Pour Christian Tybring-Gjedde – parlementaire norvégien, « cela va de soi au regard du rôle joué par le Président des Etats – Unis dans l’accord de normalisation entre Israël et les Emirats arabes unis ».
Avec un autre élu, il avait déjà proposé Donald Trump pour le Nobel en 2018 pour le rapprochement – aujourd’hui dans les limbes – avec la Corée du Nord. Une information que le locataire de la maison blanche a accueillie avec enthousiasme, selon nos confrères de 20 Minutes Monde
Etre proposé pour le Nobel n’a pas valeur d’adoubement de la part de l’Institut Nobel norvégien. Ce dernier est tenu d’accepter toutes les nominations pour autant qu’elles aient été envoyées avant le 31 janvier par une personne habilitée à le faire, comme c’est le cas de Christian Tybring-Gjedde en tant que député
Jared Kushner, gendre et conseiller de Donald Trump, s’est félicité de cette nomination lors d’une conférence de presse. Tout comme le locataire de la Maison-Blanche qui a tweeté « Merci » en relayant un article annonçant cette initiative.
Dans la foulée, il a retweeté une série de messages sur le même thème : « Le président Trump a été très très honoré d’être nominé ce matin pour le prix Nobel de la Paix, a déclaré Jared Kushner. Je pense que c’est une chose vraiment formidable. »
A plusieurs reprises, Donald Trump a déjà évoqué le prestigieux prix, estimant être mal traité par rapport à son prédécesseur Barack Obama :
« Je pourrais obtenir le prix Nobel de la paix pour beaucoup de choses s’ils l’attribuaient de manière honnête, mais ce n’est pas le cas », avait-il lancé en septembre 2019 en marge de l’Assemblée générale de l’ONU, à New York…
Ils l’ont donné à Obama immédiatement après son arrivée au pouvoir et il n’avait pas la moindre idée de la raison pour laquelle il l’avait reçu », avait-il déclaré.
En recevant le prix Nobel, le 10 décembre 2009, le président démocrate avait reconnu d’entrée « la controverse considérable » suscitée par cette récompense surprenante à l’aube de son premier mandat.
Quatre présidents américains couronnés
Interrogé par l’AFP sur les raisons de son initiative, Christian Tybring-Gjedde a estimé que le milliardaire républicain le méritait, « surtout si l’on compare avec d’autres lauréats du passé ». « Que ce soit l’accord de Camp David de 1978 ou celui d’Oslo en 1993 : le prix de la paix a été donné aux protagonistes et cet accord est au moins aussi révolutionnaire pour le Moyen-Orient », a-t-il estimé.
Interrogé sur les chances du locataire de la Maison-Blanche d’être couronné de lauriers dans une Norvège généralement peu acquise à sa cause, Christian Tybring-Gjedde a souligné que c’était accessoire.
« Pour les lauréats du Nobel, que ce soit en mathématiques [il n’y a pas de Nobel dans cette discipline], littérature ou chimie, personne ne s’interroge sur leur personnalité, a-t-il fait valoir. Ce n’est pas la personnalité qui fait qu’on reçoit le prix, mais ce que la personne a effectivement réalisé pour instaurer la paix dans le monde».
Dans le passé, certains des cinq membres du comité qui attribuent le prix ont tenu des propos négatifs à l’égard de Donald Trump. Au-delà de Barack Obama, trois autres présidents américains ont déjà reçu le prix très convoité : Theodore Roosevelt en 1906, Woodrow Wilson en 1919 et Jimmy Carter en 2002, alors qu’il n’était plus en fonction.
N.R.M
Alors que les réseaux sociaux depuis quelques jours sont inondés des images de l’élève de 18 ans, inscrit au Lycée Classique de Bangangté, interpellé le 06 août 2020 et incarcéré à la prison centrale de Kodengui le 03 septembre dernier, très peu de Camerounais connaissent l’identité des personnes ayant subi le même sort, et dont certains, si ce n’est tous, ont bénéficié d’une liberté provisoire ce 09 septembre.
Il s’agit de :
Nouthe Romaric - âgé de 28 ans. Il est professeur dans un Centre d'Excellence Africain en Technologies de l'Information et de la Communication (CETIC) de Mankwa par Melong - Département du Moungo.
Il a reçu l'épreuve d'un élève et l’a envoyé dans un groupe d'étude. Ce qui a conduit à son interpellation et à son incarcération le 17 août 2020.
Tchabouatchou Sandjong Willy Christian - 20 ans - Élève au lycée bilingue de Njoumbé. Il a été emprisonné le 06 Août 2020, soupçonné d’avoir transféré les épreuves dans un groupe d'étude dans lequel se trouvent Brandon et Makon (deux autres mis en cause) après 27 jours de garde à vue.
Kamga Diam Brandon Wilson ; 21 ans. C’est un étudiant en 5ème année, à l’Ecole Nationale Supérieure Polytechnique de Douala. Il a été écroué le 5 août 2020 après 28 jours de garde à vue. Il était administrateur d’un groupe WhatsApp, dans lequel quelqu’un qui a intégré un groupe d’étude a envoyé les épreuves.
Makon Edgard Simon. Il a 32ans. Étudiant en cycle master à l'institut Supérieur des Techniques Economiques et Comptables de Douala. Enfermé le 5 août 2020, il avait été interpellé parce que faisant partie du même groupe que Kamga Diam Brandon Wilson et Nouthe Romaric. 28 jours de garde à vue.
Quelle est l’échelle des responsabilités des uns et des autres ?
Seul, les résultats des enquêtes pourront le relever car, bien qu’ayant bénéficié d’une liberté provisoire, selon Me Emmanuel Simh – Avocat au barreau du Cameroun, qui en plus de nombreux autres Camerounais a pris à cœur le dossier de ces personnes afin de « corriger » ce que d’aucuns ont considéré comme une violente atteinte aux droits de Gervais Kevin Ngassam et de ses Co accusés, l’examen des preuves se poursuit.
Les défenseurs de cette thèse veulent qu’il soit établi la « responsabilité » des personnes affectées au service de Reprographie de l’Office du Bacc et qui ont été accusées de « négligence » à l’entame de « l’affaire Kevin ».
Affaire à suivre.
Nicole Ricci Minyem
A l’issue des assises de la 116ème session de la chambre haute du parlement américain, ces derniers ont une fois de plus fait preuve de mauvaise foi, en accusant le Gouvernement Camerounais ainsi que les Forces de Défense et de Sécurité d’être les instigateurs de la guerre qui perdure dans ces régions.
Au sortir de cette rencontre à laquelle n’était présent aucun Camerounais, les parlementaires américains indexent également les partis politiques à qui ils exigent de travailler pour un cesser le feu au Noso ;
Étonnamment, aucune allusion n’est faite par rapport aux victimes des terroristes, pas la moindre condamnation au regard des meurtres et des crimes commis par la horde de hors la loi dont les soutiens financiers viennent de l’extérieur du pays.
Au contraire, pour les parlementaires américains, ce sont de « paisibles citoyens » qui ploient entre autres sous le « fardeau exécutions et détentions extrajudiciaires… ».
Le fameux communiqué
(1) Le Sénat Américain condamne fermement les abus commis par les forces de sécurité de l’État et les groupes armés dans les régions du NoSo, y compris les exécutions et détentions extrajudiciaires, le recours à la force contre les civils et les manifestants non violents, la torture, les viols, enlèvements et autres formes de violence contre les femmes et les violations des libertés presse et d’expression.
(2) Le Sénat exhorte toutes les parties au conflit en zone anglophone au Cameroun, y compris les partis politiques d’opposition :
(A) à-conclure et maintenir un cessez-le-feu;
(B) à garantir une action humanitaire sans entraves et assistance au NoSo.
(C) à faire preuve de retenue et s’assurer que les manifestations litigieuses sont pacifiques et sans violence;
(D) à établir un processus crédible pour un dialogue inclusif qui inclut tous les enjeux pertinents, y compris les acteurs de la société civile, pour atteindre une solution politique durable qui respecte les droits et libertés de tous les habitants du Cameroun;
(3) Le Sénat Américain affirme que le gouvernement des États-Unis continue de tenir le gouvernement du Cameroun à nouveau responsable de la protection de la sûreté, de la sécurité et droits constitutionnels de tous les citoyens, indépendamment de leur région d’origine ou les régions dans lesquelles ils résident, ou leurs croyances religieuses ou opinions politiques;
(4) Le Sénat exhorte le gouvernement du Cameroun à:
(A) initier une démarche crédible, inclusive et de bonne foi pour mettre fin au conflit armé dans les régions du Nord Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun et examiner les causes profondes de la crise et des tueries et opter pour des solutions non violentes pour résoudre le conflit, y compris l’implication d’un médiateur indépendant dans les négociations;
(5) Le Sénat envisage:
(A) d’imposer des sanctions ciblées sur les membres du gouvernement et les dirigeants séparatistes «Responsable d’exécutions extrajudiciaires, de torture, ou d’autres violations flagrantes des règles internationales «droits de l’homme reconnus» ;
(B) de presser le gouvernement du Cameroun de fournir un accès humanitaire sans entraves aux organisations de la société civile qui souhaitent se rendre dans le nord-ouest et le sud-ouest du Cameroun ;
(C) de soutenir les efforts crédibles visant à analyser les causes profondes du conflit et parvenir à la paix durable, à la réconciliation, à la relance économique et pour la lutte contre le coronavirus dans le nord-ouest et le sud-ouest du Cameroun.
(D) de soutenir les actions humanitaire et de développement, dans l’optique de faire avancer la résolution non-violente des conflits et la réconciliation, la promotion de la relance économique et le développement, la reprise des l’enseignement et le renforcement du processus de démocratie, y compris la décentralisation politique, consacré comme principe fondamental de l’État actuel à travers la Constitution du Cameroun;
(E) de continuer à limiter l’assistance en matière de sécurité au Cameroun et veiller à ce que les équipements ne soient pas utilisés pour les violations des droits humains dans le Nord-Ouest et sud-ouest du pays.
(F) de prioriser les efforts pour aider à développer et maintenir une surveillance civile efficace et professionnelle des services d’application de la loi et de sécurité Cameroun pour s’assurer qu’ils sont tenus responsables des éventuels abus;
(G) s’engager dans un effort continu pour assurer que la crise dans les régions anglophones est dis juré dans les forums internationaux, y compris le Conseil de sécurité des Nations Unies, qui se concentre sur engagement diplomatique international.
(6) Le Sénat Américain exhorte les membres de la communauté internationale.
(A) à se joindre à un effort collectif stratégique pour faire pression sur le gouvernement du Cameroun et les groupes armés séparatistes, notamment par l’utilisation des outils diplomatiques et punitifs disponibles, pour conclure et maintenir un cessez-le-feu immédiat, et participer à un dialogue inclusif et significatif pour s’attaquer aux causes profondes du conflit et griefs en suspens, et rechercher une solution non violente au conflit, y compris en faire appel à un médiateur indépendant et crédible.
(B) à fournir une aide humanitaire et de développement, y compris pour lutter contre le coronavirus, pour les communautés infectées par la crise du Nord-Ouest et du Sud du Cameroun;
(C) à tirer parti des relations bilatérales pour encourager des partenaires clés du Cameroun, en particulier France, pour contribuer à une résolution pacifique de la crise du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun et mettre en œuvre le programme convenu pour traiter les griefs et les marginalisations;
(D) d’utiliser les forums régionaux et internationaux, y compris l’Union africaine, la communauté des États d’Afrique centrale, et la Conseil de sécurité des Nations Unies pour discuter de la crise en cours dans le nord-ouest et le sud-ouest du Cameroun et faire pression pour l’arrêt de violence, une résolution rapide, la mise en œuvre d’un programme convenu d’un commun accord pour s’attaquer aux causes profondes et l’enquête et les poursuites des violations des droits de l’homme et des crimes opposés aux civils.
N.R.M
Le Comité exécutif de la Confédération africaine de football va se retrouver par visioconférence dans le cadre d’une réunion, ce 10 septembre 2020.
C’est aujourd’hui qu’on aura les nouvelles dates du Championnat d’Afrique des Nations (Chan) qui était initialement prévu du 4 au 25 avril 2020. Du fait de la pandémie du Coronavirus, la compétition qui doit se dérouler cette fois-ci au Cameroun a été reportée. Le malgache Ahmad Ahmad et le Comité exécutif de la Confédération africaine de football (Caf) vont se réunir et arrêter les nouvelles dates. Une fois fait, Ahmad Ahmad va donner un point de presse toujours par visioconférence avec les journalistes pour dévoiler la nouvelle programmation du Chan.
Ahmad Ahmad et le Comité exécutif de la Caf vont aussi ratifier les décisions récemment prises par le Comité d’Urgence. Ce sera également l’occasion de faire le point de nombreux sujets, dont les élections de 2021 auxquelles le président sortant est candidat, a-t-on appris.
Pour revenir au Chan que le Cameroun va abriter, il faut préciser que le pays attend même une dernière inspection de la Caf. Le 8 septembre 2020 par visiococonférence, le comité local d’organisation du Chan s’est entretenu avec les responsables du secrétariat général de la Caf. Il a été question, pour Michel Dissake, le directeur du tournoi, de répondre aux préoccupations de ses interlocuteurs. Pour cela, il avait à ses côtés, les présidents des commissions techniques qui ont fait le point de leurs travaux. Il s’agissait notamment des commissions de compétition, du marketing, de la sécurité, de la billetterie, des médias, des arbitres, des postes, télécommunications et TIC, médicale, services et logistique.
Il faut préciser que pour la Caf, la dernière visite d’inspection devrait avoir lieu avant la fin du mois d’octobre. Celle-ci concernera les stades, les terrains d’entraînement et les hôtels.
Liliane N.
Face à la presse ce 9 Septembre, l’Honorable Cabral Libii a entre autres évoqué des sujets tels que : Les enjeux de ces élections - La Dotation Générale de la Décentralisation mais beaucoup plus L’importance que revêt les Départements dans le processus électoral du 06 Décembre prochain.
Avant d’entrer dans le vif du sujet, le leader du Pcrn a rappelé les mesures prises au sein du parti dont il a la charge, pour la participation aux élections Régionales
« Tous ceux qui veulent prendre part aux élections régionales au sein du Pcrn ont jusqu’au 13 Septembre 2020, pour déposer les dossiers et ces derniers seront dépouillés par la Commission de Coordination des Régionales, qui va organiser les primaires uninominales dans chaque Département concerné.
Les personnes qui vont participer à ces primaires sont les conseillers municipaux du Pcrn, les membres des bureaux des démembrements du parti, les personnes qui occupent des postes dans les instances nationales du parti et qui sont originaires des arrondissements concernés mais aussi les élus, notamment les Députés.
Pour l’instant et, en attendant les décisions de la Commission Régionales, le Pcrn aura une liste dans le Mbere malgré le fait qu’il n’y’ait que quatre conseillers municipaux dans la commune de Meiganga, dans le Faro aussi, bien que n’ayant aucun conseiller municipal Pcrn de ce côté… ».
Enjeux
Devant les Hommes des médias réunis dans la salle des conférences des locaux abritant le quartier général du Pcrn à Yaoundé, l’honorable Cabral Libii a affirmé qu’ « Il y’a eu un facteur accélérateur de l’avènement du Conseil Régional ou alors des conseillers régionaux au Cameroun, c’est le Grand Dialogue National dont l’une des résolutions ou recommandations était le Statut Spécial…
Et sa mise en place dépend des Conseillers Régionaux et tout le monde connaît, peut être certains, mieux que d’autres, la situation qui prévaut dans le Nord Ouest et le Sud Ouest…
Pour le Pcrn, ces élections sont vécues comme le prolongement ou alors la concrétisation de cette résolution. Malgré quelques réserves, il était important de faire déjà ce qui avait été résolu, tant que cela va dans le sens de nous faire aspirer à une sortie de crise dans la zone anglophone… ».
Un Statut Spécial qui porte des spécificités
Notamment pour le Nord et le Sud Ouest et l’une d’elle est l’organisation de l’Assemblée Régionale dont le fondement se trouve dans la loi du 24 Décembre 2019, portant code des Collectivités Territoriales Décentralisées.
« Le fonctionnement du Conseil Régional dans les huit autres régions est différent de l’autre côté ; là bas, il existe un conseil régional et un président du conseil régional…Cependant, les membres de ces deux Chambres ne peuvent se réunir indépendamment ;
Contrairement au Nord et au Sud Ouest où les assises se déroulent séparément pour ceux qui siègent au sein de l’Assemblée Régional (qui a deux chambres : - la Chambre des Délégués Régionaux qui est comme les 70 que l’on retrouve dans les régions dites francophones – la House of Chief) et le Conseil Exécutif Régional…
D’où l’importance de la réforme de la chefferie traditionnelle au Cameroun afin que ces dernières cessent d’être auxiliarisées à l’Administration ; qu’elles soient subventionnées et qu’elles deviennent le ferment de notre identité, de notre culture, de nos traditions… ».
Il y a par ailleurs « Le National Independant Conciliator » qui est une grande avancée dans le cadre des collectivités territoriales décentralisées et cela peut être un élément à implémenter pour une sortie de crise, si cela est bien menée… ».
Dotation Générale de la Décentralisation
Devant les Journalistes, l’honorable Cabral Libii a relevé l’importance de du Code général des Collectivités Territoriales Décentralisées, notamment en son Article 25 qui stipule qu’ « il est institué une Dotation Générale de la Décentralisation destinée au financement partiel de la décentralisation…
Ce dernier, selon lui doit être pris en compte lors de la Session Budgétaire au lendemain des Elections Régionales car elle fixe l’autonomie qui est à la base de la crise dans les régions du Nord et du Sud Ouest.
Alinéa 2 : « La loi de finances fixe, chaque année, la fraction des recettes de l’Etat affectée à la Dotation Générale de la Décentralisation sus mentionnée…
Alinéa 3 : « La fraction mentionnée à l’Alinéa 2 ne peut être inférieur à quinze pour cent (15%).
ARTICLE 26 : (1) Les charges correspondant à l'exercice des compétences transférées font l'objet d'une évaluation préalable au transfert desdites compétences…
(2) : Toute charge nouvelle incombant aux Collectivités Territoriales en raison de la modification par l'Etat, par voie réglementaire, des règles relatives à l'exercice des compétences transférées, doit être compensée par lé versement approprié à la Dotation Générale de la Décentralisation prévue à l'article 25 ; Ou par d'autres ressources fiscales, suivant des modalités définies par la loi.
(3) : Dans les cas où l'insuffisance des ressources financières des Collectivités Territoriales risque de compromettre la réalisation ou l'exécution des missions de service public, l'Etat peut intervenir par l'octroi de dotations spéciales aux Collectivités Territoriales concernées…
Elections « Départementales » et non Régionales
Sur ce point, le président du Pcrn a défini l’importance que revêt selon lui, les Départements au sein du triangle national. Il relève que les élections du 06 Décembre prochain « démontrent que la Région, telle qu’elle est perçue au Cameroun est un leurre…
Il s’agit d’une entourloupe linguistique habillée des oripeaux du droit parce qu’en fait, il s’agit des élections Départementales car ceux-ci seront enfin reconnus comme circonscriptions politique de notre identité. C’est ce que nous appelons Régionalisme Identitaire – Fédéralisme des Communautés…
Au Cameroun aujourd’hui, les uns et les autres vivent sous une forme identitaire dans leur département respectif donc, ce ne sera pas une invention… ».
Par rapport au Code Electoral
Pour le président du Pcrn, la solution face aux nombreuses crises que traverse le Cameroun, c’est « l’éducation des masses, la conscientisation du peuple… ».
Il ajoute que « le seul et unique moyen de changer le code électoral c’est d’être présent partout où se prennent les décisions. Je suis prêt, à travailler de commun accord avec tous les partis politiques dans l’optique de relire et de proposer de nouvelles dispositions de la loi, pour avoir un code électoral consensuel et, je m’engage d’ailleurs à le défendre à l’Assemblée Nationale. Mais, je n’aurais de cesse de le dire, le meilleur moyen de changer les choses dans notre pays, c’est travailler pour une conscience populaire ».
Nicole Ricci Minyem
Dans le courrier envoyé au bureau politique de cette formation ce Mercredi, l’homme aux multiples casquettes, dont la plus connue est celle d’artiste musicien évoque comme raison de son départ, « l’humiliation » subie pendant des années et son refus d’appartenir à des cercles « ésotériques ».
« Après avoir attendu 16 ans durant de voir la situation évoluer, vos trois promesses de me faire payer n’ayant pas été tenues, j’ai constaté que ne faisant pas partie des cercles ésotériques, ma situation au sein du Rdpc auquel j’ai adhéré en 1986 par idéal ne peut évoluer. L’espoir s’est éloigné des principes pour lesquels j’avais adhéré… ».
Il va plus loin
« La commande de mobiliser les artistes pour votre campagne de 2004 ayant tournée en escroquerie dans laquelle j’ai failli perdre ma vie en faisant deux Avc me conforte dans l’idée de prendre acte de ma mise à l’écart par les dirigeants du parti actuel… ».
Abandon des dettes et malédiction envers ses anciens camarades
« J’ai donc l’honneur par la présente de vous adresser ma démission du Rdpc et je fais cadeaux à votre parti le Rdpc des quatre vingt dix (90 000 000) millions de Fcfa qui me sont dus depuis 16 ans mais dieu rétribue chacun en fonction de ses actes… ».
Menaces – Colère – Ressentiment ?
« Si les ex camarades se comportent en responsables sans attaques, je garderais mon calme mais, s’ils m’attaquent comme ils ont commencé, tous les financements de la Snh aux campagnes du Rdpc seront avec preuves dans la rue…
Je pars sans haine et continuerais de vous marquer mon affection et engagement. Votre Dcc Ayolo m’a dit que je vous faisais du chantage car je revendiquais le paiement de mes quatre vingt dix (90 000 000) millions de Fcfa…
Je ne les demanderais plus. Je remets toutes mes prières entre les mains de Dieu, Maître du Temps et des destins. S’il veut que je sois quelqu’un dans l’opposition, il le fera et si on a abusé de moi dans le Rdpc, toutes ces personnes tomberont… ».
Refus d’une quelconque reconnaissance
A la fin de sa correspondance, Louis Roméo N’Doumbe Dika, pose une exigence : « Si je décède, qu’aucune médaille du renouveau ne me soit attribuée à titre posthume car de mon vivant, après 35 ans de carrière couronnées de trois disques d’or et deux disques du platine et produit plus de quatre vingt quinze (95) artistes, ma contribution pour la promotion de la culture n’a pas été reconnue donc elle ne devra pas être reconnue après ma mort… ».
N.R.M
La star portugaise compte désormais 101 buts dans sa gibecière après avoir marqué un doublé mardi soir en Ligue des Nations de l’UEFA contre la Suède. Il atteint ainsi le record de 100 buts en sélection. La positive réaction du président de la Fédération internationale de Football Association (FIFA), Gianni Infantino ne pouvait se faire attendre.
Plus qu’un succès, il s’agit d’une prouesse à mettre à l’actif de Cristiano Ronaldo. La star portugaise vient de passer la barre des 100 buts en sélection. Un record dans l’histoire du football qui a suscité plusieurs réactions de part et d’autre du globe. Des joueurs, des clubs, des entreprises et autres entités n’ont pas tardé de féliciter CR7 tout en saluant de vive voix cet exploit. Dans cette optique, le président de l’instance faitière mondiale du football n’a pas manqué lui aussi de transmettre ses félicitations à Cristiano Ronaldo.
En effet, Gianni Infantino écrit : « félicitations Cristiano ! Plus de 100 buts avec ton équipe nationale !! Un record fantastique pour la légende vivante du football que tu es. J’espère te féliciter en personne prochainement. Tous mes vœux. Gianni ».
C’est ce mardi, 08 septembre 2020 que Cristiano Ronaldo a marqué un doublé en Ligue des Nations de l’UEFA contre la Suède et passe ainsi donc désormais à 101 buts dans sa carrière en sélection. Il devient ainsi, le seul joueur actif à avoir réussi cette performance. Performance qui lui permet de poursuivre le record du monde masculin de l’Iranien Ali Daei avec 109 buts.
De nombreuses FIFA Legends, dont le défenseur du Real Madrid Marcelo et les anciens internationaux portugais Nani, Deco et Nuno Gomes, ont également rendu hommage au quintuple ballon d’or pour son exploit, via son message vidéo.
Innocent D H
L’instruction présidentielle est contenue dans une correspondance administrative adressée par le ministre d’Etat, secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh au secrétaire général des services du Premier ministre. Une initiative du Président Paul Biya qui intervient deux jours après la convocation des collèges électoraux pour le 06 décembre prochain en vue des premières élections régionales au Cameroun.
C’est connu de tous, l’Extrême-Nord Cameroun est depuis mai 2014 le théâtre d’incursions des terroristes de la secte Boko Haram dont les exactions ont profondément affecté la plus belle des régions. Les conséquences sur les plans sociaux économiques sont visibles. Aux dégâts matériels qui sont multiples, les pertes en vie humaines se sont multipliées au fil des ans. Selon les chiffres de Crisis groupe actualisés en 2017, 2 000 civils et militaires ont été tués et plus d’un millier de personnes avaient été enlevées dans l’Extrême-Nord. Le groupe terroriste a eu à voler au moins 17 000 têtes de bétail et de millier de petits ruminants, pour une valeur approximative de 06 millions de dollars. Des boutiques, centres de santé et domiciles privés ont été pillés par Boko Haram. Néanmoins, aujourd’hui les attaques djihadistes dans cette partie du pays restent sporadiques grâce aux efforts de l’armée camerounaise qui fait preuve de professionnalisme dans la préservation de l’intégrité du territoire.
Comme si cela ne suffisait pas, ces derniers jours, la nature a été sans pitié face à la région de l’Extrême-Nord. Des pluies diluviennes se sont abattues dans cette unité administrative du 28 au 29 août 2020 et ont provoqué des inondations avec d’énormes dégâts. La pression des eaux a été sans pitié pour plusieurs localités (Maroua, Bogo, Avakaï, Mora etc) dont les populations ont été sinistrées. C’est le cas par exemple, du pont de Palar qui relie la ville de Maroua à celle de Mora qui s’est effondré.
Face à ces situations difficiles, la région de l’Extrême avait donc besoin d’un programme de reconstruction pour lui permettre de retrouver ses attraits d’en temps. Et le Président Paul Biya dans clairvoyance qui ne souffre d’aucune contestation vient d’instruire la mise sur pied d’un programme spécial de reconstruction de cette région.
« De l’ordre de Monsieur le Président de la République, j’ai l’honneur de vous faire connaître qu’il instruit le Premier ministre, Chef du Gouvernement, de prendre des dispositions urgentes et nécessaires à la mise en place d’un programme Spécial pour la reconstruction de la région de l’Extrême-Nord », écrit Ferdinant Ngoh Ngoh au secrétaire général des services du Premier ministre le 27 août 2020.
Cet ordre intervient dans un contexte marqué par la convocation, le 07 septembre dernier des collèges électoraux dans l’optique de procéder aux élections régionales au Cameroun le 06 décembre prochain dans les Chefs-lieux de département. Preuve que le parachèvent du processus de la décentration est en mouvement dans le pays. Cette reconstruction annoncée contribuera davantage à œuvrer en faveur du développement local.
Rappelons que la reconstruction des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest secouées par une crise socio-politique depuis près de quatre ans, est en cours. Elle résulte aussi de la décision du Chef de l’Etat.
Innocent D H
Christelle Nadia Fotso demande par ailleurs au Président de la République d’encourager les militants du Rassemblement démocratique du peuple camerounais à prendre part, aux messes publiques qui suivront celle à laquelle, elle invite.
C’est en fait une sorte de lettre ouverte que la fille du défunt Fotso Victor a adressée à Paul Biya le Chef de l’Etat. Dans cette lettre qui a été publiée dans l’édition de ce 9 septembre 2020 du quotidien Le Jour, l’enfant du défunt homme d’affaires convie le Président de la République à une messe privée qu’elle organise à Paris en France en mémoire de celui-ci qui fut jusqu’à sa mort, militant du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc).
Dans cette lettre, Christelle Nadia Fotso donne l’impression qu’elle fait aussi des reproches au Président de la République, qui lors des obsèques de son père, s’était fait représenter et avait envoyé une lettre de condoléances à la famille.
«Vous avez envoyé une lettre de condoléances à sa famille sans aucun doute sincère mais inadéquate. La mort de ce personnage emblématique exigeait plus. Les obsèques du Patriarche Fotso auraient dû être un moment de deuil et recueillement nationaux auxquels votre gouvernement et vous auriez dû participer pleinement. Cela aurait créé un consensus qui aurait au minimum mis à mal ce doute tapageur et nocif qui grandit de jour en jour dans notre société sur notre capacité à construire un avenir commun radieux plus égalitaire. Cela aurait empêché un désordre familial qui est à l’image du désordre national. Il n’a été possible que parce que vous avez fait le choix violent et anhistorique du silence en encourageant ainsi d’autres à faire celui de l’indifférence, de la complaisance et de vénalité», écrit-elle.
Christelle Nadia Fotso pense donc que le Chef de l’Etat peut se rattraper en assistant à la messe privée qu’elle organise à Paris le 17 septembre prochain. Pour elle, la présence du Président Paul Biya impactera positivement aussi son parti le Renouveau.
Elle trouve que c’est «la plus belle des offrandes: l’opportunité de donner un second souffle au Renouveau ». En s’adressant toujours au Chef de l’Etatn elle ajoute «je vous invite personnellement à la Cathédrale Saint Louis des Invalides de Paris pour la messe privée qui se tiendra le 17 septembre prochain à 14h30 et vous prie humblement d’encourager vos militants et partisans à assister en patriotes ou nationalistes aux messes publiques qui suivront à 18h à l’église Saint Sulpice le même jour et le 24 octobre à la Cathédrale Saints Michel et Gudule de Bruxelles».
Liliane N.
Un accord-cadre vient a été signé ce mardi, 08 septembre 2020 à Yaoundé entre Jacques Fame Ndongo, le ministre de l’Enseignement supérieur (Minesup) et Judith Yah Sunday Achidi, directeur général de l’entreprise publique des télécoms, Camtel. Une convention pour la fourniture d’une bande passante qui permettra d’interconnecter les universités d’Etats et l’université Inter-Etats Congo-Cameroun de Sangmélima, dans le sud du pays.
En substance, l’on apprend que grâce à la signature de cet accord-cadre, l’offre de connexion internet passera de 263 à 9333 Mégabits par seconde. Ce qui va permettre dans la foulée, la mise en fonction des Centres de développement du numérique dans les universités d’Etats du Cameroun.
A en croire les déclarations de Jacques Fame Ndongo, le ministre de l’Enseignement supérieur, il faut noter un pas de plus enregistré pour le projet « E-National Higher Education ». C’est dans le cadre de ce programme ambitieux que le Chef de l’Etat, Paul Biya avait décidé en 2016 de la mise en œuvre du projet, « un étudiant, un ordinateur ». Une vision matérialisée très rapidement car le président de la République a accordé gratuitement un ordinateur portable à 500 000 étudiants dans les institutions universitaires publiques ou privées du Cameroun.
Il convient aussi d’informer que dans le cadre de la poursuite du programme, « E-National Higher Education », chaque université d’Etat se verra dotée d’un centre de développement du numérique universitaire ultra moderne. Une dotation qui ambitionne de donner une impulsion décisive à l’enseignement à distance, à la numérisation de l’administration universitaire, au travail collaboratif en réseau et à l’interconnexion sécurisée des universités publiques et privées du Cameroun. De sources officielles, l’incidence financière de tout ce programme est de 75 milliards de FCFA. De quoi augmenter davantage la productivité des universités d’Etats camerounaises avec la donne digitale surtout au moment où la professionnalisation des enseignements reste résolument en marche.
Innocent D H
Célestin Bedzigui le 1er adjoint au maire de Monatelé a tenu informer ses collègues maires de l’action faite en direction du Président de la République.
Selon Sa Majesté Célestin Bedzigui, ça fait déjà six mois que les maires élus lors des élections municipales du 9 février 2020 sont sans salaires. La situation ne se résolvant pas, celui qui porte aussi la casquette de 1er adjoint au maire de Monatélé, a décidé de saisir Paul Biya le Chef de l’Etat par voie de correspondance. Sa démarche individuelle, il l’a fait savoir aux autres maires, en leur précisant qu’il est aussi question de montrer au Chef de l’Etat les difficultés auxquelles la décentralisation va faire face.
«Chers collègues, membres des Exécutifs Communaux, j'ai pris la responsabilité, dans une démarche individuelle, ce jour, d'informer par note circonstancielle, le Président de la République du sort dont nous sommes victimes depuis 6 mois par le non-paiement de nos salaires. Cette démarche vise autant à informer le Chef de l'Etat des difficultés et des risques encourus dans la mise en œuvre de la décentralisation qu'à aider le MINDDEVEL (ministre de la Décentralisation et du Développement Local, NDLR) dans les difficiles tractations que nous pensons qu'il a avec le Ministère des Finances et le FEICOM. Je ne saurai malheureusement partager ici le message tel que je l'ai formulé, tenu par l'obligation de réserve qu'impose la communication avec l'illustre destinataire», a écrit Célestin Bedzigui à ses collègues maires.
Il convient ici de rappeler que c’est 16 septembre 2015 que le Chef de l’Etat a signé un décret fixant les modalités de rémunération des délégués du gouvernement (actuels maires de villes), des maires et de leurs adjoints. D’après ce décret, la répartition doit se faire de la façon suivante:
Liliane N.
C’est avec la Constitution du 02 Juin 1972 que la décentralisation commence un parcours hautement institutionnel. Mais l’histoire de la décentralisation est antérieure à l’indépendance du Cameroun.
Les premières traces de ce qui sera plus tard la décentralisation que nous saluons aujourd’hui peuvent se situées à l’année 1941, près de 20 ans avant l’Indépendance du Cameroun.
En effet, c’est à cette date que les français vont créer les deux premières communes, celles de YAOUNDE et DOUALA. C’était les prémices d’un système d’administration qui intégrait pleinement les populations locales dans la gestion des cités. Au fur et à mesure, d’autres communes vont être créées.
Au lendemain de l’indépendance, les camerounais vont attendre la rédaction de la Constitution du 02 Juin 1972 pour voir dans son dispositif une dotation d’un cadre juridique aux communes déjà existantes et celles en création. Cette Constitution confère un cadre juridique en faisant des communes des personnes morales de droit public jouissant d’une autonomie financière, juridique et administrative.
La décentralisation comme transfert véritable des pouvoirs de l’Etat central vers les personnes morales de droit public distinctes de lui au Cameroun va davantage être structurée par la loi constitutionnelle N° 96/06 du 18 Janvier 1996 portant révision de la Constitution du 02 Juin 1972. Le titre 10 de ce dispositif constitutionnel dispose de manière organisée le contenu et les mécanismes de la décentralisation au Cameroun.
Un dispositif qui est en réalité l’incorporation dans le texte constitutionnel d’une série de loi qui avaient été voté des années avant. On peut citer la loi N° 74/23 du 05 Décembre 1974 portant sur l’organisation communale et ses divers modifications subséquentes. On peut également noter la loi N° 87/015 du 15 juillet 1987 portant sur la création des communautés urbaines. Mais aussi, la loi N° 92/002 du 14 août 1992 fixant les conditions d’élections des conseillers municipaux. Il y aura également plusieurs décrets qui vont suivre pour structurer la décentralisation en construction.
Elections régionales au Cameroun : Les conditions à remplir pour être candidat
Après l’écriture de la loi constitutionnelle du 18 janvier 1996, le Cameroun va amorcer une accélération du processus de mise en place de la décentralisation.
En 2004, une loi d’orientation va intervenir. La loi N° 2004/018 du 22 juillet 2004 fixant les règles applicables aux communes. Cette loi précise son objet : « La présente loi d'orientation de la décentralisation fixe les règles générales applicables en matière de décentralisation territoriale. »
Plus tard, le Chef de l’Etat va mettre en place le SENAT qui est une institution propre au système décentralisé. Les premières élections sénatoriales au Cameroun ont eu lieu le 14 avril 2013. En Décembre 2019, le Cameroun va prendre une loi qui définit dans les détails ce que le Cameroun entend par décentralisation et ses modes de fonctionnement. Ce qui a permis l’élection de 14 maires de ville au Cameroun. Le 06 Décembre 2020, le Cameroun ira à ses premières élections régionales. La marche suit son cours.
Stéphane NZESSEU
Paul Eric Kingue le Maire de la Commune de Djombé-Penja affirme qu’il faut prendre toutes les dispositions pour mettre hors d’état de nuire, les personnes qui veulent mettre en mal la cohésion du Cameroun.
En sa qualité d’homme politique, Paul Eric Kingue s’est exprimé au micro de la chaîne de télévision privée Canal 2 international, sur les élections régionales programmées pour le 6 décembre 2020. Maurice Kamto qui a été l’allié du Maire de Djombé-Penja avant le décret du Président de la République qui a rendu public la date de déroulement de ces élections, avait déjà menacé de lancer un nouveau Plan de résistance nationale, au cas où le corps électoral est convoqué. Tout en riant de celui dont il fut le Directeur de campagne lors de l’élection présidentielle de 2018, Paul Eric Kingue recommande aux autorités de ne pas prendre à la légère la menace du leader du Mrc.
« Ça me fait rire que quelqu’un qui n’a pas été à une élection municipale décide de boycotter une élection régionale. Ça n’a pas de sens. Parce que, pour aller à une élection régionale, il faut avoir été à l’élection municipale, car les votants de l’élection régionale sont les conseillers municipaux des communes… J’interpelle les autorités de ce pays à ne pas négliger ce que Monsieur Kamto est en train de faire. Et de prendre toutes les dispositions pour mettre hors d’état de nuire tous ceux qui veulent mettre à mal la cohésion de ce pays », a déclaré le Maire de Djombé-Penja.
Hors mis cela, Paul Eric Kingue salue l’avenue de ces élections régionales. Pour lui, la régionalisation va compléter la décentralisation.
« Je suis très satisfait, parce qu’enfin, le Cameroun va traverser une nouvelle étape qui est celle de la régionalisation, qui vient compléter l’arsenal de la décentralisation. Il fallait commencer par les communes et achever par les régionales. Maintenant, nous y sommes […] La décentralisation est une chance que le Président Paul Biya est en train de vouloir léguer aux Camerounais. Car, avec la décentralisation, les populations prennent elles-mêmes leur destin entre les mains », a déclaré le Maire de Djombé-Penja.
Liliane N.
Serge Espoir Matomba le premier Secrétaire du Peuple uni pour la rénovation sociale voit en ces élections régionales, la matérialisation de la décentralisation tant souhaitée.
Le Peuple uni pour la rénovation sociale (Purs) le parti de Serge Espoir Matomba fera partie des formations politiques en lice lors des toutes premières élections régionales, que le Cameroun va organiser le 06 décembre 2020. Dans une publication faite par son premier Secrétaire, il est rappelé que le parti avait également répondu présent aux assises du Grand dialogue national qui se sont déroulées du 30 septembre 2019 au 4 octobre 2019.
« Nous avons vivement appelé à un Grand Dialogue National et nous avons pris part à ce grand dialogue. À l'issue de ces assises républicaines, certaines recommandations ont été formulées. Parmi lesquelles, l'implémentation de la décentralisation accentuée et un statut spécial pour le Nord-ouest et le sud-ouest », écrit Serge Espoir Matomba.
L’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018 se montre rassuré par les textes qui régissent le fonctionnement des régions. C’est la raison pour laquelle, il convie les acteurs des 10 régions du Cameroun à prendre part aux élections tant attendues. En plus de cela, Serge Espoir Matomba voit à l’arrivée des régions, un moyen pouvant conduire à la résolution de la crise qui sévit au Nord-Ouest et au Sud-Ouest du pays.
« En parcourant les textes, on peut comprendre rapidement que les régions vont se gérer de manière autonome. Il est donc important que les acteurs des différentes régions puissent prendre part à ces Élections afin que les régions elles même se gèrent désormais par ces derniers. Pour ces différentes raisons et pour être en accord avec la pensée qui est la nôtre, et selon laquelle la résolution de la crise anglophone passe par plusieurs facteurs dont entre autres et surtout la dévolution du pouvoir aux collectivités territoriales décentralisées, il est en effet important de prendre part à ces Élections régionales. Nous prendrons part à ces échéances électorales et par conséquent nous invitons les camerounais à y prendre activement part à ces élections régionales », écrit le premier Secrétaire du Purs.
Elections régionales : voici ce qui dérange Serge Espoir Matomba
Liliane N.