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Il s’agit d’une mesure prise dans le cadre de la lutte contre le Coronavirus.

Jusqu’à nouvel ordre, le Ministère de l’Enseignement supérieur proscrit toute tenue de cérémonie de remise de diplômes. Le Pr Jacques Fame Ndongo Ministre de l’Enseignement supérieur a fait parvenir ce mardi 13 octobre 2020, une correspondance aux Recteurs d’Université, aux responsables des établissements supérieur à statut particulier, aux promoteurs des institutions privées de l’enseignement supérieur entre autres. Il est clairement précisé dans cette correspondance que l’interdiction des cérémonies de remises de diplômes relève des mesures gouvernementales adoptées dans le cadre de la lutte contre la pandémie du Coronavirus.

Aussi, le Ministre de l’Enseignement supérieur fait une autre recommandation toujours en rapport avec la lutte contre le Coronavirus aux responsables suscités.

«Je vous saurais gré des dispositions qu’il vous plairait de prendre, à l’effet de procéder à la remise des diplômes aux lauréats, dans le strict respect de la distanciation sociale, conformément aux prescriptions du Chef de l’Etat», a écrit le Ministre de l’Enseignement supérieur.

Liliane N.

C’est dans le cadre de la mise en œuvre du Plan d’urgence conçu par le nouvel exécutif de cette mairie de ville. Roger Mbassa Ndine, le maire de Douala a procédé le 09 octobre 2020 à la visite de quelques chantiers.

 

Lieu-dit « Gendarmerie de Mboppi », le maire de ville de Douala, Roger Mbassa Ndine est présent pour évaluer et vérifier le chantier routier récemment réhabilité. Cette portion autrefois jonchée de nids de poule, reliant le carrefour Agip à la douche municipale de Douala, affiche désormais fière allure après avoir bénéficié en quelques jours seulement, d’un revêtement en pavés. De quoi donner droit à Roger Mbassa Ndine à un tonnerre d’applaudissements à son passage au grand marché de Douala. Expression de la grande satisfaction des usagers et commerçants du plus grand marché de la capitale économique du Cameroun.

Le chantier de Mboppi figure parmi les travaux inscrits dans le plan d’urgence sus évoqué. Selon le maire de Douala, il est question « d’améliorer les conditions de vie des populations de la ville de Douala en facilitant la mobilité urbaine, tout en assurant la sécurité des biens et des personnes ».  Le plan en cours d’exécution se décline en trois composantes à savoir la voirie urbaine, l’assainissement et l’éclairage public.

Plusieurs axes de la ville de Douala ont déjà bénéficié des réfections dans le cadre de ce plan d’urgence. Il s’agit notamment du Rond-point Deido, Deido, Bonamoussadi, Bessengue. Roger Mbassa Ndine a également visité le projet de drain sur la rivière Ngongue dans le cinquième arrondissement. Long de 3 kilomètres d’amont en aval, de Malangue à Missoke. Sur le terrain, une pelle amphibie nouvellement acquise s’active sur les eaux de la Ngongue. « Il s’agit de réduire au maximum les inondations dans les zones à risque par le curage des ouvrages d’assainissement », explique le maire de la ville.   

S’agissant de l’éclairage public, le maire rassure, « Il y a des risques énormes d’insécurité la nuit à cause de l’absence d’éclairage public. C’est la raison pour laquelle la mairie de Douala a engagé progressivement des travaux de réfection ou d’installation de l’éclairage public dans tous les arrondissements ».

Dans la poursuite des mesures urgentes de drainage fluvial et d’assainissement, Roger Mbassa Ndine annonce la destruction prochaine des constructions érigées sur l’emprise des drains dans certains quartiers de Douala comme à Mobongo et Banya.

Innocent D H

 

 

C’est l’une des principales informations rendues publiques au sortir d’une concertation organisée le 08 octobre 2020 par le ministre des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi. Il était ainsi question pour le Cameroun de prescrire l’accélération des travaux d’aménagement de cette pénétrante, face à l’urgence du Championnat d’Afrique des Nations de Football (CHAN) 2021.

 

Le partenariat entre les deux entreprises de BTP (Magil et Razel), devrait conduire à la fluidification de la circulation sur la pénétrante Est de la ville de Douala, telle que prescrit par le Ministre camerounais des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi.

L’on apprend que cette la fluidité du trafic sur cette pénétrante est d’autant plus indispensable que l’axe routier concerné, permet de desservir le tout nouveau stade de Japoma. Celui-ci étant l’un des fleurons infrastructurels de l’organisation du Championnat d’Afrique des Nations de Football et la Coupe d’Afrique des Nations de Football (CAN) que le Cameroun va organiser respectivement entre le 16 janvier et le 07 février 2021, et janvier 2022.

A titre de rappel, la deuxième phase des travaux d’aménagement de la pénétrante Est de la capitale économique du Cameroun était initialement confiée au consortium chinois Wietc/CRCC 14. Elle a été ensuite attribuée au Canadien Magil au troisième trimestre de l’année 2019, faisant suite aux difficultés techniques et financières du premier adjudicataire du contrat. La livraison des travaux du chantier est prévue pour le mois de novembre 2020, à en croire de sources bien introduites.

Innocent D H

Il s’agit d’agents de santé communautaire recrutés pour le programme intitulé le suivi des contacts dans la lutte contre la Covid-19.

La représentation de l’Organisation mondiale de la santé (Oms) à Douala dans la région du Littoral a connu ce matin de 13 octobre 2020, un mouvement d’humeur. Les auteurs dudit mouvement d’humeur étaient des agents de santé communautaire recrutés dans le cadre du programme intitulé, «le suivi des contacts dans la lutte contre la Covid-19». Ils ont bloqué la représentation de l’Oms de Douala parce qu’ils dénoncent le non-respect des termes du contrat.

Les 180 agents de santé communautaire, dont 171 traceurs et 09 superviseurs ont été recrutés au début du mois d’avril. ABK radio qui les a suivis, rapporte qu’ils avaient des contrats signés s’étalant sur une période de trois mois renouvelables. Cependant il se trouve que, «l’employeur n’a pas respecté ses engagements  et les employés qui disent avoir reçu moult promesses n’en peuvent plus ». D’où leur action de ce matin.

Ce qu’ils demandent, c’est le paiement de leur dû. Et ils ont pris le soin de bien le mentionner sur les pancartes qu’ils brandissaient devant la représentation du bureau de l’Oms de Douala. «L’OMS ne peut pas envisager le paiement de la 2e phase sans vouloir régler de manière totale et définitive la première ».  Ou encore : «nous réclamons un règlement total et définitif», pouvait-on lire sur lesdites pancartes. Un manifestant assez révolté a même écrit le message suivant sur le portail la représentation : « arrêtez de nous prendre pour des connards ». « Remettez-nous notre argent ».

Liliane N.

 

 

 

 

 

 

 

La Ligue de football professionnel du Cameroun annonce par ailleurs, qu’elle va tenir son assemblée générale extraordinaire, le 19 décembre 2020.

En dépit des tensions qui persistent avec la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), la Ligue de football professionnel du Cameroun (Lfpc) a décidé de lancer le championnat Elite 1 le 31 octobre prochain. Un communiqué a de ce fait été rendu public. Il est signé par le Général Pierre Semengue.

Le document annonce aussi la tenue de l’assemblée générale extraordinaire de la Ligue pour le 19 décembre 2020. Il sera question au cours de ladite assemblée générale de «repourvoir les postes vacants au sein du conseil d’administration de la LFPC». En fait, il faut préciser que la semaine dernière, les présidents du Dragon club de Yaoundé, de Feutcheu FC de Bandjoun et de Renaissance de Ngounou, ont annoncé leur démission du conseil d’administration de la LFPC. Ceux-ci reprochaient au Général Pierre Semengue de ne pas se conformer aux résolutions prises par l’Assemblée générale de la (Fecafoot), tenue le 24 septembre 2020.

L’une de ces résolutions était que la Fecafoot de Seidou Mbombo Njoya avait à nommer le Secrétaire général de Ligue. Ce qui a été fait et le choix a été porté sur Paul Mebizo’o, l’ancien chef du département des compétitions à la fédération. Le Général Pierre Semengue n’est pas d’accord avec cette nomination qu’il trouve anti-statutaire. Il précise que cela a été fait sans qu’il ne soit consulté. Pourtant c’est ce que les textes de la Fecafoot prévoient.

Certains responsables de clubs ne sont pas d’accord avec la position du président de la Lfpc. Ils ont même parlé de la possibilité de dissoudre la Lfpc si et seulement si  elle ne respecte pas les résolutions sus mentionnées. Et c’est dans ce contexte, que la Ligue entreprend de reprendre avec ses activités.

Liliane N.

 

 

 

L’instance faîtière du football mondial s’inquiète d’une potentielle ingérence du Gouvernement camerounais dans les affaires du football local. C’est fort de cette inquiétude que la Fédération internationale de football association (Fifa) dans un courrier de son directeur des associations membres, Veron Mosengo Omba, daté du 08 octobre dernier fait planer l’ombre de suspension sur le Cameroun.

 

« Nous souhaitons rappeler à la Fecafoot, la teneur des articles 14 et 19 des statuts de la FIFA, selon lesquels les associations membres de la FIFA sont statutairement tenus de gérer leurs affaires de manière indépendante et sans influence indue d’un tiers. Tout manquement à ces obligations peut entraîner des sanctions, pouvant aller jusqu’à la suspension pure et simple de l’association membre concernée et ce, même si l’influence d’un tiers n’est pas imputable à l’association membre », indique Veron Mosengo Omba dans le courrier de la FIFA

De sources crédibles, l’élément déclencheur de la menace de l’instance faîtière du football mondial, est la mise en place d’un « Groupe de travail ministériel » par le ministère en charge des Sports, pour le suivi de l’application de la sentence du Tribunal arbitral du sport (Tas), dans le différend qui oppose la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) à la Ligue de football professionnel du Cameroun (Lfpc). Selon la Fifa, ce groupe de travail « remettrait potentiellement en cause la décision de l’AG de la Fecafoot du 25 septembre dernier », alors que celle-ci « dans un souci d’apaisement » a entre autres, accepté de laisser le président de la Lfpc, Pierre Semengue à son poste jusqu’au 31 juin 2021, malgré qu’il ait largement dépassé l’âge requis pour ces fonctions, et que son mandat soit « échu ». En contrepartie, la Fecafoot devait nommer le prochain secrétaire général de la Lfpc. Une désignation aussitôt rejetée par la Lfpc.

Le directeur des associations membres de la Fifa prévient, « Dans le cas où le Groupe de travail ministériel, n’apporterait pas seulement un soutien à la Fecafoot mais s’avèrerait donner des directives à celle-ci, nous serions contraints de rapporter ces évènements aux organes compétents de la Fifa pour prise de décision ».

 

Version du Gouvernement à travers le Minsep

Pour le Ministre camerounais des Sports et de l’Education physiques (Minsep), Narcisse Mouelle Kombi, lors de l’installation du Groupe de travail, le 02 octobre dernier, « Il s’agit pour le gouvernement d’assurer la préservation de l’harmonie entre des entités œuvrant dans le secteur et de trouver une solution à l’amiable qui permette à chaque partie de jouer pleinement sa partition dans son domaine de compétence ». Le Minsep indique par ailleurs que la Fecafoot participe à l’exécution d’une mission de service public et reçoit à ce titre, délégation du ministère. « Le Groupe de travail qui n’a même pas encore rendu ses conclusions et n’a pris aucun acte manifeste, ne saurait être perçu comme remettant potentiellement en cause les résolutions de l’AG de la Fecafoot », a répondu Narcisse Mouelle Kombi à la Fecafoot dans un courrier datant du 09 octobre dernier. Le Ministre rappelle tout de même, « La crise actuelle entre la Fecafoot et la Ligue n’est pas le fait de l’ingérence de l’Etat, mais résulte d’une faute de la Fecafoot, dans ses rapports avec la Ligue. Faute qui a été sanctionnée par la sentence du Tas dans laquelle la responsabilité de l’Etat n’est aucunement engagée ».

Innocent D H

 

 

 

Donner de l’argent aux morguiers afin que ces derniers prennent soin des corps pour éviter leur détérioration semble désormais chose normale dans ces lieux lugubres

 

Témoignage

Le programme des obsèques du papa de Princesse, décédé il y’a quelques jours, de suite d’un arrêt cardiaque n’est pas encore arrêté mais, lorsqu’elle le mettait dans la morgue de l’hôpital Central, il lui a été fortement recommandé de revenir de temps en temps, afin de se rassurer que tout va bien.

Encore sous le choc, suite à une succession de malheurs, elle a à peine acquiescé face à cette demande dont elle n’a pas semble mesuré la portée.

Partie à l’hôpital ce mardi pour essayer de comprendre le sens de ce conseil, il lui a été clairement demandé d’aller voir Daniel T, employé à la morgue et ce dernier s’est voulu clair : « Nous recevons beaucoup de cadavres madame et, avec les coupures d’énergie, nous ne pouvons pas nous occuper de votre corps et le surveiller tout le temps. Il faut donner quelque chose pour qu’on ne mette aucun autre cadavre sur lui et qu’il reste dans son coin tout seul. C’est tout ce que je peux vous promettre. Il n’est pas au sol, c’est déjà quelques chose et tout le monde ne bénéficie pas de ce privilège… ».

Cinq voire Dix mille Francs par semaine

C’est la somme qu’il faut débourser jusqu’à la programmation de la levée de corps. Sous le choc et malgré la certitude que cette pratique ne répond à aucune règle, à aucune loi, la jeune dame n’a eu d’autre choix que de se plier, parce qu’après tout, que représente quelques billets de banque, face à son papa et à tous les sacrifices qu’il a consenti pour ses frères et elle ?

Une pratique courante

Encore une incongruité établie en règle par certains individus qui s’en donnent à cœur joie et profitent du malheur qui atteint leurs compatriotes pour se faire tranquillement de l’argent. Où est partie la morale dans ce pays ? Mais au fait, c’est jusqu’à quand les Camerounais seront –ils victimes de ces pratiques saupoudrées de chantage ? Un chantage affectif car, celui qui ne se plie pas courre le risque de ne pas reconnaître son parent lors de la cérémonie de levée de corps.

Il est important de relever que cet argent n’a strictement rien à voir avec le paiement journalier qu’il est indiqué de payer lorsqu’un corps est gardé à la morgue.

Terrible.

Gangstérisme : Quand les alentours des hôpitaux sont pris comme chemin de chasse

 

Nicole Ricci Minyem  

  

Pour étayer son point de vue, le Député du Pcrn revient sur les instructions données il y’a quelques semaines par le Président de la République du Cameroun : Relancer les activités avec 01 avion, le Boeing 737-300 loué à l'Ukraine.

 

Hélas

 « Fausse alerte dans un horizon couvert de nuages opaques: la relance finalement n'aura pas lieu ce jour. « Les vols du lundi 12 octobre au jeudi 15 octobre sont annulés et par conséquent fermés à la vente » annonce la compagnie.

Au milieu de tout ce tâtonnement l'on se demande bien combien de temps durera cet énième simulacre de relance? Preuve palpable et tangible de la gestion imprécise du gouvernement en place. Nous avons tous au fil des années été plus ou moins témoins de la descente aux enfers de notre porte-drapeau et par ricochet de notre pays.

Créée le 21 septembre 2006, son unique actionnaire est l'Etat du Cameroun, avec une flotte de 6 avions ou plutôt 6 coucous au garage, la Camait – Co n'est plus que l'ombre d'elle-même. Rien qu'un triste souvenir très loin des heures de gloire et de vaches grasses. Le mardi 21 juillet 2020, les salariés observaient un mouvement de grève pour réclamer 5 mois d'arriérés de salaire pour une masse salariale mensuelle d'environ 500 millions de FCFA.

 

Une fois de plus la pandémie Covid-19 (la bouée de sauvetage du gouvernement) aura permis de reculer les échéances en envoyant au chômage technique un peu plus de 250 salariés. Un bilan des plus chaotiques, des chiffres calamiteux qui donnent le tournis:

- Une dette de 115 milliards de FCFA

- Des pertes financières d'à peu près 126 milliards de FCFA.

- Les capitaux propres de la compagnie inférieurs à la moitié du capital social.

 

En 9 années, la compagnie aura vu passer 6 directeurs généraux dont les fonctions n'avaient jamais excédé 3 ans. 

On se demande bien pourquoi un tel acharnement de la part du gouvernement à injecter autant d'argent pour sauver une compagnie devenue un gouffre financier alors que des propositions connexes étaient présentées depuis de longues années.

 

Pourquoi avoir misé autant d'argent alors que tous les signaux étaient au rouge?

Ne s'agissait-il pas d'une manœuvre orchestrée afin de distraire des fonds et ainsi vider les caisses de l'État ? Rien de nouveau direz-vous.

Après un semblant d'embellie en 2018, la compagnie amorce une fois encore sa descente au fond des abîmes, à l'image du pays tout entier.

Des escaliers d'embarquement conçus par un menuisier de la place, des passagers qui se baladent sur le tarmac de l'aéroport.

Plus de 100 milliards de FCFA ont été investis, des services médiocres, un endettement colossal, des avions faisant l'objet de saisie faute de paiement des échéances,...

 

Depuis le 7 mai 2020, sur les 6 avions que compte la flotte, seuls 3 étaient alors opérationnels. En fin mai 2020, l'unique gros porteur était récupéré par son propriétaire Abu Dhabi Aviation pour cause d'impayés.

Les dessertes régionales ne sont plus assurées. Au niveau national l'on enregistrait uniquement 5 vols par jour. Pour couronner le tout, le 27 mai son Directeur Général M. Ernest Dikoum a été limogé par le Conseil d'Administration et éjecté tel un parachute par le hublot.

Après moult tergiversations, le 14 juillet dernier, le Président Paul Biya demandait au Premier Ministre d'élaborer un plan de restructuration et de relance en vue de la cession des parts majoritaires, soit 51% de son patrimoine à un partenaire stratégique privé. Mais, avant cette issue, étaient une fois de plus affectés dans la gestion de la compagnie 15 milliards de FCFA visant entre autres à rehausser l'image de la compagnie (Il faudrait quand même que la cendrillon soit parée de ses plus beaux atouts afin d'attirer à elle des meilleurs partis.)

 

Pourtant il ne s'agit pas uniquement de doter la compagnie de fonds, mais également d'en assurer la bonne gestion au travers de dirigeants compétents, un directoire digne de ce nom. Nous sommes face à une entreprise qui ne fait pas de bénéfices, face à une entreprise sans objet social. Une entreprise reniée par son propriétaire qui préfère recourir aux services des compagnies étrangères pour ses déplacements.

Au vu des résultats obtenus après les privatisations de Camrail, Sonel, Snec,... nous avons des doutes en ce qui concerne cette nouvelle privatisation.

A se demander si les termes du contrat sont négociés comme cela se doit. On aurait envie de dire qu'il s'agirait plutôt d'une fuite en avant du gouvernement, qui voudrait se débarrasser du boulet que constituent les entreprises étatiques après avoir dépouillé ces dernières.

 

Pourtant il aurait fallu penser:

● Un fonctionnement autonome sans une main mise de l'Etat lui conférant ainsi son statut d'entreprise commerciale

● Opter pour un directoire 100% maison. C'est à dire mettre à la tête de la compagnie un salarié ayant gravi les marches de l'entreprise et donc qui la maîtriserait mieux. 

● Une image de marque soignée

●Un développement commercial ambitieux ( la CAMAIR-CO est à ce jour la seule compagnie aérienne dont le site internet est vide et inutile)

● Développer des alliances avec des compagnies étrangères

● Développer des prises de participation avec les petites compagnies aériennes de pays voisins à l'instar du Tchad en Afrique centrale, et même en Afrique de l'ouest et australe,...

 

Un changement de toute urgence doit être amorcé pour un Cameroun qui protège et qui libère les énergies… ».

 

 

N.R.M

 

 

L’information a été donnée par le commissaire Junior Zogo qui, à l’instar de nombreux Camerounais, voulait savoir ce qui s’est réellement passé le 11 Octobre dernier dans une église de Paris   

Sur sa page facebook, il a écrit : « Le prêtre qui faisait la farce ne serait en réalité que le frère aîné d’un extrémiste radical de la bas, le colonel Soh alias le trismégiste ange gardien des amazones. Le diable était vraiment dans l’église ! Ne vous fiez pas aux apparences. Même les hommes en soutane sont de la bas. Je serais toujours là pour vous informer. On m’a formé avec l’argent du contribuable Camerounais et je suis au service du peuple Camerounais pour débusquer et mettre à nu tous les ennemis de la Patrie… ».

 

Un pallié de plus franchi dans le ridicule  

Car, comment comprendre autrement le cirque dont les images circulent sur les réseaux sociaux depuis que la messe d’action de grâce, en l’honneur de Célestine Ketcha Courtès a été interrompue par le surnommé calibri calibro ?

Moult interrogations surviennent à l’esprit mais les plus importantes sont entre autres celles de savoir comment les membres de la bas ont su qu’un office était organisée par la fille et autres amis du ministre de l’Habitat et du Développement Urbain ?

 Que visait une telle action ?

Pourquoi continuellement faire référence aux populations du Nord et du Sud Ouest qui affirment à volonté qu’elles ne se reconnaissent pas dans ces actions menées par la bas et ses alliés ?  

 

Jusqu’à quand ?

La réponse semble de toute urgence attendue et cela se ressent dans le raz le bol exprimé par tous ceux qui, à quelques exceptions près, commentent cette actualité. Jusqu’à quand ces gens vont s’en prendre impunément aux Camerounais sous de fallacieux prétextes ?

Qu’est ce qui peut justifier que calibri calibro et compagnie soient encore libres de leurs mouvements et que cela se passe dans un pays avec  lequel le Cameroun entretient des rapports multilatéraux ?

Quels peuvent être les mécanismes qu’il conviendrait de mettre en place afin d’arrêter les actes de ces individus qui, au regard de tous cotisent de l’argent pour financer le terrorisme dans les régions du Nord Ouest et Sud Ouest avec l’objectif d’attribuer leurs crimes au Président de la République ? Qui agressent tous ceux qui ne partagent pas leur funeste désir : Imposer aux Camerounais, un individu dont les plus grandes réussites sont l’accumulation des échecs politiques et le profit des fake news venus des usines mises en place par ses militants et sympathisants.

 

Le Cameroun et ce peuple ne méritent pas cela.

 

Nicole Ricci Minyem  

 

Dans une lettre ouverte et publiée sur les réseaux sociaux, le Pdg du groupe l’Anecdote est revenu sur les propos peu courtois qu’il a tenus au mois de Juillet

« Dans un moment de profonde dépression, j’ai eu à tenir le 1er Juillet 2020, des propos peu accommodants, désagréables voire blessants à l’endroit de mes frères et sœurs Fang – Béti en général, et ceux de la Région du Centre en Particulier…

Cette sortie, intervenue dans un contexte où j’avais la conviction d’être victime de conspiration de la part de certains d’entre vous a suscité un vif émoi… ».

 

L’erreur est humaine   

Dans sa correspondance, Jean Pierre Amougou Belinga relève le fait qu’ « Il peut arriver à tout être vivant, qui qu’il soit, d’être sous le coup d’une déception ou de ce qui lui paraît être une trahison, de se sentir blessé et de vouloir exprimer son indignation. Ce fut malheureusement mon cas…

Au fil des jours, seul, face à ma conscience, et au vu des attributs que vous m’avez donnés, j’ai fini par me rendre compte à quel point, vous les miens tout comme tous les Camerounais m’êtes importants et ne devriez à aucun moment, être victimes de mes états d’âme… ».

 

Regrets 

« C’est pourquoi, à vous tous et à vous toutes, mes frères et sœurs, de la grande communauté Fang – Béti, à son Excellence le Président de la République, 1er Patriarche et 1er Magistrat du Cameroun, à tous les patriarches, particulièrement à mon père Martin Mbarga Nguele, Grand Patriarche des Bene, qui se seraient légitimement blessés par cet accès de colère et par cette expression d’indignation vraisemblablement injustifiée, je viens humblement présenter mes excuses les plus sincères… ».

 

Un happy end ?

C’est peut être vers ce but que convergent les idées de tous ceux qui ont plus ou moins contribué à envenimer la situation qui a pris naissance au moment de l’interpellation d’Ernest Obama.

Tout a semblé allé en vrille avec les écoutes téléphoniques, les menaces de certaines personnalités de la République mais pire encore, cette morgue affichée en permanence par le Pdg du groupe anecdote et certains de ses collaborateurs. Peut être la conclusion de la lettre rédigée par le promoteur de Vision 4  va t- elle trouver un écho favorable dans l’esprit de tous ceux qu’il a heurtés.

Mais surtout, qu’il va personnellement comprendre que le fait de disposer des moyens financiers ne justifie pas tout, ne donne pas le droit de se croire au dessus des autres et de leur tenir des propos aussi désobligeants les uns que les autres.

 

 

Nicole Ricci Minyem   

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01