L’économiste Célestin Monga affirme qu’il est mieux de laisser le peuple décider pour ce qui est du changement à la tête de l’Etat.
Son tweet de ce mercredi 02 septembre 2020 relance d’une certaine façon, le débat sur le changement à la tête de l’Etat qui divise tant les politiciens au Cameroun. Célestin Monga le célèbre économiste appuyant ses déclarations avec des images d’anciens Présidents parmi lesquels Ahmadou Ahidjo, ayant eu recours à la désignation successorale à la tête de leurs Etats, donne sa position sur la question. Pour lui, il est mieux de laisser le peuple faire son choix.
«J. E. dos Santo (Angola), M. Ould Abdel Aziz (Mauritanie), A. Ahidjo (Cameroun)... Tous ces anciens présidents écrasés par leurs certitudes, qui croient pouvoir choisir leurs successeurs et découvrent ensuite qu’ils s’étaient trompés ! Il vaut mieux laisser les peuples décider», a tweeté Célestin Monga.
Comme bon nombre de ces tweets, celui sus rapporté a suscité de réactions de la part de ses followers. S’il y en a qui sont d’accord avec l’expert en matière d’économie, il y en a qui pensent que tout laisser au peuple est un risque. «Il me revient aussi à l'esprit le destin tragique que connut un général Bissau guineen après avoir laissé le pouvoir aux civils par le biais démocratique des élections, il ne pensait pas encore être parti, il agissait encore comme quand il était au pouvoir, la suite.....hélas», a tweeté l’un des followers de l’économiste Célestin Monga.
Pour passer de la discussion virtuelle à celle qui se fait dans le terroir 237, il faut préciser que la question de la succession de gré à gré à la tête de l’Etat, a été portée par Maurice Kamto et le Mouvement pour la renaissance du Cameroun. L’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018 indiquait qu’un tel plan se prépare à la tête de l’Etat. Cependant, il a été repris par les pontes du régime qui ont réfuté l’idée d’un tel plan.
Liliane N.
Le président du PCRN, l’honorable Cabral Libii, a désigné ce mercredi l’époux de l’honorable Nourane Foster comme le nouveau patron du parti dans la région de l’Ouest.
Firmin Fotsing fait partie de ces camerounais de la diaspora qui la veille de l’élection présidentielle de 2018, a cru au destin présidentiel de Cabral Libii. A coup de CFA et de relations diverses, il a contribué au déploiement de Cabral et de ses idées au Cameroun et à l’étranger. Avec son épouse, ils ont senti la bonne opportunité en se positionnant au sein du parti dans la région du littoral où ils ont le gros de leurs investissements. Dans la lettre de remerciement qu’il adresse au président du PCRN, il souligne ces voyages de promotion des idéaux du parti. « Au-delà du caractère exaltant et prestigieux que revêtent mes nouvelles fonctions, avec une vive émotion assortie d'un sentiment de gratitude, j'appréhende naturellement cette responsabilité avec humilité car je suis bien conscient du poids de la mission dont vous m'avez investi.
Depuis 2017, que de combats n'avons-nous pas mené? Vous là-bas, nous ici! Ensemble de Bamboutos Galim à Maroua passant par Ngaoundéré et Meiganga. Que d'attaques n'avons-nous pas subi? Dans le virtuel comme dans le réel. Que de succès n'avons-nous pas eu? Du Littoral à L'Adamaoua passant par le Centre. Merci pour la confiance renouvelée. Hier Vice-Président Régional du PCRN pour le Littoral, aujourd'hui Délégué Régional à L'Ouest. »
Le cahier de charge du nouveau patron du PCRN dans la région du littoral n’est pas encore complètement établi. Pour ne pas naviguer dans le vide, le nouveau patron du PCRN dans la région de l’Ouest fixe lui-même quelques capes qu’il compte atteindre. « Sur le plan politique, l'implantation de notre Grand Parti dans tous les départements, arrondissements et villages ainsi que l'adhésion massive des populations restent mon objectif primordial. C'est d'ailleurs l'objet de ma première réunion de travail avec ma nouvelle équipe ce dimanche 06 septembre 2020 à Bafoussam. Cette ville qui vous a accueilli et vous a anobli lors de la dernière élection présidentielle.
Conformément à notre philosophie " un Cameroun qui protège et qui libère les énergies », je m'effacerai comme d'habitude pour que brillent les filles et fils de la Région du l'Ouest. Je me battrai pour faire de ces jeunes des futurs Maires et Députés PCRN dans leurs localités afin qu'ils puissent par eux même devenir des acteurs du développement local à l'heure de l'avènement de la Grande décentralisation que vous défendez au Parlement de notre pays. »
Stéphane NZESSEU
L’ancien Lion indomptable est remonté contre la génération des Roger Milla qui a récemment reçu les logements promis par le Chef de l’Etat Paul Biya.
Bernard Tchoutang n’a pas apprécié le fait que les Lions de l’épopée du Mondial de 90 acceptent de recevoir les clés de leurs logements, alors que la dépouille de leur ancien coéquipier Stephen Tataw se trouvait encore à la morgue. Pour lui, ils auraient dû attendre que le défunt soit mis en terre. Utilisant un argot du terroir, dans une vidéo en circulation sur la toile, il dit à ceux-ci, qu’ils ont ndem. C’est-à-dire qu’ils ont dérangé.
« Pendant que le corps de Tataw est à la morgue, vous ses amis, ses anciens coéquipiers, vous êtes au palais des Sports à Yaoundé, pour faire une grande fête de réception des clés de vos appartements. Ceci, à la veille du jour ou la nation toute entière doit rendre hommage à Tataw. Vous avez ce cadeau 30 ans, vous auriez pu attendre encore une semaine. Reporter cette cérémonie et attendre l’enterrement de Tataw », déclaré Bernard Tchoutang.
Il n’y a pas que la participation des Lions indomptables de 90 à la cérémonie qui leur était dédiée à la veille des obsèques de leur défunt coéquipier, qui a dérangé Bernard Tchoutang. Celui qui a aussi joué avec la sélection nationale des Lions dénonce le mutisme de Roger Milla et de ses coéquipiers dans ce qui se passe au Nord-Ouest et au Sud-Ouest.
« Vous mes grand-frères de l’épopée de 1990, vous qui m’avez donné l’envie de jouer au football. Comme on dit chez nous, vous avez ndem! Voilà déjà 4 ans qu’au Nord-Ouest et au Sud-Ouest, on perd des militaires, on perd nos frères anglophones dans une guerre impossible, je n’ai pas vu un Lion Indomptable de la décennie 1990 dénoncer cela à la télévision. Vous ne pensez qu’à vous », a-t-il ajouté.
Don du Chef de l’Etat : les 22 lions indomptables ont reçu les clés de leurs maisons
Liliane N.
Le gouvernement de la République vient d’interpeller une deuxième fois en l’espace de deux mois, l’organisation non gouvernementale très présente dans les actions humanitaires dans les zones de crise, pour un véritable équilibre dans leurs actions sur le terrain.
La terminologie diplomatique usitée officiellement par le gouvernement du Cameroun, c’est l’interpellation pour plus d’équilibre et de neutralité dans les actions de MSF sur le terrain des opérations dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. Une terminologie qui cache mal le malaise de l’Etat face aux actions troubles que mène cette organisation dans les régions en crise.
Officiellement, rien n’a été dit de manière précise sur ce que le gouvernement de la République reproche à Médecins sans frontières. Mais des sources proches des activités policières dans les régions en crise en ce moment nous donnent de comprendre qu’il s’agit principalement du mode de fonctionnement de MSF dans le Nord-Ouest particulièrement qui ne plaise pas au gouvernement.
Dans un environnement de crise, la transparence dans les activités de toutes les organisations humanitaires est de mise. D’ailleurs, ils ont le devoir de faire des rapports réguliers au ministère de l’administration territoriale. Ces organisations doivent également travailler en étroite collaboration avec les autorités locales, Préfet, Sous-préfet, Chefs traditionnels…
Un agent de santé communautaire soutenu par Médecins sans frontières tué par des séparatistes à Kumba (Sud-Ouest)
A côté de ces exigences d’informations, des soupçons sont émis à l’endroit de MSF et d’autres organisations. Des accusations dont nous n’avons pu avoir d’éléments probants. Mais ce qu’il faut savoir c’est que plusieurs organisations humanitaires dans ces régions en crise sont soupçonnées d’utiliser leurs positions privilégiées pour se constituer en moyen d’appui logistique pour ces groupes qui portent atteintes à la stabilité de l’Etat et à l’intégrité de notre territoire. Le ministre de l’Administration Territoriale a souvent évoqué ces organisations qui jouent un rôle trouble dans les zones de conflits au Cameroun.
Activités des ONG : le gouvernement invite Médecins sans frontières à plus de neutralité
Stéphane NZESSEU
Présent au Cameroun depuis plus de 30 ans, l’organisation humanitaire dans ses missions de principe doit jouer un rôle noble. Elle devrait fonder sa mission sur l’impartialité qui donne sens à ses activités. En contexte de crise, Médecins Sans Frontières (MSF) apporte une assistance médicale aux populations dont la vie ou la santé sont menacées. Toutefois, des déviances sont quelques observées quand MSF rend compte de ses activités, s’éloignant ainsi de sa mission essentielle et aggravant au passage les crises socio-politiques au lieu de leur trouver une thérapie salvatrice.
Commençons par rappeler les Missions du MSF au Cameroun afin que nul n’en ignore. Il convient de préciser de prime à bord qu’il ne s’agit pas d’une mission isolée dans la mesure où cette organisation humanitaire a des missions universellement reconnues. Depuis près de cinquante ans, elle s’est fixé pour engagement d’apporter une assistance médicale aux populations dont la vie ou la santé sont menacées, en France ou à l’Etranger : principalement en cas de conflits armés, mais aussi d’épidémies, de pandémies, de catastrophes naturelles ou encore d’exclusion de soins.
La médecine en contexte précaire est au cœur de l’activité de Médecins Sans Frontières, qui peut mettre en œuvre un large éventail de soins : consultations, hospitalisations, interventions chirurgicales, soins psychologiques, soins médico-nutritionnels etc. MSF peut aussi apporter des secours matériels etc. L’Organisation peut également apporter des secours matériels et sanitaires pour améliorer les conditions de vie de personnes affectées par une crise.
L’impartialité est le fondement de la mission de Médecins Sans Frontières. Pour cela, elle doit distribuer ses secours sans discrimination en portant la priorité vers les personnes les plus immédiatement en danger. Ainsi, elle ne prend pas parti en cas de conflit armé. Elle peut toutefois être amenée à dénoncer et critiquer publiquement les entraves à son assistance humanitaire et les manquements aux conventions internationales.
C’est en principe sur la base de cette mission noble que MSF doit également mener ses activités au Cameroun. Présente dans le pays depuis plus de 30 ans, elle intervient depuis 2011 dans les crises à l’Extrême-Nord et dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest depuis 2018.
Crise dans l’Extrême-Nord
Selon le rapport international d’activités 2017 du MSF au Cameroun, « depuis 2011, le conflit entre groupes d’opposition armés et armée nigériane a forcé des centaines de milliers de personnes du nord-est du Nigéria à se réfugier au Cameroun, au Tchad et au Nigéria et au Niger. Ces trois dernières années, la violence a de plus en plus débordé du Nigéria dans ces trois pays, provoquant de nouveaux déplacements. En fin d’année, le Cameroun comptait environ 88.000 réfugiés et 24.000 déplacés internes ». MSF rapporte avoir alors intensifié des soins médicaux d’urgence aux victimes de violence. « Depuis les premières attaques-suicides sur le sol camerounais, à Maroua, en 2015, les bombardements ont été fréquents dans la région de l’Extrême-Nord. Rien qu’en 2017, MSF a recensé plus de 58 attaques de ce type dans la région, soit plus d’une par semaine. MSF a donc multiplié ses activités de chirurgie d’urgence et augmenté sa capacité à traiter les grands nombres de victimes de ces attaques. Dans la ville de Mora, près de la frontière nigériane, MSF a remis en état le bloc opératoire et mis sur pied un service d’ambulance pour transporter les patients à l’hôpital local. L’équipe a stabilisé des patients et transféré à l’hôpital de Maroua ceux qui avaient besoin des soins chirurgicaux spécialisés », découvre-t-on dans ce rapport.
Crise dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest
« Alors que l’insécurité et la violence dans le Nord du Nigéria voisin continuaient de pousser des milliers de réfugiés nigérians et de résidents locaux vers le sud, des tensions sociopolitiques dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ont dégénéré en un conflit armé qui, en fin d’année, avait déplacé plus de 435.000 personnes. La plupart ont fui dans la brousse et vivent sans abri, sans nourriture, sans eau ni service de santé de base », avait révélé MSF dans son rapport de 2018. Ce qui va l’amener à apporter son secours d’urgence dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest du Cameroun. « En juin, MSF a ouvert des cliniques mobiles temporaires à Kumba, dans la région du Sud-Ouest, pour offrir des consultations en soins primaires aux déplacés. Les équipes ont assuré 366 consultations ambulatoires rien que pour la première semaine, et soigné surtout des cas de paludisme, des infections respiratoires et des diarrhées. MSF a également étendu ses activités à Buéa, ainsi que dans le Nord-Ouest à Bamenda », a-t-on appris.
Si l’on s’attarde à ses interventions, MSF est parfaitement dans son rôle. A l’analyse, cette organisation humanitaire rend compte de ses interventions. Elle communique publiquement pour témoigner du sort des populations auprès desquelles elle intervient, et pour informer sur l’ampleur, l’efficacité ou les objectifs des secours ou les objectifs des engagés. Et c’est là où très souvent le bas blesse.
Au Cameroun notamment, ces dernières années l’organisation semble se livrer à un jeu trouble. Ses rapports s’écartent régulièrement de la réalité vécue sur le terrain, compromettant ainsi le caractère neutre de ses interventions. Quelquefois, on a même du mal à reconnaître au nom de qui agit MSF ainsi que d’autres ONG de défense des Droits de l’Homme opérant dans les zones en crise au Cameroun. Certains observateurs soupçonnent très souvent leurs connexités avec les groupes armés sur le théâtre des opérations.
Pour redorer leur blason et rester crédibles, ces ONG doivent faire leur travail en toute neutralité afin que leurs interventions participent véritablement à l’édification de la paix et non plutôt à jeter de l’huile sur le feu.
Innocent D H
Les autorités demandent par ailleurs l’Organisation non gouvernementale Médecins sans frontières à faire aussi preuve d’impartialité.
Le gouvernement a cru bon de recadrer les activités de l’Organisation non gouvernementale (Ong) Médecins sans frontières (Msf). Il convient de souligner que l’action de Msf en régions anglophones en proie à une crise sociopolitique depuis près de quatre années, a souvent fait l’objet de polémiques. L’Ong a parfois été accusée d’accorder des abris aux séparatistes.
Au cours donc d’une audience que LeJeune Mbella Mbella le Ministre des Relations extérieures (Minrex) et Paul Atanga Nji ont accordé au Dr Modeste Tamakloé Koku, le chef de mission de Msf, une invitation à plus de neutralité et d’impartialité a été faite en direction de l’Ong, qui a reçu le quitus du gouvernement de se mouvoir sur le terrain. L’audience a eu lieu le 31 août 2020.
Il faut souligner qu’en plus des régions anglophones dont il est question, il y a aussi l’Extrême-Nord qui connaît les exactions de la secte terroriste Boko Haram. Et Msf intervient également dans cette région du septentrion. L’Ong apporte des soins appropriés aux populations victimes. Et pour ce qui est du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, Msf y est à cause des incursions macabres que mènent les groupes qui réclament coûtent que valent, la partition du Cameroun depuis bientôt quatre ans.
Il faut par ailleurs relever que ce n’est pas la première audience avec pour but le recadrage des activités de Msf sur le terrain que connaît le Cameroun. Au mois de juillet 2020, Adoum Gargoum le Ministre délégué auprès du Minrex chargé de la Coopération avec le Monde islamique, avait reçu le chef de mission de cet organisme.
Intervention dans les zones en crise au Cameroun : Les missions assignées aux Médecins Sans Frontières
Liliane N.
Ces individus pensaient asservir les habitants de cette commune du département de la Momo – région du Nord-Ouest mais, ils ont eu dû se rendre à l’évidence que la réalité est toute autre.
Alors qu’ils se préparaient à sévir, armés de deux fusils d’assaut et autres armes blanches, ces tristes personnages ont été stoppés net par les habitants de cette localité, qui en avaient assez de servir de chair à canons ou encore de boucliers humains aux terroristes.
Au cours des derniers mois, leur village a souffert des attaques permanentes de ceux qui ont choisi d’évoluer en marge de la loi. Ces êtres sans foi ni loi, qui kidnappant ceux qui possèdent un bien quelconque, et assassinent tous ceux qui tentent de résister ou qui sont soupçonnés d’entretenir le moindre lien avec les éléments des Forces de Défense et de Sécurité.
Aspirant au retour à une vie normale, avec la reprise des activités agricoles, agro pastoraux et commerciales afin d’assurer leur bien être ainsi que l’avenir de leur progéniture mais surtout, conscient du fait qu’ils doivent prendre leurs responsabilités et faire face à ces groupuscules de « drogués », et atteindre les objectifs souhaités, les Widikum (encore appelés Bifang) se sont organisés et, l’interpellation de ces trois hères est apparue pour eux comme une victoire.
D’ailleurs, pour marquer le coup, ils sont sortis de leur case et ont esquissé des pas de danse. Moment de joie, d’allégresse, de jubilation qui leur prouve qu’ils disposent des vraies armes pour venir à bout de la barbarie : leur volonté.
Les « criminels » remis entre les mains de la justice
Dans une démarche républicaine et en accord parfait avec ce que dicte le respect des Droits de l’Homme, les Widikum ont refusé de se faire justice et de faire payer à leurs bourreaux, toutes les souffrances vécues au cours des derniers mois.
Ils ont fait appel aux éléments des Forces de Défense et de Sécurité, aptes à mieux appliquer ce qu’impose le Droit, lorsque des « criminels » sont interpellés.
Un geste fort
Et qui se ressent de plus en plus, dans les régions en proie à la crise sécuritaire. Les habitants du Nord et du Sud Ouest ont accepté la main tendue du Gouvernement Camerounais, qui a promis de faire fi au passé, en pardonnant à ceux qui déposent les armes et sortent de la brousse.
Ils voient avec reconnaissance, les différents projets mis en place pour la reconstruction de leurs villes et villages et, pour eux, il n’est pas question de rater le coche.
Crise anglophone : L’armée camerounaise fait tomber 17 ambazoniens à Boyo dans le Nord-Ouest
Nicole Ricci Minyem
Les raisons qui fondent cette assertion ont été évoquées par Samuel Billong le week-end dernier à Yaoundé, dans le cadre d’une causerie participative à laquelle ont pris part les militants et sympathisants de cette formation politique.
Comme préalable à ces échanges et au regard de l’actualité brûlante au Cameroun, le président national du Mouvement Réformateur a relevé trois interrogations, afin de définir selon lui, la notion qui renvoie à Unité de la Nation :
Qui peut dire aujourd'hui que le Cameroun n'est pas en danger ?
Qui peut dire aujourd'hui que le Cameroun est un pays en paix ?
Qui peut parler aujourd'hui de démocratie apaisée parlant de notre processus démocratique ?
Le Chef de l’Etat doit refuser de se représenter pour un autre mandat
Pour Samuel Billong « Aucun avenir ne peut se concevoir sans unité. C'est pourquoi nous appelons toutes les camerounaises et tous les camerounais à s'engager résolument dans la voie de la construction de la nouvelle nation camerounaise unie, libre et moderne…
C'est dans cette perspective que nous exhortons le Président Paul Biya à renoncer à se présenter à la prochaine élection présidentielle et d'engager la Nation toute entière dans la voie d'une transition pacifique et démocratique du pouvoir politique.
Nous exhortons le président Biya à écouter la voie de son cœur, la voie de la sagesse du patriarche qu'il est devenu par la force de l'âge et de son exceptionnelle expérience au sommet de l'Etat.
Monsieur le Président de la République, fermez-vous à la duplicité et à la flagornerie de tous vos courtisans. Aujourd'hui promptes à vous pousser au muret mais qui, à la prochaine occasion, n'hésiteront pas de vous renier… ».
La place du Cameroun aujourd’hui
Dans son allocution, le président national du MR a insisté sur le fait que « Jusqu’en 2011, le Cameroun était cité comme exemple de stabilité et de concorde nationale. Il y’avait certes des velléités comme dans la zone anglophone avec un mouvement sécessionniste très marginal ; mais toutes ces tentatives ne pouvaient pas prospérer dans la mesure où le régime était dans une trajectoire démocratique…
En 1982, le Président Biya a hérité du pouvoir conformément aux dispositions constitutionnelles. Il a résisté à juste titre (légitimement) à la vague des conférences nationales souveraines venue d'ailleurs au début des années 90…
La Nation a trouvé un consensus qui s'est globalement incarné dans la modification constitutionnelle de 1996 avec la limitation à 2 mandats présidentiels…
Difficile alors de ne pas associer la situation sécuritaire délétère actuelle du pays avec la logique de la force, de la défiance au peuple, qui se lit dans la modification constitutionnelle de 2008 et les nombreux jeunes gens tués parce qu'ils s'opposaient à cette forfaiture ».
Les responsables sont connus
Tous ceux « qui ont lancé les appels à la modification de la constitution en 2008 devraient en premier lieu se sentir responsables de la situation des crises graves que connait le pays en ce moment, car ils se sont écartés de l'ambition démocratique du pays pour l'idée de la prédominance de la force pour le pouvoir…
« Ce sont les guerres ; C'est la défiance aux institutions, les appels ouverts à l'insurrection armée, c'est la division des camerounais en clans. Le pays est plongé dans la guerre depuis 2014 dans l'extrême-nord sous la menace des attaques attribuées à boko haram et depuis 2016, les régions du nord-ouest et du sud-ouest sont en crise…
La gestion de cette crise qui a dérivé en guerre civile est telle que nul ne peut aujourd'hui prédire son issue en dehors de toute propagande. Qui peut parier aujourd'hui que le Pays ne sera pas partitionné comme l'a été le Soudan récemment » ?
Division du Cameroun entre deux camps
Pour Samuel Billong, il s’agit de « Ceux qui n'hésitent pas à instrumentaliser les institutions à des fins égoïstes et ceux qui sont tentés d'aller au-delà du cadre républicain et démocratique, en incitant à la révolution partisane, voire à l'insurrection armée pour accaparer le pouvoir.
La virulence des sorties d'un camp comme de l'autre, l'ampleur de la lutte pour le pouvoir au pays expose le pays à un cycle interminable de violences et d'affrontements partisans ou intercommunautaires ».
Organisation d’un dialogue Républicain
C’est dans cette logique que s’inscrit le Mouvement Réformateur car pour ce parti, c’est l’unique option pour « ramener de l'ordre dans le pays, apaiser, réconcilier et reconstruire la paix pour permettre au pays de reprendre sereinement la conquête du développement, de la modernisation…
Loin des discours partisans, il faut transmettre le message de la Vérité et mettre en place, des mécanismes qui vont conduire le Cameroun sur le chemin de la résolution des crises qui menacent l'unité nationale, au risque de le voir s'installer dans un cycle sans fin de violences et d'affrontements partisans ou inter communautaires. Cela doit impérativement être fait avant la tenue des élections dans quatre ans… ».
A la fin de son propos, Samuel Billong a insisté sur l’impératif de « construire une mobilisation exceptionnelle des camerounaises et des camerounais au-delà de tous les clivages pour arriver à une alternance salutaire pour le pays…
En tant que parti politique, notre vocation est de construire patiemment mais résolument une alternative à un système gouvernant inopérant pour l'intérêt général. Le pouvoir pour le pouvoir, le pouvoir à tous les prix, les ambitions individuelles ne sont pas à l'ordre du jour au Mouvement Réformateur.
Travaillons ensemble pour la paix et la réconciliation. Ne mettons pas le pays à feu et à sang pour les ambitions égoïstes des uns et des autres. Travaillons ensemble pour l'unité du pays, la démocratie et le développement ».
Nicole Ricci Minyem
Faure Gnassimbe le Président togolais a reçu en audience Me Akéré Muna l’ancien bâtonnier de l’Ordre des avocats du Cameroun.
C’est hier 31 août 2020, qu’Akéré Muna s’est entretenu dans le cadre d’une audience avec Faure Gnassimbe le Président du Togo. Sur son compte Twitter, l’ancien vice-président de Transparency International a révélé l’objet de ses échanges avec le Chef d’Etat togolais. Il a été question de lutte contre la corruption. L’ancien bâtonnier n’a pas caché son admiration face à l’engouement de Faure Gnassimbe de mettre fin à la corruption dans son pays.
«Audience chaleureuse avec S.E. FEGnassingbe du Togo. Très impressionné par son insistance à lutter contre la #corruption et à promouvoir la Bonne Gouvernance. Il a également évoqué sa détermination à faire en sorte que la corruption ne rende inefficace la lutte contre COVID19», peut-on lire dans son tweet.
L’entretien d’Akéré Muna et de Faure Gnassimbe a été traité par de nombreux journaux togolais. Forum de la Semaine un quotidien de ce togolais dans sa parution de ce 1er septembre 2020 a écrit «si Faure Gnassingbé a exploré la lutte contre la corruption sur tous les plans avec l’avocat, il a insisté également sur sa détermination à faire en sorte "qu’elle ne rende pas inefficace la lutte contre la pandémie de covid19"».
Me Akéré Muna pourrait donc bien mettre son expertise en matière de lutte contre la corruption au service du Togo. Il faut préciser qu’il le fait même déjà dans le cadre du Programme des Nations Unies pour le Développement.
Liliane N.
Me Alice Nkom la militante des Droits de l‘homme apporte tout son soutien à Maurice Kamto le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun.
Me Alice Nkom est prête à descendre dans la rue dans le cadre d’une marche que Maurice Kamto organiserait. Il convient de rappeler que le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun a indiqué que dans le cas où le corps électoral est convoqué, en ce temps où la crise anglophone persiste, il appellera au départ de Paul Biya et il lancera un nouveau Plan de résistance. Si depuis le 24 août 2020, cette sortie lui a valu de vifs reproches, l’avocate internationale salue pour sa part la démarche politique de celui-ci. De son point de vue, il est tout à fait normal que Kamto demande des comptes au Président de la République.
«Monsieur Maurice Kamto non seulement est un citoyen averti, mais aussi un leader de parti politique. Tout le monde l'a vu se battre pour les droits de l'homme dans ce pays. S'il constate que le Président Paul Biya ne respecte pas ce pour quoi il a été élu, il a le droit et le devoir de lui demander des comptes et défendre nos droits et nos libertés… Je soutiendrai ce mouvement d'un moyen ou d'un autre, même si moi-même je n'ai plus mes pieds pour marcher», a déclaré Me Nkom sur les antennes d’ABK Radio le 31 août 2020.
La déclaration susmentionnée de Maurice Kamto a été perçue par bon nombre d’hommes politiques et observateurs comme un appel à insurrection. Maximilienne Ngo Mbe du Réseau de défense des droits humains en Afrique centrale qui a récemment réagi, a tout comme Alice Nkom pris une position qui passe pour être favorable à Maurice Kamto.
«J’ai écouté et réécouté la sortie du Pr. Kamto Maurice, je n’ai pas entendu le mot « insurrection ». J’ai lu son texte dans lequel il réclame son droit à la liberté d’opinion et de manifestation et depuis sa sortie on assiste à la sorcellerie pure et simple au grand jour. Tout le monde en tout cas, la plupart exprès ou inconsciemment, ont transformé cette sortie en lui attribuant ce qu’il n’a pas dit», peut-on lire dans sa publication faite sur Facebook le 30 août 2020.
Liliane N.
Jean De Dieu Momo le président du parti des Patriotes démocrates pour le développement du Cameroun, fait savoir à ceux qui ne cherchent qu’à nuire à la gouvernance de Paul Biya, que la démocratie importée conduit toujours au déclin.
Le Ministre Jean De Dieu Momo a rendu public le 31 août 2020 hier, une nouvelle tribune dans laquelle, il parle de démocratie importée. Le président du parti des Patriotes démocrates pour le développement du Cameroun (Paddec) note qu’il y en a au Cameroun, des personnes qui ne font que nuire à la gouvernance du Président de la République. Pourtant, celui-ci a remporté l’élection présidentielle de 2018 pour un mandat de 7 ans. Et ceux-là qui cherchent à nuire sa gouvernance ont perdu ladite élection. Le Ministre croit donc savoir que ces derniers font recours à la démocratie importée de l’Occident. Cette démocratie affirme-t-il, ne conduit qu’au déclin des nations.
Retrouvez ci-dessous la tribune dans son intégralité de Jean De Dieu Momo
De la démocratie destructive
Un candidat gagne une élection pour un mandat de cinq ou sept ans, ses concurrents à la même élection qui ont perdu passent toute la durée du mandat à l’empêcher de gouverner. N’est-ce pas l’objectif de ceux qui nous imposent cette démocratie importée lorsqu’on sait qu’ils ont construit toutes leurs institutions pendant la monarchie ?
Interrogeons l’histoire pour nous rendre compte que la démocratie occidentale conduit au déclin des nations: l’Espagne fut une grande puissance sous la monarchie et a conquis la Guinée Équatoriale et toute l’Amérique du Sud, de grands noms comme Christoph Colomb, Fernando Po etc, la Rome antique de Jules César, la Grèce et l’agora, les carthaginois visitent le Char des Dieux, les Portugais découvrent le Rio dos Camaroes, colonisent Sao Tomé et Principes, l’Angola plus grande que le Portugal, la France 600000km2 avec le Roi Louis XIV et le château de Versailles, colonise l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale. L’Angleterre, 130000km2 colonise l’Australie 7,800 km2, le Nigeria 900000km2, l’Afrique du Sud, toute l’Amérique du Nord est une colonie anglaise etc. Tous ces pays ont eu leur moment de splendeur pendant la monarchie.
Aujourd’hui la Grèce est en faillite et vit de la générosité publique européenne, l’Espagne est essoufflée avec le mouvement des Indignés, le Portugal idem. La France vient d’être ébranlée par les Gilets Jaunes au nom de la démocratie. Nos ambassades ont été saccagées au nom de la démocratie. Cette dernière a eu raison de la splendeur d’antan de ces pays qui ont commencé à décliner au cours des siècles de pratiques démocratiques. La démocratie n’est-elle pas une menace pour la grandeur des nations ?
Et l’Afrique qui vient à peine d’être invitée à la table des Nations et dont les ressources du sous-sol sont immenses gagnent elle à suivre un modèle décadent ? Et si la démocratie qu’on lui administre comme une potion était en réalité un poison pour empêcher qu’elle devienne la puissance mondiale qu’elle est appelée à être ? Je réfléchis juste. Je ne suis pas affirmatif, juste dubitatif.
Une réponse à ceux qui n’ont eu de cesse de l’interpeller à l’issue de la tournée parlementaire des élus du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale dans le Grand Nord.
« Je préfère le dire très clairement : On ne peut pas diriger un pays qu’on ne connait pas. On ne peut pas diriger un peuple qui ne nous connait pas. Nous irons habiter au septentrion s’il le faut. Nous nous attèlerons à ratisser large, à former nos camarades, à partager notre offre avec nos compatriotes, nous ferons corps avec les camerounais où qu'ils se trouvent.
Nous avons découvert que le septentrion présente des particularismes d’ordre économique, sociologique, politique, culturel et religieux qui commandent qu’une attention particulière lui soit accordée par tout acteur politique sérieux.
A la vérité, et contrairement à certaines idées reçues, le septentrion n’est pas qu’un vivier électoral, c’est le poumon économique du Cameroun. Pour quiconque a effectué le trajet par route vers les régions septentrionales, il est toujours frappant de voir le nombre de gros-porteurs convoyant la nourriture, que l’on croise en direction du « sud ». Et pourtant lorsqu’on fait le chemin inverse, il n’en n’est rien.
En fait, très peu connaissent bien cette partie du pays dont nous ne nous nourrissions que de clichés. Nous avons découvert toute autre chose en y allant travailler sur le terrain. Lorsqu’on a parcouru le septentrion et qu’on commence à le connaitre, on ne peut ne pas être frappé par une situation étonnamment contrastée.
Certificat de l’activité semencière : Le Pcrn autorisé à créer des champs communautaires
La partie septentrionale est un trésor volontairement ou involontairement ignoré. En plus d’être un « réservoir électoral » de réputation établie, c’est surtout pratiquement le grenier national (ignames, mais, sorgho, bovins, poisson, oignons, riz, arachide etc.), la source d’eau nationale, la réserve foncière nationale, le meilleur relief national à potentiel touristique et infrastructurel connu, une source variée d’énergie à potentiel rare, un potentiel démographique, une langue véhiculaire etc.
Il est donc incompréhensible que lorsqu'on évoque cette partie du pays, qu'on ait tendance à n'insister que sur pauvreté, malnutrition et les autres retards...
Cela est probablement volontairement entretenu pour justifier une affectation des lignes budgétaires à destination gabegique et des programmes d'aides internationales que les vautours bénéficiaires veulent pérenniser.
Une autre chose frappante est le nébuleux "consensus" pour la survivance d’une petite élite « soumise », plus soucieuse « de la ramener la victoire » pour « mériter » son maintien aux affaires (une vraie entourloupe), que d’afficher le courage nécessaire pour revendiquer ce qui est légitimement dû à ces populations désemparées ».
N.R.M
Un concept qui va permettre une meilleure appropriation par le grand public, des informations liées à la gestion de la pandémie au moment où semblent prédominer le relâchement, le désintérêt et même un manque de confiance à l’égard des actions gouvernementales menées jusqu’alors.
Au centre de ce projet, les Journalistes et autres professionnels des médias – acteurs majeurs de l’éducation des masses qui ont pris part il y’a quelques jours, à un atelier organisé à leur intention par le Réseau des journalistes sur les statistiques de genre sous le thème : « Data Journalism et Utilisation des Données Sexospécifiques en temps de pandémie ».
Objectifs
Il était question pour eux :
De Renforcer leurs capacités sur la prise en compte des données sexospécifiques dans le traitement de l’information sur le Covid – 19 -
D’intégrer l’usage des données désagrégés, l’approche genre, ainsi que les techniques de Data visualisation dans leur travail au quotidien - D’élaborer une stratégie éditoriale pour la production d’un hors – série sur le Genre ODD et Covid – 19 au Cameroun…
Autres thèmes abordés
Data Journalisme et Utilisation des Données Sexospécifiques en temps de pandémie ;
Impact du Covid – 19 sur les groupes vulnérables – Impact du Covid sur les déclarations des naissances et des décès au Cameroun.
Deux cas pratiques ont en outre été évoqués par les personnes ressources du Bucrep et de l’Institut National de la Statistique
Approche genre et traitement de l’information sur le Covid – 19 – Data visualisation et utilisation des données sur le genre dans le traitement de l’information sur le Covid – 19.
Contexte
La gestion de l’information ainsi que le suivi des actions de riposte face au coronavirus dans le monde, constituent une préoccupation majeure, dans le déploiement des stratégies des Etats.
En Afrique, mais plus particulièrement au Cameroun, l’accroissement du nombre de personnes exposées à cette pandémie est particulièrement dû au manque ou alors, à l’insuffisance d’explications des mesures gouvernementales. C’est ce qui pourrait justifier le relâchement, le désintérêt ou encore, le manque de confiance à l’égard des actions menées jusqu’à ce jour.
Presque dans le même registre, il faut relever que la méconnaissance du sujet par les professionnels de l’information, la production et la diffusion des reportages déniés de tout fondement scientifique, la mauvaise ou l’insuffisance utilisation des données statistiques, l’absence d’illustrations appropriées dans les différents éléments proposés au public… sont des éléments qui concourent à la compréhension erronée, biaisée ou incomplète de la situation, de même que la propagation des fausses informations.
Résultats
Mieux outillés, les journalistes et autres professionnels des médias ont désormais plus d’éléments à leur disposition, qui permettent des actions de communication autour de la pandémie.
Au lendemain de cet atelier, ils sont plus aptes à initier un plaidoyer local, basé sur la diffusion des informations soutenues par les données essentielles et crédibles.
Nicole Ricci Minyem
C’est le bilan d’une vaste opération menée récemment dans cette ville de la région du Nord-Ouest par l’armée camerounaise. L’information a été rendue publique ce lundi, 31 août 2020 par le ministère de la Défense.
L’efficacité de l’armée camerounaise dans la crise anglophone ne faiblit pas. Son déploiement à Boyo dans la région du Nord-Ouest fait tomber 17 ambazoniens et 07 séparatistes mis aux arrêts, à en croire des sources proches de l’armée.
L’armée fait aussi savoir que cette opération dénommée Boyo 1 s’est déroulée dimanche dernier, 30 août 2020. C’était à Fundong, une autre localité de la région du Nord-Ouest du Cameroun. Une opération conduite par le commandant de la 5ème région militaire, le général Valère Nka.
Occasion pour le haut gradé de l’armée camerounaise de rappeler l’importance de la collaboration qui gagnerait à être encouragée. « Nous avons besoin de la collaboration de la population dans la conduite de nos missions sur le terrain », souhaite le général Valère Nka. Il convient de préciser ici que, cette opération de l’armée intervient dans un contexte où les crimes et les assassinats perpétrés par les séparatistes ambazoniens sont récurrents nomment envers les travailleurs humanitaires.
En juin dernier, l’armée camerounaise avait également eu à mener plusieurs opérations dans la région du Nord-Ouest. C’était dans les localités de Batibo, Bali Widikum qui abritent des bases séparatistes opérant dans cette région. « 13 séparatistes ont été neutralisés lors de la première opération », avait déclaré Valère Nka sur les ondes de la Crtv. La seconde opération menée à Mbokam, un village de la localité de Jakiri, les forces armées ont arrêté « 11 séparatistes et récupéré une dizaine d’armes », avait pousuivi l’officier supérieur de l’armée camerounais. Ces opérations militaires avaient alors permis de démanteler de nombreux camps de sécessionnistes et de récupérer d’importants stocks d’armes après les combats qui ont duré plus de 72 heures, avait-on appris.
Innocent D H