Le Président de la République a réagi promptement et mobilise tout le gouvernement pour que des mesures urgentes soient mises en œuvre pour la protection des populations de Kumba et environs.
C’est le Ministre de la communication, porte-parole du gouvernement qui au cours d’une conférence de presse donnée pratiquement à une heure du matin ce dimanche qui a fait connaître les mesures prises par la CHEF DE L’ETAT.
René Emmanuel SADI a fait savoir à la presse qu’« informé de la survenance de cette tragédie, MONSIEUR LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, SON EXCELLENCE PAUL BIYA, a instruit la prise en charge immédiate des blessés, lesquels ont été promptement évacués dans les établissements sanitaires appropriés dans les villes de Kumba, Buea et Mutenguene.
De même, les autorités administratives locales, mobilisées de manière optimale, ont veillé au transfert des dépouilles des victimes à la morgue de l’hôpital de district de Kumba. »
S’agissant des victimes, le ministre de la communication a communiqué les chiffres officiels. On retient que c’est « six (06) élèves assassinés, soit cinq (05) filles et un (01) garçon, tous âgés entre neuf (09) et douze (12) ans ; treize (13) blessés, soit dix (10) filles et trois (03) garçons, dont sept (07) cas avérés préoccupants. »
Le Président de la République a choisi à cette occasion de renforcer le dispositif sécuritaire dans et autour de la ville de Kumba. « Au plan sécuritaire, des unités spéciales des forces armées camerounaises ont entrepris la sécurisation de la ville de Kumba. »
Une délégation interministérielle attendue à Kumba
C’est ce que nous a appris le ministre René Emmanuel SADI au cours de ce point de presse. Une décision du CHEF DE L’ETAT. « Face à cette situation tragique, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, a, sur les Très Hautes Instructions de MONSIEUR LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, décidé de l’envoi d’une délégation interministérielle à Kumba, pour témoigner aux familles éprouvées, le réconfort, la solidarité et le soutien du Gouvernement de la République et de l’ensemble du peuple camerounais. Parallèlement, le Ministre Délégué à la Présidence, Chargé de la Défense, a été instruit, en liaison avec les autres services concernés, de diligenter une enquête afin de déterminer les circonstances exactes de cette attaque, et de rechercher activement les coupables, afin qu’ils répondent de leurs actes devant la justice. »
De toute évidence, cette délégation pourrait être dans cette ville de la région du Sud-Ouest dans la journée de ce dimanche. Eventuellement sous la conduite du Premier Ministre Joseph DION NGUTE.
Stéphane NZESSEU
Le lanceur d’alerte est choqué certes, mais veut garder la tête froide. Il demande que soit identifiés et traduits dans les tribunaux internationaux tous ceux qui de près ou de loin sont responsables de ces massacres ignobles.
Le journaliste présente un argumentaire équilibré. Pour lui, « Les meurtres de ce samedi constituent un crime contre l’humanité et nécessitent une enquête internationale pour déterminer les responsabilités. » Seulement dit-il, il faut bien savoir qui des deux parties qui s’affrontent sur le terrain est véritablement responsable de ces exactions. Car, il ne faut pas être naïf et croire que seuls les milices séparatistes peuvent poser de tels actes. Et pour se justifier, Boris Bertolt convoque deux raisons :
« La première raison relève du fait qu’il est évident que les deux camps : les forces gouvernementales et les combattants ambazoniens vont se rejeter les responsabilités. Il faut donc une enquête constituée d’experts indépendants pour établir les responsabilités et engager des poursuites judiciaires nationales et internationales contre les auteurs. »
Et la deuxième raison, « il est très tôt d’accuser les combattants ambazoniens et innocenter l’armée camerounaise qui a une longue histoire de massacres de populations civiles dans la zone anglophone avec des villages brûlés, des femmes et des enfants assassinés parfois en plein sommeil. A l’Extrême-Nord on a eu le meurtre des bébés. Sans oublier qu’il est établi que des milices pro gouvernementales, financées par des hommes d’affaires locaux et des acteurs politiques sont à l’œuvre en zone anglophone avec la bénédiction des forces de sécurité camerounaises.
On ne peut donc pas de manière rigoureuse en l’état actuel des informations accuser les combattants anglophones et déresponsabiliser l’armée ou les milices pro gouvernementales. Parce qu’on ne peut pas faire confiance au gouvernement qui n’a même pas encore rendu 7 mois après son rapport sur le meurtre du journaliste anglophone, Samuel Wazizi, il faut que toutes les forces politiques, la société civile nationale et internationale, la diaspora camerounaise s’active pour obtenir une enquête indépendante sur les massacres de Kumba. »
Il convoque essentiellement des faits confirmer par des poursuites judiciaires en cours au sein de la justice militaire. Des poursuites qui condamnent ces militaires qui se sont permis de fusiller à bout portant des femmes et enfants en prenant soin de filmer la scène.
« Par ailleurs, L’on ne saurait faire confiance à aucune partie. Car à bien y regarder toutes les parties avaient un intérêt à perpétrer ce type de crime. Pour les combattants ambazoniens, même si le meurtre d’enfants n’obéit pas à leur schéma dans la mesure où ils ont intérêt à ne pas se mettre à dos les populations locales et l’opinion nationale et internationale, ils ne sauraient être complètement exclus d’une enquête parce que ce crime permet de nouveau à la communauté internationale de se pencher sur ce conflit qu’elle semble avoir oublié parce que plus préoccupée par la COVID 19. Même si ce serait risqué, les combattants ambazoniens ont un certain intérêt derrière ces massacres. Cependant c’est à une enquête internationale de les impliquer ou de les exclure. »
Stéphane NZESSEU
Le président National du Mouvement Pour la Renaissance du Cameroun est en larme. Maurice Kamto pleure les jeunes camerounais tombés ce samedi à Kumba.
C’est la consternation sur le plan national. A l’occasion d’un jour comme celui-ci, on oublie tous les clivages politiques, car le fait est grave. Depuis son domicile, Maurice Kamto ne s’est pas retenu d’écraser une larme pour ces jeunes camerounais qui viennent de tomber au sein du temple du savoir et de la connaissance.
Celui qui est par ailleurs un enseignant de rang magistral sait que la politique, les guerres les revendications n’ont rien à voir dans les salles de classe. C’est une profanation que d’entrer dans un établissement scolaire avec des armes, qui plus est, dans l’intention de s’en servir. La profanation a été poussée à son comble ce samedi matin quand ces terroristes s’en sont pris à des jeunes enfants innocents, frêles et inoffensifs, qui ne demandaient qu’à apprendre.
Lui qui est si prolixe, n’a pas trouvé les mots pour décrire la douleur qui l’anime. Juste un court message pour exprimer sa peine et ses condoléances. Sur son mur on peut lire : « Au moins six enfants massacrés et une dizaine de blessés dans l'attaque d'une école à Kumba. Horreur absolue. Ma peine est sans borne. Je condamne cet acte odieux avec la dernière énergie. Combien de morts faut-il encore pour qu'une solution politique ramène la paix dans le NOSO ? »
Et la question est lancée : « COMBIEN DE MORTS FAUT-IL ENCORE POUR QU’UNE SOLUTION POLITIQUE RAMENE LA PAIX DANS LE NOSO ? »
Le nombres de camerounais qui ont perdu la vie dans cette guerre depuis son début est innombrable. Difficile de dire avec précision le nombre de citoyens qui sont morts à ce jour. Tant chez les miliciens terroristes, que chez les populations civiles ainsi que du côté des forces de défenses de la République. Car il faut bien se le dire, personne ne prend la peine de faire un décompte minutieux des victimes au cours d’une guerre. Alors que le sang d’innocents jeunes camerounais cris depuis les entrailles de notre « Terre Chérie », les batailles continuent d’opposer ses fils. Mais jusqu’à quand ?
Rappelons quand même que c’est pour avoir marché pour entre autre demander que cette guerre s’arrête dans ces régions que le Président Maurice Kamto et des centaines de camerounais sont dans les prisons du Cameroun en ce moment.
Stéphane NZESSEU
Le premier Vice-Président du Social Democratic Front n’est pas resté indifférent face à ce massacre ignoble. Joshua Osih dénonce la barbarie de cet acte ignoble.
En fin d’après-midi de ce fameux samedi noir, l’actuel patron opérationnel du SDF a fait une sortie via ses interfaces sur les réseaux sociaux. Pour lui, cette crise a causé trop de dégâts maintenant, et « le gouvernement doit prendre ses responsabilités.
Il dit dans son message : « C'est avec le cœur meurtri que j’ai appris l'ignoble carnage que des terroristes ont infligé à notre pays à Kumba ce jour. Des enfants à la recherche du savoir tués et mutilés de sang froid dans leur école. Je condamne fermement cet acte odieux qui ne doit pas rester impuni. Les auteurs sont connus, leurs complices et ceux qui entretiennent cette sale guerre aussi.
La protection de nos écoles par les FDS est un impératif qu'il aurait fallu mettre sur pieds avant l'ouverture des écoles. Sans une protection efficace et immédiate, il est impensable de reprendre sereinement l'école dans le NW (Nord-Ouest ndlr) et le SW (Sud-Ouest ndlr) dans les circonstances actuelles.
Le gouvernement doit prendre ses responsabilités. Nous devons continuer notre combat pour mettre fin à cette guerre. Que leurs âmes reposent en paix et nos prières vont vers ceux qui se battent encore entre la vie et la mort ainsi qu'à toutes les familles victimes. »
Dans ses propos, le député de la Nation fustige la négligence du gouvernement qui a pris sur lui de rouvrir les écoles dans les villes et villages de ces régions en guerre sans prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger les enfants et les familles qui avaient décidé de renouer avec l’école. Une négligence que le pays paye cash aujourd’hui avec l’assassinat terroriste de ces jeunes camerounais innocents qui ne demandaient qu’à vivre, qu’à recevoir des connaissances.
Joshua Osih demande au gouvernement de la République de prendre ses responsabilités, déjà en reconnaissant sa part de responsabilité dans ce qui vient d’arriver. Plus encore, selon lui, les différents acteurs de la crise en cours sont connus ainsi que ceux qui entretiennent cette crise. Il s’interroge sur les raisons qui font que l’Etat ne les a pas encore interpellés jusqu’ici. Pour lui, la paix doit rapidement revenir dans ces régions. Des régions qui sont par ailleurs le bastion politique du SDF.
Stéphane NZESSEU
Dans une série de posts ce samedi sur son compte facebook après la survenue du drame de Kumba où des élèves ont été tués, la députée du Parti camerounais pour la Réconciliation nationale (PCRN) exprime sa tristesse tout en condamnant cette cruauté. Selon l’élue du peuple, rien ne justifie la prise d’arme contre la République. Elle appelle par conséquent, l’Etat et le peuple à être solidaires face à ces hors la loi.
« #EndAnglophonesCrisis ! Nous devons agir et vite ! Ces enfants voulaient juste fréquenter, s’éduquer, quelle cruauté ! Rien ne justifie la prise d’arme contre la République », s’exclame à plusieurs reprises l’honorable Nourane Foster.
Face à ce triste évènement qui plonge le Cameroun tout entier dans le deuil, la députée PCRN appelle l’Etat et le peuple camerounais à « être fermes, compacts et solidaires ». « Ils sont allés trop loin ! #JeSuisKumba ! Rejettons définitivement le terrorisme de ces terroristes sans foi ni loi. Sincères condoléances », a publié l’honorable.
L’élue du peuple ne manque d’indiquer, « Les hors la loi et complices continueront les intimidations et la terreur ! Face à cela nous devons rester solidaires, courageux et fermes ! Le peuple ne cèdera pas face aux terroristes. DESOLIDARISEZ VOUS D’EUX. #JeSuisKumba », a écrit Nourane Foster.
Précisons que Cabral Libii a aussi réagi sur la toile quelques heures après la survenue du drame de Kumba. Dans une publication intitulée « De la barbarie à la sauvagerie ! », le député PCRN a écrit : « Des terroristes viennent encore de frapper durement des jeunes élèves à Kumba. Des innocents qui ne cherchaient qu’à s’éduquer pour construire l’avenir de l’humanité. Quelle cruauté ! Quelle infamie ! Sincères condoléances aux familles des victimes. Que les coupables de cette boucherie soient traqués et traduis devant la justice. La République ne doit jamais faiblir et survivra à ces soubresauts. J’en appelle à l’unité nationale et transpartisane pour faire face au terrorisme et préserver l’unité nationale ».
Cabral Libii fait aussi savoir : « Il faut être particulièrement inhumain, narcissique et insensé pour penser que tuer froidement des élèves peut rallier la communauté internationale à une cause. Il faut être désespérément fou pour penser que l’Etat peut fléchir, que les institutions d’un pays peuvent s’arrêter de fonctionner parce que des terroristes sèment l’horreur. L’Etat doit prendre ses responsabilités avec une fermeté à la mesure de l’honneur. Que ceux qui légitimement portent les revendications anglophones prennent leurs distances physiques et morales avec l’animalité ».
Innocent D H
Denis Nkwebo le président du Syndicat national des journalistes du Cameroun appelle à une mobilisation de tous pour dire non, au sécessionnisme ambazonien.
On doit condamner le sécessionnisme ambazonien. Et on doit le faire unanimement. C’est ce que pense Denis Nkwebo qui a fait un tweet ce samedi 24 octobre 2020, en rapport avec le meurtre des élèves survenu à Kumbo.
«Pour que la guerre et les tueries cessent au NOSO, le sécessionnisme ambazonien doit être unanimement condamné. Il faut se liguer contre une horde de fanatiques qui tuent, volent et violent. Que toute personne qui soutient ces buveurs de sang quitte mon compte», a écrit Denis Nkwebo.
Tout comme le président du Syndicat national des journalistes du Cameroun, Narcisse Mouelle Kombi le Ministre des Sports et de l’Education physique a demandé une union pour la fin du sécessionnisme ambazonien.
«Les entreprises criminelles se nourrissant du sang d'enfants innocents doivent être énergiquement condamnées. STOP à cette barbarie. Mobilisons-nous contre le comble de l'horreur et le règne de la terreur. #EndAmbazonianterrorism», a tweeté le Ministre Mouelle Kombi.
Liliane N.
Le président national du Parti des Démocrates camerounais vient de réagir sur la toile à la suite de l’attaque meurtrières des élèves à Kumba au Sud-Ouest Cameroun ce samedi, 24 octobre 2020. Denis Emilien Atangana au nom de sa formation politique, adresse ses sincères condoléances aux familles si durement éprouvées et indique que le FDC fera dans les prochains jours une descente dans cette ville pour soutenir les familles des victimes.
« J’ai le cœur meurtri depuis quelques heures suite à l’attaque violente dans un établissement d’enseignement secondaire à Kumba. En effet, de jeunes camerounais qui voulaient juste recevoir une éducation, de jeunes camerounais innocents ont été violemment abattus par des personnes non identifiées mais tout laissant croire qu’il s’agirait des personnes qui se font appeler ambazoniens », écrit le président national du FDC.
Au regard de cet ensemble de faits qui plongent une fois de plus des familles dans le malheur, le FDC condamne avec la dernière énergie cette attaque meurtrière. « A juste trois semaines de la reprise des cours, ceci est inacceptable et nous appelons une fois de plus le Gouvernement à prendre ses responsabilités. Vouloir laisser que tout va bien, est un véritable mensonge pour la population. Qui aura donc encore le courage d’envoyer son enfant dans une école au Sud-Ouest ou au Nord-Ouest ? Voilà donc deux régions véritablement paralysées depuis des années mais on veut nous laisser croire que tout va bien », indique en outre, le président national de ce parti.
Pour le FDC, le Gouvernement doit prendre en urgence ses responsabilités pour régler ce problème qui va de mal en pire, selon le parti politique. « Le FDC adresse ses sincères condoléances aux familles si durement éprouvées et fera dans les prochains jours une descente dans cette ville pour apporter son soutien aux familles des victimes », écrit enfin Denis Emilien Atangana.
Innocent D H
Cabral Libii le Député du Parti Camerounais pour la Réconciliation nationale affirme qu’aucune cause ne serait justifier le meurtre des élèves.
Cabral Libii l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018 condamne le meurtre des élèves de Kumbo. Sur son compte Twitter, il a indiqué que la paix n’a pas de prix.
« Quelle cause au monde justifie la décapitation des enfants ? Quelle cause au monde justifie la décapitation de ses propres enfants ? AUCUNE ! AUCUNE ! Aucune cause criminelle ne peut être entendue! La paix n'a pas de prix! La guerre n'a pas d'issue ! », a écrit le Député du Parti Camerounais pour la Réconciliation nationale (PCRN).
Tout comme le président de son parti le PCRN, l’Honorable Rolande Ngo Issi condamne le meurtre de ces élèves de Kumba.
« Je condamne avec la plus grande et profonde énergie les atrocités commises sur les élèves à KUMBA j'exige que les responsabilités soient établies et que les responsables soient punis. L'éducation c'est un droit fondamental. #stopviolenceNOSO# », a-t-elle écrit.
A titre de rappel, des séparatistes armés ont fait irruption dans l’école Mother Francisca International Bilingual Academy à Fiango, dans la région du Sud-Ouest. Ils ont tué au moins huit élèves et fait des blessés.
Liliane N.
Serge Espoir Matomba le premier Secrétaire du Peuple uni pour la rénovation sociale demande des châtiments pour les auteurs du meurtre des élèves, survenu ce samedi 24 octobre 2020, dans la ville de Kumba, région du Sud-Ouest.
Alors que la nouvelle du drame survenu ce samedi 24 octobre 2020 à Kumba se répand comme une traînée de poudre, les réactions des hommes politiques ne cessent aussi de se multiplier. Au premier rang des dites réactions, il y a celle de Serge Espoir Matomba l‘ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018. De façon ferme, il réclame justice pour ces enfants qui ont été pris pour cible par des séparatistes opposés au fonctionnement des écoles dans les régions anglophones.
«Halte au massacre des enfants à Kumba! Encore un drame insupportable. Refusons la banalisation de la violence. Aucune excuse et aucun pardon pour les coupables. Ils doivent être châtiés», a écrit Serge Espoir Matomba.
Rappel
Il convient de rappeler que depuis que les groupes armés ont vu le jour dans la crise anglophone, les séparatistes se sont toujours opposés à ce que les enfants aillent à l’école. Ils ont brûlé les écoles publiques et même confessionnelles. Ils s’en sont pris aux enseignants. Certains ont été kidnappés. D’autres ont été tués.
Rentrée scolaire 2020-2021
Au début de cette rentrée scolaire, les séparatistes ont posé des conditions au gouvernement. Ils ont demandé entre autres que l’hymne national du Cameroun ne soit plus exécuté dans les établissements scolaires situés en zone anglophone.
«Aucune école gouvernementale ne rouvrirait à moins qu'elle ne change de nom en «écoles communautaires », «les écoles doivent respecter les jours de villes mortes» , «pas de chant de l'hymne national camerounais dans les écoles», « pas d'enseignement de l'histoire du français et du Cameroun français dans les écoles», «l’enseignement des langues maternelles doit être encouragé» et enfin, «toutes les écoles doivent prendre des mesures adéquates pour protéger les élèves et les enseignants du Covid 19», ont écrit les séparatistes dans une déclaration rendue publique.
Liliane N.
Selon des informations publiées par plusieurs sites sur les réseaux sociaux, l’attaque a causé de graves blessures à une dizaine de personnes, urgemment conduites à l’hôpital de District de la ville et, à cette heure, impossible d’avoir plus d’informations sur le réel état de leur santé.
Impossible pour l’instant d’avoir plus de détails sur le mode opératoire de ces terroristes mais, certaines indiscrétions font savoir que les criminels sont entrés dans l’enceinte du Collège Mother Francisca, en arborant l’uniforme de cet établissement scolaire et, alors que les enfants se préparaient à intégrer leurs salles de classe, ils ont été violemment attaqués.
Les victimes auraient été plus nombreuses, n’eut été la prompte intervention des populations riveraines qui, comme cela a té mentionné plus haut, ont conduit de nombreuses victimes à l’hôpital alors que les Forces de Défense et de Sécurité arrivaient elles aussi sur le lieu du drame ;
D’ailleurs, les sources officieuses laissent entendre qu’une enquête est d’ores et déjà ouverte, alors que le cri de détresse des Populations raisonne fortement : « Nous, les victimes, faisons appel au Président de la République, S.E Paul Biya pour qu’il ordonne le déploiement de toute l’Armée, s’il le faut afin d’écraser tous ceux qui se prévalent de leur appartenance aux ambazoniens… ».
Des attaques sporadiques et lâches
Qui sont maintenant imputées à quelques groupes de criminels qui arnaquent, kidnappent et assassinent des petits enfants, des femmes, de vieilles personnes et même les malades alités sur des lits d’hôpitaux.
Incapables d’affronter la vaillante et professionnelle armée Camerounaise, ils espèrent continuer à faire parler d’eux et donner l’illusion à leurs commanditaires qu’ils peuvent perpétrer la terreur.
Mais fort heureusement,
La complicité, l’entente, le travail mené main dans la main par les Forces de Défense et de Sécurité et les Populations donnent les résultats escomptés par les Camerounais depuis le début de cette crise sécuritaire.
Depuis quelques semaines déjà, l’on assiste à la destruction, à la déconstruction d’un mirage bâti par des mythomanes en manque de sensations ; des camps détruits, des chefs criminels maîtrisés, parfois même par ceux qui hier encore, tremblaient de peur devant eux.
Sur les réseaux sociaux, les commanditaires sont mis à nu, par ceux là même qu’ils ont, à un moment donné voulu prendre comme caisse à résonnance des supposées maltraitance qu’ils auraient subi ; Ils sont aujourd’hui, présentés comme les criminels qu’ils sont, sans parler du démantèlement des circuits de ceux qui leur fournissent les armes.
Comme tous ceux qui ont perdu la vie depuis le début de cette crise sécuritaire, de la main des ambazoniens, les sept enfants ayant perdu la vie ce Samedi seront eux aussi vengés.
Sincères condoléances aux familles.
Nicole Ricci Minyem
Dans ce deuxième extrait, le président du Pcrn tente d’apporter plus d’épaisseur à son message en démontrant d’une autre approche de l’intégration nationale, qui n’est pas la négation des différences, encore moins l’effacement des identités, mais plutôt l’ « Organisation harmonieuse de celles-ci»
La solution camerounaise est l’autonomie des communautés. C’est la solution la plus pratique dans l’optique de préservation de notre identité. Des études anthropologiques pertinentes menées notamment par le Pr Paul Abouna, anthropologue, démontrent une telle prégnance de la communauté au point où, ces études proposent la constitutionnalisation de l’ethnocratie.
Nous n’épousons pas cette finalité. Mais nous partageons le refus de négation d’une réalité qui « crève les yeux », pour là normaliser institutionnellement. L’intégration nationale n’est pas la négation des différences, ce n’est pas non plus l’effacement des identités, mais l’organisation harmonieuse de celles-ci.
Car la politique de l’autruche pratiquée sur cette question laisse couver sous des oripeaux républicains, des manœuvres insidieuses de repli que la ruse et le soupçon trahissent. Aborder la question de la forme de l’Etat, c’est aussi évoquer la question plus profonde de la gestion du pouvoir entre les peuples.
C’est pour cela que, partant du constat que le découpage des communes et des départements a été gouverné par une relative prise en compte des communautés, nous proposons qu’on s’en serve comme point de départ. La première chose à faire au Cameroun, est l’élimination des dix (10) Régions artificielles consacrées par la constitution.
Il est très pénible voire impossible d’en déterminer la pertinence en dehors du seul objectif d’une compartimentation à des fins politiciennes. En revanche, le découpage des Communes et Arrondissements, puis des Départements, suit une logique identitaire et anthropologique.
D’ailleurs les dénominations en témoignent aisément. Tout porte à croire que les Régions ont été instituées pour masquer cette implacable réalité. Mais à quelle fin ?
La « ruse constitutionnelle » a même entaché les élections dites régionales, qui ne sont rien d’autre que des élections départementales, puisque la circonscription électorale est le Département. Pourquoi la Collectivité Territoriale appelée Région n’a d’existence que par les délégués départementaux qui y siègent ? N’est-il pas judicieux de laisser chaque Département s’auto-gérer ?
La réforme consiste donc à transformer tous les Départements en régions. Puis à procéder à un redécoupage des Régions qui va fondre plusieurs départements historiquement, sociologiquement et anthropologiquement affinitaires, en une seule.
Une simulation autour de la ville de Yaoundé pourrait donner lieu à la Région de Yaoundé qui serait alors constitutive des Départements (actuels) du Mfoundi, de la Mefou-Akono, de la Mefou-Afamba, du Nyong et So’o et du Nyong et Mfoumou.
Au bout de l’exercice, le Cameroun devrait compter un maximum de trente Régions. Cette réforme qui s’apparente aux modèles français et espagnols, présente le principal avantage de gommer progressivement le clivage francophone-anglophone dans le découpage, en faveur de la communauté qui est l’essence ineffaçable de la société camerounaise.
Cette réforme trace mieux les contours du chantier d’intégration nationale qu’elle déclenche immédiatement. Car une fois les communautés prises en compte sans complexe, c’est-à-dire dépouillées des oripeaux hypocrites de la région-point cardinal (centre, sud, nord etc.), il faut entreprendre d’enseigner à tous les camerounais à l’école et par d’autres moyens pédagogiques, l’étendue désormais palpable et dénudée de leur identité plurielle.
Pour éviter le repli identitaire, l’Etat doit assumer la pluralité identitaire, et éduquer les citoyens à se connaitre et à s’assumer fraternellement dans leur diversité. Le déni de la communauté et celui de l’attachement à celle-ci sont inutiles. Si la communauté est devenue un sujet de droit en matière foncière par exemple, c’est parce qu’elle est incontournable.
Le camerounais, c’est son village, sa terre, sa communauté. Nul ne peut contester que le rayonnement économique et culturel si enviable de la communauté Bamiléké par exemple, soit en partie tributaire de ce que sur les huit (08) Départements que compte la Région dite de l’Ouest, sept (07) sont en effet, Bamiléké.
Les quelques disparités d’ordre linguistique n’entament en rien la solidité des liens que les pratiques et coutumes ancestrales largement et fondamentalement partagées, ont sédimentées de générations en générations. Tous les peuplements camerounais aussi mobiles ou nomades qu’ils soient, ont une « base-arrière ».
Un point de retour. Prétendre que tout camerounais est « chez lui » où qu’il se trouve, est prématuré en l’état actuel des choses. C’est pour cela que la « forçage » étatique n’empêche en rien l’exacerbation des clivages ethniques. Il y a un apparent paradoxe entre le discours « politiquement correct » et les comportements effectifs des acteurs.
Très peu sont véritablement portés vers l’altruisme communautaire. Ce n’est pas de leur faute. L’Etat a failli ! Lorsque le chantier d’intégration nationale véritable aura été entamé, l’affirmation « être chez soi partout » commencera à avoir du sens, même si elle conservera toujours un aspect fondamentalement chimérique lié au fait que la communauté à laquelle on appartient, même dans l’hypothèse des mixités, demeure régie par un lignage patriarcal ou matriarcal qui conduit à un espace physique.
Être intégré, c’est être accepté. Et pour être accepté, il faut donner des gages de volonté de l’être à ceux qui doivent vous accepter. C’est ce qui se passe avec les multiples « tests » lors du mariage traditionnel dans plusieurs communautés. Il a été naïf de penser que la seule proclamation de l’Etat et le façonnement certes habile, des « masques régionaux », allaient « brûler cette étape ».
Si les camerounais avaient écrit par eux-mêmes et dans la sérénité, un contrat social à l’aube des indépendances, cette réalité n’aurait pas été ignorée ».
N.R.M
Dans cette lettre ouverte, l’homme qui s’est défait de sa casquette de membre du Gouvernement s’adresse à l’homme politique avec qui il a autrefois mené le même combat. Il reproche, entre autres au président du mrc sa propension à faire intervenir des puissances étrangères afin que ces derniers l’installent au pouvoir
« Monsieur le président et cher collègue, nous avons par le passé, en tant que leaders de nos formations politiques d’opposition respectives, essayé de fédérer nos forces pour conquérir le pouvoir, une fois en tête-à-tête dans cet hôtel à Douala Bonanjo et l’autre fois à Yaoundé, en présence de Monsieur Hameni Mbielleu et du professeur Alain Fogue.
C’est donc le souci de l’intérêt commun bien compris pour notre pays qui m’oblige à vous adresser cette lettre ouverte, au regard des positions violentes de vos discours politiques depuis la dernière élection présidentielle. Mais surtout au regard de votre propension à inviter le loup dans la bergerie de notre jardin d’Eden.
Certes, c’est votre droit de prendre tel avocat de votre choix à telle occasion, mais nous savons que vos récents choix procèdent d’une volonté de faire du lobbying en vue de trouver le secours d’une puissance étrangère pour vous installer au pouvoir au Cameroun, par la voie, non pas de la révolution populaire que vous avez vainement essayé, mais par le déclenchement d’une invasion militaire étrangère au prétexte humanitaire contre notre pays, comme cela s’est passé en Libye.
Vous n’avez pas de force propre Monsieur Kamto. Vous n’avez pas non plus le soutien du peuple camerounais dans son ensemble. Certes un groupuscule d’anarchistes qui s’illustrent par une violence inouïe depuis 1960, vous soutient. Ils sont cependant résiduels et géographiquement localisable au regard de la composante sociologique de notre pays.
La présente lettre est ouverte parce que vous êtes resté sourd à ma dernière invitation à débattre, entre leaders politiques responsables, des thématiques préoccupantes qui soulignent notre divergence d’approche pour la construction bien heureuse de notre pays, à savoir votre revendication pour la modification “consensuelle” du code électoral et celle relative à la résolution préalable de la crise dans le Nord-Ouest et dans le Sud-ouest avant toute élection future.
Nous eussions fait ce débat public auquel je vous conviais que j’eusse rappelé, en ce qui concerne la modification du code électoral, que vous êtes précisément parmi les acteurs qui l’avaient présenté au public, pour avoir été au cœur de sa rédaction et de son adoption par l’assemblée nationale, es qualité de Ministre Délégué auprès du Ministre de la Justice, Garde des Sceaux.
En effet, les archives de cette époque pas si lointaine montrent votre implication en tant qu’expert des questions de droit public et l’on peut vous voir sur une photo avec le Ministre des Relations Extérieures d'alors M. Henri Eyebe Ayissi et de M. Jean Pierre Biyiti Bi Essam alors Ministre de la Communication du gouvernement du Premier Ministre Inoni Ephraim, ceci à l'occasion de la présentation d'Elecam et dudit code électoral ( qui a subi depuis lors plusieurs modifications pertinentes) à nos partenaires bilatéraux et multilatéraux, vantant ainsi notre avancée en matière de la démocratie représentative.
Pour mémoire, il faut rappeler que l’actuel Premier Ministre, Chief Doctor Dion Ngute, était alors Ministre Délégué auprès du Ministre des Relations extérieures chargé de la coopération avec le Commonwealth, et à ce titre patron de votre épouse en service dans ce département ministériel et elle-même Ministre Plénipotentiaire.
Votre épouse et vous même avaient ainsi le privilège inédit de siéger ensemble au gouvernement, pour ainsi dire. Je crois savoir qu’elle n’a pas démissionné comme vous de cette position avantageuse qui vous profite aussi en termes de privilèges dont bénéficient les personnalités de la haute société.
Votre revendication d’aujourd’hui apparaît donc comme les complaintes d’une personne qui a construit une prison pour les autres et qui se plaint d’avoir été le premier à y être enfermé! Autrement dit le Code électoral élaboré par vos soins ne saurait être attaqué par vous même en vertu de la règle Nemo Auditur propriam turpitudinem allegans (nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude).
Ceci dit, je crois à mon humble avis que vous faites un mauvais procès à ce code électoral. La vérité secrète et tactique de votre cœur est que vous poursuivez un objectif stratégique de mobilisation des électeurs. Ce me semble trivial. Nous avons été ensemble dans cette opposition radicale et je connais bien cette technique pour mobiliser les foules distraites, inattentives et politiquement inexpertes.
Pour s’en convaincre, il suffit de relever que ce code a permis, aussi bien à votre Entreprise politique (Mrc), qu’à la mienne (Paddec), de remporter les élections dans les compétitions électorales organisées en 2013!
C’est le même code qui a permis en 2020 aux partis politiques des autres Entrepreneurs politiques comme l’Honorable Député Cabral Libii et le Maire Paul Eric Kingue, d’occuper leurs fonctions politiques actuelles avec leurs élus locaux. La perfection n’est pas de ce monde et il n’y a pas de pouvoir qu’à la présidence de la République Monsieur Kamto.
A ce stade, je crois qu’il est dangereux pour la cohésion sociale de faire de la politique spectacle de mauvaise foi pour conduire le peuple dans la confusion par des mensonges qui déforment la réalité politique et sociale de notre pays. On n’est pas opposant pour s’opposer à tout cher collègue Président du Mrc Renaissance.
S’agissant de la résolution de la crise dans le Nord-ouest et dans le Sud-ouest, j’ai compilé ci-dessous un certain nombre, non exhaustif, des réalisations palpables du gouvernement pour résoudre cette crise et conduire avec assurance notre pays dans la paix.
Tout camerounais de bonne foi, soucieux du devenir de notre nation et du bonheur de notre peuple devrait, à défaut d’encourager ces efforts ou de les applaudir, au minimum se taire et éviter d’exciter les populations à la révolte ou à la révolution comme il semble l’être dans vos projets.
Je suis persuadé qu’aucun membre de la communauté internationale, de bonne foi, ne peut se laisser surprendre par vos véritables revendications cachées et qui craignent la lumière du jour, à savoir vous inscrire par effraction dans les livres d’histoire comme celui qui aura entraîné le Cameroun dans une guerre civile désastreuse et susceptible d’aboutir in fine à la libyalisation de notre pays, à défaut, de sa rwandardisation.
Les préparatifs dangereux de la révolution auxquels vous vous livrez risquent de compromettre les efforts faits par notre gouvernement, avec le concours généreux de la coopération bilatérale et multilatérale des pays amis du Cameroun et autres Organisations internationales, pour construire les Régions dévastées par la crise, du fait de certains compatriotes irresponsables qui ont cassé les ponts, détruits les infrastructures publiques, incendiés les écoles et les maisons des particuliers, tués les populations civiles et les membres de nos forces de l’ordre venues au secours de ces populations.
Critiquer ces efforts ou alors les ignorer complètement, comme vous le faites, est une insulte insupportable à tous ces pays donateurs qui nous permettent de reconstruire ce que nos enfants égarés ont détruit dans ces régions.
La faiblesse de notre budget ne nous permet pas de construire ce pays sans l’aide de nos partenaires et votre comportement ainsi que les mensonges que vos amis occidentaux visés supra leur racontent dans la campagne de lobbying dans les salons feutrés, où ils n’ont pas la contradiction de laquelle jaillit la vérité, ont tendance à décourager leur générosité.
Voici quelques mesures prises par le Chef de l’Etat, Son Excellence Paul Biya, afin de répondre aux différentes revendications liées à la crise dans les régions anglophones de notre pays : Jugez-en vous mêmes de leur pertinence.
- création le 23 janvier 2017 de la Commission Nationale pour la Promotion du Bilinguisme et du Multiculturalisme. L’institution est chargée entre autres d’assurer le suivi et la mise en œuvre des dispositions constitutionnelles imposant l’usage des deux langues officielles dans tous les services publiques et parapubliques, ainsi que dans tout organisme recevant les subventions de l’Etat.
La Commission reçoit et traite également toutes les requêtes dénonçant les discriminations fondées sur le non-respect des dispositions relatives au bilinguisme.
- création par décret présidentiel n°2018/719 du 30 novembre 2018, du Comité National de Désarmement, de Démobilisation et de Réintégration – CNDDR – destiné à permettre à ceux de nos compatriotes impliqués dans les violences armées contre les Forces de Défense et de Sécurité et les populations civiles de ces deux régions, à retrouver le droit chemin, de manière à se réinsérer dans l’ordre normal de notre société.
La décision par le chef de l’Etat en date du 14 décembre 2018, de l’arrêt des poursuites contre 289 personnes poursuivies devant les tribunaux militaires et détenues de ce fait pour des délits commis dans le cadre de la crise sécuritaire dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest.
-L’ouverture d’un dialogue avec les différentes parties prenantes aux revendications, à savoir, des syndicats d’Enseignants et un groupe d’Avocats au Barreau du Cameroun. Deux comités ont été mises en place en ce qui concerne les problèmes soulevés par les Enseignants, et un autre comité a été créé par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement pour ce qui est des questions soulevées par les Avocats.
Au terme des pourparlers menés avec les syndicats des enseignants, le Président de la République a depuis lors apporté les réponses suivantes aux revendications exprimées :
Recrutement spécial pour les matières scientifiques de 1000 jeunes enseignants bilingues
- La Mise en place d’un fonds spécial d’un montant de deux milliards de francs CFA, pour servir de subvention en faveur des établissements d’enseignements privés laïcs et confessionnels ;
- Création du comité ad hoc dédié spécifiquement aux problèmes des syndicats d’expression anglaise ;
- Redéploiement des enseignants des deux sous-systèmes éducatifs selon leurs compétences linguistiques ;
- Création et organisation de l’école normale supérieure polytechnique au sein de l’Université de Bamenda;
- Création de nouveaux établissements dans les Universités d’État, notamment les départements de English Law à Maroua, Ngaoundéré, Douala, Dschang et des départements de French Private Law au sein des Universités de Buea, Bamenda, ainsi qu’un département de lettres modernes françaises à l’École normale supérieure de l’Université de Bamenda ;
- Réorganisation de l’ENAM par décret présidentiel pour y introduire la pratique obligatoire du bilinguisme.
S’agissant des revendications portées par les Avocats, le Chef de l’État a ordonné les mesures suivantes :
- La publication de la version anglaise du traité de l’OHADA et des autres textes de l’OHADA ; Il faut souligner que ces textes avaient déjà été publiés en français et en anglais dans le journal officiel de 1996 au moment de la manifestation des avocats d’expression anglaise.
- Le renforcement des effectifs des magistrats et d’Enseignants d’expression anglaise ;
- Le redéploiement du personnel judiciaire en fonction des particularités entre le Civil Law et le Common Law ;
- La création d’une Division spéciale du Common Law au sein de la Cour Suprême, pour connaître des recours provenant des juridictions implantées dans les Régions du Nord-ouest et du Sud-ouest ;
- La création d’une Division du Common Law à l’ENAM;
- La création d’une Faculté des sciences juridiques et politiques à l’Université de Buea ;
- Le recrutement d’un plus grand nombre d’Enseignants d’expression anglaise à la division de la magistrature et des greffes de l’ENAM.
À côté de ces mesures destinées à apporter des réponses aux revendications spécifiques des Enseignants et des Avocats, le Président de la République a pris d’autres initiatives plus globales, allant dans le sens du dialogue et du retour au calme dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest :
- La création de la Commission Nationale de Promotion du Bilinguisme et du Multiculturalisme (CNPBM), et de la nomination des membres de la CNPBM ;
De l’arrêt des poursuites alors pendantes devant le tribunal militaire de Yaoundé, contre les nommés Nkongo Félix Agbor, Fontem Aforteka’a Neba, Paul Ayah Abine et d’autres personnes interpellées dans le cadre des violences survenues dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest ;
Le lancement du plan d’assistance humanitaire d’urgence d’un montant de plus de 12 milliards 716 millions 500 FCFA destiné à rétablir un cadre de vie propice à l’épanouissement et au développement des communautés affectées par les violences terroristes dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest, d’apporter une assistance humanitaire d’urgence aux populations en détresse, d’assurer la réinsertion socio-économique des personnes et des communautés victimes des violences et forcées au déplacement, de réhabiliter des infrastructures détruites du fait de ces violences, et d’une manière générale de promouvoir la cohésion sociale et le vivre ensemble ;
La mise en place du centre de coordination de l’assistance humanitaire dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest ;
Les Forces de Défense et de Sécurité ont par ailleurs mené des actions civilo-militaires au bénéfice des populations affectées à travers notamment la construction des points d’eau, l’administration des soins de santé de base, la fourniture des matériels scolaires et la distribution de denrées alimentaires.
Le Président de la République à la faveur du réaménagement du Gouvernement du 2 mars 2018, a créé un département ministériel sous la dénomination de Ministère de la Décentralisation et du Développement Local.
La loi n°2018/022 du 11 décembre 2018 portant loi des finances du Cameroun pour l’exercice 2019 est venue donner corps à cette dynamique, en allouant un budget de plus de 45 milliards de francs CFA à ce département ministériel ;
L’objectif impérieux étant d’accroître les compétences des collectivités territoriales décentralisées, d’élargir le spectre de leurs moyens financiers et de résoudre les problèmes des populations à la base, en particulier dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest.
L’organisation par le chef de l’Etat et la conduite des travaux par le premier Ministre chef du gouvernement du Grand Dialogue National du 30 septembre au 4 octobre 2019.
A ce stade, il est aisé de conclure pertinemment que ceux qui ne sont pas satisfaits par ces efforts du gouvernement ont un agenda caché et dissimulé en embuscade des mots qui cachent les maux dont cet agenda est porteur ».
N.R.M
L’alerte est donnée ce Vendredi par l’agence sanitaire européenne chargé des maladies.
Tous les pays de l’Union Européenne, à l’exception de la Finlande, Chypre, l’Estonie et la Grèce entrent désormais dans cette catégorie, contre sept il y a un mois, selon la dernière évaluation des risques du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC).
La nouvelle progression de l’épidémie du Corona Virus au sein des pays européens « pose un problème majeur de santé publique, avec la plupart des pays ayant une situation épidémiologique très inquiétante », a commenté la patronne du centre basé à Stockholm, Andrea Ammon, dans un communiqué de l’ECDC.
L’augmentation de cas ne s’explique pas par le nombre accru de tests
« L’impact en termes de pression sur les services de santé et la mortalité devient de plus en plus évident. Avec des hauts niveaux de transmission, la protection des individus vulnérables devient plus difficile et il est inévitable que davantage d’entre eux ne contractent des formes graves », poursuit la responsable européenne.
Depuis le mois d’Aout, le taux des tests positifs augmente régulièrement à travers l’Union européenne, signe que la contamination augmente et ne peut pas s’expliquer par le nombre accru de tests, souligne l’agence européenne, qui recouvre les pays de l’UE et de l’Espace économique européen.
« Une forte action de santé publique est nécessaire »
« Une forte action de santé publique est nécessaire pour inverser le risque imminent de voir les systèmes de santé être débordés et s’avérer incapables de donner des soins de qualité », s’alarme Andrea Ammon.
Frappée de plein fouet par une deuxième vague, l’Europe est le nouvel épicentre de la pandémie, avec le retour de confinements et de couvre-feux dans plusieurs pays. Fin septembre, l’évaluation de l’ECDC plaçait sept pays de l’UE dans une situation de « grave inquiétude », mais la plupart des autres pays de l’Union étaient déjà sur le point d’entrer dans cette catégorie.
Une tendance annoncée dès jeudi
Ce qui a emmené de nombreux pays à prendre des mesures, certaines moins drastiques que les autres.
Dans le nord de l’Italie par exemple, la Lombardie, poumon économique et région la plus touchée du pays, impose un couvre – feu nocturne pour trois semaines.
En France, le gouvernement a étendu le couvre feu de 21 h à 6h ; à partir de ce Samedi, 46 millions de personnes à Paris et dans les principales villes, soit les deux tiers de la population, pour six semaines…
N.R.M
Le Jeune Camerounais - Président Fondateur de l’Association « Pour Un Cameroun Emergent » a, dans un entretien bien voulu confier les contours de son projet à l’Agence Cameroun Presse.
- Vous envisagez de créer des sites pour les mairies. Pouvez-vous nous parler de ce projet ?
Pour chaque municipalité, le site Internet est un outil de communication réellement intéressant. La diffusion des informations est simple et rapide, et la quasi-totalité de la population peut accéder aux données publiées.
Dans les grandes métropoles, le numérique est particulièrement bien développé. Mais dans certaines zones plus rurales, on délaisse encore souvent le web — alors qu’il apparaît comme un vecteur de communication déterminant, même dans les territoires moins peuplés et plus agricoles.
Le site se doit de refléter la ville qu’il représente : autrement dit, dans une grande métropole comme Yaoundé, Douala, Garoua, Nkongsamba ou Bamenda, il faudra des mises à jour très régulières, de nombreuses rubriques et un accès facilité à toutes sortes d’informations.
En revanche, dans une plus petite commune, avec moins de 10 000 habitants par exemple, on peut tout à fait se contenter de l’essentiel, sachant que la Mairie n’est pas suffisamment dynamique pour réaliser des mises à jour quotidiennes.
- Quels sont les objectifs que vous visez ?
Durant ces dernières années, internet est devenu l’outil le plus utilisé au monde qui relie plusieurs internautes à travers le monde dépassant de loin les médias classiques tels que la télévision.
Une page web contient des informations qui permettent de communiquer et de partager des ressources avec les gens qui sont connectés sur internet et ce partout dans le monde.
Les sites Web municipaux sont utiles pour un certain nombre de raisons :
- Communication : En premier, le site internet d’une commune est un outil puissant pour communiquer avec les citoyens et les touristes. De plus il permet aux visiteurs du site d’obtenir rapidement des réponses à des questions faciles.
- Participation : Les citoyens peuvent participer un peu plus à la vie, aux actions, à tout ce qui concerne l’administration de la commune, en plus d’être informé par celle ci. Dans de nombreuses petites villes, les bureaux municipaux ne sont ouverts qu’à certaines heures de la journée, ce qui peut être gênant pour bon nombre des résidents de ces villes.
En offrant plus d’information en ligne, une ville offre la possibilité à un plus grand nombre de ses résidents d’être bien informés et de participer au processus de maintien du bon fonctionnement de la communauté.
- Accès : Comme de plus en plus de gens s’habituent à trouver l’information dont ils ont besoin en ligne, le site Web de la commune peut permettre aux villes de communiquer avec les touristes et les résidents d’une manière à laquelle ils sont habitués.
- Développement économique : Enfin, ces sites internet offrent aux villes l’occasion de mettre en valeur leurs communautés. Le site web d’une ville, s’il est bien construit est souvent le premier résultat d’un moteur de recherche lorsque quelqu’un cherche le nom d’une ville, donc si ce site contient de l’information pour les résidents et les visiteurs, il peut être un véritable moteur du développement économique.
- Avez-vous déjà quelques retours positifs ?
À ce jour, nous avons été sollicités par la Commune de Bertoua, la Commune du Mayo-Darle et la Commune d’Atok.
- Il se pose le problème de l'accès à l'électricité dans certaines localités du Cameroun, réalité qui entraîne l'inexistence même de l'accès à l'internet. Avez-vous pensé à cet aspect ?
Le Cameroun, comme de nombreux pays d’Afrique Subsaharienne, fait face à un gros problème d’accès à l’électricité.
Les contraintes d’un monde post-COP21 nous imposent de penser différemment la production d’électricité. Les énergies renouvelables, autrefois considérées comme inapplicables à grande échelle, représentent désormais une alternative plus que crédible.
- Comment compter vous contourner cette difficulté ?
Le Cameroun est une vaste biomasse forestière encore inexploitée qui dispose du deuxième potentiel forestier dans le bassin du Congo avec 17,4 millions d’hectares de forêt dense dans la seule région du Sud, sans compter le potentiel des savanes. Mieux, il dispose d’un potentiel solaire estimé à 89,25 Térawatt-heure (TWh), soit 5 fois supérieur au potentiel hydroélectrique qui est de 19,7 TWh.
Le pays a 300 sites exploitables d’énergie hydraulique (générée par les petits cours d’eau et ruisseaux) dont le potentiel est de 1,115 TWh. Mieux, tout le long de la faille volcanique qui le traverse, le potentiel de l’énergie géothermique (provenant de l’accroissement de la température dans les couches internes de la terre) est très élevé.
Par ailleurs, le potentiel de production du biogaz est quasiment illimité au regard du volume continu de déchets organiques d’origine ménagère ou agricole.
Un gisement d’énergie éolienne inexploité se trouve dans les zones de Kaélé, du Lac Tchad ou des monts Bamboutos où la vitesse de l’harmattan atteint 6m/s sans compter la côte atlantique longue de 402 km qui représente un potentiel énorme de production de l’énergie marine (provenant des courants marins).
Au regard de tout ce potentiel, vous conviendrez avec moi que ce ne sont point les alternatives qui manquent afin d’être à même de pouvoir régler le problème d’électrification des Communes.
- Peut-on avoir une idée du coût de réalisation d'un tel projet ?
Lorsque vous posez la question du coût d’un site internet à n’importe quel professionnel du web, la réponse est toujours la même : « ça dépend ». Oui, mais ça dépend de quoi ?
Premièrement, il faut bien comprendre que le prix d’un site web se calcule principalement en temps nécessaire à sa réalisation.
Plus votre projet sera complexe et demandera une quantité importante de travail au niveau du design et du développement, plus votre site coûtera cher.
Deuxièmement, le prix varie en fonction du niveau de personnalisation que vous exigerez pour votre projet.
Un site réalisé à partir d’un modèle déjà existant ne coûtera pas le même prix qu’un site conçu et développé sur-mesure selon les besoins de votre projet. Selon votre budget, il faudra peut-être faire des concessions.
Troisièmement, comme pour n’importe quel autre service, le type de prestataire influe directement sur le prix.
Si vous souhaitez un résultat professionnel avec un niveau d’exigence élevée, un accompagnement complet et un résultat au plus proche de vos besoins, il faudra y mettre le prix.
- Autre chose à ajouter ?
Comme son nom l’indique , l’association "Pour un Cameroun Emergent " a pour objectif final l'accompagnement du Cameroun dans sa marche vers l'émergence, par la recherche d'appui des pouvoirs publics et privés tant au Cameroun qu'à l'étranger, l'association a aussi pour objet l’information, la sensibilisation et l’éducation à la protection de l’environnement, à la Paix, à la solidarité, à la tolérance, à la lutte contre les inégalités et les exclusions sociales, à l’égalité des chances, à la créativité et l’accès aux connaissances et à la culture, au développement d’un mieux-vivre ensemble dans le respect du bien-être individuel, collectif et environnemental.
Son but est de valoriser et mettre en avant des initiatives positives, apolitiques et pacifiques qui permettent d’envisager des pistes d’amélioration du quotidien et d’être des exemples constructifs pour un demain porteur d’espoir. Par ailleurs l'association inscrit son projet dans une dimension d’intérêt général, en s’ouvrant à tous les publics, notamment les plus fragiles, en préservant à ses activités un caractère non lucratif, laïque et apolitique.
En toutes circonstances, l'association garantit un fonctionnement démocratique et transparent et préserve le caractère désintéressé de sa gestion. L'association poursuit un but non lucratif.
- Merci pour votre disponibilité
Merci à vous surtout de votre sollicitude
Entretien mené par Nicole Ricci Minyem