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Me Thomas Dissake l’époux de Me Dorette Dissake se refuse de baisser les bras, tant qu’il ne sait pas ce qui est réellement arrivé à son épouse, le 21 octobre 2016.

Tant qu’il n’a pas les réponses à ses questions, Me Thomas Dissake va continuer de chercher son épouse Me Dorette Dissake. Celle-ci fait partie des personnes qui étaient à bord du train N°152 de Camrail, qui a déraillé le 21 octobre 2016, au niveau d’Eséka. Quatre années après la survenue de ce drame qui a ôté la vie à 79 personnes, la famille du notaire principalement son époux ne renonce pas.

«Je suis toujours sans nouvelles d’elle. Je continue de chercher ma femme. Croyez-vous que quatre années suffisent pour qu’on abandonne les recherches d’une personne qu’on ne voit pas ? Moi je continue de la chercher», a-t-il déclaré lors d’une interview au quotidien Le Jour.

L’époux de Me Dorette Dissake rapporte qu’il y a eu exhumation d’un corps à Lobo dans le département de ma Lékié le 10 mars 2020. Cela vient du fait qu’après le drame ferroviaire, des enquêtes ont été ouvertes. Toutefois, il s’est avéré qu’il ne s’agit pas de la dépouille de sa femme.

«A la suite celle-ci, les médecins de la police ont fait des prélèvements qu’ils ont envoyés à un laboratoire français de génétique à Nantes avec les éléments de ma fille et de sa fille. Les conclusions de cette analyse ont dit qu’il ne s’agit pas de mon épouse. Il n’y a pas de compatibilité entre cette dame qui est couchée et ma fille. En ce qui me concerne, cela relance la recherche à zéro», soutient-il.

Il convient de rappeler que par le passé, Me Thomas Dissake a saisi Paul Biya le Président de la République, Issa Tchiroma à l’époque du drame Ministre de la Communication, d’autres autorités camerounaises, les responsables de l’entreprise Camrail et même Yves Le Drian le Ministre des Affaires étrangères de la France. Il croit qu’aujourd’hui pour avancer dans ses recherches, il doit se retourner vers les médias.

«Je pense qu’il faut passer à une campagne de communication, une campagne médiatique par l’affichage. Parce qu’aujourd’hui lorsqu’on fait la recherche d’une personne, l’on publie ses photos, des émissions radio et probablement des émissions télés avec sa photo. Le problème est de savoir si elle est morte, mais qui a vu son corps ? Et pourquoi enlever son corps ? Puisque tous les corps qu’on enlève au moment d’un sinistre sont identifiables tant qu’il n’y a pas eu des déformations vraiment graves. Comment quelqu’un a-t-il pu prendre le corps de ma femme au cas où elle est décédée et considéré que c’est sa personne ?», s’interroge l’avocat.

Liliane N.

 

Le président du Groupement interpatronal du Cameroun (Gicam), Célestin Towamba a remis ce document au premier ministre, Chef du Gouvernement à la faveur de l’audience que lui a accordée Joseph Dion Ngute le 19 octobre dernier. Sous-titré « L’impératif industriel du Cameroun », le livre blanc édité par le Gicam propose le regard des chefs d’entreprises sur la politique économique de la Nation.

 

Selon Célestin Tawamba, « ce livre blanc inédit pour notre organisation, est le résultat d’un travail de réflexion en profondeur et de concertation avec l’ensemble des membres. A travers lui, le Gicam prend le parti du dialogue pour la construction d’une économie ambitieuse et forte ». Le document remis au Premier ministre Chef du Gouvernement, Joseph Dion Ngute propose le regard à travers lequel, les chefs d’entreprises partagent le choix du Plan directeur d’Industrialisation (agro-industrie, transport et énergie), mais proposent de donner plus de sens à la notion de priorités dans les déclinaisons transversales et sectorielles comme la fiscalité, la gouvernance, le financement et surtout à travers une réforme du dialogue public-privé.

Célestin Tawamba a indiqué : « Qu’il soit publié alors que notre pays est sous-programme d’ajustement structurel avec le FMI et subit durement l’impact des crises sanitaires et de la pandémie de la Covid-19, donne un intérêt tout particulier aux échanges que nous avons eus avec le Chef du Gouvernement ».

Impacts de la Covid-19

Il y a quelques mois, l’Institut national de la Statistique (INS) a publié une note d’évaluation des effets socio-économiques du coronavirus au Cameroun. Il en est dégagé le constat suivant : « On relève un impact négatif sur les activités des entreprises, ainsi que sur le mode et le niveau de vie des populations ; Cette situation se traduit notamment par la       recrudescence du chômage et la baisse généralisée des revenus des ménages ». « I y a un risque de fortes pertes d’emplois si le Gouvernement n’agit pas vite en apportant des solutions adaptées au cas par cas », alertait déjà cette étude.

Les données de l’INS faisaient état de ce que « dans l’ensemble, 55% d’entreprises ont prévu les effectifs employés à la baisse. Cette baisse concerne 59% des PME du secteur moderne et est plus prononcée dans les branches éducation (92%), hébergement (hôtellerie) et restauration (71%), extraction (76%) et sylviculture (73%) ».

« C’est l’occasion pour moi de remercier vivement le Premier ministre pour son intérêt et son écoute prononcés. Ce faisant, je salue notre parfaite identité de points de vue sur la nécessité d’agir vite et en conjuguant les efforts du Gouvernement et ceux du Patronat pour sortir le Cameroun et ses entreprises des crises économiques. C’est le minimum vital qui doit être garanti si le Cameroun doit prendre durablement le chemin de la relance forte et inclusive, et du progrès », s’est exprimé le président du Gicam au sortir de l’audience.

Innocent D H

Il s’agit de l’inspecteur de police de 1er grade Bertrand Christian Ntsama. Celui-ci est suspendu de ses fonctions pour une durée de trois mois. Voilà qui montre que le Délégué général à la Sûreté nationale (DGSN) ne fait pas de concession quand il s’agit d’un écart de comportement observé dans les rangs surtout lorsqu’il s’agit du combat national contre la funeste pandémie du coronavirus. 

 

C’est le 19 octobre 2020 que le patron de la Police camerounaise a signé une décision portant suspension de ses fonctions pour une durée de trois mois, de l’inspecteur de police de 1er grade Bertrand Christian Ntsama Betoukou en service au Commissariat central numéro 3 de la ville de Yaoundé. Ce dernier est puni pour « insubordination hiérarchique et manquements aux consignes par non-respect des mesures barrières liées au Covid-19 et refus de port du masque facial », précise la décision du DGSN qui indique également que les faits ont été constatés depuis le mois d’août dernier.

Cette mesure conservatoire ne dispense naturellement pas le policier suspendu de sa traduction devant le Conseil de discipline de la Sûreté nationale. « Pendant la durée de la suspension, l’intéressé ne percevra aucune solde ni accessoires de solde, sauf le cas échéant la totalité des indemnités pour charges de famille », apprend-on.

Cette sanction se présente donc comme un élément dissuasif pour le reste des éléments de la sûreté nationale qui seraient tenter de se soustraire à l’observance des mesures barrières contre la Covid-19. On le sait bien tous notamment, le port du masque reste obligatoire dans les espaces publics jusqu’à nouvel ordre. Une mesure réitérée avec force par le Chef de l’Etat Paul Biya lors de son adresse à la Nation le 19 mai 2020. C’était au soir de la Fête nationale de l’Unité qui n’a pas cette année connu de manifestation publique à cause de la menace imposée par le coronavirus.

Innocent D H

 

En l’espace de trois jours, l’on est passé de la contestation pacifique dans un péage de la capitale économique du pays de l’Afrique présenté comme le plus riche à de violentes altercations entre les manifestants et les éléments des Forces de sécurité.  

 

Les titres de la presse nigériane ce Mercredi, les publications sur les  réseaux sociaux parlent de « Mardi sanglant – Mardi Noir », faisant référence à la réplique des Forces de sécurité face aux agressions de ceux qui exigent la démission du président Muhammadu Buhari ; un mouvement porté par exemple par la star de la musique nigériane Davido qui compte de millions d'abonnés.

Des sources diverses notamment le gouverneur de l’Etat de Lagos – Babajide Sanwo – Olu « font état d’au moins 25 blessés actuellement soignés dans trois hôpitaux de la ville et l’on ne saurait dire avec précision le nombre de morts ».

L’Afp indique en outre que « Des coups de feu ont été entendus aux alentours du péage tard dans la nuit et jusque mercredi matin alors que les quartiers d'affaires des îles de Lagos étaient totalement vides, et tous les magasins fermés ». 

A l’Ouest de Lagos, dés témoins, interrogés par nos confrères de TV5 indiquent qu’ « Un commissariat a été incendié et désormais  le mot d’ordre est la dénonciation de la corruption et de la mauvaise gouvernance…

Aucune voiture ne passe. Depuis que nous avons commencé les contestations, nous n’avons obtenu aucun vrai résultat. Que le Président Buhari vienne nous parler… 

« Le Nigéria a obtenu son indépendance en 1960 ; le Nigéria a aujourd’hui 60 ans ; nous les populations  n’avons rien obtenu. Notre pays a le pétrole mais, nous n’en voyons pas la couleur ».

De sources concordantes et à titre de rappel, plus de 1.000 manifestants se sont rassemblés à l’entrée d’un péage à Lagos, capitale économique du Nigeria. Ils ont été dispersés mardi soir, après l'entrée en vigueur d'un couvre-feu total imposé par l’administration centrale, dans le but d’éteindre les mouvements de contestation populaire nés dans l’ensemble du pays depuis plus de 10 jours.

Malgré la présence de nombreuses vidéos, rendues virales sur les réseaux sociaux, les Forces de Sécurité réfutent « l’utilisation des armes à feu sur les manifestants te font savoir que la présence de l’unité anti – émeute avait pour seul but de dissuader les contestataires qui devenaient de plus en plus violents ».

 

Nicole Ricci Minyem
 
 

Cette nouvelle enveloppe de l’Allemagne met à 26,2 milliards de F, sa contribution financière pour la lutte contre la secte terroriste Boko Haram, dans le Bassin du Lac Tchad.

 

Avec le Nigéria, le Tchad et le Niger, le Cameroun va bénéficier d’une enveloppe de 15 millions d’euros soit 9,8 milliards de FCFA de l’Allemagne. L’argent qui va être décaissé pour la lutte contre la secte Boko Haram, sera déposé dans les caisses du Fonds pour la stabilisation de la région du Lac Tchad.

Le Cameroun et les autres pays suscités devront s’en servir de façon précise pour le financement des projets susceptibles d’améliorer la sécurité, de restaurer les infrastructures essentielles endommagées et de fournir des moyens de subsistance aux communautés touchées par les exactions de Boko Haram dans la zone du lac Tchad.

Il convient d’indiquer que pour ce qui est du Cameroun et de l’Extrême-Nord en particulier, le programme de stabilisation opère dans deux communautés qui sont Amchidé et Limani, avec des plans d’extension dans le Mayo Moskota, Fotokol et Blangoua. Le confrère Stopblablacam rapporte que les activités sont implémentées de façon conjointe par les autorités administratives, les forces de sécurité et des organismes de la société civile.

« À Amchidé, par exemple, ils travaillent tous en étroite collaboration pour établir des partenariats en vue d’une paix et d’une stabilité durables, et nous espérons que cela aboutira à l’ouverture du poste-frontière Amchidé-Banki et à la relance du commerce régional. Cela ouvrirait de nombreuses possibilités d’emploi dans la région, contribuerait à stabiliser la région et réduirait le recrutement de jeunes chômeurs par Boko Haram », déclare Dr. Corinna Fricke, l’Ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne au Cameroun, cité par le quotidien gouvernemental Cameroon Tribune.

 

Liliane N.

 

 

 

Quatre ans plus tard, les traces de l’accident sont encore perceptibles dans ce quartier de la ville d’ESEKA. Les habitants du quartier Maala étaient aux premières loges des actions de secours des sinistrés.

 

Ce mercredi 21 octobre 2020, au quartier Maala, les populations se souviennent de ce début d’après-midi de l’année 2016 comme si c’était hier. Ce qui a attiré l’attention de tout le monde, ce sont les puissants klaxons du conducteur de ce fameux train de la mort. Pris par surprise, ils vont tous sortir de leurs maisons pour venir voir ce qui se passe. Or, le train approchait déjà de la gare de la ville.

Papa Massock était conducteur de moto. Il était stationné à la gare ce jour-là et attendait des clients pour les conduire dans la ville. Il se souvient de ce qu’il a vu ce jour mémorable : « Jusque-là ça nous fait toujours mal au cœur. Ça fait mal. Le jour là je conduisais la moto, j’étais à la gare. On a entendu de grands bruits du train et on a très vite aperçu le train tomber. Je me suis précipité avec tous ceux qui étaient là. Je conduisais les gens pour la morgue, même les bébés on les mettait dans les paquets. (Il écrase quelques larmes). Je me souviens de ces corps, des jeunes, des hommes, des femmes, et même des bébés. Le sang partout, la chair déchiquetée. Des images qui traumatisent ».

Dans un élan de colère, il fustige la réaction des autorités camerounaises au lendemain de ce drame. Pour lui « les autorités n’ont jamais parlé aux populations pour aider la psychologie des populations traumatisées. On nous a construit quelque chose là, on ne sait même pas à quoi ça nous sert. Rien n’a vraiment été fait pour les populations d’ESEKA ».

Papa YOG Paul est autre témoin de ce drame de ce 21 octobre, la gorge nouée fait savoir « Franchement nous ne savons pas dans quel pays nous vivons. Il n’y a pas d’indication ici où il y a eu une hécatombe. C’est la brousse partout. Personne ne pense à ça. Les traumatismes sont encore présents. On a toujours ces mauvais souvenirs. Mais qu’est-ce qu’on peut faire ? C’est notre pays. » Il est visiblement déçu qu’il n’y ait aucun signalétique qui permette de prévenir les usagers qu’il y a eu un drame terrible à ce niveau ; Rien n’est arrêté au plan national pour marquer le souvenir de ce jour de deuil national.

Le plus choquant, c’est que 4 ans plus tard, la stèle commémorative n’est pas encore terminée.

 

Stéphane NZESSEU

Pour le Pr Shanda Tonme, en décidant d’annuler la taxe sur les téléphones et les tablettes, Paul Biya le Président de la République a démontré qu’il est à l’écoute de ses concitoyens.

 

Tout comme le Parti Camerounais pour la Réconciliation nationale (Pcrn), le Mouvement Populaire pour le Dialogue et la Réconciliation (MPDR) salue la décision du Chef de l’Etat, en rapport avec la taxe qui devait être prélevée à l’achat de tout téléphone portable et tablette. Parlant au nom de sa formation politique le MPDR, le Pr Shanda Tonme indique que l’acte de Paul Biya démontre qu’il est à l’écoute de son peuple.

« Le MPDR se félicite de cette célérité du Chef de l’Etat, qui dénote une posture d’écoute et de réactivité salutaires pour le raffermissement de notre système de gouvernance, ainsi que pour la densification de la confiance dans les rapports des citoyens avec les pouvoirs publics », a écrit le Pr Shanda Tonme.

Le président du MPDR trouve que la décision du Chef de l’Etat démontre aussi qu’il est ouvert au dialogue. Aussi, il se réjouit du fait que son parti politique ait attiré l’attention sur la nécessité d’une concertation préalable pour la préservation du vivre ensemble. En saluant la haute sagesse du Président Paul Biya, le Pr Shanda Tonme affirme que le dialogue est possible en tout temps.   

« Il s’agit à n’en pas douter, d’une confirmation de l’esprit sincère et de la volonté ardente qui anime le Président de la République dans la quête permanente du dialogue, de la réconciliation, du pardon et de la paix…Le MPDR voit dans cette décision, une preuve supplémentaire de ce que, le dialogue est possible sur tout, à tout moment, à tous les niveaux et avec tout le monde, à condition de savoir poser les problèmes, de respecter certaines normes protocolaires élémentaires, d’agir dans le cadre institutionnel, et mieux de s’abstenir de recourir à un langage d’invective, d’indexation malveillante, de fracture et de provocation inutiles », a-t-il écrit.

 

Liliane N.

 

Aoudou Ibrahim est un jeune originaire du département du NOUN. Il raconte ses misères dans le parcours des concours de l’ENAM.

 

« Conscient de votre volonté de bien diriger le CAMEROUN, je suis choqué de ce qui se passe actuellement au CAMEROUN ou c'est parce que nous sommes des enfants des pauvres ou alors parce que nous sommes loin de la classe gouvernementale.  Pour ce faire, je suis obligé de vous écrire à travers les réseaux sociaux.

Je suis un jeune Camerounais originaire du NOUN plus précisément dans L'ARRONDISSEMENT de FOUMBOT dans un village clé de cet ARRONDISSEMENT qu'on appelle « BAIGOM ». En tant que citoyen Camerounais j'accorde donc une grande valeur aux institutions républicaines.

Je suis compté parmi les brillants étudiants en Droit et en même temps leader des étudiants à la Faculté des sciences juridiques et politiques de l'Université de Douala.

Ayant décidé de me lancer dans les concours notamment celui de l'ENAM en 2019 où j'étais candidat dans la catégorie administration générale Cycle B et Greffes cycle B même, grande a été ma déception.

Néanmoins je n'ai pas baissé les bras et je me suis formé, préparé sans relâche pendant près d'un an avec pour seule motivation de réussir à ce concours la prochaine fois ce que je fis cette année 2020 malheureusement je n'ai jamais eu l’admissibilité, pas parce que les épreuves m'échappent, Je peux l'affirmer avec conviction que je connais qui je suis vraiment en matière d'apprentissage et de maîtrise des matières (épreuves) qui passent aux concours de l'ENAM.

Pour couper court, nous constatons avec vérité S.E que dans le NOUN le concours de l'ENAM est destiné aux enfants des élites du RDPC et aux hauts fonctionnaires ressortissants du département du NOUN qui ne laissent en base de leur mécanisme qu’on appelle équilibre régional de continuer de mettre « hors-jeu » les enfants des pauvres sans nom dans ce département.

MONSIEUR le président, Je suis choqué avec mon âge que j'ai aujourd'hui (29ans) car ma mère à mener un combat pour le RDPC pendant 23 ans jusqu' à sa mort le 16 Décembre 2019. Je me plains comme la majorité des « enfants pauvres » de cette injustice qu'on nous fait subi dans le NOUN venant de nos leaders et élites. Lors de la dernière publication des listes d’admissibilités du concours de l'ENAM nous avons constaté que c'est toujours la même chose. On en parlera plus de la liste définitive, c’était toujours les mêmes clans.

Suite à ce mal qui continue de régner avec la complicité des dirigeants de cette école qui mettent en mal votre volonté gouvernementale, j'implore votre indulgence d'ordonner la transparence et la vérification des copies des lauréats et les déchus de ce concours Monsieur le Président de la République pour nous faire rentrer dans nos droits selon le statut général de la fonction publique qui dévoile l'entrée à la fonction publique par voie de concours. »

 

Stéphane NZESSEU

Selon Stéphane Mandard – Journaliste au Monde, en 2020, l’Atrazine, comme bon nombre de ces produits, nocifs et ultra dangereux pour la santé humaine, sont encore fabriqués dans dix neuf sites français et écoulés vers le tiers monde.

 

Interdits depuis 2003 en France et dans les pays de l’Union Européenne, les lobbyings continuent pourtant d’exercer sur l’Etat français, de fortes pressions, dans l’optique de faire annuler une loi votée par les députés, qui statut sur les mesures à prendre afin qu’en 2022, toutes les usines sus citées ferment leurs portes.

Les grandes lignes de cette enquête

-         L’Atrazine

Considéré comme l’un des plus toxiques au monde, l’Atrazine est une molécule qui a des conséquences sur le développement intra utérin, c’est reprotoxique, c’est genotoxique, cela peut avoir des répercussions sur le développement d’un fœtus, ou ensuite ou encore sur des points de Quotient Intellectuel en moins pour un enfant ; 

Il est le plus souvent utilisé dans les champs de maïs, c’est vraiment la molécule dans le monde.

Cet atrazine, malgré son interdiction, est fabriqué sur dix neuf (19) sites en France qui n’ont pas été dévoilés, puisque les producteurs évoquent le « secret des affaires ».

-         Les pays ciblés pour la commercialisation de ce produit toxique

Les pays dans lesquels ils sont envoyés sont ceux qui sont considérés comme en voie de développement, encore appelés pays émergents, les pays à faibles revenus, les pays africains.

Il s’agit notamment du : Mali –Bénin –Togo – de la Tanzanie…Mais également de l’Amérique Latine – de l’ex bloc de l’Union ; bref, des pays dans lesquels les réglementations ne sont pas les mêmes qu’au niveau de l’Union Européenne, c’est beaucoup moins de contrôles, et les personnes qui utilisent ces produits, bien souvent, n’ont pas les protections adaptées, parfois même, elles n’en n’ont pas du tout…

Par conséquent, ce sont des personnes massivement exposées au danger avec des cas de mortalité directe. Parmi les travailleurs, on trouve des hommes, des femmes mais aussi beaucoup d’enfants.

-         Aucune prise en compte du facteur moral chez les fabricants des pesticides qui, malgré l’interdiction continuent d’en produire

Les fabricants ne réfléchissent pas en termes de morale ; ils pensent au business. La seule valeur qui est mise en avant c’est la liberté d’entreprendre. A aucun moment, n’intervient le facteur Santé des populations qui peuvent travailler en manipulant ces produits ; ils y sont en outre exposés parce qu’ils vont consommer une alimentation contaminée par des substances toxiques.

Il faut par ailleurs relevé le fait que L’Onu, dans un rapport sur l’alimentation, avait noté que cette pratique est une violation des Droits de l’Homme.

-         Interdiction de la production des pesticides en France à partir de 2022 ; une mesure qui a suscité le courroux de ceux qui les produisent

Même avant la promulgation de la loi introduite au parlement français par les députés, sous la pression des associations des consommateurs, il y’a eu un lobbying intense, acharné jusqu’au plus haut sommet de l’Etat avec des échanges de courriers envoyés à Emmanuel Macron, à Edouard Philippe – premier ministre français mais également aux ministres de l’économie, de l’agriculture…

Nous avons reçu un exemplaire du courrier envoyé par l’Union des Industries de la Protection de la Plante au premier ministre, dont voici un extrait : « L’impact économique et social en France de cette mesure dont l’interdiction sera extrêmement important avec plus de 2700 emplois directement concernés sur nos 19 sites de production répartis sur l’ensemble du territoire… »

Ces interpellations ont trouvé une oreille attentive car au sommet de l’Etat, l’on endosse l’argumentaire des fabricants, qui évoquent l’atteinte excessive à la liberté d’entreprendre.

-         A quel niveau se trouve le dossier ?

Le conseil constitutionnel, s’est réuni il y’a quelques mois, et, ses membres ont conclu que pour protéger l’environnement ou la santé humaine, on pouvait tolérer certaines atteintes à la sacro – sainte liberté d’entreprendre mise en avant par les lobbyings.

Ces derniers, avant 2022, sont entrain d’étudier des  recours devant d’autres juridictions pour faire invalider cette interdiction.

 

Retranscription : Nicole Ricci Minyem

 

Dans une note adressée aux chefs de secteur de cette administration,  Fongod Edwin Nuvaga a mis en objet, le Renforcement du dispositif de contrôle des téléphones et terminaux numériques importés.

 

Quintessence de ces directives  

« Dans l’attente de la validation d’un autre mécanisme, plus approprié de collecte des droits et taxes de douane sur les téléphones et terminaux (tablettes, modems, etc.) conforme aux prescriptions de l’article septième de la loi de finances pour l’exercice 2019,

Je vous instruis de prendre les dispositions nécessaires pour renforcer le dispositif de surveillance, de prise en charge et de dédouanement des téléphones et terminaux importés, sans préjudice des acquis de la facilitation…

A cet égard, vous voudrez bien tenir en marge du dédouanement, un fichier électronique séparé reprenant tous les éléments d’identification exhaustifs des téléphones et terminaux introduits au Cameroun par vos Unités respectives…

De même, vous veillerez à ce que tous les terminaux et téléphones importés soient dédouanés en tout point du territoire national, sur la base exclusive des valeurs minimales fixées par la Décision du 17 Mars 2020, des modalités prescrites par le Programme de Vérification des Importations et des règles générales pour l’interprétation du Système harmonisé de désignation et de codification des marchandises ( notamment les règles numéros 1 et 2), lorsqu’ils sont présentés, démontés ou non montés, en différentes parties à assembler ultérieurement… ».

Les prix des téléphones, tels que proposés aux consommateurs intègrent – ils tous ces facteurs ?

De nombreuses polémiques sont nées avant que le Chef de l’Etat ne prenne la décision de surseoir à la taxe que le ministère des Postes et Télécommunications voulait imputer aux consommateurs, notamment celui du prix.

Cela a amené les uns et les autres à s’interroger sur les éléments qui sont pris en compte par les vendeurs des téléphones, des modems, des tablettes… Lorsqu’ils  proposent leurs marchandises.

Quelques commerçants, interrogés à l’avenue Kennedy à Yaoundé font savoir que  « Les téléphones s’achètent dans les pays étrangers et ici chez nous, nous vendons selon le prix du dédouanement auquel nous ajoutons le prix d’achat…Nous les fixons aussi en fonction du type de batterie, de la capacité, du type de caméra…  Parfois, le prix est fixé en fonction de la tête du client ».

Des paramètres qui, à quelques rares exceptions, ne semblent reposer sur aucune des normes définies par les textes et qui fait naître dans l’esprit du consommateur, ces questions :

Pourquoi avoir attendu l’annonce des 33% de la douanière sur les téléphones, taxes que certains voulaient faire payer aux seuls consommateurs, avant d’envisager le renforcement des mesures de contrôles ?

Comment comprendre la quasi inexistence de la politique d’anticipation au sein des administrations comme la Douane qui vient aujourd’hui réagir après le blocus du Président de la République ?

Qu’est ce qui peut expliquer le fait qu’on veuille étrangler les consommateurs alors que ces derniers font déjà face au coût de plus en plus élevé de la vie ?

Les regards sont aujourd’hui tournés vers les représentants du Peuple siégeant au Parlement, afin que ces derniers votent les lois qui mettent les Citoyens Camerounais à l’abri des décisions visant à créer les remous dans le pays.

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01