Au terme des assises du Grand Dialogue National tenues à Yaoundé du 30 septembre au 04 octobre 2019, les acteurs du dialogue se sont accordés sur la nécessité de la mise en œuvre effective de la décentralisation par la création des régions avec un statut spécial pour les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Le processus de décentralisation a connu un coup d’accélérateur au lendemain des travaux du Palais des Congrès de Yaoundé. La preuve, au sortir des salons feutrés du Palais des Congrès, un important texte a été préparé et déposé au cours de la même année 2019 sur la table de l’Assemblée Nationale et du Sénat. Notamment, la Loi 2019 / 024 du 24 décembre 2019 portant code général des collectivités territoriales décentralisées. Un texte qui définit le cadre juridique général de la décentralisation territoriale, le statut des élus locaux, les règles d’organisations et de fonctionnement des Collectivités Territoriales, le régime spécifique applicable à certaines Collectivités Territoriales et le régime financier des Collectivités Territoriales Décentralisées.
Cette mesure était une exigence majeure des camerounais délégués pour le dialogue, mais aussi du peuple profond qui veut voir l’administration se rapprocher davantage d’eux. Les camerounais depuis un bon bout de temps soupirent après une gestion participative aux décisions de la République. Les atouts de la décentralisation en faveur des populations sont nombreux.
Sa mise en œuvre effective comme on le constate maintenant va définitivement permettre aux collectivités territoriales décentralisées (CTD) de promouvoir la démocratie participative, la gouvernance et le développement locaux sur les plans social, éducatif, sanitaire, sportif, culturel, économique, artisanal et touristique. Une belle émulation en perspective pour les populations de tous les coins du pays.
Un an après sa tenue, le Grand Dialogue National peut se targuer d’avoir fait avancer d’un bon important le processus de démocratisation du Cameroun. On a pu constater, toujours dans le cadre du processus de décentralisation, la création des Mairies de ville qui vient remplacer les communautés urbaines. Et dans quelques jours, ce sera le tour de la concrétisation de la création des régions à travers l’élection du personnel exécutif desdites régions.
Ici aussi, il faut souligner que le régime spécial des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest est également respecté. Un dispositif qui va certainement faire fondre l’argumentaire séparatiste. Car les populations ont désormais entre les mains le pouvoir de décider des voies et moyens pour développer leurs contrées sans besoin d’’attendre que les décisions viennent du pouvoir central.
Elections régionales : Mise en garde des « politiciens véreux et sans scrupules » ayant pour ambition de déstabiliser le processus électoral
Stéphane NZESSEU
26 ans après sa création par la loi constitutionnelle du 18 janvier 1996, voici enfin les régions. C’est le processus de parachèvement de la mise en place des institutions constitutives de l’ossature de la décentralisation qui est ainsi en cours. Le Chef de l’Etat, malgré les écueils du parcours, est parvenu à offrir au Cameroun toutes les institutions dont sa démocratie avait besoin.
C’est un aboutissement auquel plusieurs acteurs de la scène politique camerounaise ont attendu. Durant ces 26 dernières années, sur les plateaux de télévisions et de radios, dans la plupart des médias et dans les chaumières, les camerounais se demandaient à quand l’effectivité de la décentralisation annoncée dans le texte constitutionnel de 1996. Et voici que progressivement, le Chef de l’Etat a finalement accompli les prescriptions de la loi constitutionnelle du 18 janvier 1996.
L’article premier dans son alinéa deux (2) de la Constitution affirme : « La République du Cameroun est un Etat unitaire décentralisé ». C’est la disposition qui consacre cette décentralisation. Plus loin, dans son titre 10 consacré aux collectivités territoriales décentralisées, la Constitution va préciser que les collectivités territoriales au Cameroun sont les régions et les communes.
Une création qui a pris du temps pour se mettre complètement en place. Le processus de la mise en place de cette décentralisation va connaître une étape supérieure avec la mise en place des acteurs qui auront la responsabilité d’activer le fonctionnement effectif des régions. C’est une étape importante dans le parcours de notre pays dans la consolidation de sa démocratie à travers les institutions qui garantissent le pouvoir au peuple.
Elections régionales : Le Chef de l’Etat Camerounais fixe le cap
Désormais, les populations locales auront une plus grande marge de manœuvre dans la gestion des affaires de leurs villes mais aussi de leurs régions. Désormais, les populations pourront directement demander des comptes de la gestion de leurs régions à des personnes identifiées issues du milieu d’eux-mêmes et conscients de leurs réalités quotidiennes. C’est une belle aubaine que cette mise en œuvre effective des régions dans notre pays.
Maintenant, il reste à comprendre de manière précise les différences de compétence entre l’administration déconcentrée qui continue d’exister et l’administration décentralisée en cours de mise en place. Mais l’on peut déjà se réjouir de ce que les citoyens seront les bénéficiaires de ce nouveau dispositif administratif. 26 ans après sa création, c’est effectif le Cameroun aura ses régions au complet au terme des élections de Décembre prochain.
Stéphane NZESSEU
L’opération qui a débuté ce 8 septembre 2020, a été baptisée «Bamenda clean».
Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, la 5ème Région de gendarmerie, la 5ème Région militaire interarmées et la Délégation régionale à la sûreté nationale tiennent les populations de Bamenda, informées du début d’une opération qui sera menée par les Forces de défense et de sécurité (Fds) dans leur ville. L’opération baptisée « Bamenda clean » instruite par le Haut commandement vise à protéger et à sécuriser non seulement Bamenda chef-lieu de la région du Nord-Ouest mais aussi ses environs.
A en croire ce qui est dit dans le communiqué conjointement signé par le Général de Brigade Valère Nka, le Général de Brigade Divine Ekongwese et le Commissaire divisionnaire Emile Ousmo, l’opération « Bamenda clean » naît du fait des dernières et diverses attaques des groupes séparatistes dans cette ville. Il est reproché auxdits groupes séparatistes les vols et pillages, les braquages des banques et des magasins, les assassinats des civils et des personnels des Forces de défense et de sécurité.
« Ce climat de terreur imposé par ces terroristes et criminels à nos populations est inacceptable. Nous devons donc collaborer avec les Forces de défense et de sécurité tout au long de cette opération. Les populations sont par ailleurs invitées à respecter scrupuleusement les décisions prises par le Maire de la ville de Bamenda et le Préfet de la Mezam relatives à la restriction de la circulation des motos taxis dans la ville de Bamenda », peut-on lire dans le communiqué.
Les autorités convient les syndicats des motos-taxis des arrondissements de Bamenda à veiller au respect scrupuleux des mesures sus rapportées.
Liliane N.
C’est dans le cadre d’un atelier ouvert ce mardi, 08 septembre 2020, à l’intention des coaches internes et membres des équipes chargées de la mise en œuvre des Initiatives à résultat rapides (IRR) pour la passation des marchés publics en ligne. Occasion pour le ministre délégué à la présidence de la République (Minmap), Ibrahim Talba Malla de dresser le bilan probant de l’exercice en cours.
Selon le Minmap, pour l’exercice 2019, c’est-à-dire l’année dernière, ce sont 5434 projets qui ont été programmés en ligne avec la possibilité de consulter et télécharger les plans de passation des marchés publics des différents maîtres d’ouvrages délégués. En outre, 197 avis d’appel d’offres ont été publiés sur la plateforme numérique et 08 marchés attribués via le Web. Des résultats obtenus grâce aux actions d’accompagnement de proximité dont font montre les équipes techniques du Minmap, reconnait Ibrahim Talba Malla.
Il faut souligner que plusieurs facteurs mettent à mal la bonne exécution de cette activité. Aux rangs des pesanteurs, il y a l’absence ou l’insuffisance de la logistique nécessaire à l’exploitation du système numérique notamment chez certains maîtres d’ouvrages, et la résistance au Changement.
Dans le sillage de la promotion des initiatives de passation des marchés publics en ligne, le Gouvernement camerounais a bénéficié d’un financement de la part de l’Association internationale pour le développement (FIDA). Objectif poursuivi, assurer le renforcement du système statistique. Ainsi, elle s’est proposée d’appuyer la deuxième vague des Initiatives à résultats rapides sur cette technique de passation des marchés publics à travers le projet d’amélioration de l’efficacité de la dépense publique et du système statistique.
Rappelons qu’au lendemain de la création par la Corée du Sud le 09 décembre 2011, d’un ministère des Marchés publics, le pays s’était proposé d’accompagner le Gouvernement camerounais dans la mise en place d’un système de passation des marchés publics par voie électronique, plus connue sous le vocable « E-procurement ». Un engagement traduit dans les faits par la signature le 13 juillet 2013, d’un mémorandum d’entente entre le ministère camerounais des Marchés publics et l’Agence coréenne de Coopération internationale « KOICA ». La signature d’un accord de financement de la première phase de ce projet avait suivi le 1er juillet 2014, ainsi que la mise en place du ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire au Cameroun.
Innocent D H
L’annonce a été faite récemment sur les antennes de la Cameroon Radio Television (Crtv) par le ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique (Minmidt), Gabriel Dodo Ndoké. Ce n’est pas pour la première fois qu’une entreprise basée dans le chef-lieu du département de la Kadey est sanctionnée par le ministère en charge des mines pour activités d’exploitation minière illégales.
Parmi les entreprises concernées par cette sanction du ministre camerounais en charge des mines, il y a Dynasty Mining SARL, une société minière basée à Batouri qui ne pourra plus exercer d’activités sur toute l’étendue du territoire national pendant 06 mois. Plusieurs infractions sont reprochées à ces entreprises dont « des activités d’exploitation minière illégales, des activités minières exercées dans une zone interdite ainsi que des infractions aux règles relatives à la santé publique, à la sécurité du travail, à l’hygiène et à la protection de l’environnement », à en croire les mobiles évoqués par Gabriel Dodo Ndoké.
Il convient tout de même de faire la précision selon laquelle, Dinasty Mining SARL n’est pas la première entreprise minière basée à Batouri sanctionnée par le ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique. En septembre 2017, la société Métalicom avait aussi eu à écoper de six mois d’interdiction d’exploitation dans le domaine des mines. C’était à la suite du décès d’un enfant de 12 ans pour noyade dans un lac artificiel dans une des excavations que cette société n’avait pas refermée dans la zone de Kambélé après exploitation comme le recommande le code minier. Cette société avait été condamnée à la réhabilitation de tous les sites détruits du fait de son activité dans la zone sus évoquée.
Une plainte avait d’ailleurs été déposée par la famille du défunt contre Métalicom au parquet des tribunaux de Batouri. La partie demanderesse était accompagnée dans sa démarche, par l’association Forêts et Développement Rural (FODER), une ONG chargée de la mise en œuvre du projet dénommé Projet Mines-Environnement-Santé-Société (ProMess) qui assure la promotion de la gouvernance minière depuis 2015. Cette organisation non gouvernementale qui bénéficie de l’appui de l’Union européenne et de Transparence international dans le cadre de ses activités.
Innocent D H
Francis Ngannou le champion de MMA de renommée internationale plaide pour une mise en liberté provisoire de Kevin Gervais Ngassam et compagnie.
Pour le boxeur international Francis Ngannou, penser que Kevin Gervais Ngassam et Compagnie (Cie) pourraient être reconnus coupables, dans l’affaire relative à la fuite des épreuves du Baccalauréat session 2020 est une idée effrayante. Le champion de MMA raconte être passé à Kondengui où l’élève du Lycée de Bangangté et ses compagnons d’infortune sont écroués. Il dit avoir été surpris parce qu’il pensait avoir affaire à des génies qui ont piraté le système informatique de l’Office du Baccalauréat du Cameroun (Obc).
« Le jeune Kevin qui est le plus connu dans cette affaire dit avoir reçu une épreuve comme tant d’autres élèves. Il l’a reçue d’un groupe Telegram. Il l’a transféré dans son groupe d’étude sur WathsApp. Il proposait à ses camarades de le traiter au cas où il s’avère que c’est le sujet de l’examen qu’au moins ils aient déjà la maîtrise de cette épreuve. A priori son crime, c’est d’avoir reçu cette épreuve. A moins que la justice nous apporte d’autres éléments… N’y a-t-il pas pour eux ce qu’on appelle en droit présomption d’innocence ? », demande Francis Ngannou.
Période de détention
Francis Ngannou rapporte selon les dires de Kevin et ses compagnons d’infortune, que certains parmi eux, ont déjà un mois passé en détention. Et cependant ils n’ont toujours pas été entendus.
« Ils ont été mis sous mandat de dépôt provisoire de six mois. Ce qui veut dire que leur jugement peut commencer après six mois. Et même qu’après six mois on peut prolonger le mandat de dépôt. Six mois ce n’est pas grave pour celui qui est reconnu coupable d’une faute comme celle-là. Je comprends que notre justice a bien voulu faire la lumière sur cette affaire, ce qui est louable, mais est-ce que si par hasard ces enfants étaient innocents et qu’on n’avait pas pris la peine d’enquêter un peu plus profondément pour quelques jours au moins avant de les incarcérer cela n’aurait pas été mieux…Et s’ils étaient innocents ? C’est effrayant quand même ! », ajoute le champion.
Liberté provisoire
Toutefois, Francis Ngannou qui dit être pour des punitions lorsqu'un enfant le mérite, plaide tout de même pour que Kevin et ses compagnons d’infortune bénéficient d’une mise en liberté provisoire.
« Je pense que notre justice pourra les mettre en liberté provisoire afin qu’ils restent à disposition pour raison d’enquête. Je ne pense pas qu’il y en ait un parmi eux qui ait un passeport pour qu’on craigne qu’il s’enfuit. Ils sont sur place. Ils ne sont même pas présumés coupables. Juste suspectés…Bien que je sois d’accord que si un enfant a fait quoi que ce soit, qu’il soit puni de son acte, mais jusqu'à preuve du contraire, on plaide pour les causes. Libérez-les s’il vous plaît », déclare Francis Ngannou.
Fuites des épreuves : « Comment en est-on arrivé là ? » Espoir Matomba s’interroge
Liliane N.
Dans un ouvrage intitulé « Et maintenant Maurice Kamto…Comme Moïse », l’ancien avocat inscrit au Barreau du Cameroun, dans un style laudateur, vante les qualités du président du Mrc et invite instamment tous les leaders de l’opposition à s’aligner derrière son nouveau « champion » afin de chasser le Chef de l’Etat Camerounais.
Extrait
« Personnellement, je ne suis ni du parti politique de Maurice Kamto, ni de sa communauté ethno-tribale, et ne suis membre avec lui de quelque organisation sociale que ce soit.
Mais par amour de la patrie et dans l’intérêt de la Nation, j’appelle le peuple de l’opposition à lui apporter son soutien, tout son soutien, comme cela s'est vu sous d'autres cieux, afin que de nos efforts communs et de la volonté de tous, naisse un Cameroun Nouveau.
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J’affirme humblement que le Professeur Maurice Kamto est une chance pour le Cameroun en ce début du siècle. Dans le monde politique, il apparaît en effet, comme le meilleur du moment ;
Le meilleur parce que par ces temps difficiles où une autocratie confisque tout sans partage et n’hésite pas de mettre à mort, le Président Maurice Kamto a un discours rassembleur.
Il ratisse large, il nourrit un rêve pour son pays et ceci n’est guère surprenant, car avec son « Urgence de la Pensée », il avait déjà élaboré dans sa tête l’idée du Cameroun qu’il voulait.
Il sait, sans les rendre, recevoir des coups de la part de ceux qui, par amour propre, ne veulent pas reconnaître qu’ils ont perdu. Il sait éviter toute polémique qui ne serait qu’une débauche sans intérêt d’énergie à une passe de la vie où le pays a besoin de la contribution de ses enfants, de tous ses enfants.
Il est venu faire la politique autrement, ce qui l’expose à la vindicte de la vieille école où la compromission, le clanisme, le népotisme, la corruption, la secte sont à la base de toute promotion sociale ».
Une belle utopie !
C’est ainsi que l’on pourrait considérer le point de vue de l’ancien bâtonnier de l’ordre des avocats du Cameroun, lorsqu’on sait que jusqu’à présent, ils sont nombreux, les partis politiques de l’opposition qui vont prendre part aux élections Régionales, les premières qui seront organisées en terre Camerounaise.
Après la tenue, en début d’année des élections Législatives et Municipales, ceux qui ont sollicité le suffrage de leurs compatriotes ont ressenti le besoin de ces derniers, de voir l’implémentation de la Décentralisation.
Avec cette dernière, ils espèrent vivre de manière concrète, le développement de leurs contrées respectives. Ils crient au quotidien, leur raz le bol des discours politiciens, dont certains font planer au dessus de leur tête, le spectre de la Côte d’Ivoire, de la Lybie et de tous les autres pays de l’Afrique qui ont connu la guerre.
Les Camerounais aspirent à un mieux être, et pour y parvenir, leur quasi majorité a fait le choix des solutions républicaines.
Elections: ces partis politiques qui tournent le dos aux 1ères régionales du Cameroun
Nicole Ricci Minyem
Le 06 Décembre prochain, ceux qu’on pourrait assimiler aux grands électeurs vont choisir les premiers conseillers municipaux du Cameroun. Mais, avant de se lancer dans la course, les candidats, issus des différents partis politiques se doivent d’assimiler les fondamentaux de l’élection régionale.
C’est ainsi que le Code Electoral, dans son article 251 prescrit que :
Nul ne peut être candidat à un mandat de Conseiller régional s’il ne réside de manière effective dans le ressort de la région concernée.
Les conditions d’éligibilité à un mandat de Conseiller régional sont définies par l’article 175 du Code électoral.
Pour faire acte de candidature il faut :
– Être citoyen camerounais, jouissant du droit de vote et régulièrement inscrit sur une liste électorale
– Avoir 23 ans révolus à la date du scrutin
– Savoir lire et écrire le français ou l’anglais
– Justifier d’une résidence effective d’au moins 6 mois sur le territoire de la commune concernée.
Par ailleurs, l’alinéa 2 de cet article précise que les personnes non résidentes peuvent être candidates, à condition de justifier d’un domicile dans le territoire de la commune concernée.
Quant aux ressortissants des pays étrangers qui ont acquis la nationalité camerounaise par naturalisation, ils ne sont éligibles qu’à l’expiration d’un délai de 10 ans à compter de la date d’acquisition.
Article 254 : Tout conseiller régional placé dans l’une des situations d’incompatibilité prévues à l’article 253 alinéa 1 et 2 ci – dessus est tenu d’opter, dans un délai maximum d’un (01) mois, pour son mandat ou pour la fonction concernée.
Il en informe, par tout moyen laissant trace écrite, le représentant de l’Etat dans la région qui fait connaître son option au président du Conseil Régional.
A défaut d’option conformément aux dispositions des alinéas 1 et 2 ci-dessus, le conseiller régional est déclaré démissionnaire d’office de son mandat par arrêté du ministre en charge des collectivités territoriales décentralisées.
Les incompatibilités
Les articles 176 à 180 du Code électoral sont clairs. Ne peuvent prétendre à la candidature de Conseillers régionaux, les personnes, qui de leur propre fait, se trouvent dans une situation de dépendance. Ou encore d’intelligence vis-à-vis d’une organisation, d’une puissance étrangère, voire d’un Etat étranger.
Sont également inéligibles :
– Les conseillers municipaux en exercice de leurs fonctions et pendant les 6 mois qui suivent la cessation de ces fonctions,
– Les personnels des services concourant à la défense, à la sécurité du territoire. Notamment de la sûreté et de la police,
– Les fonctionnaires et agents de l’administration régionale.
L’inéligibilité est constatée par la juridiction administrative compétente dans un délai de 3 jours de la saisine, stipule l’article 176 (2).
Elections régionales : Mise en garde des « politiciens véreux et sans scrupules » ayant pour ambition de déstabiliser le processus électoral
N.R.M
Le ministre des Forêts et de la Faune (Minefof), Jules Doret Ndongo a signé le 04 septembre dernier, deux décisions portant suspension à titre provisoire des activités, d’une vingtaine d’unités de transformation de bois dans la région du Littoral Cameroun.
Selon la première décision prise par le ministre Jules Doret Ndongo, ce sont au total 14 unités de transformation du bois qui viennent d’être suspendues d’activités, « en raison de leur caractère illégal, et des activités de blanchiment et d’empotage illicite du bois d’origine frauduleuse qui ont été constatées » dans leurs parcs. Sont concernées par cette mesure de suspension, les unités suivantes : PN and Co, Etablissements la Fierté, Société Pan Afrikan Wood Company (PAWC), Société Atlas Group, Etablissements Lotinono, Etablissements Nana, Catali, Eldorado, Global Division Trading, Inetrbois, Son Hai, Tata & Sons Entreprise, SFE, Chang Sheng, Si Hai, Bois et services, Hett Sarl, Baset Timber, Scaci Sarl et Sasbo Group.
Dans la deuxième décision du Minefof, il s’agit quasiment les mêmes entreprises qui sont épinglées en plus des unités suivantes : Société Sali Ndjidda, Super exploitation et transformation du bois, Global Division Trading et Nambois. Elles sont suspendues pour les mêmes que celles évoquées dans la première décision de Jules Doret Ndongo.
A propos de cette suspension, le ministre en charge des Forêts prévient, elle « ne peut être levée qu’après le règlement définitif du contentieux ouvert à l’encontre desdites sociétés pour non-respect des clauses du cahier des charges et complicité d’exploitation forestière illégale ».
En 2019, le Minefof avait décidé de la suspension de 15 entreprises forestières accusées d’exploitation illégale de bois. C’était à l’issue de plusieurs descentes des équipes de contrôle de son département ministériel sur le terrain, notamment dans les sites de production et les couloirs d’évacuation du bois.
De sources crédibles, plus de 5000 m³ d’essences de bois ont été saisis l’an dernier dans la région du Littoral. Dans ce sillage, l’Onadef révèle que la coupe illégale du bois fait perdre à l’Etat du Cameroun près de 100 milliards de FCFA par an.
Innocent D H
En réponse à une publication qui lui a été attribuée par les rédacteurs de cette page Facebook, le secrétaire national du Mrc oppose une violente réplique en utilisant des mots « colorés » pour qualifier ses détracteurs.
« Voici ce que je découvre à l’instant, c’est une bande de parfaits idiots à la solde de groupuscules ténébreux, sombrant dans la putréfaction journalistique ou plutôt journaleux…stiques, (c’est selon) qui m’attribue des propos orduriers directement issus de leur inféconde imagination.
Ce machin au nom de « Tgv de l’info » en réalité Train à Grande vitesse de l’intox, dans un français nauséeux, indigne du niveau d’un gamin de Ce 2 et qui dégage de la merde de kangourou (pardon aux défenseurs des espèces animales) n’ont trouvé mieux à faire que de concocter douloureusement un torchon crasseux de propos qui seraient extraits d’une émission fantasmagorique d’Afrique Média du 06 Septembre 2020 et dont je serai l’auteur.
Je demande à ces animaux, s’il leur reste un peu de jugeote, de nous produire illico Presto l’extrait ou la bande sonore et visuelle de ces propos que j’aurai tenus hier sur Afrique Média, faute de quoi je m’emploierai personnellement à vous mettre hors d’état de nuire.
Voilà des pseudos lanceurs d’alerte qui en réalité sont des lanceurs ineptes qui, en exécution d’une mission de leurs commanditaires tapis dans l’ombre, croient m’ébranler.
Chères crapules sachez une chose : Je ne suis ni ébranlable ni ébranlé par vos mesquineries de ratons laveurs. Les journaleux de FacebookLand n’auront jamais le dessus sur les Journalistes, les vrais.
J’ai de la bouteille croyez-moi et suis préparé à toutes sortes de bagarres, même les plus viles que vos cerveaux asséchés m’imposeront. Personne ne dictera rien à ma conscience et je serai toujours maître de ma liberté de penser. Allez dire à vos hiboux commanditaires que la mission a échoué dans la baie de l’idiotie.
Anyway le Mrc n’est pas une cour de récréation, la République n’est pas une coquetterie pour les Gueux et les Gnous. Elle sera toujours debout face aux gens de votre espèce. ! Apprentis-sorciers » !
Voici les propos qui sont à la base du courroux de Célestin Djamen et publié sur la page Facebook dénommé Tgv de l’info :
« Je suis d’accord avec Banda Kani, l’Etat doit tirer sur les anglophones qui ne veulent pas se ranger. Les bandits n’entendent que la violence et peu de dialogue…
Il y a un petit parti qui croit déstabiliser les Institutions avec les hold-up, les boycotts sans sens ; l’Etat ne doit pas fléchir face aux voyous, l’Etat doit rester debout et stopper cette bêtise à un moment donné… ».
Nicole Ricci Minyem
Le ministre Paul Atanga Nji s’est voulu clair : « L’arrêt des poursuites judiciaires ne signifie aucunement l’extinction des charges qui avaient motivé la mise en détention préventive des présumés coupables. En cas de nouveaux faux pas, notamment l’incitation à la rébellion, le compteur judiciaire de ceux qui avaient bénéficié de l’arrêt des poursuites sera remis à zéro… ».
Des propos prononcés avec vigueur et conviction lors du point de presse donné ce lundi par le ministre de l’Administration Territoriale après la convocation par le Chef de l’Etat, du collège électoral.
Pour donner le sens légal à cette posture, le membre du gouvernement a tenu à rappeler quelques dispositions de la loi, notamment la Loi du 12 Juillet 2016, portant Code Pénal :
Article 111 : Au sujet de la sécession, dispose en son alinéa 1 :
Est puni de l’emprisonnement à vie celui qui, en temps de paix, entreprend par quelques moyens que ce soit de porter atteinte à l’intégrité du territoire.
Article 114 qui traite de la Révolution dispose :
Est puni d’un emprisonnement à vie, celui qui tente par la violence, soit de modifier les lois constitutionnelles, soit de renverser les autorités politiques instituées par lesdites lois ou de les mettre dans l’impossibilité d’exercer leurs pouvoirs…
Il faut savoir assumer ses positions jusqu’au bout
En relevant cet aspect, le ministre de l’Administration Territoriale faisait référence, au choix de certains, à l’instar de Maurice Kamto – leader du Mrc, de ne point prendre part à une quelconque élection
« Après avoir pris part au scrutin présidentiel, le responsable de ce parti a, contre toute attente et au grand dam de ses militants, décidé de ne pas participer au double scrutin du 09 Février 2020…
De ce fait, ils se sont volontairement mis, lui et son parti, hors du jeu des Institutions républicaines. En démocratie, tout le monde le sait, la légitimité politique ou républicaine s’acquiert dans les urnes, et non à travers les réseaux sociaux ou dans la rue…
Ceux qui, par faux calculs politiques, trouvent des prétextes fallacieux pour se soustraire des consultations électorales, doivent avoir le courage d’assumer les conséquences de leur choix suicidaires…
Refuser de participer aux élections et prétendre défendre les intérêts du Peuple Camerounais, sans mandat électif est une imposture qui ne saurait prospérer au Cameroun ».
Programme des Régionales
07 Septembre 2020 : Convocation du Collège Electoral
22 Septembre 2020 : Délai dépôt candidatures
07 Octobre 2020 : Publication des candidatures
21 Novembre 2020 : Campagne électorale
06 Décembre 2020 : Scrutin
09 Décembre 2020 : Résultats
22 Décembre 2020 : Session de plein droit.
Nicole Ricci Minyem
C’est une décision qui est tombée ce lundi soir. Le directoire de ce parti qui se mobilise pour le boycott des élections régionales prochaines a choisi de se retirer de la scène médiatique jusqu’à nouvel ordre. Une décision incompréhensible.
Le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun est vraiment le parti de toutes les incohérences. Les décisions des patrons de ce parti politique surprennent par leur curiosité et par le sentiment de précipitation qui semble parfois animer ses choix. Comment comprendre qu’un parti politique qui n’est ni de près ni de loin concerné par la tenue des élections régionales (puisque n’ayant aucun élu dans le collège électoral), en soi à préparer et à poser des actes qui n’auront manifestement aucun effet direct sur la tenue de l’élection en question.
Au rang de ces décisions alambiquées, on va ajouter celle prise ce lundi soir. En effet, le parti de Maurice Kamto a décidé de suspendre toute participation aux émissions de télévision et de radio sur l’étendue du territoire du Cameroun. Or, c’est le même parti qui entend mobiliser ses militants pour tenir des manifestations en vue de bloquer la tenue des élections régionales annoncées par le Chef de l’Etat.
Une question est dès lors inévitable : Comment vont-ils continuer de mobiliser et d’entretenir l’illusion populaire et le populisme dont ses intervenants sur les plateaux se sont fait les spécialistes ? Est-ce que le MRC a d’autres moyens de communication en dehors des médias télés et radios du Cameroun pour faire passer leurs messages ? Peut-être via les réseaux sociaux ? Toujours est-il qu’il faudrait avoir pensé au préalable à un autre moyen de communication pour prendre de cette manière unilatérale la décision de ne plus exploiter les antennes radios et télés du pays pour relayer son message.
Cette décision de se mettre en marge des médias sur l’étendue du territoire va certainement en droite ligne avec la volonté de se mettre en marge du développement de la société camerounaise. Pour un parti politique qui choisit de ne pas prendre part à des élections et veut empêcher à d’autres d’y aller, cette décision conforte simplement ceux qui en doutait encore de l’intention des patrons de ce mouvement de s’auto marginaliser dans la gestion des affaires de la république, mais plus encore, du comportement républicain et citoyen de participation aux mutations sociales ne serait-ce que par le dialogue médiatique.
D’une certaine manière, le MRC vient de rompre le dialogue avec la population.
Stéphane NZESSEU
Le Social democratic front et le Front démocratique révolutionnaire n’ont pas souhaité l’organisation des élections régionales.
Avant même la convocation des collèges électoraux, le Social democratic front (Sdf) et le Front démocratique révolutionnaire ont indiqué ne pas être favorable à la tenue des premières régionales du Cameroun. Il y a bien avant eux, le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) qui s’est montré hostile à l’organisation de ces élections qui paraissent pour le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) comme élections historiques. On ne s’appesantira pas sur le Mrc de Maurice Kamto qui en boycottant les élections législatives et municipales du 9 février 2020, s’est disqualifié de celles-ci.
SDF
Le parti politique du Chairman Ni John Fru Ndi a décidé de ne pas concourir. Il évoque deux problèmes à savoir la crise anglophone et le code électoral. Le préalable qu’il demande pour pouvoir aller à ces élections est de mettre fin à la crise anglophone qui met en mal son fief électoral qui se trouve au Nord-Ouest et au Sud-Ouest, terrain d’affrontements entre les groupes séparatistes et l‘armée. Seulement du point de vue du Pr Jacques Fame Ndongo, ces motifs pour décider de ne pas aller aux régionales ne sont pas valables.
«Par son communiqué du 4 septembre 2020, M. Ni John Fru Ndi a basculé dans le camp nihiliste qui subordonne la tenue des futures élections à la révision du Code électoral et à la résolution de la question anglophone. Un ultimatum ubuesque. Il feint d’ignorer que la révision du Code électoral est consécutive au dépôt d’un projet de loi ou d’une proposition de loi au Parlement : a-t-il un nombre suffisant de Députés ou de Sénateurs pour faire voter une proposition de loi, puisque le projet de loi émane du gouvernement ?», a écrit le Pr Jacques Fame Ndongo.
FDR
Le Front démocratique révolutionnaire qui se montre aussi hostile aux élections régionales se retrouve quelque peu dans la situation identique au Mrc. Toutefois, il évoque la crise anglophone comme un obstacle à la tenue des élections au Cameroun.
Liliane N.
Mamadou Koulibaly (MK) et Maurice Kamto (MK) sont des leaders politiques qui visent la magistrature suprême dans leur pays respectif. Tous deux, ont été membres des gouvernements qu’ils veulent remplacer et pour atteindre leurs objectifs, il leur faut, au-delà de tous les autres électeurs, convaincre la jeunesse.
Ce n’est pas l’unique trait que Mamadou Koulibaly et Maurice Kamto partagent en commun. Ils sont des Enseignants d’Université, donc en charge de l’éducation de cette masse critique qui fonde cet avenir qu’ils entendent accompagner et à qui ils promettent un mieux être social visible, concret et qui tranche complètement avec ce qu’ils vivent actuellement.
Seulement, la ressemblance entre les deux leaders politiques s’arrête là. Mamadou Koulibaly - Professeur Titulaire d’Université depuis 30 ans a choisi de dispenser des cours à l’Université, un sacerdoce qu’il raconte devant les Hommes des médias.
« Après mon passage à l’Assemblée Nationale et au sein du Gouvernement, j’ai initié un courrier à l’adresse de madame Lira Mata à l’époque – présidente de l’Université à l’époque.
Je lui ai dit : Madame, avec mon expérience d’Enseignant chercheur à l’Université, j’ai terminé et maintenant, je reprends mon travail mais, je vais travailler gratuitement pour éduquer les enfants de ce pays mais aussi les enfants des autres pays Africains, qui pourraient avoir besoin de mon expérience d’enseignant…
Après des années, j’ai reçu un coup de fil de la Direction de la Solde, qui m’a proposé de régulariser ma situation. Ils envisageaient de me payer ce qu’ils considèrent comme des arriérés de salaire en tant qu’Enseignant ; Une somme de 45 voire 50 millions, mais, je leur ai fait parvenir la lettre que j’ai écrite il y’a près d’une décennie, pour leur dire que j’avais fait une promesse et je vais la tenir jusqu’au bout…
Si j’étais un truand, j’aurais pris cela et j’aurais mis dans mon compte ».
A contrario, Le professeur Maurice Kamto - Universitaire – Enseignant à l’Institut des Relations Internationales du Cameroun perçoit toujours un salaire indu, alors que cela fait des années qu’il n’a dispensé le moindre cours.
Invité sur un plateau télé par David Atemkem, le président du Mouvement pour le Renaissance du Cameroun estime que si la situation est ainsi, le tort revient entièrement « à ceux qui ne me mettent pas en capacité d’enseigner…Ils ne me permettent pas de faire correspondre mon salaire à une prestation de service…Je ne veux pas refuser un salaire alors que je ne demande qu’à enseigner… ».
La faute est toujours celle des autres mais jamais la sienne
Le professeur Maurice Kamto qui, pour certains, apparaît comme le « messie, le membre du gouvernement qui n’a strictement rien à se reprocher et qui est sorti de la "sardinarvie" » après une démission dont ses militants et sympathisants n’ont de cesse de se vanter, perçoit toujours le salaire pour des cours qu’il n’a pas dispensé depuis des lustres.
Ce sont ces jeunes qu’il aurait dû instruire, lui qui est avocat international et qui ne manque pas de faire allusion à l’apport des puissances étrangères pour venir régler les problèmes du Cameroun, dont le principal est la présence du Président Paul Biya à la magistrature suprême.
Manque criard de patriotisme
Le patriotisme du leader du Mrc se limite à des appels aux boycotts des élections, sous le fallacieux prétexte de la révision du code électoral ou alors de la crise sécuritaire dans le Noso.
Une crise qui à la base, avait été initiée par ses collègues enseignants dont certains travaillent dans des conditions peu enviables, pour un salaire de catéchèse.
Quel exemple donne t–il à ces jeunes qui lui font confiance ? Certainement celui de pointer un doigt accusateur sur les autres en leur attribuant leurs propres fautes et en justifiant ce qui, sous d’autres cieux, est une aberration.
L’instruction est le fondement de tout
Tout comme l’éducation, ce sont les deux éléments qui constituent la base de tout être humain. Malheureusement, pendant que d’un côté, un homme ayant des visées politique forme ses jeunes concitoyens, afin que ces derniers disposent des « armes » pour affronter leur avenir, construire leur pays et en faire un exemple dans ce continent toujours présenté comme le plus pauvre de tous.
De l’autre, on a à faire à un président de parti qui surfe sur la souffrance de ses jeunes concitoyens, mettant toujours en exergue les côtés obscurs de ce pays qu’il veut diriger.
Ses militants et sympathisants sont considérés par leurs concitoyens comme les « professionnels des insultes et des fake news » qui traitent le Président de la République, les ministres et autres membres du gouvernement, les élus de la Nation de tous les noms d’oiseau, qu’il faut absolument écarter afin d’asseoir sur le fauteuil présidentiel le président du Mrc.
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Le Cameroun mérite t-il d’être dirigé par un homme qui, après avoir été à la « mangeoire » pendant les années, ne compte pourtant à son actif, aucune réalisation concrète, aucun fait d’arme qu’on soit en mesure de prendre en exemple et qui aujourd’hui profiterait à ses concitoyens ?
Le Cameroun doit – il être confié à un leader politique, qui n’est jamais responsable de rien, n’assume rien et ne peut être confronté à aucun de ses échecs tout simplement parce que la faute doit toujours incomber aux autres ?
L’avenir des Camerounais doit – il être confié à un homme qui perçoit sans aucun état d’âme, un salaire versé depuis des années, alors qu’il refuse de transmettre des connaissances à ces jeunes dont il prétend pourtant défendre les intérêts ?
La réponse est « Non »
Il est toujours important de scruter les hommes politiques, au-delà des discours propagandistes, surtout lorsqu’ils prétendent lutter contre un système qu’ils ont longtemps servi.
Les programmes et projets présentés à l’aube d’un scrutin électoral, doivent être accompagnés par des actes et, c’est sur la base de ces derniers que les électeurs doivent choisir leur candidat.
C’est ce qui est primordial, et non pas l’appartenance à telle ou telle autre ethnie, à une telle aire géographique contrairement à une autre.
Si une enquête était menée ce jour à l’université de Côte d’Ivoire, les jeunes Africains qui bénéficient depuis neuf ans, des connaissances de Mamadou Koulibaly ne sont assurément pas militants de sa formation politique, ils ne viennent pas de son village ou de sa province d’origine.
Le Cameroun, tout comme les autres pays africains, mérite d’avoir des hommes politiques capables de consentir des sacrifices et non pas de grands discoureurs qui, à la moindre occasion, menacent de faire appel à la communauté internationale, pour faciliter leur accession à la fonction de Président de la République.
Nicole Ricci Minyem