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Le Président du MRC vient de lancer un ultime assaut pour renverser de la tête du pays, le Président actuel, Paul BIYA. Les arguments avancés par le patron politique du MRC intriguent et interrogent. Des arguments qui visiblement varient au gré des intérêts personnels de Maurice Kamto.

 

Le mot narcissique dérive du nom Narcisse. Il s’agissait d’un personnage de la mythologie grecque qui était tombé amoureux de son reflet. La mythologie raconte que Narcisse était doué d’une grande beauté. Dans le cas d'espèce, on dira que le patron du MRC est doué d’une grande intelligence.  Il est dit qu’à sa naissance, sa mère apprit de Tirésias qu'il vivrait longtemps, pourvu qu'il ne vît jamais son propre visage. Cependant, arrivé à l'âge adulte, il s'attira la colère des dieux en repoussant l'amour de la nymphe Écho. Poussé par la soif, Narcisse surprit son reflet dans l'eau d'une source et en tomba amoureux ; il se laissa mourir de langueur ; la fleur qui poussa sur le lieu de sa mort porte son nom.

Cette allégorie est aujourd’hui à quelques traits juxtaposables à ce qui arrive au président du MRC. Doué d’une très grande intelligence, Maurice Kamto est évidement en train de réussir une longue carrière de juriste sur l’échiquier international. Mais très récemment, il a décidé sans qu’on ne comprenne vraiment pourquoi, il a repoussé l’engagement politique de participation aux échéances législatives et municipales.

Or quelques mois plutôt, avec le même code électoral qu’il conteste aujourd’hui, alors que la guerre continuait de battre son plein dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, il est arrivé deuxième à la présidentielle. Certainement que ce résultat de la présidentielle a contribué à éclaircir l’eau dans laquelle le Professeur avait commencé à contempler l’extrême beauté de son visage, ou plutôt, de son intelligence et de son appétit pour la stratégie et la conquête du siège d’Etoudi.

Aujourd’hui, le Narcisse pousse le bouchon plus loin en appelant à la rue pour détrôner le Chef de l’Etat en cours de mandat. Les raisons, les mêmes évoquées pour se présenter lui comme candidat à la présidentielle, les mêmes évoquées pour refuser aux autres acteurs de son parti de concourir pour les législatives et municipales, et enfin, les mêmes arguments pour vouloir bloquer les sénatoriales auxquelles son parti politique n’est pas concerné. Difficile à la fin de cerner la stratégie. Seule cette question demeure. Ne serait-il pas narcissique le président du MRC ?

 

Stéphane NZESSEU

Parmi les dégâts causés par la pluie qui s’est abattue dans la région de l’Extrême-Nord Cameroun dans la nuit du 30 août 2020, il y a l’affaissement d’un pylône électrique sur le réseau alimentant toute la région. Ce qui a provoqué la rupture de la fourniture de l’énergie électrique dans plusieurs villes notamment à Maroua, la capitale régionale.

 

Selon les informations fournies par le Bouba Babani, délégué régional Eneo de l’Extrême-Nord, la Société nationale de Transport d’électricité (SONATREL) a informé l’entreprise de la distribution de l’énergie à propos de la « survenue d’un incident majeur hier 30 août 2020 à 22 heures 09 sur la ligne de transport Guider-Maroua. Ce défaut fait suite à un affaissement d’un des pylônes après une forte pluie à Maroua ». Sur la conséquence entraînée par cet affaissement du pylône, le délégué indique, « cet incident a pour conséquence immédiate de mettre hors service le poste de Maroua qui assure la distribution de l’énergie dans toute la région de l’Extrême-Nord ».

Ainsi, l’on assiste à une rupture de la fourniture de l’énergie électrique dans d’importantes villes de la région dont Maroua, mais aussi Mokolo, Mora, Kaélé, Bogo, Maga, Yagoua, Kousseri entre autres, apprend-on par la source sus évoquée.

Le rationnement de l’énergie fait en sorte que l’Extrême-Nord vit désormais au rythme des délestages« Les centrales de Maroua et de Kousseri ont été mises à contribution pour possiblement reprendre quelques localités. En attendant les réparations du pylône endommagé, Eneo se trouve dans l’obligation de procéder à une distribution rotative de la fourniture », informe également le délégué régional de SONATREL de l’Extrême-Nord.

Signalons aussi que, plus tôt ce lundi, 31 août 2020, le Pont de Palar qui relie Maroua à Kousseri s’est affaissé du fait de la pluie de la veille, c’est-à-dire dans la nuit du 30 de ce mois.

 

Innocent D H

 

 

Le Secrétaire Permanent de la Commission Electorale Indépendante, KOUAME Adjoumani Pierre a enregistré en début d’après-midi de ce lundi 31 Août 2020, le dossier de candidature de l’ancien Président Laurent Gbagbo.

 

« Le Secrétaire Permanent de la Commission Electorale Indépendante (CEI), soussigné, atteste par la présente, avoir reçu des mains de : Monsieur OUEGNIN Georges Armand Alexis, le 31 août 2020, à 13 heures 52 minutes, le dossier de candidature de Monsieur GBAGBO LAURENT, à l’élection du président de la République. » C’est le texte contenu dans l’accusé de réception signé par le Secrétaire Permanent de la CEI.

On pouvait s’y attendre, mais personne n’osait croire que le Président Laurent Gbagbo se lancerait dans la bataille présidentielle alors qu’il vient juste de sortir des griffes de dix ans d’incarcération et de procès au niveau de la CPI. Alors que des recours sont introduits par la procureure de la CPI, Fatou Ben Souda et que l’ancien président éprouve des difficultés à retrouver le territoire national, il décide néanmoins de se jeter dans la bataille électorale. Qu’est ce qui a bien pu convaincre Laurent Gbagbo de se présenter comme candidat ?

Ce ne sera pas son lieutenant de toujours, Charles Blé Goudé qui se présentera à l’élection présidentielle de cette année en Côte d’Ivoire. C’était le pronostic que nombres d’observateurs s’étaient donnés. Ils voyaient un face à face entre Charles Blé Goudé et son alter Ego de toujours, Guillaume Soro.

Visiblement, le retournement de situation vient de ce que le Président Alassane Dramane Ouattara ait décidé de revenir sur le devant de la scène politique et candidater à sa propre succession. Avec Ouattara, on note également la candidature du vétéran Konan Bédié. Des circonstances qui auraient milité à la mise en retrait de Charles Blé Goudé pour mettre en avant la candidature de Laurent Gbagbo.

Manifestement, on se dirige vers une réédition de la fameuse élection de 2010. Election dont le contentieux post électoral et la crise qui en a découlé a amené Ouattara au pouvoir à Yamoussoukro. 

La prochaine bataille sera de faire passer cette candidature de l’ancien président Laurent Gbagbo. Car il faut le rappeler, le camp Ouattara est prêt à tout pour s’assurer une autre réélection à la tête de l’Etat de Côte d’Ivoire. Rendez-vous dans les prochains jours pour apprécier les examens des dossiers et la liste définitive des candidats qu’annoncera la Commission Electorale Indépendante.

Présidentielle ivoirienne : Une coalition va déposer la candidature de Laurent Gbagbo 

 

Stéphane NZESSEU

Le Rassemblement démocratique du peuple camerounais par le biais du Pr Jacques Fame Ndongo son Secrétaire national à la Communication, fait savoir à Maurice Kamto que ses appels anti-constitutionnels ne retiennent guère l’attention des partenaires bilatéraux ou multilatéraux du Cameroun et non plus de l’ensemble de la communauté internationale.

Après que certains de ses cadres aient séparément réagi à la menace d’appel au départ de Paul Biya et au lancement d’un nouveau Plan de résistance nationale, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) a sorti une réponse officielle. Pour le Rdpc, les déclarations de Maurice Kamto montrent que «les troubadours de la jactance apocalyptique sont de retour». Le parti au pouvoir remarque que ces troubadours se recrutent «dans la galaxie lunaire du Mrc (Mouvement pour la renaissance du Cameroun Ndlr)». Ils sont entre le réel et l’irréel. Ils pensent toujours que l’enfer c’est les autres. Par la plume du Pr Jacques Fame Ndongo, le Rdpc remarque qu’en réalité le Mrc ne fait que payer les  conséquences de sa démarche contradictoire et son envie de toujours violer les lois de la République.

«Avec un aveuglement paranoïaque, le Mrc et tous ceux qui participent de cet univers imaginaire se complaisent dans l’obsession du délire et l’ire. Ils se vautrent dans la négation narcissique des lois et règlements de la République. Ils s’abreuvent à l’incandescence d’une imagination vagabonde et immonde. Or, en politique il ne suffit pas de rêver, de pérorer ou d’aligner des affirmations gratuites. Encore faut-il être capable de rassurer l’électorat fidèle, persuader l’électorat flottant et séduire l’électorat hostile, en s’appuyant non pas sur des incantations ubuesques mais sur une stratégie cohérente, un programme convaincant, et une vision claire de l’avenir. Car, le peuple n’est pas dupe. Il est lucide, mûr et responsable. Il veut la paix et le mieux être. Il abhorre la gesticulation et les promesses fallacieuses ou démagogiques. Voilà pourquoi les élucubrations scabreuses et répétitives des adeptes de l’insurrection, qui font fi de la Constitution ne suscitent qu’indifférence, dérision ou violente réprobation des camerounais de l’intérieur et de la diaspora, au grand dam de ceux qui veulent voir le Cameroun à feu et à sang et qui prêchent dans le désert», a écrit le Rpdc qui dit non à la jactance.

Liliane N.

 

Le journaliste Martin Camus Mimb s’offusque du fait que les camerounais ne se soient pas mobilisés samedi dernier pour rendre un dernier hommage au défunt Stephen Tataw.

 

Martin Camus Mimb n’a pas caché sa gêne due au fait que le Palais des Sports de Yaoundé choisi pour abriter les obsèques de Stephen Tataw, n’ait pas fait le plein d’œuf. 24 heures après que la cérémonie se soit passée, le commentateur sportif a fait une publication sur sa page Facebook pour dénoncer le fait que les camerounais soient passés maîtres dans l’art de la critique sur les réseaux sociaux.

« Le Palais des sports de Yaoundé a environ 5000 places assises. Si on exploite en plus le plancher, on peut aller chercher 1000 places en plus. Donc vous voulez me faire croire, qu'en dehors de taper les bouches sur les réseaux sociaux, s'indigner sur le mépris des autorités vis-à-vis de ceux qui ont fait flotter notre drapeau, il n'y a pas 6 000 camerounais disponibles, pour rendre hommage à Tataw, et montrer à ceux qu'on accuse de mépris, que même sans eux nous sommes capables de célébrer nos héros ? », a écrit Martin Camus Mimb.

Le promoteur de Radio sport info (Rsi) rappelle que l’accès au Palais des Sports était gratuit. Il se demande si avoir à choisir à rendre un dernier hommage avait à indiquer si on est du côté des sadinards ou des tontinards. Il s’offusque du fait que les camerounais ne réussissent pas à coaliser pour des choses simples. Cependant, pensent pouvoir en faire d’importantes.

« L'enceinte du palais des sports, sans aucun protocole pour y accéder, à la veillée comme à la cérémonie d'inhumation, était clairsemée. Les concerts des Fally et autres qui font le plein dans la même enceinte valent donc mieux ou ce n'est pas mon problème ? Comment pensez-vous, que nous allons un jour faire foule pour des choses plus importantes, quand nous sommes incapables de le faire pour des choses simples? Venir rendre hommage à Tataw c'est encore être "Sardinard " ou "Tontinard" et vous aviez peur d'être étiqueté ? Pourquoi sommes-nous forts pour disserter derrière les claviers et absents là où il faut ? », peut-on lire dans sa publication.

Martin Camus Mimb note tout de même que la Fédération camerounaise de football a su organiser ces obsèques de Stephen Tataw. Il se demande si la Fecafoot aurait donc dû faire des bandes d’annonces pour que chaque camerounais vienne faire ses adieux à Stephen Tataw.

 

Liliane N.

 

 

Le Rassemblement démocratique du peuple camerounais le parti au pouvoir a fourni à ses militants les informations nécessaires pour se présenter aux élections régionales, dont le corps électoral n’a pas encore été convoqué.

Si on s’en tient à la note du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), on peut bien affirmer que de ce côté, les élections régionales annoncées par Paul Biya le Président de la République se préparent déjà. Il se trouve que le parti politique a instruit ses militants sur les conditions prévues par la loi électorale. Le Rdpc tient également ses militants informé sur les conditions qu’il a arrêtées pour être candidat à ce scrutin qui sera organisé au Cameroun, pour la toute première fois.

De cette note du Rdpc, on retient donc que si la loi exige du candidat d’avoir au moins 23 ans révolus à la date du scrutin, le parti de Paul Biya demande à chaque militant désirant être conseiller régional, de faire preuve de loyauté envers les institutions républicaines. Il requiert l’engagement et l’expérience politiques, le militantisme et les services rendus au parti, la crédibilité et la compétence, etc.

Aussi le Rdpc présente d’une part et d’une autre rappelle la composition du dossier autant du point de vue de la loi que du parti à tout postulant à l’investiture. Pour ce qui est des exigences légales, chaque postulant doit produire une déclaration sur l’honneur en cinq exemplaires par laquelle ce dernier certifie qu’il n’est que sur cette liste et ne se trouve dans aucun cas d’inéligibilité prévu par la loi, une attestation d’inscription sur une liste électorale, le paiement d’une caution de 50 000 FCFA et une attestation de domicile ou de résidence dans la Région concernée. En plus le RDPC un état des services rendus au parti et les justificatifs de cotisation des cinq dernières années avant le scrutin.

Liliane N.

 

Le Pr Mathias Eric Owona Nguini affirme que le Pr Maurice Kamto expose le Cameroun à une guerre civile.

Si Maximilienne Ngo Mbe la Directrice exécutive du Réseau de défense des droits humains en Afrique Centrale (Redhac) trouve que dans sa déclaration du 24 août dernier, Maurice Kamto n’appelle pas à l’insurrection, le Pr Mathias Eric Owona Nguini affirme pour sa part, que c’est pas ce moyen que l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018 pense accéder au pouvoir. Pour lui, le leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun ne fait qu’exposer le Cameroun à une guerre civile. Le politologue indique que l’avocat agrégé de Droit ne fait que prendre comme prétexte la crise anglophone pour se lancer dans la manifestation et la provocation explosive.

Retrouvez ci-dessous l’analyse du Pr Mathias Eric Owona Nguini

Comment incapable de peser électoralement, le Pr Kamto croit prendre le pouvoir par le raccourci insurrectionnel: les égarements d’un apprenti-sorcier qui expose le Cameroun à une guerre civile.

En politicien empresse, le Pr Maurice Kamto se met derechef dans la peau d’un trublion prêt à tout pour accéder à la magistrature suprême. Fatigué  d’attendre le concours pour devenir « bulu», il recourt encore à des manœuvres politiciennes relevant de la surenchère irresponsable.

Ainsi l’éminent juriste conforte son image de politicien sans scrupules cumulant machiavélisme et égotisme pour se créer un couloir vers le pouvoir suprême dont il pense que la tunique présidentielle est taille à sa mesure!

Le voilà évoquant des motivations purement fallacieuses pour recommencer au nom de la légitime capacité de s’opposer le jeu de la provocation abrasive , de la manipulation dolosive et de la contestation explosive en entendant lancer une campagne pour le départ du président Paul Biya, au motif que celui-ci et son appareil gouvernant ne veulent ou ne peuvent résoudre la crise dite anglophone et accepter de négocier un code électoral consensuel.

Les candides que la rhétorique démocratique qu’instrumentalise ce spéculateur politique compulsif séduit, ne mesurent pas le degré d’aventurisme d’une telle initiative essentiellement modelée par une logique ressortissant du bluff.

En effet, pour qui observe la conjoncture politique camerounaise avec attention et sérieux, une escalade peut être fatale compte tenu notamment d’un niveau de crispation identitaire élevé et d’articulation rugueuse de la segmentation communautaire du pays.

Les rivaux et ennemis du régime las d’attendre une alternance électorale qui ne viennent pas, sont tentes de faire du passage en force une solution qu’ils croient commode. Or, il est évident qu’une telle campagne fonctionnera comme une réactualisation du mécanisme de ruse utilise par les aventuriers fanatiques de l’ambazonisme pour créer une crise armée au Cameroun.

Le leader du Mrc s’appuyant sur des réseaux aveugles par le populisme de village, croit qu’il pourrait accéder au pouvoir par la force, avec une incroyable naïveté pour une personnalité de ce calibre intellectuel.

Il dit compter sur le peuple, ce peuple dont il a évité la sanction en fuyant l’épreuve du suffrage universel et qu’il croit conforme à la configuration ethnique dominante de ses partisans, faisant abstraction d’une analyse lucide de la crispation identitaire qui a saisi le jeu politique camerounais.

Le peuple camerounais ne correspond en rien au jeu disperse de ses différents segments et des différentes sections, fractions ou factions qui leur sont lies. C’est comme cela que les apprentis sorciers ambazoniens se sont leurres sur le fait que leur mobilisation sectaire entrainerait une adhésion massive des camerounais venant d’autres foyers camerounais que le Nord-Ouest et le Sud-Ouest.

Leur aventurisme irresponsable a conduit à un cheminement infernal essentiellement traumatique et dramatique pour les couches populaires qui les ont suivis avec ingénuité.

La logique de Maurice Kamto et de ses affidés, c’est de porter le combat pour la conquête insurrectionnelle du pouvoir au cœur de la citadelle-capitale en y inscrivant durablement un mouvement de renversement du pouvoir.

Il faut ainsi ambazoniser Yaoundé mais aussi Douala pour arracher par la force le pouvoir qu’on ne peut obtenir par les urnes en évoquant l’excuse commode de la fraude électorale quand l’inconsistance criarde des machines politiques concurrentes du bloc gouvernant saute à l’œil.

En opérant de la sorte, le chef du parti-tontine escompte un bain de sang qu’il pourrait exploiter à l’international contre les gouvernants en faisant croire avec un cynisme remarquablement hypocrite qu’il ne s’agit que d’une démarche pacifique de contestation.

C’est un aventurisme politique complètement irresponsable. Seulement à force de jouer avec le feu, les mrcistes doivent se préparer à en subir les conséquences. Ils sont avertis…

 

Une fois de plus, la douane camerounaise fait éviter le pis aux populations. Les agents de la mission Halte au Commerce illicite (HALCOMI) zone 3 Viennent de mettre la main sur cette curieuse cargaison. Le coup de filet a eu lieu à Pakete, dans la région du Nord Cameroun, non loin de la frontière avec le Nigéria.

 

Selon les informations puisées à bonnes sources, ces engins explosifs improvisés ont été découverts dans une voiture Toyota starlette venant d’un pays voisin et qui a refusé de s’arrêter à un poste de contrôle. La saisie de ces produits illicites s’est déroulée à Pakete, non loin du village Demsa, dans l’arrondissement de Gashiga, région du Nord.

« Cette starlette entrait on l’a stoppée, elle a refusé de s’arrêter, elle venait d’un pays voisin. Nous étions obligés d’utiliser la force. C’est en fouillant cette voiture qu’on a retrouvé ces engins. Cette mission HALCOMI, nous sommes là pour fouiller tout ce qui entre dans le pays et enlever les marchandises prohibées », explique le Commandant de l’Opération HALCOMI zone 3.

Le Gouverneur de la région du Nord, Jean Abate Edi’i s’est rendu au poste de Commandement de l’opération à Garoua. Il s’est félicité de cet autre bon résultat à mettre à l’actif de la douane camerounaise dans le Nord. « Cette descente avait pour but de venir constater après un renseignement, la saisie par l’opération HALCOMI d’un stock de plus de 200 colis préparatoires explosifs destinées à des activités dangereuses. Nous voulons ici, saluer cette action ».

 Pour renforcer le contrôle à la frontière, des dispositifs sont prises à en croire les assurances du Gouverneur de la région du Nord qui vient de signer un arrêté. « A compter de lundi, l’activité des starlettes sur toute la région du Nord, est interdite. Ces mesures pourront encore monter d’un cran si jamais, d’autres venaient à s’incruster dans d’autres activités illicites. Tous ceux qui se livrent dans des activités illicites n’ont qu’à bien se tenir », martèle l’autorité administrative.

L’opération Halte au Commerce illicite zone 3 est déployée dans les trois régions septentrionales du Cameroun à savoir, le Nord, l’Extrême-Nord et l’Adamaoua. Elle a vocation à lutter contre le commerce illicite, la contrebande, et toute forme de fraude douanière. Cette même opération a saisi il y a quelques jours des marchandises d’origine douteuse parmi lesquelles des lingots d’aluminium destinés à la fabrication d’explosifs, 310 sacs de riz précuits frauduleux. La cargaison était transportée à bord d’un camion de marque DINA non immatriculé à destination du Nigéria. Le camion s’est embourbé à cause du mauvais état de la route, avant d’être intercepté à Garoua Windé dans l’arrondissement de Garoua Ier.

Innocent D H 

 

 

 

 

 

 

 

Abel Elimbi Lobe l’ancien Conseiller municipal de Douala 5e affirme que Maurice Kamto aurait dû rester avec le régime actuel.

Décidément Abel Elimbi Lobe ancien militant du Social democratic front, ne comprend pas la démarche politique de Maurice Kamto, le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc). En menaçant le pouvoir de lancer un nouveau Plan de résistance nationale et d’appeler au départ de Paul Biya le leader du Mrc n’a pas aidé l’ex-Conseiller municipal de Douala 5e, dans sa perception de lui en tant qu’homme politique. Pour lui, ce dernier est un mauvais homme politique. Il a affirmé sur les antennes d’Abk radio.

«C’est une énième bêtise que ce monsieur fait et qui le caractérise de façon permanente comme un très mauvais homme politique que nous regrettons d’avoir dans l’opposition. Je ne sais pas ce qu’il est venu faire dans l’opposition. Il aurait dû rester où il était. Il était dans le régime des années durant…Un doyen de faculté est un homme du régime. Autrement vous ne pouvez pas être doyen. Même si vous avez tous les diplômes. Le monsieur qui vous fait ministre est le même qui vous fait doyen. Ce sont donc des postes techniques mais politiques que monsieur Kamto a eu à assumer. Vous connaissez un doyen qui est chef d’un parti de l’opposition ? Vous ne pouvez pas être doyen si vous êtes opposé au Chef de l’Etat », a déclaré Abel Elimbi Lobe.

La stratégie de Kamto

L’ancien conseiller municipal à la Commune de Douala 5e pense que Maurice Kamto a une démarche politique qui remet en question les intelligences qui composent le Mrc. Pour lui, la nécessité d’un cessez-le-feu pour pouvoir aller aux élections ne se pose pas seulement aujourd’hui. Même en 2018 lorsque Kamto s’est présenté à l’élection présidentielle, elle se posait déjà.

« Il fait des choses qui donnent l’impression que dans ce parti personne ne réfléchit. En l’état actuel des choses, pour être aux élections régionales il faut avoir des conseillers municipaux. Ce sont eux qui votent. Monsieur Kamto n’a aucun conseiller municipal. Il veut peut-être qu’on lui fabrique une loi qui lui permette d’être aux élections régionales sans avoir des conseillers ? C’est ça l’objectif de tout ce bavardage ? », a déclaré Abel Elimbi Lobe.

     Abel Elimbi Lobe : « Maurice Kamto est incapable de mobiliser sur le terrain et de battre le Rdpc au pouvoir » 

 

Liliane N.

 

 

 

« L'actualité est animée par une prise de parole intempestive de troubadours qui pensent que les Camerounais n'ont pas d'identité ou qu'ils peuvent être pris en otage aussi aisément…

 

Pour ceux qui prennent l'exemple du Mali pour prophétiser ses parallèles au Cameroun, il y aurait lieu de relever que l'expérience a montré qu'aucun stéréotype géopolitique ou géostratégique n'est applicable à ce pays ; un pays spécifiquement unique. « Le Cameroun c'est le Cameroun » comme dit l'adage. Au-delà de cette évasion populaire, des marqueurs solides étayent l'originalité camerounaise. L'armée est un marqueur institutionnel fort. Celle que certains invitent à se politiser, ou à rentrer dans le club des armées anticonstitutionnelles d'Afrique, de triste réputation, n'existe pas au Cameroun.

L'armée camerounaise a fait ses preuves dans un registre plutôt républicain et professionnel. Elle est non plus dupe pour répondre aux appels de quelques illusionnistes qui pensent qu'une révolution se fait au gré d'élucubrations égoïstes. Puisque l'exemple du Mali semble être la source d'inspiration de ceux qui promettent de bâtir le Cameroun prospère de demain, cette perspective semble manquer objectivement d'ambition, au regard du kaléidoscope sécuritaire et sociopolitique de ce pays.

Qu'ils eurent pris les exemples de pays comme les Etats-Unis, la France ou le Japon, l'on y aurait compris en ce choix, un soupçon de modèle, du moins en ce qui concerne la puissance ou le niveau de développement.

Voilà le projet politique de personnes qui, au nom de la démocratie, proposent un coup de force comme alternative politique en espérant un effet domino de l'exemple malien... Les hommes publics, qui traînent derrière eux une popularité ont une mission noble qui est celle d'aider à construire la paix.

Des artistes ayant une notoriété plus accessible ont montré l'exemple en s'élevant contre la ségrégation raciale toujours récurrente aux États-Unis. Des écrivains se sont activés contre des pandémies, comme celle du Corona 19 qui est en cours et dont on s'accoutume déjà en Afrique, pour le regretter, comme si la bataille était gagnée.

Des grands hommes ont animé la scène, sans avoir reçu pour autant des faveurs particulières, ils sont partis avec leur passeport et leur patrie. L'on peut citer à titre illustratif deux philanthropes qui ont incarné un amour pour leur patrie sans condition: le saxophoniste de talent, Manu Dibango, et l'ancien capitaine des Lions indomptables, Stephen Tataw.

Deux hommes qui ont tout donné pour les lauriers de leur pays, et qui s'en sont allés, sans bruit ni fracas. Ils continuent d'animer dans le cœur des Camerounais un profond sentiment de fierté.

A l'opposé de ces modèles, ces artistes, politiques et autres, qui au lieu d'adoucir une situation déjà fortement crisogène au Cameroun, animée comme jamais auparavant par des relents irrédentistes et tribalistes, attisent plutôt un feu déjà rougi. Pour s'interroger in fine quelles sont les réelles motivations de cette catégorie de personnes qui envisagent de bâtir sur le chaos et les cendres.

Plus grave, des professeurs de droit, surpris en plein délit de sédition et de déni de liberté qui prônent le chaos en incitant la jeunesse à s'offrir en holocauste. Une jeunesse, infime faut-il le remarquer, en partie anesthésiée par des psychotropes comme celle qui tue de manière barbare sur le théâtre du NoSo.

L'histoire pourra difficilement effacer ou édulcorer l'action de ceux qui ont embrasé cette région: politiques, société civile partisane, ONGs, médias et ingérences internationales.

Pour revenir sur la sédition qui est un projet politique pour certains, la responsabilité de toute effusion de sang est indélébile. Les derniers nazis sont dénichés malgré leur camouflage.

En revanche, revenant toujours à cet appel, pour que cette entreprise ne soit pas un marché de dupes, il faudrait avoir le courage d'intégrer aussi dans cette mobilisation, les enfants des instigateurs et les mettre au-devant de la scène.

Ces enfants qui sont inscrits dans les universités occidentales et calfeutrés dans les studios cossus des quartiers huppés de grandes capitales européennes. Ceci est à dénoncer, tout comme ceux qui embrasent chaque jour le Cameroun de l'extérieur.

Toutefois, en faire une focalisation ne serait-il pas une occasion d'encenser des profils insipides et transparents? Pour des projets aussi insensés, la gesticulation achevée faisant suite à l'essoufflement de l'incurie, l'on repart souvent pour une autre phase de coma jusqu'au jour où le réveil nous interpelle, complètement égaré dans l'anachronisme, car le monde, lui, aura continué de tourner.

En tout état de cause, le Cameroun ne semble pas être une poignée d'enragés qui par effet d'annonce font du bruit devant des caméras rapprochés de l'objectif pour simuler la foule. Il faut par ailleurs être capable de détricoter cette supercherie et dénoncer l'arnaque. Comment la surexposition médiatique enfle-t-elle pour que des faits insipides prennent la réalité d'un débat d'intérêt ?

Dans cette cohorte, et dans la veine des déviances de l'opinion, d'autres personnes se distinguent de manière encore plus ridicule, l'espace 3.0 aidant (la formation du journaliste étant autodidactique ces derniers temps) à meubler les tribunes des réseaux sociaux.

D'un air faussement grave, ils prennent des airs d'objecteurs mal inspirés, confondant le tour et l'alentour, à côté des contractuels des chaînes coloniales, dont le contrat est souscrit dans une ligne éditoriale de parfaite clownerie. Les néo colons n'ont aucune autre ambition que de cantonner ad vitam aeternam les pitres dans les limites du ridicule, hélas. L'Afrique ne risquera d'ailleurs pas de sortir de son sous-développement grâce à eux.

Comparaison n'est pas raison, mais quel référentiel veut-on mettre en valeur, celui des sociétés où l'on abat froidement des hommes à côté de leur famille, où toutes les déviances d'une société à la dérive se multiplient et se créent sous de nouveaux formats, toutes aussi hideuses qu’immorales?

Mais l'on n'entendra par contre aucun citoyen de ces pays aboyer et insulter leur République de manière aussi outrancière. La République est sacrée, les hommes qui la servent n'en sont qu'en les utilitaires.

Mais attention, la raison devrait faire réfléchir. Aussi, il faut laisser les militaires à leur tâche républicaine, et Dieu seul sait qu'ils sont sollicités en ce moment où ils ont plutôt besoin de la solidarité de la nation pour surmonter les défis sécuritaires. Ne leur prêtez pas vos intentions.

A toutes fins utiles il faudrait rappeler que les dispositions du code pénal qui identifient les crimes et délits contre la chose publique en l'occurrence, les atteintes à la sûreté de l'État, sont contenus dans les articles 102, 110, 111,113 de ce code -/. ».  

 

N.R.M

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01