La Commissaire de police Rebecca Nnanga exerce au sein de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique.
Même si le Prix de la femme policière de l’année de l’Organisation des Nations unies (ONU) a été décernée à la zambienne Doreen Malambo, il convient d’indiquer que notre compatriote la Commissaire de police Rebecca Nnanga est sortie finaliste. Exerçant au sein de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca), le travail qu’elle abat au quotidien a suffi pour la hisser en haut de cette édition du Prix de la femme policière de l’année de l’ONU 2020.
«Rebecca Nnanga a été déployée au sein de la Minusca en 2018 et occupe actuellement le poste de chef de la cellule de recrutement de la mission. À ce titre, elle a appuyé le recrutement de 1 000 personnes pour les forces de sécurité intérieure de la République centrafricaine au cours des dernières années et augmenté le nombre et le pourcentage de femmes incluses», renseigne le site web de l’ONU.
Finaliste aux côtés de la nigériane Catherine Ugorji Commissaire de police principale, l’ONU affirme que le travail de Rebecca Nnanga qui vise à étendre la portée de la Police des Nations unies à la région d’Ansongo, près de la zone frontalière Mali-Niger-Burkina Faso.
«Son soutien aux opérations conjointes avec la police, la gendarmerie et la garde nationale maliennes a contribué à assurer la sécurité de la population locale”, explique l’ONU.
Pour brièvement parler du Prix de la femme policière de l’année de l’ONU 2020, il faut savoir qu’il a été créé en 2011. Il vise à reconnaître les contributions que les femmes policières apportent aux opérations de paix des Nations unies et pour promouvoir l’autonomisation des femmes.
Pour cette édition 2020, c’est ce 03 novembre, qu’aura lieu la cérémonie de remise de prix. Elle se fera virtuellement. Et elle sera présidée par Jean-Pierre Lacroix le Secrétaire général adjoint aux opérations de paix des Nations unies.
Liliane N.
Seidou Mbombo Njoya le président de la Fédération camerounaise de football perçoit les problèmes rencontrés avec la Ligue de football professionnel du Cameroun, comme des signes annonciateurs de la réussite.
Le président de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT) n’entend visiblement pas céder à la pression, dans l’affaire qui l’oppose à la Ligue de football professionnel du Cameroun (LFPC). Dans une publication faite sur sa page Facebook, il essaie d’expliquer la situation conflictuelle qui contrairement à ce qu’on pensait, n’a pas pris fin même avec la sentence que le Tribunal arbitral du sport (TAS) a rendu le 19 septembre dernier. Seidou Mbombo Njoya fait par ailleurs savoir que la FECAFOOT ne se désengagera jamais des responsabilités qui sont les siennes. Il entend mettre un terme à ladite situation. Cependant il maintient qu’il revient à l’instance dont il a la charge d’organiser et de développer le football de notre pays.
Retrouvez ci-dessous des morceaux choisis de cette publication de Seidou Mbombo Njoya
S’agissant de l’examen de l'accord avec la LFPC, celui-ci avait été adopté comme vous le savez pour donner suite à la sentence rendu par le TAS le 14 septembre dernier. Afin de mettre en application cette Résolution, nous avons procédé à la nomination du secrétaire général de la LFPC qui a été contesté par la LFPC. Pour sa part, la LFPC n’a pas observé la mise en œuvre du point 3 de l'accord qui lui demandait de convoquer dans les 30 jours suivant l’Assemblée Générale du 25 septembre, une Assemblée Générale élective en vue du remplacement pour la durée du mandat restant des membres du Conseil d’Administration de la Ligue ayant perdu leur qualité. L’Assemblée Générale de la FECAFOOT du 25 septembre 2020 avait prévenu que « la remise en cause de tout ou partie des résolutions prises tant par elle que par le Comité Exécutif constituera une violation de l’accord conclu entre la FECAFOOT et la LFPC et donne mandat au Comité Exécutif d’en tirer toutes les conséquences ».
Le moment est venu pour le Comité Exécutif de prendre ses responsabilités. Cette question est un défi et déterminera les relations futures entre la FECAFOOT et ses membres. Nous avons le devoir de mettre un terme à cette situation qui a déjà trop duré. Je voudrais, avant de conclure sur cette affaire, vous rendre compte de ce que j’ai expliqué la situation et la position de la FECAFOOT aux autorités de la République lors des assises organisées autour de cette question. La FECAFOOT reste l’unique Institution qui a la charge d’organiser et de développer le football dans notre pays. Il n’est pas question de nous désengager de cette responsabilité.
Je reste convaincu que les difficultés que nous traversons depuis le début de notre mandat sont des signes annonciateurs de la réussite. Continuons à œuvrer pour l’atteinte de nos objectifs et ne nous laissons pas divertir par des questions périphériques. Restons concentrer et notre passage à la tête de l’Exécutif de la FECAFOOT restera graver dans les mémoires et les annales du football camerounais.
Liliane N.
Le président du Social democratic Front (Sdf) de retour en terre camerounaise après avoir séjourner dix mois environ aux Etats-Unis pour des raisons sanitaires. Pour de nombreux observateurs, Ni John Fru Ndi retrouve ainsi sa formation politique affaiblie par des querelles intestines qui semblent déjà entamées son implosion.
Depuis l’après élections législatives et municipales du 09 février 2020, le climat au sein du Sdf est loin d’être celui des beaux jours. Le constat est clair, le double scrutin a vu le parti de Ni John Fru Ndi s’effondrer progressivement parce que traversé par des querelles internes perdant dans la foulée sa représentativité à l’échelle nationale. A ce jour, le Sdf ne compte plus que 5 députés sur 180 à l’Assemblée nationale. Pourtant lors de la dernière législature, il totalisait 18 sièges. De même, le parti de la balance ne contrôle plus que 4 conseils municipaux localisés dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, contre 22 en 2013. Pire encore, l’absence du Chairman qui était parti pour les Etats-Unis pour se soigner, va davantage donner libre cour aux cadres du Sdf qui ne parlent plus d’une seule voix.
Toutefois, le retour de Ni John Fru Ndi au Cameroun et partant dans son Social democratic Front va-t-il par une sorte de baguette magique changer la donne ?
Au regard du climat actuel au sein du Sdf, pour certains observateurs de la scène politique camerounaise, son déclin est à la fois progressif et préoccupant. D’aucuns parlent même de trahison quand on sait que plusieurs figures de proue à l’instar du député Jean Michel Nintcheu, donne la nette impression de travailler pour le compte du Mrc sur fond de cacophonie. Cette même attitude est également reprochée au sénateur Tchoumelou et à Jean Robert Wafo, tous accusés par leurs adversaires politiques de militer pour le parti de Maurice Kamto, apprend-on.
Pour d’autres observateurs, le retour du Chairman est porteur d’espoir pour les fervents militants du Sdf, ceux-là qui restent viscéralement attachés aux valeurs de ce parti d’opposition. Pour ramener de l’ordre dans la maison, Ni John Fru devra donc être intransigeant en vers les cadres de fait qui n’ont pour seul ambition que de voir mourir définitivement le parti. C’est d’ailleurs pourquoi, la rentrée politique du président sera de tous les enjeux.
Innocent D H
Bourse Ghislaine Dupond et Claude Vernon : Charles Abossolo Oba premier journaliste camerounais à remporter le prix RFI
Le prix lui a été attribué par Radio France internationale (RFI) ce lundi 02 novembre 2020, date décrétée par les Nations Unies pour la « Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre des journalistes » en mémoire de Ghislaine Dupont et Claude Verlon, deux journalistes de RFI assassinés le 02 novembre 2013 à Kidal au Nord du Mali.
Dans une vidéo publiée sur la page Facebook de l’organisme public de radio-télévision, le journaliste en service la station régionale de la Cameroon Radio Television (CRTV) dans le Sud a réagi : « C’est une joie indescriptible (…) Cela montre que les efforts que l’on fait chaque jour ne tombent pas à l’eau. C’est bien évidemment la victoire de la Crtv et du Cameroun tout entier ».
C’est à l’issue de trois semaines de formation à distance dispensée par l’Académie France Médias Monde que le nom de Charles Donatien Abossolo Oba a été choisi dans la catégorie « journaliste ». Afin de départager les 20 professionnels (10 journalistes et 10 techniciens) venant de 13 pays d’Afrique francophones choisis parmi plus de 300 candidatures, il a été demandé aux journalistes de réaliser un reportage sur le thème « dialogue et tolérance », apprend-on. Ce titulaire d’une licence en journalisme obtenu à l’Ecole supérieure des sciences et techniques de l’information et de la communication (Esstic) de Yaoundé a focalisé son travail sur la polygamie.
Selon le lauréat, « La seule réalité sociale où je pouvais ressortir ce thème, c’était la polygamie. J’ai parlé du dialogue et de la tolérance dans ces couples polygamiques où il y a la jalousie et toutes sortes de rivalités. J’ai aussi montré la jeune fille africaine et camerounaise en particulier qui n’accepte plus vraiment la polygamie », indique-t-il.
Atouts du lauréat
Le journaliste camerounais, « s’est distingué par la clarté de son travail, son professionnalisme et la multiplicité et la qualité des témoignages recueillis dans le reportage de 3m30sec qu’il a choisi de focaliser sur la question de la polygamie à Ebolowa dans la région du Sud », a expliqué RFI. Précisons qu’en raison de la pandémie du coronavirus (Covid-19), c’est par téléphone, dans l’émission « 7 milliards de voisins » diffusée ce lundi sur RFI, que les noms des deux lauréats de la 7e édition ont été annoncés. Le Burkinabé Romain Bouda a remporté le prix dans la catégorie « technicien ».
Créée en 2014 par RFI en hommage à ses deux reporters assassinés le 02 novembre 2013 à Kidal, dans le Nord du Mali, la Bourse Ghislaine Dupont et Claude Vernon récompense chaque année un jeune journaliste radio et un jeune technicien de reportage.
Innocent D H
Le président de la Commission nationale pour la Promotion du Bilinguisme et du Multiculturalisme (CNPBM), Peter Mafany Musongue vient de présider à Garoua, la capitale régionale du Nord, une réunion d’écoute et de sensibilisation avec les forces vives de cette partie du pays. Objectif, amener les populations à accroître la pratique quotidienne du bilinguisme et de contribuer à la consolidation de la paix et de l’unité nationale.
Le président de la CNPBM a échangé avec les forces vives de la région du Nord. De ces échanges qui se sont voulus directs sans langue de bois, l’on retient que dans la dynamique de renforcement et de consolidation du vivre ensemble au Cameroun, les discours haineux, le tribalisme et le communautarisme, la désinformation et le replis identitaire, sont des maux qu’il faut vigoureusement combattre. Une lutte qui se veut d’ailleurs œuvre commune dans un contexte où le Cameroun aspire à son émergence à l’horizon 2035. « Il faudra qu’on se sente Camerounais en entier et non à moitié. Donc, il est nécessaire que nous puissions vire ensemble », conseille Peter Mafany Musongue.
Les actions, mesures et instruments mobilisés par le Président de la République, Paul Biya pour favoriser la pratique quotidienne du bilinguisme et valoriser la riche diversité socio-culturelle du Cameroun ont été passés en revue à travers des exposés. Au titre des instruments juridiques qui ont vu le jour, c’est le cas de la loi sur la promotion des langues officielles. Pour Peter Mafany Musongue : « Nous devrions être tolérant car nous sommes un pays multiple et que nous respections les autres. Même s’il y a des différences, nous devrions garantir le vivre ensemble harmonieux ».
Cette rencontre a ainsi permis de recueillir, les avis et suggestions des différents acteurs présents touchant à divers aspects de la vie. Tout ceci s’est déroulé en présence du Gouverneur de la région du Nord, Jean Abate Ed’i. Cette rencontre avec les forces vives de la région montre que la CNPBM continue d'œuvrer sans relâche dans la construction d’un Cameroun uni et prospère.
Innocent D H
De ce fait, le gouvernement à travers un communiqué signé par René Emmanuel Sadi son porte-parole, met en garde la communauté contre le relâchement des mesures barrières.
Dans le communiqué rendu public ce lundi 2 novembre 2020, le gouvernement appelle les populations à ne pas relâcher avec le respect des mesures barrières édictées pour lutter contre le Coronavirus. La raison étant, évoque-t-il dans ledit communiqué signé par René Emmanuel Sadi Ministre de la Communication par ailleurs son porte-parole, que le Cameroun n’a pas encore ni vaincu ni éradiqué la pandémie. En précisant que tous les acteurs engagés dans la lutte contre la Covid-19 restent mobilisés, le Mincom rappelle les mesures à respectées qui sont:
En indiquant qu’il y a eu ces dernières semaines de nombreux cas de contamination au Cameroun et une propagation de plus en plus croissante dans certaines régions du monde, le gouvernement demande aux populations d’être responsables.
Sur son compte Twitter le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé a demandé aux populations de renforcer le respect des mesures barrières. Les chiffres qu’il a publié ce jour font état de: 22 103 cas confirmés, 429 Cas décès, 21 151 rémissions, 523 Cas actifs, 45 dont 04 sous oxygène cas en Upec. Le taux de guérison est de 96 %, le taux de létalité est à 1,9 %, celui de sévérité à 0,7 % et le taux d’occupation de lits à 1,4 %.
Liliane N.
Un seul point était inscrit à l’ordre du jour : la situation sécuritaire qui se fait de plus en plus préoccupante, avec l’assassinat cruel de jeunes enfants et, pour Samuel Billong – président du MR, la seule personne apte à mettre un terme à cette situation est le Chef de l’Etat. Il l’a d’ailleurs relevé à maintes reprises dans son discours de circonstance :
« Notre appel au Président Paul Biya, Chef de l'Etat à peser de tout son poids, pour l'arrêt des violences dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest n'a pas été entendu…
Son silence et son apathie face aux horreurs de la guerre apparaissent comme des facteurs favorisant la poursuite du drame que vivent les populations dans les régions du Nord-Ouest, du Sud-ouest et la Nation dans son ensemble…
L'engagement direct et visible du Chef de l'Etat est sans nul doute incontournable pour l'extinction de cette crise grave ».
Samuel Billong, dans la même logique, prétend que : « Le Président Biya n'est visible aujourd'hui qu'à travers des formules alambiquées du Secrétaire Général de la Présidence de la République par lesquelles il passe des instructions aux membres du Gouvernement y compris au Premier Ministre, Chef du Gouvernement… Ceci atteste d'un grave disfonctionnement institutionnel au sommet de l'Etat ».
Vacances de pouvoir au sommet de l’Etat
Pour le président du Mouvement Réformateur, cela ne fait l’ombre d’aucun doute, et, il parait selon lui, «Essentiel et urgent d'apporter une réponse pertinente au problème de la vacance du pouvoir au sommet de l'Etat, pour envisager de manière décisive le rétablissement de la paix dans les régions en crise et de répondre légitimement aux défis dont la Nation fait face… ».
Car, « Continuer à entretenir la situation d'incapacité criarde au sommet de l'Etat ne peut que conduire au pourrissement des crises sécuritaires, socio-politiques et à plomber encore plus la situation socio-économique du pays ».
Tout en relevant, entre autres l'inhumanité des auteurs du massacre des enfants innocents et des autres horreurs sur le théâtre de la crise anglophone, le Mouvement Réformateur :
« Appelle à nouveau au cessez-le-feu dans les régions anglophones ;
Dénonce l'entêtement des autorités gouvernementales à promouvoir l'option militaire au détriment d'un véritable dialogue républicain pour mettre un terme au martyr des populations dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest;
Renouvelle sa sympathie aux populations meurtries de ces régions qui en plus des affres de la guerre dont elles sont victimes, doivent faire face à une campagne de communication inconséquente visant à les criminaliser en laissant croire à l'opinion publique que celles-ci soutiennent, financent ou protègent les bandes armées ;
Appelle la Nation à s'unir et à s'engager courageusement et sereinement dans la recherche d'une solution concertée à la vacance manifeste du pouvoir au sommet de l'Etat… ».
Nicole Ricci Minyem
L’ex première dame l’a martelé lors de la fermeture des bureaux de vote le 31 Octobre dernier lors d’une conférence de presse.
« Ce jour, 31 Octobre 2020, il n’ y a pas eu élection présidentielle en Côte d’Ivoire. Notre pays se retrouve ce soir donc, dans une situation de vacance de pouvoir présidentielle. Il est temps que la société ivoirienne plus particulièrement les Partis d’Opposition, la Société Civile, et les patriotes qui se soucient de l’avenir de notre pays se donnent les moyens de mettre en place un gouvernement de transition…
Ce gouvernement aura pour mission principale de jeter les bases d’une vraie réconciliation nationale et de créer dans les meilleurs délais, les conditions d’une élection présidentielle démocratique et apaisée…
La Côte d’Ivoire doit se remettre, sans tarder sur les rails de la véritable démocratie, pour un développement harmonieux et dans la paix… ».
Ces élections auraient-elles été entachées d’irrégularités ?
Le dépouillement était déjà terminé dimanche matin, dans la plupart des bureaux de vote et, les résultats ont été acheminés vers la Commission électorale indépendante (CEI), qui a cinq jours pour annoncer les résultats.
Sans surprise, les chiffres provenant du Nord, traditionnellement favorable à Ouattara, lui donnent une victoire écrasante avec une forte participation, alors que dans les zones de l’opposition de nombreux bureaux ont été saccagés ou n’ont tout simplement pas ouvert.
Dans le Département de Mbengue par exemple, la lecture provisoire des résultats a fait état de « 30442 électeurs inscrits avec 30501 votants, taux de participation 99,98%. Un bulletin nul… ».
Mise en garde contre toute polémique
Ce d’autant plus que le bilan total des violences, qui ont été nombreuses dans la moitié sud du pays, était difficile à établir ; Même si l’opposition et le pouvoir évoquent des morts.
En plus, des sources concordantes, dont deux médicales laissent entendre qu’au moins trois personnes sont mortes à Téhiri, un village situé près de Gagnoa (270 km au nord-ouest d’Abidjan), fief de l’ancien président Laurent Gbagbo, lors d’affrontements entre ethnies locales et Dioulas originaires du Nord, réputés pro-Ouattara.
Les sources sécuritaires quant à elles font état d’au moins deux morts, dont un à Oumé, à 260 km au Nord – Ouest d’Abidjan, près de Gagnoa et, un autre à Tiebissou Centre, la veille du scrutin présidentiel.
Le maire de Tiebissou, Germain N’Dri Koffi, pour sa part parle de quatre (4) morts et 27 blessés dans sa commune. Quelque 35 000 membres des forces de l’ordre avaient été déployés dans le pays.
La tension qui reste vive, a amené le parti au pouvoir à mettre en garde, l’opposition contre « toute tentative de déstabilisation ». Le message leur a été délivré par le directeur exécutif du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix, Adama Bictogo. Pour lui, les responsables de l’opposition sont les commanditaires des violences qui ont émaillé le scrutin.
Nicole Ricci Minyem
Invité dans le cadre de l’émission « Scène de Presse » ce Dimanche, le ministre de l’Administration Territoriale a ajouté que le Président de la République n’a même pas encore jugé de l’opportunité d’une intervention du commandement opérationnel
« La menace dans les deux Régions ne peut conduire le Chef de l’Etat à prendre une telle décision ; Puisque nous avons combattu boko haram qui avait des chars, des blindés, des armes de guerre avec une milice structurée sans recourir à l’Etat d’Urgence… » ;
Le membre du Gouvernement, peut être pour se montrer plus convaincant, a ajouté qu’ « Il faut savoir que l’appréciation de la menace, par les populations est différente de celle du Chef des Armées, qui reçoit tous les jours, des rapports venant des services spécialisés, y compris des autorités administratives…
C’est sur la base de l’évaluation des rapports de sécurité que le Président de la République donne des orientations lorsque nous sommes confrontés à des défis sécuritaires ».
Sur la question du Cessez le feu, le ministre de l’Administration Territorial s’est voulu plus ferme en revenant encore sur le professionnalisme de l’Armée Camerounaise qui a pu faire face à la nébuleuse boko haram.
Pour Paul Atanga Nji,
« Le cessez le feu s’applique dans un cadre où un Etat n’arrive plus à s’auto gérer, dans un cadre où un Etat n’a plus les moyens de sa propre défense ; Lorsque ce sont les autres qui doivent venir aider l’Etat à gérer son système de défense…
Le Cameroun compte 360 Arrondissements – 58 Départements – 10 Régions ; tout le personnel est en place. Même boko haram qui était mieux structuré et qui avait plus de moyens que les terroristes du Nord et du Sud Ouest n’a pu occuper un mètre carré de notre territoire ».
De plus, il faut agir avec douceur, puisque ceux qui ont pris les armes contre leur pays sont des Camerounais, d’où l’importance du Grand Dialogue National.
Toutefois, le ministre de l’Administration Territoriale fait savoir qu’ « aucune discussion ne sera plus engagée avec ceux qui se positionnement comme des donneurs de leçons parce que tous ceux qui avaient à dire, l’ont fait lors du Grand Dialogue National… » ;
Alors,
« Qui est ce qu’on doit écouter ? Les Camerounais à part entière qui ont accepté de contribuer aux assises ? Ou les Camerounais, politiciens véreux qui de surcroit, n’ont reçu aucun mandat, pour parler au nom du Peuple et qui pensent qu’ils devraient être traités comme des Camerounais entièrement à part ?
Il est dès lors important que tout soit clair pour tous
Le Président Paul Biya, de part la Constitution, détient tout seul le mandat du Peuple et, c’est lui seul qui définit la politique de la Nation et cette politique est mise en œuvre par le Premier ministre, Chef du Gouvernement.
Un Droit qui ne lui est pas contesté par les Camerounais ; cependant, c’est parce qu’ils li ont confié ce mandat qu’ils lui attendent que toutes les dispositions soient désormais prises, afin que plus Jamais pareille chose ne se passe. Les Droits des Enfants, à la Vie, à la Santé, à l’Education devraient être au dessus de tous les autres Droits.
Nicole Ricci Minyem
Il s’agit précisément de la structure sanitaire de Zera, construite dans le district de Lagdo – Département de la Benoué. Elle a été découverte par Franklin Yebga – Pasteur de l’Eglise de la Sainteté, en mission pastorale dans le Grand Nord qui en a fait une vidéo, devenue virale sur la toile.
Un local construit en briques de terre et couvert d’un toit de chaume. A l’intérieur, l’infirmière a mis quelques récipients dans lesquels elle recueille de l’eau, dont elle se sert après l’accouchement ; Les femmes qui donnent naissance dans ce Centre le font sur ce qui tient lieu de lit d’accouchement, grossièrement fabriqué avec des bambous et sur lesquels l’on a déposé un sac plastique.
Visite guidée avec Wineya Marthe - responsable des lieux
« Nous sommes à la maternité de Zera et ici, nous accueillons au moins dix huit (18) femmes chaque mois ; ce sont les bambous qui ont ainsi été assemblés. On va faire comment ? Le district ne nous a doté d’aucun matériel, nous sommes obligés de faire avec les moyens de bord ; nous avons été affecté ici et nous avons l’obligation de travailler. Nous accueillons parfois deux, voire trois femmes par jour ».
La structure fonctionne ainsi depuis deux ans et on y reçoit d’autres malades
Wineya Marthe : « Ce Centre de Santé dépend de Ngona, ouvert depuis deux ans et, il fonctionne tel que vous le voyez sur les images. Il y’a neuf mille trente quatre (9034) personnes qui dépendent de cette structure sanitaire… ».
Les maladies hydriques sont celles dont souffre la quasi majorité des malades, selon la même source
« Tous ceux qui viennent solliciter les soins ici souffrent de maladies causées par le manque d’eau, notamment la fièvre typhoïde, les amibes…Les populations s’approvisionnent dans un forage et quand ce dernier se gâte, tout le monde puise de l’eau dans des puits ; parfois, nous sommes obligés de recueillir cette eau qui coule dans des rigoles, en y ajoutant de l’eau de javel … ».
L'infirmière subit des menaces
Après la publication de cette vidéo dont certains se sont saisis pour montrer une image honteuse du Cameroun, certaines personnes qui feignent peut être de découvrir l’existence du Centre de Santé de Zera ont passé de nombreux coups de fil à l’infirmière, lui reprochant d’avoir saisi une occasion qui s’est offerte à elle et qui peut être pourrait permettre que les conditions de ce côté changent.
Ceux qui n’ont pas arrêté de faire crépiter son téléphone estiment qu’elle les a livrés mais cependant, le ministre de la Santé Publique, le Dr Manaouda Malachie aurait, aux dernières nouvelles dépêché une équipe sur place afin que des mesures soient prises.
Ce n’est pas la seule curiosité de cette localité
Durant son séjour, le Pasteur Franklin Yebga a rencontré Kalama George – Directeur d’une institution scolaire à Zera qui compte neuf cent vingt trois (923) élèves, faisant la mi – temps. Son bureau se trouve sous un arbre. Il y est installé depuis cinq ans et, il est obligé de chercher refuge ailleurs, en cas de grande canicule ou en saison pluvieuse.
Cela se passe de tout commentaire, surtout lorsqu’on sait que dans ce coin, il y’a de nombreuses élites, sans oublier des élus qui ne savent que solliciter le suffrage des populations en période électorale.
Des populations qui, quelquefois choisissent de vivre cette souffrance, cette précarité parce qu’on ne saurait s’expliquer le fait qu’on puisse accorder sa voix aux personnes dont le bilan est si nul, car, incapables de construire au moins, des structures sociales de base.
Nicole Ricci Minyem
Ce dimanche 1er novembre 2020, le premier secrétaire du Peuple uni pour la Rénovation sociale (Purs) était l’un des panélistes de l’émission Club d’Elites, l’émission de débat diffusé sur les antennes de Vision 4. Profitant de cette tribune, Serge Espoir Matomba n’a pas manqué d’annoncer d’ores déjà son désir d’être candidat à la présidentielle de 2025.
Serge Espoir Matomba rêve grand pour sa carrière politique au Cameroun. Cette fin de semaine, l’homme politique a annoncé lors de l’émission Club d’élites présenté par Jean jacques Ze sur Vision 4, une chaîne de télévision privée émettant depuis Yaoundé dans la capitale, « Dans les prochaines années, je serai président de la République du Cameroun ».
Aussitôt sur la toile, la déclaration du premier secrétaire du Purs suscite moult réaction chez les internautes. L’un d’entre eux n’a pas par exemple manqué d’écrire : « Il n’a pas pu être député mais veut être président. Vraiment voilà des personnes qui découragent les jeunes. Vraiment, il y a beaucoup de blagueurs dans le pays ci hein. Et le « boom » est même sérieux hein…Vraiment… !», s’exclame-t-il. Une affirmation que semble corroborer un autre internaute. Pour ce dernier, pas de surprise Matomba est un habitué de ce genre de déclaration. Il se demande : « Après 300 maires et 100 députés c’est maintenant président ».
En rappel, Serge Espoir Matomba était candidat à la présidentielle d’octobre 2020. Sur les 09 candidats en lice, Matomba était arrivé en dernière position. Indiquons également que lors des municipales et législatives du 09 février 2020 au Cameroun, le Peuple Uni pour la Rénovation sociale le parti de Matomba a présenté des candidats dans plusieurs villes. A l’arrivée, il n’a enregistré qu’un seul conseiller municipal à la mairie d’arrondissement de Douala IV.
Innocent D H
Le Maire de la ville de Kumba fait savoir que le programme des obsèques des 07 enfants tués le 24 octobre 2020 débutera à 08 heures du matin.
L’annonce est pour les populations de la ville de Kumba en particulier et du département de la Mémé dans la région du Sud-Ouest en général. Les 07 élèves brutalement arrachés à la vie seront inhumés le 05 novembre 2020. Ils seront enterrés chacun à l’endroit choisi par leurs familles. Il est prévu que la levée des corps se passe à partir de 8 heures du matin.
Il faut rappeler qu’en hommage de ces désormais défunts élèves du Complexe Mother Francisca International Bilingual Academic, Paul Biya le Président de la République a décrété la journée du 31 octobre 2020 comme journée de deuil national. Les camerounais de tous les bords se sont donc arrêtés pour partager la douleur des familles directement touchées par ce drame. Ledit drame s’est invité lors de la célébration de la fête de la Toussaint. Mgr Jean Mbarga l’Archevêque métropolitain de Yaoundé au terme de ladite célébration a rendu hommage à ces enfants. Pour le prélat ils sont des matyrs.
« La fête de la Toussaint est une ouverture vers le ciel. Nos enfants décédés suite à la violence des agresseurs, sont des martyrs et nous pouvons dire qu’aujourd’hui, ils étaient en fait au ciel avec l’ensemble des saints du ciel. Parce qu’ils sont morts pour la bonne cause et devant Dieu ils sont élus », a déclaré Mgr Jean Mbarga au micro du poste national de la CRTV.
Liliane N.
Julien Serge Abouem doit se présenter ce lundi 2 novembre 2020, au siège du corps spécialisé d’Officiers de la police judiciaire du Tribunal Criminel Spécial de Yaoundé.
Julien Serge Abouem Abouem, le président de la Fédération Camerounaise de Volleyball (Fecavolley) doit être entendu ce jour, dans le cadre de l’affaire relative au rapport de la mission spéciale d’audit du compte de dépôt du Ministère des Sports et de l’Education Physique, à la Paierie Générale du Trésor. Il y est attendu dès 11 heures. La lettre de convocation qui lui est sûrement parvenue précise qu’il est demandé en qualité de «suspect» et il doit se faire accompagner de son conseil. Dans l’entourage du président de la Fecavolley, rien ne filtre. Il faut peut-être attendre la fin de cette journée, pour en apprendre davantage.
Toutefois, il convient de rappeler que ce n’est pas la première fois pour Julien Serge Abouem A Boul de faire face à des ennuis judiciaires portés au Tribunal Criminel Spécial (TCS). Il y a quelques années, le Cabinet Kolwe et Darna, agissant pour le compte d’Emergence Group SA (ancien partenaire de la FECAVOLLEY) avait déposé une plainte devant la même juridiction, accusant Serge Abouem de détournement d’un montant de 178 millions de FCFA, suite à la participation du Cameroun aux championnats du monde masculin et féminin de volleyball en 2014. Ce feuilleton judiciaire à fort retentissement médiatique avait connu son dénouement octobre 2017. Le TCS s’était déclaré incompétent.
Pour l’entourage de Julien Serge Abouem il est de façon récurrente victime de manœuvres de déstabilisation par ceux qui n’auraient jamais digéré son élection en 2013, à la tête de la Fecavolley.
Liliane N.
Les personnes mises aux arrêts sont suspectées d’être celles qui ont posé la bombe de fabrication artisanale, qui a fait de nombreux blessés au quartier Nsam, hier 1er novembre 2020.
Selon nos sources, la police a interpellé deux suspects pour la bombe artisanale qui a explosé hier, au quartier Nsam à Yaoundé. Il se trouve qu’après avoir commis leur forfait, les personnes mises actuellement aux arrêts, sont revenues sur le lieu du délit. Elles ont donc été à ce moment-là reconnues par des usagers et le gérant du débit de boisson dans lequel l’explosion a eu lieu. Les Forces de sécurité alertées ont pu mettre la main sur deux des suspects. Le troisième a pris la poudre d’escampette.
« Deux des poseurs de bombe de Nsam viennent d’être neutralisés en voulant prendre la fuite. Bravo aux Forces de défense qui ont pu mettre la main sur ces malfrats de la terreur avec la collaboration des populations. Le Bilan pour le moment fait état de nombreux blessés », a écrit le journaliste en service à Vision 4, Bruno Bidjang sur sa page Facebook.
Pour revenir sur les faits, c’est hier qu’ils se sont produits au bar situé à quelques 200 mètres du Carrefour Nsam. Ledit bar est connu sous l’appellation Secteur A. « Trois hommes sont entrés dans le bar et ont commandé à boire. Après avoir consommé, ils sont repartis, laissant sur place un sac. Quelques minutes après, l’explosion s’est produite », raconte un témoin.
L’explosion de la bombe de fabrication artisanale a fait plusieurs blessés, dont certains grièvement. Il y a aussi de sérieux dégâts matériels. Il faut rappeler que la dernière bombe toujours artisanale a explosé à Yaoundé précisément dans un bar situé non loin du marché Mokolo au mois d’avril passé.
Liliane N.