Le principal pays d’où proviennent les importations du Cameroun au cours de cette période reste l’empire du milieu avec 823 350 tonnes de produits. Ce qui représente 16,1% du volume global des importations enregistrées par le pays durant l’exercice 2019.
Des données fournies par l’Institut national de la Statistique (INS) dans sa récente note sur le commerce extérieur en 2019 renseignent que le Cameroun a dépensé 621,8 milliards de FCFA. Un niveau qui se situe légèrement en dessous de la performance de l’empire du milieu en 2018. En effet, durant cette année, les importations en provenance de la Chine s’élevaient à 736 474 tonnes pour 628,7 milliards de francs CFA.
Ainsi, la même source révèle un déficit de la balance commerciale du Cameroun qui s’est davantage creusé pour atteindre 1.464,2 milliards de FCFA. Un déficit qui était en augmentation de 171,3 milliards de FCFA, soit 13,3% par rapport à l’exercice 2018.
Figurent parmi les produits chinois exportés par le Cameroun en 2019 : les machines et appareils électroniques dont le taux d’importation se situe à 16% ; les machines et appareils mécaniques de l’ordre 11% ; les produits céramiques qui ont atteint 8% ; les voitures automobiles, tracteurs et cycles qui représentent 6%. Comparativement à 2018, l’importation des machines et appareils électriques chinois vers le Cameroun était de 20% ; 12,8% des machines et appareils mécaniques ; 6,8% des fontes, fer et acier ; 6,2% des fontes, fer et acier, 6% des produits divers des industries chimiques ; 5,2% des voitures automobiles, tracteurs, cycles ; 4% des poissons et crustacés, mollusques, pour ne citer que ces produits.
Après l’empire du milieu
L’on apprend que derrière la Chine, se classe la France avec 8,1% des importations pour l’année 2019. Ce qui correspond à 505.446 tonnes dont la valeur est estimée à 311,6 milliards de FCFA, contre 8,3% en 2018 pour 402.097 tonnes dont le montant est de 281,3 milliards de nos francs. Concernant l’Hexagone, les produits essentiellement exportés sont entre autres, des céréales notamment le froment de bétail (14%) ; les produits pharmaceutiques (11%), des machines et appareils mécaniques (8%) ; des machines et appareils électriques (8%) ; les hydrocarbures, exclusivement les carburants et lubrifiants (8%).
Le troisième pays vers lequel le Cameroun a importé des produits durant l’exercice 2019, c’est un pays africain à savoir le Togo. 585.259 tonnes, c’est le volume de produits importés pour 253,8 milliards de FCFA et d’un poids d’importations de 6,6%.
Innocent D H
Le Cameroun entre dans une nouvelle période électorale : Les régionales. Avant même que le corps électoral ne soit convoqué, certains mouvements politiques envisagent s’associer au MRC pour empêcher le bon déroulement dudit scrutin. Afin que nul n’en ignore, voici les sanctions prévues par la loi à l’endroit de ces camerounais qui veulent causer des troubles divers.
Tel que les choses se présentent, le MRC, certains mouvements politiques et de la société civile se préparent à prendre d’assaut la capitale du Cameroun et d’autres villes du pays pour tenir des marches dont le but avouer est d’empêcher la tenue des élections régionales en vue, mais aussi ils visent faire tomber le Chef de l’Etat de son siège à la tête de l’Etat. Des ambitions qui n’ont rien de républicaines. Et les hommes et femmes qui s’engagent dans cette voie risque de s’exposer aux sanctions prévues par le code pénal pour atteinte à la sureté de l’Etat.
On entend par atteinte à la sureté de l’Etat, toutes manœuvres internes dont le but est de déstabiliser l’organisation socio politique d’un Etat. Des agissements qui portent atteinte à l’intégrité du territoire, en temps de paix ou en temps de trouble. Ces infractions sont contenues dans la Loi n°2016/007 du 12 juillet 2016 portant code pénal.
Ces cas de violations sont répartis en cinq grandes classes : la sécession, la guerre civile, la propagation de fausses nouvelles et la révolution. A la lecture de la loi, les camerounais qui préparent les troubles, si l’on s’en tient aux objectifs annoncés, s’inscrivent particulièrement dans le sillage des crimes de REVOLUTION.
La révolution est punie d’un emprisonnement à vie
A la lecture du code pénale camerounais, on entend par révolution, le fait de tenter par la violence soit de modifier les lois constitutionnelles, soit de renverser les autorités politiques instituées par lesdites lois ou de les mettre dans l’impossibilité d’exercer leurs pouvoirs. C’est l’article 114 de ce code qui sanctionne les actes de révolution à une peine d’emprisonnement à vie.
Comme on le disait plus haut, ces partis d’opposition qui se lancent dans cette voie dangereuse et mafieuse dans le but de renverser le pouvoir en violation des lois de la République s’exposent à ces sanctions. Les responsables de ces partis risquent la prison à vie s’ils sont reconnus coupables de ces faits. Toutefois, d’autres infractions ont été définies par le législateur camerounais en ce qui concerne l’atteinte à la sûreté de l’Etat. A côté, il y a d’autres textes qui sanctionnent les actes qualifiés d’actes terroristes par le législateur.
Stéphane NZESSEU
Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale, Alamine Ousman Mey Ministre de l’Economie, Célestine Kectha Courtes Ministre de l’Habitat, Emmanuel Nganou Djoumessi Ministre des Travaux publics sont arrivés à Maroua ce 3 septembre 2020, pour s’enquérir au mieux des dégâts des pluies diluviennes qui se sont abattues de ce côté du Cameroun.
Le gouverneur de la région de l’Extrême-Nord avait annoncé la venue des membres du gouvernement dans sa zone de commandement. Ce jeudi 3 septembre 2020, ils sont bel et bien arrivés dans la ville de Maroua. Leur visite consiste à être mieux informée sur les dégâts causés par les fortes pluies qui se sont abattues à Maroua ces derniers jours.
Les Ministres de l’Administration territoriale, de l’économie, des Travaux publics, de l’Habitat, de l’Agriculture, de la Décentralisation et du Développement local sans oublier de l’Elevage et des Pêches qui vont rester à Maroua jusqu’au lundi 7 septembre 2020, vont visiter les divers sites sinistrés. Il s’agit par exemple de la visite des points critiques de la digue de Maga, mise à rude épreuve par les crues, du site des travaux de la route Maroua-Bogo, ou encore ceux de la route Maroua-Mora et Mora-Dabanga.
Durant leur séjour à Maroua les membres du gouvernement suscités vont à divers arrêts remettre des «dons du Chef de l’Etat» aux populations sinistrées. Il faut dire que depuis quelques semaines, Maroua comme d’autres villes du pays connaissent des pluies torrentielles, qui ont provoqué des inondations. Ces inondations sont même la cause de l‘effondrement du pont de Palar, sur la Nationale n°1 pour le Tchad.
Liliane N.
L’économiste Dieudonné Essomba reproche au politologue Mathias Eric Owona Nguini d’être comme les élites Ekang qui n’ont pas de conviction.
Dans un commentaire ce 3 septembre 2020 sur Facebook, Dieudonné Essomba expert en question économique dénonce l’attitude du Pr Mathias Eric Owona Nguini, qu’il assimile à cette élite Ekang qui chemine sans conviction.
«Owona Nguini est le visage exact de l’élite Ekang que nous dénonçons tous les jours! Si vous voyez l’un se plaindre, c’est bien parce qu’il a faim. Ils n’ont aucune conviction. Le jour où on lui donne un petit strapontin, il change carrément de veste et est prêt à tout sacrifier, y compris toute sa communauté. Malheureusement pour lui, leur « décentralisation » qu’il tente de brandir est justement le signe qu’ils ont échoué et qu’ils sont aux abois! Eux-mêmes savent qu’elle n’aboutira absolument à rien, puisqu’elle ne jouera aucun rôle, ni sur l‘intensification de la Sécession armée qu’ils tentent désespérément de contenir ni sur la dynamique communautariste qui va plutôt s’enflammer avec cette régionalisation elle-même», a écrit Dieudonné Essomba.
Même s’il n’est pas coutumier de voir Dieudonné Essomba fait des reproches à Mathias Eric Owona Nguini, il convient de souligner toutefois, que ce n’est pas la première fois où l’économiste se montre fâché contre l’élite Ekang. Le 6 août 2020, il avait écrit ce qui suit à son propos : «j’ai été combattu par les Ekang qui s’imaginent que le modèle institutionnel actuel les avantage, parce qu’ils y bénéficient de quelques petits strapontins. Mais ils ne savent pas que c’est un système qui les tue ! Notre élite est tellement idiote et tellement cupide qu’elle est capable de sacrifier tout l’avenir de la Communauté pour un petit poste ou quelques billets d’argent. Et si le peuple Ekang les suit dans cette folie, il sera esclave sur son propre sol ! ».
Liliane N.
Vincent Sosthène Fouda le président du Mouvement camerounais pour la social-démocratie affirme que le Cameroun ne mérite pas de connaître une violence générée par l’insurrection.
Vincent Sosthène Fouda s’est aussi exprimé sur l’un des sujets à polémique de l’heure au Cameroun. Ledit sujet est en rapport avec la déclaration du 24 août 2020 de Maurice Kamto, que certains ont considéré comme un appel à insurrection et d’autres pas. Pour le président du Mouvement camerounais pour la social-démocratie l’appel à insurrection n’a jamais été un programme politique. L’homme politique dans sa nouvelle tribune pense qu’entendre les armes résonner dans un pays et ses enfants s’ôter mutuellement la vie renvoie à un échec politique.
Retrouvez ci-dessous des morceaux choisis de la tribune du Dr Vincent Sosthène-Fouda
Le crépitement des armes à l’intérieur d’un pays, qui voit des citoyens d’un même pays s’entretuer est toujours un échec des politiques car la politique c’est justement l’art du dialogue et non l’expression de la force des armes. Ce conflit a assez duré, le langage qui l’accompagne est aussi barbare que la rivière de sang qui coule depuis des années et assèche la terre camerounaise.
Notre peuple ne mérite pas une telle violence. Le Cameroun depuis 40 ans regarde sa diversité comme un obstacle à son unité, les guignols politiques n’ont pas compris qu’aucun pays n’est homogène du nord au sud et de l’est à l’ouest. Il nous faut reconnaitre reconnaître cette réalité pour construire notre pays dans le respect de sa diversité qui n’est pas culturelle, elle est linguistique, géographique, anthropologique etc.
C’est une richesse incommensurable. Gouverner un pays ce n’est pas céder à tous les vents aussi je crois que le fédéralisme quelque soit l’habillage sémantique qu’on lui donne n’est pas un modèle de forme de l’Etat dans lequel devrait se fondre le Cameroun. Je crois à la décentralisation parce qu’elle renforce notre Etat communautaire, panse les blessures causées par la colonisation, renforce la capacité des communautés nationales à comprendre ce qu’est un pays c’est-à-dire le dépassement du clan de l’ethnie et de la tribu pour la mise en commun dans une unité qui va au-delà de nos petits intérêts.
La nécessité des peuples à s’autodéterminer n’est pas synonyme de destruction des Etats existants, les régions du nord-Ouest comme celle du Sud-Ouest et une partie du Nigéria rattachée arbitrairement à ce pays frère après la défaite allemande à la Première Guerre Mondiale sont le Cameroun. Je souhaite que le Président de la république crée la 11 ème région comme je l’ai proposé lors du Grand Dialogue Nationale et cette région devrait être la presqu’Ile de Bakassi. Gouverner c’est se projeter hors le régime RDPC et allié ne se projette pas assez.
L’Observatoire national sur les changements climatiques annonce des pluies intenses avec de nombreux cas d’inondations dans la région du Littoral, entre le 1er et le 10 septembre 2020.
Le scénario des inondations que certaines villes du Cameroun comme Douala ont connu entre le 20 et le 21 août 2020 pourrait se reproduire dans les prochains jours, pour ce qui est de la région du Littoral. La période du 1er allant jusqu’au 10 septembre prochain risque d’être difficile pour les populations de cette région. C’est la substance de l’alerte portée par l’Observatoire national sur les changements climatiques (Onacc).
«Une attention particulière devra être portée sur certaines localités, qui présentent une très forte probabilité d’enregistrer une augmentation des températures maximales moyennes, par rapport à leurs moyennes historiques enregistrées à la même période de 1979 à 2018 », peut-on lire dans le bulletin N°5 de l’Onacc.
L’Observatoire interpelle aussi certaines localités de la région du Centre, sur ce risque de fortes pluies et d’inondations. Ces localités sont: Nkoteng, Yoko, Monatélé, Akonolinga, Mbandjock, Mbalmayo, Nanga Eboko, Ngoro, Yaoundé, Obala et Bafia. Pour la région du Littoral, les zones plus concernées sont: Melong, Loum et Mouanko.
Comme recommandations, l’Observatoire national sur les changements climatiques demande aux acteurs du secteur de l’agriculture de poursuivre la préparation des champs, procéder au semis des cultures de la deuxième campagne et d’entretenir les cultures dans les différentes zones agro-écologiques selon le calendrier agricole 2020 qu’il a proposé pour la saison agricole en cours.
En ce qui concerne le domaine de l’élevage, l’Oncc recommande de poursuivre avec l’organisation des campagnes de vaccination du gros, du petit bétail et de la volaille pour prévenir les épizooties, dans les cinq zones agro-écologiques.
Liliane N.
C’est le résultat d’une opération de saisie menée par le Commissariat central N°4 de la ville de Yaoundé, la capitale camerounaise. La fausse monnaie interceptée se présente en coupure de 2.000 FCFA et 10.000 FCFA, apprend-on.
Si l’on s’en tient aux informations relayées par la Radio nationale (Crtv) ce mercredi, 02 septembre 2020 au journal grand format 17-18, cette fausse monnaie a été récupérée par le Commissariat central N°4 de Yaoundé grâce à un système de renseignement d’appoint. Christine Irène Mindjom, commissaire divisionnaire explique : « c’est un crime qui porte sur la contrefaçon de la monnaie, sur la production de la fausse monnaie. En effet, sur des informations, nous avons appris que le nommé Ngweth Dieudonné qui est actuellement en cellule, était un fournisseur de fausses monnaies au nommé Allassa ».
Le nommé Allassa aurait été interpellé en possession d’une somme de 444.000 FCFA en coupure de 2.000 FCFA qu’il restait des 03 millions déjà distribués. A en croire la commissaire divisionnaire : « en remontant encore la piste, on a découvert que celui-ci s’apprêtait à passer une commande de 12 millions de FCFA en fausse coupure. Continuant nos investigations, nous avons aussi interpellé le nommé Mama en possession d’une somme de près de 05 millions en coupure de 10.000 FCFA. L’enquête a permis qu’on interpelle certains de leurs distributeurs ».
Il convient d’indiquer que, ce n’est pas pour la première fois que des personnes sont interpellées par les forces de sécurité et de maintien de l’ordre en possession de fausses monnaies dans la ville de Yaoundé. En avril 2019 par exemple, trois faux monnayeurs avient été arrêtés par les éléments du groupement territorial du Mfoundi. Des informations puisées à bonnes sources, ces individus essayaient d’injecter 200. 000 FCFA en fausse coupure dans le circuit économique.
Innocent D H
Selon nos confrères de 20 Minutes Monde, cette opération sera menée dans le cadre d’une opération dénommée « Warp speed » que les autorités sanitaires du pays dirigée par Donald Trump entendent implémenter avant la tenue des élections présidentielles.
Les Centres américains de prévention et de lutte contre les maladies (CDC) « demandent urgemment que les Etats fassent le nécessaire afin que les centres de distribution d’un futur vaccin puissent être complètement opérationnels d’ici le 1er novembre 2020 », a écrit leur directeur Robert Redfield, dans une lettre citée par le Wall Street Journal et envoyée aux Etats la semaine dernière.
Avant la fin de la phase 3
Ces derniers jours, plusieurs responsables, notamment l’épidémiologiste Anthony Fauci et le patron de la FDA (Food and Drug administration), Stephen Hahn, ont indiqué qu’ils n’écartaient pas une distribution limitée d’un vaccin avant la fin de la phase 3, si les résultats s’avéraient très prometteurs.
Selon la lettre, les premiers à recevoir un vaccin seraient le personnel soignant, les travailleurs en première ligne et les populations à risque (personnes âgées, minorités et détenus).
Donald Trump, qui a promis un vaccin avant la fin de l’année et espère en bénéficier lors de l’élection, n’a pas le pouvoir d’approuver une distribution à la population. C’est la FDA qui décide, et le principal responsable, Peter Marks, a récemment juré qu’il démissionnerait plutôt que de céder à des pressions s’il estime que la sécurité des Américains est menacée.
Des centaines de millions investis dans ce processus
Le gouvernement de Donald Trump a annoncé mercredi un nouvel investissement d’un milliard de dollars dans le projet de vaccin contre le Covid - 19 de la compagnie pharmaceutique Johnson & Johnson. Au total, les investissements américains s’élèvent désormais à plus de neuf milliards de dollars.
Cette compagnie, à travers sa filiale Janssen, avait déjà reçu fin mars 456 millions de dollars. Les nouveaux fonds financeront un projet de démonstration de fabrication à grande échelle de son vaccin expérimental, avec la livraison promise de 100 millions de doses.
Le projet le plus avancé aux Etats-Unis, est celui des Instituts nationaux de santé (NIH), associés à la biotech Moderna. La dernière phase des essais cliniques a été lancée fin juillet, un temps record « qui aurait été impensable il y a une décennie », souligne Anthony Fauci, qui dirige l’institut des maladies infectieuses gérant l’essai… ».
Dans la même logique, il fait savoir ceci : « Mon estimation, qui n’est qu’une estimation, est que vers la fin de l’année ou au début de 2021, nous saurons si nous avons un vaccin sûr et efficace ».
N.R.M
Il a été affecté à cette fonction, à la suite d’un décret Présidentiel signé ce 02 septembre 2020.
Le Colonel Ekosso Lysonge vient seconder Faye Yengo Francis, Coordonnateur national du Comité National de Désarmement, de Démobilisation et de Réintégration (CNDDR) qui a, jusqu’à ce 02 Septembre, eu la lourde tâche d’assurer la protection, le bien être, l’espoir d’une vie meilleure à tous ceux qui ont accepté de déposer les armes.
Les deux hommes, ainsi que leurs collaborateurs et tous ceux qui sont engagés dans le processus du maintien de la paix et de la préservation de l’intégrité territoriale, sont plus que jamais invités à offrir un cadre de réinsertion apte à réponde aux attentes des anciens « adversaires » du Cameroun ; que ce soit pour ceux qui infligeaient de graves meurtrissures aux populations de l’Extrême Nord à côté de la secte terroriste boko haram, ou encore les ex ambazoniens dont les crimes donnent encore des sueurs froides.
Qui est le Colonel Ekosso Lysonge Francis
Aujourd’hui âgé de 46 ans, Le Lieutenant-Colonel Francis Lysonge Ekosso est un fils du Sud-Ouest. Avant le décret présidentiel de ce 02 Septembre, Le soldat occupait le poste de Commandant du 10ème Groupement des Sapeurs-Pompiers de Yaoundé, logé au quartier Mimboman.
Une fonction qu’il assuré avec brio et qui pour certains, a été marqué par une empreinte particulière, grâce aux nombreuses années passées sur le terrain. Des années qui l’ont aguerri et lui ont permis d’avoir une parfaite maîtrise théorique et pratique sur des incidents tels que : Les crashs d’avions, de navire en feu ou à la dérive les catastrophes environnementales…
Le quarantenaire, titulaire d’un Doctorat d’Etat PHD en gestion des risques et catastrophes obtenu à l’Atlantic International University aux Etats-Unis, a notamment su se montrer hyper efficace dans les opérations de secours au Benin en 2011.
Il est d’ailleurs Agrégé, Expert en gestion des risques et catastrophes. Et, ce sont ces qualités qu’il applique depuis son intégration au Comité National de Désarmement, de Démobilisation et de Réintégration plus d’un an après la création de cet organisme.
L’homme qu’il faut, à la place qu’il faut
C’est du moins l’avis que semblent partager tous ceux qui partagent le quotidien du Colonel Ekosso Lysonge Francis ; ils assurent que :
« Même si certains ont les yeux couverts par un voile obscur, qui les empêche de constater que les résultats obtenus par le Comité National de Désarmement, de Démobilisation et de Réintégration sont encourageants, il n’en demeure pas moins que ceux – ci sont réels…
Les spasmes émis par des bandits de grands chemins en sont une preuve palpable et évidente. Le Colonel Ekosso Lysonge Francis saura apporter cette touche particulière qui lui a permis de laisser sa marque, partout où il est passé… ».
Nicole Ricci Minyem
En application de la Loi du 25 Avril fixant le nombre, la proportion par catégorie et le régime des indemnités des Conseillers municipaux, Paul Biya a signé ce Mercredi, le décret fixant le nombre de Délégués par Département et le nombre de Représentants du Commandement traditionnel.
Les dix régions ont le même nombre de Délégués de département, de même que de représentants du commandement traditionnel. Les différences ressortent au niveau des Départements
C’est ainsi qu’à l’issue des élections régionales,
La région de l’Adamaoua qui compte cinq (5) Départements (aura Soixante dix (70) Délégués de département et vingt (20) représentants du commandement traditionnel.
La région du Centre compte dix (10) départements aura le même nombre de Délégués de département, dont Soixante dix (70) Délégués de département et vingt (20) représentants du commandement traditionnel.
La région de l’Est avec quatre (4) Départements va avoir Soixante dix (70) Délégués de département et vingt (20) représentants du commandement traditionnel.
A l’Extrême Nord, six (6) Départements avec Soixante dix (70) Délégués de département et vingt (20) représentants du commandement traditionnel.
Région du Littoral : Quatre Département et Soixante dix (70) Délégués de département plus vingt (20) représentants du commandement traditionnel.
Idem pour la Région du Nord divisée en quatre Départements, qui verra l’élection de Soixante dix (70) Délégués de département et vingt (20) représentants du commandement traditionnel.
Le Nord - Ouest avec ses sept Départements, aura la même répartition de sièges : Soixante dix (70) Délégués de département et vingt (20) représentants du commandement traditionnel.
Région de l’Ouest : Huit Départements, mais également Soixante dix (70) Délégués de département et vingt (20) représentants du commandement traditionnel.
Quatre Départements dans la Région du Sud, désormais dotée de Soixante dix (70) Délégués de département et vingt (20) représentants du commandement traditionnel.
La Région du Sud – Ouest avec ses Six (6) Départements peut aussi prétendre à Soixante dix (70) Délégués de département de même qu’à vingt (20) représentants du commandement traditionnel.
A l’issue du Conseil des ministres qui s’est tenu au palais présidentiel, le Chef de l’Etat a par ailleurs signé le décret fixant les indemnités des membres du corps électoral.
Il faut relever que c’est la première fois que les élections régionales seront organisées au Cameroun. Tout porte à croire, selon certaines indiscrétions qu’elles seront organisées en Octobre 2020. Les conseillers régionaux auront un mandat de cinq (5) ans, renouvelable.
Maurice Kamto : «Si jamais le régime en place s’aventure à organiser les régionales, j’appellerai au départ de l’actuel Président de la République Paul Biya»
Nicole Ricci Minyem
C’est dans le cadre d’un séminaire que préside ce jeudi, 03 septembre 2020 à Yaoundé, la ministre des Postes et Télécommunications (Minpostel), Minette Libom Li Likeng. Un séminaire qui rentre dans le cadre des activités du lancement de la campagne nationale pour la promotion de la culture de la cybersécurité et l’utilisation responsable des réseaux sociaux récemment annoncée.
Selon l’Agence nationale des technologies de l’information et de la communication (Antic), les banques du Cameroun ont perdu 03 milliards de FCFA en 2015 à cause de la cybercriminalité. A en croire les explications du Directeur général de l’Antic, Ebot Ebot Enaw, ces pertes résultent du « Skimming », une pratique cybercriminelle qui consiste à « pirater des cartes magnétiques à l’aide des dispositifs spéciaux insérés dans des guichets automatiques de billet de banque ».
Antic explique également que, les effets néfastes du « Skimming » sur les banques sont un moindre mal par rapport aux ravages causés par l’utilisation des simbox dans le secteur de la téléphonie. En effet, ce dispositif permettant à des personnes installées à l’étranger de passer des appels à des tarifs locaux, est à l’origine d’importantes pertes financières aussi bien pour les entreprises que pour le Trésor public camerounais.
En octobre 2015, au cours d’un forum consacré aux enjeux et perspectives de la lutte contre la fraude par Simbox au Cameroun, les quatre opérateurs de téléphonie en activité au Cameroun avaient déjà perdu plus de 18 milliards de FCFA depuis le début de l’année, contre un peu plus de 04 milliards de FCFA pour l’Etat, du fait des fraudes à la Simbox, a-t-on appris.
Le Minpostel veut sans doute mieux armer les entreprises opérant au Cameroun sur les moyens leur permettant d’inverser cette tendance. C’est d’ailleurs l’une des principales raisons de l’organisation de ce séminaire sur les questions de cybercriminalité ce jeudi à Yaoundé. Minette Libom Li Likeng avait déjà annoncée le lancement de la campagne nationale pour la Promotion de la culture de la cybersécurité et l’utilisation responsable des réseaux sociaux au Cameroun.
Innocent D H
Selon le bilan provisoire, donné par les secouristes, deux personnes sont mortes sur place et une est portée disparue après le chavirement d’un bateau de transport de passagers dans la lagune de Lagos.
D’après le communiqué rendu public par l’Autorité des voies navigables de l’Etat de Lagos, « Le premier naufrages a eu lieu à Lagos et l’autre dans le nord-ouest du pays. L’embarcation se rendait dans la région d’Ikorodu pour des obsèques, lorsqu’elle a sombré en raison de forts courants… ».
Dans le même document, il est indiqué qu’«Aucun des sept passagers ayant emprunté la première embarcation ne portait de gilet de sauvetage au moment de l’accident. Quatre personnes ont été secourues ; elles sont saines et sauves, deux sont mortes et une est portée disparue… L’embarcation serait un bateau de pêche converti pour l’occasion pour accueillir des passagers et les emmener vers le lieu des funérailles ».
Des naufrages fréquents
Ce lundi, un autre naufrage a coûté la vie à dix personnes, dont des enfants. Tous se rendaient à un mariage, dans l’Etat nigérian du Kebbi (nord-ouest) : « Le bateau a chaviré en raison de fortes vagues sur le fleuve, dont les eaux sont gonflées par les fortes pluies… La totalité des dix passagers du bateau s’est noyée. Quatre corps ont été retrouvés et les recherches des six autres se poursuivent », a déclaré Sani Dododo, chef de l’Agence de gestion des urgences de l’Etat de Kebbi.
Les accidents et naufrages d’embarcations sont fréquents à Lagos, parcourue par un réseau de lagunes et voies d’eau navigables. Le 1er août, 10 des 19 passagers d’un bateau de transport y ont trouvé la mort dans des circonstances similaires. Le Lagos State Waterways Authority (LASWA), la police maritime de l'Etat, avait alors interpellé le capitaine du bateau.
Les accidents et naufrages d’embarcations sont fréquents à Lagos, parcourue par un réseau de lagunes et voies d’eau navigables. Le 1er août, 10 des 19 passagers d’un bateau de transport y ont trouvé la mort dans des circonstances similaires. Le Lagos State Waterways Authority (LASWA), la police maritime de l'Etat, avait alors interpellé le capitaine du bateau.
La région n'avait pas connu pareil accident depuis le début de l'année, ce dont se félicitaient les autorités. Un bon résultat mis sur le compte des renforcements des contrôles.
La surcharge et le manque d’entretien des bateaux, le non-respect des règles de sécurité et le mauvais temps sont parmi les principales causes des naufrages au Nigeria.
Navigation anarchique
Car en raison d'une navigation anarchique, les naufrages sont monnaie courante dans la lagune. Les conditions météo, mais surtout l'insouciance et la négligence des opérateurs, expliquent ce triste bilan. Les bateaux taxis sont le moyen de transport le plus utilisé à Lagos, alternative intéressante à la circulation routière.
N.R.M
Alors que cet organisme, et bien d’autres de la même espèce sont engagés à salir par tous les moyens l’image du Cameroun, en rédigeant des rapports qui reflètent très peu la réalité, les actions posées par le Gouvernement et l’Armée démontrent le contraire. Quelques exemples peuvent être cités
Secours d’urgence dans les régions du Nord Ouest et du Sud Ouest
Dans un document publié il y’a quelques mois, MSF affirme avoir « ouvert des cliniques mobiles temporaires à Kumba, dans la région du Sud-Ouest, pour offrir des consultations en soins primaires aux déplacés… Dans ces zones isolées, de nombreuses personnes sont piégées par les combats. À travers sept structures, les équipes ont traité des urgences médicales, en se concentrant sur les femmes enceintes et les enfants de moins de cinq ans. Elles ont mis en place des plans de gestion de grands nombres de victimes et formé le personnel à la gestion d’afflux massifs de blessés ».
C’est dans ce même registre qu’on a vu les éléments des Forces de Défense et de Sécurité en action. Semaine après semaine et même au plus fort des combats, ils ont ausculté les malades, mené des campagnes de santé, assurer la prise en charge des cas les plus graves dans les hôpitaux, mettant à la disposition des personnes souffrantes, des soins de qualité…
Prise en charge des personnes atteintes par le Coronavirus
La propagation de cette pandémie a ajouté de l’eau dans le moulin de Médecin sans Frontière qui présente le Cameroun comme le pays le plus touché par la pandémie.
Et pourtant, dans l’un des récents rapports publié par l’Organisation Mondiale de la Santé, Onu Femmes, le Bucrep, l’Ins et dont certains éléments cadrent avec ceux produits par le ministère de la Santé Publique, il s’avère que les mesures gouvernementales ont été respectées par la quasi majorité de la population, ce qui a drastiquement réduit les risques de prolifération de la maladie.
Intervention dans les zones en crise au Cameroun : Les missions assignées aux Médecins Sans Frontières
Echantillon des données recensées à l’issue de l’enquête menée jusqu’en Juillet 2020
Les femmes, comparativement aux hommes, respectent plus les trois mesures gouvernementales suivantes :
La restriction des mobilités (76,4% contre 62%)
Le port régulier du masque à l’extérieur du domicile (87,1% contre 81,3%)
Le lavage régulier des mains (83,3% et 79,6%).
Genre | Restriction des mobilités
| Port régulier des masques à l’extérieur des domiciles
| Lavage régulier des mains
|
Femmes | 76,4% | 87,1% | 83,3% |
Hommes | 62% | 81,3% | 79,6% |
Bien que la crise ne soit pas entièrement enraillée et que l’on soupçonne une recrudescence au cours des prochains mois, l’on est visiblement loin de la catastrophe annoncée par Médecin sans Frontière et autres.
Au lieu d’apporter le soulagement aux malades, contribuant ainsi à leur bien être moral et physique tel que le préconisent ses missions régaliennes, Médecin sans Frontière apparaît comme un organisme pyromane, au regard des rapports publiés depuis des années sur cette Afrique en miniature, attaquée de toute part.
Un Cameroun qui ne fait que se défendre, et de la plus belle des manières, grâce à l’action solidaire créée entre la classe gouvernante, une Armée Républicaine et des populations qui peuvent désormais reconnaître ceux qui travaillent pour ou contre leur bien être.
Nicole Ricci Minyem
Jean Louis Batoum le Secrétaire national à l’organisation et à la mobilisation au Parti Camerounais pour la Réconciliation nationale affirme qu’avec juste 5 Députés, sa formation politique se fait remarquer sur le terrain.
C’est sur les antennes d’Abk radio qui émet à partir de Douala que Jean Louis Batoum le Secrétaire national à l’organisation et à la mobilisation au Parti Camerounais pour la Réconciliation nationale (Pcrn) s’est exprimé ce matin de 2 septembre 2020. Le militant du parti du Député Cabral Libii fait remarquer que de par les actions de sa formation politique, le Pcrn est devenu le seul crédible pour ce qui est du changement à la tête de l’Etat. Et il affirme que les camerounais sont parfaitement au courant de cela.
« Aujourd’hui Il y’a une ruée des militants d’autres partis et notamment de ceux du parti au pouvoir qui rejoignent aujourd’hui notre parti. Plusieurs Camerounais ont compris que le PCRN est la seule alternative crédible. Nous avons cinq députés, mais nos actions sont visibles sur le terrain », a-t-il déclaré.
Jean Louis Batoum s’est également exprimé sur la non-participation du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) aux élections municipales et législatives, qui se sont déroulées le 9 février 2020. Le Secrétaire national à l’organisation et à la mobilisation au Pcrn pense que si le Mrc avait pris part à ces élections, l’opposition serait de moitié représentée à la chambre basse du parlement.
« Si les gens du MRC le voulaient, nous serions aujourd’hui au moins 50 à l’Assemblée nationale. Mais ils ont préféré rester au quartier à critiquer et demander des Orange Money qui sont d’ailleurs non vérifiables. Le MRC qu’on a connu à sa genèse reste pour moi attirant. Aujourd’hui je ne veux pas faire de commentaires. Mais j’estime qu’ils ne sont plus dans la logique normale. Quand un parti n’est pas représenté, je n’aimerais pas parler de ce qui va avec », a-t-il déclaré.
Liliane N.