Il s’agit d’une mesure prise dans le cadre de la lutte contre le Coronavirus.
Jusqu’à nouvel ordre, le Ministère de l’Enseignement supérieur proscrit toute tenue de cérémonie de remise de diplômes. Le Pr Jacques Fame Ndongo Ministre de l’Enseignement supérieur a fait parvenir ce mardi 13 octobre 2020, une correspondance aux Recteurs d’Université, aux responsables des établissements supérieur à statut particulier, aux promoteurs des institutions privées de l’enseignement supérieur entre autres. Il est clairement précisé dans cette correspondance que l’interdiction des cérémonies de remises de diplômes relève des mesures gouvernementales adoptées dans le cadre de la lutte contre la pandémie du Coronavirus.
Aussi, le Ministre de l’Enseignement supérieur fait une autre recommandation toujours en rapport avec la lutte contre le Coronavirus aux responsables suscités.
«Je vous saurais gré des dispositions qu’il vous plairait de prendre, à l’effet de procéder à la remise des diplômes aux lauréats, dans le strict respect de la distanciation sociale, conformément aux prescriptions du Chef de l’Etat», a écrit le Ministre de l’Enseignement supérieur.
Liliane N.
C’est dans le cadre de la mise en œuvre du Plan d’urgence conçu par le nouvel exécutif de cette mairie de ville. Roger Mbassa Ndine, le maire de Douala a procédé le 09 octobre 2020 à la visite de quelques chantiers.
Lieu-dit « Gendarmerie de Mboppi », le maire de ville de Douala, Roger Mbassa Ndine est présent pour évaluer et vérifier le chantier routier récemment réhabilité. Cette portion autrefois jonchée de nids de poule, reliant le carrefour Agip à la douche municipale de Douala, affiche désormais fière allure après avoir bénéficié en quelques jours seulement, d’un revêtement en pavés. De quoi donner droit à Roger Mbassa Ndine à un tonnerre d’applaudissements à son passage au grand marché de Douala. Expression de la grande satisfaction des usagers et commerçants du plus grand marché de la capitale économique du Cameroun.
Le chantier de Mboppi figure parmi les travaux inscrits dans le plan d’urgence sus évoqué. Selon le maire de Douala, il est question « d’améliorer les conditions de vie des populations de la ville de Douala en facilitant la mobilité urbaine, tout en assurant la sécurité des biens et des personnes ». Le plan en cours d’exécution se décline en trois composantes à savoir la voirie urbaine, l’assainissement et l’éclairage public.
Plusieurs axes de la ville de Douala ont déjà bénéficié des réfections dans le cadre de ce plan d’urgence. Il s’agit notamment du Rond-point Deido, Deido, Bonamoussadi, Bessengue. Roger Mbassa Ndine a également visité le projet de drain sur la rivière Ngongue dans le cinquième arrondissement. Long de 3 kilomètres d’amont en aval, de Malangue à Missoke. Sur le terrain, une pelle amphibie nouvellement acquise s’active sur les eaux de la Ngongue. « Il s’agit de réduire au maximum les inondations dans les zones à risque par le curage des ouvrages d’assainissement », explique le maire de la ville.
S’agissant de l’éclairage public, le maire rassure, « Il y a des risques énormes d’insécurité la nuit à cause de l’absence d’éclairage public. C’est la raison pour laquelle la mairie de Douala a engagé progressivement des travaux de réfection ou d’installation de l’éclairage public dans tous les arrondissements ».
Dans la poursuite des mesures urgentes de drainage fluvial et d’assainissement, Roger Mbassa Ndine annonce la destruction prochaine des constructions érigées sur l’emprise des drains dans certains quartiers de Douala comme à Mobongo et Banya.
Innocent D H
C’est l’une des principales informations rendues publiques au sortir d’une concertation organisée le 08 octobre 2020 par le ministre des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi. Il était ainsi question pour le Cameroun de prescrire l’accélération des travaux d’aménagement de cette pénétrante, face à l’urgence du Championnat d’Afrique des Nations de Football (CHAN) 2021.
Le partenariat entre les deux entreprises de BTP (Magil et Razel), devrait conduire à la fluidification de la circulation sur la pénétrante Est de la ville de Douala, telle que prescrit par le Ministre camerounais des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi.
L’on apprend que cette la fluidité du trafic sur cette pénétrante est d’autant plus indispensable que l’axe routier concerné, permet de desservir le tout nouveau stade de Japoma. Celui-ci étant l’un des fleurons infrastructurels de l’organisation du Championnat d’Afrique des Nations de Football et la Coupe d’Afrique des Nations de Football (CAN) que le Cameroun va organiser respectivement entre le 16 janvier et le 07 février 2021, et janvier 2022.
A titre de rappel, la deuxième phase des travaux d’aménagement de la pénétrante Est de la capitale économique du Cameroun était initialement confiée au consortium chinois Wietc/CRCC 14. Elle a été ensuite attribuée au Canadien Magil au troisième trimestre de l’année 2019, faisant suite aux difficultés techniques et financières du premier adjudicataire du contrat. La livraison des travaux du chantier est prévue pour le mois de novembre 2020, à en croire de sources bien introduites.
Innocent D H
Il s’agit d’agents de santé communautaire recrutés pour le programme intitulé le suivi des contacts dans la lutte contre la Covid-19.
La représentation de l’Organisation mondiale de la santé (Oms) à Douala dans la région du Littoral a connu ce matin de 13 octobre 2020, un mouvement d’humeur. Les auteurs dudit mouvement d’humeur étaient des agents de santé communautaire recrutés dans le cadre du programme intitulé, «le suivi des contacts dans la lutte contre la Covid-19». Ils ont bloqué la représentation de l’Oms de Douala parce qu’ils dénoncent le non-respect des termes du contrat.
Les 180 agents de santé communautaire, dont 171 traceurs et 09 superviseurs ont été recrutés au début du mois d’avril. ABK radio qui les a suivis, rapporte qu’ils avaient des contrats signés s’étalant sur une période de trois mois renouvelables. Cependant il se trouve que, «l’employeur n’a pas respecté ses engagements et les employés qui disent avoir reçu moult promesses n’en peuvent plus ». D’où leur action de ce matin.
Ce qu’ils demandent, c’est le paiement de leur dû. Et ils ont pris le soin de bien le mentionner sur les pancartes qu’ils brandissaient devant la représentation du bureau de l’Oms de Douala. «L’OMS ne peut pas envisager le paiement de la 2e phase sans vouloir régler de manière totale et définitive la première ». Ou encore : «nous réclamons un règlement total et définitif», pouvait-on lire sur lesdites pancartes. Un manifestant assez révolté a même écrit le message suivant sur le portail la représentation : « arrêtez de nous prendre pour des connards ». « Remettez-nous notre argent ».
Liliane N.
La Ligue de football professionnel du Cameroun annonce par ailleurs, qu’elle va tenir son assemblée générale extraordinaire, le 19 décembre 2020.
En dépit des tensions qui persistent avec la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), la Ligue de football professionnel du Cameroun (Lfpc) a décidé de lancer le championnat Elite 1 le 31 octobre prochain. Un communiqué a de ce fait été rendu public. Il est signé par le Général Pierre Semengue.
Le document annonce aussi la tenue de l’assemblée générale extraordinaire de la Ligue pour le 19 décembre 2020. Il sera question au cours de ladite assemblée générale de «repourvoir les postes vacants au sein du conseil d’administration de la LFPC». En fait, il faut préciser que la semaine dernière, les présidents du Dragon club de Yaoundé, de Feutcheu FC de Bandjoun et de Renaissance de Ngounou, ont annoncé leur démission du conseil d’administration de la LFPC. Ceux-ci reprochaient au Général Pierre Semengue de ne pas se conformer aux résolutions prises par l’Assemblée générale de la (Fecafoot), tenue le 24 septembre 2020.
L’une de ces résolutions était que la Fecafoot de Seidou Mbombo Njoya avait à nommer le Secrétaire général de Ligue. Ce qui a été fait et le choix a été porté sur Paul Mebizo’o, l’ancien chef du département des compétitions à la fédération. Le Général Pierre Semengue n’est pas d’accord avec cette nomination qu’il trouve anti-statutaire. Il précise que cela a été fait sans qu’il ne soit consulté. Pourtant c’est ce que les textes de la Fecafoot prévoient.
Certains responsables de clubs ne sont pas d’accord avec la position du président de la Lfpc. Ils ont même parlé de la possibilité de dissoudre la Lfpc si et seulement si elle ne respecte pas les résolutions sus mentionnées. Et c’est dans ce contexte, que la Ligue entreprend de reprendre avec ses activités.
Liliane N.
L’instance faîtière du football mondial s’inquiète d’une potentielle ingérence du Gouvernement camerounais dans les affaires du football local. C’est fort de cette inquiétude que la Fédération internationale de football association (Fifa) dans un courrier de son directeur des associations membres, Veron Mosengo Omba, daté du 08 octobre dernier fait planer l’ombre de suspension sur le Cameroun.
« Nous souhaitons rappeler à la Fecafoot, la teneur des articles 14 et 19 des statuts de la FIFA, selon lesquels les associations membres de la FIFA sont statutairement tenus de gérer leurs affaires de manière indépendante et sans influence indue d’un tiers. Tout manquement à ces obligations peut entraîner des sanctions, pouvant aller jusqu’à la suspension pure et simple de l’association membre concernée et ce, même si l’influence d’un tiers n’est pas imputable à l’association membre », indique Veron Mosengo Omba dans le courrier de la FIFA.
De sources crédibles, l’élément déclencheur de la menace de l’instance faîtière du football mondial, est la mise en place d’un « Groupe de travail ministériel » par le ministère en charge des Sports, pour le suivi de l’application de la sentence du Tribunal arbitral du sport (Tas), dans le différend qui oppose la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) à la Ligue de football professionnel du Cameroun (Lfpc). Selon la Fifa, ce groupe de travail « remettrait potentiellement en cause la décision de l’AG de la Fecafoot du 25 septembre dernier », alors que celle-ci « dans un souci d’apaisement » a entre autres, accepté de laisser le président de la Lfpc, Pierre Semengue à son poste jusqu’au 31 juin 2021, malgré qu’il ait largement dépassé l’âge requis pour ces fonctions, et que son mandat soit « échu ». En contrepartie, la Fecafoot devait nommer le prochain secrétaire général de la Lfpc. Une désignation aussitôt rejetée par la Lfpc.
Le directeur des associations membres de la Fifa prévient, « Dans le cas où le Groupe de travail ministériel, n’apporterait pas seulement un soutien à la Fecafoot mais s’avèrerait donner des directives à celle-ci, nous serions contraints de rapporter ces évènements aux organes compétents de la Fifa pour prise de décision ».
Version du Gouvernement à travers le Minsep
Pour le Ministre camerounais des Sports et de l’Education physiques (Minsep), Narcisse Mouelle Kombi, lors de l’installation du Groupe de travail, le 02 octobre dernier, « Il s’agit pour le gouvernement d’assurer la préservation de l’harmonie entre des entités œuvrant dans le secteur et de trouver une solution à l’amiable qui permette à chaque partie de jouer pleinement sa partition dans son domaine de compétence ». Le Minsep indique par ailleurs que la Fecafoot participe à l’exécution d’une mission de service public et reçoit à ce titre, délégation du ministère. « Le Groupe de travail qui n’a même pas encore rendu ses conclusions et n’a pris aucun acte manifeste, ne saurait être perçu comme remettant potentiellement en cause les résolutions de l’AG de la Fecafoot », a répondu Narcisse Mouelle Kombi à la Fecafoot dans un courrier datant du 09 octobre dernier. Le Ministre rappelle tout de même, « La crise actuelle entre la Fecafoot et la Ligue n’est pas le fait de l’ingérence de l’Etat, mais résulte d’une faute de la Fecafoot, dans ses rapports avec la Ligue. Faute qui a été sanctionnée par la sentence du Tas dans laquelle la responsabilité de l’Etat n’est aucunement engagée ».
Innocent D H
Donner de l’argent aux morguiers afin que ces derniers prennent soin des corps pour éviter leur détérioration semble désormais chose normale dans ces lieux lugubres
Témoignage
Le programme des obsèques du papa de Princesse, décédé il y’a quelques jours, de suite d’un arrêt cardiaque n’est pas encore arrêté mais, lorsqu’elle le mettait dans la morgue de l’hôpital Central, il lui a été fortement recommandé de revenir de temps en temps, afin de se rassurer que tout va bien.
Encore sous le choc, suite à une succession de malheurs, elle a à peine acquiescé face à cette demande dont elle n’a pas semble mesuré la portée.
Partie à l’hôpital ce mardi pour essayer de comprendre le sens de ce conseil, il lui a été clairement demandé d’aller voir Daniel T, employé à la morgue et ce dernier s’est voulu clair : « Nous recevons beaucoup de cadavres madame et, avec les coupures d’énergie, nous ne pouvons pas nous occuper de votre corps et le surveiller tout le temps. Il faut donner quelque chose pour qu’on ne mette aucun autre cadavre sur lui et qu’il reste dans son coin tout seul. C’est tout ce que je peux vous promettre. Il n’est pas au sol, c’est déjà quelques chose et tout le monde ne bénéficie pas de ce privilège… ».
Cinq voire Dix mille Francs par semaine
C’est la somme qu’il faut débourser jusqu’à la programmation de la levée de corps. Sous le choc et malgré la certitude que cette pratique ne répond à aucune règle, à aucune loi, la jeune dame n’a eu d’autre choix que de se plier, parce qu’après tout, que représente quelques billets de banque, face à son papa et à tous les sacrifices qu’il a consenti pour ses frères et elle ?
Une pratique courante
Encore une incongruité établie en règle par certains individus qui s’en donnent à cœur joie et profitent du malheur qui atteint leurs compatriotes pour se faire tranquillement de l’argent. Où est partie la morale dans ce pays ? Mais au fait, c’est jusqu’à quand les Camerounais seront –ils victimes de ces pratiques saupoudrées de chantage ? Un chantage affectif car, celui qui ne se plie pas courre le risque de ne pas reconnaître son parent lors de la cérémonie de levée de corps.
Il est important de relever que cet argent n’a strictement rien à voir avec le paiement journalier qu’il est indiqué de payer lorsqu’un corps est gardé à la morgue.
Terrible.
Gangstérisme : Quand les alentours des hôpitaux sont pris comme chemin de chasse
Nicole Ricci Minyem
Pour étayer son point de vue, le Député du Pcrn revient sur les instructions données il y’a quelques semaines par le Président de la République du Cameroun : Relancer les activités avec 01 avion, le Boeing 737-300 loué à l'Ukraine.
Hélas
« Fausse alerte dans un horizon couvert de nuages opaques: la relance finalement n'aura pas lieu ce jour. « Les vols du lundi 12 octobre au jeudi 15 octobre sont annulés et par conséquent fermés à la vente » annonce la compagnie.
Au milieu de tout ce tâtonnement l'on se demande bien combien de temps durera cet énième simulacre de relance? Preuve palpable et tangible de la gestion imprécise du gouvernement en place. Nous avons tous au fil des années été plus ou moins témoins de la descente aux enfers de notre porte-drapeau et par ricochet de notre pays.
Créée le 21 septembre 2006, son unique actionnaire est l'Etat du Cameroun, avec une flotte de 6 avions ou plutôt 6 coucous au garage, la Camait – Co n'est plus que l'ombre d'elle-même. Rien qu'un triste souvenir très loin des heures de gloire et de vaches grasses. Le mardi 21 juillet 2020, les salariés observaient un mouvement de grève pour réclamer 5 mois d'arriérés de salaire pour une masse salariale mensuelle d'environ 500 millions de FCFA.
Une fois de plus la pandémie Covid-19 (la bouée de sauvetage du gouvernement) aura permis de reculer les échéances en envoyant au chômage technique un peu plus de 250 salariés. Un bilan des plus chaotiques, des chiffres calamiteux qui donnent le tournis:
- Une dette de 115 milliards de FCFA
- Des pertes financières d'à peu près 126 milliards de FCFA.
- Les capitaux propres de la compagnie inférieurs à la moitié du capital social.
En 9 années, la compagnie aura vu passer 6 directeurs généraux dont les fonctions n'avaient jamais excédé 3 ans.
On se demande bien pourquoi un tel acharnement de la part du gouvernement à injecter autant d'argent pour sauver une compagnie devenue un gouffre financier alors que des propositions connexes étaient présentées depuis de longues années.
Pourquoi avoir misé autant d'argent alors que tous les signaux étaient au rouge?
Ne s'agissait-il pas d'une manœuvre orchestrée afin de distraire des fonds et ainsi vider les caisses de l'État ? Rien de nouveau direz-vous.
Après un semblant d'embellie en 2018, la compagnie amorce une fois encore sa descente au fond des abîmes, à l'image du pays tout entier.
Des escaliers d'embarquement conçus par un menuisier de la place, des passagers qui se baladent sur le tarmac de l'aéroport.
Plus de 100 milliards de FCFA ont été investis, des services médiocres, un endettement colossal, des avions faisant l'objet de saisie faute de paiement des échéances,...
Depuis le 7 mai 2020, sur les 6 avions que compte la flotte, seuls 3 étaient alors opérationnels. En fin mai 2020, l'unique gros porteur était récupéré par son propriétaire Abu Dhabi Aviation pour cause d'impayés.
Les dessertes régionales ne sont plus assurées. Au niveau national l'on enregistrait uniquement 5 vols par jour. Pour couronner le tout, le 27 mai son Directeur Général M. Ernest Dikoum a été limogé par le Conseil d'Administration et éjecté tel un parachute par le hublot.
Après moult tergiversations, le 14 juillet dernier, le Président Paul Biya demandait au Premier Ministre d'élaborer un plan de restructuration et de relance en vue de la cession des parts majoritaires, soit 51% de son patrimoine à un partenaire stratégique privé. Mais, avant cette issue, étaient une fois de plus affectés dans la gestion de la compagnie 15 milliards de FCFA visant entre autres à rehausser l'image de la compagnie (Il faudrait quand même que la cendrillon soit parée de ses plus beaux atouts afin d'attirer à elle des meilleurs partis.)
Pourtant il ne s'agit pas uniquement de doter la compagnie de fonds, mais également d'en assurer la bonne gestion au travers de dirigeants compétents, un directoire digne de ce nom. Nous sommes face à une entreprise qui ne fait pas de bénéfices, face à une entreprise sans objet social. Une entreprise reniée par son propriétaire qui préfère recourir aux services des compagnies étrangères pour ses déplacements.
Au vu des résultats obtenus après les privatisations de Camrail, Sonel, Snec,... nous avons des doutes en ce qui concerne cette nouvelle privatisation.
A se demander si les termes du contrat sont négociés comme cela se doit. On aurait envie de dire qu'il s'agirait plutôt d'une fuite en avant du gouvernement, qui voudrait se débarrasser du boulet que constituent les entreprises étatiques après avoir dépouillé ces dernières.
Pourtant il aurait fallu penser:
● Un fonctionnement autonome sans une main mise de l'Etat lui conférant ainsi son statut d'entreprise commerciale
● Opter pour un directoire 100% maison. C'est à dire mettre à la tête de la compagnie un salarié ayant gravi les marches de l'entreprise et donc qui la maîtriserait mieux.
● Une image de marque soignée
●Un développement commercial ambitieux ( la CAMAIR-CO est à ce jour la seule compagnie aérienne dont le site internet est vide et inutile)
● Développer des alliances avec des compagnies étrangères
● Développer des prises de participation avec les petites compagnies aériennes de pays voisins à l'instar du Tchad en Afrique centrale, et même en Afrique de l'ouest et australe,...
Un changement de toute urgence doit être amorcé pour un Cameroun qui protège et qui libère les énergies… ».
N.R.M
L’information a été donnée par le commissaire Junior Zogo qui, à l’instar de nombreux Camerounais, voulait savoir ce qui s’est réellement passé le 11 Octobre dernier dans une église de Paris
Sur sa page facebook, il a écrit : « Le prêtre qui faisait la farce ne serait en réalité que le frère aîné d’un extrémiste radical de la bas, le colonel Soh alias le trismégiste ange gardien des amazones. Le diable était vraiment dans l’église ! Ne vous fiez pas aux apparences. Même les hommes en soutane sont de la bas. Je serais toujours là pour vous informer. On m’a formé avec l’argent du contribuable Camerounais et je suis au service du peuple Camerounais pour débusquer et mettre à nu tous les ennemis de la Patrie… ».
Un pallié de plus franchi dans le ridicule
Car, comment comprendre autrement le cirque dont les images circulent sur les réseaux sociaux depuis que la messe d’action de grâce, en l’honneur de Célestine Ketcha Courtès a été interrompue par le surnommé calibri calibro ?
Moult interrogations surviennent à l’esprit mais les plus importantes sont entre autres celles de savoir comment les membres de la bas ont su qu’un office était organisée par la fille et autres amis du ministre de l’Habitat et du Développement Urbain ?
Que visait une telle action ?
Pourquoi continuellement faire référence aux populations du Nord et du Sud Ouest qui affirment à volonté qu’elles ne se reconnaissent pas dans ces actions menées par la bas et ses alliés ?
Jusqu’à quand ?
La réponse semble de toute urgence attendue et cela se ressent dans le raz le bol exprimé par tous ceux qui, à quelques exceptions près, commentent cette actualité. Jusqu’à quand ces gens vont s’en prendre impunément aux Camerounais sous de fallacieux prétextes ?
Qu’est ce qui peut justifier que calibri calibro et compagnie soient encore libres de leurs mouvements et que cela se passe dans un pays avec lequel le Cameroun entretient des rapports multilatéraux ?
Quels peuvent être les mécanismes qu’il conviendrait de mettre en place afin d’arrêter les actes de ces individus qui, au regard de tous cotisent de l’argent pour financer le terrorisme dans les régions du Nord Ouest et Sud Ouest avec l’objectif d’attribuer leurs crimes au Président de la République ? Qui agressent tous ceux qui ne partagent pas leur funeste désir : Imposer aux Camerounais, un individu dont les plus grandes réussites sont l’accumulation des échecs politiques et le profit des fake news venus des usines mises en place par ses militants et sympathisants.
Le Cameroun et ce peuple ne méritent pas cela.
Nicole Ricci Minyem
Dans une lettre ouverte et publiée sur les réseaux sociaux, le Pdg du groupe l’Anecdote est revenu sur les propos peu courtois qu’il a tenus au mois de Juillet
« Dans un moment de profonde dépression, j’ai eu à tenir le 1er Juillet 2020, des propos peu accommodants, désagréables voire blessants à l’endroit de mes frères et sœurs Fang – Béti en général, et ceux de la Région du Centre en Particulier…
Cette sortie, intervenue dans un contexte où j’avais la conviction d’être victime de conspiration de la part de certains d’entre vous a suscité un vif émoi… ».
L’erreur est humaine
Dans sa correspondance, Jean Pierre Amougou Belinga relève le fait qu’ « Il peut arriver à tout être vivant, qui qu’il soit, d’être sous le coup d’une déception ou de ce qui lui paraît être une trahison, de se sentir blessé et de vouloir exprimer son indignation. Ce fut malheureusement mon cas…
Au fil des jours, seul, face à ma conscience, et au vu des attributs que vous m’avez donnés, j’ai fini par me rendre compte à quel point, vous les miens tout comme tous les Camerounais m’êtes importants et ne devriez à aucun moment, être victimes de mes états d’âme… ».
Regrets
« C’est pourquoi, à vous tous et à vous toutes, mes frères et sœurs, de la grande communauté Fang – Béti, à son Excellence le Président de la République, 1er Patriarche et 1er Magistrat du Cameroun, à tous les patriarches, particulièrement à mon père Martin Mbarga Nguele, Grand Patriarche des Bene, qui se seraient légitimement blessés par cet accès de colère et par cette expression d’indignation vraisemblablement injustifiée, je viens humblement présenter mes excuses les plus sincères… ».
Un happy end ?
C’est peut être vers ce but que convergent les idées de tous ceux qui ont plus ou moins contribué à envenimer la situation qui a pris naissance au moment de l’interpellation d’Ernest Obama.
Tout a semblé allé en vrille avec les écoutes téléphoniques, les menaces de certaines personnalités de la République mais pire encore, cette morgue affichée en permanence par le Pdg du groupe anecdote et certains de ses collaborateurs. Peut être la conclusion de la lettre rédigée par le promoteur de Vision 4 va t- elle trouver un écho favorable dans l’esprit de tous ceux qu’il a heurtés.
Mais surtout, qu’il va personnellement comprendre que le fait de disposer des moyens financiers ne justifie pas tout, ne donne pas le droit de se croire au dessus des autres et de leur tenir des propos aussi désobligeants les uns que les autres.
Nicole Ricci Minyem
C’est ce qui ressort des études menées au cours des dernières années par des spécialistes de ce domaine qui affirment que 67% des camerounais vivent dans des bidonvilles et mauvais bâtiments.
Par ailleurs,
La grande majorité recoure à des « techniciens du quartier » ou à la main d'œuvre familiale qui a une maîtrise approximative des normes de construction, ce d’autant plus qu’ils s'installent dans les villes avec « les moyens de bord » et en dehors de toute réglementation.
Ils se lancent dès lors dans des travaux de construction, sans avoir les moyens de leurs ambitions en confiant les chantiers à des acteurs du circuit non réglementé qui maîtrisent à peine les règles de base.
« L' inexistence ou le laxisme d'un cadre normatif des produits et des activités entrant dans le secteur du bâtiment, le faible pouvoir d'achat des populations et surtout le peu de sensibilisation sur les questions de normes et de qualité ont ouvert des brèches aux aventuriers, aussi bien au niveau local que des entreprises étrangères qui prennent le contrôle du secteur des constructions au Cameroun », déplorent les spécialistes de l'habitat.
Ces derniers ajoutent que : « La réalisation des études, l'approvisionnement en matériaux (bois, terre), le recrutement et la rémunération de la main-d’œuvre sans oublier les modes de financement, sortent généralement du cadre normatif et se font sur la base de l'épargne personnelle et la tontine (50 à 60%) ».
Au Cameroun, l'auto construction est la règle.
Des études réalisées respectivement par le Ministère du Développement Urbain et de l'Habitat (Minduh) (1990) et par Pettang (1993), indiquaient déjà que plus de 90% de logements à Yaoundé sont « auto construits ».
Ce qui signifie que 800 000 habitants de la capitale politique n'ont pas recouru à quelques experts en bâtiment. Deux ans plus tôt, les rapports Nzemen (1998) et Mouafo (1986) montraient que 1 200 000 habitants de Douala, ont construit eux-mêmes leurs logements, soit plus de 80% de la population logée.
C’est dire que la construction de ces logements n'obéit guère aux textes encadrant l'activité du bâtiment, à l’instar des avis techniques, les documents techniques unifiés, les règles de calcul et de dimensionnement des ouvrages, le code de construction et de l'habitation, les règlements de sécurité et incendie…
La répartition de la main-d’œuvre suivant les corps de métiers, met en évidence la médiocre qualification de celle-ci.
D’après les résultats dune enquête menée sur différents chantiers à Douala et à Yaoundé, 40% des acteurs seulement peuvent justifier dune technicité partielle, les fouilleurs et les manœuvres n'ayant en général aucune qualification.
Une situation favorisée tant par la faiblesse des revenus que par l’inadéquation de l'éducation : de nombreux jeunes ont en effet abandonné leurs études d’enseignement général pour s’insérer dans la vie active, conjoncture oblige.
La main-d’œuvre ayant moins de 20 ans est ainsi celle qui possède le moins de qualification (56% des manœuvres et fouilleurs).
Pour ces jeunes ouvriers âgés entre 20 et 30 ans, la formation s'acquiert essentiellement sur le tas. La main-d’œuvre du secteur informel dans le domaine du Bâtiment et des travaux publics (Btp) se recrute à 80% parmi les illettrés (21%) et les anciens élèves du primaire et du secondaire (53,3%) dont les études ayant été arrêtées.
Les diplômés de l'enseignement technique sont peu nombreux (13,5%) mais ils assurent l’ossature technique de l’exécution des chantiers ainsi que la formation sur le tas des autres acteurs. Tout ceci est à l'origine de nombreux accidents observés sur les chantiers ou dans des bâtiments mal édifiés, la détérioration précoce des ouvrages, les multiples nuisances non prévues, et d' interminables procès aussi bien pour le « technicien » que pour le donneur d' ordre (maître d' ouvrage).
34,2% des ménages occupent des logements construits en matériaux essentiellement durables et 46% vivent dans des logements construits en combinant les matériaux durables et les matériaux précaires. 56,1% des ménages en milieu urbain occupent un logement construit en matériaux durables ;
- un ménage sur deux s’éclaire à l’aide du courant électrique (80,7% des ménages urbains contre 16,4% des ménages ruraux) ;
- 47,3% de la population ont accès à une source d’eau de boisson salubre (ce chiffre incluse les forages les bornes fontaines, les puits aménagés, les sources) ;
- la latrine est le type de lieu d’aisance le plus répandu ;
- 65% des ménages sont propriétaires de leur logement (contre 74% en 1987). La proportion est de 47% en milieu urbain où 45,3% des ménages sont locataires ;
- 44,8% des maisons d’habitation sont implantées sur des sites à risque ;
- en milieu urbain, près de 50% des ménages vivent dans un logement de bas standing et 29,0% vivent dans des logements de standing moyen ;
- en milieu urbain, la proportion de ménages avec une forte densité d’occupation (plus de 3 personnes par chambre) est de 16,7% (contre 15,5% en milieu rural).
Ces statistiques qui sont très importantes, font ressortir les disparités entre les régions, ou selon qu’on se trouve en milieu urbain ou rural.
N.R.M
Encore méconnues de la quasi majorité des populations agricoles, ce rachis de maïs sur lequel sont implantés les épillets femelles qui se transforment en grains lors de la maturation de la plante peuvent subir de nombreuses transformations utiles pour l’Agriculture
Devenu l'une des céréales de base dans le monde après le riz et le blé, le maïs a connu au cours des dernières décennies une grande diversification des utilisations possibles des différents composants de la plante.
Outre les utilisations alimentaires traditionnelles qui se sont elles-mêmes considérablement diversifiées, la plante permet aujourd'hui des valorisations dans les domaines de l'alimentation animale, de l'énergie, de la fertilisation, de l'industrie, de la pharmacie, de la cosmétique, de la filtration ou traitement de surface, les bioplastiques…
Les avantages de la rafle de maïs à l’instar du Biochar
Il s’agit de la rafle traitée et transformée et qui est utilisée en agriculture, afin d’augmenter la productivité des sols. Cet amendement du sol agit pour réhumifier les terres, améliorer la rétention d'eau et stimuler le système immunitaire des plantes.
Elle est utilisée en plus des autres engrais dans les jardins, les potagers. Selon les paysans, le Biochar est beaucoup plus bénéfique pour eux que l’achat d’un engrais chimique.
Bénéfices pour les sols
Selon Théodore Batchom – Agriculteur dans l’arrondissement de Makak, « Des expériences scientifiques récentes laissent penser que le Biochar issu de la rafle de maïs, surtout s'il est associé à un apport de matière organique, peut contribuer à restaurer de nombreux types de sols tropicaux, même très acides et très altérés…
Il pourrait ainsi jouer un rôle dans la restauration des forêts tropicales, mais aussi un rôle agronomique. Plutôt qu'un amendement (car il est très pauvre en nutriments), le Biochar se comporterait comme un (restructurateur) du sol et peut-être comme un catalyseur, via des mécanismes d'action encore mal compris.
Le taux de matière organique joue un rôle important dans la stabilité et la fertilité des sols, notamment pour ceux fortement exposés aux pluies tropicales. Il semble par exemple pouvoir améliorer les cultures de céréales… ».
Autres avantages relevés par les utilisateurs des rafles de maïs
Sah Mbok Balema II : C’est un remède très efficace contre le hoquet aussi.
Pierre Poll : la rafle de maïs est encore appelée Trognon de maïs. Sa décomposition est très rapide et facile.
Protais Nama : Les rafles de maïs sont usuellement utilisées dans la culture des champignons au Cameroun et certainement dans de nombreux autres pays, grands producteurs de cette céréale.
Nicole Ricci Minyem
Ledit procès s’ouvre le 15 octobre prochain devant le Tribunal de première instance (TPI) de Yaoundé Centre administratif. En effet, le président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) porte plainte contre l’Etat du Cameroun représenté par le Ministre de l’Administration territoriale (Minat) Paul Atanga Nji, le Délégué général à la Sûreté nationale Martin Mbarga Nguele et le Secrétaire d’Etat à la Défense (SED) chargé de la Gendarmerie nationale.
Dans sa plainte, Maurice Kamto accuse les autorités sus évoquées en charge du maintien de l’ordre « des voies de fait administratives ». Pour le collectif des avocats en charge de la défense de la cause du Président du MRC à travers ce « procès civil, en référé ordinaire », l’opposant camerounais assigné à résidence depuis trois semaines à sa résidence sise au quartier Santa Barbara, espèrent retrouver « la liberté d’aller et de venir ».
Indiquons que le Pr. Maurice Kamto, instigateur des marches de protestation du 22 septembre dernier pour appeler au départ du Président, Paul Biya est accusé par les autorités, d’être à l’origine d’un projet insurrectionnel au Cameroun.
L’opposant camerounais, deuxième à la dernière élection présidentielle de 2018 avec 14% de voix, conteste la légalité de cette « assignation de fait », dit-il dans la mesure qu’il n’aurait pas été notifié ni entendu par les autorités judiciaires.
En rappel, le Tribunal de première instance de Yaoundé a rejeté la semaine dernière, la requête introduite par les avocats de Maurice Kamto, sollicitant la levée de cette assignation à résidence. Le Ministre de la Communication, par ailleurs, Porte-parole du Gouvernement, René Emmanuel Sadi a indiqué pour sa part le 25 septembre 2020 que, la situation du MRC et de son leader fait l’objet d’un « examen approfondi » respectivement par le Minat, tutelle des partis politiques et le ministère de la Justice.
Innocent D H
De bons points de la Gendarmerie nationale grâce à une opération menée par la 31ème Brigade d’Infanterie motorisée (BIM). Selon les informations rapportées par la Crtv-Radio, l’interpellation du cerveau du gang et ses complices localisés a permis aux éléments de la Gendarmerie nationale de procéder à la saisie des centaines de bœufs que les présumés voleurs s’apprêtaient à faire convoyer vers Yaoundé à bord de deux camions semi-remorque.
Cette source (Crtv-Radio), indique qu’il s’agissait d’un présumé réseau de voleurs de bétail opérant dans les régions du Nord, de l’Adamaoua, ainsi que le long de la frontière avec la République centrafricaine. Ils sont désormais dans la nasse de la Gendarmerie nationale. Selon les déclarations du Colonel Dominique Njoka, commandant la 31ème Brigade du BIM : « Nous allons remettre les bœufs entre les mains des autorités compétentes », a-t-il déclaré à la Radio publique.
L’on apprend par ailleurs que le vol de bétail a pris des proportions inquiétantes ces dernières années dans les régions septentrionales du Cameroun. Le Nord, l’Adamaoua notamment sont présentées comme l’ouvre des bandes organisées composées de malfrats locaux ou étrangers.
Quelque 1060 têtes de bœufs, ont été volées entre janvier et juin 2020 dans l’Adamaoua révèle l’Association pour le Développement socioculturel des Mbororos du Cameroun (Mboscuda). Ce qui a entraîné un manque à gagner de près de 265 millions de FCFA.
Boko Haram a volé aux éleveurs de l’Extrême-Nord au moins 17 000 têtes de bœufs, des milliers d’ovins et de caprins pour une valeur de près de trois milliards de francs CFA (environ 6 milliards de dollars), a révélé la Banque mondiale (BM) dans son rapport intitulé « Briser les obstacles au commerce agricole en Afrique centrale » présenté en 2018.
Innocent D H