Les deux hommes, responsables de parti politique (Mouvement pour la Renaissance du Cameroun et Mouvement pour la Démocratie et l’Interdépendance) ont eu un entretien en tête à tête au siège du Mrc dans la ville aux sept collines le 09 Septembre dernier.
Au sortir de ce dernier, Dominique Djeukam Tchameni a tenu ces propos : « Avec le Professeur Maurice Kamto, nous avons parlé de la construction d'une collaboration MDI-MRC en vue de la mutualisation de toutes les forces politiques et sociales du Cameroun et de la Diaspora, afin d'obtenir la Paix dans le NOSO et un code électorale consensuel et ce, par tous les moyens légitimes et pacifiques. L'unité fera notre force… ».
Crise sécuritaire dans le Noso et révision du Code Electoral : Prétexte insurrectionnel ?
A quelques jours de la marche (républicaine) programmée par le Mrc, ils sont nombreux, au sein de l’opinion nationale et même de la diaspora, qui pensent que les deux hommes ont un objectif autre que celui qui est affiché.
Code Electoral consensuel
Révisé en Avril 2012, le code électoral, objet de tous les débats a été utilisé lors des élections locales de 2013 ; scrutin qui a vu la participation très active du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun et au cours de laquelle cette formation politique a remporté un siège à l’Assemblée Nationale et quelques place de conseillers municipaux par ci, par là.
C’est avec ce même code que le président du Mrc réclame à cor et à cri, la victoire à l’issue de l’élection présidentielle d’Octobre 2018. D’aucuns, même si cela reste à vérifier, le désignent d’ailleurs comme le « rédacteur », de ce code électoral.
Ce sont les mêmes qui, dans les réseaux sociaux posent ces questions
Si Maurice Kamto avait été proclamé vainqueur au lendemain de l’élection présidentielle de 2018, ce sujet aurait – il été à l’ordre du jour ?
Le code électoral se révise t –il dans la rue ?
Si l’insurrection annoncée dans quelques jours amène à la destitution du Chef de l’Etat Camerounais et que les tractations qui vont suivre ne donnent pas les résultats escomptés (Maurice Kamto à Etoudi comme président de la République) ; Va t- on définitivement clore ce débat ?
Crise sécuritaire dans les Régions du Nord et du Sud Ouest
Les Camerounais, dans leur immense majorité s’accordent et reconnaissent que depuis l’avènement de la crise sécuritaire dans les Régions du Nord et Sud Ouest, des efforts ont été faits, dans le but d’apaiser les tensions.
Avant l’organisation du Grand Dialogue National, tous ceux qui avaient des propositions à faire ont été reçu, au plus haut niveau de l’Etat, sans qu’on ne tienne compte des obédiences politiques ; A aucun moment, il n’a été stipulé que ces assises ne sont ouvertes qu’à ceux qui éprouvent de l’affection ou un attachement quelconque à la personne du Président Paul Biya.
Si on peut déplorer le fait l’implémentation des résolutions tarde à prendre corps, ceux qui accusent le Gouvernement de faire pérenniser les violences au Noso, font preuve de mauvaise foi.
Au cours des échanges entre Camerounais sur les réseaux sociaux, ces interrogations sont faites :
Qui arme les sécessionnistes dans les régions du Nord et du Sud Ouest ?
Qui leur donne les moyens financiers dont ils disposent qui leur permet de s’acheter des armes de pointe avec lesquelles ils enlèvent, violent, assassinent sauvagement hommes – femmes et enfants ?
Ceux qui prennent pour prétexte cette guerre, pour justifier leur désir de s’installer au pouvoir se sont rendus combien de fois sur le terrain, afin de toucher du doigt, les réalités que vivent les Camerounais de ce côté qui aujourd’hui n’aspirent qu’à renouer avec leur vie d’antan ?
Il est important de faire preuve d’honnêteté
Bien que certains affirment que pour réussir en politique, « il faut avoir des talents de mythomane), il est quelque foi primordial que les hommes politiques fassent preuve d’une certaine honnêteté intellectuelle.
Chaque être humain aspire à la réussite sociale ; chaque individu, tout au long de sa vie, lutte afin de laisser à ses descendants, un héritage qui leur assurent un épanouissement certain.
Bien que la repentance soit une probabilité et qu’il est inconvenant de douter de l’honorabilité de ceux qui appellent leurs compatriotes à poser tel ou tel autre acte, il est cependant logique d’interpeller ceux qui ont travaillé au sein du Gouvernement qu’ils accusent de tous les maux aujourd’hui ; il est raisonnable de leur demander ce qu’ils ont concrètement fait pour ceux qui sont invités à rejoindre leur lutte et qui va au-delà des proclamations politiciennes.
A eux aussi, on doit demander des comptes lorsqu’on se rend compte que la mutualisation des forces de changement dont ils parlent converge vers la destruction des Institutions Camerounaises au-delà des frontières nationales ; concourt à l’incivisme à outrance sur les réseaux sociaux ; attise le tribalisme ainsi que le repli identitaire…
Des réflexions qui paraissent basiques mais qui meublent le quotidien de ces Camerounais qui ne comprennent pas les raisons de cette lutte que mènent certains hommes politiques, juste pour accéder à la magistrature suprême.
Nicole Ricci Minyem
Dans un entretien accordé à l’Agence Cameroun Presse, Samuel Billong – président de cette formation politique préjuge du fait que « cette élection ne va pas dans le sens de la résolution de la crise dans le Nord et le Sud Ouest ; Cependant, la décision du Président de la République s’impose à tous… ».
- Que pensez – vous de la décision prise par le Président de la République dans laquelle il indique les élections Régionales, les premières du genre au Cameroun, vont se dérouler le 06 Décembre 2020 ?
Nous avons regretté cette décision mais pris acte de cette convocation du Collège Electoral qui appelle à la responsabilité des Conseillers Municipaux ainsi que celle des Chefs Traditionnels concernés par l’élection des Conseillers Régionaux. Et, nous appelons les Camerounais malgré tout à éviter les affrontements partisans et intercommunautaires.
La décision du ministre de l’Administration Territoriale va à notre avis, malheureusement et c’est notre point de vue, dans le sens de l’affrontement d’un camp contre un autre, loin d’une démarche apaisante. Le Mouvement Réformateur est pour l’apaisement.
- Mais, ne pensez – vous pas que face aux menaces insurrectionnelles de certains partis politiques, Paul Atanga Nji, en tant que ministre de l’Administration Territoriale pouvait devait avoir cette posture ?
Les ministres agissent au nom du peuple, pas au gré des humeurs individuelles ou partisanes…
Pour être plus explicite, les ministres agissent pour l’intérêt général. Aujourd’hui, cet intérêt appelle à la résolution de la crise sécuritaire dans les régions anglophones qui déchire la Nation. Qui plus est, le pays n’a pas besoin d’ajouter un autre conflit à celui –là…Le reste est périphérique. Il faut sortir des affrontements. C’est ce que nous attendons en particulier du ministre de l’Administration Territoriale.
- Vous savez pourtant que l’un de ses anciens partenaires demande de prendre très au sérieux les menaces insurrectionnelles que font planer certains leaders sur le pays
Evidemment qu’il aurait pu avoir une autre solution mais, il a délibérément fait le choix de la force. En tant que tutelle des partis politiques, il doit dialoguer avec ceux – ci pour rapprocher les points de vue et chercher la conciliation. Il n’est pas obligé d’être dans la bagarre perpétuelle.
- Certains pourraient vous accuser de faire preuve de mauvaise foi, lorsqu’on sait que les dirigeants du parti à qui étaient adressés les propos du Minat refusent toute action allant vers un dialogue qui ne le place pas à la tête du Cameroun
Le Mouvement Réformateur a interpellé le Minat par voie de correspondance. Il n’a même pas cru bon accuser réception de notre correspondance. Il n’est pas dans une posture d’écoute et du dialogue. Certains peuvent lui trouver des excuses. Ils sont libres de le faire.
- Le Mouvement Réformateur va t –il prendre part à ces élections ?
Cela fait seulement quatre (4) mois que nous avons relancé nos activités. Sans Conseillers Municipaux, cette élection ne nous concerne pas.
- Revenons si vous le voulez bien, à l’organisation des élections régionales. D’aucuns pensent qu’elles font ressortir l’une des résolutions prises à l’issue du Grand Dialogue National, notamment avec le statut spécial dans les régions en crise. Quel est votre point de vue à propos ?
Au terme des assises du Grand Dialogue National, nous avons par exemple accueilli avec beaucoup d’enthousiasme la décision de faire élire les Maires des grandes villes en lieu et place des délégués du Gouvernement nommés.
Peut-on dire que ces Maires ont été votés ? Nous avons assisté au spectacle offert par le pouvoir pour imposer ses choix aux grands conseillers dans les Mairies y compris au prix de la violation des dispositions légales.
Au – delà du fait que cette rencontre n’a pas apporté des solutions satisfaisantes à la crise dans les régions anglophones, le caractère antidémocratique du pouvoir ne le dispose pas à respecter ses propres engagements lorsque ceux – ci vont dans le sens progressif.
- On sait déjà que vous ne prendrez pas part à ces élections. Mais croyez – vous participer à l’éducation des masses en restant en dehors des cercles décisionnels ?
Nous nous adressons à tous nos concitoyens y compris aux nombreux qui ne se sentent pas représentés par ce que vous appelez cercles de décisions.
- Vous n’attendez donc rien des Conseillers Régionaux et des Chefs Traditionnels?
Difficile d’attendre quelque chose d’eux dans le contexte actuel, caractérisé par l’absence de consensus sur la situation socio – politique du pays et les difficultés financières du pays du fait des crises sécuritaires notamment.
Les Chefs Traditionnels choisis comme conseillers régionaux ne devraient pas avoir un rôle différent des autres conseillers régionaux.
- Même dans la zone anglophone ? Avec les spécificités qui ressortent au niveau des démembrements, notamment la Chambre des Délégués Régionaux (House of Chief) et le Conseil Exécutif ?
Les Chefs en zones anglophones sont rentrés ? Même dans l’hypothèse affirmative, ils représenteraient qui ? Les réfugiés, les nombreux déplacés ou ceux de nos concitoyens qui, fuyant la guerre, sont dans les brousses.
- Votre mot de fin ?
Notre parti, le Mouvement Réformateur exhorte nos concitoyens à s’engager résolument pour construire une alternance démocratique et pacifique qui s’imposera au régime en place pour l’Unité, la liberté et la modernité du Cameroun.
Entretien réalisé par Nicole Ricci Minyem
Le Chairman Ni John Fru Ndi va s’exprimer sur les sujets brûlants du Cameroun à savoir les élections régionales, la crise sociopolitique dans les deux régions anglophones.
C’est un rendez-vous que le Chairman Ni John Fru Ndi actuellement aux Etats-Unis donne aux camerounais qui pourront se connecter sur le réseau social Facebook. Le président fondateur du Social democratic front (Sdf), entend parler des élections régionales qui vont se dérouler pour la toute première fois au Cameroun le 6 décembre 2020. Il reviendra sur la position du Sdf qui est déjà connue. Le parti de la balance ne compte pas participer au scrutin. Les raisons étant que la crise anglophone sévit encore au Nord-Ouest et au Sud-Ouest, et il y a un besoin de réforme du Code électoral.
Dans une de ses déclarations faisant suite à l’annonce de la programmation des régionales, le Pr Jacques Fame Ndongo a indiqué qu’en choisissant de boycotter les premières élections régionales, le Sdf ne cherche qu’à exister.
«En réalité, M. Ni John Fru Ndi opte sciemment pour la politique-fiction et le nihilisme ou le négationnisme. Il sait que, jadis 2è force politique du Cameroun, son Parti ne cesse de perdre du terrain. Le SDF veut donc exister : c’est le propre de tout parti. Mais, au lieu de reconquérir l’électorat perdu, et redoutant un « Waterloo » dans les urnes, il choisit la fuite en avant et le saut dans l’abime. Or, la politique est un système de signes (une sémiotique). Elle est fondée sur la quantification cohérente des faits, l’intelligibilité d’un programme actanciel, la rationalisation des arguments et la traçabilité d’une vision stratégique et opérationnelle», a écrit le Pr Fame Ndongo en sa qualité de Secrétaire à la Communication du Rassemblement démocratique du peuple camerounais.
Pour revenir au Chairman, le Sdf fait savoir qu’il parlera également des récents malheureux évènements qui se produits dans la ville de Bamenda. Des évènements qui ont conduit à l’opération «Bamenda clean» et au cours desquels, il y a eu des affrontements entre l’armée et les séparatistes.
C’est à 19 heures, que le Chairman Ni John Fru Ndi va parler aux camerounais.
Liliane N.
Mgr Samuel Kleda Archevêque métropolitain de la ville de Douala affirme que tous les patients du Coronavirus qui ont reçu son protocole thérapeutique, ont été guéris.
Mgr Samuel Kleda face à la presse le 10 septembre 2020 hier, s’est voulu sûr de lui, pour ce qui est de la lutte contre le Coronavirus dans notre pays. Il a affirmé que la pandémie qui a affecté le monde a été vaincue au Cameroun. Les chiffres de patients suivis ici et hors de nos frontières qu’il a avancé hier, avoisinent sont tout de même importants. «De mars à août 2020, 9071 patients ont bénéficié du protocole aussi bien au Cameroun qu’à l’extérieur, notamment les Etats-Unis, la France, la Belgique, l’Allemagne, l’Italie, la Zambie, le Gabon etc.», a-t-il déclaré.
On se rappelle que Mgr Samuel Kleda au mois de juin 2020 avait dévoilé l’identité des produits qu’il utilise pour soigner les personnes atteinte du Coronavirus. Il s’agit d’Elixir Covid et Adsak Covid, qui se prennent de façon simultanée, lorsqu’on est testé positif à la Covid-19. Le prélat avait indiqué que ces produits sont fait à base de plantes médicinales. Le premier de ses produits Elixir Covid, a pour principal élément le Trichilia emetica, communément appelé « Mafura », qui est un arbre de la savane présent dans les zones septentrionales, notamment les régions de l’Extrême-Nord et de l’Adamaoua. Il est très prisé en pharmacopée traditionnelle. Le deuxième des produits, Adsak Covid, est fait avec une variété de l’Aloe Vera.
Lors de la conférence de presse du 10 septembre 2020, Mgr Samuel Kleda a rassuré sur l’efficacité de son protocole. «Le protocole traite donc efficacement le Coronavirus avec le respect des normes de standardisation et du processus de fabrication. La mixture n’est pas toxique et ne produit aucun effet secondaire. Aucun patient n’a jamais présenté de malaise après avoir pris le traitement. Il faut bien observer qu’aucun décès n’a été enregistré parmi les patients qui ont pris le remède. Même les patients sous assistance respiratoire ont été sauvés… Nous avons vaincu le COVID au Cameroun. Mon équipe et moi comptons désormais orienter le protocole vers la prise en charge d’autres pathologie, sans bien évidemment oublier le Coronavirus», a-t-il déclaré.
Liliane N.
Le Comité Exécutif de la CAF s’est réuni le jeudi 10 septembre 2020 par visioconférence pour discuter de l'avenir des compétitions africaines et d'autres questions connexes, dans un contexte marqué par la pandémie de COVID-19.
Les résolutions du Comité Exécutif
A l’issue de la réunion, les décisions suivantes ont été prises :
Assemblée Générale Ordinaire 2020
Assemblée Générale Elective 2021 et Chronogramme des élections
Championnat d'Afrique des Nations Total
En outre, la règle du quatrième remplacement en cas de matches à prolongation sera appliquée.
Ligue des Champions féminins de la CAF
Pour la première édition, l'union zonale du pays hôte aura deux représentants. Cependant, pour les éditions suivantes, le pays hôte n'aura qu'un seul représentant tandis que l'Union de zone du champion en titre qualifiera deux équipes.
Format de la compétition
Les huit équipes qualifiées seront tirées au sort en deux groupes de quatre équipes chacun conformément au règlement.
La compétition sera annuelle et se tiendra durant le second semestre.
Coupe d'Afrique des Nations féminine Total 2022
Coupe d'Afrique des Nations de Beach Soccer 2020
Coupe d'Afrique des Nations U-17 Total Maroc 2021
CHAN 2021 : La CAF annonce les nouvelles dates de la compétition ce jour
D’autres décisions qui complètent les tests IRM
De plus, un amendement au règlement des tests IRM a été approuvé afin de disqualifier toute équipe présentant un joueur non-éligible.
Prochaines compétitions de la CAF
L’appel à candidatures est lancé pour l’organisation des compétitions suivantes ;
Ligue des Champions féminine 2021 et 2022
Coupe d'Afrique des Nations féminine Total - 2022
Coupe d'Afrique des Nations de Beach Soccer 2022
Coupe d'Afrique des Nations U-17 Total - 2023
Coupe d'Afrique des Nations U-20 Total - 2023
Coupe d'Afrique des Nations U-23 Total - 2023
Finales de la Ligue des champions de la CAF 2021, 2022 et 2023
Finales de la Coupe de la Confédération de la CAF 2021, 2022 et 2023
Saisie d’une demande de la FRMF eu égard aux dernières évolutions sanitaires sur la situation du trafic aérien au Maroc et sur recommandation de la Commission d'Organisation des Compétitions Interclubs de la CAF, les matches restants de la Ligue des champions de la CAF Total et de la Coupe de la Confédération de la CAF ont été reportés.
La décision a automatiquement affecté le calendrier de la saison 2020/2021, qui a été ajusté en conséquence selon le modèle suivant ;
- Demi-finales
Matches aller : 17 et 18 octobre 2020
Matches retour : 23 et 24 octobre 2020
- Finale
6 novembre 2020
- Demi-Finale : 19 et 20 octobre 2020
- Finale : 25 octobre 2020
1ère période d’inscription : 21 octobre - 10 novembre 2020
2e période d’inscription : 11-30 novembre 2020
Tour préliminaire : 27-29 novembre 2020 et 4-6 décembre 2020
2e tour préliminaire : 22-23 décembre 2020 et 5-6 janvier 2021
Réformes
CHAN 2021 : La CAF annonce les nouvelles dates de la compétition ce jour
Stéphane NZESSEU
Les forces vives de la localité de Bamougoum dans la région de l’Ouest haussent le ton. Ils mettent en garde ceux qui s’en prennent à leur chef traditionnel.
L’ensemble de l’Élite, de concert avec toutes les forces vives de la Chefferie Supérieure de Premier Degré de BAMOUGOUM (département de la Mifi), notent que des personnes malveillantes et de mauvaise foi, ont entrepris, il y a peu, de s’attaquer de manière frontale et brutale aux institutions traditionnelles et, partant, à tout le peuple Bamougoum incarné par son Roi, sa Majesté MOUMBE FOTSO Mitterrand.
Ces actes graves et contraires aux us et coutumes du Peuple Bamougoum et à l’autorité du Roi, perpétrés par certains princes et individus aidés par des personnes encore tapies dans l’ombre, se sont traduits de différentes manières : menaces à l’atteinte de l’intégrité physique du Roi ainsi que son entourage, obstruction à la participation du Roi à un conseil d’administration de la CAPLAMI, scellés sauvages d’immeubles, agressions sur des espaces marchands, menaces d’incendie de la chefferie, multiplication d’attitudes irrévérencieuses et vexatoires, campagne de désinformation de l’opinion publique, etc., sous le fallacieux prétexte d’une gestion opaque du patrimoine, alors que et surtout que, rien concernant ce patrimoine n’est encore réglé de manière définitive à ce jour.
Face à cette dérive culturellement et traditionnellement inacceptable aux yeux du Peuple Bamougoum, l’ensemble de l’Élite et des Forces vives et, partant, le Peuple Bamougoum tout entier, condamnent avec la dernière énergie tous ces actes et attaques aux mœurs et institutions qui sont un patrimoine sacré. Ils réaffirment leur déférent soutien à la personne qui les incarne, sa Majesté MOUMBE FOTSO Mitterrand.
Ils l’assurent de leur ferme détermination à contribuer à préserver son intégrité physique, à protéger le patrimoine et les valeurs sacrées de Bamougoum, au terroir comme à l’extérieur. Les Élites, les forces vives et le Peuple Bamougoum, invitent ces individus, clairement identifiés, à faire montre de retenue, à mettre fin à la désinformation de l’opinion, à respecter les institutions traditionnelles et à renouveler leur allégeance au Roi qui les incarne, à retrouver la voie de la sagesse, et à respecter les cadres traditionnels de concertation.
A la veille de la tenue des élections régionales, les chefs traditionnels deviennent la cible de certains acteurs politiques. Ceux-là qui par leurs mécanismes veulent s’assurer d’un certain nombre de privilège, le plus souvent en mettant à mal la notoriété des Chefs traditionnels.
Stéphane NZESSEU
A cause d’une imprudence, un père de famille n’oubliera jamais qu’il a failli faire passer de vie à trépas toute une partie de sa descendance. Autant de peur que de mal au final.
Le drame s’est déroulé dans la nuit de de mercredi 09 septembre au jeudi 10 septembre 2020 au quartier Ngodi, une bourgade de la ville de Loum située dans le département du Moungo dans la région du Littoral camerounais. Selon les témoignages des riverains, la faute revient principalement au père de famille qui par inadvertance a lui-même mis le feu à son domicile.
Tout commence quand le chef de famille revient tardivement de ses sorties nocturnes. Comme à son habitude, il a par devers lui quelques bâtons de cigarettes. Une fois à la maison, il se laisse aller à fumer une cigarette de plus. Il sera rapidement gagné par la fatigue et le poids de la journée qui l’obligent à aller se coucher.
Seulement, le bardeur n’a pas terminé sa cigarette. Il va négligemment balancer le mégot qui n’a pas eu le temps de s’éteindre dans un coin de la maison. Sans se soucier de ce qui advient dudit mégot, notre chef de famille irresponsable sur le coup va aller s’allonger sur sa couette. Mal lui en prendra, car d’après les témoignages, le mégot négligemment jeté va atterrir dans un récipient qui contenait un peu de pétrole lampant. Or il faut souligner que, comme c’est le cas dans nombre de quartiers de la ville de Loum, les maisons sont construites en bois. Le mégot dans le récipient de pétrole lampant, ce qui devait arriver arriva.
Le domicile familial va commencer tout doucement à s’embraser. Les flammes, aidées par les murs en bois de la maison, vont très rapidement séquestrées les habitants dans le feu. Surpris par le feu, le père et deux de ses enfants coincés au milieu des flammes cherchent à s’en sortir. Difficile de savoir s’il faut s’en réjouir, les trois sont sortis des flammes, brûlés au 2e degré. Ils auraient pu perdre la vie si ce n’était l’aide des populations environnantes. Les brûlés ont été envoyés dans divers centres de santé de la localité. Jamais le slogan « La cigarette tue » n’aura été répétée par les habitants de Ngodi à Loum pour ironiser et trouver des raisons de dédramatiser.
Une situation qui interpelle davantage à la vigilance. Ce n’est pas la première fois que des fumeurs se retrouvent dans cette situation. En dehors des mégots de cigarettes, il y a également les bougies servant à l’éclairage lors des coupures d’électricité qui causent aussi de gros dommages dans les domiciles de la contrée. Vigilance.
Stéphane NZESSEU
Le Président du Rassemblement démocratique du Peuple camerounais (RDPC), Paul Biya vient de signer un texte portant approbation des décisions prises par la Commission ad hoc de discipline contre certains militants du parti. Il en ressort que plusieurs militants sont temporairement exclus des rangs du parti du flambeau.
Ecopent d’exclusions temporaires au sein du RDPC pour indiscipline : Patrice Amba Salla, l’ancien ministre des Travaux publics ; les maires Emmanuel Nlend, Alex Mimbang ou encore Guy Emmanuel Sabikanda et Saint Eloi Bidoung. Frank Hubert Ateba quant à lui, est définitivement radié de l’effectif des militants du Rassemblement démocratique du Peuple camerounais.
L’on apprend également que, les militants qui sont passés devant la Commission présidée par l’ancien Premier ministre Peter Mafani Musonge, ont écopé de diverses sanctions. Il s’agit notamment de Charles Atangana Manda et le sénateur Grégoire Mba Mba qui s’en tirent avec un blâme, tout comme une vingtaine d’autres militants du parti du flambeau.
Précisons, Patrice Amba Salla, Alex Mimbang (l’actuel maire de Nguelemendouka) ainsi qu’une dizaine de militants sont exclus temporairement pour une durée de six mois. Pour ce qui est de Saint Eloi Bidoung (ancien adjoint au maire de Yaoundé 6), il écope d’une exclusion de 03 ans. En rappel, plusieurs sources indiquent qu’il avait osé prétendre à la mairie de Yaoundé contre l’avis du RDPC. La même peine s’applique à André Tsala Messi. Frank Hubert Ateba, transfuge du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) a été définitivement exclu de la liste des militants du RDPC.
« Déchéance de fonction » ou encore lettre d’observation avec rappel à l’ordre, sont les autres sanctions prononcées par la Commission Musonge. Cette commission avait d’ailleurs été convoquée il y a une semaine pour examiner les cas d’indiscipline constatés à la faveur des élections municipales et législatives de février 2020. Pour les observateurs, les sanctions prononcées ne sont qu’une suite logique.
Innocent D H
Cette statistique a été révélée dans un document officiel produit par le Conseil interprofessionnel du cacao et du café (CICC), à l’occasion de la visite du Directeur exécutif de l’Organisation international de cacao (ICCO), Michel Arrion au Cameroun. Le Belge était annoncé en audience ce 09 septembre 2020 au ministère camerounais du Commerce. Celui-ci devrait aussi visiter le centre de centre d’excellence de traitement post-récolte du cacao du Centre, avait-on appris.
Installés dans les bassins de production du Cameroun avec pour objectif de mettre sur le marché des fèves de qualité supérieure et d’accroître de manière substantielle les revenus des producteurs, les centres d’excellence de traitement post-récolte du cacao ont livré leurs 150 premières tonnes au cours de la campagne cacaoyère 2019-2020. L’information a été rendue publique par le CICC. Le Conseil interprofessionnel du cacao et du café et ses partenaires ont déjà construit cinq centres d’excellence dans le pays à ce jour. Sont encore à la phase de projet, les 6ème et 7ème chantiers. Ces structures sont en partenariat avec le groupe français Puratos et l’Association des chocolatiers et confiseurs de France, le premier produisant des « chocolats de couverture » pour les seconds, grâce aux fèves issues des centres d’excellence du Cameroun, apprend-on.
Les centres d’excellence de traitement post-récolte du cacao sont dotés d’équipements de fermentation et de séchage spécifiques. A cet équipement s’ajoute un itinéraire de contrôle strict de la qualité des fèves. Tous ces éléments mis ensemble, permettent aux centres d’obtenir des fèves « zéro défaut » qui sont vendues avec des primes aux producteurs, ce qui permet une meilleure rémunération.
Si l’on consulte les pointages du CICC de juin 2019, le prix du kilogramme de fèves de cacao issues des centres d’excellence culminait à 1 650 FCFA, contre un maximum de 1 060 FCFA dans les différents bassins de production cacaoyère du Cameroun. Ce qui laisse révéler une différence de 590 FCFA par kilogramme.
Innocent D H
Il y a 26 ans, la Constitution du Cameroun avait tracé la voie de la décentralisation dans laquelle nous nous installons de plus en plus aujourd’hui. Revisite de ces jalons constitutionnels.
Toutes les dispositions à propos de la décentralisation sont regroupées dans le titre 10 de la loi constitutionnelle. Le premier article qui plante le décor, c’est l’article 55 de la loi.
« (1) Les collectivités territoriales décentralisées de la République sont les régions et les communes. Tout autre type de collectivité territoriale décentralisée est créé par la loi.
(2) Les collectivités territoriales décentralisées sont des personnes morales de droit public. Elles jouissent de l’autonomie administrative et financière pour la gestion des intérêts régionaux et locaux. Elles s’administrent librement par des conseils élus et dans les conditions fixées par la loi. Les Conseils de collectivités territoriales décentralisées ont pour mission de promouvoir le développement économique, social, sanitaire, éducatif, culturel et sportif de ces collectivités.
(3) L’Etat assure la tutelle sur les collectivités territoriales décentralisées dans les conditions fixées par la loi. » Un cadre général bien établi. Comme l’annonçait cet article, plusieurs lois sont intervenues par la suite pour préciser l’organisation, le fonctionnement et le régime financier des collectivités territoriales décentralisées. Notamment, les textes de 2004 et de 2019 sur la décentralisation.
A côté des principaux éléments de partage du pouvoir entre l’Etat central et les collectivités territoriales décentralisées, précisément l’utilisation des ressources des régions, des précisions sur le domaine et le patrimoine particulier de la Région, la loi constitutionnelle précise la composition des institutions qui constituent les collectivités territoriales décentralisées. Notamment les régions qui sont dirigées par des conseils Régionaux et les Communes dirigées par les Conseils Communaux. Les mandats sont de cinq (05) ans. Le Conseil régional doit refléter les différentes composantes sociologiques de la circonscription.
Dans la suite, l’article 58 précise : « (1) Dans la Région, un délégué nommé par le Président de la République représente l’Etat. A ce titre, il a la charge des intérêts nationaux, du contrôle administratif, du respect des lois et règlements et du maintien de l’ordre public ; il supervise et coordonne sous l’autorité du Gouvernement, les services des administrations civiles de l’Etat dans la région. (2) Il assure la tutelle de l’Etat sur la Région. » Un délégué qui visiblement n’est pas le gouverneur de région qui représentera toujours le gouvernement dans la circonscription en question.
La loi prévoit également que les conseils régionaux puissent être suspendus. « ARTICLE 60 : (1) Le Président et le Bureau du Conseil régional peuvent être suspendus par le Président de la République lorsque lesdits organes :
- Accomplissent des actes contraires à la Constitution ; Portent atteinte à la sécurité de l’Etat ou à l’ordre public ; Mettent en péril l’intégrité du territoire. » Toute chose qui montre que le Président de la République garde un pouvoir certain et une autorité qui peut être contraignante sur ces conseils régionaux.
Les Régionales : Prolongement de la mise en œuvre des résolutions du Grand Dialogue National
Stéphane NZESSEU
C’est dans une décision rendue publique ce 07 septembre que le Directeur Général des impôts demande aux chefs des centres régionaux des impôts de désormais exiger que les timbres soient apposés sur chaque face d’un document imprimé en recto-verso.
On peut lire dans le document signé par Mr MOPA FOTSING : « Il m’a été donné de constater que les documents imprimés en recto-verso ne font pas toujours l’objet de timbrage par page, mais uniquement au recto. Je rappelle que les droits de timbre sont perçus par page et selon les dimensions du papier. Ledit timbre est apposé sur la partie gauche de chaque page comportant des écritures, conformément aux dispositions des articles 438 et suivants du Code Général des Impôts.
Vous voudrez bien par conséquent veiller au respect de la législation fiscale en la matière et me rapporter toute difficulté d’application y afférente. »
Une exigence illégale
Seulement, le problème c’est qu’il n’existe aucune disposition dans le Code Général des impôts qui précise ou exige que les timbres soient apposés sur les deux faces de chaque document. Une décision que dénonce d’ailleurs le Fondation Camerounaise des Consommateurs (FOCACO). « La FOCACO tient à rappeler au Directeur général des impôts qu’aucun article du code général des impôts ne stipule que le timbrage se fait par page mais ce code indique plutôt l’endroit où doit être apposé le timbre (article 438). En outre, selon l’esprit du Décret N°2019/2652/PM du 05 août 2019 relatif à la gestion des droits de timbres fiscaux et autres valeurs fiscales qui définit la notion de valeur fiscale, un seul timbre doit être apposé soit sur un acte, soit sur un document ou sur un papier.
C’est dans ce même esprit qu’a été instauré le timbre fiscal spécial de 25 000 F CFA pour certains documents notamment les demandes de sursis de paiement et les demandes d’agrément. Le timbrage de ces documents se fait uniquement sur la première page et peu importe le nombre de pages. Par ailleurs, une disposition du Code Général des Impôts (article 445) stipule que le droit de timbre est établi d’après la dimension du papier employé et oscille entre 300 F et 1600 F mais la direction générale des impôts viole tous les jours cette disposition en imposant aux usagers un droit de timbre unique au montant de 1000 F CFA même pour les documents ayant les dimensions de la demi-feuille de papier normal (format 0,21 X 0,27). »
En effet, la Direction Générale des impôts par son Directeur Général veut manifestement extorquer davantage les usagers camerounais. Car il est incompréhensible que le DG des impôts brandisse des dispositions qui parlent des tailles des documents et des lieux où apposer des timbres pour exiger que les timbres soient apposés par page sur les documents. Vivement que cette prescription soit reconsidérée car manifestement illégale.
Stéphane NZESSEU
Cyrille Sam Mbaka quitte l’Union démocratique du Cameroun après 30 années de militantisme.
Nous l’annoncions dans une de nos précédentes publications : Cyrille Sam Mbaka a convié ce jour les hommes des médias à Douala à une conférence de presse. Ce qui se posait il y a encore quelques minutes seulement comme une interrogation est désormais une affirmation. Cyrille Sam Mbaka quitte l’Union démocratique du Cameroun (Udc).
Il comptabilise 30 années de militantisme au sein de l’Udc qui a été créée par le défunt Adamou Ndam Njoya. Cyrille Sam Mbaka va continuer son combat politique au sein d’une autre formation qui doit voir le jour, si on s’en tient à ces déclarations. Et il appelle désormais ses anciens camarades de l’Udc à le suivre. Il demande à ceux-ci de respecter la mémoire d’Adamou Ndam Njoya.
«Après 30 ans dans le parti, je quitte le navire. Je quitte l’UDC pour remettre le parti dans la légalité…Nous sommes en concertation avec les autres camarades pour mutualiser les forces pour avoir un autre parti à vocation nationale. Le respect pour la mémoire du fondateur qui n’est plus avec nous. Partir c’est amené les anciens camarades du parti à sortir de l’illégalité dans lequel ils se trouvent. Ils sont fermés à tout dialogue pour revenir aux fondamentaux du parti. Quand on fait fausse route, on revient et demande les excuses », a-t-il déclaré face à la presse.
On sait que l’une des choses ayant conduit à la situation actuelle c’est la présidence de l’Udc qui en principe devait être assurée par l’ancien vice-président. Cependant, c’est la veuve du fondateur Hermine Tomaino Ndam Njoya qui a été portée à la tête du parti. Un fait que Cyrille Sam Mbaka avait décrié.
«Ayant appris pendant 29 ans aux côtés d’Adamou Ndam Njoya, l’harmonie, le consensus, le dialogue, toute chose qui motivait cet homme, je me vois mal en train d’aller dans le juridisme pour récupérer un poste dont j’ai le droit », avait-il affirmé à l’époque des faits.
Liliane N.
Franck Derlin Oyono Ebanga le désormais ancien Sous-préfet de Lokoundje a été appelé à d’autres fonctions.
Les nominations à la préfectorale faites par Paul Biya le Président de la République ont touché Franck Derlin Oyono Ebanga qui jusqu’au 9 septembre 2020, était encore le Sous-préfet de l’arrondissement de Lokoundje dans la région du Sud. L’administrateur civil âgé de 30 ans, a été rappelé à d’autres fonctions. Il est remplacé par Christian Séraphin Manga Ombolo.
Du 9 septembre jour de nominations à ce 10 septembre 2020, on n’a toujours pas eu l’information concernant le redéploiement de Franck Derlin Oyono. Cependant certaines indiscrétions laissent entendre que son remplacement à la tête de l’arrondissement de Lokoundje est une conséquence de l’affaire Lydienne Taba sa défunte petite amie. Il convient de rappeler que cette affaire dure depuis le 25 juillet dernier. La défunte fille qui était étudiante, a été tuée «accidentellement» par balle à Kribi, dans la région du Sud. L’affaire faisant grand bruit parce que le Sous-préfet étant suspecté, il est depuis lors sur le gril. Il avait été incarcéré pendant quelques jours, le temps des enquêtes, et alors que les conclusions n’ont jamais été rendues, il a été remis en liberté.
Lydienne Taba la défunte a été inhumée le 29 août 2020 dans son village natal à Lobethal Mouanko, dans le département de la Sanaga-Maritime, région du Littoral. Il y a un collectif d’avocats, «Universal Lawyers and Human Rights Defense», conduit par Me Dominique Fousse, qui s’est saisi de son affaire. Ledit Collectif a porté plainte à Franck Derlin Oyono au Tribunal militaire d’Ebolowa.
Liliane N.
L’homme politique Cyrille Sam Mbaka a convié dans l’après-midi de ce 10 septembre 2020, les hommes des médias à une conférence de presse.
De quel sujet Cyrille Sam Mbaka le vice-président de l’Union démocratique du Cameroun (Udc) veut-il parler à la presse ce jour? L’objet de l’échange qui se fera dans la ville de Douala, région du Littoral n’est pas connu. Tout ce qu’on sait à propos de la conférence de presse et de son organisateur, est qu’il s’agira de l’Udc son parti politique créé par le défunt Adamou Ndam Njoya. Certaines indiscrétions, affirment que Cyrille Sam Mbaka pourrait bien annoncer sa démission de l’Udc ce jour. Dans tous les cas l’opinion sera située après la conférence de presse.
Il se pourrait que le vice-président de l’Udc à qui la présidence a échappé après le décès d’Adamou Ndam Njoya, n’aurait plus des relations cordiales avec les autres membres du Comité exécutif du parti. Alors que d’aucuns hors de cette formation politique et des militants de l’Udc pensaient qu’il prendrait la direction du parti, c’est plutôt Hermine Patricia Tomaino Ndam Njoya l’épouse du défunt fondateur de l’Udc qui a pris les rênes. «C’est par téléphone que j’ai appris la désignation de Mme Patricia Ndam Njoya comme Présidente de l’UDC» avait-il déclaré il y a quatre mois lors d’une sortie médiatique.
En réalité, c’est Cyrille Sam Mbaka qui selon les textes du parti et dans les faits diriger l’Udc jusqu’à la prochaine convention en 2021. C’est plutôt la veuve de Ndam Njoya qui est devenue la présidente du parti. Et sa présidence a été officialisée le 26 avril 2020, lors de la commémoration du 29ème anniversaire de la formation politique. L’épouse du défunt Ndam Njoya a été choisie par les sages du parti.
Liliane N.