Le président National du Mouvement Pour la Renaissance du Cameroun est en larme. Maurice Kamto pleure les jeunes camerounais tombés ce samedi à Kumba.
C’est la consternation sur le plan national. A l’occasion d’un jour comme celui-ci, on oublie tous les clivages politiques, car le fait est grave. Depuis son domicile, Maurice Kamto ne s’est pas retenu d’écraser une larme pour ces jeunes camerounais qui viennent de tomber au sein du temple du savoir et de la connaissance.
Celui qui est par ailleurs un enseignant de rang magistral sait que la politique, les guerres les revendications n’ont rien à voir dans les salles de classe. C’est une profanation que d’entrer dans un établissement scolaire avec des armes, qui plus est, dans l’intention de s’en servir. La profanation a été poussée à son comble ce samedi matin quand ces terroristes s’en sont pris à des jeunes enfants innocents, frêles et inoffensifs, qui ne demandaient qu’à apprendre.
Lui qui est si prolixe, n’a pas trouvé les mots pour décrire la douleur qui l’anime. Juste un court message pour exprimer sa peine et ses condoléances. Sur son mur on peut lire : « Au moins six enfants massacrés et une dizaine de blessés dans l'attaque d'une école à Kumba. Horreur absolue. Ma peine est sans borne. Je condamne cet acte odieux avec la dernière énergie. Combien de morts faut-il encore pour qu'une solution politique ramène la paix dans le NOSO ? »
Et la question est lancée : « COMBIEN DE MORTS FAUT-IL ENCORE POUR QU’UNE SOLUTION POLITIQUE RAMENE LA PAIX DANS LE NOSO ? »
Le nombres de camerounais qui ont perdu la vie dans cette guerre depuis son début est innombrable. Difficile de dire avec précision le nombre de citoyens qui sont morts à ce jour. Tant chez les miliciens terroristes, que chez les populations civiles ainsi que du côté des forces de défenses de la République. Car il faut bien se le dire, personne ne prend la peine de faire un décompte minutieux des victimes au cours d’une guerre. Alors que le sang d’innocents jeunes camerounais cris depuis les entrailles de notre « Terre Chérie », les batailles continuent d’opposer ses fils. Mais jusqu’à quand ?
Rappelons quand même que c’est pour avoir marché pour entre autre demander que cette guerre s’arrête dans ces régions que le Président Maurice Kamto et des centaines de camerounais sont dans les prisons du Cameroun en ce moment.
Stéphane NZESSEU