Le chef de l’Etat vient de décider de l’annulation de cette taxe oppressive.
Une bouffée d’oxygène ! C’est comme si on venait de décharger toute une République d’un lourd fardeau qui devenait de plus en plus pesant. Alors que le processus de mise en place de cette taxe suicidaire pour l’économie numérique et même pour l’économie tout simplement de notre pays, le Chef de l’Etat a pris la décision salutaire de dire non à cette mesure qui n’a rien d’intelligente.
Le Chef de l’Etat à l’écoute de son peuple
Paul BIYA vient à nouveau de prouver qu’il est non seulement bien vivant, mais aussi, qu’il est effectivement à l’écoute des camerounais, de tous les camerounais. Car, voici une mesure dont la peine et la souffrance qu’elle s’apprêtait à faire subir aux populations, transcendaient les clivages ethniques, tribaux, politiques et autres.
Les camerounais de tout bord, peu importe leur opinion devait se voir être astreint au paiement d’une taxe qui pourtant devait être fait par les importateurs. On a d’ailleurs pu le constater sur les plateaux de débats en télé et en radio durant tout ce week-end au Cameroun. Ces acteurs politiques et communicant si friand à la discorde et à la polémique pour discréditer les actions des uns et des autres se sont tous trouvés unanimes lorsqu’il est venu le moment de discuter au sujet de cette taxe. Allant parfois jusqu’à se prêter les uns les autres des arguments pour condamner cette situation. C’est dire combien la douleur de cette taxation était partagée de tous.
Paul BIYA a écouté les cris de tout un peuple, de tout son peuple. Une décision qui donne de comprendre qu’effectivement, le Chef de l’Etat n’est pas si éloigné qu’on le croit des désidératas des populations. Il reste à l’écoute. Et il est prêt comme on vient de le constater à aller à l’encontre de ce qu’a mis en œuvre l’appareil administratif quand cet appareil envisage broyer ses propres citoyens.
Ce n’est pas la première fois que le Chef de l’Etat dédit, fait mentir ses administrateurs. On se souvient des fusillades de certains militaires camerounais sur les femmes et leurs bébés dans l’extrême Nord. Alors que la communication de l’Etat nous trompait disant que cette scène ne se déroulait pas au Cameroun, le Président de la République a pris leur contre-pied pour mettre ces militaires face à leurs responsabilités. Et la suite on la connaît, ils ont été condamnés à de lourdes peines de prisons par le tribunal militaire.
Une bonne décision que tous les camerounais saluent.
Stéphane NZESSEU