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La Confédération africaine de football a choisi notre compatriote malgré la colère des supporters et des dirigeants du club marocain Raja Casablanca.

C’est l’international camerounais Alioum Sidi qui va arbitrer la finale de la Coupe de la Confédération africaine de football (Caf). L’instance faîtière du football africain a choisi notre compatriote en dépit de la polémique que les supporters et dirigeants du club marocain Raja Casablanca ont créé après la défaite à domicile contre le Zamalek en demi-finale aller de la ligue des champions. Ils en veulent à Alioum Sidi. Ils affirment que celui-ci n’a pas sifflé de nombreux penalties lors du match suscité. Et pour eux, Alioum Sidi aurait dû se référer à la VAR pour une confirmation de ses décisions.

Visiblement vert de colère, Abou Fadi Adil Hamraoui, un membre du Comité directoire du Raja Casablanca a proféré des insultes racistes en langue arabe contre l’arbitre camerounais Alioum Sidi sur Facebook. Des insultes qu’il s’est ensuite empressé de supprimer, après le tollé qu’elles ont provoqué. «N’achetez pas d’esclave si vous n’avez pas de bâton pour les battre avec… Pour toutes ces raisons, je déteste les arbitres noirs … 4 penalties», a-t-il écrit.

Dans notre publication ayant trait à cette actualité, nous disions que la réaction de la Caf était attendue. On pourrait donc croire qu’en décidant de confier l’arbitrage de la finale de sa Coupe à Alioum Sidi, l’instance faîtière du football africain montre quelque peu, sa position. Alioum Sidi sera assisté sur le plan numéro un de son compatriote Elvis Noupue. Le Tchadien Issa Yaya et le gabonais Castane Otogo complètent le tableau des officiels.

Liliane N.

L’information a été révélée à l’issue de la 11ème édition du Cameroon Business Forum (CBF) tenu ce 22 septembre 2020 à Yaoundé sous la présidence du Premier ministre, Chef du Gouvernement, Joseph Dion Ngute.

 

L’une des principales réformes envisagées, à retenir de cette plateforme de dialogue public-privé, c’est que le Gouvernement camerounais compte réduire le capital de 100 000 FCFA à 5 000 FCFA le capital minimum pour les Sociétés à Responsabilité limitée (SARL) par un acte notarié. Autrement dit, l’application de cette mesure implique une réduction de 95 000 FCFA pour la création d’une telle société.

Selon les informations glanées à bonnes sources, le ministère de la Justice, celui en charge des Petites et Moyennes entreprises (PME) et du Centre des Formalités de création d’entreprises, doivent s’atteler à la mise en œuvre de la mesure d’ici mars 2020.

L’édition du CBF 2020 a également encouragé l’utilisation d’actes privés dans la création des sociétés à responsabilité limitée. Cela permettrait entre autres, d’améliorer le classement du Cameroun dans le rapport Doing Business de la Banque mondiale (BM).

Il s’agit ainsi d’un grand pas que le Cameroun s’apprête à franchir dans l’amélioration du climat des affaires entre le public et le privé. Il y a quelques années, le capital requis pour la création d’une SARL était de 1 million de FCFA, mais il a été ramené à 100 000 francs CFA par la suite. C’était alors grâce à la simplification des formalités de constitution au travers des innovations apportées par la loi n° 2016/014 du 14 décembre 2016 fixant le capital minimum et les modalités de recours aux services du notaire dans le cadre de la création d’une société à responsabilité limité.

Inocent D H

Selon Mitsuhiro Furusawa le Cameroun a fait montre de transparence dans l’attribution des contrats aux entreprises, en rapport avec le plan de riposte contre le coronavirus.  Le directeur général adjoint (DGA) du Fonds monétaire international (FMI) l’a indiqué le 21 octobre dernier à l’occasion de l’approbation d’un deuxième décaissement en faveur du Cameroun (près de 87 milliards de FCFA) pour la lutte contre cette pandémie.

 

Le DGA de l’institution de Breton Woods a déclaré : « Les autorités ont réaffirmé leur ferme engagement en faveur d’une utilisation efficace et transparente des fonds publics et de veiller à ce que les financements de la FCR (Facilité de crédit rapide, NDLR) et les ressources libérées par la DSSI soient efficacement dépensés, pour faire face à la crise pandémique. Dans ce contexte, les mesures prises par les autorités pour publier la propriété effective des entreprises recevant des marchés liés au Covid-19 sont importantes ».

Si le FMI salue la transparence du Cameroun dans le cadre de la riposte contre la Covid-19, plusieurs éléments explicatifs sont mobilisés.  En plus de la publication des différentes contributions au Fonds de solidarité nationale pour la lutte contre le coronavirus, la publication des montants affectés à chaque département ministériel dans le cadre de la lutte contre cette pandémie, le gouvernement camerounais a rendu public, le 05 octobre 2020, un nouveau document de 26 pages. 

Le document, est un communiqué signé par le secrétaire d’État à la Santé publique, Alim Hayatou, qui révèle la centaine de contrats spéciaux attribués aux entreprises dans le cadre de la lutte contre la Covid-19 au Cameroun. Ce communiqué indique aussi bien l’objet de chaque contrat, le montant, le nom de l’entreprise adjudicataire, le nom du promoteur de l’entreprise, ainsi que l’état d’avancement de l’exécution du contrat, apprend-on de sources crédibles.

Innocent D H

Joseph Beti Assomo le Ministre de la Défense affirme que des enquêtes sont en cours pour avoir plus d’éclaircis.

Des accusations d’écart de comportement à caractère sexuel pèsent sur certains militaires du 6ème contingent camerounais qui est revenu au pays. Joseph Beti Assomo le Ministre de la Défense (Mindef) qui les a reçus ce vendredi 23 octobre 2020, à la Cour d’honneur de la Brigade du Quartier général, a déploré cela, tout en indiquant que des enquêtes ont été ouvertes pour savoir ce qui en est réellement desdites accusations. Le Mindef a promis des sanctions exemplaires pour tous ceux des militaires, qui seront trouvés coupables.

La cérémonie de ce jour a donné lieu aussi à la restitution de l’Etendard du 6ème contingent camerounais de retour de la Mission multidimensionnelle des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA). Ce contingent a quitté le Cameroun il y a de cela un an. Il était composé de 750 militaires et 350 gendarmes, pour un total de 1100 éléments. Malheureusement le contingent est revenu au pays avec un effectif moindre. Il y a quatre éléments qui ont trouvé la mort pendant les différentes opérations.

En rendant hommage aux militaires qui sont décédés, le Ministre Joseph Beti Assomo a félicité ceux qui sont rentrés au bercail. «Je transmets ici solennellement, nos vives et chaleureuses félicitations à tout le personnel du bataillon pour avoir fait honneur à notre drapeau national», a déclaré le Ministre de la Défense.

Liliane N.

 

La diva de la musique camerounaise est sortie de sa réserve et donne une fois de plus son point de vue au sujet de la guerre dans les régions anglophones. Pour Lady Ponce, il est temps de diriger le Cameroun autrement, et pourquoi pas de confier les rênes de l’Etat à un camerounais de la zone anglophone.

 

C’est en réaction à la sortie incendiaire de Maalhox que Lady Ponce réagit. Quelques minutes après le live vidéo de Maalhox, Lady Ponce produit un long courrier où elle fustige un certain nombre de comportement. Entre autre, cette attitude de certains compatriotes qui consiste au dénigrement permanent des valeurs locales, des valeurs nationales.

« Vous vous êtes réjouis en vous moquant de ce qui leur arrivait. Nous savons que, malgré tout c'est votre soutien qui nous amène au top mais le prix à payer avec vous la plupart du temps c'est les insultes, le dénigrement, les menaces d'annulation de nos spectacles... Et rassurez-vous les insultes, je peux vous le dire cela peut psychologiquement laisser des séquelles, dans la vie de certaines personnes. Parce que, croyez-moi ce n'est pas facile de toujours supporter vos mauvaises bouches. À chaque fois qu'un artiste croit bien faire, ce qu'il reçoit en retour... Humm. »

Lady Ponce fait partie de ces artistes de chez nous qui ont commencé très tôt à dénoncer l’évolution sournoise du tribalisme au sein de la diaspora camerounaise.

« J'ai même parlé et chanté pour dénoncer le tribalisme depuis 2012 parce que beaucoup faisaient semblant de ne pas voir le tribalisme envahir nos frères qui vivent à l’occident. Moi j'ai été témoin de beaucoup de choses.  Je l'ai dénoncé parce que ce pays est l'héritage que nos aïeux nous ont légués et l'héritage que nous allons légués à nos enfants et petit enfants. Je peux le dire, j'étais parmi les premières artistes à dénoncer ouvertement ce qui se passe chez nous au Noso. »

Face à cette désinvolture des camerounais de la partie francophone, l’artiste musicienne et ambassadrice de la paix pense qu’il est peut-être temps de changer de paradigme dans la méthode de direction de la nation Camerounaise. Ceci, en espérant aboutir à un changement de mentalité de la grande partie des populations francophones. Car dit-elle, la culture, dans le sens des attitudes, comportements et habitudes, des camerounais de la partie anglophone est à plusieurs égard plus favorable au développement que ce qu’on trouve dans la partie française du Cameroun. Ce qui l’a emmené à faire cette proposition.

« Je suis pour le peuple, pour un changement, mais jamais pour un parti politique, et s'il fallait donner mon avis pour l'après je dirai sans hésiter, un seul instant mon souhait c'est que le prochain président camerounais soit anglophone et non francophone ».

 

Stéphane NZESSEU

Le chanteur à texte Simon Longue Longue était l’invité ce vendredi matin, de Eric Christian NYA dans le cadre de son programme « Cameroon Feeling » diffusé sur la télévision nationale.

 

L’artiste Simon Longue Longue, ce vendredi 23 octobre 2020, est sur le plateau de Eric Christian NYA, le présentateur de la matinale sur la télévision nationale. Au cours de cette émission, le musicien parle de sa carrière, de son répertoire, de ses déboires au fil de l’évolution de sa carrière.

Dans le déroulé de l’histoire de sa carrière artistique, le « libérateur » revient sur la chanson qui l’a véritablement révélé aux yeux du monde. Le titre « AYO AFRICA ». Alors qu’il est en train de parler de cette belle mélodie, le musicien revient sur l’éthique dans les textes de musiques proposées au grand public.

Pendant son développement, il arrive à faire des comparaisons avec la jeune génération des artistes musiciens. Notamment ceux qui font ce qui est trivialement appelé la musique urbaine. Pour Longue Longue, les jeunes artistes d’aujourd’hui pervertissent la musique. Pour lui, ces derniers font des « chansons à textes bizarres ».

Pour soutenir sa thèse, il dit son ras-le-bol par rapport à la diffusion du clip « Caleçon » de KO-C en collaboration avec l’artiste Coco Argentée, sur la Crtv, le média public, fruit du contribuable camerounais. Il affirme qu’une chanson avec un contenu aussi bizarre ne peut être diffusée sur le média public.

« Quand vous-même vous écoutez cette chanson (AYO AFRICA, ndlr), ça n’a rien à voir avec ce qui se fait maintenant. J’ai écouté une chanson tout à l’heure sur votre antenne : ton caleçon fait quoi chez moi… nyocksé et tout ça… Quand vous jouez des chansons comme ça à la chaine nationale, qu’est-ce que ça vous fait ? », a lancé Longuè Longuè à Eric Christian Nya au cours de l’émission.

Le chanteur Longue Longue touche ainsi du doigt une problématique qui mine la musique de chez nous. Il vrai que toutes les sociétés ont leurs musiques à caractère obscène ou qui parle des questions d’intimités. Mais lorsque la proportion devient aussi importante que ce s=que nous observons au Cameroun, il y a de quoi s’interroger sur ce qui se passe. Ce qui fait le plus mal, c’est quand de plus en plus de jeunes s’y adonnent avec des comportements bestiaux qui rejaillissent sur la société entière. Pire quand c’est la chaîne de télévision nationale qui encourage une telle initiative, on a de quoi s’inquiéter.

 

Stéphane NZESSEU

C’est le deuxième décaissement accordé par l’institution de Breton Woods au profit du Cameroun pour les besoins urgents de financement du budget des pays à faible revenu. Cette enveloppe a été approuvée par le Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI), le 21 octobre dernier.

 

Sur l’importance de cette autre Facilité de Crédit rapide en faveur du Cameroun, le FMI indique : « Le nouveau décaissement aidera le Cameroun à faire face à ses besoins urgents de balance de paiements et ses besoins budgétaires ».  Le montant global de l’enveloppe apporté par le FMI au Cameroun pour soutenir le pays face aux néfastes de la pandémie du coronavirus se chiffre à environ 382 millions de dollars, soit 222,6 milliards de FCFA, depuis le début de l’année.

Ainsi, la FCR vise aider les pays bénéficiaires à satisfaire les besoins urgents de financements du budget et la balance des paiements qui résulte des pandémies et des chocs externes du fait de la baisse des cours des matières premières.

La Covid-19 a « détérioré les perspectives de croissance du Cameroun et aggravé la situation extérieure et du budget du pays », reconnaît que le FMI. Selon l’institution de Breton Woods, le déficit de la balance des payements du Cameroun est actuellement estimé à près de 917 milliards de nos francs. 

Rappelons que c’est le 04 août dernier que le Cameroun a obtenu l’approbation de la première demande de la FCR auprès du Fonds monétaire international. A cette occasion, le montant du décaissement était de 226 millions de dollars (environ 36 milliards de FCFA). Le Cameroun devenait alors, le troisième pays de la sous-région Cemac à bénéficier de cette facilité accordée par le FMI après le Gabon (88 milliards de FCFA) et le Tchad (55 milliards de FCFA).

Innocent D H   

Fâché de n’avoir pu rencontrer les délégations composées des membres du directoire de son parti politique, des femmes et des jeunes, l’homme maintenu en résidence surveillée depuis un mois a renvoyé les provisions apportées par ses camarades. 

 

Film des évènements de ce 22 Octobre 2020

Après avoir eu vent de la présence de ses avocats devant son portail, Kamto Maurice est sorti pour aller à leur rencontre ; franchissant ainsi le seuil de l’entrée de son domicile.

Entouré presqu’immédiatement par les éléments des Forces de Maintien de l’Ordre qui l’ont enjoint l’ordre de regagner l’intérieur. Ne voulant rien entendre, il a exigé qu’on laisse ses visiteurs arrivés jusqu’à lui, car il avait le droit de recevoir des visites ; il a profité de cette occasion pour demander qu’on lui présente le document sur lequel il est indiqué qu’il a été condamné en résidence surveillée, lui ainsi que les membres de sa famille.

Avec calme et professionnalisme, les officiers supérieurs de la Police et de la Gendarmerie lui ont fait savoir qu’ils respectaient les ordres ; réponse qui n’a pas été du goût du leader du Mrc qui, voyant qu’il n’obtiendra pas satisfaction, a demandé qu’on fasse sortir de son domicile, les provisions apportées pour lui et pour les membres de sa famille.

Avec un ton méprisant, il a demandé aux éléments des Forces de Maintien de l’Ordre d’ « aller nourrir leurs familles avec cette nourriture, car il n’en manque pas » ; ajoutant au passage qu’il s’agit du respect strict de ses droits.

Militantisme ou folie ?

Refoulés, les jeunes et quelques femmes ont entonné des hymnes à la gloire de Kamto Maurice, sous l’œil indifférent des policiers et gendarmes postés par ci, par là.

Une attitude qui n’a pas eu l’heur de plaire aux chantres du président du Mrc ; l’exemple d’une femme qui s’est mise en tenue d’Eve, braillant à qui mieux mieux « Libérez le président, libérez notre Maurice Kamto… ».

A un moment, comme le laisse entrevoir une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, elle s’est mise à courir, criant les mêmes propos, ce qui a amené les uns et les autres à s’interroger sur sa santé mentale ; et, poussant plus loin la réflexion, d’aucuns se sont demandés si cette femme est épouse et mère. Si ce sont des Oui aux deux questions, comment pourra-t-elle justifier une telle attitude ?

S’agit-il toujours d’une forme de militantisme ? S’agit-il des conditions données quelque part pour lui permettre d’acquérir facilement des richesses et, l’occasion faisant le larron, elle a voulu profiter de cette visite avortée ?

Réaction de Tiriane Noah – Cadre du Mrc

« La visite n’avait pas un caractère officiel ; il était simplement question pour nous de rencontrer notre président, qui est séquestré depuis un mois déjà.

Ayant travaillé avec les avocats, nous avons eu comme information que toutes visites devaient recevoir l’aval du Dgsn et du Sed et conduites par les avocats, c’est ce que nous avons fait.

Nous avons pensé que n’ayant pas mobilisé la population, tout serait facile, parce que le but n’était pas de venir affronter les forces de l’Ordre, nous voulions simplement rencontrer le notre président national et les membres de sa famille, et leur apporter des vivres.

Malgré les dispositions prises au préalable, nous n’avons finalement pas pu rencontrer le président Maurice Kamto parce que les Forces de l’Ordre nous l’ont interdits.

Il y avait une délégation du directoire national, conduite par Tiriane Noah ; une délégation du mouvement des femmes du Mrc, en plus de quelques jeunes ».

 

Nicole Ricci Minyem  

 

Le Sultan Mbombo Njoya a convié le Président Teodoro Obiang Nguema à prendre part à pour l’inauguration du musée des Rois Bamouns.

 

Reçu en audience hier jeudi 22 octobre 2020 à Malabo par Teodoro Obiang Nguema le Président de la Guinée équatoriale, le Sultan Ibrahim Mbombo Njoya l’a invité à Foumban dans la région de l’Ouest. Le Sultan veut que le Chef d’Etat guinéen assiste à l’inauguration du musée des Roi Bamouns.

« Je suis venu voir le Président comme un frère; j’ai été Ambassadeur du Cameroun en République de Guinée équatoriale de 1970 à 1974. Pendant cette période, j’ai rencontré le Président Obiang Nguema Mbasogo, une amitié il y a plusieurs années. De temps en temps, je voyage ici pour dire bonjour à S.E. Obiang Nguema Mbasogo, et nous parlons un peu de tout. J’apprécie le bon accueil qu’il me réserve toujours, je garde beaucoup d’affection pour ce pays, la République de Guinée équatoriale », a déclaré à la presse Ibrahim Mbombo Njoya, au sortir de son audience.

Il convient d’indiquer que le musée des Roi Bamouns a coûté un peu plus de 1,1 milliard de FCFA. Et la Guinée Equatoriale figure sur la liste des donateurs qui ont contribué à bâtir cet important joyau architectural et culturel à la fois.

 

Liliane N.

     

L’annonce a été faite ce jeudi 22 octobre 2020 à Douala par la ministre des travaux publics Emmanuel Nganou Djoumessi.

 

Le ministre des travaux publics effectue depuis quelques jours des visites des infrastructures routières sur le trajet Yaoundé –Douala. Au cours de ses visites, le ministre s’est rendu à l’entrée de la ville de Douala en venant de Yaoundé. C’est ce qu’on appelle la pénétrante Est de la ville.

Nganou Djoumessi a demandé que les travaux des chantiers routiers puissent reprendre. Du fait de la Covid-19, les pelles mécaniques ont arrêté de tourner depuis le mois de Mars dernier. Les chantiers ainsi stoppés nuisent gravement à la progression de l’organisation des compétitions sportives que le Cameroun compte abriter dans les prochains jours.

A côté de ces autres routes encore en construction, les populations de la ville de Douala par l’entremise de leur porte-voix, le Maire de la ville de Douala Roger Mbassa Dine, ils ont demandé que le pont sur la Dibamba soit reconstruit. Puisqu’il faut se rendre à l’évidence, le pont de la Dibamba constituera un problème qui risque d’annihiler les efforts et la pertinence de la pénétrante.

L’objectif de cette pénétrante est de diminuer considérablement les embouteillages à la sortie de la ville question de fluidifier la circulation dans la ville et surtout aux alentours du Stade de Japoma. Or, si e pont n’est pas refait, cela donnera une impression d’entonnoir, ce qui va continuer de faire perdurer les embouteillages à la sortie de la ville.

C’est donc pour cela que Roger Mbassa Dine a demandé que le pont sur la Dibamba soit reconstruit. Une demande qui tombait sous le sens. Une entreprise qui devait être naturellement inscrit dans le cahier de charge de la construction de cette pénétrante. C’est donc à cette requête que le ministre des travaux publics vient d’accéder. On se demande si à trois mois du début du CHAN c’est une œuvre qui sera fait pour cette compétition. Le chantier sera confié à Razel et MAGIL.

Le ministre Nganou Djoumessi continue son périple vers la région de l’ouest où seront évalués ce vendredi, les chantiers de construction routière de l’axe Yaoundé – Bafoussam. Le ministre des Travaux publics a commencé sa tournée depuis le 20 octobre 2020 par le tronçon Yaoundé – Douala de la route nationale numéro 3.

 

Stéphane NZESSEU

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Sunday, 05 June 2022 11:01