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Après quelques jours dans l’Extrême Nord du Cameroun, les ministres de la République, allés en mission dans le septentrion camerounais toucher du doigt des réalités des conséquences des inondations qui ont cours dans la région de l’Extrême Nord du pays.

 

La ville de Maroua et plusieurs autres villes de la région de l’Extrême Nord sont sous les eaux depuis plusieurs semaines maintenant. Face aux dégâts causés par ces écoulements d’eaux, notamment les ruptures des infrastructures routières, des ponts, la détérioration des maisons d’habitations et autres qui laissent les populations à la merci des intempéries.

Durant près d’une semaine, la délégation interministérielle conduite par le ministre de l’Administration Territoriale, Paul Atanga Nji, a parcouru plusieurs artères de la capitale régionale de l’Extrême Nord Cameroun et au-delà. Dans leur périple, les ministres de la république et leurs accompagnateurs ont failli connaître des temps difficiles à la suite d’un grave accident de la circulation sur la route entre Mora et Maroua. Du fait justement de la détérioration importante des voies routières dans cette région de notre pays.

Finalement, c’est cet accident qui va marquer les esprits des observateurs des actions menées par les membres du gouvernement. Et jusqu’au jour du retour des ministres de la république dans la capitale politique Yaoundé, les observateurs se posaient encore des questions sur leur état de santé. C’est d’ailleurs ce qui va justifier la mobilisation observée ce lundi après-midi à l’aéroport de Yaoundé Nsimalen.

Accident de circulation de la mission interministérielle à l’Extrême Nord : « Nous sommes tous biens portants… »  

Au milieu de ces réceptions, on a noté une attention particulière apportée par plusieurs groupes et associations à l’endroit de Madame Célestine Ketcha Courtès. Surtout qu'après cet accident de Maroua, au cours duquel madame le ministre de l'Habitat et du développement urbain, s'en est sortie saine et sauve, la grande communauté Bangangté en particulier et les populations de Yaoundé en général, ont tenu à lui réserver un accueil chaleureux à l'aéroport international de Yaoundé Nsimalen. Sous réserve de l'organisation d'un culte d'action de grâce, pour remercier le Seigneur qui pourrait avoir lieu dans les prochains jours.

Place au travail ! Maintenant qu’ils ont regagné leurs bureaux, c’est le moment d’implémenter les diligences qui découlent des observations menées sur le terrain. Les différents départements ministériels qui ont fait le déplacement vers la région de l’Extrême Nord sont maintenant attendu sur le terrain des réalisations. Ce d’autant plus que les actions humanitaires de prise en charge de ces populations urgent.

Aussi, il faut absolument et dans les plus bref délais rétablir les voies d’accès dans les différentes localités dans la région. Il faut le plus vite remettre sur pied le pont qui s’est brisé dans le quartier Palar à Maroua. Un pont qui permet aux transporteurs d’aller jusqu’au TCHAD voisin. C’est un gros manque à gagner jusqu’ici pour ces camions qui sont partis depuis des semaines du port de Douala pour alimenter notre pays voisin. 

 

Stéphane NZESSEU

Cabral Libii affirme que sa formation politique le Parti camerounais pour la réconciliation nationale gagnera en expérience, en prenant part aux élections régionales.

 

Le tweet du Député Cabral Libii affiche clairement sa position par rapport aux toutes premières élections régionales du Cameroun. Le Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn) sera de la partie. Son président y voit un moyen de gagner en expérience. Il encourage d’ailleurs ses militants à participer à ces élections sans tenir compte du fait que le terrain leur soit acquis ou pas.  

« Les Régionales ne sont en théorie qu'un prolongement-formalité des élections municipales. Le PCRN y gagnera bien plus que des Conseillers régionaux: l'expérience. Allez-y chers camarades! Que le collège électoral vous soit favorable ou pas. Les électeurs sont d'abord citoyens », a écrit Cabral Libii.

Il faut rappeler que le Pcrn fait donc partie des partis politiques qui ont déjà confirmé leur participation aux élections régionales, qui vont se dérouler le 06 décembre prochain. Déjà le parti repris par Cabral Libii a concouru aux élections législatives et municipales du 09 février 2020. Il a pu obtenir 05 Députés et entrer à l’Assemblée nationale.

On sait que le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) prendra part également à ce rendez-vous électoral convoqué par son président national. D'ailleurs le Pr Jacques Fame Ndongo opérant en sa qualité de Secrétaire à la Communication du Rdpc, l’a indiqué dans un document publié hier 06 septembre 2020.

« Le Chef de l’Etat S.E Paul Biya vient de signer un décret historique : les toutes premières élections régionales jamais organisées au Cameroun, auront lieu le 6 décembre 2020. Le Rdpc est partant. Il est prêt. Il est d’attaque. Ce n’est ni un canular ni un conte de fée », a écrit le Pr Jacques Fame Ndongo.

 

Liliane N.

 

 

 

L’économiste et scientifique du développement, Dieudonné Essomba relaie l’information sur le projet d’un livre d’histoire sur le Cameroun par les camerounais. Mais dénonce la manière dont l’initiative est portée. Aussi, Dieudonné Essomba félicite le Professeur des universités pour sa désignation parmi les historiographes du Cameroun.

 

Le Professeur Mathias Eric Owona Nguini vient d’être sélectionné dans l’équipe des historiographes du Cameroun. Il est membre d’une équipe d’universitaires qui vont s’exercer à l’écriture d’un livre d’histoire entièrement dédié à l’histoire du Cameroun. Un projet financé par les fonds publics. Un projet que ne comprends pas très bien l'analyste Dieudonné Essomba.

Selon l’économiste, un tel projet dans sa forme de préparation actuelle, semble être un projet qui sera teinté d’autocratie. Il affirme : « Ce genre de projet est propre aux régimes autocratiques qui veulent présenter une lecture orientée des faits historiques, conformes à leur vision du monde : pays communistes, pays à parti unique etc. » Ce qui est inquiétant quand on sait que le Cameroun souffre aujourd’hui de déficit d’une histoire claire susceptible de raviver la conscience nationaliste nationale.

Pour Dieudonné Essomba, la manière dont les choses sont faites en ce moment n'est pas de nature à aboutir à un livre d’histoire vrai. « On ne les trouve jamais dans les pays démocratiques, où la recherche historique est appuyée par l’Etat mais réalisée par des chercheurs indépendants à qui on n’impose aucune orientation. »

Le scientifique qu’il est craint que ce ne soit un projet qui viennent exalter les prouesses du régime RDPC et de ses acteurs. Avec en bonne place une louange extrême au Chef de l’Etat actuel, le Président Paul BIYA. Un projet qui risque de défigurer les autres acteurs socio-politiques camerounais.

« On se doute bien que dans un environnement de contestation multiforme, et notamment de la forme de l’Etat, ces « historiens » dont la carrière et les ressources dépendent du Gouvernement unitaire et qui, surtout sont impatients d’être nommés pour vivre dans le luxe, ne puissent résister à la tentation de présenter les événements dans le sens parfaitement désiré par leurs commanditaires. »

Dieudonné Essomba rappelle que sous le régime Ahidjo, on avait également initié un tel projet. Mais qui n’a pas survécu après son passage à la tête de l’Etat. « Du point de vue de la vie d’une Nation ce genre d’initiative n’a aucune valeur. On a connu de tels projets avec Ahidjo, où les nationalistes étaient présentés comme des terroristes. Les livres d‘histoire d’Ahidjo étaient beaux et brillants, en papier glacé et en couverture d’or. Et les thuriféraires de son régime les plaçaient bien évidence dans les placards de leur salon, afin de manifester ostensiblement leur adhésion aux « idéaux exaltants » du Grand Camarade. On les considérait alors comme des chefs-d’œuvre de l‘Humanité. Ils se sont évaporés du jour au lendemain après son départ et ont à jamais disparu de la circulation. Nous espérons bien qu’il n’en sera pas ainsi avec Biya ».

 

Stéphane NZESSEU

Les journées locales de vaccination contre cette maladie se déroulent dans les prochains jours au Cameroun. Cette campagne qui concerne six régions du pays, démarre le 18 septembre prochain, a-t-on appris de sources officielles.

 

La première phase de cette campagne débute du 18 au 20 septembre 2020, et du 09 au 11 octobre pour ce qui est de la seconde phase. Les régions concernées par ces journées locales de vaccination sont les régions de l’Adamaoua, du Centre, de l’Est, du Littoral et du Nord. Elles se situent dans le cadre du maintien du statut de pays libre de poliomyélite que le Cameroun a obtenu le 18 juin 2020. C’était au cours de la session de la Commission régionale de certification, de l’éradication de la poliomyélite pour l’Afrique (Crca). Un statut qui traduit les efforts déployés par le ministère de la Santé publique durant les sept dernières années marquées par une épidémie de poliomyélite au Cameroun.

Poursuivre les efforts du ministère de la Santé publique (Minsante) en assurant le renforcement de l’humanité collective chez les enfants de 0 à 5 ans, tel est l’objectif des journées locales de vaccination. Les ménages, les marchés, et autres lieux de regroupement verront le passage des vaccinateurs. Il sera alors question pour ceux-ci d’administrer deux gouttes de vaccins polio oral aux enfants.

Maladie très contagieuse, elle est causée par un virus appelé « poliovirus ». Cette maladie se transmet par la consommation d’eau ou d’aliments souillés. Le poliovirus attaque surtout les membres, les affaiblit et les paralyse durant toute la vie. Les experts précisent que cette pathologie affecte les enfants de moins de 05 ans qui ne se sont pas immunisés. Jusqu’à date, la poliomyélite reste une maladie inguérissable et la vaccination est le seul moyen pour l’éviter.

Précisons par ailleurs que, ces journées locales de vaccination annoncées interviennent dans un contexte marqué par la pandémie du coronavirus. Et malgré la présence du Covid-19, les responsables du Programme Elargi de Vaccination invitent les parents à être responsables. Ces parents sont invités à assurer la poursuite de la riposte dans le cadre de la lutte contre la poliomyélite.

 

Innocent D H  

Le Chef de l’Etat a signé le décret indiquant la date des élections régionales ce lundi 7 septembre 2020.

 

La date de la tenue des toutes premières élections régionales est connue. Paul Biya le Président de la République a décidé de convoquer les collèges électoraux le 6 décembre 2020 au chef-lieu de chaque département pour élire les conseillers régionaux. Dans l’article 2 du décret rendu public ce jour, le Chef de l’Etat précise que les bureaux de vote seront ouverts ce jour-là, à partir de 8 heures et fermés à 18 heures.

Ce décret annonçant la date de déroulement des élections régionales ne surprend pas. Etant donné que la semaine dernière, le Président de la République a sorti le décret fixant le nombre de Délégués par Département et le nombre de Représentants du Commandement traditionnel. Ledit décret a été pris en application de la loi du 25 Avril qui fixe le nombre, la proportion par catégorie et le régime des indemnités des Conseillers municipaux.

Il en est donc qu’au terme des élections régionales du 06 décembre 2020, la région de l’Adamaoua qui compte cinq (5) Départements aura Soixante-dix (70) Délégués de département et vingt (20) représentants du commandement traditionnel. Le Centre qui compte dix (10) départements, aura le même nombre de Délégués de département, dont Soixante-dix (70) Délégués de département et vingt (20) représentants du commandement traditionnel. La région de l’Est avec quatre (4) Départements va avoir Soixante-dix (70) Délégués de département et vingt (20) représentants du commandement traditionnel.

Boycott des élections régionales/Oumarou Fadil : «L'attitude du Sdf ne nous surprend plus»  

L’Extrême-Nord avec six (6) départements avec  Soixante-dix (70) Délégués de département et vingt (20) représentants du commandement traditionnel. La région du Littoral avec quatre départements et Soixante-dix (70) Délégués de département plus vingt (20) représentants du commandement traditionnel. Idem pour la région du Nord divisée en quatre Départements, qui verra l’élection de Soixante-dix (70) Délégués de département et vingt (20) représentants du commandement traditionnel. Le Nord-Ouest avec ses sept départements, aura la même répartition de sièges : Soixante-dix (70) Délégués de département et vingt (20) représentants du commandement traditionnel. La région de l’Ouest avec ses huit départements, aura également  soixante-dix (70) Délégués de département et vingt (20) représentants du commandement traditionnel.

La région du Sud avec ses quatre départements aura Soixante-dix (70) Délégués de département et vingt (20) représentants du commandement traditionnel. Enfin la région du Sud-Ouest avec ses six (6) départements aura également soixante-dix (70) délégués de département et vingt (20) représentants du commandement traditionnel. 

Grand dialogue national: Le gouvernement a évalué son action un an après les assises  

 

Liliane N.

 

 

Une posture affichée par le Président du Front démocratique révolutionnaire (FDR) dans une récente déclaration au nom de sa formation politique. Pour cet homme politique, les régionales ne devraient pas se tenir au Cameroun dans un contexte de crise dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest (NOSO).  

 

La tenue des élections régionales semble se profiler à l’horizon camerounais. Le FDR se questionne sur la crédibilité pouvant être accordée auxdites élections dans un contexte de crise dans le NOSO. Pour le Président de ce parti, la réponse évidente est « aucune ». Pour étayer son point de vue, Aimé Cyprien Olinga convoque l’idée d’un grand penseur qui évoquait en son temps, « ce qui se fait pour vous sans vous est contre vous ». Il estime que dans cette situation de crise socio-politique dans la zone anglophone, aucun scrutin ne peut bénéficier d’une participation véritable des populations. « Les mascarades électorales organisées au Cameroun ces dernières années notamment le 07 octobre 2018 et le 09 février 2020 nous confortent dans notre constat que ceux qui nous dirigent ont décidé de valider une partition de notre pays », rappelle Aimé Cyprien Olinga.

Selon le FDR, toute démarche contraire à la résolution préalable de cette crise et à la réforme consensuelle du système électoral provoquerait la colère du peuple camerounais et pourrait sonner le glas pour le régime en place. « Etant donné que les chefs ont été tués par le passé dans le cadre de ce conflit et que la guerre continue de sévir, il ne serait pas intelligent pour les chefs traditionnels et les populations de prendre le risque d’y retourner avant la fin effective des hostilités », apprend-on.  

« Ces chefs traditionnels et à leurs populations d’exiger au PM Dion Ngute, au Minat Paul Atanga Nji, au Minesec et à tous les membres du gouvernement, les parlementaires, les maires (…). Bref à toutes les élites politico-administratives de ces régions d’aller passer chacun 30 jours de congé sans escortes militaires dans leurs villages respectifs. Ainsi, ces populations et leurs chefs auront la certitude que la sécurité aura été rétablie et pourront donc à leur tour suivre leur exemple », souligne par ailleurs le FDR.  

Innocent D H

Cette mesure vise à limiter les actions des séparatistes.

A partir de ce lundi 7 septembre 2020, les motos taxis ne sont plus autoriser à circuler dans des endroits jugés stratégiques de Bamenda, le chef-lieu de la région du Nord-Ouest. La mesure est la résultante des évènements tristes qui se sont passés dans la vile ces derniers jours. Ces évènements alimentés par les séparatistes ont causé le décès d’un policier. Toutefois il convient de noter que la mesure qui devient effective dès ce lundi, a été arrêtée de concert avec les associations syndicales et des motos taxis de Bamenda.

«Nous avons vécu à Bamenda, la scène macabre de l’assassinat d’un agent de la police dans l’exercice de ses fonctions. Face à cette situation, le Préfet du département de le Mezam ainsi que le maire de la ville de Bamenda, ont eu rencontre avec les associations syndicales et des mototaxis. Au terme de cette rencontre, ils se sont accordés sur la nécessité de restreindre la circulation des mototaxis dans certaines artères de la ville de Bamenda», a expliqué Adolphe Lele Lafrique le gouverneur de la région du Nord-Ouest à radio Equinoxe.

En profitant de l’antenne de radio Equinoxe, le gouverneur Adolphe Lele Lafrique avait lancé un appel en direction des populations et de tous ceux qui souhaitent que la mesure ci-dessus rapportée et celles arrêtées lors du Grand dialogue national soient effectives.

«Je voudrai dire qu’à partir de la semaine prochaine ces mesures seront d’application. Et c’est l’occasion pour moi, de demander aux populations, à travers les comités de vigilance et autres  âmes de bonne volonté d’apporter leur soutien aux administrations forces de défense et à la Commune urbaine de Bamenda, dans l’implémentation de cette mesure. Ainsi que des autres mesures résultant des travaux du Grand dialogue national », a déclaré Adolphe Lele Lafrique.

Liliane N.

Alors que les élections se profilent à l’horizon et que le débat a cours au sein de l’opinion publique sur le concept de « Fédéralisme Communautaire », Cabral Libii - président du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale, qui défend cette vision, a, dans l’une de ses récentes sorties, tenté de démontrer l’importance que revêt le Département pour une mise en place plus concrète de la Décentralisation   

 

« Afin que la Région devienne une circonscription de notre identité, le chantier le moins difficile dans l'implémentation du fédéralisme communautaire, sera la reconfiguration des CTD (Collectivités Territoriales Décentralisées).

Les dix (10) régions actuelles, au tracé fantaisiste, doivent disparaître. Elles sont là cause de la confusion et des frustrations.

À l'observation, le découpage qui a un sens sociologique, anthropologique et identitaire au Cameroun est celui des communes et celui des départements.

Une fois, les Régions actuelles annulées, le nouveau découpage se fera à partir du cadastre des départements qui eux, deviendront immédiatement des Régions.

À ce niveau, on n’aura pas besoin de cinquante huit (58) Régions. Car, à bien y regarder, les Départements du Mfoundi, de la Mefou Akono, du Nyong et So'o et même de la Mefou Afamba par exemple, peuvent donner naissance à une seule Région qui porterait un autre nom autre que « Centre »...

Ce type d'exercice de regroupement peut être fait sur toute l'étendue du territoire, sur une base, sociologique, anthropologique, historique et identitaire.

On aurait alors au bout, non pas cinquante huit (58), mais une trentaine de circonscriptions de notre identité nationale. L'une des conséquences est qu'on aura des Régions anglo-francophones (dans l'aire Sawa par exemple). Ce qui aura l'avantage de l'accélération de l'intégration linguistique...

Ces Régions seront dirigées par un conseil Régional.

Et là encore, y aura pas besoin d'inventer la roue. Dans la configuration actuelle, sur les 900 conseillers régionaux, 700 sont des Délégués de Départements. Donc une fois plusieurs départements regroupés pour constituer une Région sur la base évoquée ci haut, ces Délégués constitueront automatiquement le Conseil de Région.

Il ne restera plus qu'a donner à la Région une véritable autonomie, ponctuée d'un véritable transfert de compétences.

Le Régionalisme identitaire verra le jour, la véritable décentralisation débutera sur une philosophie fédéraliste, nous sortirons du centralisme déguisé, la crise anglophone glissera allègrement dans l'oubli.

N'ayons pas peur.

Le matériau existe. Osons juste le remodelage ».

 

N.R.M

 
 
 
 
 
 

En cette année 2020, la structure étatique en charge de la régulation du marché des céréales et de la prévention des crises alimentaires vient de faire cette déclaration. Une annonce porteuse d’une lieur d’espoir pour les populations dans cette partie du pays au moment où l’on assiste depuis plusieurs semaines à une flambée des prix de céréales, produits qui fait partie des habitudes alimentaires des ménages. 

 

L’information est rendue publique par une source bien introduite. Elle fait état de ce que, l’Office céréalier du Cameroun en cet exercice 2020 compte une capacité de stockage de 47 650 tonnes de stockage dans les trois régions septentrionales du Cameroun à savoir : l’Adamaoua, le Nord et l’Extrême-Nord.  Entre septembre et juillet de la période allant de 2016 à 2019, la structure a approvisionné la population en céréale dans le cadre des ventes par rotation des stocks à hauteur de 27 114,6 tonnes de moyenne annuelle et un surplus de production des céréales auprès des producteurs qui avait atteint 13 832,3 tonnes de moyenne annuelle. Ce qui a permis de garantir une réserve importante en produits céréaliers pour le Cameroun, gage d’une sécurité alimentaire dans le septentrion.

Une bonne nouvelle pour les populations dans cette partie du pays surtout au moment où depuis quelques jours la flambée des prix de céréales se fait ressentir selon des sources locales. Par exemple, en fin août dernier, dans les marchés de Maroua, le prix du sac de 120 kg (communément appelé L8) de maïs est passé de 18 000 à 24 000 FCFA, soit une hausse de 6 000 FCFA enregistré. A Kousséri qui est une ville frontalière au Tchad voisin, la même quantité de maïs serait désormais vendue à 27 000 FCFA, contre 17 000 avant cette hausse qui oscille à 10 000 FCFA. De l’autre côté, le sac de mil se vent à 23 000 FCFA, contre 12 000 il y a quelques mois, soit un renchérissement de 11 000 FCFA.

Pour leur part, les autorités multiplient des moyens pour faire face à d’éventuelles crises alimentaires. C’est le cas du Gouverneur de la région de l’Extrême-Nord, Midjiyawa Bakari qui, au terme d’une réunion de crise alimentaire tenue le 24 août dernier, a pris la décision d’interdire toute sortie des céréales de sa région de compétence. Une décision qui vise à prévenir « la crise alimentaire qui pointe à l’horizon », avait justifié l’autorité administrative. 

Missions de l’Office

En rappel, l’Office céréalier est un organisme public camerounais réorganisé. Elle assure la régulation du marché des céréales et la prévention des crises alimentaires. Il s’agit d’une structure placée sous la tutelle technique du ministère de l’Agriculture et du Développement rural (Minader). L’Office céréalier est chargé de la distribution des produits alimentaires reçus du Gouvernement à titre de don et aussi de l’implémentation des méthodes de lutte contre les pertes d’après récoltes. Parmi les variétés de produits disponibles, il y a le riz, le maïs, mais aussi le sorgho. Des produits à la base de la nutrition des populations dans les trois régions de la partie septentrionale du Cameroun.

Innocent D H

 

Selon nos confrères de 20 Minutes, après un pic à près de 9.000 nouveaux cas de Covid – 19 vendredi, un record depuis le début de l’épidémie et des tests à grande échelle en France, 8.500 cas environ ont été confirmés samedi, puis un peu plus de 7.000 ce dimanche, d’après les données de Santé publique.

 

L’augmentation observée depuis le début de l’été continue donc de s’accélérer, alors que les Français font leur rentrée dans les écoles et dans les entreprises. L’évolution des autres indicateurs reste inquiétante dans l’Hexagone : 58 nouveaux foyers de contamination («clusters ») ont ainsi été détectés au cours des dernières 24 heures.

Un bilan de 30.701 décès

Et le taux de positivité (part des cas positifs, sur l’ensemble des personnes testées sur 7 jours) continue d’augmenter : il a atteint 4,9 % dimanche, contre 4,3 % en milieu de semaine et 3,9 % fin août, poursuivant sa crue lente mais régulière.

Enfin, en tout, 30.701 décès liés au Covid-19 ont été recensés depuis le début de l’épidémie en France. Trois morts de plus ont été enregistrés au cours des dernières 24 heures.

Si le nombre de cas graves en réanimation, inférieure à 500 selon les derniers chiffres disponibles, reste très loin des niveaux enregistrés en mars-avril, au plus fort de la crise sanitaire (il avait culminé à plus de 7.000), le ministre de la Santé Olivier Véran a prévenu qu’il allait augmenter, mécaniquement, dans le sillage de la hausse des contaminations.

Messages d’avertissement

« Ce que je peux vous dire d’ores et déjà, c’est que l’hospitalisation et l’admission en réanimation n’est que le reflet de la situation épidémique d’il y a deux semaines et donc il est évident que dans les quinze prochains jours, il y a aura une augmentation, pas massive mais une augmentation quand même, du nombre de cas graves », a-t-il déclaré Samedi sur Bfmtv.  

« On a une croissance aujourd’hui de 30 % du nombre de cas par semaine, de 15 % du nombre d’hospitalisations. Si on continue avec ce même rythme, on arrivera sur une situation critique en décembre dans plusieurs régions de France », a averti dimanche l’épidémiologiste Antoine Fontanet sur LCI.

A Marseille, plusieurs médecins sont d’ailleurs montés au créneau pour alerter sur la tension montante dans les hôpitaux, à l’instar du docteur Hervé Chambost, directeur médical de crise, qui assure que « les personnes à risque présentent de nouveau des formes graves et se retrouvent actuellement en réanimation ».Sept départements de plus en rouge

Parallèlement, le gouvernement a placé ce dimanche sept nouveaux départements  en « zone rouge », laquelle couvre désormais plus du quart des départements, dont quatre en outre-mer.

Malgré ce contexte préoccupant, le gouvernement envisage d’assouplir une des mesures appliquées dans le cadre de la lutte contre le coronavirus : la « quatorzaine », cette période de deux semaines d’isolement préconisée aux malades et aux fameux « cas contacts » (susceptibles d’avoir été contaminés), pour limiter la transmission du Covid-19, pourrait être raccourcie, comme l’a indiqué Olivier Véran.

Les capacités de dépistage en tension

Le ministre a indiqué samedi qu’il avait demandé « aux autorités scientifiques de donner un avis pour savoir si on ne peut pas réduire » la période d’isolement pour les cas contacts, estimant que « cette fameuse quatorzaine (…) est sans doute trop longue ». « Ça sera envisagé lors du prochain Conseil de défense », a affirmé la ministre de la Culture Roselyne Bachelot, dans Le Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI.

L’accès aux tests est quant à lui un sujet de préoccupation grandissant, les files d’attente et les délais de plus en plus longs pour obtenir les résultats amoindrissant l’efficacité de la riposte face au Covid-19. Mais selon Olivier Véran, il devrait s’améliorer d’ici « deux, trois semaines au plus tard ».

 

N.R.M

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01