C’est le médicament le plus recommandé en ce moment par l’OMS comme traitement en première ligne pour le VIH/SIDA. Seulement, les études disponibles pour le moment sur les effets secondaires de ce médicament démontrent clairement qu’il crée une sérieuse déformation du fœtus chez les femmes enceintes et bloque la procréation chez celles qui désirent concevoir.
C’est le témoignage d’une patiente atteinte du VIH qui nous met la puce à l’oreille. En effet, cette dernière s’est rendue ce mardi 03 novembre 2020 à l’Hôpital de district de Deïdo (Douala - Cameroun) pour entrer en possession de son traitement habituel.
Seulement son médecin lui propose un nouveau médicament pour le traitement de première ligne contre le VIH. Et la patiente de répondre, « Je lui ai demandé ce qu'il contenait comme principe actif. Bien évidemment elle (son médecin ndlr) ne savait pas que j'étais du corps. Elle m’a dit que ce nouveau médicament à des effets néfastes sur le fœtus donc il est à proscrire aux femmes enceintes ou voulant tomber enceintes.
Je lui ai dit que jusqu'ici je n'avais pas de problème avec mon ancien traitement.
Elle m'a dit qu'il se pourrait que ce qu'on me donne habituellement soit en rupture bientôt. J'ai dit OK pas de soucis, j'attendrai le jour où on me dira qu'il y'a rupture pour essayer ce nouveau traitement en attendant je préfère continuer avec l'ancien. Et le médecin m'a demandé de rédiger mon refus de consentement. J'ai rédigé dans mon carnet. Et elle a ajouté que puisque je compte encore faire des maternités que je continue donc avec mon ancien traitement. » (Extrait du témoignage de cette patiente.)
Les dangers du DOLUTEGRAVIR sur la santé maternelle
Une étude réalisée au Botswana a montré un risque potentiel accru de malformation fœtal chez les femmes qui ont pris du DOLUTEGRAVIR au tout début de leur grossesse. Un risque pris très au sérieux, alors que l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) recommande désormais le DOLUTEGRAVIR comme antirétroviral de première ligne.
Les résultats préliminaires de Tsepamo, étude d’observation indépendante menée par la Dr Rebecca Zash, ont relevé 4 cas d’anomalies du tube neural (ATN) sur 426 femmes qui sont tombées enceintes alors qu’elles prenaient du DOLUTEGRAVIR. Ce qui représente un taux de 0,9 %, à comparer au taux de 0,05 % observé chez les femmes traitées avec de l’efavirenz et de 0,09 % chez les femmes séronégatives. Une différence statistiquement significative.
Que dit l’OMS sur ces dangers du DOLUTEGRAVIR ?
Dans une note d’information interne, dressée sous forme de 12 questions réponses, en date du 21 mai 2018, l’organisation mondiale de la santé prend en compte les signaux lancés par l’étude du Dr ZASH du Botswana et appelle les médecins à ne pas prescrire en priorité ce médicament aux patients comme on peut le lire dans la réponse donnée à la question 2, en rapport avec les conseils de l’OMS
« Les femmes qui envisagent de tomber enceintes (ou qui n'utilisent pas de moyen de contraception systématique) devraient éviter d'utiliser le DTG.
Le traitement aux ARV pour les femmes et les adolescentes en âge de procréer, y compris celles qui sont enceintes, doit être basé sur des médicaments pour lesquels on dispose de données suffisantes sur leur efficacité et leur innocuité ; un traitement à base d'éfavirenz (EFV) est un traitement de première intention sûr et efficace.
Si d'autres ARV de première ligne ne peuvent pas être utilisés chez les femmes et les adolescentes en âge de procréer, par exemple en raison d'une résistance aux EFV, le recours au DTG peut être envisagé dans les cas où il est possible de garantir l’usage systématique de la contraception. Les femmes qui prennent du DTG devraient être pleinement informées du risque potentiel de contraction de anomalie du tube neural (ATN) afin qu'elles puissent prendre la décision en consultation avec leur soignant.
Les programmes devraient continuer à renforcer la pharmacovigilance, notamment la surveillance de l’issue des grossesses. »
Ce médicament a été approuvé par l’OMS en 2013. Et par principe, il faut encore quelques années et de nombreuses études pour être complètement fixé sur l’étendue des dégâts qu’il peut causer à l’organisme. En attendant, prudence.
Stéphane NZESSEU
C’était un coup d’Etat institutionnel qui se mettait en place en Côte d’Ivoire. Par la création d’un gouvernement de consensus mettant à l’écart Ouattara et ses protégés, le camp Bédié soutenu par le reste de la classe politique ivoirienne tentait ainsi de déloger le président nouvellement élu « sans effusion de sang ».
Laurent Gbagbo, Mamadou Coulibaly, Guillaume Soro, Charles BLE GOUDE, Pascal Affi N’guessan et bien d’autres sont les noms qui sont en bonne place dans le gouvernement que s’apprêtait à annoncer l’ancien président Konan Bédié. Un gouvernement de rêve, un gouvernement d’union nationale. Un gouvernement où les ennemis d’hier se retrouvent pour travailler main dans la main pour une Côte d’Ivoire unie et prospère. Seulement, le morceau e face est dure et coriace. Alassane Ouattara tient les rênes du pouvoir et il n’entend pas les lâcher aussi facilement.
Manifestement, un gouvernement qui aurait pu être celui de la véritable réconciliation. Avec le retour des bannis comme Laurent GBAGBO, Charles BLE GOUDE et le nouvel ennemi de la politique Ouattara, Guillaume SORO, on n’aurait pas rêvé mieux. Pour ce qui est de la distribution des postes, on peut dire que c’est plus symbolique que fonctionnel. Ce d’autant plus que d’un point de vue de la carrière politique, bon nombre de ces personnalités ont la carrure de Président de la république pour la Côte d’Ivoire, ils sont chef de mouvements politiques aux visions très souvent éloignées, mis aussi, les postes auxquels ils sont affectés, sont des fonctions qu’ils ont occupées dans leur jeunesse politique. Malheureusement, Alassane vient de courcicuiter ce projet de coup d’Etat institutionnel en essayant de mettre la main sur Bédié et tous ceux qui l’accompagnaient pour la conférence de presse de ce mardi.
Voici la liste intégrale des personnalités envisagées pour ce gouvernement de transition :
CÔTEDIVOIRE - PROJET DE GOUVERNEMENT DE TRANSITION SUITE A LA VACANCE DU POUVOIR EN COTE D’IVOIRE
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Stéphane NZESSEU
C’est à la faveur du Conseil de cabinet présidé par le Premier ministre, Chef du Gouvernement, Joseph Dion Ngute ce mardi, 03 novembre 2020. Le Gouvernement camerounais s’inquiète de la résurgence de la pandémie dans plusieurs pays occidentaux. Au cours de Conseil, le Ministre de la Santé publique (Minsante), Dr. Manaouda Malachie a présenté les statistiques de l’évolution de la maladie au Cameroun.
Les statistiques présentées par le Minsante au Conseil de cabinet font état de 21 103 cas enregistrés à date sur l’étendue du territorial avec 429 décès. Elles portent sur l’évolution de la pandémie de coronavirus sur le territoire national depuis la confirmation d’un premier cas au Cameroun le 06 mars 2020. A en croire ces statistiques, en début novembre, les services du Ministère en charge de la Santé, comptabilisent un taux de guérison de 96% et un taux de mortalité de 1,9%.
Dans le communiqué ayant sanctionné le Conseil de cabinet de ce 03 novembre, l’on peut lire : « Le Premier ministre instruit le ministre de la Santé publique de redoubler d’efforts, afin de renforcer la sécurité sanitaire du Cameroun face à la résurgence de la pandémie du coronavirus dans plusieurs pays (occidentaux) ».
Le Gouvernement camerounais a choisi de continuer la sensibilisation des populations sur l’impérieuse nécessité de poursuivre le respect des mesures barrières. Il s’agit notamment du port du masque dans les lieux publics, du lavage des mains, entre autres.
Selon le communiqué signé du Secrétaire général des Services du Premier ministre, Séraphin Magloire Fouda, les pouvoirs publics ont décidé de « renforcer » les contrôles sanitaires au niveau des frontières aériennes, maritimes et terrestres.
Innocent D H
L’entraîneur national des Lions indomptables de football vient de dévoiler une nouvelle liste de 24 joueurs convoqués pour la double confrontation prévue ce mois contre le Mozambique. Outre les huit joueurs écartés, plusieurs grosses pointures absents le mois dernier signent leur grand retour.
Parmi les huit joueurs mis à l’écart par rapport à la présélection d’Antonio Conceiçao, figurent le Dijonnais Ahmad Ngouyamsa, le Toulousain Stéphane Zobo et l’attaquant Erica Ayuk (Osmalispor). Ceux-ci ont été placés sur la liste d’attente. Toutefois dans cette nouvelle liste de 24 joueurs, les têtes d’affiche comme Eric Maxim Choupo Moting, Clinton Njie, Christiang Bassogog et Vincent Aboubakar. Tous absents le mois dernier, ils font leur retour avec l’attaquant angevin Stéphane Bahoken.
Il est aussi constaté dans cette nouvelle liste du sélectionneur des Lions indomptables du Cameroun, la présence des cadres comme André Onana, bien qu’à nouveau testé positif à la pandémie du coronavirus. Y figurent également, Micheal Ngandeu, André-Frank Zambo Anguissa et Karl Toko Ekambi.
Précisons que le Cameroun est déjà qualifié pour la Coupe d’Afrique des Nations de football (CAN) en tant pays hôte de la compétition prévue en 2022, prend tout de même part aux éliminatoires.
En rappel, Antonio Conceiçao avait d’abord rendu publique, une liste constituée de 32 joueurs convoqués pour la double confrontation contre le Mozambique les 12 et 16 novembre prochain.
Innocent D H
Le juge d’instruction Bias Joel Albert vient de placer en détention provisoire 09 militants du MRC à la prison centrale de Kondengui. Ceci, après plus d’un mois de détention sans aucun acte légal.
Enfin, on a une idée de ce qui est réellement reproché aux militants du MRC qui étaient jusqu’alors détenus au sein de la prison du Secrétariat d’Etat à la Défense ((SED) à Yaoundé. Le juge d’instruction, au nom du peuple camerounais, leur reproche : « tentative de révolution, rébellion, attroupement aggravé et défaut de la carte nationale d’identité ». Des faits qui selon le juge sont de la compétence du tribunal militaire.
Par ailleurs, dans le cadre du procès qui va suivre, et considérant « la gravité des faits liée à leur nature criminelle, aux circonstances de notoriété dans lesquels ils ont été commis, à la pluralité des acteurs dont certains sont encore en cavale et aux moyens pluriels par lesquels ils ont été organisés, exposent les inculpés à la soustraction personnelle, à la subordination des témoins et à la dissipation des preuves », le juge d’instruction, BIAS Joël Albert a décidé de les garder dans les geôles de la prison centrale pour une période de six mois renouvelables.
C’est dans les environs de 18 heures que les militants du MRC vont être exfiltrés de leurs cellules au SED pour être conduits vers le tribunal militaire de Yaoundé. Quelques minutes plus tard, les neufs sont dans l’attente dans le hall de ce tribunal. Pour se voir servir quelques heures plus tard, une ordonnance de détention provisoire signé des mains du juge d’instruction BIAS Albert. Ces derniers vont être conduits vers la prison centrale de Kondengui où ils vont passer leur première nuit. Il faut rappeler que pour l’essentiel de ces militants, ils sont détenus pour certains depuis le 21 septembre au soir. Et pour des cas comme ceux de Olivier Bibou Nissack, il a été interpellé à son domicile la veille de cette fameuse marche.
On apprend également de Me MELI Hippolyte, avocat du MRC que l’un de ces militants a subi des sévices corporels graves. « Détenu au secret depuis le 18 septembre 2020 au SCRJ/SED et découvert tout à l'heure parmi les 09 déférés au TM: INTIFALIA OBEN. Ainsi s'appelle t'il.
Sauvagement torturé par un certain OBONO, ses avoirs confisqués, a subi les simulations de noyades, le ballonnement au plastique, les traces sont encore visibles sur les plantes de pied, aux deux poignets, au dos et à la fesse. Jusqu'à quand ? »
Stéphane NZESSEU
Ce mardi 03 novembre 2020, l’ancien président de la République de Côte d’Ivoire, Henri Konan Bedié est encerclé par les forces de maintien de l’ordre.
La tension est à son comble au sommet du pouvoir à Abidjan. Depuis la fin d’après-midi de ce mardi 3 novembre 2020, les policiers étaient aux portes du domicile privé de l’ancien président Henri Konan Bedié. Ils étaient plus d’une centaine d’hommes des forces de l’ordre. Dans un premier temps, ils choisissent de tirer des gaz lacrymogènes sur l’assistance venu assister à la conférence de presse que s’apprêtais à donner Henri Konan Bédié et la coalition de l’opposition. La coalition qui entend former « un gouvernement de transition ». A l’intérieur de la résidence, les hommes chargés de la sécurité de M. Bédié ont sorti des Kalachnikov pour se préparer à le défendre, d’après ce que rapporte les journalistes de l’AFP.
Une conférence de presse qui devait mettre en marche la vision de la nouvelle opposition à Ouattara. Une option de contestation électorale qui consistait à mettre en place un gouvernement de transition. « Cette déclaration (de l’opposition sur la “transition”) ainsi que les violences perpétrées suite au boycott actif, constituent des actes d’attentat et de complot contre l’autorité de l’Etat et l’intégrité du territoire national », a déclaré le ministre de la justice Sansan Kambilé lors d’une conférence de presse. Dans le domicile du président Bédié, se trouverait également d’autres grands noms de l’opposition. Notamment Pascal Affi N’guessan qui a fait office de porte-parole de cette coalition anti Ouattara.
« Ouattara vient de déclencher les hostilités » Guillaume Soro
C’est le tweet que vient de faire l’ancien président de l’Assemblée Nationale et ancien allié de Ouattara, Guillaume Soro. Pour lui, en posant cet acte d’arrestation de l’ancien Chef de l’Etat ; une déclaration qui sonne comme une déclaration de guerre à ‘endroit de celui qui vient d’obtenir un troisième mandat en Côte d’Ivoire.
Difficile de savoir avec précision à l’heure où nous publions cet article si oui ou non le Président Henri Konan Bédié est déjà entre les mains de la police ivoirienne. Toujours est-il que les gardes qui protègent le président Bédié n’entendent pas se rendre aussi facilement. C’est peut-être le départ d’une nouvelle crise port électorale. En rappel la dernière, en 2010 avait fait plus de 3.000 morts. De toute évidence, la nuit s’annonce longue à Abidjan.
Stéphane NZESSEU
Les corps sans vie des deux jeunes enfants ont été découverts ce lundi matin à l’intérieur de leur chambre. Ils perdent la vie après avoir mangé la veille un plat de riz.
Leurs noms, Miriane AWOUNDJIA âgée de 04 ans et sa grande sœur Virginie âgée de 19 ans. Deux filles d’une même famille qui rendent l’âme après avoir consommé un repas. Du moins c’est ce qu’on croit jusqu’à ce moment. En effet, les deux filles, en compagnie de l’une de leur sœur, ont passé la soirée de dimanche à cuisiner un repas de riz. Après avoir passé des moments en famille. La grande sœur des deux filles va rentrer à la maison avec une partie du plat qu’elles ont concocté. Le matin venu, la grande sœur qui était partie la nuit revient pour prendre la petite Miriane de04 ans pour la préparer et l’accompagner à l’école. Grande sera sa surprise lorsqu’elle va trouver le corps de ses deux sœurs gisant au sol sans vie. C’est alors qu’elle va alerter le quartier et les autres membres de la famille. Les habitants du quartier Tsinkop seront dans l’émoi. Les pleurs, les larmes, mais surtout la surprise.
Dans un premier temps, les uns et les autres pensent à une intoxication alimentaire. Mais seulement, qu’est ce qui peut expliquer que les autres membres de la famille qui ont consommé ce riz n’ont rien eu comme problème de santé ? Puisqu’il faut rappeler que c’est une grande famille qui habite pour une partie une première maison principale, et parce qu’il y avait assez de place pour tous, la famille a fait louer cette chambre pour héberger d’autres de ses membres. Il s’agit d’une de ces familles camerounaises qui ont fui les régions en guerre, notamment le NOSO. Donc, la veille, lorsqu’elle rentrait, la grande sœur était partie avec une partie du repas et en a fait profiter à d’autres dans la famille. Ceux qui ont pris de ce repas sont en observation jusqu’ici. Mais, manifestement, ils n’ont rien.
Une autre piste, invite à se pencher sur le réchaud à charbon qui a servi à faire la cuisine. Le réchaud à charbon n’a visiblement pas été bien éteint. Et il est possible qu’une fois les enfants endormis et les portes et fenêtres fermées, ils se sont fait étouffer par le reste de fumée qui se dégageait du réchaud en question. C’est d’ailleurs la piste la plus plausible.
Stéphane NZESSEU
La prochaine Vice-Présidente des Etat Unis peut être une noire américaine. Une élection qui risque d’avoir des conséquences directes sur la crise anglophone actuelle.
Ce mardi, les américains choisissent sont nouveau personnel politique. Et le plus important d’entre eux, c’est la liste des candidats à la présidentielle. Le Président et son Vice vont être choisis par les américains au travers des grands électeurs qui seront élus. Mais parmi les deux listes en course, une seule préoccupe au plus haut point le gouvernement camerounais. Au vu du déroulement de la crise anglophone dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, Yaoundé a intérêt à avoir un gouvernement américain avec lequel il pourra travailler main dans la main. Or ça n’a pas vraiment été le cas avec le gouvernement TRUMP qui ne se préoccupait presque pas de sa politique internationale, notamment vis-à-vis de l’Afrique. Quand on décompte ses déclarations au sujet de l’Afrique, on peut aisément croire que ce président avait un réel mépris pour le continent de Nkwame Nkrumah.
TIBOR NAGUY a pris les devants et a montré qu’il ne portait pas le régime de Yaoundé en très grande estime. Pire, Kamala Harris, qui est favori pour la fonction de Vice-présidente des Etats Unis d’Amérique était l’une des premières personnalités politiques de ce pays à se prononcer ouvertement pour une intervention de l’Oncle SAM dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun. L’ancienne procureure connaît très bien le Cameroun. Après l’assassinat du pasteur Charles Wescos dans le Nord-Ouest en 2018, des sénateurs américains ont fait une pétition pour une intervention des Etats Unis au Cameroun comme le raconte Boris Bertolt dans son livre. « Le 7 décembre 2018, soit un mois une semaine après la mort de Charles Wesco, 10 sénateurs démocrates américains très influents à Washington écrivent à Mike Pompeo, secrétaire d’État aux affaires étrangères, parmi lesquels : Elizabeth Warren ; Tim Kaine; Chris Van Hollen ; Dick Durbin ; Edward Markey ; Amy Klobuchar ; Chris Coons ; Jeff Merkley ; Kamala Harris. Ils demandent clairement aux États-Unis d’intervenir au Cameroun et à la communauté internationale d’agir afin de faire face à la crise humanitaire qui sévit dans la zone anglophone. »
En plus de Kamala Harris, le camp JOE BIDEN compte également dans ses rangs un nom très connu par Yaoundé. La sénatrice KAREEN BASS qui a à plusieurs reprises ouvert ses portes aux représentants séparatistes. Avec JOE BIDEN à la tête de ce pays, ce sont les acteurs politiques américains qui maîtrisent le dossier Cameroun qui accèdent au pouvoir et qui peuvent dès lors mettre en mouvement un certain nombre d’instruments pour parvenir à la mise en œuvre de leurs visions pour notre pays.
Yaoundé a visiblement tout intérêt pour une victoire de Trump à cette élection en cours.
Stéphane NZESSEU
L’information est révélée par le rapport d’octobre 2020 du Ministère des Finances (Minfi) sur l’amélioration des performances des recettes forestières au Cameroun. Une perte colossale des ressources fiscales dans le secteur forestier camerounais.
Du rapport d’octobre 2020 du Minfi, l’on apprend : « Il s’agit ici de l’écart entre le chiffre d’affaires DSF [Déclaration statistiques fiscales) déclaré par les exploitants forestiers et les valeurs FOB de leurs exportations. Il ressort de cette évaluation que près de 30 entreprises forestières ont été identifiées comme étant à risque de minoration de leur déclaration de chiffre d’affaires sur les exercices 2018-2019. Le volume d’activité non déclaré au vu de leur chiffre d’affaires atteint FCFA 11,4 milliards en 2018 et FCFA 16,7 milliards en 2019, soit un cumul de FCFA 27,8 milliards ».
Un constat similaire est fait en ce qui concerne le non reversement de la redevance forestière annuelle (RFA). Ce risque est appréhendé en comparant la RFA payée par les détenteurs de titre d’exploitation et la RFA contenue dans leurs offres financières, à en croire le même rapport.
« Le calcul de cette variable a permis d’identifier 75 entreprises forestières (sur 158 détenant au moins un titre d’exploitation) potentiellement à risque de non reversement de RFA sur les exercices 2018 et 2019 », découvre-t-on dans ce document. La RFA potentiellement non reversée est de 5,2 milliards en 2018 et de 5,5 milliards de FCFA en 2019, soit un cumul de prêt de 10,7 milliards de FCFA sur les deux exercices, ajoute par ailleurs le Minfi. La somme du chiffre d’affaires non déclaré et la RFA non payée, cela fait un montant total de 38,5 milliards de FCFA distraits au fisc entre 2018 et 2019.
Une situation qui appelle le Gouvernement camerounais à plus d’actions dans la lutte contre l’incivisme fiscal dans le secteur forestier afin de démanteler systématiquement les entreprises qui seraient tenter de fuir devant leurs obligations de payer l’impôt.
Innocent D H
Ils ont choisi de se vêtir en noir pour signifier qu’ils sont en deuil. Depuis le début de cette semaine, et ce durant celle-ci, ils vont marquer par cet acte la douleur qui les anime après avoir vu des enfants se faire assassiner de la sorte dans un temple du savoir.
Dans plusieurs établissements de la ville de Douala ce lundi 02 novembre 2020, on peut faire le constat. Les enseignants sont vêtus de noir. Une couleur qui symbolise dans plusieurs cultures, la perte d’un être cher, le deuil, la douleur. Et c’est justement le sentiment qui anime en ce moment, nombre d’enseignants au Cameroun.
Certes, ce n’est pas tous les enseignants qui se plient à cette semaine de deuil. Ceux des enseignants qui participent à cette action, sont ceux qui ont répondu aux multiples appels de près de 15 syndicats du secteur de l’éducation. Ces syndicats qui ont bien voulu marquer d’une manière évidente la douleur, mais aussi la colère qui les anime au lendemain des crimes perpétrés sur les enfants de la Mother Francisca International Bilingual Academy, le 24 octobre 2020. Des élèves, innocents, sont tués dans l’enceinte de leur établissement scolaire. Un drame qui a retenu l’attention du monde entier.
D’un autre côté, ce port du vêtement de couleur noire signifie également l’espoir. L’espoir d’une fin imminente de cette guerre qui sévit dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. L’espoir que le gouvernement de la république mettra les bouchée double pour que les armes cessent de crépiter dans ces villes et villages. Mais davantage pour permettre que les enfants puissent aller à l’école en toute quiétude, sans oublier les enseignants qui devraient transmettre le savoir sans craindre pour leurs vies. Et là-dessus, es syndicats annoncent qu’il est possible que des séries de grèves surviennent dans les prochaines semaines s’ils se rendent compte que l’armée n’a pas sécurisé toutes les écoles ou établissements dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
En attendant, les enseignants continuent d’inviter les enfants à retourner dans les écoles, collèges et lycées pour acquérir le savoir. Aussi, les parents sont invités à ne pas céder à la panique, aux sirènes de la peur qui voudraient de toutes les manières les décourager à envoyer leurs enfants dans les établissements scolaires. En attendant, les enseignants de la ville de Douala continuent de dispenser leurs leçons vêtus tout de noir.
Stéphane NZESSEU
Depuis que la France et certains pays occidentaux ont repris avec le confinement de leurs citoyens, le Cameroun tient à rappeler à ses habitants que cette maladie n’est jamais partie et qu’il est bon de redoubler de vigilance.
Qu’entend – on par 2e vague ?
Il est difficile de donner une définition claire et précise à ce qu’on appelle 2e vague dans cette crise de Covid 19. On peut se dire que tout ceci se comporterai comme une les vagues sur la mer. C’est à dire que le nombre des infections augmente, puis baisse, puis augmente à nouveau. Un peu comme le font les cycles de vagues. Mais il faut reconnaître que « ce n'est pas particulièrement scientifique : la définition d'une vague est arbitraire », a déclaré à la BBC le Dr Mike Tildesley, de l'université de Warwick.
Pour d’autres, toute hausse peut être assimilée à une deuxième vague. Mais il s'agit souvent d'une première vague irrégulière. C'est ce qui se passe dans certains pays occidentaux. Ils considèrent que cette nouvelle hausse, qui survient après qu’on ait remarqué une baisse considérable, peut être considéré comme une deuxième vague. Ce qui est questionnable.
Puisqu’il faut bien se dire que, pour qu’on parle vraiment d’une deuxième vague, il faut que la première vague soit complètement terminée, le virus véritablement maîtrisé et les cas substantiellement terminés. Or ce n’était pas vraiment le cas dans tous ces pays qui parlent de deuxième vague. Toutefois, ces Etats estiment que, pour qu'une deuxième vague commence, il faudrait une augmentation soutenue des infections.
Mais est ce que le Cameroun rempli ces critères ?
En considérant les chiffres que viennent de communiquer le ministre de la santé, il est clair qu’il n’y a pas d’augmentation de cas à partir d’un moment précis. D’ailleurs, on constate même qu’il n’y a pratiquement pas eu de cas depuis plusieurs mois. Et le communiqué du ministre de la communication vient conforter cette position. René Emmanuel SADI nous apprend en somme que le coronavirus n’a jamais été vaincue, ou encore maîtrisé jusqu’ici. De ce point de vue, il n’est pas possible de parler de 2e vague pour ce qui concerne le Cameroun. Le gouvernement souhaite juste raviver l’attention des citoyens sur le fait que la crise continue de circuler au milieu de nous. Même si, il faut se l’avouer, il semble quasi inoffensif pour nos concitoyens.
Stéphane NZESSEU
Ces dernières années, les prisons du Cameroun et singulièrement des principales villes sont fortement sollicitées. Du fait des multiples arrestations des militants du MRC, les gardiens de prisons sont sous le feu des projecteurs. Et ils veulent profiter de ces projecteurs pour mettre en lumière les maux qui minent leur fonction.
L’administration pénitentiaire se porterai en définitive, un peu comme tous les autres secteurs de la vie au Cameroun. Rien ne va comme il faut. Les gardiens de prison, pourtant très sollicités ces dernières années, sont à la traîne. Ils se plaignent. Pour un gardien de prison s’exprimant en toute anonymat « ce corps de maintien de l'ordre jadis magnifié par le ministre amadou Ali est aujourd'hui, comme beaucoup de secteurs de notre administration et du Cameroun en général, voué à la déchéance. » Les raisons de cette situation scabreuse sont nombreuses. Pour ce gardien de prison, l’une de ces raisons c’est que « comme beaucoup de ministres, le secrétaire d'état chargé de l'administration pénitentiaire, Doh Jérôme a transformé notre administration en boutique. Tout y passe et à cause de cela, un mouvement d'humeur des gardiens de prisons est en gestation pour non seulement demander que le statut en vigueur soit appliqué, mais aussi pour dénoncer les abus de Jérôme Doh Penpagah. »
Si l’on saisit bien le sens de la doléance de ce gardien de prison, les actes de l’actuel patron de l’administration pénitentiaire est venu comme des gouttes d’eau de trop pour faire déborder le vase. Cette approche qui vise à jeter en pâture le seul Secrétaire d’Etat n’est pas sincère. Car, il faut reconnaître que si la problématique majeure est la mise en place effective du statut des gardiens de prisons, alors, ce n’est pas la seule faute de Mr Jerôme Doh Penpagah. Ce n’est pas ce dernier qui décide par exemple des recrutements à la fonction publique pénitentiaire. De ce point de vue, il lui est presque impossible de rationner équitablement et en quantité souhaitée toutes les prisons. Et dire que ce gardien reconnaît que les prisons notre pays sont des « mouroirs ». Soit du fait des défaillances des structures d’accueil, ou encore du fait qu’il est impossible de nourrir et de soigner convenablement ses occupants qui sont en surnombre. « C’est pourquoi une attention particulière doit être accordée à ces mouroirs qui servent de prisons, aussi au personnel chargé d'encadrer parfois les pauvres innocents qui forment à 90% l'essentiel des détenus. Cette fois ci nous sommes sérieusement en colère. »
Et cette colère risque d’exploser au nez du gouvernement dans les prochains jours si rien n’est fait.
Stéphane NZESSEU
Maurice Kamto le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun souhaite un prompt rétablissement à Me Alice Nkom, qu’il décrit comme une héroïne du changement.
C’est dans la nuit du lundi 2 novembre 2020, que Maurice Kamto a adressé son message de soutien à Me Alice Nkom, qui a été testée positive au Coronavirus.
«J’apprends le test positif de Me Alice Nkom à la Covid-19. Je présente mes vœux de prompt rétablissement à cette patriote au grand cœur, héroïne du changement au #Cameroun. A très bientôt en résistance », a écrit le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun.
Il convient de rappeler que c’est Me Alice Nkom qui a personnellement rendu public son état de santé. En rassurant tous ses enfants qui la soutiennent, l’avocate défenseure des Droits de l’homme a encouragé ceux-ci à se protéger.
«Merci, les enfants pour vos témoignages et encouragements, actuellement sous traitement personne n’est à l’abri du Covid-19. Protégez-vous les enfants c’est essentiel pour vous ainsi que pour vos proches. Me concernant pas d’inquiétude, je vous tiendrai informé régulièrement. Mom Love You », avait-elle publié le vendredi 30 octobre 2020.
Il faut dire que pour parler de la situation épidémiologique du pays, le gouvernement dans un communiqué publié hier, indiquait que la pandémie n’a pas encore été ni vaincue ni éradiquée dans notre pays. Aussi, il recommande un respect scrupuleux des mesures barrières à savoir : le port obligatoire et systématique du masque dans les lieux publics, le respect de la distanciation sociale et le lavage régulier des mains avec de l’eau propre coulante ou avec du gel hydro-alcoolique.
Liliane N.
Ben Decca le président du club Léopard sportif de Douala pense que la Fédération camerounaise de football doit se plier au verdict du Tribunal arbitral du sport, qui réhabilite la Ligue de football professionnel du Cameroun dans ses fonctions.
En sa qualité de président du club Léopard sportif de Douala, l’artiste Ben Decca dans les colonnes du quotidien Le Messager a réagi au conflit qui persiste entre la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT) et la Ligue de football professionnel du Cameroun (LFPC). Il pense qu’il revient à la FECAFOOT de Seidou Mbombo Njoya de se plier au verdict rendu le 19 septembre 2020 par le Tribunal arbitral du sport (TAS). Ce verdict faut-il le rappeler, a annulé la suspension de la LFPC prononcée par la FECAFOOT. Aussi il a réhabilité la Ligue du Général Pierre Semengue dans ses fonctions.
Se définissant donc comme un républicain, Ben Decca appelle au respect de cette sentence et précise également que la question de la dissolution de la LFPC ne peut pas être à l’ordre du jour.
«Je ne pense pas qu’il faille parler de la dissolution de la Ligue. Il y a eu un procès auprès de la haute juridiction du sport qui est le TAS. Si on va à l’encontre d’une décision du TAS, c’est qu’il y a un problème. Je suis républicain, je respecte l’ordre établi, et rien ne pourra me faire changer de cap. Moi, je suis fin prêt. La ligue a décidé, nous on suit», a déclaré le frère aîné de l’artiste Grace Decca.
Ne voulant pas que sa position prête à confusion une fois rendue publique, Ben Decca dit nourrir des ambitions pour son club.
«Mon but c’est que mon équipe accède en Ligue 1 et il faut que toutes les conditions soient réunies pour cet objectif. Je ne suis pas un politicien, ce qui m’intéresse c’est le sport», soutient-il.
Il faut préciser que Léopard sportif de Douala, évolue depuis plusieurs années en deuxième division.
Liliane N.