L’économiste et analyste du microcosme politique, fidèle à lui-même suggère comme piste de solution la réapparition des entités autonomes qui auront chacun son propre gouvernement, surtout en ce qui concerne le Nord et le Sud Ouest.
« Certains disent que le Fédéralisme n’est pas la solution à la guerre anglophone, au motif que les Sécessionnistes ne réclament pas la Fédération.
Mais c’est un raisonnement puéril ! La Sécession armée n’est qu’une excroissance d’un problème plus global, celui du statut des Anglophones dans l’ensemble du Cameroun. Ils sont venus au Cameroun sur la base d’un Etat fédéral dont on ne devait jamais revenir sur la forme. C’était un engagement historique écrit noir sur blanc dans la constitution fédérale qu’il fallait respecter.
Cet engagement a été clairement violé en 1972.
Et quand les Anglophones ont demandé d’y revenir, on leur a opposé l’Etat wesphalien.
Ils ont pris les armes.
La guérilla sécessionniste n’est donc pas née ex nihilo ! Elle est la conséquence directe du refus de la Fédération et des proclamations insolentes du type « la forme de l’Etat n’est pas négociable ».
Elle s'alimente de cet entêtement obtus à leur imposer l’Etat unitaire à coup d’arguties juridiques et de violence d’Etat.
Puisque la Sécession anglophone tire sa légitimité de la suppression de la Fédération la première chose à faire est justement de lui enlever cette légitimité en rentrant à l’Etat fédéral.
C’est un simple problème de bon sens : si ton petit frère te donne son téléphone, puis commence à te chercher querelle pour rentrer en possession de son téléphone, remets-lui d’abord son téléphone ! Il ne faut pas confisquer son téléphone en se réfugiant sous le prétexte qu’il est agressif de nature.
Remets-lui d’abord son téléphone, et s’il continue la querelle, on saura alors que son problème n’est pas le téléphone.
C’est la même chose avec les Anglophones : remettez-leur d’abord leur souveraineté qu’ils partageaient avec les Francophones sous le modèle d’un Etat fédéral. De cette manière vous allez enlever l’argument historique sur lequel il s’appuie, à savoir que vous leur avez volé leur souveraineté.
C’est le prix à payer pour assécher la sécession !
Noter bien que je parle « d’assécher » la Sécession, et non de la battre comme le disent les va-en-guerre. Car vous ne pouvez pas la battre ! L’assécher signifie que vous lui retirez le carburant idéologique qui l’alimente et vous réduisez son attractivité. Ensuite vous la combattez mieux avec une police locale qui n‘entretient pas l’image d’une armée coloniale dans une Zone occupée.
De cette manière elle va se ratatiner et reprendre la forme larvaire qu’elle a toujours eue depuis 1961.
Mais vous ne pouvez absolument rien obtenir en gardant l’Etat unitaire car c’est le mot « unitaire » inscrit dans notre Constitution qui alimente la guerre.
Il faut l’enlever.
Cela signifie en clair que le retour à l’Etat fédéral est un préalable absolu sans lequel il n’est même pas possible d’envisager la paix ».
N.R.M
C’est à travers un communiqué rendu public ce Mercredi que René Emmanuel Sadi – ministre de la Communication a relaté le film des évènements ayant conduit à l’interpellation d’un criminel appelé « monke ».
« Dans la nuit du 26 Octobre 2020, aux environs de 21 h 30 minutes, une patrouille de présence du 6ème Bataillon d’Intervention Rapide, déployée dans les artères du quartier Kossala à Kumba, sur la base des informations recueillies auprès des populations locales, a réussi à neutraliser le rebelle sécessionniste connu sous l’appellation de « monke »…
Ledit terroriste a été clairement identifié comme faisant partie et en première ligne, du commando qui a fait irruption dans l’enceinte du complexe scolaire le week end écoulé, à bord de trois motocyclettes, pour semer l’émoi et la désolation, en assassinant de jeunes apprenants…
Sous l’étau d’une manœuvre d’encerclement déployée par des éléments des Forces Armées, le fugitif a immédiatement ouvert le feu et s’est heurté à la riposte foudroyante de l’unité opérationnelle ».
Un véritable arsenal de guerre saisi
Comme il est de coutume maintenant, l’interpellation des terroristes dans les Régions en crise donne l’occasion aux Forces de Défense et de Sécurité de saisir des stocks d’armes.
Et, la perquisition menée de la chambre dans laquelle se terrait le criminel, a entre autres permis de récupérer :
Son pistolet automatique de marque Reck ;
12 munitions de 7.62 mm X 39 ;
07 munitions de calibre 12 mm ;
07 téléphones portables ;
01 récépissé de Carte Nationale d’Identité au nom de « Nfor » ;
0& sac en bandoulière contenant du chanvre indien.
La « chasse » se poursuit
L’assurance a été donnée par le Gouvernement de la République qui a au passage, loué la collaboration des populations. Ce sont elles qui ont donné l’alerte qui a permis de traquer le criminel :
« Les Forces de Défense et de Sécurité, ont intensifié les opérations de recherche active des terroristes sécessionnistes ayant froidement ouvert le feu sur des élèves se trouvant dans les salles de classe du complexe scolaire dénommé « Mother Francisca International Bilingual Academy » le 24 Octobre 2020 dans la ville de Kumba, Département la Meme, Région du Sud Ouest…
Les opérations de neutralisation du reste de la bande des rebelles sécessionnistes incriminés, soit une dizaine de terroristes se poursuivent avec entrain ».
Les Camerounais, meurtris dans l’âme après avoir vu le sang des innocents imprégné la terre, souhaitent que les recherches des enquêteurs entraînent l’interpellation de tous ceux qui fournissent les armes et pourquoi pas, celle de ces politiciens narcissiques qui feignent aujourd’hui de compatir à la douleur des parents ayant perdu l’assurance de leur vieillesse.
Nicole Ricci Minyem
Les spécialistes des fake news, certainement dans l’intention de renchérir en mettant une couche supplémentaire face à la tragédie que le Cameroun a connu Samedi dernier ont partagé sur les réseaux sociaux cette grave information
« A peine entrée à la maison, j’apprends le décès de la sœur de ma voisine qui a perdu ses 04 enfants dans le massacre ! Elle venait constamment à Douala pour acheter la marchandise et rentrer vendre là bas à Kumba ! Elle est morte sur le champ après avoir appris la nouvelle ».
L’instigatrice de ce malheureux message, comme pour y apporter une certaine crédibilité, l’a accompagné par une photo et, c’est sous cette image que les Camerounais et même des personnes compatissantes de part le monde, suite à cette tragédie ont mis des messages de condoléances.
Récupération morbide
Certains individus semblent en avoir fait un style de vie et, les atrocités qui se déroulent dans les Régions du Nord et du Sud Ouest leur donnent du grain à moudre et, l’on en vient à se demander s’ils n’attendent pas cela avec impatience, afin de se repaître du malheur de leurs concitoyens.
C’est dans la même veine que d’autres ont lancé une fausse information ce Mardi, faisant croire que des criminels ont lancé une autre attaque contre certaines écoles ; créant de fait, une panique générale au sein des établissements scolaires de Limbe – chef lieu de la région du Sud Ouest.
Ne pas se laisser entraîner par ce vent malsain
Et encore moins envahir par la terreur qui va faire naître le désespoir dans l’esprit des habitants des régions en crise ; et, c’est ce désespoir qui va les faire abandonner tout espoir pour un avenir meilleur, le leur et celui de leurs enfants.
« Il faut tenir ferme, arrêter de pleurer et surtout, ne plus donner accès aux terroristes, bref, tout mettre en œuvre pour que le sang des enfants qui a coulé Samedi dernier ne l’est pas été en vain. Il faut puiser au fond de soi et, continuer à vaquer aux occupations quotidiennes, encourager les enfants à aller à l’école… Il est plus que jamais important de collaborer avec les Forces de Défense et de Sécurité, en dénonçant ceux de leurs parents qui sont des ambazoniens ».
C’est la quintessence des messages que les membres du Gouvernement, dépêchés par le Premier ministre – Chef du Gouvernement sont allés porter à leurs concitoyens, touchés dans ce qui leur est le plus, leurs enfants.
Nicole Ricci Minyem
Alors que les campagnes de lutte contre le corona virus s’intensifient avec des espaces consacrés pour inviter les Camerounais à ne point s’adonner au laisser – aller, les chauffeurs de taxi démontrent qu’il ne s’agit pour eux que d’une simple propagande.
Si on s’habitue de plus en plus au refus du port des masques dans les lieux publics ou encore au fait que les sceaux et autres récipients mis devant les édifices publics et privés ne servent qu’à orner les lieux, le fait qui interpelle le plus cette surcharge de clients qui se fait au vu et au sus de tous.
Et que les conducteurs de véhicules jaunes tentent de justifier en parlant de l’affluence des passagers sur la route
Clothaire Nzuigueu – chauffeur de taxi : « Est-ce que c’est de notre faute ? Vous-même regardez un peu les gens qui sont en route et qui attendent le taxi, surtout qu’il pleut ces derniers temps. Est-ce qu’on peut laisser les enfants arriver en retard à l’école ou alors, le soir, pendant les heures de pointe, on peut les laisser sous la pluie parce qu’on va parler du coronavirus » ?
« Denis Anyang – chauffeur de taxi : « Le taximan ne fixe pas les règles dans ce pays et vraiment, je suis tout le temps surpris que nous soyons tout le temps accusé. Il ne vous est pas venu à l’idée que ce sont les clients qui demandent qu’on les porte, même si c’est en surcharge ? Est-ce que vous voyez comment la pluie tombe à Yaoundé ces derniers temps ? Le matin, quand les gens vont au travail ou alors, lorsque les élèves vont à l’école, est ce que nous pouvons les laisser se mouiller, à cause d’une maladie inventée par les blancs » ?
Et, jusqu’à présent, ils sont nombreux qui croient que le Covid 19 est une maladie de « blancs »
Landry Ndemo – chauffeur de taxi : « Montrez – moi une seule personne qui est morte de suite de Covid 19 ; les Hommes politiques créé leur histoire, pour se faire un peu plus d’argent avec leurs complices qui se trouvent en Europe, en Chine et partout et on vient nous faire perdre de l’argent…
Je ne peux pas vous dire ce que j’ai perdu, moi qui ne suis qu’un « apacheur » parce que le propriétaire du taxi attend chaque soir, une certaine somme que je dois verser. Ils exigent que nous arrêtions avec les surcharges mais, à la pompe, le prix du carburant ne baisse pas. Moi, je vais seulement surcharger ».
Confrontés à cette fermeté de ton, les clients n’ont pas d’autres choix que celui de se plier. Ils se soumettent, bon gré, mal gré à la volonté des conducteurs de véhicules jaunes qui n’hésitent parfois pas à dire à ceux qui refusent, soit d’emprunter un autre taxi, soit payer un double tarif afin d’occuper la cabine tout seul.
Au-delà de ces surcharges, l’on constate aussi que des taxis à la carrosserie rouillée, avec des portières qui semblent être porteuses de maladies, pullulent sur la voie publique. Des voitures conduites par des personnes qui semblent avoir oublié les vertus de l’eau et du savon tant, elles sont sales.
Les Camerounais sont dès lors exposés à mille maux simplement parce que pour certains, la recherche de l’argent prend le dessus sur toute autre considération.
Nicole Ricci Minyem
Le Ministre de l’Economie, de la Planification et l’Aménagement du Territoire (Minepat), Alamine Ousmane Mey a présidé mardi 27 octobre 2020, la première session du Comité technique interministériel d’experts chargés de l’examen des dossiers de maturité des projets d’investissement public soumis par les maîtres d’ouvrage.
« Les résultats des travaux de suivi-évaluation de l’investissement public nous invitent à nous pencher résolument sur la préparation de nos projets d’investissement avant leur inscription dans le budget de l’Etat », a rappelé le Ministre Alamine Ousmane Mey aux experts chargés de l’examen des dossiers de maturité des projets d’investissement public.
Le Minepat relève qu’il apparait dans le dispositif de préparation des projets, une insuffisance rigueur dans la préparation, la réalisation et l’exploitation desdits projets. « Il est à remarquer pour le déplorer, des insuffisances dans la conduite des études, surtout celles dites socioéconomiques », indique fort opportunément Alamine Ousmane Mey.
Précisons que la politique de maturation des projets à inscrire au Budget d’investissement public (BIP) repose sur le guide de maturation des projets d’investissements publics élaboré en 2010 et révisé en 2014 ; et sur le décret du Premier ministre datant du 21 juin 2018 régissant le processus de maturation des projets d’investissement public.
Les travaux de cette première session du Comité technique interministériel ont connu la participation de certains Secrétaires généraux et Directeurs généraux. Cette rencontre a ainsi permis aux experts de procéder à l’évaluation du nouveau processus de maturation des projets et porter une appréciation sur le niveau de préparation de certains grands projets d’investissement public préparés par les maîtres d’ouvrages.
En rappel, le Budget d’Investissement public du Cameroun exécuté au 15 juin 2020 se situe seulement à 17%, à en croire les statistiques rendues disponibles par le Ministère de l’Economie, de la Planification et l’Aménagement du Territoire relayées par le quotidien national bilingue Cameroon Tribune. Il s’agit d’une baisse drastique de 25%, un glissement annuel enregistré à cause de la crise sanitaire imposée par la pandémie du coronavirus, apprend-on.
Innocent D H
Le Lion indomptable Stéphane Bahoken sera fixé sur son sort le 30 octobre 2020.
Stéphane Bahoken a été présenté au juge dans la journée d’hier, 28 octobre 2020. Il a été conduit devant le juge pour des accusations de violences conjugales et de conduite dangereuse avec mise en danger de la vie d'autrui. Sa compagne a également fait état de bousculades et d’insultes. Pour ces deux affaires, le journal Cameroon Info Net affirme avoir appris que, l’international camerounais a accepté les peines proposées par le parquet. Ces peines sont : quatre mois de prison avec sursis et des amendes respectives de 2000 euros (plus de 1,3 million de FCFA) et 6875 euros (près de 4,5 millions de FCFA).
A titre de rappel, c’est mardi dernier, que Stéphane Bahoken a été interpellé puis, placé en garde à vue à la gendarmerie nationale. «La garde à vue est en cours pour menaces et violences conjugales dans un contexte de séparation », a précisé par ailleurs à l’AFP Eric Bouillard, le Procureur de la République. Les violences conjugales se seraient déroulées pendant le confinement et durant le mois d’octobre. La victime, qui a eu un enfant avec le joueur, s’est vue prescrire une ITT d’un jour.
Avec cette affaire, l’attaquant de 28 ans du club angevin compromet sa convocation à l’équipe nationale pour les prochains rendez-vous. Il faut dire qu’il n’est pas à sa première affaire. En août, il avait franchi une ligne blanche en conduisant. Ensuite, il est dit qu’il s’en était pris à un conducteur, un policier. Bahoken a reconnu les faits et refusé l’assistance d’un avocat, rapporte Le Courrier de l’Ouest. Il sera convoqué, le 3 décembre prochain pour cette affaire.
Liliane N.
Le malgache Ahmad Ahmad affirme avoir écouté ses électeurs de 2017, qui ont indiqué que son bilan à la tête de la Confédération africaine de football est positif.
Ahmad Ahmad vient de mettre fin au suspense. Le malgache veut briguer un second mandat à la tête de la Confédération africaine de football (CAF). Il dit avoir été encouragé par le bilan à lui présenté, par ceux qui l’ont élu en 2017. Ledit bilan selon ceux-ci est positif. Toutefois, dans un entretien accordé à Cameroon info net, le président de la CAF précise qu’il est candidat, sous réserve d’avoir les parrainages nécessaires.
Avec quatre années passées à la tête de la CAF, on note que le malgache Ahmad Ahmad a procédé à quelques changements. Parmi lesquels, on peut parler du format de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) qui se joue maintenant avec 24 équipes.
« Nous nous sommes employés à réformer la CAF pour qu’elle réponde aux standards internationaux. C’était important de le faire, notamment pour nos partenaires présents et futurs. Nous avons amélioré les choses au niveau administratif et de la gestion financière.
Concrètement, les zones régionales sont désormais des structures de la CAF. Le secrétaire général de la CAF travaille avec ces zones afin de faire appliquer le programme de développement. Nous avons aussi mis en place un certain nombre de commissions, ainsi qu’une procédure d’audit interne, avec des gens reconnus pour leurs compétences. Nous avons procédé à des réorganisations des compétitions.
Il y a eu la réforme de la CAN, mais nous avons aussi beaucoup fait pour les compétitions de jeunes : nous avons réorganisé le système des qualifications et réformé le format des phases finales. Nous continuerons aussi de lutter contre la fraude liée à l’âge, qui est un frein au développement du football africain », déclare le malgache Ahmad Ahmad.
Pour ce qui est des actions qu’il l’aura à mener s’il brigue un nouveau mandat à la tête de la CAF, Ahmad Ahmad parle des discussions à mener avec les Fédérations pour une réorganisation de leurs championnats. Aussi, il y a la mise en place d’une ligue professionnelle.
« L’accent doit aussi être mis sur la formation : le nombre de joueurs correctement formés doit augmenter en Afrique », ajoute-t-il.
Liliane N.
Le Maire de la commune d’Akom II, au cours d’une discussion avec ses collaborateurs et les ressortissants du coin a tenu à inviter les populations à se lancer dans des projets de production plutôt que de croiser les bras et attendre une route qui ne viendra peut-être jamais.
Le Maire de l’arrondissement d’Akom II, Mr Zo’o Zo’o Amvene semble exaspéré par la très longue attente du projet de construction de la route entre Ebolowa et Kribi en passant par l’arrondissement d’Akom II. Une route promise par le Chef de l’Etat alors qu’il présidait les cérémonies du Comice agropastoral dans la ville d’Ebolowa. Près de 10 ans plus tard, même pas un commencement d’exécution. Dans cette conversation rapportée par Boris Bertolt, Mr le Maire dit en somme :
« Akom 2 représente quelle proportion sur les prés de 7 millions d'inscrits de la liste électorale nationale ? Quel est le poids économique d'Akom 2 pour qu'on lui dédie une route de 130 milliards puisque son poids électoral est presque nul ? En combien de temps Akom 2 tout seul peut-il assurer le retour sur investissement ?
On vous dit de vous consacrer à des activités de production qui permettent à chacun d'améliorer ses propres conditions de vie. Non, la fixation c'est sur la route ! Bonne chance. En deux semaines, à partir du groupe Whatsapp Akom 2 United, j'ai réussi à mobiliser 11 100 000 au titre de capital d'une société par actions simplifiées qui est en cours de légalisation. En ce moment, les 40 associés sont en train de mobiliser 1 300 000 pour boucler les frais de constitution de cette société par-devant notaire. Ça fera 12 400 000 qu'on aura pu Mobiliser à partir de groupe Whatsapp.
Avons-nous attendu la route pour le faire. On peut faire beaucoup à partir de nos groupes whatsapp. Mais on passe du temps inutile à parler des choses qui sont hors de notre portée, juste parce que nous voulons masquer nos manquements, nos défaillances ou nos faiblesses. Comme quoi, « mone boulou a jame mfek, teke jam anyu » nous poursuivra jusqu'à la fin des temps ».
Comme quoi, il est préférable comme lui de saisir les petites opportunités que peuvent présenter la communauté pour commencer à trouver par eux même des solutions pour se sortir du sous-développement. Puisque d’après lui, le poids électoral d’Akom II est tellement insignifiant que les autorités de Yaoundé ne vont pas se presser pour les désenclaver. Mais ce que Mr le Maire oublie c’est que cette route ne concernera pas que la ville d’Akom II, mais toute la région du SUD. Cette route est une grande aubaine pour les populations d’Ebolowa, de Kribi et des autres localités par laquelle cette route compte passer. Et toutes ces populations mises ensemble, ont un poids électoral important.
Stéphane NZESSEU
La réunion annuelle des chefs de Cours d’appel et des délégués régionaux de de l’Administration pénitentiaire des 10 régions du Cameroun, s’est tenue le 26 octobre dernier à Yaoundé. Figure parmi les recommandations à l’issue de cette rencontre, la relecture du Code procédure pénale, ainsi que de la loi du 29 décembre 2006 portant organisation judiciaire du pays.
Selon les informations reçues, cette relecture du Code de procédure pénale camerounais devrait inclure une actualisation des dispositions du code de procédure civile et commerciale sur le paiement des frais d’enregistrement. Dans ce cadre, la règlementation du prononcée de l’astreinte et de sa liquidation, une prise en main accrue des personnels judiciaires par les chefs de Cour d’appel en vue du respect scrupuleux des règles d’éthique et de déontologie.
L’harmonisation du coût des actes judiciaires est également l’une des recommandations à l’issue de la réunion annuelle des chefs de Cours d’appel et des délégués régionaux de l’administration pénitentiaire. Est également recommandée, la rationalisation par les chefs de Cours d’appel du prononcé des mesures de transport judiciaire et des frais y relatifs., ainsi que des différentes consignations à payer pour la saisine des juridictions.
A en croire le Ministre d’Etat, garde des sceaux Laurent Esso, « Les recommandations lues ont pour objectif de vous redire que vous êtes au front pour le rayonnement de l’administration de la Justice et de l’administration pénitentiaire. Vos besoins en financement et en moyens nouveaux seront mis à l’étude ».
Le membre du Gouvernement fait savoir que toutes les recommandations formulées seront évaluées pour une suite à donner. Globalement, l’on apprend que les participants aux échanges ont examiné trois thématiques : la gratuité des services judiciaires, la gestion des services pénitentiaires en période de crise sanitaire et l’impact de la mise en œuvre des recommandations formulées lors des réunions des chefs de Cour d’appel et des délégués régionaux de l’administration pénitentiaire en 2018 et 2019.
Innocent D H
Le Président français Emmanuel Macron l’a fait savoir ce mercredi 28 octobre 2020, en fin de soirée. Une décision qui intervient alors que le pays connaît une deuxième vague de contaminations et 500 décès enregistrés dans la journée de mardi.
Au vu des derniers développements de la maladie en France, cette décision semblait devenir incontournable, nécessaire. Emmanuel Macron à la faveur d’une allocution à la nation française, a annoncé que toute la France repart pour un deuxième confinement. Le président français a fait savoir que ses concitoyens allaient « au maximum rester chez eux ». Dès ce vendredi, et ce jusqu’au 1er décembre prochain. C’est la stratégie trouvée par le gouvernement pour faire face à cette « accélération soudaine » de l’épidémie de Covid 19. Une épidémie qui a recommencé à envahir toute l’Europe.
Une deuxième vague qui « sera sans doute plus dure et meurtrière que la première » selon le président français. La première vague avait fait plus de 30.000 morts au printemps.
Pour éviter une flambée des décès, « j'ai décidé qu'il fallait retrouver, à partir de vendredi, le confinement » sur « tout le territoire national », a-t-il annoncé. Jusqu'au 1er décembre « a minima », « vous pourrez sortir de chez vous uniquement pour travailler, vous rendre à un rendez-vous médical, porter assistance à un proche, faire vos courses essentielles ou prendre l'air à proximité de votre domicile », a-t-il détaillé en annonçant le retour de l'attestation de sortie Covid. Avec toutefois trois changements majeurs par rapport au confinement du printemps : « les écoles, collèges et lycées resteront ouverts, le travail pourra continuer, les Ehpad et les maisons de retraite pourront être visités ». A l'université, les cours en ligne seront privilégiés.
Autre inflexion par rapport au confinement du printemps, qui avait duré deux mois : les visites seront possibles dans les maisons de retraites et la plupart des services publics seront ouverts. « L'activité continuera avec plus d'intensité », a dit le président. « L'économie ne doit ni s'arrêter ni s'effondrer ». C’est d’ailleurs le défi majeur de cet autre confinement. Car il faut reconnaître que les restaurateurs, les propriétaires des hôtels, des salles de spectacles et autres acteurs de l’univers du loisir se sentent à l’étroit de plus en plus. Ils sont nombreux les petits commerçants que le premier confinement avait pratiquement ruinés. Il faut maintenir l’économie debout.
Emmanuel Macron a expliqué mercredi qu'il « cultive l'espoir de célébrer en famille ce moment si précieux de Noël et des fêtes de fin d'année » après le confinement national décidé à partir de vendredi jusqu'au 1er décembre. « Je demande un très gros effort, tenons-le avec beaucoup de rigueur pendant 15 jours. Si d'ici 15 jours, nous maîtrisons mieux à la situation, nous pourrons alors réévaluer les choses et espérer ouvrir certains commerces, en particulier dans cette période si importante avant les fêtes de Noël », a-t-il précisé.
Stéphane NZESSEU
Les cinq « bonnes pratiques » pouvant améliorer le climat des affaires prescrites par l’Union européenne, sont contenues dans son rapport 2020 sur les investissements européens au Cameroun. Elles visent à inciter davantage les entreprises à investir dans le pays qui doit poursuivre assurément sa marche vers l’émergence à travers la création des richesses, apprend-on.
Selon le rapport 2020 de l’UE, la première recommandation concerne l’accès au financement. Dans ce cadre, l’Union européenne propose de soutenir les banques locales avec des fonds et une assistance technique pour accroître l'accès des entreprises au crédit, à des coûts et conditions raisonnables.
L’organisation constituée de 27 pays européens précise tout de même qu’il faudrait créer des lignes de financement avec remboursement sur le long terme pour accélérer la reprise économique et améliorer l’environnement des affaires. Elle conseille également, la création d’un financement alternatif aux nouveaux services (par exemple l'innovation ou les industries vertes) pour favoriser le développement durable et une économie numérique.
S’agissant de la seconde instruction, elle vise la simplification commerciale. Elle pourrait se matérialiser grâce à la « simplification des procédures administratives » et la « numérisation des processus pour augmenter la vitesse et la responsabilité ».
La troisième recommandation quant à elle concerne l’assistance technique pour simplifier l'administration des taxes et donc réduire les coûts et augmenter la transparence. A ce titre l’UE propose au Cameroun, de prolonger le délai de paiement des impôts, tout en raccourcissant le délai de remboursement de la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA).
L’avant dernière recommandation (quatrième) s’inscrit dans le cadre du droit commercial. Ici, l’Union européenne envisage, soutenir le droit international de l'investissement et l'arbitrage pour améliorer le climat des affaires ; dématérialiser les litiges commerciaux pour raccourcir et suivre le processus afin d'augmenter l'efficacité et la transparence. Dans ce cadre, l’Union souhaite assure le contrôle de la bonne application des lois sur la concurrence, notamment dans le secteur des services ; la mise en place de structures de médiation commerciale indépendantes et l’accroissement de la sécurité juridique.
Enfin, l’UE prescrit la bonne gouvernance au Cameroun pour l’amélioration du climat des affaires. Dans cette optique, il est question de procéder à la dématérialisation des appels d'offres publics.
Innocent D H
Cette décision du ministre de la santé est salutaire pour les patients qui suivent en ce moment le traitement de l’Hépatite Virale C auprès des centres agréés. Une véritable bouffée d’air.
Le ministre de la santé, Malachie Manaouda vient de prendre la décision importante de réduire de 75% le coût du traitement. Le ministre dans un communiqué, informe les « différents Centres de traitement Agrées et Centres de Dispensations, ainsi que les patients atteints d’Hépatites Virale C sous traitement, que le coût du protocole de traitement de l’Hépatite Virale C à base de Sofosbuvir + Velpastavir 400/100 mg appartenant au N° Lot 3091996 sont réduits de 75%. Ainsi, le coût fixé de ce protocole passera de 100.000 Fcfa à 25.000 Fcfa ».
Une mesure dont la mise en œuvre se fera en fonction des stocks des médicaments actuellement disponibles. « Le personnel en charge des CTA et CD, devra sensibiliser les patients sur cette démarche et se rassurer d’avoir un consentement écrit de tout patient adhérent. Les prix des autres protocoles de traitement de l’Hépatite virale C reste inchangés. »
Qu'est-ce que l’Hépatite virale C…
L'hépatite C (VHC) est un virus qui s’attaque aux cellules du foie et qui entraine l’inflammation de ce dernier. Il s’agit d’une des hépatites dites virales. Ce virus est présent dans le sang d’une personne infectée et fait partie des maladies à déclaration obligatoire. Il peut demeurer vivant environ 5 à 7 semaines à l’air libre.
À long terme, il peut y avoir des conséquences très graves, telles que la cirrhose et dans certains cas, le cancer du foie. Ce virus peut demeurer des dizaines d'années dans l'organisme sans aucun symptôme apparent. Pendant ce temps, la personne infectée peut transmettre le virus à d'autres sans le savoir.
Il existe 6 génotypes d’hépatite C que l’on nomme de 1 à 6, ainsi qu’un grand nombre de sous-types, ce qui rend difficile la tâche en recherche. Actuellement, aucun vaccin n’est disponible pour contrer ce virus. Chaque cas est particulier et doit être évalué par un médecin qui est en mesure de donner à la personne atteinte les conseils appropriés.
Comment ça se manifeste ?
Les symptômes les plus communs liés au VHC sont les suivants : Perte d’appétit, douleur musculaire et articulaire, perte de poids, fatigue, insomnie, hypersomnie, nausées, vomissement, diarrhée, maux de tête, troubles dépressifs, humeur changeante rapidement et de façon sporadique, impression d’avoir la grippe, jaunisse…
Stéphane NZESSEU
Le Président de la République, sensible aux douleurs de ses populations donne la possibilité au peuple camerounais de pleurer ses morts.
Les camerounais l’espéraient et l’attendaient, et voici le Chef de l’Etat a exaucé ce vœu ardent de faire le deuil. Le deuil de ces jeunes enfants, ces jeunes camerounais qui ne demandaient qu’à suivre des cours pour croître dans leur intelligence et dans leur sagesse pour devenir des citoyens accomplis. Ils usaient de leur droit universel à l’éducation. Droit que leur a privé des brigand d’une autre espèce. Pire, ils leurs ont arraché ce qu’il y a de plus chère, la VIE. Sept camerounais en devenir, sept fils et filles de familles qui laissent les leurs dans l’émoi, et avec eux, tout un pays dans la consternation.
Sensible à cette situation, le Président de la République, en bon père de famille, a décidé de donner au peuple camerounais, une journée entière pour que la nation fasse son deuil. Une journée pour exprimer sa solidarité aux camerounais pris entre les feux des assaillants dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Durant cette journée, les drapeaux seront en bernes sur l’ensemble du territoire national. Dans toutes les administrations, au Cameroun et même dans les représentations du Cameroun à l’étranger, les drapeaux ne pourront pas étendre leur fierté.
Pour cette journée de samedi, des activités sont déjà annoncées ci et là sur le territoire. On note cette grande cérémonie organisée à l’esplanade du stade omnisports de Yaoundé. Des camerounais y sont invités pour déposer une gerbe de fleur, allumer un cierge en mémoire à ces jeunes enfants qui ont brutalement quitté notre pays.
Des prières et d’autres activités s’y dérouleront pur conduire la journée de deuil national. Un véritable élan de solidarité patriotique. Un moment où tous les camerounais unis dans leur humanité oublieront le temps de ce deuil, leurs différences et leurs clivages. Plusieurs autres activités se dérouleront sur l’ensemble du territoire camerounais et même à l’étranger en mémoire à ces enfants, mais aussi en mémoire à tous les morts de la crise anglophone.
Stéphane NZESSEU
C’est dans un message porté en direction des membres de son état-major que le gouverneur de la région de l’Ouest fait savoir les menaces qui pèsent sur la ville capitale de la région.
La région de l’ouest, depuis le début de la crise dans les régions du Sud-Ouest, mais davantage dans la région du Nord-Ouest, est régulièrement le terrain de repli de certains terroristes pourchassés par les forces de défense de la République. On se souvient des attaques de Bangourain dans le département du NOUN et de certaines incursions dans le département de la Menoua ou encore dans certains villages dans les Bamboutos. Mais jusque-là, la région de l’ouest n’était pas particulièrement visée par les attaques des milices ambazoniennes.
Cette fois, les assaillants semblent décidés à porter la guerre dans les régions francophones. Et ils ont visiblement choisi de toucher à des cibles particulières. Des cibles qui visiblement, si elles sont atteintes, les dégâts vont causer une paralysie de la vie dans la région et même au-delà. Dans le message porté signé par le gouverneur Awa Fonka Augustin, on apprend que :
« Suite aux renseignements faisant état d’extensions des attaques des groupes sécessionnistes du NOSO dans la région de l’Ouest. Attaques avec en ligne de mire le sabotage du dépôt pétrolier de la SCDP de la ville de Bafoussam ce 27 10 2020, le barrage de Bamendjing, la station Camwater, les installations de transport et de transformation d’énergie, ainsi que certains établissements scolaires. »
Dans la foulée, le gouverneur demande aux différents responsables, chacun en ce qui le concerne, de prendre toutes les mesures nécessaires pour renforcer le dispositif sécuritaire autour de ces sites, et dans la ville de manière générale.
Pourquoi attaquer la région de l’Ouest ?
Incompréhensible pour des groupes armés qui disent vouloir conquérir un territoire en particulier qui est l’ensemble des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Comment comprendre qu’ils décident aujourd’hui d’étendre leur lutte vers des régions qui ne sont pas concernées par le giron qu’ils veulent s’approprier. Peut-être voudraient-ils s’en prendre à quelques infrastructures pour fragiliser l’Etat du Cameroun ? Auquel cas, la région de l’ouest ne serait pas la bonne destination.
Quelle que soit la formule imaginée par ces assaillants, il n’en demeure pas moins que s’attaquer à la région de l’Ouest serait la preuve qu’ils ont perdu la guerre et qu’ils se transforment désormais en groupe terroriste sans âme, sans aucune légitimité puisque l’objet de cette légitimité est perdue.
Stéphane NZESSEU