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Mgr Dieudonné Espoir Atangana demande aux écoles, collèges, formations sanitaires et églises relevant de son diocèse d’attendre l’accord des évêques du Cameroun.

 

Mgr Dieudonné Espoir Atangana du diocèse de Nkongsamba n’autorise pas pour l’instant les responsables des écoles, des collèges, des formations sanitaires et des églises de son diocèse, à soumettre les enfants au vaccin contre le cancer du col de l’utérus et les autres infections génitales liées aux papillomavirus humains (PVH). Dans la lettre circulaire qui date du 5 novembre 2020 qu’il adresse auxdits responsables, il demande d’attendre que les évêques du Cameroun donnent officiellement leur accord.

« Je viens par la présente, de façon formelle, vous demander de vous garder de soumettre nos enfants à ce vaccin en attendant que les évêques du Cameroun puissent donner leur accord de façon claire et officielle.

Par conséquent, aucune équipe médicale pour la cause ne doit être admise dans nos structures diocésaines (écoles, collèges, formations sanitaires, églises..) jusqu’à nouvel avis.

Je recommande vivement aux parents le refus de ce vaccin pour leurs enfants, mais de préférence les dépistages et la soumission au traitement en cas de nécessité », a écrit Mgr Dieudonné Espoir Atangana.

Il convient de préciser que le diocèse de Nkongsamba est le deuxième à refuser le vaccin contre le cancer du col de l’utérus. Le diocèse d’Obala était le premier à le faire. Mgr Luc Onambele, médecin de formation responsable dudit diocèse dans une lettre circulaire qui date du 19 octobre 2020, a indiqué que :

« Ce vaccin ne change pas le développement de l’infection chez les femmes déjà malades. C’est pourquoi on l’administre chez les filles de 9 à 13 ans. Pourtant, les jeunes filles de cette tranche d’âge ont été moins représentées dans les essais cliniques qui ont été menés jusqu’à présent.

Ce sont celles qui sont un peu plus âgées avec une grande immunogénicité qui ont participé à ces essais cliniques. Pourtant la médecine basée sur l’évidence scientifique voudrait que les essais cliniques ne se limitent pas aux résultats intermédiaires, mais qu’ils aboutissent aux résultats définitifs ».

Il faut noter qu’en dépit des réticences, le Ministère de la Santé poursuit avec sa campagne de vaccination dans les établissements scolaires. Il a un objectif de plus de 100 000 jeunes filles à vacciner.

 

Liliane N.

 

Après le Décret du Chef de l’Etat portant création de cette Institution, ils sont nombreux à avoir salué cette décision, qu’ils considèrent comme une avancée notable pour l’implémentation réelle du Transfert des Compétences, d’autant plus qu’ils font face à de nombreux blocages qui plombent leurs actions

 

Réactions des maires

Elias Bilong – Maire de Bipindi : « Je suis particulièrement heureux de l’aboutissement heureux de ce texte. Sept maires vont désormais y prendre part, contrairement à Un, dans l’ancienne formule. Je fonde bel espoir que les fruits tiendront la promesse des fleurs et qu’enfin, la Décentralisation sera véritablement effective. C’est réellement une grande avancée ».

Sylvain Moïse Tjock - Maire d’Eseka : « Une autre avancée salutaire dans ce processus irréversible qui nous conduit inéluctablement vers une Décentralisation effective, accordant plus de considération, d’encadrement et d’importance aux Collectivités Territoriales Décentralisées ».

David Bachelard Keyo - Maire de Messok II : « Nos impressions sont très bonnes ; l’implication de toutes les composantes des Collectivités Territoriales Décentralisées et l’élévation du nombre de représentants de celles – ci. Des avancées majeures ».

C’est ce mercredi que le Président de la République a décidé de la création du Conseil National de la Décentralisation. L’article II du Décret définit par exemple les contours de la mise en œuvre de la Décentralisation.

A ce titre, il Soumet au Président de la République le rapport annuel sur l’état de la Décentralisation et le Fonctionnement des services locaux ;

Propose au Président de la République des orientations stratégiques sur la conduite du processus de Décentralisation ;

Emet un avis et formule des recommandations sur le programme annuel de transfert de compétences et de ressources aux Collectivités Territoriales Décentralisées, ainsi que les modalités desdits transferts ;

Emet un avis, à la demande du Gouvernement, sur les projets de textes relatifs à la mise en œuvre de la Décentralisation ;

Formule un avis sur la proposition de la fraction des recettes de l’Etat affectées à la Dotation Générale de la Décentralisation ;

Définit la méthode d’évaluation du processus de Décentralisation ;

Suit les activités du Comité Interministériel des Services locaux, de la Commission Interministérielle de Coopération Décentralisée et du Comité National des Finances Locales dont il reçoit les rapports.

En plus des membres du Gouvernement et autres, les Collectivités Territoriales Décentralisées sont désignés par leurs pairs, dans les proportions suivantes : Sept (07) Représentants des Communes – Trois (3) représentants des Régions…

 

Nicole Ricci Minyem

 

Ce début de soirée de jeudi, la nouvelle parcourt l’essentiel des rédactions : le Cardinal Christian TUMI et d’autres dignitaires du Nord-Ouest viennent d’être kidnappés par les ambazoniens ; Mais quelques heures plus tard, plus de peur que de mal, le prélat et ses accompagnateurs vont retrouver la liberté.

 

Il vient d’être 18 heures quand la nouvelle parcours les rédactions. On apprend que le Cardinal Christian TUMI et d’autres personnes ont été kidnappées par une milice ambazonienne. Sur les circonstances, les sources concordent pour dire que le Cardinal était accompagné du FON de NSO, Fon Sehm Mbinglo 1er.

D’après ces sources, l'archevêque émérite de Douala était de la délégation qui était en route pour la (ré)installation du Fon de Nso (par Ndop), dans le département du Ngoketunjia, région du Nord-Ouest Cameroun. Le Fon, comme plusieurs autres dignitaires traditionnels de la contrée, avait quitté son village et son trône pour fuir la guerre. Pendant les dures heures du conflit, il a pu trouver refuge dans la ville de Yaoundé.  Il était logé et protégé par des autorités camerounaises dans la capitale politique. Au regard de l’accalmie qui commence à se faire percevoir, et sur l’invitation des autorités de l’Etat du Cameroun, il a décidé de regagner son village. La cérémonie de (ré)installation a donc eu lieu ce jour.

C’est sur le chemin retour de NSO que la délégation a été attaquée par une milice de plus d’une centaine d’hommes lourdement armés et non identifiés. Ils vont se saisir de l’archevêque Emérite de Douala et de ses accompagnateurs. Les ravisseurs conduisent les deux hommes vers une destination inconnue.

La libération du Cardinal et des autres otages…

Tard dans la nuit, une dépêche de la cellule de communication de Mandela Center nous apprend que le Cardinal est libre. « Le Cardinal Tumi et le Fon de Nso enlevés ce soir au quartier Quebessi, Baba 1 - Babessi, département de Ngoketunjia, par une centaine d'hommes lourdement armés en direction de kumbo viennent de recouvrer leur liberté. Tout comme les 11 enseignants de l'école primaire presbytérienne de Kumbo et de la section de jour du secondaire (PCHS Kumbo) située dans la ville de Kumbo, kidnappés le mardi 3 novembre 2020, à 8h57mn, par un groupe d'hommes lourdement armés, non identifiés. Ils viennent d’être libérés après le paiement d’une forte rançon. » Nous a fait savoir la communication de Mandela Center International.

 

Stéphane NZESSEU

Un test a été lancé ce jeudi matin sur les antennes de ABK radio à Douala. Et fort est de constater que sur une dizaine d’intervenants, à peine deux ont pu exécuter l’hymne national convenablement.

 

Ce qui était parti pour être juste un jeu pour le réveil matinal s’est avéré témoigner du manque de civisme criard des citoyens camerounais vivant pour l’essentiel dans la ville de Douala (zone de diffusion de la radio sur laquelle se déroulait l’activité). Derrière l’aspect ludique qui enrobait cette matinée effrayante, on a pu se rendre compte du niveau de méconnaissance ou plutôt de non maîtrise par les camerounais des paroles et même de la mélodie correcte de l’hymne national de notre pays. Entre ceux qui confondait les positions des différents vers du chant de ralliement national et ceux qui transformaient les mots en d’autres mots qui n’avaient rien à voir avec le sens des paroles de l’hymne, tout y passait. Pourtant, tous étaient des citoyens d’âge mûr.

 

Sur les antennes, tandis que d’aucuns évoquaient le fait que c’est depuis l’école primaire qu’ils n’ont plus été en contact avec le chant pour se dédouaner, d’autres reconnaissaient humblement qu’ils n’avaient pas une bonne connaissance des paroles. Et là on ne parle que du premier couplet de l’hymne. Car, ils sont très nombreux les camerounais qui ne savent même pas que l’hymne national du Cameroun a deux couplets. Et que c’est la raison pour laquelle, même lorsqu’on ne chante pas ce deuxième couplet, on reprend tout au moins le refrain à deux reprises.

 

Pourquoi les citoyens camerounais ne chantent pas correctement l’hymne ?

 

Cette question mérite une étude approfondie par les spécialistes des sciences sociales, pour diagnostiquer avec précision, non seulement l’étendue de l’ignorance sur l’ensemble du territoire, mais aussi les causes profondes de ce mal. Du regard du journaliste, nous constatons simplement que ces cadres où l’hymne national devait être enseigné et exécuté, ont considérablement diminué voir disparu pour certains. Dans les établissements scolaires, les cours de civisme ne sont plus aussi prégnants qu’autrefois. La légèreté qu’on observe dans la considération que l’éducation d’aujourd’hui accorde au civisme peut expliquer pourquoi certains jeunes ne chantent plus correctement l’hymne. Par ailleurs, dans la société, les cérémonies de levée des couleurs dans les structures de l’Etat ne sont plus entourées du cérémoniel rigoureux qui obligeait parfois les passants à s’arrêter pendant la levée des couleurs qui est en principe accompagné de l’exécution de l’hymne. Finalement, il n’y a pratiquement plus d’endroit où on peut de temps à autre écouter cet hymne.

Il ne restait plus que les rencontres sportives. Notamment les sorties des lions indomptables du Cameroun. Mais là encore, depuis que ces lions ne retiennent plus l’intérêt du grand nombre, ils sont nombreux qui n’ont plus la possibilité d’écouter les textes et la mélodie de l’hymne national. Et à ce niveau on ne parle même pas encore de comprendre et d’intégrer les valeurs que communiquent ce chant.

 

Stéphane NZESSEU

Le Premier Ministre était ce jeudi à Kumba. Il a assisté à la levée de corps des dépouilles des jeunes camerounais lâchement assassinés le samedi 24 octobre 2020.

 

Sept cercueils, sept jeunes camerounais qui n’auront jamais la possibilité de participer au développement de leurs familles et même de la Nation. L’image est saisissante. Ce jeudi matin à Kumba, toute la ville est sortie pour venir rendre hommage à ces jeunes martyrs de la crise anglophone. Ces enfants qui payent le prix d’une crise qui sème misère et désolation depuis près de quatre ans dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Une crise qui continue d’empêcher que les enfants puissent avoir accès aux écoles pour recevoir une éducation.

 

C’est par une cérémonie de levée des corps à la morgue de l’hôpital de Kumba que la journée commence. Les sept dépouilles vont être conduit à l’esplanade du « Amusement Parc de Kumba » pour être exposé. Sur le chemin, un incident va se produire. L’un des véhicules qui transporte le cercueil de l’un des enfants va prendre feu. Il s’agit de flammes qui vont jaillir de sous le capot du véhicule. Mais plus de peur que de mal, le cercueil va être sécurisé, le feu éteint et la procession suivre son cours.

« Nos cœurs saignent pour les anges tombés. Partis trop tôt mais jamais oublié. Partez en paix nos martyrs. » C’est le message qu’on peut lire sur la principale banderole qui couvre le lieu des cérémonies. Un hommage à ces jeunes enfants.

 

Le décor protocolaire est marqué par la présence de Joseph Dion Ngute, représentant personnel du Chef de l’Etat. Ce dernier a saisi l’occasion pour réitérer le message du Chef de l’Etat. Paul BIYA a pris l’engagement de tout faire pour que cette crise se termine. Pour la phase des discours, vont se suivre sur le pupitre, un parent de l’un des enfants décédés le gouverneur de la région du Sud-Ouest, Bernard Okalia Bilaï, ainsi qu’à d’autres autorités. Puis la parole sera donnée aux autorités religieuses qui vont conduire l’oraison funèbre pour mener ces jeunes enfants à leur dernière demeure. Le gouvernement va offrir un carrousel à chaque dépouille. Les cercueils recouverts du drapeau national, le Vert Rouge et Jaune, vont être remis aux familles.

 

Stéphane NZESSEU

C’est une décision que vient de prendre l’Union des fédérations africaines de karaté (Ufak) à la suite de l’affaire des athlètes Camerounaises victimes d’harcèlement sexuel de la part de certains membres de la Fédération camerounaise de karaté.  L’ancien président Fédération camerounaise de karaté et disciplines affinitaires (Fecakada)avait déjà écopé d’une suspension de toutes les activités sportives d’une durée de 8 années.

 

L’Ufac résolument déterminé à en découdre avec les pratiques peu orthodoxes dans les fédérations nationales avec en prime, les cas d’harcèlement sexuel qui auraient un impact très négatif sur l’environnement sportif africain s’il venait à y trouver un terreau fertile. Elle vient de radier à vie Emmanuel Wakam des activités sportives dans une décision rendue publique à Alger ce mercredi, 04 novembre 2020. L’ancien président de la Fecakada n’est pas le seul que l’Ufak a décidé de radier à vie. Il y a aussi Jean Mbobda, le Directeur technique adjoint numéro 2 et membre de la commission d’arbitrage de l’Ufak, Germain Désire Ambani, entraîneur nation adjoint Junior et Jean Francis Esse, entraîneur principal national Junior.

L’Ufac a également pris une décision portant suspension de certains membres de la Fédération camerounaise de karaté pour deux olympiades (2021-2024, 2025-2028). Il s’agit tour à tour de Christian Ndougsaatsa (athlète de l’équipe nationale senior), de Marie Martine Ngo Sim II (entraineur national senior dames), d’Evelie Mbembe (1er vice-président de la Fecakarate) et de Jeff Bassilekin (arbitre). 

En rappel, c’est le 07 octobre dernier que le Conseil d’administration du Comité national olympique et sportif du Cameroun (Cnosc), réuni en session extraordinaire a infligé huit ans de suspension (2020-2028) à Emmanuel Wakam, l’ex-président de la Fédération camerounaise de karaté et disciplines affinitaires pour motif de violation du code d’éthique.

Innocent D H

Des recettes fortement en hausse par rapport à celles engrangées au cours de l’exercice 2019. Grâce à ces performances, la circonscription douanière couvrant le port en eau profonde de Kribi devient la 2ème plus grosse pourvoyeuse de recettes douanières au Cameroun. 

 

A en croire les explications de Norbert Belinga, le chef secteur des douanes du Sud II, circonscription douanière qui couvre le port en eau profonde de Kribi, mis en service en mars 2018 dans la région du Sud du pays, cette plateforme portuaire a déjà généré des recettes douanières de 76,8 milliards de FCFA depuis le début de l’année 2020.

Si l’on compare ces recettes à celles générées par le port l’année dernière, il se dégage qu’elles sont fortement en hausse. Celles-ci ayant seulement culminé à 11,5 milliards de FCFA. Une augmentation exponentielle des recettes douanières au Port autonome de Kribi (PAK) qui trouve son explication dans l’ouverture de nouvelles lignes maritimes, ce qui a induit dans le foulée, un accroissement du trafic. Il faut ajouter le Kribi Conteneurs Terminal (KCT) qui a enregistré en septembre 2020, sa meilleure performance depuis le lancement de ses activités en mars 2018. « Le terminal à conteneurs enregistre une hausse de 23%, soit 59 escales en 2020 contre 48 escales en 2019. Le terminal polyvalent pour sa part réalise une de progression exceptionnelle de 457%, soit 39 escales en 2020 contre seulement 7 escales en 2019, expliquée en partie par le fait que ce terminal a servi de base pour les navires opérants sur les plateformes gazières et pétrolières », indique Philomène Nzameyo, responsable des statistiques au PAK.

Ainsi, la circonscription douanière couvrant le port en eau profonde de Kribi devient la 2ème plus grosse pourvoyeuse de recettes douanières au Cameroun. Elle se positionne après celle du Littoral I, qui couvre le port de Douala, dans la région du Littoral.

Innocent D H

 

Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale affirme que ceux qui sont responsables du meurtre des 7 enfants tués à Kumba le 24 octobre 2020, seront châtiés par la justice divine.

Paul Atanga Nji ne s’est pas retenu lors de son deuxième passage à Kumba cette semaine. Le Ministre de l’Administration territoriale (Minat) a quelque peu proféré des paroles de malédiction contre ceux qui ont tué les 7 élèves de l’école Mother Francisca International Bilingual Academic. Alors qu’il allumait les bougies en hommages aux victimes défuntes, il a déclaré : «sept bougies allumées pour sept corps. Et que la puissance de ces flammes agisse sur les terroristes et que où qu’ils se retrouvent, ils deviennent à l’instant des aveugles et des impuissants afin que notre justice puissent les retrouver le plus rapidement possible».

Tout en indiquant que c’est la nation entière qui élève des prières pour ces 7 enfants lâchement arrachés à la vie, le Minat a indiqué que les commanditaires de ce meurtre comme les auteurs feront face à la justice divine.

«Vous voyez les âges: 10 ans, 11 ans, 12, 14, 15 ans. Nous sommes venus ici après le deuil national élever les prières des Camerounais. Toutes les communautés, les chrétiens, les musulmans, les animistes. De toutes les façons les gens ont beaucoup prié pour ces enfants et que ceux qui ont tué ces enfants seront comptables devant Dieu et ils seront frappés par la justice divine…Non seulement ceux qui ont posé les actes, mais les commanditaires. Parce qu’il nous est revenu qu’il y a des commanditaires  qui sont à l’étranger. Et ces commanditaires qui sont à l’étranger seront également frappés par la justice divine. Et je le dis aujourd’hui devant Dieu et devant les hommes. Ceux qui ont tué ces enfants ainsi que les commanditaires, il y en a qui vont manger leur chair avant de mourir. Ils seront d’abord condamnés par la justice des hommes. Ensuite, ils seront condamnés par la justice de Dieu», a-t-il déclaré.

Liliane N.

La saisie de ces téléphones portables issue de la contrebande a été faite par les services de la douane camerounaise.

C’est une information rapportée par le journal L’œil du Sahel. Les éléments de la douane ont réussi à mettre la main sur une cargaison de 2000 téléphones portables dans la ville de Ngaoundéré, région de l’Adamaoua. Un responsable du secteur des douanes de Ngaoundéré a confié ce qui suit au journal trihebdomadaire: «c’est en effectuant un contrôle de circulation des marchandises au niveau de notre poste de contrôle à l’entrée de Ngaoundéré, que nous avons trouvé des téléphones portables non dédouanés».

On ne saurait rapporter cette information, sans toutefois indiquer que Paul Biya vient de suspendre une mesure qui visait la collecte des droits et taxes de douane sur les téléphones et les tablettes. Le projet qui a suscité la polémique et enragé plusieurs camerounais prévoyait le prélèvement de la taxe de 33% sur tout achat de téléphone ou de tablette. Ledit projet devait se faire via une plateforme numérique dédiée, avec le concours des opérateurs de la téléphonie mobile en activité dans le pays. Il devait aussi mettre en mal les opérateurs de téléphonie mobile.

Paul Biya le Président de la République a décidé donc de surseoir à la réforme envisagée par le gouvernement. Et le confrère Investir au Cameroun précise qu’en «lieu et place de cette réforme, qui devait permettre à la douane d’augmenter de 2500% en un an les recettes douanières issues des téléphones et des tablettes, l’administration douanière camerounaise a renforcé son dispositif de contrôle des importations des terminaux mobiles dans le pays».

Liliane N.

Le vieux lion, par ailleurs ambassadeur itinérant sort de son silence face au conflit qui perdure entre la Ligue de football professionnel du Cameroun (Lfpc) et la Fecafoot. Dans les colonnes du quotidien Le Jour, parution du 04 novembre 2020, Roger Milla pense que les deux parties doivent faire enterrer leurs haches de guerre pour l’évolution et le rayonnement du football camerounais.    

 

A nos confrères du journal Le Jour, Roger Milla confie : « Je ne suis pas là pour soutenir la Fédération ou la Ligue. Je suis pour que le football se joue. Il faut que nos enfants jouent au football. Que ce soit la Fecafoot ou la Ligue, je demande que le football se joue. J’étais au stade dimanche pour le soutien de la Ligue qui organise le football. Qu’on laisse les enfants jouer au football et que le peuple aille au stade regarder les matchs ».

Pour le vieux lion, c’est amusant d’apprendre que la Fecafoot ait récemment adressé une demande d’explication aux dirigeants de panthère et coton sport qui ont joué la rencontre marquant le lancement du Championnat Elite, en les menaçants des sanctions. « La Fecafoot fait pitié. Ils doivent se sanctionner entre eux là-bas. Ce n’est pas les dirigeants des équipes qu’ils vont sanctionner (…). Si la Fédération ne peut pas des donner des arbitres pour qu’un match de championnat se joue, c’est normal qu’on invite et paye des étrangers », souligne-t-il.

« Des gens ont été sanctionnés par le Tas. Qu’ils appliquent cette sentence, simplement. Qu’ils acceptent d’abord la sentence avant de négocier n’importe quoi. Ces gens pensent que c’est la Fifa qui commande le monde ? Si la Fifa veut sanctionner le Cameroun, c’est la fédération camerounaise de football et pas le Cameroun. Dissoudre la Ligue, n’est pas la solution », conclut Roger Milla.

Innocent D H

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Sunday, 05 June 2022 11:01