Il se nomme FELIX NGOUELE alias Liba – Liba est dans les filets des forces de l’ordre. La reconstitution des faits d’assassinat et de viol sur mineur a eu lieu ce mardi dans le petit village POLO par Sa’a.
Ces évènements se déroulent dans l’arrondissement de Sa’a, situé à environ 72 km de Yaoundé, dans le département de la Lekié. Les populations du petit village POLO sont dans l’émoi. Elles sont outrées par cette histoire macabre qu’elles ont découverte il y a seulement quelques jours.
Tout commence un soir. Une voisine dont le domicile est très proche de celle de la famille où se déroule ce drame, fatiguée d’entendre presque régulièrement les cris de la petite MICHELINE âgée de 09 ans, mais aussi ceux de sa petite sœur CECILE âgée de 07 ans, cette voisine décide d’en savoir plus sur ce qui se passe réellement sous ce toit.
C’est alors qu’elle parvient à mettre en confiance la petite fille au cours d’une conversation. La jeune demoiselle s’ouvre et se confie à la voisine. C’est ainsi qu’elle va décrire la vie abominable qui lui fait mener son géniteur depuis des lustres. Le nommé FELIX NGOUELE plus connu sous le nom de Liba – Liba, un homme mur âgé de 43 ans.
La petite MICHELINE va décrire les abus sexuels, les nuits de viols qu’elle va subir pendant des années, au point de révéler le meurtre de sa maman par son géniteur, crime qui avait été masqué jusqu’ici par ce dernier. Les deux petites filles avouent qu’elles n'ont plus vu leur mère depuis 06 ans, elle est portée disparue alors qu'elle était enceinte et presqu'à terme.
C'est donc cette voisine, qui la première constate qu'effectivement la petite Micheline (09 ans) est sexuellement active depuis de nombreuses années. L’affaire est portée auprès du chef du village, qui les réfère aussitôt à la brigade de gendarmerie de Sa'a. Le commandant de brigade demande et reçoit des examens approfondis qui confirment qu'effectivement, la petite Micheline est régulièrement violée. Sur ces évidences, son géniteur Felix NGOUELE n'a pas le choix, il passe aux aveux complets. C’est au cours de ses aveux qu’on apprendra que c’est depuis deux années successives qu’il viole sa propre fille.
Alors qu’on croyait avoir touché le fond, les parents de la disparue LEMA DOROTHÉ (mère des petites CÉCILE et Micheline), relancent le dossier de la disparition de leur fille et portent tous leurs soupçons sur le père-violeur-incestueux, pour eux il aurait assassiné leur fille il y a 06 ans.
Une plaine avait d'ailleurs été déposée à cet effet mais faute de preuves, il avait été relaxé. Une nouvelle pression est mise sur le sieur NGOUÉLE Felix par le commandant de la brigade de gendarmerie de Sa'a et, après plusieurs jours de tergiversations, fini par avouer le meurtre de sa compagne, il y a 6 ans (soit en 2014).
Elle était pourtant enceinte de 9 mois. Après l'avoir tuée, il l'a enterrée dans une fosse devenue un dépotoir d'ordures ménagères derrière la maison. Il a lui-même procédé à l’exhumation de cette femme devant les autorités et les populations médusées, à la faveur de la reconstitution des faits ce mardi 20 octobre 2020.
Stéphane NZESSEU
C’est la crainte émise par la Plateforme camerounaise du Commerce équitable (P₂CE), constituée des associations de protection des droits des consommateurs dans un communiqué publié le 17 octobre dernier. Une hausse des prix des produits brassicoles qui serait contenue dans l’avant-projet de loi de finances de l’exercice 2021, apprend-on.
Dans le communiqué signé du coordonnateur général de la Plateforme camerounaise du Commerce équitable, on peut lire : « Des informations de sources dignes de foi renseignent que l’avant-projet de loi de finances pour l’exercice 2021 envisagerait l’augmentation du taux de précompte sur achat (PSA) des bières produites localement. Celle-ci sera appliquée par les industries brassicoles aux taux distributeurs qui, à leur tour, vont les répercuter sur les tarifs destinés au consommateur final ».
Etant donné que les produits brassicoles sont considérés au Cameroun comme des biens de consommation sensibles, leurs prix font l’objet d’un contrôle rigoureux sous les auspices du Ministère du Commerce (Mincommerce). Toutefois, dans le même temps, les administrations en charge de la fiscalité y ont ajouté plusieurs taxes sur la consommation, accentuant la pression sur la chaîne de leur commercialisation.
La dernière augmentation des prix des bières au Cameroun date de 2019. Les sociétés du secteur avaient alors expliqué cette hausse par l’introduction dans la loi des finances, de nouvelles charges. Ainsi, les prix de certains produits avaient été augmentés de 50 FCFA. Ce qui avait suscité la grogne des consommateurs. Dans cette circonstance, le Gouvernement avait décidé de la suspension de cette hausse des prix de bières par les opérateurs brassicoles. Le Mincommerce avait en effet, convoqué une réunion de crise, le 06 mars 2019 à Yaoundé. Luc Magloire Mbarga Atangana avait réuni outre les entreprises brassicoles, les syndicats des distributeurs des produits brassicoles, les associations de défense des droits des consommateurs et la CAPA (Cameroon Alcohol Producers Association).
« Quand on doit modifier le prix d’un certain nombre de produits, ou même de services, le producteur doit au préalable déposer les nouveaux barèmes auprès du ministre en charge des prix. Et celui-ci dispose d’un délai de quinze jours pour apprécier. Aucun nouveau barème ne peut entrer en vigueur s’il n’a été préalablement approuvé par le ministre en charge des prix. Cette formalité n’a pas été respectée. Les associations des droits des consommateurs, elles aussi, sont régies par la loi du 6 mai 2011. C’est la loi-cadre sur la protection des consommateurs qui pose un certain nombre de principes, parmi lesquels le droit à l’information. Cela n'a pas été respecté. Il y a eu précipitation, il y a eu erreur sur la méthode », avait indiqué le Ministre du Commerce.
Innocent D H
Une seule victoire après quatre matches de préparation, les poulains du coach Yves Clément Aroga ont du mal à trouver leurs repères. A quelques semaines du coup d’envoi du CHAN au Cameroun, l’équipe du pays organisateur apparaît comme un outsider.
Depuis le début de la phase de préparation post Covid 19, les lions A’ visiblement travaillent à se faire peur. C’est l’incertitude dans bon nombre de compartiments. Le coach Yves Clément Aroga continue les essais des bonnes formules et des combinaisons qui peuvent lui apporter satisfaction. Il souffre davantage de ce que les joueurs qu’il a sous la main n’ont pas pratiqué du football depuis le mois de mars-avril dernier, date de cessation des championnats au Cameroun.
Le principal problème de la sélection des joueurs évoluant sur le sol camerounais, c’est la ligne d’attaque. Les lions A’ ont du mal à marquer des buts. Si l’on exclut les trois buts inscrits contre le club de seconde zone, Fauve AZUR, samedi dernier, les lions n’ont pas du tout marqué sur les trois précédents matches. Ils ont perdu 1 but contre 0 face à la Panthère sportive du Ndé.
Ils ont fait deux matches nuls vierges avec l’équipe nationale du Soudan du Sud à Yaoundé. Cette même équipe du Soudan du Sud à laquelle PWD de Bamenda a donné une leçon de football (3 – 0). Même si on peut convoquer l’argument selon lequel la sélection est une équipe composite et en construction permanente, il faut rappeler que la phase de préparation n’a pas débuté avec cette phase post Covid. De plus ça fait quelques années maintenant que le Cameroun sait qu’il organisera cette compétition sur son sol.
De plus, des langues se lèvent depuis quelques temps pour décrier un climat tendu au sein des membres du staff des lions locaux. En effet, il y aurait un conflit d’autorité et de direction entre le collège de superviseurs mis en place par le ministère des sports et le sélectionneur principal de cette équipe. Un bras de fer auquel Yves Clément Aroga continue de résister autant qu’il peut.
Rappelons que le CHAN se joue au Cameroun du 16 janvier au 7 février 2021. Et sur le plan de la préparation générale, il faut également dire que tout n’est pas encore prêt. Les pelouses de certains stades sont à refaire et les infrastructures d’accompagnement sont encore à terminer. Tout à fait à l’image de son équipe.
Stéphane NZESSEU
Contre toute attente, le président de la Ligue de Football professionnel (LFPC) appelle les présidents des ligues 1 et 2 à une Assemblée générale (AG) extraordinaire à Yaoundé dans les prochains jours. Un contrepied du général Pierre Semengue aux présidents de clubs qui projettent d’organiser une Assemblée générale le 29 octobre 2020 pour prononcer la dissolution de la LFPC.
Le Président de la LFPC fixe trois points à l’ordre de l’Assemblée générale convoquée pour le 27 octobre prochain. S’agissant du premier point, il porte sur l’examen de la proposition de modification du délai de candidature pour être membre du Conseil d’Administration de la Ligue de Football professionnelle.
Le deuxième point concerne, la validation des résultats de la saison 2019-2020 organisée par la Fédération camerounaise de Football (Fecafoot) lors de la suspension illégale de la LFPC confirmée par le Tribunal arbitral sportif (TAS). Quant au troisième point à l’ordre du jour, il sera question de l’examen et l’adoption du calendrier de la saison 2020-2021, dont le général Pierre Semengue annonce le lancement pour le 31 octobre prochain.
De sources bien introduites, l’ordre du jour fixé par le général Pierre Semengue ne prend pas en compte le mécontentement au sein de l’institution en charge du football professionnel au Cameroun. L’on se rappelle encore de l’opposition du général de laisser la Fecafoot nommer le secrétaire et le directeur des affaires financières de la LFPC.
Un bras de fer dont semble désapprouver certains présidents de clubs alors que 25 d’entre eux, ont décidé de se retirer de la ligue. Dans le même temps, plusieurs présidents de clubs ont démissionné du Conseil d’Administration de la Ligue de Football professionnel du Cameroun. Selon certaines indiscrétions, l’Assemblée générale du 27 octobre prochain s’annonce houleuse. L’on apprend que ces dirigeants de clubs qui ambitionnent dissoudre la Ligue le 29 octobre 2020, viendront à l’AG convoqué par le général Pierre Semengue avec leur ordre du jour arrêté.
Innocent D H
Le célèbre journal français spécialisé dans le football vient de commettre une faute à la limite de l’injure à l’endroit du monument du football que représente Samuel Eto’o Fils. Pour souligner cet impair, Martin Camus MIMB écrit à ses confrères de France Football.
« La lune de fiel entamée depuis des lustres avec Samuel Eto'o, n'est visiblement pas loin de s'achever. Je vais rester modeste en disant que j'ai été l'une des personnes qui a œuvré en coulisses pour la réconciliation des cœurs. Mais voilà, une énième bourde qui ne va pas arranger les choses.
Même à un apprenant du football, posez la question suivante : "Samuel Eto'o a-t-il évolué au même poste que Beckam, Leo Messi, Luis Figo et autres" ? La réponse sera non. Parce que en dehors de quelques fulgurances tactiques des entraîneurs qui l'ont encadré ici et là, vous ne trouverez que très peu, la trace de ses exploits à ce poste-là. J’espère d'ailleurs que pour rester logique, vous allez le nommer pour les arrières droits de légende, en mémoire du match Inter Milan-Barcelone qu'il avait livré avec maestria à ce poste en UEFA Champions League.
Cela ne fait pas sérieux…
Non ! pour rester sérieux, cela ne fait pas sérieux. Et ça donne l'impression de piper les dés par avance, comme un enseignant qui sait que tel élève n'est pas de telle classe, mais d'une autre, et lui affecte cette classe le jour des examens. Cela veut dire, qu'à ce poste et à cette position, vous savez pertinemment, qu'il ne sera pas parmi les siens. Et c'est extrêmement vicieux ! Parce que même le fan de Eto'o le plus fou, ne dira jamais qu'à ce poste, il est meilleur que Messi, Figo... »
Samuel Eto’o Fils … 25 ans de carrière comme avant-centre.
« Par contre Messieurs, au poste d'avant-centre, celui qui a rythmé sa carrière, celui qui lui a permis d'offrir des Champions League aux clubs européens, il n'y a pas beaucoup qui ont droit à la parole dans le monde du football quand il il parle. Comme pour le Ballon d'Or qu'on lui a refusé dans sa carrière, vous venez de montrer que l'objectif est de le décaler de la gloire et de l'histoire.
Nous attendons avec impatience donc, ces numéros 9 de légende qui valent à Samuel Eto'o un décalage à droite. Il l'a écrit lui-même, c'est un manque de respect. Je le pense aussi. Et c'est inadmissible ! »
Stéphane NZESSEU
A la suite de la décision de retirer et de diffuser l’entrée en vigueur de la loi sur la taxe sur les téléphones, le président de la ligue camerounaise des consommateurs salut l’action de Paul BIYA.
Le Chef de l’Etat vient de décider de sursoir l’application de la loi prescrivant le prélèvement de la taxe de douane sur l’importation des téléphones sur les consommateurs camerounais. Sa joie est grande. Ce d’autant plus que selon lui, le Président de la République par son acte vient au secours des pauvres consommateurs.
« Je suis très satisfait. Car la Loi cadre portant protection du consommateur au Cameroun du 06 mai 2011, bafouée par le gouvernement a été respectée par le Président de la république Paul BIYA, qui démontre ainsi qu'il tient bel et bien le gouvernail du pays. Il a répondu favorablement à la requête de la Ligue Camerounaise des Consommateurs, (LCC), demandant de surseoir l'entrée en vigueur de la taxe sur les téléphones et smartphones et de changer le mode de prélèvement. »
Effectivement, on peut le dire avec Delor KAMGAING que « Paul BIYA aime les consommateurs plus que ses ministres et le DG de la Douane ». Puisqu’on le constate aujourd’hui, le Chef de l’Etat à poser un acte qui apparaît comme un arbitre qui siffle une faute ou un juge qui frappe son marteau pour remettre de l’ordre et faire justice. Une décision qui a reçu un bon accueil à l’unanimité des populations, indépendamment de leurs opinions politiques et de leurs clivages sociologiques.
EXCLUSIF : PAUL BIYA annule la taxe sur les téléphones
Delor Magellan KAMGAING KAMSEU saisit cette belle perche tendue par le Chef de l’Etat pour souligner l’importance de son action auprès des consommateurs.
« La LCC reste et demeure un partenaire légitime du gouvernement camerounais et l'invite à respecter la Loi cadre No 2011/012 du 06 mai 2011, portant protection du consommateur au Cameroun, en associant les Représentants des consommateurs au processus de prise de décision. »
Mais ce qui est plus intéressant à observer, c’est la mobilisation orchestrée par cette organisation et les autres associations de la société civile du même type autour de cette question. Une mobilisation qui si elle se poursuivait pour tous les autres abus que subissent les camerounais dans leur rapport à la consommation, nous mènerions une meilleure vie.
Stéphane NZESSEU
Depuis quelques jours, les trois entreprises brassicoles se mènent une guerre acharnée les unes contre les autres avec au centre des luttes, la saveur « Bitter Lemon ». Qui remportera la guerre ?
C’est la Société Anonyme des Brasseries du Cameroun qui provoque la bagarre. Le 14 octobre dernier, la société brassicole française annonce l’entrée sur le marché d’une nouvelle saveur dans la gamme de ses produits sucrés connus sous le nom commercial des « TOP », notamment « TOP BITTER LEMON ». Or sur le marché camerounais, la seule marque de boisson limonade « Bitter Lemon » appartient aux Sources du Pays. Se sentant menacé, la réaction de ces derniers ne va pas se faire attendre.
Quelques heures après l’annonce des Brasseries du Cameroun, Sources du Pays rebondit et rappelle les spécificités de son produit d’un ton moqueur. On peut lire sur la publication publicitaire « Bubble Up, BITTER LEMON imité mais jamais égalé ». C’est alors que va s’ouvrir une guerre de positionnement entre les deux entreprises.
A coup d’affiches publicitaires les deux marques se crêpent le chignon. Une affaire de « maître » et de « mètre ». Sources du Pays renchérit en donnant de comprendre que « l’original, c’est l’original, Bitter Lemon Bubble Up, épicetou (et puis c’est tout, ndlr) ».
Après cette autre sortie de Sources du Pays, les Brasseries vont rebondir et publient une affiche où on peut lire « Quand l’élève fais(t)… le maître corrige !!! C’est bon le feu sort ». Ici les brasseries veut insinuer que son prédécesseur a commis des erreurs dans son produit et ce sont ces erreurs qu’ils viennent corriger. Cela s’illustre par la faute de conjugaison avec « s » à fait au lieu de « t ».
Au milieu de cette guerre intervient un troisième larron, la marque des brasseries UCB. Les boissons « Spécial » introduisent à leur tour une limonade dans les mêmes saveurs citronnées. Et la marque vient comme pour se mêler à la guerre entre les deux premiers. « Le goût n’aime pas la guerre… la limonade c’est Spécial ! ». On ne sort pas de l’auberge.
Une lutte entre les deux marques qui se poursuit en ce moment puisque la limonade Bubble Up de Sources du Pays est en promotion dans les grandes surfaces. La bouteille de 1 litre 25 qui coûtait 500f est ramené à 300f CFA. En attendant les prix promotionnels des autres marques, ceci pour le grand bien des consommateurs.
Stéphane NZESSEU
Le Dr Malachie Manaouda Ministre de la Santé demande à l’ensemble des pays du monde en général et du continent africain en particulier, de régionaliser la recherche de la paix.
C’est hier lundi 19 octobre 2020, que le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé a présenté sa toute première production littéraire, en tant qu’auteur. L’ouvrage présenté devant ses collègues du gouvernement s’intitule «Solidarité internationale et devoir de paix». Pour ce qui est du fond, il traite des causes des crises conflictuelles entre les Etats, mais aussi entre les peuples d’une même nation. Il interroge également les mécanismes de résolutions des conflits, et propose des voies de sortie de crise.
Cameroon Tribune le quotidien à capitaux publics qui parle aussi de l’ouvrage du Ministre Manaouda rapporte que l’auteur demande à « l’ensemble des pays du monde en général et du continent africain en particulier, à régionaliser la recherche de la paix, pour que de pays en pays, nous puissions ensemble regarder dans la même direction, pour un développement durable de notre continent », s’est-il expliqué chez nos confrères.
C’est un ouvrage d’un volume de 430 pages subdivisé en trois parties de deux chapitres, dans lequel le Ministre de la Santé publique traite aussi de « l’impératif d’une solidarité internationale » face aux problèmes sociaux, à travers une énumération des objectifs de la préservation de la paix. Et lesdits objectifs sont : « la protection des populations civiles et vulnérables, et l’organisation de la sécurité collective ».
Liliane N.
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Après avoir distribué les kits scolaires aux élèves de l’Arrondissement de Yaoundé 5 du 1er au 3 Octobre dernier, Augustin Bala Maire de cette commune a procédé ce Lundi à une double cérémonie.
La remise du paquet minimum à tous les établissements scolaires exerçant à Yaoundé 5 mais également l’octroie des primes d’encouragements et de transport aux meilleurs directeurs et enseignants.
C’est ainsi que,
Vingt huit (28) établissements scolaires publics ont bénéficié du paquet minimum ;
Trente et un (31) directeurs des établissements scolaires publics et privés ont reçu des primes d'encouragements et de transport ;
Cinquante (50) enseignants des établissements scolaires publics et privés ont obtenu des primes d'encouragements et de transport ;
Vingt huit (28) directeurs des établissements scolaires publics ont touché la prime de convoyage ;
Cent cinquante (150) tables bancs ont été distribuées dans les écoles publiques d'Abom et du Camp Sonel.
Il faut signaler que la sélection des meilleurs directeurs et des meilleurs enseignants s'est effectuée sous la supervision de madame l'Inspectrice d'Arrondissement des écoles primaires et maternelles, principal critère de sélection mis en avant l'excellence ; notamment l'évaluation rigoureuse du taux de réussite obtenu par l'enseignant à la Sil et au CEP.
Au regard de ce qui apparaît comme une innovation, les Seigneurs de la craie (enseignants) qui commencent cette année scolaire sous de bons auspices, n'ont pas manqués d'exprimer leur joie débordante à Monsieur Maire à travers des chants et des youyous.
Il faut en outre relever que cette double cérémonie, riche en sons et en couleurs, s’est déroulée en présence du Sous-préfet de l'Arrondissement de Yaoundé 5 ; de l'honorable Député à l'Assemblée Nationale ; des Adjoints au Maire ; des Conseillers Municipaux et des Chefs Traditionnels et de nombreux autres invités spéciaux.
Dans l’optique de maintenir cette dynamique d’actions, qui convergent vers le bien être de ses concitoyens, Augustin Bala envisage d’effectuer dans les tous prochains jours, une tournée dans les différents établissements scolaires de la Commune d’Arrondissement de Yaoundé 5, afin de s'enquérir de leurs conditions de travail et apporter des solutions.
Coronavirus et mesures barrières
Par rapport à cette actualité, le magistrat municipal a tenu à rassurer les directeurs d'écoles de sa circonscription de compétence que la brigade de désinfection de la Commune d'Arrondissement de Yaoundé 5 va très prochainement, mener une campagne de prophylaxie au sein de chacun des établissements scolaires présent dans cette circonscription municipale, à l'effet de permettre aux élèves et ainsi qu’aux enseignants, d'évoluer dans un environnement sain.
Nicole Ricci Minyem
Adèle Mballa le Directeur central en charge du suivi éditorial de la Crtv appelle à une réflexion profonde, sur la politique de l’équilibre régional dans le système éducatif camerounais.
Adèle Mballa a consacré toute une de ses chroniques à l’affaire des résultats des concours session 2020 de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (Enam). Au vu du débat en cours portant sur le non-respect des quotas arrêtés par région, celle qui assume la fonction de Directeur central en charge du suivi éditorial à la Crtv appelle à mûrir la réflexion sur la question de l’équilibre régional dans le système éducatif camerounais.
«On pourrait se demander par exemple si les quotas permettent réellement la promotion et l’émergence d’une jeunesse performante, compétente et méritante, écrémée par une sélection rigoureuse pour former l’élite du Cameroun et son administration vers l’émergence et ce, dans moins de 15 ans», a-t-elle déclaré dans sa chronique du 19 octobre 2020.
Dans cette question d’équilibre régional, Adèle Mballa pense qu’il y a un choix à faire. Il faudra choisir «entre le maintien de la paix sociale et des équilibres régionaux et l’inévitable chantier de la modernisation de ces institutions qui devront bien un jour sortir des nimbes de la désuétude et s’assumer comme des creusets dédiés au moulage d’un Cameroun orienté vers la compétitivité et la performance, qui commandent le monde d’aujourd’hui…La République devra bien décider un jour, casser quelques œufs si l’on entend faire cette omelette-là […] comment expliquer à un jeune compatriote qu’il ne peut pas être admis dans l’une de ces prestigieuses institutions avec un 18% de moyenne face à son camarade d’une autre région, allègrement admis à l’entrée avec moins de la moitié de cette moyenne. Difficile de justifier l’iniquité, l’injustice et l’inégalité en République, quand les règles sont fixées à l’avance», soutient Adèle Mballa.
A titre de rappel, le Mouvement 10 Millions de Nordistes fait une sorte de bras de fer avec le Ministère de la Fonction publique au sujet des derniers résultats de l’Enam. Le Mouvement coordonné par le journaliste réclame le respect du quota de 30% accordé aux 3 régions septentrionales. Cependant Joseph Le le Ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative a justifié le quota de 28% observé dans les résultats de cette session par la prise en compte de la moyenne requise pour accéder à l’Enam.
Liliane N.
Pour le Vicaire général de ce diocèse, Mgr Luc Onambele, le vaccin actuellement administré au Cameroun est incomplet. Dans une lettre circulaire adressée ce 19 octobre aux responsables des centres de santé et les chefs d’établissements scolaires du diocèse, le Docteur (Ph D) en santé publique et médecine de prévention donne plus de pressions.
Selon les explications de Mgr Luc Onambele, il existe 18 types de Virus Papilloma Humano (VPH) à l’origine du cancer du col de l’utérus. Or, à en croire le prélat fait, le vaccin administré en ce moment au Cameroun contre le cancer du col de l’utérus est uniquement efficace contre les lésions pré cancérigènes de type 16 et 18 du VPH et non des 15 autres environ.
« Ce vaccin ne change pas le développement de l’infection chez les femmes déjà malades. C’est pourquoi on l’administre chez les filles de 9 à 13 ans. Pourtant, les jeunes filles de cette tranche d’âge ont été moins représentées dans les essais cliniques qui ont été menés jusqu’à présent. Ce sont celles qui sont un peu plus âgées avec une grande immunogénicité qui ont participé à ces essais cliniques. Pourtant, la médecine basée sur l’évidence scientifique voudrait que les essais cliniques ne se limitent aux résultats intermédiaires, mais qu’ils aboutissent aux résultats définitifs », pense ainsi le Vicaire général du diocèse d’Obala.
Mgr Luc Onambele fait savoir par ailleurs que ce qui se fait dans les écoles, n’est pas un vaccin contre le cancer du col de l’utérus, mais plutôt contre le VPH du type 16 et 18 ou alors contre les infections pré cancérigènes. « On n’a jamais réalisé un essai clinique en utilisant la mortalité ou le cancer invasif comme end-point tel que cela est exigé pour les essais des autres cancers avec des moyens préventifs notamment la mammographie, les hormones pendant la ménopause, la tamoxifene etc. », déplore-t-il.
En rappel, l’introduction du Gardasil comme vaccin contre le cancer du col de l’utéris et les autres infections génitales liées aux papillomavirus dans le Programme Elargi de Vaccination (PEV) remonte à la rentrée scolaire du 05 octobre 2020. Objectif de cette campagne, prévenir le cancer du col de l’utérus en vaccinant 400 000 jeunes filles, apprend-on de sources crédibles.
Innocent D H
Le club marocain du Raja Casablanca et ses supporters accusent Sidi Alioum de n’avoir pas bien arbitré le match livré contre les égyptiens du Zamalek.
Pour le club marocain du Raja Casablanca et ses supporters, ce sont des erreurs impardonnables que notre compatriote Sidi Alioum a commis, lors du match qui les a opposés aux égyptiens du Zamalek le dimanche 18 octobre 2020. Ils reprochent à l’arbitre camerounais de n’avoir pas sifflé plusieurs penalties pour des «fautes» commises par les joueurs du Zamalek, dans la surface de réparation. En outre, ils lui reprochent de n’avoir pas eu recours à la VAR pour confirmer ses décisions.
Du fait de ces reproches sus rapportés, Abou Fadi Adil Hamraoui, un membre du Comité directoire du Raja Casablanca a proféré des insultes racistes en langue arabe contre l’arbitre camerounais sur Facebook. Des insultes qu’il s’est ensuite empressé de supprimer, après le tollé qu’elles ont provoqué. «N’achetez pas d’esclave si vous n’avez pas de bâton pour les battre avec… Pour toutes ces raisons, je déteste les arbitres noirs … 4 penalties», a-t-il écrit. La réaction de la Confédération Africaine de Football reste attendue. Le match querellé s'inscrivait lors de la 2e demi-finale aller de la Ligue des Champions africaine.
Il convient de noter que notre compatriote Sidi Alioum est considéré comme l’un des meilleurs sifflets sur le continent africain. Il a connu une année 2019 exceptionnelle. Pour corroborer cette saison de rêve, il a été honoré par un classement publié par l’International Federation of Football History and Statistcs. Selon ce classement, il occupe la 17ème place du classement général des meilleurs arbitres en 2019. Un classement fait et publié par l’IFFHS.
Notons qu’à la CAN 2019, Alioum Sidi a dirigé plusieurs rencontres dont les plus phares. Le match d’ouverture entre l’Egypte et le Zimbabwe et la finale qui a opposé l’Algérie au Sénégal.
Liliane N.
Nourane Foster le Député du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale est persuadé du fait que la mobilisation de ses compatriotes, peut permettre à Camair-Co de retrouver ses lettres de noblesse.
Chaque camerounais doit apporter sa pierre à la reconstruction de la Camair-Co. C’est le message que l’Honorable Nourane Foster du Parti Camerounais pour la Réconciliation (Pcrn) adresse à ses compatriotes. Celle qui est également connue comme femme d’affaires et plus jeune entrepreneur du pays, affirme qu’en voyageant par la compagnie aérienne, les camerounais contribueront à faire de celle-ci, une fierté nationale. Attentive à la reprise des activités de Camair-Co, la Député Nourane Foster s’est même permis de faire la publicité de l’étoile du Cameroun.
« Au moment où notre compagnie Aérienne Nationale (CamairCo) redécolle, j'aimerais vous inviter à faire preuve de patriotisme afin qu'ensemble nous puissions faire face aux nouveaux challenges…N’hésitez pas de faire pareil pour vos voyages sur Garoua, Maroua, Yaoundé et Douala à partir de 39.000 Fcfa ! Désormais le billet peut être payé via Momo et OM et par simple appel ! Je rêve d'un Cameroun où notre compagnie Aérienne rend le peuple fier. Nous devons jouer notre partition », a-t-elle écrit.
A titre de rappel, c’est le dimanche 18 octobre 2020, que Camair-Co a finalement repris ses vols après plus d’un renvoi et près de 8 mois sans activités. La compagnie reprend à compter de ce mardi, 20 octobre 2020 avec un programme permettant d’assurer 42 vols hebdomadaires desservant quatre capitales régionales sur les 10 que compte le Cameroun. La compagnie qui n’opère désormais que sur les lignes domestiques, a annoncé pour le 19 octobre, c’est-à-dire hier, quatre vols desservant les villes de Yaoundé, Douala et Maroua.
Liliane N.
« Il n’existe aucun rapport entre cet incident et la situation sécuritaire qui prévaut dans la ville de Bamenda » a laissé entendre le Capitaine de Frégates Atonfack Guemo Serge – Chef de Division de la Communication dans un communiqué rendu public ce Lundi.
Dans le document, le Cellcom relève que « Les premiers éléments de l’enquête ouverte font état d’un incendie d’origine accidentelle dû au brusque retour de l’énergie électrique dans la ville de Bamenda, brusque retour ayant entraîné un choc au niveau du compteur alimentant le bâtiment…
Les éléments de l’enquête actuellement disponibles laissent clairement établir que cet incendie n’avait aucun rapport avec la situation sécuritaire prévalant dans la ville de Bamenda, laquelle est au demeurant en nette amélioration depuis le lancement de l’opération « Bamenda clean… ».
Les populations doivent rester calmes
C’est par cet appel que le Capitaine de Frégates Atonfack Guemo Cyrille Serge a conclu son Communiqué : « Le ministre Délégué à la Présidence chargé de la Défense renouvèle les encouragements du Chef de l’Etat, Chef des Forces Armées, à l’ensemble des Forces de Défense et de Sécurité, et rassure la population de la poursuite quasi – normale de l’activité de la formation de Gendarmerie concernée, sa capacité opérationnelle n’ayant véritablement pas été entamée… ».
Des coupures d’énergie intempestives criminelles
Fort heureusement, il n’y a eu aucune victime humaine dans le cadre de cet incendie qui s’est brusquement déclenché dans ce poste de gendarmerie situé dans le chef lieu de la Région du Nord Ouest. Mais qu’en est – il des autres cas ?
L’on a encore des souvenirs de ces personnes qui sont décédées, violemment brûlées dans des flammes, surprises dans leur sommeil à cause d’un retour brusque de l’énergie électrique ;
Nombreux sont ceux qui vivent dans le désespoir aujourd’hui, parce qu’ils ont perdu un emploi attendu pendant des années à cause d’un travail qui n’a pas été rendu à temps, parce que les responsables en charge du dossier de l’énergie électrique ont décidé de la suspendre pendant des jours, voire des semaines ;
Ils sont encore plus nombreux, ceux qui perdent leurs appareils dans les ménages, à cause de ces coupures d’énergie électrique ;
Combien sont –ils, ces enfants, résidents les zones enclavées du Cameroun, qui ont échoué leurs examens ainsi que leur montée en classe supérieure parce que privés de l’énergie électrique ?
Combien sont – elles, ces familles qui vivent la triple peine d’avoir perdu un être cher et qui, le jour de la levée de corps, se rendent compte que le cadavre qui leur est remis est détérioré, parce que dans certains hôpitaux, il n’ya même pas de groupe électrogène, alors qu’entre temps, elles ont été arnaquées par des morguiers qui leurs ont promis de prendre soin des leurs ?
Vers qui ces victimes peuvent – elles se tourner pour obtenir justice, face à ces discours creux et sans aucune consistance qui leur sont servis de manière sporadique ?
Nicole Ricci Minyem