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Le Président de la République a réagi promptement et mobilise tout le gouvernement pour que des mesures urgentes soient mises en œuvre pour la protection des populations de Kumba et environs.

 

C’est le Ministre de la communication, porte-parole du gouvernement qui au cours d’une conférence de presse donnée pratiquement à une heure du matin ce dimanche qui a fait connaître les mesures prises par la CHEF DE L’ETAT.

René Emmanuel SADI a fait savoir à la presse qu’« informé de la survenance de cette tragédie, MONSIEUR LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, SON EXCELLENCE PAUL BIYA, a instruit la prise en charge immédiate des blessés, lesquels ont été promptement évacués dans les établissements sanitaires appropriés dans les villes de Kumba, Buea et Mutenguene.

De même, les autorités administratives locales, mobilisées de manière optimale, ont veillé au transfert des dépouilles des victimes à la morgue de l’hôpital de district de Kumba. »

S’agissant des victimes, le ministre de la communication a communiqué les chiffres officiels. On retient que c’est « six (06) élèves assassinés, soit cinq (05) filles et un (01) garçon, tous âgés entre neuf (09) et douze (12) ans ; treize (13) blessés, soit dix (10) filles et trois (03) garçons, dont sept (07) cas avérés préoccupants. »

Le Président de la République a choisi à cette occasion de renforcer le dispositif sécuritaire dans et autour de la ville de Kumba. « Au plan sécuritaire, des unités spéciales des forces armées camerounaises ont entrepris la sécurisation de la ville de Kumba. »

Une délégation interministérielle attendue à Kumba

C’est ce que nous a appris le ministre René Emmanuel SADI au cours de ce point de presse. Une décision du CHEF DE L’ETAT. « Face à cette situation tragique, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, a, sur les Très Hautes Instructions de MONSIEUR LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, décidé de l’envoi d’une délégation interministérielle à Kumba, pour témoigner aux familles éprouvées, le réconfort, la solidarité et le soutien du Gouvernement de la République et de l’ensemble du peuple camerounais. Parallèlement, le Ministre Délégué à la Présidence, Chargé de la Défense, a été instruit, en liaison avec les autres services concernés, de diligenter une enquête afin de déterminer les circonstances exactes de cette attaque, et de rechercher activement les coupables, afin qu’ils répondent de leurs actes devant la justice. »

De toute évidence, cette délégation pourrait être dans cette ville de la région du Sud-Ouest dans la journée de ce dimanche. Eventuellement sous la conduite du Premier Ministre Joseph DION NGUTE.

 

Stéphane NZESSEU

Le lanceur d’alerte est choqué certes, mais veut garder la tête froide. Il demande que soit identifiés et traduits dans les tribunaux internationaux tous ceux qui de près ou de loin sont responsables de ces massacres ignobles.

 

Le journaliste présente un argumentaire équilibré. Pour lui, « Les meurtres de ce samedi constituent un crime contre l’humanité et nécessitent une enquête internationale pour déterminer les responsabilités. » Seulement dit-il, il faut bien savoir qui des deux parties qui s’affrontent sur le terrain est véritablement responsable de ces exactions. Car, il ne faut pas être naïf et croire que seuls les milices séparatistes peuvent poser de tels actes. Et pour se justifier, Boris Bertolt convoque deux raisons :

« La première raison relève du fait qu’il est évident que les deux camps : les forces gouvernementales et les combattants ambazoniens vont se rejeter les responsabilités. Il faut donc une enquête constituée d’experts indépendants pour établir les responsabilités et engager des poursuites judiciaires nationales et internationales contre les auteurs. »

Et la deuxième raison, « il est très tôt d’accuser les combattants ambazoniens et innocenter l’armée camerounaise qui a une longue histoire de massacres de populations civiles dans la zone anglophone avec des villages brûlés, des femmes et des enfants assassinés parfois en plein sommeil. A l’Extrême-Nord on a eu le meurtre des bébés. Sans oublier qu’il est établi que des milices pro gouvernementales, financées par des hommes d’affaires locaux et des acteurs politiques sont à l’œuvre en zone anglophone avec la bénédiction des forces de sécurité camerounaises.

On ne peut donc pas de manière rigoureuse en l’état actuel des informations accuser les combattants anglophones et déresponsabiliser l’armée ou les milices pro gouvernementales. Parce qu’on ne peut pas faire confiance au gouvernement qui n’a même pas encore rendu 7 mois après son rapport sur le meurtre du journaliste anglophone, Samuel Wazizi, il faut que toutes les forces politiques, la société civile nationale et internationale, la diaspora camerounaise s’active pour obtenir une enquête indépendante sur les massacres de Kumba. »

Il convoque essentiellement des faits confirmer par des poursuites judiciaires en cours au sein de la justice militaire. Des poursuites qui condamnent ces militaires qui se sont permis de fusiller à bout portant des femmes et enfants en prenant soin de filmer la scène.

« Par ailleurs, L’on ne saurait faire confiance à aucune partie. Car à bien y regarder toutes les parties avaient un intérêt à perpétrer ce type de crime. Pour les combattants ambazoniens, même si le meurtre d’enfants n’obéit pas à leur schéma dans la mesure où ils ont intérêt à ne pas se mettre à dos les populations locales et l’opinion nationale et internationale, ils ne sauraient être complètement exclus d’une enquête parce que ce crime permet de nouveau à la communauté internationale de se pencher sur ce conflit qu’elle semble avoir oublié parce que plus préoccupée par la COVID 19. Même si ce serait risqué, les combattants ambazoniens ont un certain intérêt derrière ces massacres. Cependant c’est à une enquête internationale de les impliquer ou de les exclure. »

 

Stéphane NZESSEU

Le président National du Mouvement Pour la Renaissance du Cameroun est en larme. Maurice Kamto pleure les jeunes camerounais tombés ce samedi à Kumba.

 

C’est la consternation sur le plan national. A l’occasion d’un jour comme celui-ci, on oublie tous les clivages politiques, car le fait est grave. Depuis son domicile, Maurice Kamto ne s’est pas retenu d’écraser une larme pour ces jeunes camerounais qui viennent de tomber au sein du temple du savoir et de la connaissance.

Celui qui est par ailleurs un enseignant de rang magistral sait que la politique, les guerres les revendications n’ont rien à voir dans les salles de classe. C’est une profanation que d’entrer dans un établissement scolaire avec des armes, qui plus est, dans l’intention de s’en servir. La profanation a été poussée à son comble ce samedi matin quand ces terroristes s’en sont pris à des jeunes enfants innocents, frêles et inoffensifs, qui ne demandaient qu’à apprendre.

Lui qui est si prolixe, n’a pas trouvé les mots pour décrire la douleur qui l’anime. Juste un court message pour exprimer sa peine et ses condoléances. Sur son mur on peut lire : « Au moins six enfants massacrés et une dizaine de blessés dans l'attaque d'une école à Kumba. Horreur absolue. Ma peine est sans borne. Je condamne cet acte odieux avec la dernière énergie. Combien de morts faut-il encore pour qu'une solution politique ramène la paix dans le NOSO ? »

Et la question est lancée : « COMBIEN DE MORTS FAUT-IL ENCORE POUR QU’UNE SOLUTION POLITIQUE RAMENE LA PAIX DANS LE NOSO ? »

Le nombres de camerounais qui ont perdu la vie dans cette guerre depuis son début est innombrable. Difficile de dire avec précision le nombre de citoyens qui sont morts à ce jour. Tant chez les miliciens terroristes, que chez les populations civiles ainsi que du côté des forces de défenses de la République. Car il faut bien se le dire, personne ne prend la peine de faire un décompte minutieux des victimes au cours d’une guerre. Alors que le sang d’innocents jeunes camerounais cris depuis les entrailles de notre « Terre Chérie », les batailles continuent d’opposer ses fils. Mais jusqu’à quand ?

Rappelons quand même que c’est pour avoir marché pour entre autre demander que cette guerre s’arrête dans ces régions que le Président Maurice Kamto et des centaines de camerounais sont dans les prisons du Cameroun en ce moment.

 

Stéphane NZESSEU

Le premier Vice-Président du Social Democratic Front n’est pas resté indifférent face à ce massacre ignoble. Joshua Osih dénonce la barbarie de cet acte ignoble.

 

En fin d’après-midi de ce fameux samedi noir, l’actuel patron opérationnel du SDF a fait une sortie via ses interfaces sur les réseaux sociaux. Pour lui, cette crise a causé trop de dégâts maintenant, et « le gouvernement doit prendre ses responsabilités.

Il dit dans son message : « C'est avec le cœur meurtri que j’ai appris l'ignoble carnage que des terroristes ont infligé à notre pays à Kumba ce jour. Des enfants à la recherche du savoir tués et mutilés de sang froid dans leur école. Je condamne fermement cet acte odieux qui ne doit pas rester impuni. Les auteurs sont connus, leurs complices et ceux qui entretiennent cette sale guerre aussi.

La protection de nos écoles par les FDS est un impératif qu'il aurait fallu mettre sur pieds avant l'ouverture des écoles. Sans une protection efficace et immédiate, il est impensable de reprendre sereinement l'école dans le NW (Nord-Ouest ndlr) et le SW (Sud-Ouest ndlr) dans les circonstances actuelles.

Le gouvernement doit prendre ses responsabilités. Nous devons continuer notre combat pour mettre fin à cette guerre. Que leurs âmes reposent en paix et nos prières vont vers ceux qui se battent encore entre la vie et la mort ainsi qu'à toutes les familles victimes. »

Dans ses propos, le député de la Nation fustige la négligence du gouvernement qui a pris sur lui de rouvrir les écoles dans les villes et villages de ces régions en guerre sans prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger les enfants et les familles qui avaient décidé de renouer avec l’école. Une négligence que le pays paye cash aujourd’hui avec l’assassinat terroriste de ces jeunes camerounais innocents qui ne demandaient qu’à vivre, qu’à recevoir des connaissances.

Joshua Osih demande au gouvernement de la République de prendre ses responsabilités, déjà en reconnaissant sa part de responsabilité dans ce qui vient d’arriver. Plus encore, selon lui, les différents acteurs de la crise en cours sont connus ainsi que ceux qui entretiennent cette crise. Il s’interroge sur les raisons qui font que l’Etat ne les a pas encore interpellés jusqu’ici. Pour lui, la paix doit rapidement revenir dans ces régions. Des régions qui sont par ailleurs le bastion politique du SDF.

 

Stéphane NZESSEU

Dans une série de posts ce samedi sur son compte facebook après la survenue du drame de Kumba où des élèves ont été tués, la députée du Parti camerounais pour la Réconciliation nationale (PCRN) exprime sa tristesse tout en condamnant cette cruauté. Selon l’élue du peuple, rien ne justifie la prise d’arme contre la République. Elle appelle par conséquent, l’Etat et le peuple à être solidaires face à ces hors la loi.

 

« #EndAnglophonesCrisis ! Nous devons agir et vite ! Ces enfants voulaient juste fréquenter, s’éduquer, quelle cruauté ! Rien ne justifie la prise d’arme contre la République », s’exclame à plusieurs reprises l’honorable Nourane Foster.

Face à ce triste évènement qui plonge le Cameroun tout entier dans le deuil, la députée PCRN appelle l’Etat et le peuple camerounais à « être fermes, compacts et solidaires ». « Ils sont allés trop loin ! #JeSuisKumba ! Rejettons définitivement le terrorisme de ces terroristes sans foi ni loi. Sincères condoléances », a publié l’honorable.

L’élue du peuple ne manque d’indiquer, « Les hors la loi et complices continueront les intimidations et la terreur ! Face à cela nous devons rester solidaires, courageux et fermes ! Le peuple ne cèdera pas face aux terroristes. DESOLIDARISEZ VOUS D’EUX. #JeSuisKumba », a écrit Nourane Foster.

Précisons que Cabral Libii a aussi réagi sur la toile quelques heures après la survenue du drame de Kumba. Dans une publication intitulée « De la barbarie à la sauvagerie ! », le député PCRN a écrit : « Des terroristes viennent encore de frapper durement des jeunes élèves à Kumba. Des innocents qui ne cherchaient qu’à s’éduquer pour construire l’avenir de l’humanité. Quelle cruauté ! Quelle infamie ! Sincères condoléances aux familles des victimes. Que les coupables de cette boucherie soient traqués et traduis devant la justice. La République ne doit jamais faiblir et survivra à ces soubresauts. J’en appelle à l’unité nationale et transpartisane pour faire face au terrorisme et préserver l’unité nationale ».

Cabral Libii fait aussi savoir : « Il faut être particulièrement inhumain, narcissique et insensé pour penser que tuer froidement des élèves peut rallier la communauté internationale à une cause. Il faut être désespérément fou pour penser que l’Etat peut fléchir, que les institutions d’un pays peuvent s’arrêter de fonctionner parce que des terroristes sèment l’horreur. L’Etat doit prendre ses responsabilités avec une fermeté à la mesure de l’honneur. Que ceux qui légitimement portent les revendications anglophones prennent leurs distances physiques et morales avec l’animalité ».

Innocent D H

Denis Nkwebo le président du Syndicat national des journalistes du Cameroun appelle à une mobilisation de tous pour dire non, au sécessionnisme ambazonien.

On doit condamner le sécessionnisme ambazonien. Et on doit le faire unanimement. C’est ce que pense Denis Nkwebo qui a fait un tweet ce samedi 24 octobre 2020, en rapport avec le meurtre des élèves survenu à Kumbo.

«Pour que la guerre et les tueries cessent au NOSO, le sécessionnisme ambazonien doit être unanimement condamné. Il faut se liguer contre une horde de fanatiques qui tuent, volent et violent. Que toute personne qui soutient ces  buveurs de sang quitte mon compte», a écrit Denis Nkwebo.

Tout comme le président du Syndicat national des journalistes du Cameroun, Narcisse Mouelle Kombi le Ministre des Sports et de l’Education physique a demandé une union pour la fin du sécessionnisme ambazonien.

«Les entreprises criminelles se nourrissant du sang d'enfants innocents doivent être énergiquement condamnées. STOP à cette barbarie. Mobilisons-nous contre le comble de l'horreur et le règne de la terreur. #EndAmbazonianterrorism», a tweeté le Ministre Mouelle Kombi.

Liliane N.

Le président national du Parti des Démocrates camerounais vient de réagir sur la toile à la suite de l’attaque meurtrières des élèves à Kumba au Sud-Ouest Cameroun ce samedi, 24 octobre 2020. Denis Emilien Atangana au nom de sa formation politique, adresse ses sincères condoléances aux familles si durement éprouvées et indique que le FDC fera dans les prochains jours une descente dans cette ville pour soutenir les familles des victimes. 

 

« J’ai le cœur meurtri depuis quelques heures suite à l’attaque violente dans un établissement d’enseignement secondaire à Kumba. En effet, de jeunes camerounais qui voulaient juste recevoir une éducation, de jeunes camerounais innocents ont été violemment abattus par des personnes non identifiées mais tout laissant croire qu’il s’agirait des personnes qui se font appeler ambazoniens », écrit le président national du FDC.

Au regard de cet ensemble de faits qui plongent une fois de plus des familles dans le malheur, le FDC condamne avec la dernière énergie cette attaque meurtrière. « A juste trois semaines de la reprise des cours, ceci est inacceptable et nous appelons une fois de plus le Gouvernement à prendre ses responsabilités. Vouloir laisser que tout va bien, est un véritable mensonge pour la population. Qui aura donc encore le courage d’envoyer son enfant dans une école au Sud-Ouest ou au Nord-Ouest ? Voilà donc deux régions véritablement paralysées depuis des années mais on veut nous laisser croire que tout va bien », indique en outre, le président national de ce parti.

Pour le FDC, le Gouvernement doit prendre en urgence ses responsabilités pour régler ce problème qui va de mal en pire, selon le parti politique. « Le FDC adresse ses sincères condoléances aux familles si durement éprouvées et fera dans les prochains jours une descente dans cette ville pour apporter son soutien aux familles des victimes », écrit enfin Denis Emilien Atangana.

Innocent D H

 

           

Cabral Libii le Député du Parti Camerounais pour la Réconciliation nationale affirme qu’aucune cause ne serait justifier le meurtre des élèves.

 

Cabral Libii l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018 condamne le meurtre des élèves de Kumbo. Sur son compte Twitter, il a indiqué que la paix n’a pas de prix.

« Quelle cause au monde justifie la décapitation des enfants ? Quelle cause au monde justifie la décapitation de ses propres enfants ? AUCUNE ! AUCUNE ! Aucune cause criminelle ne peut être entendue! La paix n'a pas de prix! La guerre n'a pas d'issue ! », a écrit le Député du Parti Camerounais pour la Réconciliation nationale (PCRN).

Tout comme le président de son parti le PCRN, l’Honorable Rolande Ngo Issi condamne le meurtre de ces élèves de Kumba.

« Je condamne avec la plus grande et profonde énergie les atrocités commises sur les élèves à KUMBA j'exige que les responsabilités soient établies et que les responsables soient punis. L'éducation c'est un droit fondamental. #stopviolenceNOSO# », a-t-elle écrit.

A titre de rappel, des séparatistes armés ont fait irruption dans l’école Mother Francisca International Bilingual Academy à Fiango, dans la région du Sud-Ouest. Ils ont tué au moins huit élèves et fait des blessés.

 

Liliane N.

Serge Espoir Matomba le premier Secrétaire du Peuple uni pour la rénovation sociale demande des châtiments pour les auteurs du meurtre des élèves, survenu ce samedi 24 octobre 2020, dans la ville de Kumba, région du Sud-Ouest.

Alors que la nouvelle du drame survenu ce samedi 24 octobre 2020 à Kumba se répand comme une traînée de poudre, les réactions des hommes politiques ne cessent aussi de se multiplier. Au premier rang des dites réactions, il y a celle de Serge Espoir Matomba l‘ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018. De façon ferme, il réclame justice pour ces enfants qui ont été pris pour cible par des séparatistes opposés au fonctionnement des écoles dans les régions anglophones.

«Halte au massacre des enfants à  Kumba! Encore  un drame insupportable. Refusons la banalisation de la violence. Aucune excuse et aucun pardon pour les coupables. Ils doivent être châtiés», a écrit Serge Espoir Matomba.

Rappel

Il convient de rappeler que depuis que les groupes armés ont vu le jour dans la crise anglophone, les séparatistes se sont toujours opposés à ce que les enfants aillent à l’école. Ils ont brûlé les écoles publiques et même confessionnelles. Ils s’en sont pris aux enseignants. Certains ont été kidnappés. D’autres ont été tués.

Rentrée scolaire 2020-2021

Au début de cette rentrée scolaire, les séparatistes ont posé des conditions au gouvernement. Ils ont demandé entre autres que l’hymne national du Cameroun ne soit plus exécuté dans les établissements scolaires situés en zone anglophone.

«Aucune école gouvernementale ne rouvrirait à moins qu'elle ne change de nom en «écoles communautaires », «les écoles doivent respecter les jours de villes mortes» , «pas de chant de l'hymne national camerounais dans les écoles», « pas d'enseignement de l'histoire du français et du Cameroun français dans les écoles», «l’enseignement des langues maternelles doit être encouragé» et enfin, «toutes les écoles doivent prendre des mesures adéquates pour protéger les élèves et les enseignants du Covid 19», ont écrit les séparatistes dans une déclaration rendue publique.

Liliane N.

Selon des informations publiées par plusieurs sites sur les réseaux sociaux, l’attaque a causé de graves blessures à une dizaine de personnes, urgemment conduites à l’hôpital de District de la ville et, à cette heure, impossible d’avoir plus d’informations sur le réel état de leur santé.

 

Impossible pour l’instant d’avoir plus de détails sur le mode opératoire de ces terroristes mais, certaines indiscrétions font savoir que les criminels sont entrés dans l’enceinte du Collège Mother Francisca, en arborant l’uniforme de cet établissement scolaire et, alors que les enfants se préparaient à intégrer leurs salles de classe, ils ont été violemment attaqués.   

Les victimes auraient été plus nombreuses, n’eut été la prompte intervention des populations riveraines qui, comme cela a té mentionné plus haut, ont conduit de nombreuses victimes à l’hôpital alors que les Forces de Défense et de Sécurité arrivaient elles aussi sur le lieu du drame ;

D’ailleurs, les sources officieuses laissent entendre qu’une enquête est d’ores et déjà ouverte, alors que le cri de détresse des Populations raisonne fortement : « Nous, les victimes, faisons appel au Président de la République, S.E Paul Biya pour qu’il ordonne le déploiement de toute l’Armée, s’il le faut afin d’écraser tous ceux qui se prévalent de leur appartenance aux ambazoniens… ».

Des attaques sporadiques et lâches

Qui sont maintenant imputées à quelques groupes de criminels qui arnaquent, kidnappent et assassinent des petits enfants, des femmes, de vieilles personnes et même les malades alités sur des lits d’hôpitaux.

Incapables d’affronter la vaillante et professionnelle armée Camerounaise, ils espèrent continuer à faire parler d’eux et donner l’illusion à leurs commanditaires qu’ils peuvent perpétrer la terreur.

Mais fort heureusement,

La complicité, l’entente, le travail mené main dans la main par les Forces de Défense et de Sécurité et les Populations donnent les résultats escomptés par les Camerounais depuis le début de cette crise sécuritaire.  

Depuis quelques semaines déjà, l’on assiste à la destruction, à la déconstruction d’un mirage bâti par des mythomanes en manque de sensations ; des camps détruits, des chefs criminels maîtrisés, parfois même par ceux qui hier encore, tremblaient de peur devant eux.

Sur les réseaux sociaux, les commanditaires sont mis à nu, par ceux là même qu’ils ont, à un moment donné voulu prendre comme caisse à résonnance des supposées maltraitance qu’ils auraient subi ; Ils sont aujourd’hui, présentés comme les criminels qu’ils sont, sans parler du démantèlement des circuits de ceux qui leur fournissent les armes.

Comme tous ceux qui ont perdu la vie depuis le début de cette crise sécuritaire, de la main des ambazoniens, les sept enfants ayant perdu la vie ce Samedi seront eux aussi vengés.

Sincères condoléances aux familles.

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01