L’individu, ex videur à Bonanjo (l’un des quartiers de la capitale économique Camerounaise) qui se faisait surnommer « spirito satanus » est tombé sous les balles des vaillantes Forces de Défense et de Sécurité ce Dimanche, sur la route Muyuka – Kumba. Récit de l’opération par des sources non officielles
Les Forces de Défense, particulièrement engagées dans la lutte contre le terrorisme dans la Région du Sud-Ouest, ont déclenché les opérations de nettoyage de la forêt de Bapo Bakundu, arrondissement de Mbonge.
Cette forêt abrite plusieurs camps retranchés de violeurs et assassins à la solde de quelques illuminés à l'abri à l'étranger et se disant indépendantistes.
La composante BIR (6ème BIR) dispositif a mené le raid contre le camp fortifié du sinistre « général spirito satanus ».
Bilan provisoire de cette opération
- 07 terroristes neutralisés dont le leader de la bande, le pseudo général.
- 06 fusils à pompe de type Magnum
- 05 fusils d’assaut HKG3
- 03 Fusils de traite
- 04 pistolets de cal 9 mm
- 01 Pistolet artisanal 9mm
- plus de 3000 munitions de divers calibres
- 03 dispositifs d’Engins Explosifs Improvisés (EEI) parmi lesquels 01 canon chargé.
- 04 maillons de munitions de mitrailleuses avec 4700 munitions.
- 12 grenades offensives
- 02 téléphones satellitaires
- important stock de chanvre indien
- des effets divers de campement
- 12 machettes.
Les méfaits de ce sinistre personnage et de sa bande
D’autres sources indiquent que c’est ce fameux fonteh lucas « mad dog » et sa bande qui ont lancé un violent assaut sur la ville de Bamenda il y a quelques jours, terrorisant les populations, violant et assassinant bestialement les femmes…
Ils sont en outre soupçonnés d’être les hauteurs du braquage dans une micro finance, dont les images ont fait le tour des réseaux sociaux.
Mal leur en a pris car, en face, ils ont été confrontés à la vélocité des éléments de l’Armée républicaine, qui ont fait le vœu de se consacrer à la défense de leurs compatriotes, même si malheureusement, c’est au détriment de la leur.
Et d’ailleurs, ce sont ces compatriotes qui sont sortis en masse pour se rassurer de la véracité de l’information dont ils ont eu vent. L’objet de leur cauchemar n’est plus. Son parcours s’est brusquement achevé sur un asphalte, sans honneur, sans aucune gloire, sans médaille. Rien. Juste les restes d’un triste individu abandonné aux mouches et autres insectes qui vont se repaître de son cadavre.
Rappel historique important
Avant le début de la crise sécuritaire dans les régions du Nord et du Sud Ouest, étaient des havres de paix. Les familles envoyaient leurs enfants à l'école ; Les femmes allaient aux champs, cultivaient, s’adonnaient au commerce. Ces populations ne vivaient pas plus mal que les autres Camerounais ; Bien au contraire, d’aucuns affirment qu’ils étaient même plus avancés que leurs concitoyens.
C’est dans ces deux régions qu’on retrouve deux universités d'Etat, deux facultés de médecine, deux écoles normales, plus de kilomètres de route bitumée que l'Est, le Sud, l'Extrême Nord et peut être même le Littoral et le Centre rural.
Malheureusement, des revendications corporatistes ont dégénéré à cette guerre fratricide qui amène les enfants d’un seul et même pays à s’entre-tuer.
Sous la houlette des individus résidents à l’étranger, disposant de gros moyens financiers et adeptes des promesses fallacieuses, dont celle de faire partir le Chef de l’Etat Camerounais du pouvoir, certains continuent de se laisser berner et assassinent Père – Mère – Frères – Sœurs – Chefs traditionnels – Enseignants – Soldats, parce qu’on leur fait croire que ces crimes seront imputés au Président de la République.
Un jeu sordide auquel s’adonnent certains partis politiques, qui utilisent ces violences comme projet politique.
Une leçon pour tous
La Paix est une « denrée » rare. Certes, il est tout à fait logique pour chaque être humain d’aspirer à un mieux être surtout lorsqu’on sait que le Cameroun est un pays qui dispose des richesses qui, correctement réparties, peuvent bénéficier à tous les Fils ainsi qu’à toutes les Filles de cette Afrique en miniature.
Les honneurs, la reconnaissance, la valeur en tant qu’être humain sont des caractères reconnus à ceux qui s’attèlent à préserver la paix, quelque soit le domaine d’activités qui était le leur avant d’être sauvagement assassinés.
Pour ceux qui choisissent les armes, le chanvre, les gris gris, éléments qui leur donnent l’illusion de la puissance, leur existence sur terre ne peut prendre fin que de cette vile manière.
Il est encore temps, pour tous ceux qui sont dans ce camp, de déposer les armes car, le Cameroun est un vaste et permanent chantier à construire ; la contribution de tous est primordiale.
Nicole Ricci Minyem