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L’économiste et analyste du microcosme politique, fidèle à lui-même suggère comme piste de solution la réapparition des entités autonomes qui auront chacun son propre gouvernement, surtout en ce qui concerne le Nord et le Sud Ouest.  

 

« Certains disent que le Fédéralisme n’est pas la solution à la guerre anglophone, au motif que les Sécessionnistes ne réclament pas la Fédération.

Mais c’est un raisonnement puéril ! La Sécession armée n’est qu’une excroissance d’un problème plus global, celui du statut des Anglophones dans l’ensemble du Cameroun. Ils sont venus au Cameroun sur la base d’un Etat fédéral dont on ne devait jamais revenir sur la forme. C’était un engagement historique écrit noir sur blanc dans la constitution fédérale qu’il fallait respecter.

Cet engagement a été clairement violé en 1972.

Et quand les Anglophones ont demandé d’y revenir, on leur a opposé l’Etat wesphalien.

Ils ont pris les armes.

La guérilla sécessionniste n’est donc pas née ex nihilo ! Elle est la conséquence directe du refus de la Fédération et des proclamations insolentes du type « la forme de l’Etat n’est pas négociable ».

Elle s'alimente de cet entêtement obtus à leur imposer l’Etat unitaire à coup d’arguties juridiques et de violence d’Etat.

Puisque la Sécession anglophone tire sa légitimité de la suppression de la Fédération la première chose à faire est justement de lui enlever cette légitimité en rentrant à l’Etat fédéral.

C’est un simple problème de bon sens : si ton petit frère te donne son téléphone, puis commence à te chercher querelle pour rentrer en possession de son téléphone, remets-lui d’abord son téléphone ! Il ne faut pas confisquer son téléphone en se réfugiant sous le prétexte qu’il est agressif de nature.

Remets-lui d’abord son téléphone, et s’il continue la querelle, on saura alors que son problème n’est pas le téléphone.

C’est la même chose avec les Anglophones : remettez-leur d’abord leur souveraineté qu’ils partageaient avec les Francophones sous le modèle d’un Etat fédéral. De cette manière vous allez enlever l’argument historique sur lequel il s’appuie, à savoir que vous leur avez volé leur souveraineté.

C’est le prix à payer pour assécher la sécession !

Noter bien que je parle « d’assécher » la Sécession, et non de la battre comme le disent les va-en-guerre. Car vous ne pouvez pas la battre ! L’assécher signifie que vous lui retirez le carburant idéologique qui l’alimente et vous réduisez son attractivité. Ensuite vous la combattez mieux avec une police locale qui n‘entretient pas l’image d’une armée coloniale dans une Zone occupée.

De cette manière elle va se ratatiner et reprendre la forme larvaire qu’elle a toujours eue depuis 1961.

Mais vous ne pouvez absolument rien obtenir en gardant l’Etat unitaire car c’est le mot « unitaire » inscrit dans notre Constitution qui alimente la guerre.

Il faut l’enlever.

Cela signifie en clair que le retour à l’Etat fédéral est un préalable absolu sans lequel il n’est même pas possible d’envisager la paix ».

 

N.R.M

 

C’est à travers un communiqué rendu public ce Mercredi que René Emmanuel Sadi – ministre de la Communication a relaté le film des évènements ayant conduit à l’interpellation d’un criminel  appelé  « monke ».

 

« Dans la nuit du 26 Octobre 2020, aux environs de 21 h 30 minutes, une patrouille de présence du 6ème Bataillon d’Intervention Rapide, déployée dans les artères du quartier Kossala à Kumba, sur la base des informations recueillies auprès des populations locales, a réussi à neutraliser le rebelle sécessionniste connu sous l’appellation de « monke »…

Ledit terroriste a été clairement identifié comme faisant partie et en première ligne, du commando qui a fait irruption dans l’enceinte du complexe scolaire le week end écoulé, à bord de trois motocyclettes, pour semer l’émoi et la désolation, en assassinant de jeunes apprenants…

Sous l’étau d’une manœuvre d’encerclement déployée par des éléments des Forces Armées,  le fugitif a immédiatement ouvert le feu et s’est heurté à la riposte foudroyante de l’unité opérationnelle ».

Un véritable arsenal de guerre saisi

Comme il est de coutume maintenant, l’interpellation des terroristes dans les Régions en crise donne l’occasion aux Forces de Défense et de Sécurité de saisir des stocks d’armes.

Et, la perquisition menée de la chambre dans laquelle se terrait le criminel, a entre autres permis de récupérer :  

Son pistolet automatique de marque Reck ;

12 munitions de 7.62 mm X 39 ;

07 munitions de calibre 12 mm ;

07 téléphones portables ;

01 récépissé de Carte Nationale d’Identité au nom de « Nfor » ;

0& sac en bandoulière contenant du chanvre indien.

La « chasse » se poursuit

L’assurance a été donnée par le Gouvernement de la République qui a au passage, loué la collaboration des populations. Ce sont elles qui ont donné l’alerte qui a permis de traquer le criminel :

« Les  Forces de Défense et de Sécurité, ont intensifié les opérations de recherche active des terroristes sécessionnistes ayant froidement ouvert le feu sur des élèves se trouvant dans les salles de classe du complexe scolaire dénommé « Mother Francisca International Bilingual Academy » le 24 Octobre 2020 dans la ville de Kumba, Département la Meme, Région du Sud Ouest…

Les opérations de neutralisation du reste de la bande des rebelles sécessionnistes incriminés, soit une dizaine de terroristes se poursuivent avec entrain ».

Les Camerounais, meurtris dans l’âme après avoir vu le sang des innocents imprégné la terre, souhaitent que les recherches des enquêteurs entraînent l’interpellation de tous ceux qui fournissent les armes et pourquoi pas, celle de ces politiciens narcissiques qui feignent aujourd’hui de compatir à la douleur des parents ayant perdu l’assurance de leur vieillesse.

 

Nicole Ricci Minyem      

 

Les spécialistes des fake news, certainement dans l’intention de renchérir en mettant une couche supplémentaire face à la tragédie que le Cameroun a connu Samedi dernier ont partagé sur les réseaux sociaux cette grave information

 

« A peine entrée à la maison, j’apprends le décès de la sœur de ma voisine qui a perdu ses 04 enfants dans le massacre ! Elle venait constamment à Douala pour acheter la marchandise et rentrer vendre là bas à Kumba ! Elle est morte sur le champ après avoir appris la nouvelle ».

L’instigatrice de ce malheureux message, comme pour y apporter une certaine crédibilité, l’a accompagné par une photo et, c’est sous cette image que les Camerounais et même des personnes compatissantes de part le monde, suite à cette tragédie ont mis des messages de condoléances.  

Récupération morbide

Certains individus semblent en avoir fait un style de vie et, les atrocités qui se déroulent dans les Régions du Nord et du Sud Ouest leur donnent du grain à moudre et, l’on en vient à se demander s’ils n’attendent pas cela avec impatience, afin de se repaître du malheur de leurs concitoyens.

C’est dans la même veine que d’autres ont lancé une fausse information ce Mardi, faisant croire que des criminels ont lancé une autre attaque contre certaines écoles ; créant de fait, une panique générale au sein des établissements scolaires de Limbe – chef lieu de la région du Sud Ouest.

 

Ne pas se laisser entraîner par ce vent malsain

Et encore moins envahir par la terreur qui va faire naître le désespoir dans l’esprit des habitants des régions en crise ; et, c’est ce désespoir qui va les faire abandonner tout espoir pour un avenir meilleur, le leur et celui de leurs enfants.

« Il faut tenir ferme, arrêter de pleurer et surtout, ne plus donner accès aux terroristes, bref, tout mettre en œuvre pour que le sang des enfants qui a coulé Samedi dernier ne l’est pas été en vain. Il faut puiser au fond de soi et, continuer à vaquer aux occupations quotidiennes, encourager les enfants à aller à l’école… Il est plus que jamais important de collaborer avec les Forces de Défense et de Sécurité, en dénonçant ceux de leurs parents qui sont des ambazoniens ».

C’est la quintessence des messages que les membres du Gouvernement, dépêchés par le Premier ministre – Chef du Gouvernement sont allés porter à leurs concitoyens, touchés dans ce qui leur est le plus, leurs enfants.

 

Nicole Ricci Minyem

  

Alors que les campagnes de lutte contre le corona virus s’intensifient avec des espaces consacrés pour inviter les Camerounais à ne point s’adonner au laisser – aller, les chauffeurs de taxi démontrent qu’il ne s’agit pour eux que d’une simple propagande.

 

Si on s’habitue de plus en plus au refus du port des masques dans les lieux publics ou encore au fait que les sceaux et autres récipients mis devant les édifices publics et privés ne servent qu’à orner les lieux, le fait qui interpelle le plus cette surcharge de clients qui se fait au vu et au sus de tous.

Et que les conducteurs de véhicules jaunes tentent de justifier en parlant de l’affluence des passagers sur la route

Clothaire Nzuigueu – chauffeur de taxi : « Est-ce que c’est de notre faute ? Vous-même regardez un peu les gens qui sont en route et qui attendent le taxi, surtout qu’il pleut ces derniers temps. Est-ce qu’on peut laisser les enfants arriver en retard à l’école ou alors, le soir, pendant les heures de pointe, on peut les laisser sous la pluie parce qu’on va parler du coronavirus » ?

« Denis Anyang – chauffeur de taxi : « Le taximan ne fixe pas les règles dans ce pays et vraiment, je suis tout le temps surpris que nous soyons tout le temps accusé. Il ne vous est pas venu à l’idée que ce sont les clients qui demandent qu’on les porte, même si c’est en surcharge ? Est-ce que vous voyez comment la pluie tombe à Yaoundé ces derniers temps ? Le matin, quand les gens vont au travail ou alors, lorsque les élèves vont à l’école, est ce que nous pouvons les laisser se mouiller, à cause d’une maladie inventée par les blancs » ?

Et, jusqu’à présent, ils sont nombreux qui croient que le Covid 19 est une maladie de « blancs »

Landry Ndemo – chauffeur de taxi : « Montrez – moi une seule personne qui est morte de suite de Covid 19 ; les Hommes politiques créé leur histoire, pour se faire un peu plus d’argent avec leurs complices qui se trouvent en Europe, en Chine et partout et on vient nous faire perdre de l’argent…

Je ne peux pas vous dire ce que j’ai perdu, moi qui ne suis qu’un « apacheur » parce que le propriétaire du taxi attend chaque soir, une certaine somme que je dois verser. Ils exigent que nous arrêtions avec les surcharges mais, à la pompe, le prix du carburant ne baisse pas. Moi, je vais seulement surcharger ».

Confrontés à cette fermeté de ton, les clients n’ont pas d’autres choix que celui de se plier. Ils se soumettent, bon gré, mal gré à la volonté des conducteurs de véhicules jaunes qui n’hésitent parfois pas à dire à ceux qui refusent, soit d’emprunter un autre taxi, soit payer un double tarif afin d’occuper la cabine tout seul.

Au-delà de ces surcharges, l’on constate aussi que des taxis à la carrosserie rouillée, avec des portières qui semblent être porteuses de maladies, pullulent sur la voie publique. Des voitures conduites par des personnes qui semblent avoir oublié les vertus de l’eau et du savon tant, elles sont sales.

Les Camerounais sont dès lors exposés à mille maux simplement parce que pour certains, la recherche de l’argent prend le dessus sur toute autre considération.

 

Nicole Ricci Minyem

 

Le Ministre de l’Economie, de la Planification et l’Aménagement du Territoire (Minepat), Alamine Ousmane Mey a présidé mardi 27 octobre 2020, la première session du Comité technique interministériel d’experts chargés de l’examen des dossiers de maturité des projets d’investissement public soumis par les maîtres d’ouvrage.

 

« Les résultats des travaux de suivi-évaluation de l’investissement public nous invitent à nous pencher résolument sur la préparation de nos projets d’investissement avant leur inscription dans le budget de l’Etat », a rappelé le Ministre Alamine Ousmane Mey aux experts chargés de l’examen des dossiers de maturité des projets d’investissement public.

 Le Minepat relève qu’il apparait dans le dispositif de préparation des projets, une insuffisance rigueur dans la préparation, la réalisation et l’exploitation desdits projets. « Il est à remarquer pour le déplorer, des insuffisances dans la conduite des études, surtout celles dites socioéconomiques », indique fort opportunément Alamine Ousmane Mey.

Précisons que la politique de maturation des projets à inscrire au Budget d’investissement public (BIP) repose sur le guide de maturation des projets d’investissements publics élaboré en 2010 et révisé en 2014 ; et sur le décret du Premier ministre datant du 21 juin 2018 régissant le processus de maturation des projets d’investissement public.

Les travaux de cette première session du Comité technique interministériel ont connu la participation de certains Secrétaires généraux et Directeurs généraux. Cette rencontre a ainsi permis aux experts de procéder à l’évaluation du nouveau processus de maturation des projets et porter une appréciation sur le niveau de préparation de certains grands projets d’investissement public préparés par les maîtres d’ouvrages.

En rappel, le Budget d’Investissement public du Cameroun exécuté au 15 juin 2020 se situe seulement à 17%, à en croire les statistiques rendues disponibles par le Ministère de l’Economie, de la Planification et l’Aménagement du Territoire relayées par le quotidien national bilingue Cameroon Tribune. Il s’agit d’une baisse drastique de 25%, un glissement annuel enregistré à cause de la crise sanitaire imposée par la pandémie du coronavirus, apprend-on. 

Innocent D H 

  

 

Le Lion indomptable Stéphane Bahoken sera fixé sur son sort le 30 octobre 2020.

Stéphane Bahoken a été présenté au juge dans la journée d’hier, 28 octobre 2020. Il a été conduit devant le juge pour des accusations de violences conjugales et de conduite dangereuse avec mise en danger de la vie d'autrui. Sa compagne a également fait état de bousculades et d’insultes. Pour ces deux affaires, le journal Cameroon Info Net affirme avoir appris que, l’international camerounais a accepté les peines proposées par le parquet. Ces peines sont : quatre mois de prison avec sursis et des amendes respectives de 2000 euros (plus de 1,3 million de FCFA) et 6875 euros (près de 4,5 millions de FCFA).

A titre de rappel, c’est mardi dernier, que Stéphane Bahoken a été interpellé puis, placé en garde à vue à la gendarmerie nationale. «La garde à vue est en cours pour menaces et violences conjugales dans un contexte de séparation », a précisé par ailleurs à l’AFP Eric Bouillard, le Procureur de la République. Les violences conjugales se seraient déroulées pendant le confinement et durant le mois d’octobre. La victime, qui a eu un enfant avec le joueur, s’est vue prescrire une ITT d’un jour.

Avec cette affaire, l’attaquant de 28 ans du club angevin compromet sa convocation à l’équipe nationale pour les prochains rendez-vous. Il faut dire qu’il n’est pas à sa première affaire. En août, il avait franchi une ligne blanche en conduisant. Ensuite, il est dit qu’il s’en était pris à un conducteur, un policier. Bahoken a reconnu les faits et refusé l’assistance d’un avocat, rapporte Le Courrier de l’Ouest. Il sera convoqué, le 3 décembre prochain pour cette affaire.

Liliane N.

 

Le malgache Ahmad Ahmad affirme avoir écouté ses électeurs de 2017, qui ont indiqué que son bilan à la tête de la Confédération africaine de football est positif.

 

Ahmad Ahmad vient de mettre fin au suspense. Le malgache veut briguer un second mandat à la tête de la Confédération africaine de football (CAF). Il dit avoir été encouragé par le bilan à lui présenté, par ceux qui l’ont élu en 2017. Ledit bilan selon ceux-ci est positif. Toutefois, dans un entretien accordé à Cameroon info net, le président de la CAF précise qu’il est candidat, sous réserve d’avoir les parrainages nécessaires.

Avec quatre années passées à la tête de la CAF, on note que le malgache Ahmad Ahmad a procédé à quelques changements. Parmi lesquels, on peut parler du format de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) qui se joue maintenant avec 24 équipes.

« Nous nous sommes employés à réformer la CAF pour qu’elle réponde aux standards internationaux. C’était important de le faire, notamment pour nos partenaires présents et futurs. Nous avons amélioré les choses au niveau administratif et de la gestion financière.

Concrètement, les zones régionales sont désormais des structures de la CAF. Le secrétaire général de la CAF travaille avec ces zones afin de faire appliquer le programme de développement. Nous avons aussi mis en place un certain nombre de commissions, ainsi qu’une procédure d’audit interne, avec des gens reconnus pour leurs compétences. Nous avons procédé à des réorganisations des compétitions.

Il y a eu la réforme de la CAN, mais nous avons aussi beaucoup fait pour les compétitions de jeunes : nous avons réorganisé le système des qualifications et réformé le format des phases finales. Nous continuerons aussi de lutter contre la fraude liée à l’âge, qui est un frein au développement du football africain », déclare le malgache Ahmad Ahmad.

Pour ce qui est des actions qu’il l’aura à mener s’il brigue un nouveau mandat à la tête de la CAF, Ahmad Ahmad parle des discussions à mener avec les Fédérations pour une réorganisation de leurs championnats. Aussi, il y a la mise en place d’une ligue professionnelle.

« L’accent doit aussi être mis sur la formation : le nombre de joueurs correctement formés doit augmenter en Afrique », ajoute-t-il.

 

Liliane N.

 

 

 

Le Maire de la commune d’Akom II, au cours d’une discussion avec ses collaborateurs et les ressortissants du coin a tenu à inviter les populations à se lancer dans des projets de production plutôt que de croiser les bras et attendre une route qui ne viendra peut-être jamais.

 

Le Maire de l’arrondissement d’Akom II, Mr Zo’o Zo’o Amvene semble exaspéré par la très longue attente du projet de construction de la route entre Ebolowa et Kribi en passant par l’arrondissement d’Akom II. Une route promise par le Chef de l’Etat alors qu’il présidait les cérémonies du Comice agropastoral dans la ville d’Ebolowa. Près de 10 ans plus tard, même pas un commencement d’exécution. Dans cette conversation rapportée par Boris Bertolt, Mr le Maire dit en somme :

« Akom 2 représente quelle proportion sur les prés de 7 millions d'inscrits de la liste électorale nationale ? Quel est le poids économique d'Akom 2 pour qu'on lui dédie une route de 130 milliards puisque son poids électoral est presque nul ? En combien de temps Akom 2 tout seul peut-il assurer le retour sur investissement ?

On vous dit de vous consacrer à des activités de production qui permettent à chacun d'améliorer ses propres conditions de vie. Non, la fixation c'est sur la route ! Bonne chance. En deux semaines, à partir du groupe Whatsapp Akom 2 United, j'ai réussi à mobiliser 11 100 000 au titre de capital d'une société par actions simplifiées qui est en cours de légalisation. En ce moment, les 40 associés sont en train de mobiliser 1 300 000 pour boucler les frais de constitution de cette société par-devant notaire. Ça fera 12 400 000 qu'on aura pu Mobiliser à partir de groupe Whatsapp.

Avons-nous attendu la route pour le faire.  On peut faire beaucoup à partir de nos groupes whatsapp. Mais on passe du temps inutile à parler des choses qui sont hors de notre portée, juste parce que nous voulons masquer nos manquements, nos défaillances ou nos faiblesses. Comme quoi, « mone boulou a jame mfek, teke jam anyu » nous poursuivra jusqu'à la fin des temps ».

 

Comme quoi, il est préférable comme lui de saisir les petites opportunités que peuvent présenter la communauté pour commencer à trouver par eux même des solutions pour se sortir du sous-développement. Puisque d’après lui, le poids électoral d’Akom II est tellement insignifiant que les autorités de Yaoundé ne vont pas se presser pour les désenclaver. Mais ce que Mr le Maire oublie c’est que cette route ne concernera pas que la ville d’Akom II, mais toute la région du SUD. Cette route est une grande aubaine pour les populations d’Ebolowa, de Kribi et des autres localités par laquelle cette route compte passer. Et toutes ces populations mises ensemble, ont un poids électoral important.

 

Stéphane NZESSEU

La réunion annuelle des chefs de Cours d’appel et des délégués régionaux de de l’Administration pénitentiaire des 10 régions du Cameroun, s’est tenue le 26 octobre dernier à Yaoundé. Figure parmi les recommandations à l’issue de cette rencontre, la relecture du Code procédure pénale, ainsi que de la loi du 29 décembre 2006 portant organisation judiciaire du pays.  

 

Selon les informations reçues, cette relecture du Code de procédure pénale camerounais devrait inclure une actualisation des dispositions du code de procédure civile et commerciale sur le paiement des frais d’enregistrement. Dans ce cadre, la règlementation du prononcée de l’astreinte et de sa liquidation, une prise en main accrue des personnels judiciaires par les chefs de Cour d’appel en vue du respect scrupuleux des règles d’éthique et de déontologie.

L’harmonisation du coût des actes judiciaires est également l’une des recommandations à l’issue de la réunion annuelle des chefs de Cours d’appel et des délégués régionaux de l’administration pénitentiaire. Est également recommandée, la rationalisation par les chefs de Cours d’appel du prononcé des mesures de transport judiciaire et des frais y relatifs., ainsi que des différentes consignations à payer pour la saisine des juridictions.

A en croire le Ministre d’Etat, garde des sceaux Laurent Esso, « Les recommandations lues ont pour objectif de vous redire que vous êtes au front pour le rayonnement de l’administration de la Justice et de l’administration pénitentiaire. Vos besoins en financement et en moyens nouveaux seront mis à l’étude ».

Le membre du Gouvernement fait savoir que toutes les recommandations formulées seront évaluées pour une suite à donner. Globalement, l’on apprend que les participants aux échanges ont examiné trois thématiques : la gratuité des services judiciaires, la gestion des services pénitentiaires en période de crise sanitaire et l’impact de la mise en œuvre des recommandations formulées lors des réunions des chefs de Cour d’appel et des délégués régionaux de l’administration pénitentiaire en 2018 et 2019.

Innocent D H

 

Le Président français Emmanuel Macron l’a fait savoir ce mercredi 28 octobre 2020, en fin de soirée. Une décision qui intervient alors que le pays connaît une deuxième vague de contaminations et 500 décès enregistrés dans la journée de mardi.  

 

Au vu des derniers développements de la maladie en France, cette décision semblait devenir incontournable, nécessaire. Emmanuel Macron à la faveur d’une allocution à la nation française, a annoncé que toute la France repart pour un deuxième confinement. Le président français a fait savoir que ses concitoyens allaient « au maximum rester chez eux ». Dès ce vendredi, et ce jusqu’au 1er décembre prochain. C’est la stratégie trouvée par le gouvernement pour faire face à cette « accélération soudaine » de l’épidémie de Covid 19. Une épidémie qui a recommencé à envahir toute l’Europe.

Une deuxième vague qui « sera sans doute plus dure et meurtrière que la première » selon le président français. La première vague avait fait plus de 30.000 morts au printemps.

Pour éviter une flambée des décès, « j'ai décidé qu'il fallait retrouver, à partir de vendredi, le confinement » sur « tout le territoire national », a-t-il annoncé. Jusqu'au 1er décembre « a minima », « vous pourrez sortir de chez vous uniquement pour travailler, vous rendre à un rendez-vous médical, porter assistance à un proche, faire vos courses essentielles ou prendre l'air à proximité de votre domicile », a-t-il détaillé en annonçant le retour de l'attestation de sortie Covid. Avec toutefois trois changements majeurs par rapport au confinement du printemps : « les écoles, collèges et lycées resteront ouverts, le travail pourra continuer, les Ehpad et les maisons de retraite pourront être visités ». A l'université, les cours en ligne seront privilégiés.

 

Autre inflexion par rapport au confinement du printemps, qui avait duré deux mois : les visites seront possibles dans les maisons de retraites et la plupart des services publics seront ouverts. « L'activité continuera avec plus d'intensité », a dit le président. « L'économie ne doit ni s'arrêter ni s'effondrer ». C’est d’ailleurs le défi majeur de cet autre confinement. Car il faut reconnaître que les restaurateurs, les propriétaires des hôtels, des salles de spectacles et autres acteurs de l’univers du loisir se sentent à l’étroit de plus en plus. Ils sont nombreux les petits commerçants que le premier confinement avait pratiquement ruinés. Il faut maintenir l’économie debout.

Emmanuel Macron a expliqué mercredi qu'il « cultive l'espoir de célébrer en famille ce moment si précieux de Noël et des fêtes de fin d'année » après le confinement national décidé à partir de vendredi jusqu'au 1er décembre. « Je demande un très gros effort, tenons-le avec beaucoup de rigueur pendant 15 jours. Si d'ici 15 jours, nous maîtrisons mieux à la situation, nous pourrons alors réévaluer les choses et espérer ouvrir certains commerces, en particulier dans cette période si importante avant les fêtes de Noël », a-t-il précisé.

 

 

 

Stéphane NZESSEU

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Sunday, 05 June 2022 11:01