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Refusant de voir minimiser le rôle joué par le Pcrn suite à la décision prise par le Président de la République, de surseoir à ce tribut, la jeune dame a fait sortir des archives, un article publié par nos confrères de l’Agence Ecofin le 19 Avril 2020 

 

Article abondamment utilisé ce 19 Octobre 2020 par leurs adversaires politique, et dans lequel il était fait de mention du rejet par la Beac, d’une initiative du Gouvernement Camerounais portant sur l’exploitation d’un système de règlement et de compensation dans le cadre des paiements effectifs en monnaie électronique.

La publication

« Cet article sur la Beac date du 19 Avril 2020, c’est de la manipulation…

Premièrement, cet article qui est largement répandu ce jour pour méconnaitre la victoire de la coalition entre le PCRN et les citoyens Camerounais date du 19 Avril 2020, il a été modifié le 21 Avril 2020, et le média en ligne l'a tout simplement réactualisé du fait de l'actualité.

Je note que tous ceux qui l'ont publié sous mes post ont pris soin d'effacer les dates, pour faire croire qu'il date de ce jour. Chose fausse.

Mais encore, alors que le Problème posé par le PCRN est celui de la protection des citoyens contre le mode de collecte de ladite taxe jugé, illégal au regard du droit communautaire et dépourvu de sens pratique au regard de la difficulté à établir l'assiette de la taxe (le prix du téléphone sorti de l'usine, celui que la BEAC posait le 19 Avril 2020 portait sur 2 choses :

1- L'utilisation de l'anglais dans le courrier de demande d'autorisation de madame la MINPOSTEL, ce qui avait fait scandale ;

2- La conformité de la procédure de paiement, notamment la compensation des frais à payer par le crédit téléphonique de communication, -et non pas par mobile money par exemple- C'est de cette « interopérabilité » qu'il était question, rien à voir avec le débat sur la protection du citoyen qui a conduit le PCRN à se préparer pour des marches pacifiques.

La BEAC a dit non pas à la mesure visant à collecter la taxe sur le citoyen, mais plutôt à cette procédure de paiement. Ça date d'Avril 2020. Or le communiqué conjoint des Minfi et Minpostel qui défraie la chronique date du 29 Septembre 2020.

Si la motivation de la suspension de cette mesure était due au refus la BEAC, ça voudrait dire que le MINFI l'autorité monétaire locale, le Minpostel, et le chef de l'Etat n'ont pas reçu la lettre du gouverneur de la BEAC depuis le 19 Avril 2020?

Au fait la naïveté de ceux qui font ces agitations leur fait oublier comment fonctionne la BEAC et qui sont les vrais patrons là-bas?

Le plus drôle est que la suspension de cette mesure profite à tous y compris à eux...

Nous irons de victoire en victoires et nous avons déjà commencé ».

 

N.R.M

 

L’homme politique Hervé Emmanuel Nkom demande la réforme de l’Ecole d’administration et de magistrature.

Intervenant sur les antennes d’Abk radio, Hervé Emmanuel Nkom a plaidé pour une réforme de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (Enam). Pour le militant du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), cela permettrait de mettre fin au scandale devenu récurrent dans cette école grande école d’Etat et de revoir ce qu’on attendait d’elle.

«Au minimum il faut réformer l’Enam à défaut de faire autre chose. L’Enam est un projet pour donner à l’administration des cadres qu’il lui fallait pour reprendre la direction des affaires qui étaient avant entre les mains de la puissance coloniale, mais aujourd’hui je pense qu’on est en train de dévoyer ce centre de formation», a-t-il déclaré.

Qualité de la formation

Allant un peu plus loin dans son intervention, Hervé Emmanuel Nkom a douté des produits qui sortent de l’Enam. La raison étant qu’il trouve que, l’école actuellement au cœur d’une polémique au sujet des résultats de la session 2020, fonctionne mal.

«D’abord, je ne suis pas sûr qu’ils forment les meilleurs et je ne suis pas sûr que dans son organisation, ce soit un objectif qui n’ait pas une contre-productivité en termes de conséquences. Je vous donne un exemple. Pour avoir été dans une école d’administration en France, on ne forme pas au même endroit des gens qui peuvent se retrouver dans une position de conflit d’intérêt. C’est-à-dire que vous ne pouvez pas, dans la même année, au même endroit former les inspecteurs des impôts, les inspecteurs des douanes, les inspecteurs de l’administration du travail et les magistrats. Si vous vous trouvez dans une ville comme Douala, cela peut être le cas et cela a parfois été le cas, le Procureur de la même promotion que le Préfet ou le Sous-préfet, qui est de la même promotion que le trésorier payeur général, le receveur municipal de la ville ou de telle commune d’arrondissement. Vous voyez que ce genre de relation, même entre gens comme vous et moi qui avons eu la morale finissent par déboucher sur des conflits, des confusions ou des complicités», explique l’homme politique, banquier de formation.

France

Prenant exemple sur la France, Hervé Emmanuel Nkom a retracé la formation du compatriote le Pr Alaka Alaka.

«En France, les inspecteurs des impôts sont formés à Clermont-Ferrand, c’est le cas du professeur Alaka Alaka. Quand il lui a fallu parfaire sa formation, il est allé à Clermont –Ferrand. L’ENA n’est même plus à Paris, elle a quitté la rue universitaire et est maintenant à Strasbourg. Les inspecteurs des douanes sont formés à Neuilly, les commissaires de police à Lyon, les officiers de gendarmerie sont formés à Melun. L’école militaire de Saint-Cyr se trouve en Bretagne. On ne forme pas les cadres au même endroit afin d’éviter de créer des syndicats de malfaiteurs et autres», a ajouté le militant du Rdpc.

Liliane N.

 

La rencontre entre Joseph Le le Ministre de la Fonction publique et la presse aurait dû se tenir dans la soirée du 15 octobre 2020.

Dans son édition parue en kiosque le 19 octobre 2020, le quotidien Messager parle d’une rencontre entre Joseph Le le Ministre de la Fonction publique et la presse qui a été annulée. Le journal du défunt Pius Njawe dit tenir d’une source bien introduite l’information selon laquelle, l’annulation de ladite rencontre faite à la dernière minute, était un ordre de la Présidence de la République. Pourtant le dîner de presse devait porter sur le processus général d’organisation des concours administratifs au Cameroun.

La dernière sortie du Ministre Joseph Le à propos des résultats du concours de l’Enam session 2020, aurait offusquée des dignitaires des trois régions septentrionales à savoir le Nord, l’Adamaoua et l’Extrême-Nord, rapporte Le Messager.  

Quelle déclaration du Ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative a pu bien choquer les dignitaires dont parle le quotidien Le Messager. Serait-ce le fait d’avoir dit dans une note d’information en réponse aux dénonciations du Mouvement 10 Millions de Nordistes, que la moyenne requise compte aussi pour l’admission à l’Enam ? Germain Nnanga analyste politique intervenant dans les colonnes du journal l’atteste.

«Lorsque le MINFOPRA a expliqué que le pourcentage habituel n’a pas été respecté parce que les candidats de ces régions n’avaient pas bien travaillé, les élites du septentrion ont trouvé cela très condescendant, voire calomnieux», déclare-t-il.

A titre de rappel, le Mouvement 10 Millions de Nordistes a demandé l’annulation desrésultats des concours de l’Enam session 2020 au motif, de ce que le quota d’admission de 30% réservé aux régions septentrionales suscitées n’a pas été respecté. Et reconnaissant toutefois que c’est vrai, le Ministre Joseph Le a indiqué que le quota de 28% observé dans les résulats se justifie par la prise en compte des notes des candidats.

Liliane N.

 

Le Bureau national de l’Etat civil (Bunec) vient d’organiser à Bertoua dans le Lom et Djerem et à Batouri dans la Kadey, deux ateliers successifs consacrés à la redynamisation du système d’état civil dans la région du Soleil levant.  Il est question pour les participants d’arriver à l’amélioration de l’accès aux services de l’état civil dans cette partie du pays où le phénomène d’enfants sans acte reste préoccupant.   

 

En 2019, le Bunec a recensé sur l’échiquier national près de 400 000 enfants scolarisés qui se retrouvent sans acte de naissance, dont 11 000 d’entre eux étaient déjà en classe de cours moyen deuxième année. Ici dans la région de l’Est, « nous avons également recensé près de 150 000 enfants scolarisés sans cette pièce indispensable pour faire preuve de leurs existences légales et pouvant faire preuve d’appartenance à la nation camerounaise », révèle Alexandre Marie Yomo, le patron du Bureau national de l’Etat civil. C’est pour inverser cette donne que viennent de se tenir dans la région de l’Est, ces ateliers à l’initiative du Bunec en collaboration avec les administrations sectorielles, les partenaires au développement et les organisations de la société civile. 

« Nous incitons également les exécutifs communaux à pouvoir prendre en compte dans leurs budgets la rémuné-ration mensuelle des secrétaires d’état civil, la lutte contre les pratiques frauduleuses liées aux frais de jugement supplétif, susciter les modifications de la loi en vue d’instaurer la gratuité ou la baisse des frais liés au jugement supplétif, la mise à disposition dans les formations sanitaires des formulaires des certificats d’âge apparent, l’organisation des campagnes de jugements supplétifs en faveur des enfants et des adultes sans acte de naissance et la distribution en temps réel des carnets d’enregistrement des actes d’Etat-civil. Nous voulons enfin mobiliser les autorités administratives à faciliter le processus des nominations et d’assermentation des personnels d’état civil », indique Alexandre Marie Yomo. 

Départements les plus touchés 

Selon nos sources, les départements de la Boumba et Ngoko et du Haut-Nyong sont les plus touchés, tandis que les départements du Lom et de Djerem tentent de sortir la tête de l’eau grâce aux efforts consentis par le gouvernement à travers le Bunec, certains partenaires au développement et quelques organisations de la société civile locales.

Entre autres raisons qui classent l’Est parmi les régions les plus impactées, il y a, « les pratiques culturelles néfastes, le manque de personnels qualifiés, la démotivation des personnels engagés dans le processus d’établissement des actes d’état civil et le manque d’édifices des centres secondaires d’état civil etc. ». 

Indiquons que le gouvernement camerounais à travers le Bunec dans la région de l’Est travaille en étroite collaboration avec le Conseil norvégien pour les réfugiés. Cette organisation non gouvernementale travaille dans les localités de Ketté, Batouri, kent-zou et Ouli dans le cadre du projet « Lyeke Oko ».

« Nous travaillons pour une meilleure accessibilité des services d’état civil, notamment des actes de naissance au profit des populations défavorisées et des couches vulnérables lorsque les délais prescrits par la loi sont dépassés. Nous accompagnons à cet effet nos cibles dans ce processus en payant intégralement les frais dédiés jusqu’à la délivrance des actes de naissance. Nous veillons aussi à ce que les doublons dans ces opérations soient évités à travers un travail de coordination. Depuis le démarrage de cette opération en 2019, nos résultats sont probants », se félicite Clémentine Sakeng, chargée du Conseil norvégien pour les réfugiés dans le département de la Kadey.

 

Innocent D H



Ces statistiques viennent d’être rendues publiques par le Ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle (Minefop) dans le cadre d’une étude intitulée « Estimation potentielle emplois attendus du BIP 2020 ». Une étude réalisée par une équipe pluridisciplinaire constituée des responsables et cadres de la Cellule des études, de la prospective et des statistiques (CEPS) en collaboration avec l’Observatoire national de l’emploi et de la formation professionnelle.

 

Compte des effets induits de la menace du coronavirus, l’enveloppe budgétaire dédiée à l’investissement de l’Etat du Cameroun, a été revue en baisse. Elle est passée de 1505,5 à 1263,3 milliards de FCFA. Ce qui révèle une baisse de de 242,1 milliards en valeur réelle et 16% en valeur relative. Cette réduction du Budget d’Investissement public (BIP) a entraîné dans la foulée une perte du nombre d’emplois susceptibles d’être consolidés de 15,6%, soit 42 768 opportunités de travail permanent, temporaire ou occasionnel qui sont perdues. Pourtant le Cameroun projetait pour l’exercice 2020, créer ou consolider 273 928 emplois en « opportunité de travail » grâce au BIP. 

L’on apprend que le secteur des infrastructures de petites et moyennes tailles est le plus impacté par les méfaits de la Covid-19. Considéré comme le plus grand pourvoyeur d’emplois, ce secteur regroupe les bâtiments, forages et mini adductions d’eau, routes et les pistes rurales entre autres. Le Ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Issa Tchiroma Bakary indique que, ces activités représentent 53% des tâches et près de 37% des allocations en termes de crédits de paiements. 

Le membre du Gouvernement propose une solution pour réduire ces pertes. Les administrations publiques devraient privilégier des activités génératrices d’emplois dans le BIP à l’instar des constructions utilisant les techniques de haute intensité de main d’œuvre (Himo), conseille le Minefof. 

 

Innocent D H

 

Cabral Libii le Député du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale suggère au Président de la République de traiter aussi le problème de l’admission des nordistes, à l’Ecole nationale d’administration et de magistrature.

L’Honorable Cabral Libii  a tenu à saluer la décision de Paul Biya le Président de la République qui annule la taxe sur les téléphones et les tablettes. Sur son compte Twitter, il a laissé un message qui démontre, que l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018, sait faire la part des choses. «Nous saluons l'écoute du Président de la République pour l'annulation de l'imputation de la collecte des droits de douanes sur le  téléphone de contrebande, au consommateur», a-t-il écrit.

Il convient de noter qu’effectivement hier 19 octobre 2020, la Présidence de la République a fait parvenir une correspondance au Premier Ministère. Le message de ladite correspondance adressé au Secrétaire général du Premier Ministère, est que le Chef de l’Etat Paul Biya a donné des instructions pour faire surseoir à la mise en œuvre de la collecte par voie numérique des droits de douane et taxes sur les téléphones et les terminaux importés. Le Président de la République a demandé à avoir un autre mécanisme plus approprié, qui permettrait de recouvrir ces ditsdroits de douane et autres taxes.    

ENAM

Toutefois, profitant de l’instant, le Député Cabral Libii a requis l’attention du Chef de l’Etat Paul Biya pour le problème d’admission des nordistes au concours de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (Enam), session 2020. Il requiert du Président Biya, une instruction pour déclarer admis les nordistes sur les listes d’attente. «Nous proposons aussi à l'ENAM, que les nordistes dans les listes d'attente soient proclamés admis», a écrit le Député du Parti Camerounais pour la Réconciliation nationale.

A titre de rappel, depuis des semaines déjà le Mouvement 10 Millions de Nordistes coordonné par le journaliste Guibaï Gatama affirme dénoncer le non-respect, cette fois encore, des quotas des régions septentrionales au concours 2020 de l’ENAM.

«Seulement 75 candidats originaires des trois régions septentrionales ont été admis à ces concours sur les 417 nouvelles recrues ; soit un taux de 17,9%, très loin des 30% de places affectées à cette partie du pays par les textes en vigueur organisant les concours d’entrée à la fonction publique au Cameroun», relève Guibaï Gatama.

Le Ministre de la Fonction publique

En réponse à cette dénonciation du Mouvement 10 Millions de Nordistes, Joseph Le le Ministre de la Fonction publique a indiqué que la moyenne requise pour les concours, compte également pour l’admission à l’Enam.

«Le quota des 28% des places attribué à ces (03) régions découle de la prise en compte des notes obtenues par les candidats qui en sont originaires et la répartition des quotas par région», peut-on lire dans la note d’information du Ministre de la Fonction publique.

Liliane N.

Et les dates sont connues. Ce sera du 26 au 27 Octobre prochain.  Il s’agit d’un moment de développement et de promotion de la culture d’entrepreneur portée par la conscience territoriale.

 

Un positionnement accompagné par une ambition, celle de consolider un espace bien défini  dans l’imaginaire de l’entrepreneur, comme cellule de base à partir de laquelle il peut créer la valeur et la proposer sur le marché des biens, des produits et services.    

Objectifs spécifiques

Pendant deux jours d’affilé, les acteurs venus de divers horizons, vont saisir l’occasion qui leur est offerte de : Susciter et identifier les idées, les projets et les entreprises porteuses de valeur ajoutée territoriale – Renforcer les capacités de développement et de projection territoriale des idées, des projets et entreprises identifiées – Mettre en place un mécanisme d’accompagnement technique et financier – Accompagner les acteurs, grâce à un mécanisme d’incubation et d’accélération au terme duquel les Business Angels pourront leur proposer un modèle de financement et de développement…

Articulations

Elles sont variées étant donné que la foire est un lieu de présentation et de promotion d’idées de projets et d’entreprises.

Ateliers

Ce sont des moments d’informations, d’échanges et de discussions entre les participants et les mandataires des organisations du secteur public, privé et de la société civile.

Il est important de relever que ce sont ces derniers qui ont pour rôle de porter auprès des jeunes pousses, une information de qualité sur la façon dont les organisations dont ils ont la charge accompagnent l’entrepreneuriat.

Partage d’expériences

Il s’agit d’un moment consacré aux sucess story dans le domaine de l’entrepreneuriat, afin que ces derniers inspirent les porteurs de projets et leur servent de catharsis dans les possibilités que leur proposent les sentiers de l’entrepreneuriat.

B2B

C’est un espace qui permet aux différents porteurs de projets, en fonction de leur trajectoire, de dialoguer avec d’autres acteurs économiques susceptibles de se positionner comme clients ou fournisseurs pour leurs affaires.

Dires d’experts

Ce sont des plateformes  qui donnent la parole aux experts sur une question précise. il peut s’agir d’une question de projection, de financements, de suivi, d’évaluation, de coopération… 

Un exercice qui permet aux participants de mieux appréhender les dynamiques, qui structurent le développement et le renforcement de la culture d’entrepreneur de même que son écosystème.

Un concept qui vient rompre avec une culture de démoralisation

Après Mfou dans le Centre, la troisième ville du Cameroun, située dans la Département de la Mifi a été choisie comme l’une des étapes de ces salons itinérants de l’entrepreneuriat territorialisé.

Pendant ces rendez –vous du donner et du recevoir, les acteurs vont examiner avec plus d’acuité, les extrants retenus, de telle sorte qu’ils puissent entrer dans un itinéraire d’accompagnement technique et financier, susceptibles de diminuer le taux de sinistralité des projets mais aussi, de renforcer les qualités productives de chaque Région.

 

Nicole Ricci Minyem

 

Le Général Pierre Semengue donne 72 heures aux présidents des clubs pour présenter les justificatifs de l’utilisation faite des subventions reçues de l’Etat pour le compte de la saison 2018-2019. Le président de la Ligue de Football professionnel du Cameroun (LFPC) précise que l’obtention d’une nouvelle subvention est soumise à la présentation préalable de ces justificatifs. 

 

Le Président de Ligue de Football professionnelle du Cameroun veut décidément voir plus clair dans la gestion faite des subventions reçues de l’Etat par les présidents de clubs. Le Général Pierre Semengue vient de leur adresser une correspondance dans laquelle, il leur instruit de présenter dans 72 heures les justificatifs de l’utilisation desdites subventions pour le compte de la saison 2018-2019. 

« Ces subventions devaient être utilisées pour le paiement des salaires des joueurs et encadreurs », apprend-on. La présentation de ces pièces conditionne l’obtention d’une nouvelle subvention, précise le président de la LFPC. 

Précisons à titre de rappel que ce n’est pas la première fois que le Général Pierre Semengue adresse une telle correspondance aux présidents des clubs.  Le 05 octobre dernier, il leur avait transmis une première dans laquelle, il disait leur laisser 72 heures pour présenter les pièces suscitées. 

Toutefois, pour de nombreux analystes, cette nouvelle correspondance du président de la Ligue va contribuer à creuser davantage le fossé dans les relations de la Ligue professionnelle de football et des clubs. Pour donner du crédit à cette observation, il suffit de se rappeler que certains présidents de clubs comme Franck Happi ont menacé de dissoudre la Ligue. Dans l’affaire qui a opposé la LFPC à la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT), ils se sont rangés derrière l’instance dirigée par Seidou Mbombo Njoya. Si ça ne dépendait que d’eux, l’organisation du championnat reviendrait à la Fecafoot, peut-on analyser. 

 

Innocent D H

 

Huit mois après son arrivée à la tête de cette commune d’Arrondissement, Tjock Sylvain Moïse a accepté de nous accorder un entretien au cours duquel de nombreux sujets ont été évoqués, notamment celui lié à la mise en œuvre effective de la Décentralisation…

 

Monsieur le Maire, vous avez fait part de votre étonnement, après avoir lu la décision prise par le ministre de la Décentralisation et du Développement local par rapport à la dotation générale de la décentralisation, volet investissement. Vous avez alors utilisé le terme chantage ?

Le Ministre se comporte comme qu’il s’agissait d’une simple aumône personnelle qu’il accordait aux communes. Conditionner ce fonds par la production des projets bien maturés alors qu’il sait que les communes ne disposent ni de compétences, ni de moyen suffisant pour la maturation de leur projet relève du chantage.

-         Selon vous, comment les choses devraient-elles être faites ?

Les 100 millions en question devraient aussi servir pour la maturation des projets. Surtout quand on sait que les sectoriels censés accompagner les commune dans ce sens se meuvent en véritable cabinet réclamant des sommes faramineuses.

-         Parti sur ces bases, pensez-vous que la Décentralisation, telle qu'elle est écrite dans les textes, pourra être implémentée au Cameroun dans un proche avenir ? 

Si en 2021 on continue à servir sous conditions des miettes aux CTDs pour l’investissement, les camerounais devront continuer à attendre avant de voir une décentralisation effective. Il n’y a pas transfert de compétence sans transfert des moyens qui vont avec. En d’autres termes une compétence ne sert à rien si on n’a pas les moyens pour l’exercer.

-         Parlons maintenant des projets au sein de la Commune d'Eséka. Vous en êtes à quel niveau ?

Certains de nos projets ont trouvé des accords de financement. Nous sommes juste à la phase de maturation pour l’effectivité de leurs mises en œuvre. Nos blocages viennent principalement du manque de collaboration de certains sectoriels tels que les DD MINDDEVEL et MINEPAT, ainsi que de la prise de position du représentant de l’Etat qui refusent toujours de valider certains documents comme les délibérations et comptes de 2019, ainsi que de notre faible capacité financière.

-         Y a t-il blocages? Si oui,  à quel niveau?

Nous faisons recours à certains bailleurs de fonds pour nous accompagner dans la maturation de nos projets, ainsi qu’à certains cabinets amis qui nous offrent gratuitement leur service. Mais ce n’est pas évident.

-         Monsieur le maire, quels sont les rapports que vous entretenez avec les autorités administratives d'Eseka?

Ce n’est pas la lune de miel avec certaines autorités administratives. Vous savez, il y a sur le terrain des autorités qui voudraient continuer à exercer des compétences transférer par leur ministère aux communes. Et dès lors que le Maire s’y oppose, ils déclenchent alors un bras de fer. Et comme ils sont tous solidaires entre eux, le Maire devient seul contre tous.

-         Avez-vous à un moment donné, eu le pressentiment que certains ne veulent pas vous voir atteindre les objectifs que vous vous êtes fixé ?

En effet. On dirait que tout est fait par les sectoriels cités ci-dessus à Eséka pour faire échouer le Maire et donc le PCRN.

-         Autre chose à ajouter?

Le code général de la décentralisation est une loi votée pour résoudre les crises qui secouent le Cameroun de puis 2008. Il vise principalement à améliorer le cadre et les conditions de vie des camerounais au niveau local. Alors il faudrait que le gouvernement veille à la stricte application complète et immédiate de cette loi que certains hauts fonctionnaires torpillent dans leur intérêt égoïste.

 

Entretien mené par Nicole Ricci Minyem

 

Le chef de l’Etat vient de décider de l’annulation de cette taxe oppressive.

 

Une bouffée d’oxygène ! C’est comme si on venait de décharger toute une République d’un lourd fardeau qui devenait de plus en plus pesant. Alors que le processus de mise en place de cette taxe suicidaire pour l’économie numérique et même pour l’économie tout simplement de notre pays, le Chef de l’Etat a pris la décision salutaire de dire non à cette mesure qui n’a rien d’intelligente.

Le Chef de l’Etat à l’écoute de son peuple

Paul BIYA vient à nouveau de prouver qu’il est non seulement bien vivant, mais aussi, qu’il est effectivement à l’écoute des camerounais, de tous les camerounais. Car, voici une mesure dont la peine et la souffrance qu’elle s’apprêtait à faire subir aux populations, transcendaient les clivages ethniques, tribaux, politiques et autres.

Les camerounais de tout bord, peu importe leur opinion devait se voir être astreint au paiement d’une taxe qui pourtant devait être fait par les importateurs. On a d’ailleurs pu le constater sur les plateaux de débats en télé et en radio durant tout ce week-end au Cameroun. Ces acteurs politiques et communicant si friand à la discorde et à la polémique pour discréditer les actions des uns et des autres se sont tous trouvés unanimes lorsqu’il est venu le moment de discuter au sujet de cette taxe. Allant parfois jusqu’à se prêter les uns les autres des arguments pour condamner cette situation. C’est dire combien la douleur de cette taxation était partagée de tous.

Paul BIYA a écouté les cris de tout un peuple, de tout son peuple. Une décision qui donne de comprendre qu’effectivement, le Chef de l’Etat n’est pas si éloigné qu’on le croit des désidératas des populations. Il reste à l’écoute. Et il est prêt comme on vient de le constater à aller à l’encontre de ce qu’a mis en œuvre l’appareil administratif quand cet appareil envisage broyer ses propres citoyens.

Ce n’est pas la première fois que le Chef de l’Etat dédit, fait mentir ses administrateurs. On se souvient des fusillades de certains militaires camerounais sur les femmes et leurs bébés dans l’extrême Nord. Alors que la communication de l’Etat nous trompait disant que cette scène ne se déroulait pas au Cameroun, le Président de la République a pris leur contre-pied pour mettre ces militaires face à leurs responsabilités. Et la suite on la connaît, ils ont été condamnés à de lourdes peines de prisons par le tribunal militaire.

Une bonne décision que tous les camerounais saluent.

 

Stéphane NZESSEU

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Sunday, 05 June 2022 11:01