L’ex-combattant séparatiste connu sous le nom de général Nambere a passé en public, son numéro de téléphone aux populations, en leur demandant de le contacter, si elles sont victimes des attaques ou des menaces de la part des éléments des Amba Boys.
Le meurtre des élèves de Mother Francisca International Bilingual Academic n’a pas laissé indifférent le général Nambere, présenté comme un ancien combattant séparatiste. Accompagné des Forces de défense et de sécurité, il est allé à la rencontre des habitants de la ville de Kumba dans la région du Sud-Ouest, hier dimanche 1er novembre 2020. Celui qui est venu porter le message de paix, a indiqué à la foule qui l’a écouté, que l’opération des villes mortes imposée par les Ambazoniens prend fin ce jour 2 novembre 2020. Il a appelé à une synergie d’actions, une mobilisation de tous pour un retour au calme.
« Alors que je vous parle, la paix commence demain à Kumba. Je serai en ville en patrouille. Nous devons, collectivement, mettre fin aux activités des séparatistes armés. Nous devons vaincre la peur et la confiance dans la sécurité fournie par l'État. Nous devons être capables de dénoncer les hommes armés », a déclaré Nambere.
Revenant à l’époque où il militait dans les rangs des Ambazoniens, il a précisé qu’il n’a ni violé ni kidnappé quelqu’un. Et après un moment d’observation et de réflexion, il est arrivé à la conclusion que la quête d'Ambazonie est utopique.
« Je ne suis pas puissant mais je n'ai qu'une seule peur. C'est la crainte de Dieu. J'ai combattu ce combat sans avoir à violer ou à kidnapper contre rançon… Quiconque dit que le drapeau national ne volera pas haut, qui dit que les enfants ne devraient pas aller à l'école et que les affaires devraient rester fermées à Kumba est fou. Je ne suis ni maire ni gouverneur. Je ne suis pas non plus un politicien. Cependant, je veux vous dire que si vous êtes assez homme, sortez ce lundi et verrouillez n'importe quel lieu d'affaires », a-t-il lancé comme défi aux séparatistes.
Il a ajouté que : « personne né d'une femme ne peut arrêter le chemin de la paix. Sans vous, le gouvernement ne réussira pas. Nous devons aider le gouvernement à assurer un retour à la paix. J'ai décidé de venir à Kumba après avoir appris le meurtre horrible de sept écoliers le samedi 24 octobre. Je connais une femme qui a lutté pendant dix ans pour avoir un enfant et cet enfant faisait partie des personnes tuées par les séparatistes armés. Tous ces garçons qui portent des armes sont des ennemis. Arrêtez tout le terrorisme au Cameroun ».
Liliane N.
Les assurances sont de Abbas Mahamat Tolli qui s’est confié à nos confrères de la télévision nationale, Cameroon Radio Television (Crtv). Le Gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) au sujet de la morosité économique ambiante dans la sous-région.
La rareté des pièces de monnaie reste une problématique préoccupante dans la sous-région Afrique Centrale dont le Cameroun fait partie. Face à cette situation tant décriée, le Gouverneur de la Beac rassure que la situation va bientôt s’améliorer. « Un calendrier précis a été établi pour la livraison rapide de ces signes monétaires », affirme Abbas Mahamat Tolli. Celui-ci qui reconnaît le retard accusé dans la mise en œuvre de ce calendrier, explique ce retard par l’arrêt des activités dû à la pandémie de la Covid-19.
Toutefois, il faut dire que le Gouverneur de la Beac regrette l’usage parfois détourné des pièces monnaie lorsqu’elles sont émises et injectées dans les circuits économiques. C’est d’ailleurs pour prévenir cette difficile réalité, qu’il invite les citoyens à faire bon usage des pièces de monnaies mises à leur disposition.
S’agissant de la morosité économique ambiante dans la sous-région Cemac dû en grande partie au coronavirus, Abbas Mahamat Tolli reconnaît que cette pandémie a eu des conséquences certaines sur les économies. Il fait savoir que la Covid-19 est intervenue dans un contexte où les économies de la Cemac, confrontées aux défis sécuritaires se remettaient progressivement de la chute des cours de matières premières, surtout celle du pétrole intervenue en mi-mai 2014.
Un net recul de l’activité économique aura ainsi été constaté sur plusieurs branches de l’économie indique le Gouverneur. Il affirme en effet que la croissance économique était projetée de 3,3% en début d’année. Aujourd’hui, sur la base des évaluations effectuées par les services de la banque centrale, une récession de -3,1% est anticipée. Ce qui revient à 6,4% à peu près de points de croissance anéantis.
Des conséquences qui découlent, selon lui, de plusieurs facteurs dont la rupture dans les chaînes d’approvisionnement. Le Gouverneur relève également que les effets négatifs consécutifs aux mesures de confinement ont limité la mobilité des personnes et des biens.
Les mesures prises
Pour atténuer ces effets néfastes, des mesures ont été mises sur pied par les États pour faire face aux ravages de la maladie. Des mesures qui ont été salutaires pour les économies de la sous-région. La Beac quant à elle a pris des mesures au fur et à mesure, apprend-on. Parmi ces actions, il évoque, la réduction de 25 points de base du taux principal de la banque centrale et de 100 points de base du taux de prêt marginal. Ceci pour permettre aux économies et aux ménages d’avoir accès au crédit.
Il y a aussi, la réinjection des liquidités dans les économies de la Cemac avec la mise en place d’une liquidité de « longue maturité » de 150 milliards pour les banques qui décident de ne pas réduire leurs crédits à l’économie. Abbas Mahamat Tolli ajoute, la création d’un programme de rachat des titres publics sur le marché secondaire de 600 milliards afin de permettre aux Etats de mettre sur place des filets de sécurité et mieux juguler cette crise.
Innocent D H
Le Père jésuite écrit une lettre ouverte aux Commissaires d’Edéa et au Préfet de la Haute Sanaga.
« Recevez mes salutations citoyennes. Et si vous êtes chrétien, je vous souhaite une bonne fête de la Toussaint qui nous rappelle que nous sommes tous appelés à une vie intègre qui est le chemin de sainteté. Je vous écris justement au sujet de l’injustice qui ferme la porte du ciel à beaucoup de gens en position d’autorité. Je vous écris au sujet d’une moto que vous détenez abusivement depuis le 13 octobre, date à laquelle nos chemins se sont croisés à Edéa.
Dans un verset biblique, le Christ affirme ceci: « Mais moi, je vous dis de ne pas résister au méchant…et si quelqu’un veut te poursuivre en justice et prendre ta tunique, laisse-lui encore ton manteau. » (Mt 5, 40). Quand vous avez violé mes droits civiques et politiques le 13 octobre dernier en interrompant mon pèlerinage pour la paix dans le NOSO, c’était un abus de pouvoir. Mais ce n’était pas le seul ; vous vous êtes entendus pour retenir la moto du moto taximan qui me servait de support logistique. Sur le conseil de certains de vos collaborateurs, nous sommes revenus à Edéa le lendemain, espérant rentrer avec la moto sur Douala où vous m’aviez reconduit manu militari. Mais, arrivé au commissariat où la moto est garée, un commissaire, proche collaborateur du commissaire principal, après nous avoir laissé poiroter toute la matinée dans la ville nous a dit de rentrer à Douala et d’attendre d’être appelé. Sa hiérarchie n’était pas encore prête à libérer la moto. Cela fait déjà 19 jours que l’on attend votre appel, alors que nous avions déposé un recours gracieux auprès des services du préfet en lui signifiant que cette moto était le gagne-pain d’un citoyen Camerounais.
Pendant l’interrogatoire à Edéa, faute de motif d’inculpation sérieux, vous aviez reproché à cet honnête citoyen d’avoir un permis de catégorie B au lieu d’un permis de catégorie A, alors que vous savez pertinemment que la tolérance administrative a fait que à peine 5% des milliers de moto taximen du Cameroun n’ont aucun permis. Soit ! Sur un plan strictement légal, il est en infraction. Mais si je ne me trompe pas, le défaut de permis de conduire est une infraction punie par une amende forfaitaire de 25 000 francs CFA et non par la confiscation du véhicule. Il s’agit d’une contravention de 4ème classe : l’amende aurait été réglée et le propriétaire aurait récupéré sa moto dès le 13 octobre 2020.
Mais l’aspect légal n’a jamais été évoqué. D’ailleurs le commissaire qui m’a auditionné le 13 octobre nous avait dit au sujet de la moto : « Comme ça, ça vous apprendra à ne pas commencer des choses qui vont vous dépasser. » Vous n’avez jamais signifié au propriétaire ce qu’il devait faire pour rentrer en possession de sa moto. « Rentrez, on a vos numéros, et on va vous appeler. » n’est pas un article d’un code civil ou pénal au Cameroun. Quand vous rentrez chez vous le soir et que vous embrassez votre femme et vos enfants, vous pensez que ce citoyen et sa famille vivent de quoi ? Tout pouvoir légitime vient de Dieu, comme le disent les Saintes Ecritures, mais tout abus de pouvoir vient du diable. Aujourd’hui, j’arrive à la conclusion que vos agissements relèvent de la pure méchanceté humaine, indignes des autorités de votre rang. Incapables de me punir, vous vous acharnez contre un pauvre citoyen dont le seul péché est d’avoir fait route avec moi.
Mais, encore une fois, « je vous dis de ne pas résister au méchant…et si quelqu’un veut te poursuivre en justice et prendre ta tunique, laisse-lui encore ton manteau. » (Mt 5, 39-40). Nous ne vous résisterons pas. Notre concitoyen aura une nouvelle moto grâce à la solidarité humaine. Quant à celle que vous avez purement et simplement confisquée le 13 octobre dans le but de faire souffrir un être humain, décision a été prise de vous en faire cadeau. Contemplez la chaque jour en arrivant au commissariat et qu’elle vous rappelle les nombreux Camerounais victimes des injustices et des abus de pouvoir dans notre pays. Plaise à Dieu que cette moto ne vous porte pas malheur, car vous aurez des comptes à rendre à « L’Eternel, l'Eternel, Dieu miséricordieux et compatissant, lent à la colère, riche en bonté et en fidélité, qui conserve son amour jusqu'à mille générations, qui pardonne l'iniquité, la rébellion et le péché, mais qui ne tient point le coupable pour innocent, et qui punit l'iniquité des pères sur les enfants et sur les enfants des enfants jusqu'à la troisième et à la quatrième génération! » (Ex 34, 6-7). Et si vous décidez un jour de vendre cette moto ou d’en faire cadeau à quelqu’un, prière de cibler un pauvre. Dieu pourra s’en souvenir au dernier jour pour vous faire miséricorde et vous ouvrir la porte du Ciel pour jouir de la compagnie tous les saints. »
Dans une formulation qui lui est propre, le Grand sage s’adresse au Chef de l’Etat. Il invite le Président de la République à changer d’option, de stratégie dans la manière de conduire la crise anglophone. Le sang a assez coulé fait-il entendre.
Tout d’abord, Sa Majesté s’étonne que depuis les massacres de Kumba, le Président de la République n’a pas pris la parole.
« Qu'est-ce qu'il faudrait qu'on fasse pour qu'enfin le chef parle à son peuple et descend lui-même au chevet de ce peuple meurtri et désespéré qui se sent de plus en plus orphelin ! Qui me dira un jour ce qui se passe là-dedans à la chefferie si bien que le" gouong" se brûle comme ça, ce ne sont que les notables et les serviteurs qui parlent on n'entend pas la voix du chef ? »
Comme il le fait remarquer, Paul BIYA n’est pas descendu à Buea ou à Bamenda depuis le début de cette crise. Bien évidemment, Paul BIYA n’est pas le seul concerné par cette histoire. Pour le grand Roi, tous les camerounais devraient saisir cette occasion pour faire une introspection.
Et pour ce faire, il nous sert quelques pistes de réflexions : « Comment en sommes nous arrivés à un tel niveau de violence et de barbarie? Pourquoi les camerounais sont-ils devenus si méchants les uns envers les autres ? Le Cameroun d'aujourd'hui est-il encore le même que nous avons vécu hier ? Qui peut lécher la terre et dire que ses mains sont propres sur ce que notre pays traverse actuellement ? Jusqu'à quand allons-nous continuer à couvrir la pierre avec de la terre et éviter les vrais problèmes qui minent ce pays ? Que chacun se demande quelle est sa part de responsabilité dans cette affaire. »
Le drame de Kumba est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. « L'horreur que vient de connaître notre pays avec le carnage des jeunes innocents à Kumba est inacceptable et doit interpeller tout camerounais qui a encore sa tête avec lui. Nous venons là de taper jusqu'à percer le tam-tam et chacun doit se sentir concerné car si ça n'arrive pas chez toi aujourd'hui sache que ça a juste sauté de jour. »
Sa Majesté SOKOUDJOU attire l’attention des citoyens sur les leçons que nous donnent ce drame. « Kumba nous fait comprendre qu'en réalité il n’y a plus de sacré ni d'interdit dans ce pays, que des mauvais enfants habités par un esprit diabolique peuvent se donner du plaisir à ôter la vie à de jeunes innocents, qu'on n'a plus peur de rien, qu'on ne respecte même plus la vie, et tous, nous devons nous lever comme le deuil porte quelqu'un, condamner sans complaisance de tels actes et frotter les pieds de ces mauvais enfants pour que plus jamais cela n'arrive encore dans notre pays. »
Sa Majesté SOKOUDJOU appelle au dialogue et à la réconciliation
Le sang qui a coulé ce 24 octobre 2020 à Kumba doit servir à quelque chose. « Ces jeunes innocents de Kumba ne doivent pas mourir pour rien, que leur sang versé sur la terre de nos ancêtres soit le fumier pour un retour de la paix dans ce pays ainsi que pour une réconciliation entre les enfants de ce pays. » Et pour qu’on y arrive, il faut qu’on puisse discuter.
Il est important que les protagonistes s’asseyent autour d’une table. « Je pense qu'il est plus qu’urgent que les camerounais du Nord au Sud, de l'Est à l'Ouest au-delà de leurs appartenances politiques et religieuses se parlent, se pardonnent, se réconcilient pour l'intérêt de ce pays car tous nous partirons mais le Cameroun restera. Que voulez-vous que l'histoire retienne de vous ? Avec quel genre d’encre vous voulez écrire votre histoire ?
Sa Majesté SOKOUDJOU implore le Chef de l’Etat à organiser le retour à la paix. « Je lance les mains au chef qui est à la chefferie, s'il m'écoute qu'il jette un coup d'œil sur la lettre que je lui avais adressée en 2008 au sujet de la crise anglophone bien longtemps avant que la situation ne dégénère et qu'il fasse quelque chose pour éteindre ce feu car le sang a déjà trop coulé. Je profite pour rendre un vibrant hommage à John Litumbe qui m'avait reçu à Buea en 2006 et qui après plusieurs discussions m'avait remis le drapeau en me disait ceci " djumba not be maried but djumba fee turn maried" »
« Le Cameroun va mal, on n'a pas besoin d'être un opposant au régime pour le dire, le dire ainsi ce n'est pas être contre mon pays ni avoir de la haine pour qui que ce soit. Tout au contraire ceux qui à longueur de journée tentent de justifier l'injustifiable volent comme ça les légumes sur leur propre couscous, ils sont à la limite méchants et l'histoire ne leur pardonnera pas. Quand c'est bon on n'a pas besoin de te dire.
Quel est ce pays où il faut absolument oindre tout le monde de matières fécales avant qu'on puisse s'entendre ?
Ce pays souffre de nombreuses frustrations, des injustices et d'une mal gouvernance à nulle autre pareille et c'est cela la cause de plusieurs conflits. Le vol, la corruption, le détournement sont devenus la marque déposée de ce régime. L'orgueil de nos dirigeants, le mépris ne peut que créer des situations de conflit.
Qui peut m'expliquer comment est-ce que le peuple peut être en train de mourir de soif et de faim.
Alors qu'au même moment un ministre se déplace dans son village le temps d'un weekend dans un convoi de 20 voitures au frais du pauvre Camerounais !! En quoi il est plus camerounais que les autres ? Comment le peuple peut être en train de pleurer de famine quand quelques-uns privilégiés pleurent d'être trop rassasiés ? » dixit le Roi des Bamendjou.
Stéphane NZESSEU
Le journaliste attire l’attention du Chef de l’Etat sur le bras de fer qui subsiste entre la Fédération Camerounaise de Football (Fecafoot) et la Ligue de Football Professionnel du Cameroun (LFPC). Un bras de fer qui va laisser sur le carreau des milliers de jeunes camerounais dont la vie s’articule autour des compétitions de football.
Le fait est que « il y a en ce moment, une inacceptable situation qui met en danger la vie et l'avenir de plusieurs jeunes camerounais et elle concerne le football. On ne peut pas organiser le "football professionnel ", comme les inter quartiers, où Anguissa peut avoir son championnat de vacances, Emombo a le sien, Newbell organise pour lui, Yelwoua produit le sien, et sans obligation d'avoir une ligne directrice commune. »
C’est ce vers quoi on tend si l’on considère la profondeur des dissensions qui divisent les directoires de la Fecafoot et la LFPC. Depuis la victoire du Général Pierre Semengue devant le TAS, les pourparlers organisés entre le ministre des sports et les protagonistes n’a rien apporté. Au point où, sous la manœuvre de la Fecafoot, certains clubs ont tenté d’organiser une réunion pour dissoudre la Ligue de football et mettre ainsi le Général Semengue hors-jeu.
Pour Martin Camus MIMB, il faut que le gouvernement ait le courage de siffler la fin de la récréation. « Si vos ministres et autres estiment que la Fecafoot a dépassé les limites de l'acceptable, qu'ils prennent le courage de la dissoudre et d'en assumer les conséquences s'il y en a.
Mais ils ne peuvent pas se cacher derrière la "Bravoure" du Général Semengue et exposer la vie des enfants. » Si l’Etat du Cameroun ne fait pas un arbitrage effectif de cette affaire aujourd’hui, des situations de blocage pourraient intervenir à tout moment.
Puisque, souligne le patron de la station de radio RSI à Douala, « Même si Semengue organise son championnat jusqu'à la fin, c'est la Fecafoot qui validera les résultats et engagera les clubs en coupes africaines ; Même si Semengue fait jouer ses matches, les joueurs qui y sont engagés, ne peuvent être transférés dans aucun club au monde, si la Fecafoot ne délivre pas les documents nécessaires ; Même si le Championnat de Semengue a lieu, les arbitres qui doivent le diriger, même s'ils font une mutinerie pour obéir aux ordres du Général, leurs carrières seront bousillées, puisque c'est la Fecafoot qui les engage dans les compétitions de la Caf et de la Fifa... »
Dans ce bras de fer, il faut absolument penser aux footballeurs. « il ne s'agit ni de démontrer que le Général a des réseaux, qu'il est fort...ou que la Fecafoot est puissante et teigneuse. Il est question des carrières des joueurs qu'on va bousiller, de celles des arbitres et autres officiels qu'on va piétiner, du ridicule à l'échelle internationale qu'on va exporter en tonnes. Il faut arrêter tout cela maintenant.
Le championnat professionnel n'est pas les inter quartiers que chacun organise comme il veut. »
Stéphane NZESSEU
L’information est contenue dans un communiqué de la Confédération africaine de Football (CAF). Ahmad Ahmad a présenté de légers symptômes grippaux, et soumis au protocole de la Covid-19 après son arrivée au Caire mercredi dernier.
Le Président de la CAF, Ahmad Ahmad vient d’être testé positif à la pandémie de coronavirus. Tel est le résultat du protocole de la Covid-19 auquel le patron de l’instance faitière du football africain a été soumis immédiatement après son arrivée à la capitale égyptienne. L’on apprend que, Ahmad Ahmad s’est aussitôt isolé à son hôtel pour une durée minimale de 14 jours.
Face à cette situation, toutes les personnes qui sont entrés en contact avec le Président de la CAF ces sept derniers jours notamment lors de son déplacement au Maroc pour la finale de la Coupe de Confédération, ont été informées et invitées à prendre les mesures appropriées.
Ahmad Ahmad est testé positif à la Covid-19, alors qu’il vient juste de mettre fin au suspense par rapport à sa volonté de briguer un nouveau mandat à la tête de la Confédération. Il a déclaré avoir été encouragé par le bilan positif à lui présenté par ses électeurs à ce poste en 2017. Toutefois, selon des sources crédibles, le Président soumet sa candidature aux parrainages nécessaires.
Indiquons que le Président de la CAF pendant son mandat de 04 ans, a introduit quelques changements dans le football africain. Parmi ses réformes, l’on peut noter le format de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) qui se joue maintenant avec 24 équipes. « Nous nous sommes employés à réformer la CAF pour qu’elle réponde aux standards internationaux. C’était important de le faire, notamment pour nos partenaires présents et futurs. Nous avons amélioré les choses au niveau administratif et de la gestion financière », a-t-il indiqué.
Innocent D H
L’annonce a été rendue publique sur le site officiel de l’entreprise camerounaise en charge de distribution de l’électricité. Objectifs principaux de Eneo à travers le Guichet unique des Clients industriels (Guci), assurer une meilleure maîtrise des besoins des industries et la réduction des délais de raccordement au réseau de distribution de l’énergie électrique.
Il convient de savoir que le Guci apparait désormais comme l’unique porte d’entrée des demandes d’alimentation des unités industrielles. Il rassemble dans le même processus, plusieurs unités d’Eneo Cameroun intervenant dans le traitement des demandes et la gestion des industries.
L’entreprise camerounaise chargée de la distribution de l’énergie électrique a opté pour la mise en place du guichet unique dans le but principal de résoudre de nombreux problèmes relevés pendant le traitement des dossiers. Selon les explications du directeur commercial d’Eneo, Eric Pambe : « Par le passé, il arrivait que le traitement d’une demande industrielle soit trop long parce qu’à la base sa demande n’avait pas été faite au bon endroit, ou encore que différentes fonctions n’avaient pas accès aux dossiers au même moment ».
L’on apprend qu’avec ce nouveau processus, Eneo procède à la centralisation de ses demandes sur une même plateforme et garantit par la même, un meilleur créneau de circulation de l’information entre agents des différentes directions. Ce qui permet désormais de limiter les risques de pertes de temps.
Le Guci fonctionnel depuis plusieurs semaines déjà, a pour missions : d’assurer la maîtrise de la demande industrielle sur plusieurs années, de manière à induire des investissements conséquents sur le réseau de distribution par Eneo et sur celui de transport par Sonatrel. Pour assumer pleinement cette mission, Eneo met en place des plateformes de collaboration avec les ministères en charge de l’Industrie, le Patronat, les Chambres consulaires et l’Agence de Promotion des Investissements, afin de capturer à l’avance les besoins.
Innocent D H
Le ministre de l’enseignement supérieur a, il y a quelques jours, rendu public la liste des enseignants retenus dans les universités du pays. Une fois le premier ministre informé de cette publication, ses services se sont rendus compte que les bureaux de l’enseignement supérieur ont seulement 08% de ressortissants du grand nord dans les listes au lieu de 30% comme exigée par la réglementation en vigueur.
C’est une autre victoire qu’est sur le point de remporter le mouvement 10 millions de nordistes, initié par le journaliste Guibaï Gaïtama. Depuis les remous autour des résultats de l’Enam où le mouvement 10 millions de nordistes a obligé le gouvernement à s’expliquer sur les raisons du non-respect des quotas pour les ressortissants du grand nord, les responsables de l’Etat veulent au maximum éviter de se retrouver pris au piège de ces dispositions.
C’est cette crainte qui gouverne la prescription du Premier Ministre invitant son homologue de l’enseignement supérieur à revoir ses copies. Le Premier ministre Dion Ngute a instruit le ministre de l’Enseignement supérieur, Jacques Fame NDONGO de revoir sa liste portant recrutement spécial des enseignants du supérieur dans les universités du Cameroun.
« Les statistiques des services de la Primature ont ressorti que moins de 8% de l’effectif était constitué des Nordistes contre 30% comme le prévoient les textes. Une situation encore très embarrassante pour le gouvernement dans le contexte actuel.
Craignant une nouvelle montée de fièvre chez les Nordistes alors que la procédure judiciaire entamée par le Mouvement 10 millions de Nordistes pour annuler les résultats du dernier concours de l’Enam se trouve encore dans les couloirs de la justice, le prudent premier ministre n’a voulu prendre aucun risque. » fait savoir dans son analyse, Boris Bertolt.
Nous apprenons par ailleurs que pour se rattraper, le ministre d’Etat Jacques Famé Ndongo a convoqué pour lundi une réunion du Comité Technique chargé du recrutement Spécial des Enseignants du Supérieur. Une seule mission: changer leur copie pour respecter les quotas.
Stéphane NZESSEU
Emmanuel Maboang Kessack dénonce la faible représentation des footballeurs locaux à l’équipe nationale des Lions indomptables et la non-organisation du championnat local.
Pour Emmanuel Maboang Kessack ancien Lion indomptable, il y a des personnes qui ne nomment pas dans sa sortie, mais qui doivent s’éloigner de la gestion du football local. Il s’offusque de noter que les joueurs locaux ne sont pas nombreux dans la liste des Lions indomptables présélectionnés pour la double confrontation face au Mozambique les 12 et 16 novembre 2020. Cette liste a été récemment publiée par la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT).
«Le bilan de la FECAFOOT est très négatif à partir du moment où si vous demandez à un joueur camerounais s’il a joué 100 matchs en deux ans, la réponse sera non. Je pense que le football c’est d’abord le nombre de match joué. C’est le nombre de match qui vous amène en sélection et qui rend notre équipe nationale forte. Quand vous regardez les dernières listes de Conceicao. On ne retrouve pas 3 ou 4 joueurs locaux parce qu’il n’y a pas de championnat », critique-t-il.
Emmanuel Maboang Kessack est aussi remonté à cause de la non-organisation du championnat local. « Au regard de l’environnement sportif, on aurait déjà eu de bonnes réserves. Même le championnat amateur ne se joue pas. Moi je suis Président de vipère de Njiki dans la ligue du Mbam. J’ai affilié mon équipe. Pour le moment, on nous dit que le système de licence est fermé. Nous sommes affiliés mais je ne sais même pas si on va jouer », fait-il savoir.
Pourtant il note que des championnats de vacance dont les organisateurs n’ont pas le même standing comme la FECAFOOT se déroulent de part et d’autres du Cameroun.
« Si je suis médiateur, je vais convoquer toutes les parties et je vais demander à certaines personnes bien connues du football de se retirer et de laisser les jeunes Présidents et les acteurs du football organiser. J’étais à Douala il y a une semaine, j’ai vu des championnats de vacances qui dépassent même notre championnat. Nous avons un championnat à Mimetala bien organisé. Alors, comment se fait-il que tout un pays n’arrive pas à organiser un championnat national ? Donc c’est pourquoi je dis qu’on s’est loupé quelque part et ceux qui ont été la cause depuis 20 ans doivent se retirer et laisser les acteurs du football travailler », ajoute l’ancien Lion indomptable.
Liliane N.
Les chefs traditionnels du grand Sawa, peuple vivant dans les régions du Sud, du Sud-Ouest, du Littoral, ainsi que leurs pairs du Cameroun sont conviés à une mobilisation générale le 31 octobre 2020 à Buea, la capitale du Sud-Ouest. C’est la substance d’une note que vient de signer sa Majesté Essombey Ndambwe, président en exercice des chefs traditionnels du département du Wouri, dans la région du Littoral.
Cette mobilisation sera marquée par l’organisation d’un rituel visant à conjurer la violence sur les terres du peuple sawa et la guerre au Cameroun. Elle sera conduite par les chefs traditionnels du Sud-Ouest, encadrés par leurs homologues sawa du département de la région du Littoral et du département de l’Océan dans le Sud.
L’évènement auquel ces notabilités traditionnelles attachent du prix trouve toute sa résonnance dans la mesure où le Cameroun est le théâtre des attaques de Boko Haram dans la région de l’Extrême-Nord depuis bientôt dix années. Il y a surtout la crise socio-politique dans les régions du Nord-Ouest et le Sud-Ouest depuis fin 2016. Le Cameroun fait également face aux attaques sporadiques des groupes armés centrafricains la région de l’Est.
Martelons que le rituel convoqué par les Chefs sawa pour ce 31 octobre 2020 coïncide avec la journée de deuil national décrétée par le Président de la République, Paul Biya le 28 octobre dernier à la suite du massacre des élèves dans une école de Kumba, région du Sud-Ouest, le 24 octobre 2020.
En rappel, cette attaque terroriste a fait 07 décès et 12 blessés selon les informations rendues disponibles par des sources officielles. Le Gouvernement camerounais a attribué les exactions aux combattants sécessionnistes, qui luttent pour l’indépendance de l’Etat imaginaire de l’Ambazonie. Un massacre condamné avec véhémence de l’intérieur comme de l’extérieur du Cameroun.
Innocent D H
L’acte posé ce vendredi matin par l’ambassadeur du Cameroun à Berne en Suisse est regrettable. SE Léonard Henri BINDZI a fait preuve de cynisme envers ses compatriotes et même envers la patrie ce matin.
Une vidéo fait le tour de la toile depuis quelques minutes. On peut y voir, une scène regrettable, condamnable qui se déroule à l’entrée de l’ambassade du Cameroun à Berne en Suisse. En effet, suite aux crimes de Kumba et à l’indignation qui gagne le monde, les camerounais vivant dans ce pays ami ont eux aussi voulu exprimer leur désarroi. Quel le lieu le plus à même de les accueillir si ce n’est l’ambassade du Cameroun ? C’est ainsi que naturellement et spontanément, ils se rendent à l’ambassade du Cameroun situé à Brunnadernrain 29, 3006 Bern, Suisse.
Tout naturellement, et sans entrer dans l’enceinte de l’ambassade, ces camerounais vont ériger un autel à la mémoire de ces enfants. Gerbes de fleurs, bougies, cierges, des images pris sur les réseaux sociaux pour accompagner ce moment de douleur nationale. C’est alors qu’à la surprise générale, le patron des lieux, l’ambassadeur Léonard Henri BINDZI fait appel à la police qui débarque sur les lieux. Les hommes du maintien de l’ordre sont surpris de se rendre compte qu’il s’agit simplement d’un autel à la mémoire des disparus dont le monde entier entends parler, et pour qui même le Pape François a fait une prière. Ils essayent de dissuader Mr l’ambassadeur qui fait la sourde oreille ; Il décide alors lui-même de déguerpir ces camerounais venus exprimer leur douleur. On peut d’ailleurs voir sur les images la résistance que lui fait un policier.
Finalement, Léonard Henri BINDZI va saccager l’autel en question et demander à tous ces camerounais de quitter l’ambassade. C’est dans la désolation, l’amertume, la tristesse, la déception que les camerounais présents vont quitter la devanture de l’ambassade non sans proférer quelques paroles désobligeantes à l’endroit de celui qu’une dame appelle sur la vidéo « papa ». D’ailleurs cette même voix lui demande s’il n’a aucune émotion à l’endroit « de ses enfants qui sont tués » du fait de cette crise.
Un acte qui devrait être réprimer.
Stéphane NZESSEU
Selon nos sources, le Chairman Ni John Fru Ndi va organiser dans sa résidence à Yaoundé, une messe œcuménique, en mémoire des cadres décédés du Social democratic front.
C’est demain samedi 31 octobre 2020, que le Chairman Ni John Fru Ndi reviendra au Cameroun. Il vient de passer près d’une année aux Etats-Unis. Contrairement à ce que la fausse rumeur avait laissé entendre, le président du Social democratic front (SDF) est parti au pays de l’oncle Sam, pour avoir des soins médicaux. Cette rumeur avait répandu que le Chairman avait fait une demande d’asile. Le fake news avait conduit le SDF à faire un démenti officiel.
«Des usines à fake news essaient de transformer Ni John FRU NDI en demandeur d'asile. Le Chairman se porte très bien. Il n'a pas fait le Cameroun pendant 30 ans, pourquoi le ferait-il aujourd'hui ?», avait tweeté Joshua Osih candidat investi par le SDF à l’élection présidentielle de 2018.
Ni John Fru Ndi revient donc au Cameroun demain, et des sources internes au SDF, indiquent qu’il organisera à son domicile à Yaoundé, une messe œcuménique. Ceci en la mémoire de plusieurs cadres du parti décédés. On cite dans la foulée, l’Honorable Joseph Mban Ndam, l’ancien Bâtonnier Francis Sam, Me Manga Moussole, le Maire Balik Awah et bien d’autres personnalités.
Liliane N.
Un accord de partenariat a été signé ce jeudi 29 octobre 2020 en fin de matinée entre le directeur général d’Eneo cameroun et le directeur général de l’hôpital général de Douala. Objectif, une synergie d’actions entre les deux institutions pour une meilleure prise en charge des patients Covid.
Salle de réunion de l’hôpital général de Douala ce jeudi matin, Eric Mansuy, directeur général d’Eneo Cameroun, et le Professeur Henry Luma, directeur général de l’hôpital général de Douala, se donnent une poignée de main chaleureuse. Une poignée de main et un échange de parapheur pour signifier leur accord parfait autour de ce projet de prise en charge efficace et efficient des patients Covid de ce centre hospitalier.
La synergie d’actions dans la lutte contre le Coronavirus et pour une meilleure prise en charge des patients à l’hôpital général de Douala (HGD) peut désormais être mise en œuvre pour le grand bien des camerounais victimes de Covid-19 et qui seront pris en charge dans cet établissement hospitalier.
Pour le directeur général d’Eneo Cameroun, Eric Mansuy : « Ce partenariat entre en droite ligne avec notre approche de responsabilité sociétale dont l’une des exigences est la contribution au développement durable des communautés. Parce que nous évaluons aussi nos performances à nos parties prenantes et à notre rôle social. La Collaboration envisagée ici vise à contribuer à améliorer la qualité de service offert par l’hôpital général de Douala à ses patients. Ce qui devrait naturellement bénéficier aux agents d’Eneo et à ses clients ».
L’établissement hospitalier de référence a été fortement sollicité lorsque la crise de coronavirus état à son paroxysme au Cameroun. Les infrastructures de l’hôpital n’ont pas toujours été suffisant pur prendre en charge efficacement tous les patients qui y étaient internés. Des défaillances que le manager de cet hôpital a eu l’occasion de noter et de corriger. C’est d’ailleurs dans l’esprit de ces corrections que l’accompagnement des partenaires comme Eneo Cameroun intervient. Il va donc sans dire que c’est une bouffée d’énergie qui vient à point.
Au cours de cette même cérémonie, Eneo Cameroon a fait un Don de 75 oxymètres de pouls, 3 respirateurs de réanimation et de soins intensifs et 3 moniteurs multi paramétriques de réanimation à l’hôpital général de Douala dans le cadre de la lutte contre le COVID et d’autres maladies. Des dons qui ont été bien accueillis par le corps médical.
Stéphane NZESSEU
Maalhox, Xzafrane et d’autres artistes sont à la tête du mouvement qui organise ce dimanche 1er novembre dès 14 heures à l’esplanade du lycée bilingue d’Essos. Il est question de crier fort leur indignation face aux crimes perpétrés en ce moment dans les régions en crise.
Les artistes ne sont pas en marge de cette consternation nationale en cours. Ils ont choisi un jour différent de celui décidé par le chef de l’Etat pour le deuil national, afin de marquer leur propre indignation face aux crimes qui sont commis depuis le début de cette crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. A Yaoundé, c’est le Mouvement des Artistes Camerounais pour la Paix (MAC) qui porte l’organisation de cette journée de deuil.
Ils ont baptisé cette manifestation, « manifestation publique, pacifique et apolitique pour commémorer la mémoire de tous les enfants victimes de la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun ». Les activités débuteront à 14 heures. C’est l’esplanade du lycée bilingue d’Essos Yaoundé qui va accueillir les artistes qui viendront porter le deuil.
Pour l’instant, pas de grande précisions sur le contenu de la manifestation et le déroulé de celle-ci. Mais ce que ces artistes nous ont fait savoir, c’est qu’il y aura un moment de silence en mémoire de ces enfants tombés sous les actes de criminalités, il est également prévu des temps d’expression musicale. Il est envisagée un espace pour déposer des fleurs et allumer des cierges en mémoire à ces enfants de la Mother Franscisca International Bilingual Academy de Kumba.
Le Mouvement des Artistes Camerounais pour la Paix (MAC) demande à tous les participants de penser à porter chacun de manière symbolique, une tenue scolaire d’un établissement primaire ou secondaire du Cameroun, de porter obligatoirement son masque de protection pour la Covid-19, se munir d’une bougie qui servira à la commémoration, au deuil. « Il faut noter que cette activité est la première phase d’une vaste campagne nationale lancée par le Mouvement des Artistes Camerounais pour la Paix (MAC). NB: Les sacs, les objets tranchants et bouteilles cassables sont interdits sur le site de la manifestation. » fait savoir Xzafrane.
Ce mouvement de commémoration mis en place à Yaoundé, a déjà gagné la ville de Douala. Les artistes et promoteurs culturels résident dans cette ville sont en train de penser les actions à mener dans le même sens.
Stéphane NZESSEU