L’objectif de ce contrat de performances sera de s’assurer de la volonté réelle des pouvoirs publics d’améliorer le climat des affaires, au Cameroun.
C’est la principale proposition sinon l’unique que le Groupement interpatronal du Cameroun (Gicam) a fait à Joseph Dion Ngute le Premier Ministre, au cours de la 11ème session du Cameroon Business Forum (CBF). Célestin Tawamba le président du Gicam recommande «la signature d’un contrat de performances» entre l’Etat et le patronat composé tout naturellement des chefs d’entreprises. Ce contrat de performance va favoriser un cadre pour un dialogue «vrai» entre le secteur public et le secteur privé.
En s’adressant aux personnalités présentes au CBF qui s’est tenu hier 22 octobre 2020 à Yaoundé, Célestin Tawamba a indiqué que les actions des pouvoirs publics jusqu’à ce jour, y compris celle issues des différentes éditions du Cameroon Business Forum, les diverses lois de finance ou même les mesures conjoncturelles à l’instar de soutien prises par le Ministère des Finances face au Covid-19 sont «insuffisantes». Il faut préciser que généralement, le président du Gicam plaide
Le CBF qui se tient une fois par an permet souvent d’évaluer la mise en œuvre des recommandations suggérées lors des rencontres entre le secteur public et le secteur privé; et d’en prendre de nouvelles.
Pour ce qui est donc des nouvelles recommandations, elles touchent la création d’entreprise, le permis de construire, l’accès à l’électricité, le transfert de propriété, le commerce transfrontalier, l’exécution des contrats, et le paiement des impôts.
Les recommandations du CBF 2020
Création d’entreprise
– Publier les avis de construction des sociétés en ligne de manière systématique et régulière à un coût réduit. / Délai décembre 2020 / Responsables : Minjustice et Minmesa
– Etendre l’exigence le certificat de mariage aux hommes mariés pour se conformer aux dispositions OHADA à l’effet de supprimer la perception de discrimination. / Délai fin décembre 2020/ responsables : Minjustice et Minmesa
– Réduire le seuil du capital minimum de 100 000 FCFA à 5000 FCFA pour les Sociétés à responsabilités limitées (SARL) n’ayant pas recours au notaire / délai fin mars 2021/ responsable : Minjustice et Minmesa
– Encourager le secteur privé à recourir aux actes dans la création des SARL / délai fin mars 2021/ Responsables : Comité de suivi et d’application des activités du CBF, Centre de formalités de création d’entreprise, dispositif d’appui à la compétitivité des entreprises
Permis de construire
– Consolider le guichet unique afin de lui permettre d’assoir une véritable approche de point unique pour les demandeurs d’actes d’urbanisme, de manière à éliminer toute interaction avec une administration autre que le guichet unique / délai fin mars 2021/ responsables: Minduh, Guichet unique, Mairie de Douala
– Augmenter la fréquence des réunions de la commission d’instruction des dossiers de permis de construire/ délais fin décembre 2020 / responsables : Guichet unique, Minduh, Mairie de la ville de Douala
– Faire respecter les délais de paiement des frais de permis de construire en exigeant que le paiement ait lieu au moment du dépôt du dossier /délai fin décembre 2020/ responsables : Minduh, Mairie de la ville de Douala
– Publier les statistiques sur le temps de traitement des demandes de permis de construire ainsi que sur le nombre de permis délivrés /délai fin décembre 2020/ responsables ; Minduh, Guichet unique, Mairie de la ville de Douala
– Autoriser la demande en ligne du permis de construire, version électronique en vue d’un déploiement ultérieur complet en ligne des permis de construire / délai fin décembre 2020/ responsables : Minduh, Guichet unique, mairie de la ville de Yaoundé
– Réduire de manière considérable les délais d’obtention de la connexion en eau estimé actuellement à 50 jours/délai fin décembre 2020/ responsables : Minee et Camwater
Accès à l’électricité
– Réduire le temps d’attente pour obtenir un devis de branchement /délai fin décembre 2020/ Responsables : Minee et Eneo;
– Déployer le Scada pour une gestion automatisée des coupures d’électricité / délai fin décembre 2020/ Responsables : Minee et Eneo;
– Publier les statistiques SAIFI et SAIDI relatives à la ville de Douala et Yaoundé pour les années 2019 – 2020 / délai fin décembre 2020/ Responsables : Minee et Eneo.
Transfert de propriété
– Publier les statistiques sur les transactions foncières, les litiges fonciers et les mutations en ligne /délai fin décembre 2020/ Responsables : Mincaf, Guichet unique, Bureau des opérations et transactions foncières;
– Opérationnaliser le guichet unique pour améliorer l’enregistrement de la propriété /Délai fin décembre 2020 / responsables Mincaf et Guichet unique des opérations et transactions foncières;
– Réaménager les compétences et le volume de travail des conservateurs /Délai fin décembre 2020 / responsables : Mincaf et Guichet unique des opérations et transactions foncières.
Commerce transfrontalier
– Supprimer l‘exigence des versions papiers des documents relatifs au commerce, lorsque ceux-ci sont déjà disponibles et accessibles en version électronique /délai 20 décembre 2020/ responsables : Minfi, via la Direction générale des Douanes, Mint, Via port de Douala, via le Guichet unique de commerce extérieur;
– Mener une réflexion dans la perspective de la réduction des coûts à l’exportation du Cacao et d’importation des pièces détachées des véhicules /délai fin décembre 2020/ responsables : Services du Premier ministre, Conafe, Mincommerce, ONCC;
– Intégrer certaines administrations dans le I-guss notamment le Conader, L’ONCC afin que les documents qu’elles délivrent : certificat phytosanitaire etc… à travers le système I-guss /délai décembre 2020/ Responsables : l-guss;
– Mettre en œuvre le système d’inspection basé sur le risque en s’appuyant sur les outils de surveillance informatique /délais fin décembre 2020 / responsable: Minfi.
Exécution des contrats
– Assurer la publication régulière des jugements rendus dans les affaires commerciales au niveau du tribunal du commerce de la cour d’appel de la Cour suprême /délai: 20 décembre 2020/ responsable : Minjustice.
Paiement des impôts
Réduire le minimum de perception des impôts sur le bénéfice qui est de 2,2% du chiffre d’affaire et envisager la réduction de l’impôt de sociétés qui est actuellement de 33% / délai fin décembre 2020/Responsables : Minfi, Direction générale des impôts.
Liliane N.
Le geste est de l’Institut de Recherche agricole pour le Développement (IRAD). Selon la ministre de la Recherche Scientifique et de l’Innovation (Miresi), Madeleine Tchuinte, cette distribution s’inscrit dans le cadre des mesures endogènes de riposte contre le paludisme qui fait ravage dans le pays, mais surtout de la stratégie nationale de lutte contre le coronavirus.
Ce sont des semences et tisanes d’artemisia qui viennent d’être mises à la disposition de plusieurs associations et Groupes d’Initiative commune (GIC) à Yaoundé, la capitale politique du Cameroun. Deux souches d’artemisia ont été distribuées à cette occasion : l’Annual, dont le cycle varie entre 4 à 7 mois et l’Afra, qui est une culture pérenne. Deux souches ayant des vertus thérapeutiques et préventives, apprend-on.
Le 15 juin 2020, l’IRAD travers l’Herbier national, à l’issue de la réunion interministérielle sur la pharmacopée traditionnelle tenue au Minresi a initié la production de l’artemisia. Objectif, distribuer cette plante aux populations pour « combattre efficacement » la Covid-19 et le paludisme à moindre coût. C’est ainsi que l’Institut s’attèle notamment depuis quelque temps à la production des tisanes, gélules et comprimés à base d’artemisia obtenus par multiplication des semences comme moyen préventif et curatif contre la Covid-19, dans le cadre d’un projet soutenu par l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF).
Globalement, il est question de permettre au plus grand nombre de personnes d’avoir accès à ce produit simple à base d’artemisia, ainsi qu’aux graines et plants comme semences en vue de sa vulgarisation à grande échelle dans le pays, sous le contrôle du ministère de la Santé publique (Minsanté). « Nous comptons développer à court terme une stratégie de multiplication rapide et à grande échelle de cette espèce végétale, transformer et obtenir des tisanes très concentrées en artémisinine et les distribuer aux populations », explique Eddy Ngonkeu, porteur de ce projet.
Le chercheur, par ailleurs coordonnateur de la recherche scientifique dans les structures de l’IRAD ajoute, « 1 000 kg de graines seront produits et conditionnés en 1g et seront distribués à plus de 2 000 producteurs au Cameroun. Au moins 10 000 plants d’artemisia issus du bouturage seront produits, 2 tonnes de feuilles sèches transformées et conditionnées en sachet de 3g seront disponibles pour 1 000 000 de personnes au moins ». Selon des chercheurs, les personnes traitées contre le paludisme avec cette plante semblent présenter une protection naturelle contre la Covid-19.
De sources crédibles, l’artemisia d’ailleurs promue avec force par les autorités malgaches à travers la tisane à base de plantes locales Covid-Organics, présentée comme un « remède » efficace contre cette maladie. « L’artemisia est une plante qui dispose de plus de 20 principes actifs contre le paludisme et dont le plus en vue est l’artemisinine qui est un concentré de chloroquine naturelle (la chloroquine est l’une des molécules utilisées dans le protocole de soins administrés aux malades de Covid-19, NDLR) utilisé pour fabriquer des médicaments comme l’artemether. C’est un antipaludéen très puissant qui possède une forte activité antivirale sans effets secondaires sur l’homme », peut-on lire sur le site du Minresi.
Innocent D H
Un démenti publié par « Voice Di Maria », et à travers lequel l’auteur s’interroge sur les motivations d’Evgeny Afineevsky que le Vatican soupçonne d’avoir publié des extraits issus de deux interviews distinctes dans l’optique de faire passer son message. L’auteur de cette publication renseigne en outre que les deux entretiens ne datent pas d’aujourd’hui, contrairement à ce que les médias disent depuis 24 heures.
« L’emballement médiatique (en particulier ici en Italie, mais visiblement aussi en France) part d’un documentaire sur le pontificat du Pape (Francesco : d’Evgeny Afineevsky), présenté aujourd’hui, qui ne fait que reprendre des bouts d’interviews passées.
A partir de plusieurs extraits, plus ou moins coupés et sortis de leur contexte ; mais surtout parfois très habilement montés ; et pour l’extrait que j’ai vu, il est légitime de s’interroger sur les intentions du réalisateur.
Certains ont pensé bon de multiplier en quelques heures, les grands titres en faisant d’ailleurs comme s’il s’agissait de nouvelles déclarations, faites aujourd’hui, pour exulter ou pour crier à l’hérétique (le pape François lève le tabou sur le mariage civil homosexuel ; « les personnes homosexuelles ont le droit à une famille, estime le pape argentin » ; ou encore le très sobre « Unions contre – nature : le coup de poignard du pape François ».
Mais avant de pointer le doigt sur les médias, répétons que le procédé du réalisateur, consistant à mettre bout à bout deux extraits comme s’ils avaient été dits dans une même phrase, ou l’un à la suite de l’autre, avec les conséquences apparemment logiques que cela implique ; alors qu’il s’agit en fait de deux moments différents de l’interview... ».
Mariage civil des homosexuels : Alice Nkom félicite le pape François
D’autres éclairages
Dans la même publication, l’auteur révèle que :
« Le pape François a entre autres répondu en 2017 à un sociologue français, Dominique Wolton, dans le cadre d'un entretien où il était question de "mariage" entre personnes de même sexe.
Dans ses quelques mots à ce propos, il ne fit en fait que défendre le mariage traditionnel (pas que chrétien d'ailleurs, l'institution du mariage en elle-même), taclant "l'idéologie du genre" au passage.
Interrogé donc par ce sociologue sur le «mariage» des personnes de même sexe, il a déclaré :
Il prend simplement acte de la réalité, de quelque chose qui existe déjà dans de nombreux pays, et insiste avec fermeté sur la distinction à faire d'avec le « mariage », d'où l'invocation d'une terminologie différente.
Quant à la phrase sur la famille des homosexuels, elle fait référence à la famille d'origine, il n'est pas entrain de tranquillement promouvoir la PMA et la GPA. Il dit simplement aux parents des personnes homosexuelles de ne pas rejeter leurs enfants, mais de les accueillir inconditionnellement et de les aimer tels qu'ils sont.
Il y a aussi des extraits d'une interview de Valentina Alazraki (journaliste mexicaine) dans laquelle il parle entre autres d'un droit à la protection légale des couples homosexuels « mais sans jamais altérer la doctrine »
Chrétiens, nous sommes dans le monde (bien que nous efforçant de ne pas trop être du monde).
N.R.M
« Merci Pape François pour votre soutien aux unions civiles de même sexe. Merci de vous rappeler que toutes les créatures de notre Dieu commun ont droit à l’amour…Que Dieu vous bénisse ».
Une réaction publiée sur sa page Facebook et, qui ne peut surprendre personne, lorsqu’on connaît la posture depuis des années, de celle qui apparaît comme une ardente défenderesse de cette cause.
Il lui est attribué de nombreuses tentatives en plus de grosses pressions envers le Gouvernement, grâce à ses soutiens internationaux, de ne reculer devant aucune manigance, afin d’introduire dans le Droit Camerounais, cette « Chose », comme l’a une fois nommée le Président de la République du Cameroun.
Des tentatives soldées par des échecs retentissants, parce que dans les us et coutumes du Peuple Camerounais, cette pratique reste un scandale socio culturel qu’aucune tribu ne veut voir adopter.
Liberté individuelle et sociétale
Un Droit que l’on ne saurait contester à aucun être humain, mais qu’on dénie aujourd’hui, à ceux qui veulent rester fidèlement ancrer à leurs traditions.
Combien sont–ils, les pays qui, à l’instar du Cameroun sont soumis à un chantage économique, par des « puissances mondiales » ayant légalisé les mariages homosexuels et qui posent par exemple comme condition, l’introduction dans la Constitution, d’une clause qui va permettre aux homosexuels de se pavaner aux yeux de tous, sans aucune discrétion, narguant et méprisant les sensibilités de ceux qui ne se sentent pas concernés par de telles pratiques ?
Combien sont–ils, les Jeunes qui, bardés de diplômes, ne peuvent trouver un emploi en fonction de leur niveau, parce que la condition est de « baisser la culotte » devant un homme ou une femme de même sexe ?
A combien de scandales n’a-t-on pas assisté, à l’instar de la défénestration il y a quelques années déjà, d’un jeune dans un hôtel de la place, soupçonné de s’adonner à des pratiques sexuelles contre nature.
Combien de fois n’a-t-on pas eu droit à des discours grandiloquents de ceux qui pensent qu’ils peuvent encore donner des leçons de savoir vivre au Peuple Bantou qui pratique la polygamie ? Considérant par exemple ceux qui contractent des mariages avec plusieurs femmes sont des « barbares » ?
Même la posture du pape catholique ne surprend personne
En parcourant l’ouvrage de Frédéric Martel, intitulé « Sodoma », il est clair que l’homosexualité, en plus de la pédophilie sont des pratiques « normales » dans ce milieu.
Par conséquent, le documentaire diffusé pour la première fois au festival international du film de Rome et dans lequel a été tiré cet extrait : « Les personnes homosexuelles ont droit à être dans une famille, ce sont des enfants de Dieu, elles ont droit à une famille…On ne peut évincer personne d’une famille, ni lui rendre la vie impossible à cause de cela. Ce que nous devons faire, c’est une loi d’union civile, elles ont le droit d’être légalement protégées. J’ai défendu cela…», vient simplement conforter une réalité, bien que très triste.
Nicole Ricci Minyem
Un coup de gueule qui s’adresse principalement aux leaders politiques qui invitent les artistes à prendre part aux multiples marches qu’ils initient, alors qu’ils ne font rien pour valoriser la culture Camerounaise ; Des hommes politiques prêts à dépenser de fortes sommes d’argent afin d’encourager les artistes étrangers à prester au 237.
« Chaque jours vous les appelez ici vous leur donnez des centaines de millions tirés des caisses du pays (qui ont été rempli par le consommateur Camerounais personne ne parle) quand nous parlons, vous nous rappelez avec ironie qu'on ne chante rien de bon, que vous préférez milles fois la grossièreté de Naira Marley et les clips obscènes de Teckno (à qui vous avez versé plus de 65 millions de Fcfa il y a quelques temps) a ceux de Maalhox ou de Coco Argentée.
Vous saturez nos yeux et nos oreilles à longueur de journée dans tous les médias et les lieux de divertissement du pays avec leurs musiques même à l'église pour louer Dieu vous préférez Agatha Moses à John Duchant.
Six mois de campagne d’affichage et saturation dans tous les médias, supermarchés et écoles… d'un artiste étranger pour faire le simple palais des Sports que j'ai rempli en 3 semaines sans promo sans parler de son cachet exorbitant tiré de l'argent extorqué dans la poche du consommateur Camerounais.
Apres pour venir nous demander de sortir revendiquer et mourir pour vos causes ?
Les gars attendez qu'ils finissent de manifester chez eux ; ils vont peut-être se souvenir que c'est grâce a vous qu'ils ont des mégas villas chez eux et des investissements colossaux dans leur pays (pour les quel ils sont prêt à mourir) et ils viendront aussi par reconnaissance manifester ici pour vous, dans ce beau pays qui les a tant enrichi (car après Teckno son frère Burna est venu prendre plus de 75 millions l'année suivante, en fumant le chanvre sur scène devant la jeunesse camerounaise).
Vous avez toujours regardé la misère des artistes Camerounais comme le chien qui écoute la radio ; il a même fallu que je lance toutes une campagne pour qu'une société brassicole de la place (que vous connaissez tous) prenne mon frère Salatiel à la place d'un artiste étranger qui visiblement n'étais pas a sa place vu le slogan de la structure.
Jusque-là, beaucoup n'ont pas hésité à m'insulter et me dire que je suis un idiot ce qui m'a valu d'être même banni de beaucoup de médias...
Je ne parle même pas du fait que vous les avez tellement élevé au rang de Dieu qu'un autre s'est permis de se mettre à la télévision dans son pays pour dire sans hésiter : « Maalhox c’est qui, c’est une artiste ? Quand on parle des artistes, ne me parlez pas de Maalhox ».
Parce qu'il avait sorti 2 chansons qui faisait mal au Cameroun.
Donc de grâce Fichez la paix aux artistes Camerounais avec vos exigences à la con ; vous n'êtes pas en droit d'exiger quoi que ce soit d'eux
Vous, oui vous les Camerounais avez tout fait pour que vos artistes soient au même niveau que vous, c'est-à-dire de simples citoyens lambda qui marchent à pied et prennent le taxi à 100 Frs comme vous ; qu’ils mangent dans les mêmes tourne dos que vous, qu’ils se soignent dans les mêmes cliniques du quartier que vous…
Sachez que c'est pour ça qu'ils se comportent exactement comme vous quand il y a un problème. Ils vont rester chez eux comme vous ».
N.R.M
Le mouvement est en train d’embraser la toile. De grands noms de la musique camerounaise sont en train de se mobiliser pour dire non à la guerre dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Trois ans plus tard, on peut dire, « mieux vaut tard que jamais ». Ils sont de tous les horizons, des différents courants de la musique au Cameroun. Pit Bacardi, Ben Decca, Salatiel, One Love, et bien d’autres relaient depuis quelques heures des messages d’indignation avec le hashtag #endanglophonecrisis.
Jusqu’ici, ils sont restés en marge de ces questions. A la limite de la revendication politique et des révoltes sociales. Les artistes musiciens de chez nous étaient, on ne va pas dire peureux pour la plupart, mais réservés. Ils se contentaient de leurs carrières, et de la production de leurs tubes. La situation des camerounais dans les régions en guerre, ce n’était pas vraiment leur « dada ». A l’exception de quelques musiciens qui au début de la crise ont passivement appelé au retour de la paix, d’autres à travers leurs vidéogrammes ont fait savoir ce qu’ils pensaient de la situation tout en évitant de prendre ouvertement position.
Aujourd’hui, par ce mouvement naissant, on les sent plus offensifs, plus décisifs. Certes ils vous diront toujours qu’ils sont apolitiques, qu’ils ne prennent le parti de personne, mais il apparaît par ce mouvement qu’ils ont beaucoup de choses à dire, que le ventre boue de dénonciations à faire. Ont-ils peut-être été marqués par les sorties de Charlotte Dipanda, Petit Pays, Roméo DIKA et d’autres qui ont ouvertement exprimé leur opinion sur les questions politiques ? La parole semble progressivement déliée dans le secteur des musiciens camerounais.
L‘un d’entre ces artistes, qui a déjà fait de sa virulence à l’endroit du pouvoir de Yaoundé, un genre musical, a choisi de mettre en garde les artistes qui ne suivront pas le mouvement. ONE LOVE annonce qu’il initiera un mot d’ordre de grève à l’endroit de ces artistes humoristes et musiciens qui ne s’associeront pas au mouvement.
« Je donne trois (3) jours à tous les artistes urbains et humoristes camerounais pour mettre cette photo ou une autre sur leurs différents comptes professionnels afin de marquer leur indignation face à la crise qui sévit au Nord-Ouest et Sud-Ouest Cameroun et ou de prendre formellement position à travers des publications sur leurs différents comptes face à la situation socio-économique politique larmoyante que vivent et subissent les camerounais.
Dès le lundi 26 Octobre 2020 je vais parcourir l'ensemble des comptes professionnels de ces artistes et celui qui n'aura pas respecter cette initiative sera sous le coup des sanctions de la #Police_Des_Artistes_Inconscients_du_Cameroun la #PAIC qui est un nouveau mouvement de que je mets en place pour dénoncer et boycotter de quelques manières que ce soit les artistes qui ne prennent pas la mesure des problèmes du Cameroun. »
Stéphane NZESSEU
Le recteur de l’université de Dschang a annoncé mardi dernier au cours des travaux de la commission scientifique de l’Université que du fait du déficit financier que subit la trésorerie de l’Université, des restrictions vont être faites dans le nombre des étudiants admis en Master 2 et en thèse de Doctorat.
Depuis le matin de ce jeudi 22 octobre 2020, les étudiants en Master 2 et en Thèse de Doctorat au sein de l’Université sont en grève. Ils font un sit-in devant l’entrée du campus. Ils demandent simplement que l’Université rembourse leur argent déjà versé dans les caisses de l’établissement.
Or, après avoir accepté que des milliers d’étudiants déposent des dossiers de préinscription qui ont coûté près de 50.000 FCFA, le recteur de l’université de DSCHANG produit un communiqué pour indiquer que chaque enseignant a droit à 10 étudiants en Master 2 et 3 en thèse. Il renvoi de la sorte de milliers de jeunes camerounais dans les quartiers.
On se demande bien pourquoi avoir dans un premier temps accepté de prendre l’argent des camerounais pour aujourd’hui leur dire qu’il n’est pas possible de les admettre dans les établissements de formation.
L’argumentaire de l’Université…
Lors du conseil scientifique qu’il a dirigé mardi dernier, le recteur Tsafack Nanfosso a fait savoir que la trésorerie de l’université connaît un déficit de 2 milliards FCFA. Par conséquent, cette année 2020 / 2021, certains départements qui comptent 3 filières ne retiendront que 3 étudiants maximum en master 2 et 1 étudiant en thèse.
Après avoir laissé les étudiants se préinscrire en masse le Recteur impose un quota préalablement inconnu des candidats pour, dit-il, ne pas continuer à saler l'addition de la dette académique. Au cours de ces travaux, d’autres décisions toutes aussi importantes ont été prises par la commission scientifique.
Notamment : la suppression des vacataires, la suppression des heures extra complémentaires, les vacataires potentiels sont invités à déposer un dossier, les structures des enseignements ont été révisées, les options sociologie rurale et urbaine ont été fusionnées en Master, l’option sociologie politique a été suspendue en licence et en master, et bien d’autres.
Des décisions et des modifications qui vont profondément changer la face de l’université de Dschang ainsi que son fonctionnement. Un environnement auquel même les enseignants vont devoir s’adapter.
Stéphane NZESSEU
Dans une correspondance adressée à tous les chefs de secteur, le Directeur général des douanes, Fongo Edwin Nuvaga demande à ses unités de procéder au dédouanement effectif de tous les téléphones qui entrent sur le sol camerounais. Un renforcement de contrôle sur l’importation des téléphones envisagé juste quelques jours après le flop enregistré par la procédure de prélèvement électronique des taxes de douane sur les téléphones auprès des consommateurs.
La direction générale des douanes décidée à renforcer le contrôle sur l’importation des téléphones afin d’optimiser la collecte des ressources budgétaires de l’Etat. Elle vient d’instruire aux chefs de secteur du triangle national, « de prendre toutes les dispositions pour renforcer le dispositif de surveillance, de prise en charge et de dédouanement des téléphones et terminaux importés, sans préjudice des acquis de la facilitation ».
Le directeur général, Fongo Edwin Nuvaga précise dans sa correspondance du 20 octobre 2020, « Vous veillerez à ce que tous les terminaux importés soient dédouanés en tout point du territoire national, sur la base exclusive des valeurs minimales ». Ainsi, les douaniers devront également tenir chaque semaine, « un fichier électronique séparé reprenant tous les éléments d’identification exhaustive des téléphones et terminaux introduits au Cameroun », ajoute le DG des douanes. De sources crédibles, les téléphones sont dédouanés selon la gamme de 3000 à 200 000 francs CFA.
L’instruction de la Direction générale des douanes intervient juste quelques jours après le flop enregistré par la procédure de prélèvement électronique des taxes douanières sur les téléphones auprès des consommateurs.
En effet, le Président Paul Biya a annulé le 19 octobre dernier cette collecte qui était entrée en vigueur le 15 octobre 2020 conformément à la loi des finances de l’exercice 2020. Dans une correspondance signée par le Secrétaire général de la Présidence de la République (SGPR), Ferdinand Ngoh Ngoh adressée au Secrétaire général des Services du Premier ministre, l’on a appris que le processus de collecte numérique des droits de douane et taxes sur les téléphones et terminaux importés est purement et simplement arrêté, et devra être revu.
« En exécution des hautes instructions du Chef de l’Etat, j’ai l’honneur de vous faire connaître qu’il demande au Premier ministre, Chef du Gouvernement : de faire surseoir à la mise en œuvre de la collecte par voie électronique des droits de douane et taxes sur les téléphones et terminaux importés, soumettre à sa haute juridiction, un mécanisme plus approprié de recouvrement desdits droits de douane et autres taxes », a prescrit la correspondance administrative du SG de la Présidence de la République.
Innocent D H
Le remboursement des fonds doit commencer ce jeudi 22 octobre 2020.
Après la décision de suspendre les activités de Mekit Invest prise par Naséri Paul Bea le gouverneur de la région du Centre, les responsables de la structure veulent rembourser les fonds de leurs souscripteurs. Ils ont de ce fait dans un communiqué appelé ceux-ci à venir dès ce jeudi 22 octobre 2020. Toutefois ils précisent que seules les personnes ayant souscrites à la période du 3 août au 14 octobre 2020 pourront rentrer en possession de leur argent. Il est dit que «toute personne ayant souscrit avant cette période est à ce jour rentré dans son investissement». Et c’est à l’agence Tropicana à Mvan que les choses se passeront.
Selon le communiqué que signe Raymond Barre Mekamba Mekamba le responsable de la communication de Mekit Invest, il est prévu que les remboursements se déroulent aussi dans les autres agences de la ville de Yaoundé en novembre et décembre 2020. Aussi la structure sur laquelle pèse un soupçon d’escroquerie indique qu’elle informera les investisseurs par sms ou par voie de presse des jours et dates auxquels ils devront venir récupérer leurs fonds.
Il convient de noter que la police a lancé un avis de recherche contre des responsables de la structure au motif d’«escroquerie en bande». Il se trouve que celle-ci ne parvenait plus à payer chaque semaine les acomptes de ses clients. La situation durait depuis le 11 septembre 2020. Elle a fini par provoquer la colère des souscripteurs qui ont pris d’assaut le bâtiment abritant le bureau de l’entreprise à Yaoundé.
Naséri Paul Bea le Gouverneur de la région du Centre a noté que Mekit Invest exerçait alors qu’il ne disposait d’aucun agrément de la Commission de surveillance des marchés financiers (Cosumaf). Il avait appelé les souscripteurs à retirer leurs fonds. Selon les autorités, 1900 clients avaient déposé plus d’un milliard et demi de Francs CFA dans les comptes de Mekit Invest.
Liliane N.
La Fédération Internationale de Football Association (FIFA) a publié ce jeudi 22 octobre 2020, le traditionnel classement des équipes nationales de la planète football. Et le Cameroun garde sa 53e place mondiale et ce depuis le début de ‘année 2020.
Le pays des lions indomptables n’a pas bougé d’un iota depuis le début de l’année 2020 dans le classement mondial de la fédération internationale de football. Ce qui peut se comprendre lorsqu’on sait que l’équipe nationale du Cameroun n’a pas eu d’activité au cours de cette saison sportive. L’apparition du Coronavirus a complètement chamboulé les programmes de plusieurs équipes de football. C’est la principale raison pour laquelle les lions n’ont engrangé aucun point et n’ont perdu aucun point au cours de ces derniers mois. Ce qui n’est pas le cas pour certaines équipes qui entourent les lions indomptables. La Grèce qui est 54e a perdu quelques places de même que l’Egypte (52e).
La rentrée sportive des lions indomptables a e lieu en ce début de mois d’octobre avec cette belle rencontre contre le Japon à Amsterdam. Une rencontre qui qui s’est soldée par un score nul et vierge. Or puisque le Cameroun jouait contre le 28e mondial (au moment de la rencontre), il est possible que le pays de Christian Bassogog gagne quelques points. Le Japon qui gagne un point dans ce classement et est 27e aujourd’hui. Pour ce qui est de la tête du classement mondial, pas de changement entre les 5 premiers. Ils se suivent toujours comme lors du dernier classement : Belgique (1er), France (2e), Brésil (3e), Angleterre (4e), Portugal (5e). Et L’Espagne est 6e. Le premier africain vient à la 21e place, et c’est le SENEGAL.
Sur le plan africain, le Cameroun est à la 8e place. Bien derrière le Sénégal (1er), Tunisie (2e), Algérie (3e), Nigéria (4e), Maroc (5e), Ghana (6e), et l’Egypte (7e). Là encore, c’est une situation de statu quo. Pas de progression des lions et pas de régressions. Si l’on considère que le classement FIFA tient également en compte les sorties des autres équipes nationales à la faveur des compétitions FIFA, il va e soi que les prestations des lions A’ pour les rencontres des phases finales du championnat d’Afrique vont aider le Cameroun en attendant que les lions séniors retrouvent les terrains de football.
Stéphane NZESSEU
Promus les 12 et 13 Octobre dernier, les chefs de Service et assimilés, les chefs de Bureaux et l’Attaché de Communication ont été installés dans leurs nouveaux postes par les membres de l’Exécutif Communal de cet Arrondissement conduit par Yves Didier Takambou Ntene.
Ils ont pour objectif premier d‘aider le Maire et ses adjoints à poursuivre avec efficacité la réalisation des missions régaliennes contenues dans cinq piliers
Eau et Energie: Avec les pôles définition et mise en œuvre des stratégies d’une part, de massification de l’offre en eau et d’autre part de massification de l’offre en électricité.
Infrastructures: Les pôles définition et mise en œuvre des stratégies d’urbanisation, amélioration de l’habitat, des édifices communaux, des routes et pistes rurales, amélioration des structures sociales de base, amélioration de l’offre sportive, éducative, sanitaire, de loisir…
Economie : Avec les pôles promotion de la culture entrepreneuriale locale, promotion des entreprises dans les domaines à fort potentiels comparatifs et optimisation des circuits économiques locaux.
Formation et Emploi des Jeunes: A travers les pôles formation initiale et formation continue centrées sur les besoins de l’économie locale et nationale, promotion de l’excellence scolaire et académique.
Promotion Culturelle: Avec les pôles revalorisation du patrimoine culturel traditionnel et de l’institution que représente la chefferie traditionnelle.
Des piliers qui englobent la nouvelle dynamique de l’exécutif communal voté à 100% à l’issue des dernières élections municipales et qui a placé son mandat sous le signe du Développement.
Les points sus cités traduisent, semble t –il le Projet d’amélioration des conditions de vie des habitants de Dimako d’autant plus qu’il pourrait permettre de s’attaquer « A certains goulots d’étranglement, à l’instar de la lourde dette économique et sociale qui pèse de 75% sur les revenus de la Commune et empêche de ce fait, tout investissement majeur », selon Yves Didier Tokambou Nteme – Maire de Dimako.
C’est certainement dans cette veine qu’il a par exemple été demandé au responsable doté des qualités de Technicien Supérieur des Eaux et Forêts, d’optimiser les revenues d’exploitation de la Forêt communale, de développer des dispositifs incitatifs pour l’implantation des unités de transformation locale du bois et de veiller à une gestion durable et légale des ressources naturelles…
En prononçant son allocution de circonstance, en présence du Sous Préfet, convié en tant qu’invité spécial et les membres des familles des promus ce Mardi, Yves Didier Tokambou Nteme a saisi l’occasion pour énumérer ce que les nouveaux promus ne doivent absolument pas faire
« Prenez garde de ne point tomber dans le piège facile de la bureaucratie routinière et du service minimum. Prenez de la distance avec les débits de boissons, les tchapalos et autres lieux qui embrouillent le cerveau et affectent votre rendement. Dites non aux attitudes de délation, de calomnie, le Kongossa et de toute autre pratique incivique à l’instar de la corruption. Ne vous accommodez pas des petites querelles politiques intestines portées par des personnes oisives en mal de considération ou motivées par des complexes de tous genres dont l’objectif premier est de freiner le développement de Dimako… ».
Ils ont plutôt intérêt à s’approprier du « Code de la Décentralisation, d’autant plus que les élections régionales, les premières organisées au Cameroun vont se tenir dans quelques semaines… ».
Nicole Ricci Minyem
L’environnement des affaires à l’épreuve du Covid-19 est le thème sur lequel les échanges entre le gouvernement et le secteur privé se feront.
C’est aujourd’hui jeudi 22 octobre 2020, que la 11ème session du Cameroon Business Forum (CBF) s’ouvre. Cette session sera présidée par Joseph Dion Ngute le Premier Ministre. Le thème retenu pour la session est en accord avec les défis actuels entraînés par la pandémie du Coronavirus. Il s’agit de «l’environnement des affaires à l’épreuve du Covid-19 ».
Selon nos sources, les échanges de la 11ème session du CBF seront également meubles par d’autres thèmes qui seront développés par les experts, comme le livre blanc de l’économie camerounaise que Célestin Tawamba le président du Groupement inter patronal du Cameroun (Gicam) a remis le 19 octobre au Premier Ministre. Ledit livre donne des propositions du secteur privé pour la réforme de notre économie.
Les attentes
Il est attendu des acteurs publics et privés, qu’ils se penchent sur les conséquences économiques des pandémies, l’impact du coronavirus sur les entreprises, les stratégies du secteur privé face à la crise pandémique, les mesures d’accompagnement gouvernementales en matière fiscale et financière face à la crise sanitaire ; la résilience et les perspectives de l’économie camerounaise face au Covid-19.
Comme à l’accoutumée, au terme des travaux, une feuille de route du Cameroun Doing Business 2020-2021 sera lue et adoptée. Le CBF pourra alors évaluer si les recommandations souvent faites au cours de cette grand-messe du monde des affaires sont appliquées.
A titre de rappel en 2019, Joseph Dion Ngute a fait savoir qu’au cours de ces dix dernières années, le CBF a conduit à l’adoption de près de 200 recommandations, dont 150 ont été effectivement été exécutées et près de 90 ont abouti à des réformes déterminantes.
En bref
Le CBF a été créé en janvier 2009 avec le concours de la Société financière internationale du groupe de la Banque mondiale. Etant la principale instance de dialogue entre le gouvernement et le secteur privé, il a comme mission la promotion du renforcement de la concertation entre les pouvoirs publics et les milieux d’affaire. Il y a aussi, l’amélioration du climat des affaires et l’appui au développement du secteur privé.
Liliane N.
Il a été remplacé par Martin Ntoungou Mpille au cours d’une rencontre organisée en mi journée dans la salle des conférences du ministère des Sports et de l’Education Physique.
Il faut relever que certains se posaient encore la question de savoir s’il est l’homme de la situation, quelques heures avant la réunion de ce Mercredi et, pour soutenir leurs assertions, ils ont présenté comme arguments les résultats qui ne semblent pas avoir convaincu alors que la compétition commence dans trois mois.
La campagne médiatique n’a elle non plus joué en sa faveur et le coach, et les journalistes sportifs qui commentent au quotidien cette actualité ont tout le temps mis en exergue « des dysfonctionnements enregistrés dans la tanière ; des mésententes entre le patron du banc de touche des Lions A’ et le collège de superviseurs, avec à sa tête Fils Ngweha Ikouam.
Yves Clément Arroga Arroga nommé en Septembre 2019 pour un contrat de deux ans cède ainsi sa place, à un baobab dans la famille du football Camerounais : Martin Ntoungou Mpille.
Jusque – là membre du collectif des superviseurs, il a été à de nombreuses reprises, membre du staff technique des Lions Indomptables séniors mais l’on se souvient aussi qu’il a déjà dirigé cette équipe de Lions A’.
Comme ce Mercredi, il avait été appelé pour remplacer sur le pif, François Eya, quelques semaines avant un tournoi qui devait connaître la participation de l’équipe junior du football Camerounais.
Il sera assisté par David Pagou (entraîneur de Pwd de Bamenda) et Emmanuel Ndoumbe Bosso qui conserve son poste d’adjoint.
Par ailleurs, Clément Assimba et Hervé Mamoune occupent respectivement les postes d’entraîneur des gardiens et de Préparateurs Physique.
La compétition aura lieu du 17 Janvier au 6 Février 2021 et le Cameroun, pays hôte du Championnat d’Afrique des Nations de football figure dans le groupe A, avec le Zimbabwe, le Mali et le Burkina Faso
N.R.M.
Le sujet de discorde entre Patricia Tomaino Ndam Njoya et Donatien Boyomo reste la création de la police municipale dans la Commune de Foumban.
Patricia Tomaino Ndam Njoya le Maire de Foumban et Donatien Boyomo le Préfet du département du Noun ne s’accordent pas toujours au sujet de la création d’une police municipale. Le ton entre les deux autorités est encore monté. Un haut cadre de l’Union démocratique du Cameroun (Udc) qui s’est confié au confrère Cameroon Info Net rapporte qu’il y a eu tension a l’ouverture d’une session de formation relative à la mise en place de la police municipale au sein des communes du syndicat des communes du Noun. Cette session s’est ouverte le mercredi 21 octobre 2020 dans la ville de Foumban, région de l’Ouest.
Selon ledit cadre de l’Udc susmentionné, le Préfet du Ndé a fait interrompre cette session de formation. Et il «a interpellé l’ensemble des formateurs qu’il a maintenus captifs dans les locaux de la préfecture», écrit Cameroon Info Net.
«Mme le Maire qui était à la mairie au moment des faits a été informée de la situation, et s’est rendue à la préfecture question d’en savoir un peu plus. Sur place, elle n’a pas été reçue, et n’a pas non plus eu accès aux formateurs qui ont été enlevés par le Préfet», raconte ce haut cadre du parti créé par le défunt Adamou Ndam Njoya. Le Préfet du Ndé dément la thèse de la séquestration de l’édile de la ville et l’empoignade verbale.
Pour mieux comprendre la situation, il convient de rappeler que le Préfet est opposé à la création de la police municipale parce que, « ledit service ne saurait exister car en violation des dispositions prévues à l’article 216 (3) de la loi du 24 décembre 2019 portant code général des collectivités territoriales décentralisées ».
Cet article stipule que la délibération pour la création d’un service de police municipale doit être soumise à l’approbation du ministre de la Décentralisation et du Développement local. Mme le Maire de Foumban avait affirmé qu’elle a informé le Ministre de la Décentralisation et du Développement local, du projet de création de la police municipale.
Liliane N.