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Ces bons points dans le combat contre la déforestation sont à mettre à l’actif des éléments des délégations départementales du ministère des Forêts et de la Faune (Minfof) de la région du Littoral sous l’impulsion de la délégation régionale. D’après les chiffres de l’Onadef, la coupe illégale de bois fait perdre à l’Etat du Cameroun près de 100 milliards de FCFA par an.

 

En 2019, plus de 5000 m³ de bois, en grumes ont été illégalement exploités dans les forêts de la région du Littoral Cameroun, selon des données officielles. Le stock a été intercepté par les éléments des différentes délégations des Forêts et de la Faune du Littoral. La saisie montre s’il en était besoin, le trafic plus dense des espèces de bois des forêts de la région.

 La coupe illégale de bois fait perdre à l’Etat du Cameroun près de 100 milliards de FCFA par an, apprend-on. Par exemple, une saisie effectuée par la délégation régionale des Forêts et de la Faune pour le Littoral a permis de récolter à l’issue d’une vente aux enchères publiques, une enveloppe de 100 millions de FCFA. S’appuyant sur des sources crédibles qui font savoir que le m³ de bois en grume s’écoule sur le marché export entre 50.000 FCFA et 70.000 FCFA, en fonction de l’essence, les 5000 m³ de bois saisis auraient légalement rapporté 350 millions de FCFA.  

L’on apprend que les foyers d’exploitations illégale de bois de la région du Littoral ont été identifiés précisément dans la Sanaga maritime et le Nkam. Il s’agit essentiellement des localités suivantes : Potkak, Botko, Nsoume, Bakombe, Ndogndjie, Massok-Songloulou, Ndogmalang, Tondè, Ndokbele, Ndokati, Ndokkama, Dibeng, Bonepoupa, Diwong, Yingui etc.

Le 12 août dernier, la localité de Ngambe dans la Sanaga maritime a récemment défrayé la chronique dans le registre du trafic illégal de bois en grumes. En effet, deux grumiers chargés de plusieurs essences de bois coupées illégalement ont été interceptés par les agents de la mairie de cette localité alors que la charge provenait de Ndogmakumak. La délégation régionale des Forêts et de la Faune pour le Littoral a enregistré au premier semestre, une saisie de 1500 m³ de bois en grumes, correspondant à 70 millions de FCFA d’entrées après-vente aux enchères publiques.

Innocent D H

C’est ainsi que l’honorable Cabral Libii a titré la réflexion inscrite sur sa page officielle il y a quelques heures et dans laquelle il a relevé l’importance des Départements dans ce processus électoral.    

 

« La circonscription des élections régionales est le Département. Mais à ce jour nous ne pouvons pas dire combien de délégués de départements comptera chaque Département.

Le code électoral (art 243) nous enseigne qu'il y a 02 catégories de conseillers régionaux:

- Les délégués de départements (mais combien par Département)?

- Les représentants du Commandement traditionnel élus par leurs pairs (si ce commandement existe, comment se déroule le scrutin du Commandement? Combien sont-ils élus par département puisque ce dernier est la circonscription électorale) ?

Le code des CTD du 24 décembre 2019 (art 275) nous enseigne qu'il y a 90 conseillers régionaux par Région. Soit 900 dans tout le Cameroun

Un autre texte la loi du 25 avril 2019 qui fixe le nombre et la proportion des Conseillers Régionaux par catégorie, nous enseigne que sur les 90 conseillers par Région, 70 seulement relèvent de la catégorie de Délégués de Départements et 20 sont de la catégorie du Commandement traditionnel.

Ainsi dans tout le Cameroun, Il y aura 700 Délégués de Départements et 200 représentants du Commandement traditionnel.

La même loi du 25 avril 2019 (art 5-3) nous enseigne que chaque conseil régional est constitué d'au moins un délégué de chaque Arrondissement. Ainsi dans chaque département, chaque Arrondissement aura obligatoirement au moins 1 conseiller.

Quand on a lu tout ça, on comprend vite qu'on aura au moins 360 Conseillers Régionaux, chiffre qui correspond au nombre d'arrondissements. Mais ceci est juste le plancher.

Quel est le plafond que chaque parti politique doit se fixer pour constituer sa liste de Délégués départementaux? Car on doit avoir au total 700 Délégués départementaux. Si on soustrait 360 à 700, il reste 340 sièges de Conseillers Regionaux à repartir.

Qui doit le faire? La réponse est donnée par la loi du 25 avril 2019 (art 6): C'est le Président de la République. D'ailleurs c'est le même décret qui doit repartir les 200 représentants du Commandement traditionnel par Département.

Quand on sait que ce "Commandement" est lui même structuré en 1er, 2eme et 3eme degré (texte de 1977), on attend de voir le dosage par degré et par arrondissement... Gare aux Chefs qui parlent « n'importe comment » aux sous-préfets...

Il ne reste plus à espérer que ce décret précède la convocation du corps électoral. Corps électoral dont on ignore en partie l'assiette en ce qui concerne le commandement traditionnel...

Car il nous tarde de savoir comment le commandement va tenir son vote à lui qui ne concerne pas les conseillers municipaux. Elecam va procéder comment?

Le Commandement traditionnel n'ayant pas de partis politiques (en principe), son élection sera un scrutin de liste ou uninominal? Leur processus électoral est une loi ou un décret?

Ils battront campagne comment? En cas de fraude entre chefs traditionnels, vont-ils vraiment suivre le code électoral qui renvoi leur contentieux à celui des Conseillers municipaux ou alors ça va se régler « tradionnellement »?

A bien y regarder, le principal attrait des Régionales annoncées, ce ne sont ni ceux qui vont y participer ou pas, encore moins l'issue... mais le dévoilement des contours du Commandement Traditionnel.  

En attendant, comme l'éligibilité du « Commandement » est le même que celui des Conseillers municipaux, j'invite nos dignitaires traditionnels à s'inscrire massivement sur les listes électorales. De leur côté, ça s'annonce très intéressant... ». 

 

N.R.M

 

Les élus de cette formation politique ont reçu il y a quelques jours, l’accord du Directeur du Contrôle des Intrants et Produits Agricoles du ministère de l’Agriculture et du Développement Rural.

 

Une décision qui fait suite au rapport d’enquête technique réalisée au mois de Juin 2020, par Minkoma Armande – Inspecteur Semencier National et Mani Pierre Ghislain – Contrôleur Semencier Régional, dans les exploitations du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale.

Celles – ci sont situées à Manguengues – Arrondissement d’Eseka – Département du Nyong et Kelle – Région du Centre.

Le certificat d’exercice de l’activité semencière octroie le droit au Pcrn de multiplier des semences

A base de céréales, tels que le maïs, le sorgho, le blé, l’oseille de Guinée…

Des féculents, à l’instar du manioc, des pommes de terre, d’ignames

Mais aussi du cacao, sans oublier des plants certifiés de bananier plantain, de cacaoyer et d’anacarde.  

Cette autorisation, renouvelable dans les mêmes conditions a une durée de trois ans et, de l’avis des membres du mouvement Onze Millions de Changements, « Il convient de rappeler que le Parti Camerounais de la Réconciliation Nationale a toujours inscrit l'Agriculture au cœur de sa politique de développement. Et cet accord s'inscrit dans cette stratégie, afin de permettre au Cameroun de préserver ses devises, en réduisant l'importation de céréales mais aussi en créant des emplois durables… ».

Autres réactions

Attaqués et hués par leurs adversaires politiques et autres libres penseurs, notamment par Boris Bertholt qui a écrit sur sa page Facebook : « Mince. C’est la première fois depuis que je suis la politique dans le monde que j’entends un truc comme ça d’un parti de l’opposition. La politique, c’est le monde des idées et non du commerce… ».

Réponse de Armand Okol : « Un Parti Politique est d'abord une association, une personne morale qui œuvre à concrétiser ses idées. Les activités commerciales ne sont pas interdites aux partis politiques. Le fait que le Pcrn accède à la souveraineté semencière va lui permettra de faciliter l'entrée de milliers de camerounais dans l'agriculture, par l'hypothèse de distribution gratuite de semences assortie de formations culturales dans la spéculation choisie…

D'ailleurs la loi n° 90/056 du 19 Décembre 1990 portant sur la création des Partis Politiques dispose en son article 12 (copie jointe) que : Tout Parti Politique autorisé peut... Percevoir le produit de ses activités culturelles et économiques… 

Les champs semenciers de riz pluvial, de cacao, de maïs, de bananier-plantain et de noix de cajou sont d’ores et déjà lancés… ».

Les populations quant à elles, semblent percevoir favorablement  cette nouvelle et, d’aucuns ont même déjà déposé  des projets, au niveau de la mairie d’Eseka, dans l’espoir de rentrer en possession des semences ou alors des plants.

 

Nicole Ricci Minyem

 

Alors qu’on la croyait presque vaincue, la rougeole refait surface et mine de nombreux ménages. De plus en plus d’enfants sont souffrants. Et les cas de décès vont grandissants.

 

A ce jour, six des dix régions du pays sont déjà touchés par l’épidémie. Il reste quatre régions : le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, le Littoral et la région de l’Ouest du pays. Selon les dernières statistiques publiées par le programme élargi de vaccination (PEV), ils sont plus de 1.427 petits enfants répertoriés comme malades depuis le début de l’année.

A ce jour, ils sont plus de 13 qui sont décédés de suites de cette maladie. Dont 4 dans les districts de santé de Kribi (Sud), 02 dans chacun des districts sanitaires de Gashiga (Nord) et Kolofata (Extrême-Nord) et un dans chacun des districts sanitaires de Betare Oya (Est), Awae (Centre), Ngaoundal (Adamaoua), Ngong (Nord) et Guidiguis (Extreme-Nord).

Une situation qui est en pleine évolution dans ces districts de santé et dans d’autres sur l’étendue du territoire national. De plus, il faut savoir que le taux de couverture vaccinale est en forte régression dans plusieurs localités du pays.  Ce qui favorise la recrudescence de cette maladie qu’on croyait dans la pente de l’éradication.

D’après le programme élargi de vaccination, les régions les plus touchées sont bien identifiées : « Cinq régions sont fortement touchées par le fléau, la région du Sud étant en tête du classement avec 150 cas et quatre décès enregistrés. La région de l’Est est la deuxième zone la plus endémique du pays. 105 cas positifs y ont été enregistrés.

La région de l’Extrême-Nord compte 407 cas positifs confirmés. Quant à celle du Nord et de l’Adamaoua, elles comptent respectivement 203 cas positifs et 63 Cas positifs. Les informations du PEV révèlent en outre que depuis la semaine dernière, aucun décès dû à la rougeole n’a été signalé et que 50% des cas concernaient des enfants âgés de 0 à 59 mois.  74% des cas confirmés n’ont pas été vaccinés ».

Pour sortir de cette crise, il faut absolument vacciner le plus grand nombre d’enfants possible. A cet effet, le PEV est sur le terrain et une campagne de vaccination massive est en cours. A ce jour, selon le PEV, près de 344 480 enfants entre 9 mois et 9 ans ont été vaccinés. Ce n’est que le début d’une vaste promotion de vaccination qui devra s’étendre sur plusieurs mois, jusqu’à ce que le PEV atteigne des chiffres qui permettent de protéger le maximum de petits camerounais.

 

Stéphane NZESSEU

 

Abel Elimbi Lobe l’ancien Conseiller municipal de Douala 5e remarque que Maurice Kamto ne pouvant pas battre le parti du Renouveau, veut seulement se servir de la rue pour accéder au pouvoir.

Même Abel Elimbi Lobe l’ancien militant du Social democratic front (Sdf) n’est pas pour l’appel à un Plan de résistance nationale que Maurice Kamto brandit pour menacer le régime, au cas où le corps électoral est convoqué. De passage à la chaîne de télévision LTM, il ne s’est pas fait prié pour user de son habituel franc-parler pour lancer une pique au président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc).

«Maurice Kamto est incapable de mobiliser sur le terrain et de battre le Rdpc au pouvoir, mais compte sur une insurrection pour diriger le Cameroun. Le destin du Cameroun est au-dessus des intérêts des villages… nous opposerons le patriotisme », a-t-il déclaré le mercredi 26 août 2020 sur cette télévision privée.

La réaction d’Abel Elimbi Lobe épouse celle du Pr Shanda Tonme qui a aussi indiqué que le destin du Cameroun doit être mis au-dessus des intérêts individuels et communautaires. «Face aux appels à la violence et à l’intolérance, nous opposerons le patriotisme tout court, et nous prêcherons sans relâche le dialogue et la Réconciliation. Le destin du Cameroun est au-dessus des ambitions personnelles et des intérêts des villages, et notre sécurité collective ne saurait être bradée, hypothéquée, ni soumise au chantage des individus ou des villages», peut-on lire dans la tribune qu’il a sortie en réaction des déclarations de Maurice Kamto.

L’Honorable Jean Michel Nintcheu du Sdf a plutôt pour sa part indiqué qu’il était favorable à l’idée d’insurrection de Maurice Kamto.

Liliane N.

Selon les informations officielles, un contrat de partenariat vient d’être signé à l’Immeuble Etoile entre le Gouvernement et la SUCAM, une société camerounaise qui travaille en partenariat avec des sud-coréens. Pour le premier ministre, Chef du Gouvernement, Joseph Dion Ngute, il s’agit d’une étape importante dans la matérialisation de la vision politique du Chef de l’Etat, Paul Biya en matière de santé. 

 

Jeudi, 27 août 2020, une date qui marque une étape importante dans le processus de mise de la vision du Président camerounais, Paul Biya dans le domaine de la santé. Il s’agit la matérialisation de sa politique d’accès équitables pour tours, aux services de santé quel que soit les moyens financiers. A en croire le ministre du travail et de la sécurité sociale, Grégoire Owona qui s’est confié à nos confrères de la Crtv, « c’est une promesse électorale importante du Président Paul Biya. Si la santé n’est pas bonne, on ne peut rien faire ».

Saisissant cette opportunité, le Premier ministre, Joseph Dion Ngute invite les maillons de la chaine d’application de cet engament présidentiel (Couverture santé universelle) d’en faire large écho auprès des différentes cibles. « Nous avons reçu l’instruction du Premier ministre, Chef du Gouvernement de pouvoir communiquer sur ce contrat de partenariat pour qu’on sache exactement de quoi est-ce qu’il s’agit », relève le ministre camerounais de la Santé publique (Minsante), Dr Manaouda Malachie

A l’mmeuble Etoile, après être parafés, les documents ont été échangés entre le Minsante et le Directrice générale de la SUCAM. Jacqueline Mekongo précise, « la première étape va être l’enrôlement, aller vers les Camerounais pour pouvoir les identifier et les faire entrer dans le système ». La cérémonie de signature de ce contrat de partenariat a connu la présence de plusieurs invités. Il s’agit notamment du représentant de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), les ministres camerounais en charge des Finances et de l’Economie et le partenaire sud-coréen.

En rappel, lors de sa prestation de serment le 06 novembre 2018, le Chef de l’Etat camerounais avait réitéré son engament de renforcer le système de santé du pays en finalisant un système de sécurité sociale efficace.

Innocent D H

Cyrille Sam Mbaka le vice-président de l’Union démocratique du Cameroun pense que les partis politiques de l’opposition doivent se retrouver pour analyser et apporter quelque chose au code alternatif, qui a été sorti au niveau de l’opposition, la société civile et les syndicats.

 

L’homme politique Cyrille Sam Mbaka n’est pas pour la non-organisation des élections régionales comme Maurice Kamto. Cependant, il pense qu’il est important que l’opposition se réunisse pour parler du code alternatif qui a déjà été sorti. Il faut préciser que le leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) a posé la réforme du Code électoral comme l’une des conditions préalable avant l’organisation de toute élection au Cameroun.

« Le processus électoral au Cameroun est vissé et cadenassé, et nous pensons qu'un travail a été fait au niveau de l'opposition, la société civile et les syndicats pour sortir un code électoral alternatif. Ça date depuis des années. Nous n'avons pas réussi à le mettre sur la table de l'Assemblée nationale. Je crois que la première chose qu'il faut faire c'est que l'opposition se retrouve pour analyser et apporter quelque chose à ce code alternatif, s'il est nécessaire, parce que plusieurs partis politiques se sont créés après que nous ayons fait ce travail. Donc c'est important de réactualiser cela », déclare le vice-président de l’Union démocratique du Cameroun (Udc) dans une réaction publiée dans le quotidien Le Jour édition parue en kiosque ce 27 août 2020.

En parlant précisément des élections régionales annoncées par le Président de la République, Cyrille Sam Mbaka a indiqué qu’elles ne correspondent pas à l'idée qu’ils se faisaient de la démocratie et des mécanismes de fonctionnement des territoires décentralisés. Pour lui, il y a des aménagements à faire sur le Code de la décentralisation.

« En ce qui concerne la région, aujourd'hui, je peux vous garantir que c'est source de conflits et de problèmes, dualisme, bicéphalisme et autres. Est-ce qu'on a déjà amené les fonctionnaires à comprendre qu'il y a des élus locaux qui doivent désormais impulser le développement ? Tant que nous n'avons pas atteint ce stade, nous irons aux élections, mais ça ne va pas changer grand-chose. Donc il faudrait revoir tout ça. Il y a beaucoup de réformes à apporter. C'est notre point de vue », déclare le vice-président de l’Udc.

 

Liliane N.

Le Cameroun est en proie depuis quelques mois à une violente épidémie de Choléra. Alors que les autorités semblent plus préoccupées de la Covid 19, le Choléra gagne du terrain.

 

Déjà quatre régions du Cameroun sont activement touchées par la maladie. Les six autres régions sont progressivement contaminées. Mais rien de significatif. A ce jour, plus de 14.497 camerounais sont déjà contaminés.

C’est la région du Littoral qui vient en tête. Et c’est singulièrement dans la ville de Douala que l’on retrouve le plus grand nombre de personnes contaminées par le Choléra. Notamment, 794 personnes si l’on s’en tient aux chiffres publiés par la délégation régionale de la santé publique pour le Littoral.

Il faut dire que c’est également dans la ville de Douala que les premiers cas avaient été notés en janvier 2020. C’était précisément le 04 janvier 2020 que les deux premiers cas de cette résurgence de Choléra avaient été conduits au sein du district de santé de Nylon (un quartier de Douala). Plus tard, c’est dans le district de santé de Manoka que de nombreux cas vont être répertoriés, contrée située dans l’arrondissement de Douala 4e.

La deuxième région au hit-parade des régions les plus touchées par cette autre épidémie de Choléra en cours dans notre pays, est la région du Sud. On y dénombre plus de 573 cas de personnes contaminés au Choléra. C’est autour du 22 Mai dernier que les premiers cas ont été officialisés dans la région du Sud et que la région a été placée comme zone sous épidémie. C’est également dans a région du Sud, notamment dans le petit village de Londji (à près de 15 kilomètres de Kribi) qu’on a enregistré les 12 premiers décès.

La troisième région, c’est celle du Sud-Ouest Cameroun. Ici on comptait il y a encore quelques jours, 73 cas de malades. De ce côté, la situation est plus ou moins maîtrisée. La quatrième région la plus touchée est la région du Centre avec plus de 57 cas identifiés. Des chiffres qui sont appelés à évoluer avec la saison des pluies qui a cours.

De plus il y a des facteurs favorisants qui nous donnent de craindre pour les prochains jours. Notamment ces inondations qui troublent la vie dans les villes de Douala, Edéa et autres. De plus, depuis quelques jours, la Camwater ne sert plus de l’eau potable aux citoyens de Douala et Yaoundé. Des coupures d’eau injustifiées ont cours en ce moment. Des situations dangereuses pour la santé des populations.

 

Stéphane NZESSEU

L’homme, la trentaine bien avancée n’arrive toujours pas à comprendre ce qui lui est arrivé, alors qu’il multiplie les va et vient entre son domicile, vidé de tout son contenu et la ruelle qui permet de rallier celui-ci.

 

Les faits tels que racontés par les proches de Claude Abanda

Vance Abanda – Frère : « Tonton (surnom donné à la victime, ndlr) est revenu du travail un peu après 17 h30 et il était accompagné de deux hommes. Nous avons échangé quelques mots et moi je suis rentré dans mon appartement. Entre temps, il avait déjà installé ses visiteurs – du moins c’est ainsi que je les ai considéré au salon. Son épouse et les enfants étant en vacances au village, je ne me suis pas attardé comme les autres jours, pensant revenir après…

Le sommeil m’a emporté et c’est aux environs de 3h du matin que j’entends des cris. Prêtant l’oreille, je me rends compte que c’est la voix de Tonton. Je sors précipitamment de la maison et je constate qu’il n’y a plus rien. En dehors de la poussière au sol, tout a disparu… ».

Il aurait porté ses choses pour les mettre dans un camion

C’est du moins ce que disent les vendeurs installés aux abords de la route qui mène au Feicom - Mimboman

« C’est lui-même qui portait les choses, avec deux autres types et le chauffeur du camion, venu porter main forte… » ; affirme une vendeuse de poisson à la braise.  

« Nous le connaissons tous ici en route et, comme on l’a vu personnellement, nous ne nous sommes pas inquiétés. Le déménagement a duré deux heures de temps, peut être un peu plus, vous savez, le temps ne passe pas très vite ici. Ensuite, le camion est parti mais, on n’a pas vraiment prêté attention au reste… ».

Claude Abanda n’a aucun souvenir de ce qui s’est passé depuis sa sortie de la banque jusqu'au moment où il fait l’amère constat

Vance Abanda – Frère : « J’ai essayé de causer avec lui mais, il est encore sous le choc. Il se souvient seulement que deux hommes l’ont abordé alors qu’il sortait de la banque, pour lui demander un renseignement. Ils ont échangé mais, il ne se rappelle pas de les avoir conduits ici à la maison, encore moins d’avoir porté les choses en leur compagnie pour mettre dans un camion. C’est la fraîcheur du sol sur lequel il était couché qui l’a réveillé… ».

Un phénomène rare mais qui existe bel et bien dans les grandes métropoles Camerounaises

Ce n’est pas la première fois qu’on entend parler d’une telle technique de vol. Les hors la loi développent au quotidien des astuces,  afin de  dépouiller les nobles citoyens de leurs avoirs.

Lorsqu’ils ne cassent pas les portes, en tenant en respect les habitants des lieux pour les voler, ils semblent utiliser des pouvoirs occultes pour se faire servir sur un plateau en or, l’argent et autres bien matériels de ceux qui ont le malheur de tomber dans leurs pièges.  

Combien de fois n’a t–on pas entendu des personnes dire qu’elles ont été dépouillées dans leur domicile, par des personnes rencontrées dans des taxis et avec qui elles ont engagé des conversations sur des sujets divers.

Ces bandits de grands chemins se font passer soit pour des personnes nouvellement arrivées en ville et disposant d’une forte somme d’argent, en monnaie étrangère dont une partie sera donnée comme remerciement à la personne qui va les aider ;

Soit comme des êtres dotés d’une vision, capable de détecter les blocages qui détruisent la vie d’un tel et, ces bonimenteurs n’hésitent jamais à incriminer l’un des proches de celui qui choisit de les écouter ;

Soit encore comme des pasteurs, dotés d’une puissance divine et envoyé par un dieu quelconque pour la délivrance de toute la famille.

Vigilance

Alors que la rentrée scolaire se rapproche à grand pas, ils seront nombreux là dehors et, il est important que les uns et les autres si tiennent sur leur garde. Le danger n’est jamais loin et il ne revêt pas un visage grimaçant, qui suscite l’effroi ou l’horreur.

Ce type de danger peut venir de monsieur – madame tout le monde et, il s’avère que dans la plupart des cas, le danger vient de celui ou celle qui apparaît avec un air angélique, inoffensif. Une vigilance permanente s’impose.

 

Nicole Ricci Minyem 

 

La première audience de l’affaire qui oppose Lady Ponce à Coco Argentée a eu lieu hier 27 août 2020 au Tribunal de Yaoundé Centre administratif.

 

Comme mentionné dans la citation directe que Lady Ponce a servi à Coco Argentée, la première audience de l’affaire qui les oppose, a eu lieu hier au Tribunal de Yaoundé Centre administratif. L’audience qui devait commencer à 7heures30 a finalement débuté à 11heures37min. Il n’y a pas eu grand-chose parce que la présidente de cette juridiction quelques minutes après avoir fait son entrée, a décidé de renvoyer l’affaire au 08 novembre prochain pour consignation.

Le quotidien Le Jour édition parue en kiosque ce 28 août 2020 que des fans de Coco Argentée s’était mobilisée hier pour la soutenir. Malheureusement, ils n’ont pas pu le faire parce que l’artiste traînée en justice par sa consoeur du Bikutsi n’était pas là. «Je vois pourquoi la mère (Coco Argentée, ndlr) ne répond pas à mes messages. Elle a dû être informée en avance », regrette l’un d’eux. Au même moment, un autre fan montre à ses amis une publication sur Facebook de la « Go Galaxie » dans laquelle elle partageait ses photos arborant les couleurs du drapeau Camerounais», peut-on lire dans le journal Le Jour.

Toutefois, il faut savoir que Lady Ponce la plaignante doit verser la somme de 40 000F qui représente les frais de consignation. Déjà l’affaire n’avait pas été consignée au Tribunal. Après le payement effectif de ces frais, les deux parties vont devoir se présenter à l’audience en personne, munies de leurs pièces d’identité en cours de validité. C’est après cette formalité qu’elles peuvent se faire représenter par leurs conseils.     

Rappel

A titre de rappel, Lady Ponce de son vrai nom Rufine Adèle Ngono a décidé de traîner Coco Argentée de son vrai nom Corine Céline Ntyame, pour un texte que cette dernière a publié sur la toile.

La publication de la go galaxie disait ceci : « Il est temps que vous arrêtez vos conneries, bande de sorciers star, star dans zéro…Poncefack (appellation née de l’association du nom de Lady Ponce et de son mari, Ndlr), prononce mon nom je vais te traiter et te prouver que tu étais entourée d’asticots tout ce temps. Quand c’est trop c’est laid. Lionne indomptable t’es un exemple ? Votre birth (anniversaire de mariage, Ndlr) c’est le pardon que tu dois demander à dieu pour le mal que tu nous as fait ...tu as utilisé ton ex et là-bas contre moi, toujours pour ta gloire. Essaie de me répondre ».

Et de poursuivre « Mon respect envers toi c’était avant. Avec mes fausses chansons, j’ai 2 immeubles, 1 duplexe, 1 villa 10 étangs et plantations, des terrains…toi tu as quoi en tant qu’exemple ? ». 

Liliane N.

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Sunday, 05 June 2022 11:01