Le premier Vice-Président du Social Democratic Front n’est pas resté indifférent face à ce massacre ignoble. Joshua Osih dénonce la barbarie de cet acte ignoble.
En fin d’après-midi de ce fameux samedi noir, l’actuel patron opérationnel du SDF a fait une sortie via ses interfaces sur les réseaux sociaux. Pour lui, cette crise a causé trop de dégâts maintenant, et « le gouvernement doit prendre ses responsabilités.
Il dit dans son message : « C'est avec le cœur meurtri que j’ai appris l'ignoble carnage que des terroristes ont infligé à notre pays à Kumba ce jour. Des enfants à la recherche du savoir tués et mutilés de sang froid dans leur école. Je condamne fermement cet acte odieux qui ne doit pas rester impuni. Les auteurs sont connus, leurs complices et ceux qui entretiennent cette sale guerre aussi.
La protection de nos écoles par les FDS est un impératif qu'il aurait fallu mettre sur pieds avant l'ouverture des écoles. Sans une protection efficace et immédiate, il est impensable de reprendre sereinement l'école dans le NW (Nord-Ouest ndlr) et le SW (Sud-Ouest ndlr) dans les circonstances actuelles.
Le gouvernement doit prendre ses responsabilités. Nous devons continuer notre combat pour mettre fin à cette guerre. Que leurs âmes reposent en paix et nos prières vont vers ceux qui se battent encore entre la vie et la mort ainsi qu'à toutes les familles victimes. »
Dans ses propos, le député de la Nation fustige la négligence du gouvernement qui a pris sur lui de rouvrir les écoles dans les villes et villages de ces régions en guerre sans prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger les enfants et les familles qui avaient décidé de renouer avec l’école. Une négligence que le pays paye cash aujourd’hui avec l’assassinat terroriste de ces jeunes camerounais innocents qui ne demandaient qu’à vivre, qu’à recevoir des connaissances.
Joshua Osih demande au gouvernement de la République de prendre ses responsabilités, déjà en reconnaissant sa part de responsabilité dans ce qui vient d’arriver. Plus encore, selon lui, les différents acteurs de la crise en cours sont connus ainsi que ceux qui entretiennent cette crise. Il s’interroge sur les raisons qui font que l’Etat ne les a pas encore interpellés jusqu’ici. Pour lui, la paix doit rapidement revenir dans ces régions. Des régions qui sont par ailleurs le bastion politique du SDF.
Stéphane NZESSEU