Au-delà du démantèlement des camps ambazoniens, les éléments des Forces de Défense et de Sécurité travaillent à rétablir les liens entre leurs compatriotes des zones en proie à la crise sécuritaire et leur corps.
Les armes utilisées par les terroristes
La poudre noire pour fabriquer les munitions, et ils arment les canons avec et lors des embuscades qu’ils tendent aux Forces de Défense et de Sécurité qui patrouillent sur le terrain, il y a eu des blessés et quelquefois des morts.
Des engins explosifs improvisés et des fusils automatiques sont les armes utilisées par les terroristes, contre les Soldats Camerounais
Commandant Christian Noel Minko – Officier base Bir de Manto War : « Dans les camps que nous réussissons à démanteler, nous trouvons des armes qui ont été utilisées lors de la deuxième guerre mondiale, des shot – gun (des carabines de fabrication américaine, des kalachnikovs. Ils ont cherché à travers les trafics, ou encore à l’issue des actions de terrorisme qu’ils ont mené sur certaines forces couronnées de succès, de récupérer les armes… ».
Une artillerie lourde récupérée fort heureusement par les Forces de Défense et de Sécurité
Commandant Christian Noel Minko – Officier base Bir de Manto War : « A travers les actions que les unités opérationnelles mènent sur le terrain, nous avons réussi à reprendre tout ce matériel de guerre… ».
Les descentes des Soldats sont plus présentes à Kumbo – chef lieu du Département du Bui – Région du Nord Ouest, longtemps considéré comme l’un des bastions des terroristes ambazoniens.
Lors des patrouilles, les éléments de l’Armée Camerounaise sont victimes des tirs de snippers, cachés dans la brousse et, selon Yves Bea Hob – Officier Supérieur « Même s’ils savent qu’ils ne peuvent porter un coup fatal à nos engins, ils se manifestent toujours ; peut être une manière de communiquer avec nous. Ils sont retranchés dans certains pôles de résistance…
Aujourd’hui, les tirs sont moins nombreux que par le passé car il fut une époque où les tireurs sécessionnistes nous arrosaient sur deux voire trois ou quatre kilomètres ; c’est grâce au travail qui a été effectué en amont par des camarades… ».
Guerre beaucoup plus psychologique entre l’Armée Camerounaise et les ambazoniens
C’est l’avis que partagent tous ceux qui, au cours des derniers mois, ont accompagné les soldats sur le terrain. Il faut reprendre les villages et autres campements qui servaient de base arrière aux terroristes et renouer avec les populations qui longtemps, ont vécu dans la terreur.
Yves Bea Hob – Officier Supérieur : « Il est important de rétablir un rapport de confiance, connaître et se faire connaître par nos compatriotes ; c’est une étape essentielle, parce que nous n’oublions pas qu’au début de cette crise, il y’a eu une grande campagne de désinformation auprès de ceux qui vivent de ce côté…
Dès que les gens nous voyaient, ils fuyaient mais aujourd’hui, nous nous faisons le devoir de les reconquérir et c’est à cela que nous nous attelons chaque jour ».
C’est par exemple ce qui se vit aujourd’hui à Ndu, une bourgade située dans le Nord Ouest. La vie a peu à peu repris son cours normal ; Les populations ont renoué avec le marché périodique ; les conducteurs de moto, interdits dans d’autres localités, circulent librement, transportant des hommes et femmes qui vaquent tranquillement à leurs occupations.
C’est d’ailleurs à ces dernières que les Soldats Camerounais, ont décidé de faire des dons, notamment du matériel didactique qui va permettre aux enfants de reprendre le chemin de l’école
« Nous sommes conscients qu’en cette période de fortes pluies, il vous est très difficile de vous rendre à Bamenda ; c’est la raison pour laquelle nous sommes venus vous offrir ces fournitures scolaires. Il est important de faire l’école parce que c’est grâce à cette école que tous, nous aurons la paix. Nous sommes avec vous ; je voudrais qu’on continue la main dans la main… ».
Une annonce accueillie avec beaucoup de bonheur par les élèves et leurs parents, étant donné que depuis bientôt quatre ans, à cause des mots d’ordre lancés parles ambazoniens qui entendent transmettre à leurs cadets, leur caractère d’incultes, facilement manipulables.
Des dizaines d’écoles ont été détruites et aujourd’hui, certaines restent fermées ; une réalité que le Gouvernement Camerounais, les Soldats et les populations des régions en crise entendent changer.
Nicole Ricci Minyem
Isolé et abandonné à lui-même depuis son échec aux élections législatives et municipales de 1996, le Doctorant en mathématiques – diplôme obtenu à la Sorbone en 1960, s’est éteint ce samedi à l’âge de 84 ans.
Président de l'Union Nationale des Etudiants du Kamerun, le commandant Kissamba a marqué son temps, car il se définissait comme un panafricaniste révolutionnaire.
Scolarisé dans un collège de Die (Sud-Est) de la France, il obtient son baccalauréat au lycée Blaise-Pascal de Clermont-Ferrand (Centre), avant d’être expulsé parce qu’il avait participé à une manifestation pour protester contre l‘assassinat de Patrice Lumumba.
Vie politique sous les couleurs de l’Union des Populations du Cameroun
En 1962, il s’installe à Accra, où il prend en main le secrétariat administratif de l’UPC, tout en conseillant à mi-temps le président Kwame Nkrumah. En 1965, le premier Président de la République du Cameroun - Ahmadou Ahidjo envoie le général Pierre Semengue – natif de Lolodorf comme le commandant Kissamba, afin qu’il le convainc de rentrer. Peine perdue.
Quelques temps après, René Jacques N'gouo Woungly-Massaga réapparaît aux côtés des personnes comme Agostinho Neto en Angola, Alphonse Massamba-Débat au Congo, et même à Cuba…
À la fin des années 1960, il est nommé chef du deuxième front de l’Armée de libération nationale du Kamerun, la branche armée de l’UPC.
Des années plus tard, il abandonne l’Upc à cause des nombreuses divisions que vit le parti historique et créé le Parti de la solidarité du Peuple (Psp) ; il est en outre considéré comme le fondateur du Manidem.
Conseillé spécial de Kamto Maurice – président du mouvement pour la renaissance du Cameroun, pour des raisons inscrites dans une lettre, il démissionne de ce poste et est considéré par les militants et sympathisants du Mrc comme un opportuniste politique à la recherche d’un poste électif.
Autres informations
Né le 26 Janvier 1936 à Yaoundé, le Commandant Kissamba lance en 1974, l’ARPA (Alliance Révolutionnaire des Peuples Africains) dont un des dirigeants sera assassiné aux côtés de Thomas Sankara.
De 1982 à 1990, il est secrétaire général de l’UPC (il sera le dernier Secrétaire Général de l’UPC clandestine et unie).
En 1994, il réintègre le PSP/UPC dans l’UPC pour lancer le travail d’organisation d’un congrès unitaire du parti.
En 1996, il est élu secrétaire national aux Affaires politiques de l’UPC au Congrès unitaire du 13 septembre. L’UPC a sombré de nouveau dans la division en 1998 avec quatre branches (UPC/Ntumazah,), (UPC/Kodock pro-gouvernementale), (UPC Hogbe, en concurrence avec Kodock pour un Ministère) et UPC/Manidem continuée par Moukoko et Mack-Kit).
En 2003, nouvelle tentative de Congrès unitaire lancée par Kissamba qui échoue.
De 2008 à 2010, il consacre deux études aux grands défis du continent africain que sont l’intégrisme islamique et les réseaux ésotériques...
Nicole Ricci Minyem
Le communicant du RDPC sur les plateaux de télévisions de Douala nie avoir écrit cette lettre adressée au Cabinet Civil de la Présidence de la République pour demander 26 millions en vue de mener des opérations de défense de l’honneur de Brenda BIYA.
Ce lundi matin, André Luther MEKA est dans tous ses états. Visiblement, il a piqué une colère folle après avoir découvert cette lettre qui est e circulation sur la toile. Une lettre faisant état de ce qu’il a demandé 26 millions FCFA au directeur du Cabinet Civil pour défendre l’honneur de Brenda BIYA, la fille du Chef de l’Etat du Cameroun. Tellement l’enseignant à l’université de Douala est courroucé qu’il décide de porter plainte. « JE PORTE PLAINTE. En ce jour, je vais rencontrer toutes les autorités sécuritaires de la ville de Douala notamment le gouverneur de la région du littoral, le délégué régional à la sûreté nationale, le co-légion de la gendarmerie du littoral à l'effet de porter plainte contre X pour faux et usage de faux, faux en écriture d'un document portant mon nom et menaces de mort contre ma personne et celle de Brenda Biya. Me Biligha, Me Achu, Me Teguem, Seront mes avocats. A vos marques ! Force restera à la loi ».
Seulement, on a du mal à comprendre pourquoi le cadre du RDPC fait mention de toutes les autorités sécuritaires de la ville de Douala pour annoncer qu’il portera plainte contre X. De plus, ce dernier fait état d’une menace de mort à son endroit. Or c’est plutôt lui qui semble présenter des éléments de dangerosité à l’endroit des populations camerounaises. Lui qui a affiché sur son profil ce groupe de camerounais avec qui il envisage aller de quartiers en quartiers pour « punir » les « ennemis de la République ».
Même si André Luther MEKA refuse avoir fait la demande de 26 millions de FCFA, il ne nie pas avoir rassembler des citoyens pour la mise sur pied de ce qu’on peut qualifier de milice pour mener des actions punitives contre d’autres nationaux sur le sol camerounais. Une milice qui vise à défendre l’honneur de Brenda BIYA. « A Boris Bertolt, je suis un patriote, je défends en servitude volontaire les institutions, mon pays et sa jeunesse. Je ne suis ni de près, ni de loin responsable de cette approche. Les jeunes ont réagi spontanément aux agressions de la BAS face à une jeune dame sans défense. Brenda Biya a été victime d'agression et les camerounais sont spontanément solidaires. » Si seulement c’est vrai.
Stéphane NZESSEU
Le Directeur Général d’ICRAFON, Patrice PORTE, son épouse et d’autres personnes ont été kidnappés puis libérés par le BIR ce dimanche 18 octobre 2020, non loin de Kribi. Un témoin raconte.
D’après les témoignages de témoins, les étrangers kidnappés étaient allé de bonne heure le matin s’offrir une partie de Golf. C’est de retour de cette partie que des hommes sortis de nulle part vont prendre en otage ces hommes et femmes. Alertés, les éléments du Bataillon d’intervention Rapide (BIR) ont promptement réagi et l’otage libéré.
Un témoin s’est confié à Paul Sabin NANA. Il fait savoir : « Patrice PORTE, Directeur Général de ICRAFON, venu avec son épouse à Kribi ce weekend pour une partie de Golf. En début d'après-midi ce dimanche, il était en train de rentrer vers 13h, avec sa voiture où il y a trois occupants, dont un autre DG monsieur Christian POISSONNET, tous de nationalité française. Entre le Golf Club de Kribi et la route, soient 3 km environ, ils sont stoppés dans un bosquet par un individu qui fait semblant de réparer la roue de sa voiture au beau milieu de la route en terre.
En voulant porter secours, ce dernier sort l'arme et les tient en respect. Deux autres individus armés sortent de brousse, ligotent Monsieur POISSONNET, le fouillent, puis l'épouse de Patrice PORTE. C'est alors qu'ils kidnappent le DG de ICRAFON et disparaissent avec lui ligoter dans la forêt qui jouxte le Golf Club, abandonnant les deux autres après avoir pris le butin.
Alertés, les Forces de Défense dont un détachement du BIR Kribi, organisent la chasse aux Bandits. Nos Forces de Défense vont Libérer Monsieur Patrice PORTE des mains des Ravisseurs. Selon des informations puisées à bonne source, d'autres personnes Kidnappées se trouvaient ligotées dans la malle arrière du véhicule des bandits. Les mêmes sources crédibles affirment que le Chef de gang est un bandit de grand chemin bien connu. Sa bande avait même été neutralisée il y a près de 4 mois. Mais il s'est échappé dans une formation sanitaire où il était hospitalisé, sautant de l'étage par la fenêtre des toilettes avec un pied endommagé, alors que les geôliers l'attendaient à la porte des toilettes.
Le Préfet de l'Océan Antoine Bisaga voudrait à cette occasion, Rassurer les Populations de la Cité Balnéaire de l'Océan, les nombreux touristes et visiteurs de cette cité Industrialo portuaire, de garder le calme, de ne pas s'affoler; la situation étant sous contrôle. Nos Forces de Défense étant prêtes à neutraliser tous les malfrats présumés qui veulent venir semer du trouble dans la cité. »
C’est l’occasion de saluer une fois de plus ce coup de maître du BIR à Kribi.
Stéphane NZESSEU
C’est le montant demandé par un groupe de jeunes camerounais membres du RDPC et établis dans la ville de Douala.
André Luther MEKA est visiblement la tête de proue de cette curiosité politique. Dans un courrier que ce dernier adresse au Directeur du Cabinet Civil, il fait une demande d’un montant de 26 millions de FCFA pour mener des actions dans les quartiers de Douala afin de défendre dit-il « l’honneur de la file du Chef de l’Etat ».
« Monsieur, en vue d’apporter une riposte proportionnelle à l’humiliation qu’à subit Brenda BIA et à travers elle tous les patriotes, nous avons élaboré une stratégie de riposte. » Un programme détaillé semble-t-il avec des heures précises d’actions et de lieux précis où son groupe et lui comptent frapper. Une véritable milice en construction. André Luther MEKA poursuit en disant « l’opération des actions nécessitant environ 26 millions pour les trois mois que devra durer cette riposte, nous vous prions de bien vouloir aider financièrement à concrétiser cette opération qui a l’assentiment de toute la communauté EKANG ».
Pour en rajouter, on peut voir sur le profil du communicant du RDPC cette publication montrant une réunion de plus d’une trentaine de personnes dans un domicile privé. Et lui de nous apprendre qu’il s’agit « d’une réunion de stratégies de riposte à Douala pour Brenda BIYA. Objectifs, identification des quartiers et localisation des ennemis de la République. On ne touche pas à Brenda BIYA. On ne touche pas à la princesse BANKOU Brenda BIYA. Le match ne fait que commencer… » Une annonce aux allures de déclarations de guerre contre des personnes qui ne sont pas encore identifiés jusqu’ici, mais que Mr Luther MEKA qualifie déjà d’ennemis de la République.
Clairement, il annonce être en train de mettre sur pied une milice pour attaquer dans les prochains jours des citoyens sur le sol camerounais en guise de représailles aux actes posés à l’endroit de la fille du Chef de l’Etat le week-end dernier. Mais que reproche-t-on à Brenda BIA pour qu’elle ait besoin de cette milice pour la riposte. Brenda BIYA est simplement accusée par la BAS de dépenser 3 millions 200 mille FCFA par nuit dans un hôte huppé de Paris, alors qu’elle ne peut pas justifier de revenus personnels pouvant lui payer de tels frais. Donc, si on comprend bien la démarche de André Luther MEKA et sa milice, ils légitiment cette dépense hors de prix que pose la fille du Président de la République du Cameroun. Au point de vouloir s’en prendre à la vie de certains camerounais. Et pour cela, il a besoin de 26 millions FCFA des caisses de l’ETAT.
Stéphane NZESSEU
Face à l’oppression financière que l’Etat engage contre ses citoyens, de nombreux citoyens font de plus en plus recours aux services des hackers pour contourner le système de taxation de la douane.
Le numéro IMEI (International Mobile Equipment Identity ou l’identité internationale d’équipement mobile est un numéro de série ou d’identification unique ou le numéro de série d’un téléphone mobile ou d’un smartphone. C’est un numéro unique de 15 chiffres spécifique à l’appareil. Vous pouvez le voir sur votre téléphone, sous votre batterie ou sur la boîte d’emballage de votre téléphone. Ce numéro peut vous aider à éviter que votre téléphone ne soit utilisé par quelqu’un d’autre s’il est perdu et volé par quelqu’un d’autre. Mais parfois, nous devons changer le numéro IMEI Android de notre mobile. L’on peut vérifier son numéro Android IMEI sur notre téléphone en composant (*#06#).
C’est donc l’élément par lequel l’opérateur de téléphonie mobile pourra identifier la marque, la qualité et le type d’appareil téléphonique. Lorsque le client insère sa carte SIM dans le téléphone, cette carte identifie son numéro IMEI et c’est ce contact qui permet de mettre en marche les deux composantes. Il est donc facile pour un opérateur mobile d’identifier le code IMEI et donc la qualité d’un appareil téléphonique. Nous ne reviendrons pas ici sur la procédure de modification du numéro IMEI comme nous l’ont expliqué certains vendeurs. Seulement, le principal objectif de la manœuvre, c’est d’inscrire sur le numéro IMEI un code d’un téléphone d’une valeur moindre que celui acheté.
Malheureusement, cette opération ne sera pas toujours efficace. En effet, on achète un téléphone particulier pour avoir accès à certaines fonctionnalités précisent. Or ces fonctionnalités sont très souvent rattachées à l’appareil lui-même. Pourtant comme on l’a dit précédemment, le numéro IMEI est le code qui permet de mettre en marche certaines fonctionnalités et certaines applications. Puisque le code dit à l’application qu’effectivement cet appareil correspond au type d’appareil où tu peux être installé. Du coup, les appareils qui offrent le type de service dont on a besoin seront sensiblement les mêmes. Et il n’est pas exclu que les prix sortis d’usines soient sensiblement les mêmes. Donc, peu importe le numéro IMEI qu’on va insérer, ce n’est finalement pas la bonne solution pour contourner l’opération d’identification de l’appareil qui sera taxé. A la fin, si on veut obtenir un type de téléphone précis, il faudra malheureusement en payer le prix.
Stéphane NZESSEU
Les taxes sur les téléphones nouvellement entrés sur le territoire ne devraient en principe pas encore être fonctionnelle. L’opération n’aura pas d’incidence sur le coût des téléphones sur le marché.
Dans les rues de la ville de Douala, sur les étals et dans les boutiques dédiées, c’est la crainte et l’interrogation chez les clients et chez les vendeurs. Ambroise est un jeune vendeur à la sauvette de téléphones neufs et de deuxième mains.
Pour lui, « même si nos grands frères qui importent ne payent pas la douane à l’entrée, je me demande bien si pour autant ils vont nous livrer les téléphones moins chers ? N’oubliez pas qu’ils vont toujours acheter ces appareils et débourser d’importantes sommes pour le transport jusqu’au pays. Du coup je ne sais pas si quand ils ne vont pas payer la douane ce sera plus facile pour les acheteurs ». Comme quoi, il n’est pas forcément nécessaire d’attendre que l’abrogation des frais de douanes à l’endroit des importateurs ait une incidence sur les prix au détail.
Nous posons la question de savoir si cette taxe ne risque pas de diminuer l’afflux vers les achats des téléphones. « C’est la craint principale à notre niveau. Je causais avec un combi (un collègue ndlr) lui il disait que c’est sûr que les gens ne vont plus beaucoup acheter les téléphones neufs surtout. Mais je me dis que quel que soit ce qui se passe, les gens auront toujours les téléphones qui se gâtent ou qu’on vol et ils ne pourront faire autrement que d’acheter d’autres ».
De toute évidence cette taxe fixée sur le prix sortie d’usine des appareils en question aura des conséquences certaines sur le marché de l’achat des téléphones dans nos villes. Les commerçants craignent que cela ne ralentisse le flux d’écoulement des produits. Ce qui aura une conséquence sur le chiffre d’affaire des entrepreneurs du secteur.
A Casmando, un secteur du quartier Bepanda, nous rencontrons d’autres vendeurs de téléphones et d’accessoires qui disent craindre pour leur commerce. « Déjà que les téléphones coûtent chers ici au Cameroun, on veut encore ajouter des taxes dessus ? Ce n’est vraiment pas sérieux. On aura toujours des clients, mais je sais que ce ne sera plus pareil. » Vivement que les autorités trouvent des palliatifs ou alors abroge purement et simplement ce dispositif.
Stéphane NZESSEU
Le prêtre jésuite Ludovic Lado affirme qu’il laisse tout le mois de novembre 2020 aux parties prenantes de la crise anglophone, pour remédier à la situation qui prévaut dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Le père Ludovic Lado ne met pas fin à son pèlerinage. Dans une tribune qu’il a rendue publique, il affirme qu’il le suspend tout simplement. Les raisons de cette suspension sont déjà l’interruption de sa marche par la police au niveau d’Edéa le 13 octobre 2020. Et plus important encore, le désir de donner du temps aux parties prenantes de la crise anglophone pour qu’elles trouvent des solutions devant ramener la paix au Nord-Ouest et au Sud-Ouest.
Retrouvez ci-dessous la tribune du père Ludovic Lado
PELERINAGE DE LA FRATERNITE ET DE LA REPARATION :
C’EST QUOI LA SUITE ?
Chers compatriotes, amis de la fraternité et de la paix,
Comme vous le savez, la police d’Edéa, sur hautes instructions, a violé mes droits civiques et politiques le 13 octobre dernier en me reconduisant manu militari à Douala alors que j’étais au deuxième jour d’un pèlerinage que j’avais engagé pour prier et faire pénitence pour la paix, le dialogue et la réconciliation au Cameroun, particulièrement dans le NOSO. C’est quoi la suite ? J’interromps mon pèlerinage sur Yaoundé et donne de nouveau aux belligérants et à mon Eglise jusqu’à fin novembre pour s’impliquer activement dans la recherche d’une solution négociée à la crise anglophone qui blesse la dignité humaine. Si rien n’est fait à cette date, je reprendrai en décembre mon bâton de pèlerin, cette fois-ci, de Douala à Kumba. Je passerai Noël à Kumba, vivant ou mort. Je lance une vibrante invitation à mes confrères prêtres de se joindre à moi en soutane noire pour cette étape. Je supplie leurs hiérarchies respectives de ne pas s’y opposer. La peur est un mauvais guide. Un disciple du Christ ne se laisse pas guider par la peur mais par la compassion. Je dois bien vivre ma devise d’ordination sacerdotale qui était : « Pourquoi avoir peur, n’avez-vous pas la foi ?» (Mc 4, 40). En effet, « Il n’y a pas de crainte dans l’amour, l’amour parfait bannit la crainte » (1 Jn 4, 18). Je vous remercie de vos multiples prières et de votre soutien. Que Dieu vous bénisse abondamment et fasse de chacun de nous un ami et artisan de la justice, de la paix, de la réconciliation et de la fraternité au Cameroun. «Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu. (…) Heureux les persécutés pour la justice, car le royaume des cieux est eux » (Mt 5, 9-10). Entretemps, je regagne Ndjamena pour m’occuper de mes étudiants, en espérant vivement que je n’aurai pas besoin de revenir en décembre parce que les négociations de paix auront démarré. A nous revoir !
Liliane N.
Très fraternellement
Annoncé disparu depuis l’échec de la marche insurrectionnelle que ses partenaires et lui ont organisée le 22 Septembre dernier, l’ex militant et député sous les couleurs du Rdpc demande aux membres et alliés du mouvement pour la renaissance du Cameroun de « Rester mobilisés »
« Bonjour à tous les combattants, bonjour au peuple de la liberté. Je suis votre frère Albert Dzongang. J’ai eu beaucoup de blessures le 22 (septembre 2020)…
Etant recherché, je me suis replié pour préparer les prochains évènements. Restez mobilisés. Je suis au Cameroun et je ne peux pas quitter le pays tant que notre président élu est encerclé et tant que nos frères sont en prison…
Je ne me livre pas à eux parce que ça m’empêcherai de préparer la suite ; je ne suis pas physiquement prêt pour les affronter maintenant mais, soyez rassurés, je suis là...
Je serai là et je serai toujours là avec vous jusqu’à ce que notre pays soit libéré. Jusqu’à ce qu’il ait la prospérité pour tous et avec tous les Camerounais ».
Les responsables du Mouvement pour la renaissance du Cameroun semblent de plus en plus s’inscrire dans la logique du repli « tactique » et d’envoyer à l’affrontement, ceux qui croient encore qu’ils ont un projet politique à proposer.
Après avoir été incarcérés parce qu’ils réclamaient une victoire illusoire, à l’issue de la présidentielle d’Octobre 2018, Albert Dzongang et Cie ont opté pour la tactique des boucliers humains, dans un combat qu’ils savent perdu d’avance, surfant sur la misère aussi bien morale que financière de certains jeunes et autres qui croient que toutes les difficultés existentielles auxquelles ils sont confrontés seront résolues si jamais le « pape du droit » accède au pouvoir.
Une utopie sur laquelle s’appuient les dirigeants du Mrc, prêts à tout pour assouvir leur soif du pouvoir, puisqu’une foule haineuse se montre prête à affronter et à défier les autorités.
Attente d’un soutien à l’international
Kamto Maurice, Albert Dzongang et quelques autres dirigeants du Mrc, pendant qu’ils se terrent par ci, par là, multiplient des correspondances auprès des Organismes et autres organisations internationales, quêtant un secours, un appui qui va leur permettre de prendre le pouvoir au Cameroun.
Mais, comme l’a rappelé le ministre de la Communication – Porte Parole du Gouvernement, répondant à l'Onu il y a quelques jours, « Nul n’est au dessus de la Loi et chacun doit répondre de ses actes… ».
Nicole Ricci Minyem
Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux (Facebook) le neveu du Chef de l’Etat fait savoir à calibri calibro et aux éléments de la meute qu’il dirige qu’en cas d’agression physique sur la personne de la fille du Président de la république, les conséquences seront à la hauteur de l’attaque.
« Je m’adresse à ceux là de la République imaginaire de Facebook qui sont la BAS. Je vous ai dit que chaque fois que vous vous en prendrez à votre Chef de l’Etat, qui est le Président Paul Biya, aucun membre de sa famille ne répondra ; parce que c’est normal, c’est votre Chef de l’Etat…
Mais quand vous irez vers les déviances, les dérives, au point où vous vous attaquez à sa famille, je vous assure, vous aurez à faire à sa famille…
Alors, je le dis très bien à ceux de la bas là, qui se sentent très protégés en France parce qu’ils vivent dans ce pays, sachez que nous aussi, nous nous sentons protégés parce que nous y vivons et que cette France à protège tout le monde…
Je viens ici vous dire que celui qui touchera à un cheveu de ma petite sœur, celui qui touchera à un cheveu de Brenda, sachez que, les répercussions, que vous avez voulu rendre familiales, seront à la hauteur de celles que vous-mêmes vous avez créé…
Vos familles également peuvent, je dis bien peuvent être entrain de se faire persécuter, que ce soit en France, en Allemagne, aux Etats – Unis mais surtout ici au Cameroun…
Je vous dis, essayez et vous verrez. Vous allez le ressentir parce que ce sont les problèmes humains parce que je vois que vous sortez déjà de la politique…
Touchez à Brenda et je puis vous assurer que personnellement, vous le ressentirez également dans vos familles ».
Une mise en garde qui n’a que trop tardé
C’est du moins l’avis de ceux qui ont réagi après cette vidéo car, affirment – ils, « C’est un défi de trop, c’est une action de trop qui n’a été vécue dans aucun autre Etat au monde. Des individus dont la profession est méconnue de tous se croient tellement puissants qu’ils pensent pouvoir agresser tout le monde, décider de qui peut ou ne peut venir en Europe et penser que les membres de leurs familles vont continuer à vivre paisiblement au Cameroun…Il faut en finir avec tout cela ».
En rappel, après avoir appris que Brenda Biya séjourne à l’hôtel Plazza Athénée de Paris, une bande d’individus, dont les actions ont jusqu’ici visé à salir les Institutions du Cameroun, notamment la personne du Président de la République, sont allés donnés des ultimatums aux responsables de cet hôtel.
Ils ont menacé de tout mettre en œuvre afin de rendre invivable, le séjour de cette jeune fille, sous de fallacieux prétextes. Une dynamique qui vise à installer un « politicien » de plus en plus honni par le Peuple Camerounais.
Vivement que des mesures envisagées par Evrad Eyinga Meba prennent corps et que leurs actes terroristes soient punis à la juste mesure.
Nicole Ricci Minyem
Me Hippolyte Meli le coordonnateur du Collectif d’avocats Sylvain Souop indique que le procès a été reporté pour les écritures des administrations publiques mises en cause qui représentent l’État du Cameroun.
Comme prévu, l’affaire Maurice Kamto contre l’Etat du Cameroun a été appelée hier 15 octobre 2020 au Tribunal de Première Instance (Tpi) de Yaoundé Centre Administratif. C’est M. TIMBA Georges Théophile, le président de cette juridiction qui a dirigé l’audience. Me Hippolyte Meli le coordonnateur du Collectif d’avocats Sylvain Souop dans un compte rendu publié sur la toile, fait savoir que l’audience a été reportée au 29 octobre 2020, pour les écritures des administrations publiques mises en cause qui représentent l’État du Cameroun.
Me Hippolyte Meli fait savoir que le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) n’était pas présent à l’audience. Or les administrations contre qui sa plainte est portée à savoir le Ministère de l’Administration territoriale, la Délégation générale à la sûreté nationale et le secrétariat d’Etat à la Défense étaient bien représentées.
«Le Pr Maurice KAMTO, bien qu’étant demandeur dans la cause, n’a pas pu se rendre à l’audience pour défendre lui-même ses droits, en raison du maintien de la mesure d’ « assignation à résidence de facto » qu’il conteste et demande la levée immédiate sur le fondement juridique de la «voie de fait administrative ». La demande de transport immédiat du Tribunal à Santa Barbara, lieu de son domicile et site du théâtre des actes matériels d’ « assignation à résidence » objets du litige, pour y constater ce que les experts de l’ONU ont déjà constaté, et indiqué dans leur communiqué du 12 Octobre 2020, versé aux débats contradictoires, a été repoussée à plus tard, après le dépôt des écritures de l’État du Cameroun, a indiqué le Président du Tribunal», peut-on lire dans le compte rendu de Me Hippolyte Meli.
Liliane N.
Jean Hubert Bessala, l’ex-Sous-Préfet de Kribi 1er a aussi écopé d’une sanction de 12 mois de prison.
Jean Hubert Bessala ancien Sous-Préfet de l’arrondissement de Kribi 1er et Jean François Vilon l’ex-Préfet du département de l’Océan ont été condamnés tous les deux, à 12 années de prison. C’est le verdict que le Tribunal Criminel Spécial (TCS) a rendu pour le procès des indemnisations des personnes victimes des travaux de construction du complexe industrialo-portuaire de Kribi.
L’hebdomadaire Kalara, parution du 13 octobre 2020 qui rapporte cette affaire indique que «sur les 57 accusés enregistrés sur la ligne de départ, seuls 14 sont déclarés coupables, 4 personnes ont bénéficié de l’extinction de l’action publique pour cause de décès dont l’Italien Alphonse Zanetti, le défunt promoteur du célèbre ‘‘Café de Yaoundé’’. Le reste de la troupe, soit 39 accusés sont acquittés tantôt pour fait non établis, tantôt au bénéfice du doute. Les personnes reconnues coupables ont été condamnées à payer à l’Etat 131 millions de FCFA de dommages et intérêts».
En plus des deux anciens chefs de terre suscités, comme autres personnalités sanctionnées, il y a Louis Nlend Bahanag, l’ex-coordonnateur du projet de construction du Port Autonome de Kribi. Il faut noter qu’étant absent durant le jugement, il a été condamné à la prison à vie comme tous les autres accusés en fuite. En plus du paiement des dommages et intérêts, les 14 condamnés doivent solidairement s’acquitter du paiement de 11 millions de FCFA représentant les frais de justice. La justice les a trouvées coupables de malversations diverses dans le processus d’indemnisations de personnes expropriées dans un domaine de 26 000 hectares pour la construction du port.
Toutefois, 8 personnes ont été acquittées. Elles étaient même déjà en détention. Il convient de noter que la procédure judiciaire pour ce problème d’indemnisations au Port de Kribi était pendante au TCS depuis 2016.
Liliane N.
Samuel Eto’o Fils l’ancien capitaine des Lions indomptables s’est entretenu avec le Président tchadien le 15 octobre 2020,
Samuel Eto’o Fils est en ce moment au Tchad pays voisin et ami du Cameroun. Le pichichi a été reçu en audience par le Chef de l’Etat tchadien Idriss Deby Itno. Selon nos sources, l’ancien capitaine des Lions indomptables a parlé avec le Maréchal Deby, du développement du football au Tchad. Il a aussi été question de la construction d’une école de football qui sera dans la capitale tchadienne Djamena. Elle sera en fait le fruit d’un partenariat entre l’Etat tchadien et la Fondation Samuel Eto’o.
Après son audience avec le Maréchal Idriss Deby Itno, Samuel Eto’o s’est entretenu avec Hinda Deby Itno la Première Dame du Tchad. Ils ont parlé d’un partenariat possible entre l’organisation du pichichi et la Fondation «Grand Cœur» de la Première dame tchadienne.
Il convient de noter que Samuel Eto’o Fils est allé au Tchad pour présider la finale du tournoi «L’Ecole des Champions», organisé par le Tchadien Naïr Abakar, le conseiller Jeunesse de l’Union Africaine (UA). Le pichichi quadruple ballon d’or africain a saisi l’occasion pour prodiguer des conseils aux jeunes footballeurs tchadiens qui rêvent de faire carrière dans le football et qui souhaitent tutoyer les sommets du football mondial.
La cérémonie a permis à Samuel Eto’o de choisir 15 jeunes tchadiens, qui bénéficieront d’une bourse de deux ans de formation au sein de la Kadji Sports Academy (KSA) à Douala, au Cameroun.
Liliane N.
C’est l’un des objectifs que vise le représentant de l’association « Go Quickly » en Afrique, le Révérend Pasteur Théodore Yonkeu qui, à l’issue de la cérémonie de remise de béquilles aux femmes amputées de la région du Centre il y a quelques jours, a accepté de se confier à l’Agence Cameroun Presse. L’homme qui se présente comme un serviteur de Dieu réside aux Etats Unis, plus précisément à Philadelphie.
- Que signifie Go Quickly Afrique ?
C’est une association basée aux Etats – Unis, plus précisément au Texas qui apporte son soutien aux jeunes personnes amputées, mais beaucoup plus les femmes.
- Vous êtes porteur d’un projet, quel est–il ?
Au-delà d’offrir des béquilles aux femmes amputées, il est question pour nous de mettre sur pied une équipe de football des amputées féminines et des jeunes.
Avant de poursuivre, permettez – moi de féliciter les femmes qui ont fait le déplacement de ce jour, à l’occasion de la cérémonie de remise de béquilles qui faisant par ailleurs office de prise de contact. Nous sommes très satisfaits de leur présence ; elles démontrent ainsi qu’elles sont motivées et prêtes à commencer les entraînements.
- Et pour répondre à ma question
Le premier objectif que nous visons est la mise sur pied d’une équipe qui pourra disputer une compétition qui sera organisée dans le cadre des activités du 08 Mars 2021 ;
Nous n’allons pas nous arrêter à ce niveau car, des compétitions sur l’échelle mondiale se déroulent déjà. Aux Etats – Unis par exemple, les femmes, amputées disputent des compétitions d’envergure et, nous pensons qu’En Afrique et au Cameroun notamment, les femmes ont le potentiel nécessaire pour participer et remporter de telles compétitions.
- Comment avance le projet ?
Nous sommes encore dans la phase de mobilisation. Dans les prochaines semaines, une équipe technique viendra des Etats Unis et elle prendra le relai, afin d’asseoir la vulgarisation du football des femmes amputées.
Nous l’avons dit au cours de la réunion de prise de contact, les choses avancent plutôt bien. Nos équipes sur place ici au Cameroun ont déjà recensé près de 100 femmes, sur la quasi majorité du triangle national.
C’est plutôt bon signe et, nous croyons fermement que d’ici la fin de l’année ou au pus tard en Janvier, nous aurons réuni assez de femmes avec lesquelles nous allons former plusieurs équipes.
La compétition ne sera que plus aisée. Et, pendant la semaine du 08 Mars, elles vont jouer et, par la Grâce de Dieu, nous pourrons avoir des images qui seront visionnées en direct au moins par un milliard de personnes dans le monde.
- Pourquoi avoir choisi le 08 Mars ?
Nous tenons à préciser au préalable que nous ne sommes pas là pour encourager le féminisme et tout ce que cette fête dédiée à la femme comporte.
Nous partons sur un constat. Les femmes amputées sont mises à l’écart pendant cette période. Nous voulons qu’elles se sentent impliquées, nous voulons leur donner de la valeur ; dire aux Camerounais et au monde entier que ces femmes sont elles aussi capables de faire de grandes choses. Pourquoi pas être championnes du monde du football des amputées.
- Vous êtes très optimiste, Révérend ; mais pensez vous que le contexte africain est favorable à ce genre de discipline sportive ?
Nous sommes convaincus qu’il y’a un gros besoin ici en Afrique. Je vous l’ai dit plus haut, c’est une discipline sportive développé aux Etats Unis. Vous savez, il ne s’agit pas ici de la simple pratique d’un sport, non. Il est beaucoup plus question de promouvoir le respect des Droits des personnes handicapées, ce qu’on ne voit malheureusement pas encore. Nous pensons donc que le besoin c’est ici et, par la Grâce de Dieu, nous allons parvenir à des résultats satisfaisants.
Nous allons travailler à redonner le sourire à ces femmes amputées un sourire, afin qu’elles puissent retrouver confiance en leur capacité, à leur potentiel et se prendre personnellement en charge…
- Le football des femmes amputées sera-t–il joué au Cameroun ?
Non, bien sûr mais, je tiens toutefois à souligner que bien qu’ayant la nationalité américaine, je me sens beaucoup plus Camerounais. C’est mon pays ; je tenais d’abord à faire cette précision.
Et pour revenir à votre question, bien sûr que non. Le football des femmes amputées sera également pratiqué au Burkina Faso, mais aussi au Sénégal.
- Avez-vous dû faire face à quelques difficultés, depuis que vous avez décidé le lancer ce projet ?
Non, je vous assure que Dieu nous a fait grâce depuis que nous avons commencé. Je remercie le Seigneur parce qu’il met à notre disposition, des personnes de cœur. Nous sommes conscients que ce n’est pas facile mais, nous savons que sur notre chemin, il n y’a rien d’insurmontable.
Nous allons, dans les tous prochains jours, aller à la rencontre des responsables au ministère des Sports et de l’Education Physique ; nous allons enchaîner avec les personnes ressources avec lesquelles nous allons travailler en parfaite intelligence afin que le football des femmes handicapées soit inscrit dans le calendrier des grandes compétitions au Cameroun.
- Merci d’avoir répondu à nos questions
Merci à vous d’avoir été présent. Nous comptons sur vous pour vulgariser cette discipline sportive. Nous comptons sur votre partenariat pour poursuivre la vulgarisation de ce sport.
Entretien mené par Nicole Ricci Minyem