La directrice de la protection civile au ministère camerounais de l’Administration territoriale (Minat) a été élue à ce poste mercredi, 14 octobre 2020. La camerounaise qui a battu son adversaire Libanais avec 30 voix contre 23 est consciente du nouveau challenge qui l’attend à la tête du secrétariat général de l’Organisation internationale de la Protection civile (OIPC).
A nos confrères de la Radio nationale (Crtv-Radio), la nouvelle élue n’a pas manqué d’exprimer l’immense joie qui l’anime. Après avoir remercié le Chef de l’Etat, Paul Biya qui a introduit et soutenu sa candidature et qui cru en elle, Mariatou Yap s’engage travailler avec ardeur et abnégation pour le rayonnement de cette institution d’envergure mondiale.
La camerounaise, enseignante de classe exceptionnelle, est la première femme à occuper ce poste. Son élection à cette fonction est perçue comme une victoire de la diplomatie camerounaise. Une diplomatie qui a su se mettre en branle ce 14 octobre 2020 pour cette victoire à Genève en Suisse.
Pour mener à bien ses nouvelles missions, Mariatou Yap va certainement s’appuyer sur son immense expérience (plus de 20 ans) dans la protection civile notamment sur le théâtre des crises humanitaires au Cameroun notamment dans la région de l’Extrême-Nord, le Sud-Ouest et le Nord-Ouest du pays. Elle a d’ailleurs été à mainte reprise en première ligne de la distribution des dons aux victimes de ces crises dans les régions sus évoquées.
L’Organisation internationale de la Protection civile basée à Genève compte une soixantaine de pays membres dont aucun du continent occidental. Pour de nombreux observateurs, les pays occidentaux, voient une méfiance envers cette institution qui prend ses ordres à Moscou et qui puise une bonne partie de son financement du trésor russe.
La protection civile désigne la protection des populations contre les accidents et les calamités naturelles. Ainsi, l’OIPC mène plusieurs activités à savoir : le renforcement des capacités nationales, la formation, l’audit et conseil, l’assistance technique et humaine, la coopération internationale, la sensibilisation à sécurité et veilles résilientes.
Innocent D H
Ces journalistes scientifiques sont-ils à la solde des institutions gouvernementales qui sont décidés à vacciner les filles de 09 ans et moins ? Ceci au moment où la population camerounaise est réticente quant au projet d’inoculation de ce vaccin à leurs bambins.
L’association des journalistes scientifiques et communicateurs pour la promotion de la santé au Cameroun, AJC-PROSANTE annonce qu’elle est favorable à l’introduction au Cameroun du vaccin anti HPV (Human Papillomavirus). Il s’agit d’un vaccin sensé lutter contre le cancer du col de l’utérus.
Un soutien prononcé de l’association que dirige Joseph Mbeng Boum au moment où les populations sont de plus en plus réticentes à l’idée de voir leurs fillettes de 09 ans recevoir ces injections de Gardazil. Au sujet déjà de la campagne contre la polio en cours plusieurs scènes d’accrochages ont eu lieu de nombreux établissements scolaires parce que les parents n’étaient pas d’accord pour laisser vacciner leurs progénitures.
De plus, à l’heure où des voix s’élèvent dans le monde pour condamner les projets de diminution de la population mondiale en générale et africaine en particulier, l’on se demande bien à quoi rime ces vaccins à n’en plus finir qui sont inoculés chaque année aux enfants pour des maladies dont les dégâts sont insignifiants comparés au paludisme qui continue de décimer des milliers de jeunes camerounais chaque année.
Dans un environnement où le choléra et la rougeole continue de tuer des jeunes camerounais, quel est l’opportunité de vacciner à tour de bras et de manière obligatoire les enfants dans les établissements scolaires. Des questions que visiblement, l’association des journalistes scientifiques a refusé de se poser.
Le communiqué dit :
« L’Association des journalistes scientifiques et communicateurs pour la promotion de la santé au Cameroun, AJC-PROSANTE, membre de la Fédération Mondiale des Journalistes Scientifiques, se déclare en faveur de l’introduction au Cameroun du vaccin Anti HPV qui lutte contre le cancer du col de l’utérus.
Le vaccin HPV figure désormais dès ce 12 Octobre 2020 dans le programme Elargi de Vaccination de Routine. Son introduction est le fruit du constat des dégâts causés par le papilloma virus au Cameroun et dans le monde.
Ce problème de santé publique doit être résorbé à travers l’option la plus performante en terme de prise en charge et de prévention de la maladie.
L’Association des journalistes scientifiques et communicateurs pour la promotion de la santé au Cameroun (AJC-PROSANTE) réaffirme son soutien à la vaccination au Cameroun et invite tous les parents à accepter de faire vacciner leurs enfants contre toutes formes de pathologies prévenues par la vaccination en l’occurrence le papilloma virus qui est à l’origine du cancer du col de l’utérus.
L’AJC-PROSANTE invite par ailleurs le Gouvernement de la République à travers le Ministère de la santé publique à accentuer la communication sur le bien-fondé de la vaccination au Cameroun. »
Stéphane NZESSEU
Le InterContinental Shangaï Wonderland entre dans le palmarès des prouesses architecturales les plus impressionnantes du monde. Construit en 12 ans (2006 – 2018), le bijou est qualifié par tous les experts comme « le miracle architectural mondial ».
Construit durant 12 ans, l’hôtel InterContinental Shangaï Wonderland a ouvert ses portes au public le 20 Novembre 2018 au cours d’une importante cérémonie. L’hôtel InterContinental Shangaï Wonderland est le fruit du génie du cabinet d’architecture Atkins, un cabinet britannique dont l’ingénierie n’est plus à démontrer. C’est le même cabinet d’architecture qui a dessiné les plus belles tours qui font le charme de Dubaï et des Emirats Arabe Unis.
L’InterContinental Shangaï Wonderland est un hôtel 5 étoiles. C’est 337 chambres de différentes catégories, c’est une bâtisse de 75 mètres de hauteur, un gratte-ciel sous la terre. L’hôtel est à une heure de route du centre de la ville de Shangaï. Sur les 75 mètres de hauteur de cet hôtel, on compte en tout 17 étages, dont deux étages construits au-dessus du sol, et 16 étages sous le niveau de la terre et là encore, il faut compter les deux autres étages qui sont complètement immergés dans les eaux du lac.
L’architecte responsable de la construction, Martin Jochman a donné au hall d’entrée de cet hôtel, une allure de soucoupe volante descendant dans la carrière. Les façades de l’hôtel sont à la fois concaves et convexes. Des formes qui épousent les parois de la falaise de la carrière dans laquelle elle a été construite.
Les chambres et le service
Elles sont en tout 337. Ces chambres sont spacieuses et chics. Elles présentent un plafond haut et une décoration élégante. Toutes sont équipées d'une télévision à écran plat, d'une baignoire, d'une machine à expresso et d'une connexion Wi-Fi (incluse).
Les résidents des chambres de l'étage club bénéficient de l'accès à un salon d'affaires avec cocktails en soirée et petit-déjeuner gratuits. Les suites comprennent en outre un espace de vie séparé et un service de majordome. Toutes les chambres disposent d’un balcon qui permet aux clients de profiter de l’architecture et de la nature qui environne ce bel œuvre. Du café et des plats légers sont servis dans un salon à la décoration industrielle situé dans le hall.
L'établissement possède un bar à cocktails chic avec vue sur la carrière, une piscine extérieure dotée de chaises longues, un spa et un centre de remise en forme où il est possible de pratiquer l'escalade. Il met également à disposition un centre d'affaires et une blanchisserie. Le petit-déjeuner est payant.
Stéphane NZESSEU
Le chiffre est du rapport de situation de la crise sécuritaire dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest (NOSO) du Cameroun diffusé par le Bureau de la Coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA) datant du 08 octobre dernier. Ce rapport prend en compte les données de terrain fin août 2020, apprend-on.
Selon le récent rapport d’OCHA, environ 204 000 personnes déplacées ont regagné les localités où elles vivaient avant le déclenchement de la crise socio-politique dans les deux régions anglophones du Cameroun (Nord-Ouest et Sud-Ouest).
Toutefois, le document révèle que les combats entre les forces régulières et les forces armés dans cette partie du pays, ainsi que les enlèvements et les autres actes de banditisme ont entraîné la fuite de 679 000 personnes (déplacés internes) vers les localités plus sûres dans d’autres régions du Cameroun, et le recensement de 59 000 réfugiés au Nigéria voisin.
11 718 personnes ont été contraintes de quitter leurs domiciles à cause de l’insécurité dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest pendant le seul mois d’août. Le rapport d’OCHA indique à ce niveau que la région du Nord-Ouest est la plus affectée avec 10 200 nouveaux déplacés internes enregistrés en août 2020. Le Bureau de la Coordination des affaires humanitaires des Nations unies mentionne aussi que la crise affecte actuellement environ 03 millions de personnes.
Sur le théâtre opérationnel l’armée camerounaise enregistre des bons points dans le NOSO. Dans un communiqué publié ce mardi, 13 octobre 2020, elle a annoncé avoir neutralisé un « puissant » chef de guerre ambazonien.
« Mauvais temps pour les terroristes violeurs, assassins, égorgeurs et voleurs pseudo indépendantistes en perte de vitesse. Ce 13 octobre 20120, après une planification minutieuse, Le Centre Anti-Terroriste des BIRS, composante de nos Forces de Défense et de sécurité, a mené un raid sur un camp terroriste des soi-disant « Gorillas Fighters », peut-on lire.
Le communiqué de l’armée camerounaise informe par ailleurs, « Ce camp retranché dans les forêts du Lebialem, dans la région du Sud-Ouest était un refuge des assassins-violeurs, voleurs-kidnappeurs et criminels shootés aux stupéfiants et ayant une croyance hallucinante aux gris-gris appelés « Odeshi » dans leur jargon. Le Bilan provisoire de cette opération qui en cours fait état de ; Le Pseudo Général « Ayekeh » alias « Man pass GUN, Chief of Forest » définitivement neutralisé. Son arme de type Kalachnikov avec plusieurs boîtes chargeurs récupérés, ainsi que son fusil à pompe qu’il affectionnait tant ».
Innocent D H
Des soupçons de corruptions et de tentatives de détournement planent sur certains responsables de l’administration centrale camerounaise.
Que se passe-t-il autour de l’urgence manifeste de la mise en œuvre de cette loi sur les importations des téléphones et les taxes sur les téléchargements ? Qu’est ce qui justifie cet empressement pour l’administration à mettre en exécution une disposition aussi contraignante pour les citoyens sans avoir pris le temps nécessaire pour la sensibilisation et l’explication des raisons de cette initiative ? Pas d’intérêt pas d’action on le sait très bien. Mais qui trinque dans cette affaire ? A qui profite l’oppression des citoyens ?
Quand on considère les révélations faites par le lanceur d’alerte Boris Bertolt, il est fort à penser que certains membres du gouvernement trament une trappe pour les nombreux milliards de FCFA qui tomberont dans la cagnotte qu’ils ont pris soin de tisser avec le concours de Mr Paul Zambo. Cette affaire de taxe de 33% semble être un savant montage pour piller les caisses de l’Etat et dépouiller les camerounais de leurs maigres finances.
Pour le lanceur d’alerte, les premiers soupçons commencent avec les contours de la création de la société qui sera chargée de collecter l’argent publique dans cette affaire. « La société ARTIFICIAL INTELLIGENCE TECHNOLOGY Sarl (ARINTECH Cameroun), dirigée par Paul ZAMBO a été créée dans la précipitation et n’a aucune expérience dans le domaine. Un élément assez suffisant pour attirer tous les soupçons.
Mais, tenez-vous tranquilles cette société a été créé au régime fiscal simplifié, c'est à dire en tant que petite entreprise au chiffre d'affaire inférieur à 50 millions Cfa. Elle n'est pas assujettie à la TVA. Suivant les règles des marchés publics Camerounais, elle ne peut même pas pouvoir se voir octroyer un marché public. Même de gré à gré comme tel est certainement le cas avec la collecte des taxes sur les téléphones dont Paul ZAMBO a visiblement l’air de ne pas en savoir grand-chose. »
Le nom de Paul Zambo n’est pas nouveau dans le landerneau des entreprises mafieuses du renouveau. C’est le même Paul Zambo qui avait, avec une entreprise différente de celle d’aujourd’hui, reçu la sous-traitance de l’acquisition des ordinateurs Paul BIYA. Avec à l’époque cette polémique autour de 32 giga = 500 giga. Une manœuvre qui avait coûté plus de 100 milliards aux poches du contribuable camerounais. Moins de quatre ans plus tard, il est évident que le projet a été un flop retentissant. Et pourtant la même somme aurait pu créer une usine performante et compétitive de production d’ordinateurs au Cameroun.
« Paul ZAMBO ancien candidat à l’élection présidentielle de 2011 pour le compte du Mouvement pour le Développement intégral de la République (MDIR) n’est qu’un homme de la Galaxie Fame NDONGO. Un incompétent qui a coulé toutes les sociétés qu’il a créé. » Dixit Boris Bertolt. Il y a donc à craindre sur le devenir de l’argent des camerounais.
Stéphane NZESSEU
C’est le résultat d’une initiative conduite par le préfet du Wouri vendredi dernier 09 octobre 2020 au quartier Bonabéri. L’opération a permis aux forces de l’ordre d’interpeller les employés de cette unité, ils connaitront leurs sorts après enquêtes.
Selon notre source, l’unité de production de faux vins et whiskies se trouvait dans une maison insalubre et avait une dizaine d’employés. Les forces de l’ordre en compagnie des journalistes ont été surpris face à cette découverte. Dans cette maison, l’on nous apprend qu’il a été découvert des bouteilles vides de vin rouge entreposés qui étaient nettoyées pour ensuite contenir le liquide devant servir de vin.
Une petite unité d’embouteillage et d’étiquetage a été également découverte par les éléments du préfet du département du Wouri dans un autre angle de la maison insalubre. Se trouvait aussi dans cet angle, des vignettes de marquage de l’Etat destinées à lutter contre la contrebande, mais utilisés par ces producteurs de faux vins pour donner une apparence moins douteuse à leurs produits.
Dans la foulée, les forces de l’ordre ont interpellé les employés qui devront connaître leurs sorts après des enquêtes. Outre, l’unité de production de faux vins démantelée, une unité de production de yaourts a été découverte au quartier Bodjombo.
L’opération coup de poing menée à l’initiative du préfet du Wouri a également permis aux forces de maintien de l’ordre et de sécurité, de mettre la main sur d’importantes quantités de carburant frelaté à Bonabéri. L’autorité administrative a d’ailleurs promis l’approfondissement des enquêtes et l’intensification des actions similaires devront dans les prochains jours.
Innocent D H
Ils veulent garder l’anonymat pour des raisons évidentes. Mais ils estiment que la CRTV ne reflète plus aujourd’hui le fleuron de la télévision qu’elle était censé être.
« Même si la Direction de la communication de la maison ou même notre DG prend la parole pour contester ce qu’a affirmer la jeune députée de Douala là, il n’en demeure pas moins qu’elle a quand même raison. La CRTV, vue de l’intérieur, vraiment ça laisse parfois à désirer. Que dire de l’extérieur alors ? », dixit un employé en service dans l’une des nombreuses stations de la chaîne dans le littoral.
Ce dernier nous fait comprendre que les bancs de montage qu’ils utilisent sont vétustes, bon nombre des caméras sont encore analogiques. Ce qui a des effets sur la qualité des images, le temps mis pour l’acquisition et le traitement des images. La diffusion aussi à ses problèmes. Ce n’est pas la grande sérénité professionnelle au sein des services.
« Je peux vous l’avouer, beaucoup de gens restent à la CRTV à cause de la garantie du salaire mensuel et sa consistance, et pour les nombreux autres qui sont des collaborateurs externes, c’est le rêve d’être enfin recruté un jour, mais en attendant, ils profitent du nom de la chaîne nationale pour se faire de l’argent dehors. Vous voyez donc que le but, l’ambition de plusieurs qui travaillent dans cette grande maison, ce n’est pas la performance t la grande qualité du service rendu, mais la quête de l’argent, des missions etc. ».
Parfois des conflits entre personnes laissent des conséquences sur la qualité de certains programmes, quand ce ne sont pas les « rushs » des reportages qui disparaissent dans les machines de la technique.
Tout n’est pas si sombre. D’après nos interlocuteurs, le nouveau Directeur Général a fait beaucoup d’améliorations « mais il lui est encore difficile de changer les mentalités ». Des efforts qui sont progressivement perceptibles à travers un certain dynamisme dans l’information. « Le DG travaille pour que les plateaux de télé soient attrayants, il a recruté beaucoup de jeunes journalistes qui ne sont pas encore matures pour les défis de la maison, mais bon ils auront le temps de faire leur chemin ».
Seulement, au lieu d’accuser et d’invectiver, il est demandé à la jeune Nourane de faire des propositions pour que le média rayonne davantage selon elle. Car la critique est facile mais l’art reste difficile.
Stéphane NZESSEU
Le message porté sur les murs de la représentation diplomatique du Cameroun à Berlin démontre que ces auteurs en veulent au régime du Chef de l’Etat Paul Biya.
Le mardi 13 octobre 2020, les façades de l’Ambassade du Cameroun à Berlin (Allemagne) ont été recouvertes de graffitis. L’information a été relayée par Mittelafrika.com, un portail digital sur l’information entre l’Allemagne et l’Afrique. Les murs photographiés de la représentation diplomatique camerounaise, circulent actuellement sur la toile. On y voit des graffitis en rouge. On peut aussi apercevoir un message hostile à Paul Biya le Président de la République. Selon Mittelafrika.com, il s’agirait d’acte de vandalisme faisant suite à des revendications contre le régime de Yaoundé.
Si le site internet de l’Ambassade du Cameroun en Allemagne ne parle pas de cela, l’analyste politique par ailleurs Wilfried Ekanga se réjouit plutôt de ce qui a été fait sur les façades de la représentation camerounaise.
« L’Ambassade du Cameroun à Berlin s’est refait une petite beauté ce matin. J’aime énormément le résultat ! Que les Camerounais du Cameroun prennent leur courage et fassent des initiatives de ce type dès cet instant. C’est cela qui fait mal aux dictatures et rien que ! Si vous voulez qu’on sache que vous êtes en colère, bousculez-les aussi ! Ôtez-leur le sommeil à votre tour ! Déposez la cravate et salissez-vous pour une fois dans votre vie ! C’est le prix à payer pour être libre. Que l’esclave assume enfin sa révolte», a commenté Wilfried Ekanga, qu’on sait basé en Allemagne.
Liliane N.
Le prêtre Jésuite Ludovic Lado a été inquiété hier par la police d’Edea alors qu’il procédait à un pèlerinage en faveur de la paix au Cameroun. Un pèlerinage qui consiste en une marche entre Douala et Yaoundé.
Dans un post sur son compte Facebook ce matin, le prêtre présente les circonstances de cette arrestation. Sans mandat et sans justifier leur arrestation, les policiers en service dans la ville d’Edéa ont rattrapé le prêtre dans sa marche l’ont interpellé, arrêté puis reconduit dans la ville de Douala. Il a été relâché purement et simplement sans qu’il ne sache avec précision ce qui lui est reproché. Tout ce que le prélat s’est évertué à leur répété, « je leur ai répété que j’étais en pèlerinage qui est une longue tradition religieuse… mais ils ont violé mes droits civiques. »
Le Père Ludovic Lado a rappelé aux hommes de loi les dispositions de la loi n° 90 / 055 du 19 décembre 1990 fixant le régime des réunions et des manifestations publiques, notamment le contenu du chapitre III qui traite des manifestations publiques dans son article 6 où l’alinéa un et deux précisent consécutivement ce qui suit : « (1) sont soumis à l’obligation de déclaration préalable, tous les cortèges, défilés, marches et rassemblements de personnes et, d’une manière générale, toutes les manifestations sur la voie publique. (2) Dérogent à l’obligation visée à l’alinéa 1er les sorties sur la voie publique conformes aux traditions et usages locaux ou religieux. » Et cette dernière phrase du dispositif qui conforte le prélat dans la légalité de sa démarche.
Le Père Ludovic Lado reste téméraire … il annonce qu’il va reprendre sa marche.
Toujours va son compte Facebook, le prélat a fait savoir qu’il va poursuivre sa marche. Il annonçait déjà qu’il la reprendrait dans le cours de cette journée. Ses intentions sont pourtant républicaines. Il marche en vue de prier et faire pénitence selon le dogme catholique romain en vue du retour de la paix dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Mais aussi pour la réconciliation nationale. Le thème qu’il donne à cette démarche est inspiré des saintes écritures. Il compte durant sa marche entre les villes de Douala et Yaoundé, poser la question de savoir « qu’as-tu fais de ton frère ? » Une question qui à la fois permet à chaque citoyen d’interroger sa responsabilité face aux crises actuelles, mais une question qui interpelle aussi sur la nécessité de prendre soin les uns des autres. Quoi de plus nobles donc !
Stéphane NZESSEU
Ces engins ont été inaugurés ce mardi, 13 octobre 2020 à Douala par le Premier ministre, Chef du Gouvernement, Joseph Dion Ngute. La dépense faite par le Port autonome de Douala (PAD) entre dans le cadre de son projet de dragage du chenal du Wouri.
Ce sont « deux principaux types d’engins qui ont ainsi été achetés : les engins flottants spécialement conçus pour différents types de dragage d’une part, et des engins terrestres destinés aux travaux d’aménagement des sites de refoulement des résidus du dragage, d’autre part », rapporte Cameroon Tribune dans sa parution de ce mercredi, 14 octobre 2020.
A propos de ces nouveaux engins acquis par le PAD, le quotidien national bilingue parle de la Vedette « Menchum Falls ». « Il s’agit d’une vedette d’appui au balisage destinée aux travaux de techniciens qui font la maintenance des navires. La vedette, dotée d’appareils d’aide à la navigation, constitue un matériel léger pour l’entretien des voies navigables », peut lire dans le journal.
Quant au navire faucardeur « Lake Baromi Mbô », il va servir à « débarrasser la surface des milieux aquatiques des plantes, des algues, des roseaux, des contaminants aquatiques venant de la ville. Avec sa puissance de traction évaluée à 12 tonnes, il peut également être utilisé pour des tâches portuaires légères comme la poussée, la traction et le remorquage ».
Un autre nouvel engin, c’est la drague stationnaire « Vigilance », ou encore Drague suceuse. Elle est équipée d’un désagrégateur, mais peut aussi être équipée d’une roue de dragage. La profondeur standard de dragage est de 14 mètres.
Enfin, la drague aspiratrice en marche, baptisée « Mont Mandara ». Ce navire est utilisé dans le dragage des ports et des chenaux d’accès, pour enlever le sable afin de rétablir les fonds nécessaires à la navigation.
« Tous ces équipements permettront à l’Etat du Cameroun de rétablir sa souveraineté sur l’entretien de la principale autoroute d’accès et de sortie des biens et de réduire les charges d’exploitation du PAD tout en optimisant les activités relevant du service public portuaire », indique Cyrus Ngo’o, le Directeur général du Port autonome de Douala. Cette acquisition va améliorer à coup sûr la performance opérationnelle, renforcer l’attractivité et la compétitivité du PAD, apprend-on.
Innocent D H
Le Ministre Joseph Le précise que l’admission à l’Ecole nationale d’administration et de magistrature, est conditionnée par l’obtention de la moyenne requise et ce, applicable à tout candidat.
Suite à la plainte de Gubaï Gatama le Coordonnateur du «Mouvement 10 millions de Nordistes», Joseph Le le Ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative (Minfopra) a sorti une note d’information. Pour mieux comprendre le but de ladite note d’information, il convient de rappeler que par le biais du Directeur de publication de l’œil du sahel, le «Mouvement 10 millions de Nordistes» a dénoncé cette fois encore, le non-respect des quotas des régions septentrionales au concours de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (Enam) session 2020.
Dans une publication parue dans le journal L’œil du Sahel, Gubaï Gatama observait que «seulement 75 candidats originaires des trois régions septentrionales ont été admis à ces concours sur les 417 nouvelles recrues ; soit un taux de 17,9%, très loin des 30% de places affectées à cette partie du pays par les textes en vigueur organisant les concours d’entrée à la fonction publique au Cameroun ».
Dans sa note d’information, le Ministre Joseph Le précise à son tour que la moyenne requise compte pour l’admission à l’Enam. Même s’il reconnait que «les trois régions concernées ont effectivement droit à un quota de 30% des places aux concours administratifs». Toutefois il souligne que « le quota des 28% des places attribué à ces (03) régions découle de la prise en compte des notes obtenues par les candidats qui en sont originaires et la répartition des quotas par région ».
Et pour que les choses soient connues de tous, le Ministre de la Fonction publique a rappelé les quotas arrêtés par région.
«Les quotas par région applicables dans les concours administratifs sont fixés par divers textes, ainsi qu’il suit : Adamaoua 5%, Centre 15%, Est 4%, Extrême-nord 18%, Littoral 12%, Nord 7%, Ouest 13%, Nord-ouest 12%, Sud, 5% et Sud-ouest 8% ». Il en ressort donc que les trois régions septentrionales s’en sortent avec un nombre de places cumulées de 30%.
Liliane N.
Grégoire Owona le Secrétaire général adjoint au Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais, questionne le bilan de Joseph Alphonse Bibehe en colère après le rejet de sa candidature pour les élections régionales du 6 décembre 2020.
Grégoire Owona a décidé de répondre à Joseph Alphonse Bibehe le frère aîné du Ministre des Transports, qui se plaint de Jean Nkuete le Secrétaire général du Comité central du Rassemblement démocratique du peuple Camerounais (Rdpc). Il convient de noter que le frère du Ministre Ernest Ngalle Massena Bibehe militant du Rdpc a vu sa candidature déposée dans la région du Littoral pour les élections du 6 décembre 2020 être rejetée. Il a ouvertement accusé Jean Nkuete, en indiquant que celui-ci commettait une faute politique et qu’il le sacrifiait avec Perrial Nyodog dont la candidature a été aussi rejetée.
«Monsieur le Secrétaire général. Lorsque vous sacrifiez des cadres du parti démocratiquement choisis par la base en toute connaissance et lucidité, au moment où nous vivons de véritables mutations, vous empêchez aux jeunes de rêver en s’identifiant à ces cadres et vous affaiblissez de ce fait le parti», a déclaré Alphonse Joseph Bibehe, au cours de la conférence de presse, qu’il a donné la semaine dernière.
Grégoire Owona trouve à l’attitude de Joseph Alphonse Bibehe une sorte de chantage. Dans une publication faite le 13 octobre 2020, sur sa page Facebook, il questionne le bilan de celui-ci.
«Le Chantage ne passera pas au Rdpc. Quel est le bilan du militant qui parle ainsi après que le Rdpc ne lui ait pas accordé l’investiture aux régionales ? Où sont les propositions qu’il a faites un jour pour « transformations structurelles et profondes » ? Qui est-il pour faire du chantage à un grand parti politique ? », a écrit le Sga du Comité central du Rdpc.
Poursuivant dans sa réplique aux différentes sorties d’Alphonse Bibehe qui a affirmé hier soir sur Vision 4, que le rejet de sa candidature par Nkuete brisait sa légitimité même au niveau de la base du parti, Grégoire Owona lui demande ce qu’il a fait pour le Rdpc.
«Demandons-nous ce qu’on a fait pour notre Rdpc et non ce qu’il fait pour nous s’il vous plaît ! Militantisme de chantage, quand tu nous tiens ! Le chantage ne passera pas au Rdpc et je vous invite à lire et à relire les circulaires du Président national et les instructions du Secrétaire général du Rdpc : ça pourrait aider à ne pas tomber dans le chantage et la colère ! Rappelez-vous qu’on entre au Rdpc sans condition par un contrat d’adhésion », a conclu le Sga du Comité central.
Liliane N.
Alors que les débats concernant les Taxes sur les téléphones se font de plus en plus âpres sur la toile et sous les chaumières, Cabral Libii - président National du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale remet une couche en donnant une liste des « postes sur lesquels l’Etat devrait mettre la pression pour optimiser la collecte des recettes ».
• « D’abord supprimer les exonérations diverses de TVA pour le lait et produits laitiers non destinés à l’alimentation infantile en complément du lait maternel (soit des aliments à base de lait et produits laitiers destinés aux personnes de plus de 3 ans), dans la même veine il faudra supprimer les exonérations sur les importations de riz parfumé afin d’alléger le coût exorbitant sur la balance de paiement ;
• Rationaliser l’imposition à la TVA de la dépense non contingente et non obligatoire : il s’agit d’arrêter par exemple de confondre tout bien vendu en pharmacie à un médicament, des tisanes amincissantes à la lunetterie de mode en passant par les compléments alimentaires en vente libre (sans prescription médicale) ;
• Asseoir des droits d’accises sur les produits de beauté importés dès lors que nous disposons des produits locaux de très bonne qualité et que cette industrie est sujette à des risques structurels de contrebande ;
• Veiller à assurer une taxation uniforme entre les véhicules d’occasion importés par les frontières terrestres et les véhicules débarqués par Douala et Kribi ;
• Assurer une taxation rigoureuse et un suivi métrique des logiciels importés via des codes vendus en ligne ;
• Assurer une application rigoureuse des prescriptions de l’Instruction N°007/GR/2019 du 10 juin 2019 ou de la Lettre Circulaire N°025/GR/2019 du 09 décembre 2019 aux fins de collecte optimale de la Taxe Spéciale sur le Revenu ;
• Mettre en place d’une véritable synergie entre la DGI et la DGD en annihilant la persistance d’importations effectuées par des personnes ne figurant pas au fichier en ligne de la DGI et un meilleur suivi des importations de stocks de marchandises effectuées par les commerçants chinois et indopakistanais. Où et sous quels noms dédouanent-ils leurs marchandises ? La Douane doit se faire le devoir de transmettre ces précieux renseignements à la DGI ;
• Surtout mettre en place au Cameroun, un système intégré de gestion des opérations financières (DGI-DGD-DGB-DTCFM) qui devra sous tendre un système sécurisé de facturation de la TVA. Ce qui permettra non seulement de sécuriser la TVA collectée par le vendeur tout en jugulant les déperditions de TVA liées aux crédits fictifs de TVA qui contribuent à limiter la productivité de cet impôt ».
N.R.M
Le raid qui a permis de neutraliser le chef du groupe armé « Gorilla Fighters », a été mené le mardi 13 octobre 2020, dans leur camp retranché dans les forêts du Lebialem, dans la région du Sud-Ouest.
L’armée annonce qu’elle a définitivement mis hors d’état de nuire le Pseudo Général «AYEKEH » alias « Man pass GUN». Ce dernier, était le chef du groupe armé «Gorilla Fighters», qui sème la terreur dans la région du Sud-Ouest, qui reste en proie à la crise anglophone comme celle du Nord-Ouest. Dans la publication annonçant la neutralisation du Pseudo Général «AYEKEH», l’armée précise que le raid a été minutieusement conduit par le Centre Anti-Terroriste des BIRs, composante des Forces de Défense et de sécurité.
Le raid qui a été fait sur le camp du groupe armé «Gorilla Fighters» ne s’est pas soldé pas le seul décès du chef de guerre sécessionniste AYEKEH. L’armée affirme avoir aussi libéré des filles utilisées comme des objets sexuels par les séparatistes de «Gorilla Fighters».
L’armée dresse le bilan officiel de ce raid qui s’est produit le 13 octobre 2020.
«Le Pseudo Général « AYEKEH » alias « Man pass GUN, Chief of Forest » définitivement neutralisé. Son arme de type Kalachnikov avec plusieurs boîtes chargeurs récupérés, ainsi que son fusil à pompe qu’il affectionnait tant. Plusieurs terroristes neutralisés et emportés par un cours d’eau proche du campement. Plusieurs blessés en fuite. 10 otages libérés dont de jeunes filles utilisées comme des outils sexuels. Plusieurs effets militaires tels que des rangers, des gilets pare-balles saisis», peut-on lire dans la publication de l’armée.
Du côté des Bataillon d’intervention rapide, un soldat a été blessé à la suite de l’explosion d’une grenade. Cette grenade affirme l’armée, a été lancée par des terroristes en fuite.
«Ces malfrats seront poursuivis jusqu’à leurs derniers retranchements. C’est le lieu d’exalter la collaboration de populations qui ont soufferts des affres de ces hors-la-loi déshumanisés», ajoute l’armée.
Liliane N.