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Le ministre de l’administration territoriale de retour de Kumba où il a tenu à rassurer les citoyens est depuis ce mercredi 28 octobre 2020 dans la ville de Douala où il dirige une réunion de sécurité

 

Le ministre Paul Atanga NJI est dans la ville de Douala. Il dirige depuis quelques heures maintenant une réunion de sécurité. Autour de lui, toutes les autorités administratives, militaires et de sécurité dans les régions du Nord-Ouest, du Sud-Ouest et de la région du Littoral. La réunion initialement prévue dans la matinée de ce mercredi 28 octobre 2020 a été reportée pour l’après-midi.

Le ministre de l’administration territoriale est dans ses fonctions de sécurisation du territoire. Mais il est davantage question pour le patron de l’administration du territoire de réorganiser les équipes et de transmettre les instructions du Chef de l’Etat quant aux mesures importantes à mettre en œuvre pour sécuriser les biens et les personnes. Ce d’autant plus que le contexte sécuritaire reste précaire avec dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ces exactions continuent des milices séparatistes.

Dans la région du Littoral, certains camerounais anciennement membres des forces de défenses ambazoniennes ont été arrêtées dans des groupes de brigands qui posaient des actes de terreurs à l’endroit de certaines fortunes et certains établissements scolaires étrangers. C’est sans oublier le phénomène des « microbes » qui devra urgemment être maîtrisé pour éviter que ceci ne prête le flanc à d’autres incursions de personnes venus des forêts des régions en crise en ce moment.

Comme la veille à Kumba, le ministre de l’administration territoriale attend beaucoup des populations. On se souvient que pendant son séjour auprès des familles dont les enfants ont été victimes samedi dernier à la Mother Francisca International School, il avait demandé aux populations de continuer de collaborer avec les forces de l’ordre. Pour une sécurisation plus efficace de nos villes et villages. Il faut dénoncer les fauteurs de trouble.

Soulignons que le ministre de l’administration territoriale est dans la ville de Douala depuis la nuit de ce mardi 27 octobre 2020. Juste après la réunion de crise et la rencontre qu’il a eu avec les familles éprouvées à Kumba, la délégation qu’il dirige a passé la nuit dans la capitale économique. Il était accompagné de Laurent Serge ETOUNDI NGOA, ministre de l'éducation de base et Pauline Nalova LYONGA, ministre des enseignements secondaires. Mission instruite par le Chef de l'État, Paul Biya.

 

Stéphane NZESSEU

C’est dans le cadre d’une campagne structurée autour des activités de sensibilisation dont le ton vient d’être donné à Garoua, la capitale régionale du Nord au cours d’une rencontre avec les principaux acteurs. C’était en présence du chargé des missions du Ministère de l’Education de Base (Minedub), Seke A Ndjere, en service à la Cellule de la Communication du ministère.

 

Le combat contre le coronavirus n’est pas terminé. La lutte contre cette pandémie se poursuit dans tous les segments sociaux au Cameroun parmi lesquels, le secteur éducatif notamment à l’éducation de base.

Les activités de sensibilisation lancées à Garoua à l’initiative du Minedub et du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF), ont pour objectif principal de mobiliser la communauté éducative pour protéger les écoles contre la survenue, la transmission inter et intra scolaire de la Covid-19. Une mobilisation bénéfique à plus d’un titre pour la région du Nord, zone d’éducation prioritaire.

« Elles vont permettre de réveiller les uns et les autres sur les mesures barrières édictées par le Gouvernement. Elles permettront aussi de mieux éduquer la petite enfance qui reçoit facilement contrairement aux adultes. Quand vous lui dites par exemple qu’on ne salue pas avec la main, elle l’applique sans problème. Egalement pour le cas du masque, quand on lui montre l’impérieuse nécessité de le porter, elle va grandir avec le bon réflexe et l’intégrer dans son code vestimentaire », déclare Maouloudou Amadou, délégué régional de l’Education de Base du Nord. 

L’année scolaire 2020-2021 étant en cours, plusieurs acteurs sont mis à contribution afin d’atteindre les résultats escomptés. « Il y a tout une chaîne qui descend jusqu’à l’école et atteindre tout le monde. Il y a d’abord les délégations régionale et départementale de l’éducation de base, les inspections et l’école. Dans chaque structure, il y a des personnes indiquées qu’on peut appeler des points focaux », indique en outre le délégué régional.

A travers cette mobilisation, les membres de la communauté éducative seront mieux outillés sur la prévention de la Covid-19. Il s’agit également de sensibiliser les parents d’élèves et syndicats à travers les médias (Radio et Télévision) contre cette maladie dans les conséquences ont été réelles sur le secteur éducatif.

En rappel après la détection des premiers cas de patients du coronavirus au Cameroun en mars 2020, suivant les mesures de restriction prises par le Gouvernement pour limiter la propagation de la pandémie, l’ensemble des établissements scolaires étaient restés fermés en attendant d’avoir une meilleure visibilité sur la maîtrise de l’épidémie au Cameroun.

Par ailleurs, dans l’hypothèse anticipée d’une baisse, le Gouvernement avait fait une réouverture partielle des établissements scolaires uniquement pour les élèves inscrits en classe d’examen le 1er juin tout en mettant en place les mesures de distanciation, d’hygiène et de protection afin de préserver la santé des élèves, du personnel enseignant et non enseignant et des populations.

Suivant les mêmes directives du Gouvernement, les élèves non-inscrits dans les classes d’examen ont été mis en vacances et programmer reprendre les cours seulement à la rentrée prochaine qui a eu lieu le 05 octobre dernier. Tenant compte de la taille élevée des groupes pédagogiques, pour respecter les mesures de distanciation entre les élèves au sein des salles de classe, le système éducatif à procéder à l’exploitation des salles de classe réservées aux élèves non-inscrits en classe d’examen afin de disposer de plus d’espace physique.

 

Innocent D H

 

Les supermarchés SANTA LUCIA dénoncent une tentative d’arnaque.

 

Depuis le 20 octobre 2020, une fausse annonce circule sur les réseaux sociaux. L’annonce qui porte bel et bien l’en-tête de l’entreprise citoyenne présente un avis de recrutement de personnels pour les agences de la chaîne de supermarchés camerounais. Une annonce qui s’avère fausse.

Dans une mise au point datant du 26 octobre 2020, le COMPLEXE SANTA LUCIA rappelle que « suite aux publications mensongères et documents frauduleux avec pour titre AVIS DE RECRUTEMENT qui circulent, celui dans lequel il est annoncé une opération de recrutement de 300 personnes dans les villes de Douala et Yaoundé, et dont y sont précisées que la soumission des dossiers est sensée se faire en ligne via une adresse mail prétendument appartenir à Santa Lucia, avec pour date le 11 novembre 2020,

Nous invitons les personnes en quête d’un emploi à plus de prudence et de vigilance. Car, il s’agit d’une manœuvre vicieuse visant à ravir de l’argent aux personnes dans le besoin urgent d’un emploi. Mais aussi, à ternir l’image de notre entreprise citoyenne. Il ne faut verser aucun frais pour un éventuel recrutement. »

Il ne s’agit ni plus ni moins d’une unième tentative d’extorsion des sous aux camerounais déjà assez appauvris par les difficultés du quotidien. Par ailleurs les responsables de SANTA LUCIA précisent le mode opératoire pour être recruté au sein de ses agences dans les villes de Yaoundé et Douala.

« Les dossiers de candidature au recrutement se déposent à la réception de nos Supermarchés des villes de Douala et Yaoundé 7jrs/7 et 24hrs/24 sans aucun frais exigible. Il est également à préciser que notre processus de recrutement juste et équilibré respecte un canevas professionnel dont la banque de données des candidatures en agence est la source recommandée ». Comme pour dire que les agences SANTA LUCIA puisent leurs personnels dans les dossiers déjà déposés dans la banque de données des candidats au recrutement.

Les candidats n’ont plus qu’à constituer leurs dossiers et à les déposer gratuitement auprès des agences SANTA LUCIA pour un éventuel recrutement. Soulignons toutefois que cette pratique devient de plus en plus courante dans notre société. Constatant que les camerounais sont en manque d’emploi et qu’ils seraient prêt à tout pour en avoir, certains arnaqueurs développe le créneau pour spolier de nombreuses familles.

 

Stéphane NZESSEU

 

« Ouvert à toutes les influences socio politiques et culturelles, fidèle à la défense de toutes les causes justes, intransigeant sur les valeurs, je pense être à même de faire des Cvuc un modèle d’association proactive et un espace de construction collective du développement de nos territoires… ».

 

C’est à travers cette profession de Foi que le maire de la Commune de Belel dans l’Adamaoua a sollicité le suffrage de ses pairs en déposant officiellement déposé sa candidature au poste de président du Bureau Exécutif National des Communes et Villes Unies du Cameroun.

Une impulsion nouvelle axée sur le service aux membres, notamment à travers :

Le Renforcement de l’Autonomisation et des Capacités Institutionnelles et Humaines des Communes.

Les objectifs stratégiques de cette phase sont entre autres :

Le Plaidoyer et action politique qui consiste pour le mouvement municipal à faire avancer et aboutir les processus et les réformes nécessaires, à l’instar de l’application intégrale des lois du Code général des CTD de même que l’aboutissement de nombreux décrets d’application qui y sont prévus…

La Coopération intercommunale et partenariat qui va permettre de promouvoir les échanges structurés entre ce Mouvement municipal et d’autres associations de même type…

La Promotion du Développement Territorial Inclusif et Durable

Il est question ici de valoriser et développer les ressources sociales, économiques, culturelles du territoire, afin de promouvoir une croissance respectueuse de l’environnement, harmonieuse et partagée par tous.

Pour atteindre les résultats escomptés, trois programmes sectoriels majeurs seront développés : la Promotion de l’économie locale – le Financement et la transformation structurelle des économies territoriales – la Promotion de l’employabilité locale.   

Le 3ème Axe d’action d’Abbo Wakili vise les services essentiels.

Présenté comme autre objectif stratégique, il a pour ambition d’améliorer les conditions de vie des populations et leurs accès aux services sociaux de base, en assurant une réduction significative de la pauvreté.

Quatre programmes sectoriels majeurs sont convoqués ici : l’Accès universel à l’eau potable – la Santé communautaire – la Communication sociale – les Villes durables.

Le 4ème point de son plan d’action est basé sur l’Amélioration de la gouvernance et la consolidation de la paix et de l’Unité Nationale.

Il est plus précisément question ici d’Améliorer la gouvernance politique et technique des Cvuc, pour renforcer sa performance, en vue  de l’atteinte des Objectifs de Développement ; cela implique :

De Promouvoir les principes de transparence et d’ « accountability » au sein des communes – Veiller à la responsabilisation des communes dans la consolidation de la Paix et de l’Unité Nationales, en tant que creuset de la diversité sociale…

C’est au cours d’un cocktail auquel prenait part ses pairs que l’Administrateur Civil Principal – diplômé de l’Ecole Nationale de Magistrature, section Economie et Finances, entre autres diplômes, a présenté son programme de Campagne.

Pour l’heur, il continue son périple dans les différentes villes du Cameroun.  

 

Nicole Ricci Minyem

 

Le kidnapping a eu lieu à Massalata, village situé près de Birni Nkonni, à 400 km à l’est de Niamey, tout près de la frontière avec le Nigéria,  une zone où prospèrent bandits et contrebandiers.

 

« Dans la nuit, six hommes, peut-être des Peuls, sont venus à pied. Ils ont enlevé mon fils Philip Walton. Ils cherchaient de l’argent dans la maison mais il n’y en avait pas assez. Il n’y avait que 20.000 francs CFA (30 euros). Suite à cela, ils sont partis avec lui », a affirmé son père, Bruce Walton, à la radio locale Niyya de Birni Nkonni.

« Tous les six hommes étaient armés », a souligné Philip Walton, qui a précisé qu’ils s’exprimaient en haoussa avec des bribes d’anglais.

Le Sahel, théâtre d’enlèvement d’Occidentaux

Philip Walton était installé à Massalata avec sa femme et un enfant depuis deux ans, selon son père qui habite Birni Nkonni et vit au Niger depuis près de 30 ans. Son père, Bruce, est décrit comme un « missionnaire » par les autorités locales. 

Selon le préfet du département de Birni Nkonni, Ibrahim Abba Lelé, les « six hommes étaient armés de Kalachnikov » et sont repartis sur « trois motos » en direction du Nigeria. Une version confirmée par le chef du village Ibrahim Dagual.

Le Sahel est régulièrement le théâtre d’enlèvement d’Occidentaux par des groupes djihadistes. Début octobre au Mali, la Française Sophie Pétronin et deux otages italiens ont été libérés, mais plusieurs restent détenus au Sahel. Parmi eux, l’humanitaire américain Jeffery Woodke enlevé au Niger en octobre 2016 à Abalak, à environ 200 km au nord de Birni Nkonni.

Porosité des frontières et dangerosité de la région

Toutefois la zone dans laquelle Philip Walton a été enlevé est loin du rayon d’action habituel des groupes djihadistes. C’est une zone de contrebande et de banditisme actifs, grâce à la porosité de la frontière entre le Niger et le Nigeria.

Avec le Mali et le Burkina Faso voisin, il est au cœur d’une immense zone écumée par des groupes djihadistes se revendiquant d’EI ou de son rival Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), et où sont déployés quelque 5.100 soldats français de la force antiterroriste Barkhane.

Le Niger fait également face à des attaques du groupe islamiste nigérian boko haram, à ses frontières sud-est. Outre des raids meurtriers, ces djihadistes multiplient les enlèvements des habitants libérés sous caution.

 

N.R.M

 

La sœur Mary n’a pas été d’accord avec le fait que Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale, cite des versets de la bible pour justifier la longévité au pouvoir du Président de la République.

Etant en visite de travail à Kumba suite à l’assassinat des 7 élèves de l’école privée Mother Francisca International Bilingual Academy, Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (Minat) s’est adressé à l’assistance présente composée des membres du gouvernement, des personnalités comme Fon Mukete mais aussi de religieux comme la sœur Mary. Alors que le Minat indiquait que si Paul Biya est à la tête de l’Etat, c'est par la volonté de Dieu, et que Fon Mukete a été aussi aux affaires par le vouloir divin, la sœur Mary s’est levée brusquement pour lui couper la parole.

«Personne ne peut combattre Dieu… Vous pouvez vous tenir au milieu de tout le monde, vous pouvez vous tenir au milieu de n'importe qui et dire n'importe quoi mais je veux vous faire savoir qu'il y a un Dieu au Ciel qui surveille tout le monde», a-t-elle déclaré.

Selon nos sources, la sœur Mary est la fidèle d’un pasteur qui a perdu son unique enfant lors de l’assassinat des élèves de Mother Francisca. Après la cérémonie, face à la presse, elle a déclaré ce qui suit : «alors aujourd'hui, je demande au Ministre, je demande au Président, je demande aux Délégués et à tous les Commissaires: où font-ils confiance? Font-ils confiance à Dieu ou à l'homme? Ils ont échoué le gouvernement, le gouvernement a échoué, tout le monde a échoué et laissez-les maintenant l'Église prendre le contrôle…Je veux dire honte au gouvernement, honte aux Ministres, honte au Président… Nous avons tous échoué et maintenant admirons Dieu: il est l'auteur, il est le finisseur de tout. Lorsque nous dépendons de lui, la victoire viendra ».

Liliane N.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C’est dans le cadre d’une rencontre qui va se tenir le 4 Novembre prochain à Dakar et au cours de laquelle les participants venus de l’Egypte, de la Mauritanie, du Zimbabwe, du Lesotho, du Nigéria et de bien d’autres pays, vont réfléchir sur les mesures qu’il convient de prendre afin de garantir le développement économique, l’atténuation des changements climatiques et la prévention des maladies dans ce continent.

 

Ils vont en outre s’atteler à : - Souligner le rôle crucial de l’EAH pour l’économie, la population et l’environnement africains pendant et après l’épidémie de COVID-19 - Examiner les différentes mesures envisageables - Convenir des actions à mener pour garantir le déploiement des investissements nécessaires à une exploitation optimale du potentiel économique du secteur…

Partenariat

La RMF de la région Afrique qui fait partie des trois Réunions des ministres des finances prévues par SWA en 2020 est Co –organisée avec deux partenaires mondiaux, SWA–l’UNICEF et le Water Global Practice, un organisme de la Banque mondiale ainsi qu’avec deux partenaires régionaux, la Banque africaine de développement et le Conseil des ministres africains chargés de l’eau.

Etat des lieux

Les politiques innovantes actuellement déployées dans plusieurs pays d’Afrique témoignent déjà des retombées positives de l’EAH sur l’économie, l’environnement et les populations.

D’ailleurs, entre 2016 et 2017, l’ensemble des engagements financiers en faveur du secteur de l’eau en Afrique s’établissaient respectivement à 12,2milliards et 13,2milliards de dollars des États-Unis. Bien qu’en diminution, les programmes d’aide publique au développement jouent un rôle important pour le secteur EAH de la région.

En 2015, la Banque mondiale estimait le montant des investissements nécessaires en Afrique pour atteindre l’ODD6 (Garantir un accès universel à l’eau et l’assainissement) à 40milliards de dollars É.-U par an jusqu’en 2030, un montant n’incluant ni les coûts de maintenance et d’exploitation, ni ceux liés aux efforts pour atténuer les changements climatiques.

Cette même année, dans la région, 736millionsde personnes ne disposaient d’aucun service d’assainissement de base1, parmi lesquelles 234millions pratiquaient la défécation à l’air libre.

Sur les 435millions de personnes privées d’accès à des services de base d’approvisionnement en eau potable2, 84% habitaient en milieu rural.

Toujours en 2015, 810 millions d’habitants de la Région africaine de l’OMS n’étaient pas équipés d’installations de base pour le lavage des mains, parmi lesquels 600millions n’étaient dotés d’aucune installation.

De plus, 500 enfants mouraient chaque jour en Afrique subsahariennes raison du manque d’accès à l’eau salubre et à l’assainissement.

Pour atteindre les cibles qu’il fixe,

L’ODD6 requiert la fourniture de services d’alimentation en eau potable et d’assainissement gérés en toute sécurité, soit un niveau de prestations supérieur aux simples services de base.

Or, en Afrique, seuls huit pays disposent de données attestant la présence de tels services, sachant que, dans six d’entre eux, plus de 50% de la population n’y a pas accès, que ce soit pour l’approvisionnement en eau ou pour l’assainissement.

Combler les déficits de financement

Cela peut être possible grâce à la mise en œuvre de différentes mesures, comme par exemple optimiser l’exploitation des ressources disponibles ou encore allouer au secteur concerné, une part plus importante des sommes prélevées sur les taxes, les droits de douane et les transferts.

Certes, les pays africains se trouvent aujourd’hui à différents stades de leur développement socio économique, et chacun d’entre eux dispose de mécanismes politiques et de gouvernance propres plus ou moins propices à la mise en place de différents dispositifs de financement.

Néanmoins, tous ont un impératif commun: celui d’accorder une plus grande place à l’eau, à l’assainissement et à l’hygiène dans leurs plans et budgets nationaux, qui plus est en cette période de crise sanitaire liée à la pandémie de COVID-19.

 

Nicole Ricci Minyem

 

Ces publications font croire qu’il s’agit des cérémonies funèbres des 7 enfants assassinés samedi dernier dans la ville de Kumba.

 

Depuis ce matin, sur la toile notamment sur le réseau social Twitter, les internautes sont attirés par l‘image des enfants qui portent le cercueil d’une personne, qui aurait le même âge qu’eux. Ladite image publiée avec le hastag EndAnglophoneCrisis, laisse croire aux internautes, qu’il s’agit de la cérémonie de levée de corps d’une victime de la tragédie qui s’est produite le samedi 24 octobre 2020 dans la ville de Kumba, précisément à l‘école privée Mother Francisca International Bilingual Academy.  

« C’est très choquant de voir des enfants porter le cercueil d’un des leurs! Trop c’est trop ! C’est pas possible ! @CRTV_web@PR_Paul_BIYA regardez-vous même ! Est ce normal ?!#EndAnglophonCrisis », a écrit un certain Mr Dipoko sur Twitter.

Seulement au constat des réactions laissées sur la publication sus rapportée, on peut affirmer que la plupart des internautes ont bel et bien compris, qu’il ne s’agit pas du Cameroun. L’un d’eux se présentant comme une écrivaine camerounaise a déclaré : « Image is from Togo. Please correct this. We don't want to spread fake news ». La traduction en français donne ce qui suit : « L'image vient du Togo. Veuillez corriger cela. Nous ne voulons pas diffuser de fausses nouvelles ».

Il convient de noter qu’aucune cérémonie funèbre des 7 enfants tués à Kumba précisément à Fiango ne s’est pas encore tenue. Les familles qui restent sous le choc, n’ont pas organisées de deuil pour l’instant. La rédaction d’Agence Cameroun Presse comme la plupart des camerounais exprime ses condoléances aux proches des victimes.

 

Liliane N.

 

 

L’interdiction de la tenue des classes les samedis n’est pas une nouvelle mesure. Cependant, le gouvernement a trouvé bon de faire ce rappel, après l’assassinat des 7 enfants de l’école privée Mother Francisca International Bilingual Academy.

Les cours sont interdits les samedis au Cameroun. C’est l’un des messages que les Ministres dépêchés à Kumba ont transmis aux populations de cette ville du Sud-Ouest endeuillées. Il faut dire qu’on est parfois arrivé à tolérer les cours qui se font à ce jour de la semaine au motif des programmes à couvrir. Cependant le drame de Kumba qui s’est produit un samedi dans un établissement scolaire, conduira peut-être le gouvernement à être plus rigoureux sur le respect de cette mesure.

La tragédie de Kumba devrait également amener le gouvernement à être plus regardant sur les écoles qui fonctionnent dans la clandestinité. Car, dans la déclaration qu’il a faite par le biais de son porte-parole René Emmanuel Sadi, il a été dit que l’école Mother Francisca menait ses activités à l’insu des autorités administratives et scolaires. Ce qui justifie le fait qu’elle n’ait pas bénéficié de certaines mesures sécuritaires.

Liliane N.

Grâce à une opération de Crowfunding qui a conduit à la mobilisation d’une enveloppe de 190 millions de FCFA, la start-up camerounaise Kiro’o Games, a réussi à mettre sur play store, son nouveau jeu intitulé «Le Responsable Mboa».

Le Cameroun est désormais présent sur play store pour ce qui est du secteur des jeux sur Smartphone en Afrique. La startup camerounaise Kiro’o Games d’Olivier Madiba a réussi à faire entrer son nouveau jeu «le responsable Mboa», sur play store.

«Nous avons livré en ‘’Early Access’’ notre jeu (…), qui permet à tout joueur de vivre de façon comique la vie d’un haut-fonctionnaire de la République imaginaire du Mboa. C’est la première fois de l’histoire mondiale que la vie de l’élite africaine est ainsi représentée sur jeu vidéo par un studio africain. Au-delà de la satire (qui se veut respectueuse), nous offrons aux jeunes l’opportunité de vivre les tentations et les conséquences des problèmes de sociétés tels que la corruption, la gestion de couple moderne, etc. », explique Olivier Madiba le fondateur de Kiro’o Games, dans une publication d’agence Ecofin.

Pour une première expérience, les attentes de la start-up Kiro’o Games sont satisfaites. Un communiqué officiel indique qu’«en moins d’une semaine, ‘’Le Responsable Mboa’’ a été téléchargé plus de 3300 fois avec des avis extrêmement positifs sur la qualité qui épate ».

Pour que «Le Responsable Mboa», soit disponible sur play store, Kiro’o Games a lancé une opération de Crowfunding en 2019. Elle a permis la levée d’environ 190 millions de FCFA auprès de 258 actionnaires, sur des intentions d’investissement de 473 millions de FCFA de 693 personnes.

«Depuis cette levée de fonds, Kiro’o Games a notamment livré des bandes dessinées de Aurion sur Amazon, mais rien n’était encore disponible dans le domaine du marché smartphone », souligne la start-up camerounaise.  

Liliane N.

 

 

 

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01