John Fru NDI dit avoir bel et bien reçu cette lettre. Seulement, pour une lettre qu’il croyait privée, il s’est très vite rendu compte que la même lettre était déjà en circulation sur les réseaux sociaux. Et si l’on s’en tient à l’expression de son visage sur cette vidéo, il n’était pas du tout content qu’une lettre qui lui soit personnellement adressée soit déjà en circulation sur la toile.
On pourrait se dire qu’il ne s’agit ni plus ni moins d’une technique de pression psychologique sur le Chairman visant à prendre le grand public à témoins de ce que lui aussi est impliqué dans les concertations en cours et donner une sorte de légitimité à ce mouvement qui se met en place. Une envie de faire naître l’illusion de ce que toutes les forces de l’opposition sont d’accord pour cette marche.
Le leader du SDF affirme avoir lu la lettre en question. Plus encore, il nous apprend que le Président du MRC lui a passé un coup de fil. Mais en définitive, le Chairman a choisi la voie du dilatoire en demandant au patron du MRC de voir ça avec les cadres du parti au pays. Vu que lui, Ni John Fru Ndi est à l’étranger depuis un certain temps.
Or, sur le sujet de l’annonce du boycott du parti pour les régionales, il n’a pas eu besoin d’attendre que ce soit les cadres du parti restés au pays qui décident. Le Chairman avait à l’occasion pris sur lui de dire que son parti n’ira pas aux élections. Mais quand vient le sujet de la marche, le patron du SDF fait savoir qu’il n’est pas pour la division des camerounais. Au contraire, il voudrait que les camerounais restent unis. Comme quoi, cette marche pourrait finir par davantage désunir les camerounais. Parole de sage pourrait-on dire.
Stéphane NZESSEU
Il y a quelques jours, les échanges épistolaires peu amicaux ont semblé rythmer de nouveau les rapports entre le Directeur général (DG) de la Camair-Co et son adjoint (DGA). En effet, en début septembre, Louis Georges Njipendi Kuotu (DG) a servi une demande d’explication à son adjoint Max Constant Mve Minsi. Celui va sans tarder répondre à son chef hiérarchique par une correspondance dont l’objet est : « Lettre d’observations ».
« Par message téléphonique en date du 27 août 2020, vous m’avez tenu informé de la signature par vos soins, des bons de commandes N° 4119233 établis en faveur de l’entreprise Avic international, relatifs à l’acquisition des pièces de recharge pour la remise en service des aéronefs de type MA 60 de la Camair-Co. Pourtant, compte tenu de l’évolution de ce dossier, notamment l’absence de visibilité sur l’opérationnalité à brève échéance desdits aéronefs, des instructions fermes vous avaient été données pour la mise en suspens des bons de commande, en attendant d’obtenir plus d’éclaircissements de la part d’Avic sur la situation réelle de ces avions », a adressé le DG de la Camair-Co, Louis Georges Njipendi Kuotu à son adjoint, le 04 septembre dernier.
Dans cette correspondance, le DG de la compagnie aérienne nationale poursuit : « En agissant ainsi, vous avez engagé la compagnie sans avoir obtenu au préalable mon accord, alors que j’étais physiquement présent à Douala. Y faisant suite et au regard de la gravité de ces faits, je vous demande de bien vouloir me fournir dans les délais, des explications sur les raisons de tels agissements ».
Réaction du DGA
Dans une lettre dont l’objet est : « Lettre d’observations », le DGA de la Camair-Co, Max Constant Mve Minsi réagit. « Monsieur le directeur général, j’accuse bonne réception de votre lettre d’objet suspension et de référence N° 434/QC/DG/08-2020 du 26/08/2020. Y faisant suite, tous les griefs y relatés contre ma personne seraient la conséquence de la détérioration de la collaboration et la communication désormais avérée que je déplore (…) je vous apporterai ultérieurement des éclaircissements sur chacun des griefs », répond-il.
Pour conclure, le DGA écrit à son supérieur hiérarchique : « Pour l’instant, et à regret, votre demande de me ressaisir démontre à suffisance votre grande incompréhension de ma respectueuse démarcha, à savoir ma sollicitation du rétablissement de la sérénité, de la communication et de la collaboration entre nous et s’il faille me répéter, pour le seul bien de la Camair-Co ».
Ce climat délétère à la direction générale de la Camair-Co survient alors que l’entreprise prépare à relancer ses activités après avoir connu des difficultés financières, surtout après avoir été en arrêt pendant plusieurs mois.
Rappelons que le Chef de l’Etat, a récemment instruit au Gouvernement de la République, d’envisager la reprise du transporteur aérien au cours du mois en cours (septembre).
Innocent D H
Le banquier camerounais vulgarise en ce moment le versement des espèces auprès des machines de dépôt. Le métier de « caissiers » pourrait ainsi connaître des mutations chez Afriland First Bank. L’institution bancaire explique qu’au lieu du caissier traditionnel assis derrière un bureau, le client va plutôt se présenter devant l’automate pour l’opération de « cash deposit ».
L’automatisation du versement des dépôts vers laquelle se tourne le banquier camerounais, Afriland First Bank va obéir à une démarche précise. Au préalable, le client prépare les espèces à verser en coupures de 5 000 et 10 000 FCFA bien rangées. Le client qui aura désormais en face de lui, un automate pour l’opération de « cash deposit », suivra les instructions de la machine, il est demandé à l’usager de renseigner des informations telles que : le nom de la partie versante, l’origine des fonds (économies, tontines, salaires, épargne…), le nom du déposant, le montant à déposer, etc.
Dans l’étape suivante, lorsque la machine valide la transaction (vérification des coupures et des informations demandées par l’automate), l’usager reçoit un coupon physique. Il s’agit ainsi d’une preuve de l’effectivité du dépôt.
Pour certains observateurs, cette automatisation pourrait être préjudiciable pour l’avenir du métier de caissiers. Alors que du côté de l’institution bancaire, le service revêt un atout indéniable. Il permet de réduire les pertes de temps et d’éviter les longues files d’attente qui peuvent se former devant les guichets de dépôt.
En janvier 2018, la troisième banque la plus importante du Cameroun annonçait l’exportation de son produit « Flash-Cash » en côte d’Ivoire après le Congo. Selon les explications de l’établissement de crédit, le nouveau produit est un certificat de dépôt et moyen de paiement, créé et émis par les banques d’Afriland First Group, permettant à son porteur de transporter du cash en toute sécurité et d’effectuer le règlement de ses transactions financières. Ceci sans avoir à manipuler de l’argent en espèces, en grand volume. Pour ce faire, le Flash-Cash est disponible en coupures de 5 000, 25 000, 50 000, 100 000, 300 000, 500 000 et 1 million de FCFA.
Innocent D H
C’est ce que laisse découvrir une vidéo qui tourne en boucle sur les réseaux sociaux depuis ce dimanche 13 septembre 2020. Ces conducteurs de mototaxis auraient été enlevés dans la capitale économique camerounaise vendredi dernier aux environs de 17 heures.
D’après les déclarations d’un conducteur de mototaxis, des personnes non identifiées sont arrivées à bord d’un véhicule non immatriculé et ont kidnappé leurs collègues. Au moment du kidnapping, les conducteurs de mototaxis se trouvaient devant un kiosque à journaux en train de lire et de commenter les parutions du jour, a-t-on appris.
Parmi les 08 personnes enlevées, se trouve Jonas Yimeleu. Son épouse qui est à sa recherche depuis sa disparition est inconsolable. Les larmes aux yeux, elle lance : « mon mari est sorti de la maison, il est sorti de la maison à 09 heures comme d’habitude. Jusqu’à présent il n’est pas rentré. J’ai parcouru tous les postes de police, les gendarmeries, tout, je ne le vois. Je ne sais pas où il se trouve. Aidez-moi s’il vous plaît…j’ai laissé les enfants à la maison ».
« C’est depuis 06 heures que nous sommes dehors. On a parcouru tous les commissariats de Douala on dit qu’il n’est pas là…Moi je suis dépassé », a ajouté cette dame.
Dans la foulée, les collègues des conducteurs de mototaxis enlevés qui fustigent le kidnapping parlent d’une atteinte à la liberté d’expression. Ils disent s’engager à participer aux manifestations dites « pacifiques du 22 septembre 2020 », lancées par l’opposant Maurice Kamto. De sources bien introduites, ils ont déclaré d’une voix unanime : « ce n’est pas de cette façon-là qu’on va faire pour nous intimider. Nous sommes avec le peuple et nous sommes avec tous ceux qui svont sortir. En attendant nous voulons d’abord la libération de nos camarades ».
Précisons que dans la région du Littoral, les manifestations publiques sont interdites. C’est la substance d’un arrêté du Gouverneur, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua le 11 septembre dernier. Quelques heures avant, c’était son homologue de la région du Centre Paul Bea Naseri qui a décidé de l’interdiction de toute réunion et manifestation publique non déclarée sur son territoire de commandement jusqu’à nouvel ordre.
Innocent D H
Le conseiller politique au sein du mouvement politique « Conscience Kamerun 1884 » que dirige Jean Marc NGOS rappelle Roméo DIKA et son épouse à l’ordre. Dans un courrier diffusé sur son compte Facebook, il dénonce les insultes proférées à l’endroit de Belka Tobi.
Le conseiller politique, par ailleurs journaliste en service à CTV Afrique (une station de télévision de Yaoundé), est manifestement en colère. Il n’apprécie pas les attitudes affichées ces derniers jours par l’artiste musicien Roméo DIKA et son épouse par médias interposés.
Roméo Dika a annoncé qu’il quittait le RDPC et qu’il entraînerait avec lui de nombreux artistes musiciens. C’est pour cette raison que Belka Tobi a fait une sortie pour dire qu’il ne le suivra. Dans la foulée, il s’est fait ramasser par l’actuelle épouse de Roméo DIKA, elle aussi artiste musicienne, MANGO.
Pour Aimé Césaire DAMBO, « si Belka Tobi est insulté c'est juste parce qu'il a refusé de se retrouver dans ton panier à crabes que tu as ouvert et que par force les gens doivent y entrer. Ce n'est pas Belka Tobi qui t'a demandé de quitter le RDPC d’ailleurs quand tu mangeais à l'époque de Charles Doumba ta voix ne sortait pas et les mauvaises langues disent que c'est Grégoire Owona qui t'aurait emmené là-bas. Si tu as fait 16 ans au RDPC je me dis que tu y as passé du temps à faire autre chose que d'apprendre sinon comment as-tu ignoré que la lettre de démission se dépose à la section de base sauf si tu es dans la logique du chantage espérant avoir tes 90 millions. »
Le journaliste s’interroge sur les réelles intentions de Roméo DIKA. Lui qui est en colère aujourd’hui pour des raisons égoïstes. « Que veux-tu au juste quand jeudi 10 septembre 2020 tu fais savoir par une menace du moyen âge que désormais tu vas mettre en exergue la loi de Talion, œil pour œil, dent pour dent. Le répertoire musical de l'artiste Belka Tobi a été retiré des machines de ta radio et tu dis que toute personne qui va parler de Gaston Abe allias Valsero, de Longue Longue, de Charlotte Dipanda, de Richard Bona tu les enlèveras non seulement de ta radio mais toutes les plates formes gérées par toi. Je me demande si tu n'es pas déjà un membre de là-bas (MRC ndlr)? Ou bien tu es aussi dans la logique du mapartisme ? Merci »
Un chassé-croisé qui s’annonce plus long et augure pleins de rebondissements.
Stéphane NZESSEU
C’est une grande première dans les spécialisations de formation en relations internationales qu’offrent l’Institut des Relations Internationales du Cameroun (IRIC). Une offre que pilote le Pr Jean Emmanuel PONDI.
L’Institut des Relations Internationales du Cameroun (IRIC) ouvre ses portes, pour cette nouvelle année académique, à une nouvelle formation : un Master en Relations Internationales « Francophonie et Mondialisation ». Il s’agit d’un Master de Science Politique, option Relations Internationales axé sur les questions liées à la francophonie en rapport avec la Mondialisation. C’est un Master délocalisé de l’Université Jean Moulin LYON III (en France) pour l’Université de Yaoundé. Une délocalisation qui s’inscrit dans le cadre des partenariats de la Chaire Senghor Francophonie et Mondialisation logée au sein de l’IRIC.
35 étudiants sont attendus. Ils devraient être de nationalité camerounaise (mais les étudiants d’autres nationalités sont également éligibles sous des conditions particulières), titulaires d’au moins une Licence en Sciences Juridiques et Politiques ou encore Sciences Economiques, de l’information et de la communication, des lettres et en sciences humaines, ou tout autre diplôme universitaire reconnu comme équivalent par le ministère de l’Enseignement Supérieur. Ils devront également présenter une lettre de motivation succincte ou un intérêt éprouvé pour les études de Francophonie et de Mondialisation.
C’est à l’Université Jean Moulin Lyon 3 que revient l’honneur d’avoir pris l’initiative de créer, en novembre 2000, la première Chaire Senghor de la Francophonie. D’une certaine manière, les Chaires Senghor sont devenues à la Francophonie ce que les Chaires Jean Monnet sont pour l’Europe. L’originalité de cette nouvelle Chaire résidait dans la prise en compte de la Francophonie comme thématique universitaire de formation et de recherche. À l’instar de la Chaire Senghor de l’Université Jean Moulin 3, l’Université Saint-Joseph de Beyrouth a ouvert sa propre Chaire de la Francophonie en septembre 2003. L’aventure fait maintenant boule de neige. Le réseau compte actuellement une douzaine de Chaires à travers le monde dont celle de Yaoundé au sein de l’IRIC. Le titulaire de la Chaire de Lyon 3, le professeur Michel Guillou, ancien Recteur de l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF), assure la direction du réseau des Chaires depuis sa création. Il faut par ailleurs savoir que l’appellation Chaire Senghor de la Francophonie est en quelque sorte « labellisée » et officiellement reconnue par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).
Le Master qui s’ouvre à l’IRIC cette année se tiendra dans des conditions qui permettent aux professionnels de suivre les cours. Les cours sont dispensés par des enseignants de haut niveau de 16 heures et à 20 heures, du Lundi à Vendredi. La date de recevabilité des dossiers est fixée pour le jeudi 17 septembre 2020. Les frais de scolarité du Master s’élèvent à 650.000 FCFA et les frais médicaux à 5.000 FCFA.
Stéphane NZESSEU
Edouard Fochivé le cadre du Rassemblement démocratique du peuple camerounais pense que Cyrille Sam Mbaka démissionnaire de l’Union démocratique du Cameroun pourra sous la casquette du parti au pouvoir, poursuivre son combat pour la décentralisation.
Edouard Fochivé a assisté à la conférence de presse d’hier 10 septembre 2020, de Cyrille Sam Mbaka qui a annoncé à l’opinion, qu’il quitte les rangs de l’Union démocratique du Cameroun (Udc). Le cadre du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) pense que le désormais ancien vice-président de l’Udc peut bien trouver son compte dans les rangs du parti au pouvoir. Aussi, il n’a pas manqué l’occasion de lui tendre la main.
«La démocratie se bâtit autour du RDPC. Sortir d’un parti à ton niveau prouve qu’il y a un échec quelque part. Si tu venais, sois en rassuré, tu trouveras la chaise et nous bâtirons la décentralisation à la laquelle tu tiens tant», a déclaré Edouard Fochivé.
A titre de rappel, Cyrille Sam Mbaka a définitivement tourné la page Udc hier. Il a indiqué laisser le parti politique qui a été créé par le défunt Adamou Ndam Njoya, pour qu’il soit dans la légalité. On sait qu’après la mort du fondateur de l’Udc, selon les textes du parti, c’est Sam Mbaka qui devait prendre la direction jusqu’à la prochaine convention. Cependant, c’est Hermine Patricia Tomaino Ndam Njoya qui a été portée à la tête de la formation politique.
«Après 30 ans dans le parti, je quitte le navire. Je quitte l’UDC pour remettre le parti dans la légalité…Nous sommes en concertation avec les autres camarades pour mutualiser les forces pour avoir un autre parti à vocation nationale. Le respect pour la mémoire du fondateur qui n’est plus avec nous. Partir c’est amené les anciens camarades du parti à sortir de l’illégalité dans lequel ils se trouvent. Ils sont fermés à tout dialogue pour revenir aux fondamentaux du parti. Quand on fait fausse route, on revient et demande les excuses », a-t-il déclaré face à la presse.
Liliane N.
L’Organisation mondiale de la santé classe le Cameroun 5e pays africain dans le top 10 de ceux où le taux de suicide est le plus élevé.
A l’occasion de la célébration de la 18ème édition de la Journée mondiale de prévention du suicide, qui a eu comme thème: «travaillons ensemble pour prévenir le suicide», l’Organisation mondiale de la Santé (Oms) a dévoilé des chiffres qui concernent le Cameroun. Il ressort que le taux de suicide au Cameroun est passé de 4,9 en 2012 à 12,2 en 2016 et 19,5 pour 100 000 habitants en 2019. Le Cameroun arrive donc à la 5ème position des pays africains où le taux de suicide a été le plus élevé entre 2000, 2016 et 2019.
Le rapport de l’Oms intitulé «Suicide in the World, Global Health Estimates» publié le 9 septembre 2019, indique que ces personnes qui se sont données la mort sont estimées à 19.5 pour 100.000 habitants en 2016 au Cameroun. Soit 29,9 pour 100.000 hommes et 12,5 pour 100.000 femmes. Pour un total de 2867 victimes, dont 864 femmes et 2003 hommes. On note donc que les hommes sont les plus touchés avec 17,1 contre 7,4 pour les femmes.
La journée mondiale de prévention du suicide qui s’est célébrée hier 10 septembre s’est passée dans un contexte où on enregistre de nombreux cas de suicide ces derniers temps au Cameroun. Les cas répertoriés ces derniers jours proviennent des villes de Douala et de Kribi. Juste pour prendre cet exemple, 2 élèves se sont suicidés après leur échec à l’examen du Brevet d’Etude du Premier Cycle session 2020.
Pour parler au niveau du continent, les trois pays les plus exposés sont, le Lesotho (28,9), la Côte d’Ivoire (23) et l’Ouganda (20). L’Oms explique que, le suicide intervient à n’importe quel moment de la vie et est la 2e cause de mortalité, derrière les traumatismes dus aux accidents de la route, chez les jeunes de 15 à 29 ans en 2016.
Liliane N.