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Au terme des assises du Grand Dialogue National tenues à Yaoundé du 30 septembre au 04 octobre 2019, les acteurs du dialogue se sont accordés sur la nécessité de la mise en œuvre effective de la décentralisation par la création des régions avec un statut spécial pour les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

 

Le processus de décentralisation a connu un coup d’accélérateur au lendemain des travaux du Palais des Congrès de Yaoundé. La preuve, au sortir des salons feutrés du Palais des Congrès, un important texte a été préparé et déposé au cours de la même année 2019 sur la table de l’Assemblée Nationale et du Sénat. Notamment, la Loi 2019 / 024 du 24 décembre 2019 portant code général des collectivités territoriales décentralisées. Un texte qui définit le cadre juridique général de la décentralisation territoriale, le statut des élus locaux, les règles d’organisations et de fonctionnement des Collectivités Territoriales, le régime spécifique applicable à certaines Collectivités Territoriales et le régime financier des Collectivités Territoriales Décentralisées.

Cette mesure était une exigence majeure des camerounais délégués pour le dialogue, mais aussi du peuple profond qui veut voir l’administration se rapprocher davantage d’eux. Les camerounais depuis un bon bout de temps soupirent après une gestion participative aux décisions de la République. Les atouts de la décentralisation en faveur des populations sont nombreux.

Sa mise en œuvre effective comme on le constate maintenant va définitivement permettre aux collectivités territoriales décentralisées (CTD) de promouvoir la démocratie participative, la gouvernance et le développement locaux sur les plans social, éducatif, sanitaire, sportif, culturel, économique, artisanal et touristique. Une belle émulation en perspective pour les populations de tous les coins du pays.

Un an après sa tenue, le Grand Dialogue National peut se targuer d’avoir fait avancer d’un bon important le processus de démocratisation du Cameroun. On a pu constater, toujours dans le cadre du processus de décentralisation, la création des Mairies de ville qui vient remplacer les communautés urbaines. Et dans quelques jours, ce sera le tour de la concrétisation de la création des régions à travers l’élection du personnel exécutif desdites régions.

Ici aussi, il faut souligner que le régime spécial des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest est également respecté. Un dispositif qui va certainement faire fondre l’argumentaire séparatiste. Car les populations ont désormais entre les mains le pouvoir de décider des voies et moyens pour développer leurs contrées sans besoin d’’attendre que les décisions viennent du pouvoir central.

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Stéphane NZESSEU

26 ans après sa création par la loi constitutionnelle du 18 janvier 1996, voici enfin les régions. C’est le processus de parachèvement de la mise en place des institutions constitutives de l’ossature de la décentralisation qui est ainsi en cours. Le Chef de l’Etat, malgré les écueils du parcours, est parvenu à offrir au Cameroun toutes les institutions dont sa démocratie avait besoin.

 

C’est un aboutissement auquel plusieurs acteurs de la scène politique camerounaise ont attendu. Durant ces 26 dernières années, sur les plateaux de télévisions et de radios, dans la plupart des médias et dans les chaumières, les camerounais se demandaient à quand l’effectivité de la décentralisation annoncée dans le texte constitutionnel de 1996. Et voici que progressivement, le Chef de l’Etat a finalement accompli les prescriptions de la loi constitutionnelle du 18 janvier 1996.

L’article premier dans son alinéa deux (2) de la Constitution affirme : « La République du Cameroun est un Etat unitaire décentralisé ». C’est la disposition qui consacre cette décentralisation. Plus loin, dans son titre 10 consacré aux collectivités territoriales décentralisées, la Constitution va préciser que les collectivités territoriales au Cameroun sont les régions et les communes.

Une création qui a pris du temps pour se mettre complètement en place. Le processus de la mise en place de cette décentralisation va connaître une étape supérieure avec la mise en place des acteurs qui auront la responsabilité d’activer le fonctionnement effectif des régions. C’est une étape importante dans le parcours de notre pays dans la consolidation de sa démocratie à travers les institutions qui garantissent le pouvoir au peuple.

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Désormais, les populations locales auront une plus grande marge de manœuvre dans la gestion des affaires de leurs villes mais aussi de leurs régions. Désormais, les populations pourront directement demander des comptes de la gestion de leurs régions à des personnes identifiées issues du milieu d’eux-mêmes et conscients de leurs réalités quotidiennes. C’est une belle aubaine que cette mise en œuvre effective des régions dans notre pays.

Maintenant, il reste à comprendre de manière précise les différences de compétence entre l’administration déconcentrée qui continue d’exister et l’administration décentralisée en cours de mise en place. Mais l’on peut déjà se réjouir de ce que les citoyens seront les bénéficiaires de ce nouveau dispositif administratif. 26 ans après sa création, c’est effectif le Cameroun aura ses régions au complet au terme des élections de Décembre prochain.

 

Stéphane NZESSEU

L’opération qui a débuté ce 8 septembre 2020, a été baptisée «Bamenda clean».

 

Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, la 5ème Région de gendarmerie, la 5ème Région militaire interarmées et la Délégation régionale à la sûreté nationale tiennent les populations de Bamenda, informées du début d’une opération qui sera menée par les Forces de défense et de sécurité (Fds) dans leur ville. L’opération baptisée « Bamenda clean » instruite par le Haut commandement vise à protéger et à sécuriser non seulement Bamenda chef-lieu de la région du Nord-Ouest mais aussi ses environs.

A en croire ce qui est dit dans le communiqué conjointement signé par le Général de Brigade Valère Nka, le Général de Brigade Divine Ekongwese et le Commissaire divisionnaire Emile Ousmo, l’opération « Bamenda clean » naît du fait des dernières et diverses attaques des groupes séparatistes dans cette ville. Il est reproché auxdits groupes séparatistes les vols et pillages, les braquages des banques et des magasins, les assassinats des civils et des personnels des Forces de défense et de sécurité.

« Ce climat de terreur imposé par ces terroristes et criminels à nos populations est inacceptable. Nous devons donc collaborer avec les Forces de défense et de sécurité tout au long de cette opération. Les populations sont par ailleurs invitées à respecter scrupuleusement les décisions prises par le Maire de la ville de Bamenda et le Préfet de la Mezam relatives à la restriction de la circulation des motos taxis dans la ville de Bamenda », peut-on lire dans le communiqué.

Les autorités convient les syndicats des motos-taxis des arrondissements de Bamenda à veiller au respect scrupuleux des mesures sus rapportées.

 

Liliane N.   

C’est dans le cadre d’un atelier ouvert ce mardi, 08 septembre 2020, à l’intention des coaches internes et membres des équipes chargées de la mise en œuvre des Initiatives à résultat rapides (IRR) pour la passation des marchés publics en ligne. Occasion pour le ministre délégué à la présidence de la République (Minmap), Ibrahim Talba Malla de dresser le bilan probant de l’exercice en cours.

 

Selon le Minmap, pour l’exercice 2019, c’est-à-dire l’année dernière, ce sont 5434 projets qui ont été programmés en ligne avec la possibilité de consulter et télécharger les plans de passation des marchés publics des différents maîtres d’ouvrages délégués. En outre, 197 avis d’appel d’offres ont été publiés sur la plateforme numérique et 08 marchés attribués via le Web. Des résultats obtenus grâce aux actions d’accompagnement de proximité dont font montre les équipes techniques du Minmap, reconnait Ibrahim Talba Malla.

Il faut souligner que plusieurs facteurs mettent à mal la bonne exécution de cette activité. Aux rangs des pesanteurs, il y a l’absence ou l’insuffisance de la logistique nécessaire à l’exploitation du système numérique notamment chez certains maîtres d’ouvrages, et la résistance au Changement.

Dans le sillage de la promotion des initiatives de passation des marchés publics en ligne, le Gouvernement camerounais a bénéficié d’un financement de la part de l’Association internationale pour le développement (FIDA). Objectif poursuivi, assurer le renforcement du système statistique. Ainsi, elle s’est proposée d’appuyer la deuxième vague des Initiatives à résultats rapides sur cette technique de passation des marchés publics à travers le projet d’amélioration de l’efficacité de la dépense publique et du système statistique.

Rappelons qu’au lendemain de la création par la Corée du Sud le 09 décembre 2011, d’un ministère des Marchés publics, le pays s’était proposé d’accompagner le Gouvernement camerounais dans la mise en place d’un système de passation des marchés publics par voie électronique, plus connue sous le vocable « E-procurement ». Un engagement traduit dans les faits par la signature le 13 juillet 2013, d’un mémorandum d’entente entre le ministère camerounais des Marchés publics et l’Agence coréenne de Coopération internationale « KOICA ». La signature d’un accord de financement de la première phase de ce projet avait suivi le 1er juillet 2014, ainsi que la mise en place du ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire au Cameroun.

Innocent D H

 

L’annonce a été faite récemment sur les antennes de la Cameroon Radio Television (Crtv) par le ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique (Minmidt), Gabriel Dodo Ndoké. Ce n’est pas pour la première fois qu’une entreprise basée dans le chef-lieu du département de la Kadey est sanctionnée par le ministère en charge des mines pour activités d’exploitation minière illégales.

 

Parmi les entreprises concernées par cette sanction du ministre camerounais en charge des mines, il y a Dynasty Mining SARL, une société minière basée à Batouri qui ne pourra plus exercer d’activités sur toute l’étendue du territoire national pendant 06 mois. Plusieurs infractions sont reprochées à ces entreprises dont « des activités d’exploitation minière illégales, des activités minières exercées dans une zone interdite ainsi que des infractions aux règles relatives à la santé publique, à la sécurité du travail, à l’hygiène et à la protection de l’environnement », à en croire les mobiles évoqués par Gabriel Dodo Ndoké.

Il convient tout de même de faire la précision selon laquelle, Dinasty Mining SARL n’est pas la première entreprise minière basée à Batouri sanctionnée par le ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique. En septembre 2017, la société Métalicom avait aussi eu à écoper de six mois d’interdiction d’exploitation dans le domaine des mines. C’était à la suite du décès d’un enfant de 12 ans pour noyade dans un lac artificiel dans une des excavations que cette société n’avait pas refermée dans la zone de Kambélé après exploitation comme le recommande le code minier. Cette société avait été condamnée à la réhabilitation de tous les sites détruits du fait de son activité dans la zone sus évoquée.

Une plainte avait d’ailleurs été déposée par la famille du défunt contre Métalicom au parquet des tribunaux de Batouri. La partie demanderesse était accompagnée dans sa démarche, par l’association Forêts et Développement Rural (FODER), une ONG chargée de la mise en œuvre du projet dénommé Projet Mines-Environnement-Santé-Société (ProMess) qui assure la promotion de la gouvernance minière depuis 2015. Cette organisation non gouvernementale qui bénéficie de l’appui de l’Union européenne et de Transparence international dans le cadre de ses activités. 

Innocent D H 

Francis Ngannou le champion de MMA de renommée internationale plaide pour une mise en liberté provisoire de Kevin Gervais Ngassam et compagnie.

 

Pour le boxeur international Francis Ngannou, penser que Kevin Gervais Ngassam et Compagnie (Cie) pourraient être reconnus coupables, dans l’affaire relative à la fuite des épreuves du Baccalauréat session 2020 est une idée effrayante. Le champion de MMA raconte être passé à Kondengui où l’élève du Lycée de Bangangté et ses compagnons d’infortune sont écroués. Il dit avoir été surpris parce qu’il pensait avoir affaire à des génies qui ont piraté le système informatique de l’Office du Baccalauréat du Cameroun (Obc).

« Le jeune Kevin qui est le plus connu dans cette affaire dit avoir reçu une épreuve comme tant d’autres élèves. Il l’a reçue d’un groupe Telegram. Il l’a transféré dans son groupe d’étude sur WathsApp. Il proposait à ses camarades de le traiter au cas où il s’avère que c’est le sujet de l’examen qu’au moins ils aient déjà la maîtrise de cette épreuve. A priori son crime, c’est d’avoir reçu cette épreuve. A moins que la justice nous apporte d’autres éléments… N’y a-t-il pas pour eux ce qu’on appelle en droit présomption d’innocence ? », demande Francis Ngannou.

Période de détention

Francis Ngannou rapporte selon les dires de Kevin et ses compagnons d’infortune, que certains parmi eux, ont déjà un mois passé en détention. Et cependant ils n’ont toujours pas été entendus.

« Ils ont été mis sous mandat de dépôt provisoire de six mois. Ce qui veut dire que leur jugement peut commencer après six mois. Et même qu’après six mois on peut prolonger le mandat de dépôt. Six mois ce n’est pas grave pour celui qui est reconnu coupable d’une faute comme celle-là. Je comprends que notre justice a bien voulu faire la lumière sur cette affaire, ce qui est louable, mais est-ce que si par hasard ces enfants étaient innocents et qu’on n’avait pas pris la peine d’enquêter un peu plus profondément pour quelques jours au moins avant de les incarcérer cela n’aurait pas été mieux…Et s’ils étaient innocents ? C’est effrayant quand même ! », ajoute le champion.

Liberté provisoire

Toutefois, Francis Ngannou qui dit être pour des punitions lorsqu'un enfant le mérite, plaide tout de même pour que Kevin et ses compagnons d’infortune bénéficient d’une mise en liberté provisoire.

« Je pense que notre justice pourra les mettre en liberté provisoire afin qu’ils restent à disposition pour raison d’enquête. Je ne pense pas qu’il y en ait un parmi eux qui ait un passeport pour qu’on craigne qu’il s’enfuit. Ils sont sur place. Ils ne sont même pas présumés coupables. Juste suspectés…Bien que je sois d’accord que si un enfant a fait quoi que ce soit, qu’il soit puni de son acte, mais jusqu'à preuve du contraire, on plaide pour les causes. Libérez-les s’il vous plaît », déclare Francis Ngannou.

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Liliane N.

 

 

 

 

 

Dans  un ouvrage intitulé « Et maintenant Maurice Kamto…Comme Moïse », l’ancien avocat inscrit au Barreau du Cameroun, dans un style laudateur, vante les qualités du président du Mrc et invite instamment tous les leaders de l’opposition à s’aligner derrière son nouveau « champion » afin de chasser le Chef de l’Etat Camerounais.  

 

Extrait

« Personnellement, je ne suis ni du parti politique de Maurice Kamto, ni de sa communauté ethno-tribale, et ne suis membre avec lui de quelque organisation sociale que ce soit.

Mais par amour de la patrie et dans l’intérêt de la Nation, j’appelle le peuple de l’opposition à lui apporter son soutien, tout son soutien, comme cela s'est vu sous d'autres cieux, afin que de nos efforts communs et de la volonté de tous, naisse un Cameroun Nouveau.
.
J’affirme humblement que le Professeur Maurice Kamto est une chance pour le Cameroun en ce début du siècle. Dans le monde politique, il apparaît en effet, comme le meilleur du moment ;

Le meilleur parce que par ces temps difficiles où une autocratie confisque tout sans partage et n’hésite pas de mettre à mort, le Président Maurice Kamto a un discours rassembleur.

Il ratisse large, il nourrit un rêve pour son pays et ceci n’est guère surprenant, car avec son « Urgence de la Pensée », il avait déjà élaboré dans sa tête l’idée du Cameroun qu’il voulait.

Il sait, sans les rendre, recevoir des coups de la part de ceux qui, par amour propre, ne veulent pas reconnaître qu’ils ont perdu. Il sait éviter toute polémique qui ne serait qu’une débauche sans intérêt d’énergie à une passe de la vie où le pays a besoin de la contribution de ses enfants, de tous ses enfants.

Il est venu faire la politique autrement, ce qui l’expose à la vindicte de la vieille école où la compromission, le clanisme, le népotisme, la corruption, la secte sont à la base de toute promotion sociale ».

Une belle utopie !

C’est ainsi que l’on pourrait considérer le point de vue de l’ancien bâtonnier de l’ordre des avocats du Cameroun, lorsqu’on sait que jusqu’à présent, ils sont nombreux, les partis politiques de l’opposition qui vont prendre part aux élections Régionales, les premières qui seront organisées en terre Camerounaise.

Après la tenue, en début d’année des élections Législatives et Municipales, ceux qui ont sollicité le suffrage de leurs compatriotes ont ressenti le besoin de ces derniers, de voir l’implémentation de la Décentralisation.

Avec cette dernière, ils espèrent vivre de manière concrète, le développement de leurs contrées respectives. Ils crient au quotidien, leur raz le bol des discours politiciens, dont certains font planer au dessus de leur tête, le spectre de la Côte d’Ivoire, de la Lybie et de tous les autres pays de l’Afrique qui ont connu la guerre.

Les Camerounais aspirent à un mieux être, et pour y parvenir, leur quasi majorité a fait le choix des solutions républicaines.

Elections: ces partis politiques qui tournent le dos aux 1ères régionales du Cameroun  

 

Nicole Ricci Minyem

 
 

Le 06 Décembre prochain, ceux qu’on pourrait assimiler aux grands électeurs vont choisir les premiers conseillers municipaux du Cameroun. Mais, avant de se lancer dans la course, les candidats, issus des différents partis politiques se doivent d’assimiler les fondamentaux de l’élection régionale.

 

C’est ainsi que le Code Electoral, dans son article 251 prescrit que :

Nul ne peut être candidat à un mandat de Conseiller régional s’il ne réside de manière effective dans le ressort de la région concernée.

Les conditions d’éligibilité à un mandat de Conseiller régional sont définies par l’article 175 du Code électoral.

Pour faire acte de candidature il faut :

– Être citoyen camerounais, jouissant du droit de vote et régulièrement inscrit sur une liste électorale

– Avoir 23 ans révolus à la date du scrutin

– Savoir lire et écrire le français ou l’anglais

– Justifier d’une résidence effective d’au moins 6 mois sur le territoire de la commune concernée.

Par ailleurs, l’alinéa 2 de cet article précise que les personnes non résidentes peuvent être candidates, à condition de justifier d’un domicile dans le territoire de la commune concernée.

Quant aux ressortissants des pays étrangers qui ont acquis la nationalité camerounaise par naturalisation, ils ne sont éligibles qu’à l’expiration d’un délai de 10 ans à compter de la date d’acquisition.

Article 254 : Tout conseiller régional placé dans l’une des situations d’incompatibilité prévues à l’article 253 alinéa 1 et 2 ci – dessus est tenu d’opter, dans un délai maximum d’un (01) mois, pour son mandat ou pour la fonction concernée.

Il en informe, par tout moyen laissant trace écrite, le représentant de l’Etat dans la région qui fait connaître son option au président du Conseil Régional.

A défaut d’option conformément aux dispositions des alinéas 1 et 2 ci-dessus, le conseiller régional est déclaré démissionnaire d’office de son mandat par arrêté du ministre en charge des collectivités territoriales décentralisées.  

Les incompatibilités

Les articles 176 à 180 du Code électoral sont clairs. Ne peuvent prétendre à la candidature de Conseillers régionaux, les personnes, qui de leur propre fait, se trouvent dans une situation de dépendance. Ou encore d’intelligence vis-à-vis d’une organisation, d’une puissance étrangère, voire d’un Etat étranger.

Sont également inéligibles :

– Les conseillers municipaux en exercice de leurs fonctions et pendant les 6 mois qui suivent la cessation de ces fonctions,

– Les personnels des services concourant à la défense, à la sécurité du territoire. Notamment de la sûreté et de la police,

– Les fonctionnaires et agents de l’administration régionale.

L’inéligibilité est constatée par la juridiction administrative compétente dans un délai de 3 jours de la saisine, stipule l’article 176 (2).

Elections régionales : Mise en garde des « politiciens véreux et sans scrupules » ayant pour ambition de déstabiliser le processus électoral  

 

N.R.M

 

Le ministre des Forêts et de la Faune (Minefof), Jules Doret Ndongo a signé le 04 septembre dernier, deux décisions portant suspension à titre provisoire des activités, d’une vingtaine d’unités de transformation de bois dans la région du Littoral Cameroun.

 

Selon la première décision prise par le ministre Jules Doret Ndongo, ce sont au total 14 unités de transformation du bois qui viennent d’être suspendues d’activités, « en raison de leur caractère illégal, et des activités de blanchiment et d’empotage illicite du bois d’origine frauduleuse qui ont été constatées » dans leurs parcs. Sont concernées par cette mesure de suspension, les unités suivantes : PN and Co, Etablissements la Fierté, Société Pan Afrikan Wood Company (PAWC), Société Atlas Group, Etablissements Lotinono, Etablissements Nana, Catali, Eldorado, Global Division Trading, Inetrbois, Son Hai, Tata & Sons Entreprise, SFE, Chang Sheng, Si Hai, Bois et services, Hett Sarl, Baset Timber, Scaci Sarl et Sasbo Group.  

Dans la deuxième décision du Minefof, il s’agit quasiment les mêmes entreprises qui sont épinglées en plus des unités suivantes : Société Sali Ndjidda, Super exploitation et transformation du bois, Global Division Trading et Nambois. Elles sont suspendues pour les mêmes que celles évoquées dans la première décision de Jules Doret Ndongo.

A propos de cette suspension, le ministre en charge des Forêts prévient, elle « ne peut être levée qu’après le règlement définitif du contentieux ouvert à l’encontre desdites sociétés pour non-respect des clauses du cahier des charges et complicité d’exploitation forestière illégale ».          

En 2019, le Minefof avait décidé de la suspension de 15 entreprises forestières accusées d’exploitation illégale de bois. C’était à l’issue de plusieurs descentes des équipes de contrôle de son département ministériel sur le terrain, notamment dans les sites de production et les couloirs d’évacuation du bois.

De sources crédibles, plus de 5000 m³ d’essences de bois ont été saisis l’an dernier dans la région du Littoral. Dans ce sillage, l’Onadef révèle que la coupe illégale du bois fait perdre à l’Etat du Cameroun près de 100 milliards de FCFA par an.

Innocent D H

En réponse à une publication qui lui a été attribuée par les rédacteurs de cette page Facebook, le secrétaire national du Mrc oppose une violente réplique en utilisant des mots « colorés » pour qualifier ses détracteurs. 

 

« Voici ce que je découvre à l’instant, c’est une bande de parfaits idiots à la solde de groupuscules ténébreux, sombrant dans la putréfaction journalistique ou plutôt journaleux…stiques, (c’est selon) qui m’attribue des propos orduriers directement issus de leur inféconde imagination.

Ce machin au nom de « Tgv de l’info » en réalité Train à Grande vitesse de l’intox, dans un français nauséeux, indigne du niveau d’un gamin de Ce 2 et qui dégage de la merde de kangourou (pardon aux défenseurs des espèces animales) n’ont trouvé mieux à faire que de concocter douloureusement un torchon crasseux de propos qui seraient extraits d’une émission fantasmagorique d’Afrique Média du 06 Septembre 2020 et dont je serai l’auteur.

Je demande à ces animaux, s’il leur reste un peu de jugeote, de nous produire illico Presto l’extrait ou la bande sonore et visuelle de ces propos que j’aurai tenus hier sur Afrique Média, faute de quoi je m’emploierai personnellement à vous mettre hors d’état de nuire.

Voilà des pseudos lanceurs d’alerte qui en réalité sont des lanceurs ineptes qui, en exécution d’une mission de leurs commanditaires tapis dans l’ombre, croient m’ébranler.

Chères crapules sachez une chose : Je ne suis ni ébranlable ni ébranlé par vos mesquineries de ratons laveurs. Les journaleux de FacebookLand n’auront jamais le dessus sur les Journalistes, les vrais.

J’ai de la bouteille croyez-moi et suis préparé à toutes sortes de bagarres, même les plus viles que vos cerveaux asséchés m’imposeront. Personne ne dictera rien à ma conscience et je serai toujours maître de ma liberté de penser. Allez dire à vos hiboux commanditaires que la mission a échoué dans la baie de l’idiotie.

Anyway le Mrc n’est pas une cour de récréation, la République n’est pas une coquetterie pour les Gueux et les Gnous. Elle sera toujours debout face aux gens de votre espèce. ! Apprentis-sorciers » !

Voici les propos qui sont à la base du courroux de Célestin Djamen et publié sur la page Facebook dénommé Tgv de l’info :

« Je suis d’accord avec Banda Kani, l’Etat doit tirer sur les anglophones qui ne veulent pas se ranger. Les bandits n’entendent que la violence et peu de dialogue…

Il y a un petit parti qui croit déstabiliser les Institutions avec les hold-up, les boycotts sans sens ; l’Etat ne doit pas fléchir face aux voyous, l’Etat doit rester debout et stopper cette bêtise à un moment donné… ».

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01