Le Social democratic du front du Chairman Ni John Fru Ndi justifie son refus de prendre part aux toutes premières élections régionales, par la persistance de la crise dans les régions anglophones.
Alors que les choses se précisent de plus en plus pour les toutes premières élections régionales que le Cameroun va organiser, le Social democratic front (Sdf) fait se déclare cheval non partant. L’information a été véhiculée par Radio Equinoxe. Et le parti politique fondé par le Chairman Ni John Fru Ndi justifie ce refus par tout naturellement la crise anglophone qui continue de mettre en mal le Nord-Ouest et le Sud-ouest (Noso).
On peut peut-être comprendre la posture du Sdf. Parce qu’on sait que le parti de la balance n’a que fait multiplier les pires scores de ses participations aux élections, depuis la survenue de la crise socio-politique qui paralyse son bastion, son fief électoral : le Noso.
On se souvient que pour la toute première fois de son histoire, le Sdf n’est pas arrivé deuxième à une élection présidentielle. Le parti du Chairman Ni John Fru Ndi a fini troisième avec un score de 3,36% de suffrages. Le parti avait investi Joshua Osih comme candidat. Pour cette Présidentielle qui a eu lieu en 2018, il a été devancé par le Mouvement pour la renaissance du Cameroun de Maurice Kamto qui est sorti deuxième avec un score de 14,23%. Et il a également été devancé par le parti Univers qui avait investi Cabral Libii. Univers est sorti troisième avec un score de 6,28%.
Si le faible score de 3,36% inférieur aux 10% habituellement obtenu par le Sdf a été par certains militants du parti de la balance notamment ceux de la branche d’Allemagne attribué à Joshua Osih, d’autres ont évoqué la perte du bastion de l’électorat du Sdf. La deuxième justification semble donner aujourd’hui raison à ceux des militants du parti de la balance qui l’ont évoqué. Parce que le Sdf lors des dernières élections législatives et municipales s’en est sorti avec moins de 10 députés.
Liliane N.