25/10
Christian Wangue, l’éphémère empire d’un journaliste africain « en congé »
14/10
Pratiques mafieuses au Cameroun : Mediapart remporte le procès contre Bolloré
23/09
Préparatifs Mondial 2022 : Toko Ekambi forfait pour le match Cameroun-Ouzbékistan.
21/09
La bataille d’équipementier conduit à un bashing entre Samuel Eto’o et Yannick Noah
25/07
L’Union Africaine se félicite de la reprise des exportations de céréales d’Ukraine et de Russie
21/07
Football: la FIFA condamne le Cameroun à payer plus d’un milliard de FCFA au portugais…
20/07
Affaire de mœurs: la sex tapeuse Cynthia Fiangan a passé sa première nuit en prison
19/07
Le Cameroun veut importer 400 000 tonnes de riz en 2022
19/07
Droits de l’homme: Le REDHAC vole au secours du Directeur de publication du journal Le…
19/07
L’ancien Lion indomptable Stéphane Mbia risque la prison en Espagne
19/07
Découvrez le programme du séjour du président français Emmanuel Macron au Cameroun
18/07
Les Lionnes indomptables qualifiées pour les barrages de la Coupe du monde 2023
18/07
Mea Culpa: les camerounais accepteront-ils les excuses de Gaëlle Enganamouit
18/07
Lettre ouverte/Calixthe Beyala au président Macron: «venez-vous pour adouber un homme pour la transition au…
18/07
Emmanuel Macron au Cameroun, c’est confirmé
15/07
Le président de la République nomme de nouveaux responsables au sein de l'armée
15/07
Administration territoriale: le président de la République nomme 14 nouveaux préfets et 57 sous-préfets
15/07
CAN féminine 2022: les Lionnes indomptables éliminées en quart de finale
14/07
Diplomatie: le président Emmanuel Macron annoncé au Cameroun
14/07
Match Cameroun-Nigéria: 5 raisons pour croire à la qualification des Lionnes indomptables

Quand les éleveurs Mbororo et peuhls se livrent à une bataille épique pour le contrôle d’une zone d’élevage aménagée de près de 14000ha.

 Pendant ce temps, autorités administratives et traditionnelles jouent aux fans clubs entretenus à coup de Millions par les deux camps. La bataille déclenchée au Lamidat de Tignère s’exporte et se livre désormais au Mindcaf et à la Préscience de la République à Yaoundé.

 

8 descentes de terrain des autorités traditionnelles, notamment les ministres de la cours du lamido, sous la conduite du Sarki Fada ; 4 descentes des autorités administratives dont 3 par le sous-préfet Alondi Ntoumel Stéphane et une par le 2ème adjoint préfectoral du faro et déo Bessem Ematy Ebénezer ; deux transports judicaires, sans oublier les confrontations des parties devant le Préfet et le lamido, n’ont pas suffit pour ramener la paix entre la communauté Mbororo représentée par Aladji Djibo appuyée par l’association pour le développement social et culturel des Mbororo du Cameroun, MBOSCUDA et le Dr. Abdoulahi Shehou Aboubakar, d’origine Peuhl et médecin en France, ceci depuis 2017. Ce dernier est porteur d’un projet d’élevage moderne de bovin et de production de lait qu’il souhaite réaliser dans la localité de Tignère d’où il est originaire.

 

C’est effectivement le choix du site qui doit abriter ce projet qui fait problème. Tout commence il y’a 3 ans,  cette élite venait rencontrer le Lamido afin que ce dernier lui octroie une parcelle de terrain propice aux activités de son projet. Pour sa majesté Aboubakar Garba, « Aladji Abdoulahi  est venu me voir, qu’il veut faire un projet laitier mais comme Tignere n’a aucune entreprise, je lui ai dit : va regarder la place qui te convient. J’ai envoyé mes notables pour voir si la parcelle est inoccupée, les notables m’ont fait le rapport que le terrain est vide et c’est l’ancien pâturage des Mbororo, c’est le développement qui est important, ça va apporter le travail à nos enfants, le projet va recruter beaucoup de jeunes ». La parcelle est située dans le village Mbakana, située à 38km de Tignère, sur la route qui mène à Ngaoundéré. Or dans les faits, le terrain n’était pas vide, on y retrouve les éleveurs Mbororo et les cultivateurs habitant dans le site comme témoignent les représentants du collectif Mbororo  Bouba guidado et son cadet  Aladji Djibo « Quand le lamido a envoyé les notables délimiter la parcelle, les bergers de la famille de Djibo occupaient déjà le site. La Famille d’Aladji Djibo a saisi le sous-préfet après avoir fait le constat par voie d’huissier. L’huissier a servi la sommation d’arrêt des travaux. Le sous-préfet a organisé une descente en 2017 ».

 

Cette occupation est bien perceptible notamment à travers les mises en valeurs pérennes, notamment des cases de bergers, des arbres fruitiers tels que les manguiers, les avocatiers, les orangers et des champs de maïs et de manioc.

 

Là où la confusion s’installe c’est que le Lamido affirme que le site était vide pourtant au constat d’huissier et à notre observation, le site n’est pas vide. Il est bel bien occupé en permanence depuis un peu plus de 25 ans en croire aux déclarations des Mbororo. En même temps, le Lamido affirme que c’est son défunt père, sa majesté Baba Dahirou, décédé en 2016 qui montré cette parcelle à Aladji Guidarou, éleveur Peuhl venu du Nigéria et qu’à cause de l’insécurité, ce dernier a du abandonné le site et partir à Banyo ; Faux, rétorque ses fils leaders la contestation. Depuis la mort de leur père, ils n’ont jamais quitté Tignère encore moins abandonné la zone pastorale de Mbakana. Une autre curiosité dans cette affaire, c’est que le sous-préfet de l’époque Alondi Ntoumel Stéphane, a bel et bien signé une lettre de sommation de libération de pâturage sous huitaine adressée à Aladji Djibo, leader du collectif indigné des Mbororo,  à la suite de l’arrêté préfectoral N°014/AP/H49/SAJP du 11 mars 2019 signé par le préfet Yves Bertand Noel Ndjana, portant «création d’une commission Ad Hoc chargée du choix et de la délimitation d’une dépendance du domaine national au lieu-dit Ngaouterre- Mbakana en vue de son attribution en conception provisoire à Monsieur Abdoulahi Aboubakar afin de mener des activités d’élevage et dont vous êtes occupant d’une partie de la dite parcelle ». La correspondance du sous-préfet reconnait explicitement l’occupation de la parcelle par les familles Mbororo dont Aladji Djibo. Une démarche qui est menée en violation totale de la règlementation pour des grandes concessions foncières de plus de 50 hectares, si l’on considère les dimensions du terrain, longueur1 : 10km, Longuer2 :7km, largeur1 :3km, largeur 2 : 13km, ce qui ferait presque 13800ha et dont les modalités sont définies dans le décret N°76/166 du 27avril 1976. L’actuel préfet, Esoomba Auguste n’a d’ailleurs pas manqué de le rappeler au promoteur du projet, Dr. Abdoulahi Aboubakar.

 

 Toute cette cacophonie a permis de mettre en évidence plusieurs problèmes rencontrés dans la gestion foncière actuellement au Cameroun de manière générale et spécifiquement dans la zone sahélienne de notre pays. Dans le faro et déo et à Tignère en particulier, il y’a la règlementation de l’Etat qui classe toutes les terres comme relevant du domaine national et définit les modalités de cession et d’attribution des concessions. Mais il y’a le Lamido, d’origine peuhle qui est à la fois chef traditionnel, chef spirituel et propriétaire de toutes les terres arables et pastorales. Il donne à qui il veut quand il veut. Il déguerpit qui il veut quand il veut et l’autorité administrative entérine par un acte officiel comme nous le confirme l’arrêté préfectoral et la correspondance du sous-préfet cités plus haut. Vous avez les éleveurs Mbororo indignés en collectifs et soutenus par leur association qui sont engagés dans la lutte pour leur droit d’occupation. Ils dénoncent l’expulsion fallacieuse orchestrée par les autorités administratives et locales, sous l’influence financière de la riche famille du Dr. Abdoulahi. Cette bataille a donné lieu à plusieurs procédures judiciaires portant sur les chefs d’accusation tels que « trouble de jouissance et destruction » avec des condamnations pécuniaires ; à des correspondances de dénonciation d’expropriation coutumière et aussi à des demandes de concessions provisoires adressées successivement au gouverneur de la région de l’Adamaoua et au Mindcaf. Il y’a également certaines susceptibilités sociologiques, politiques et pécuniaires qui ont favorisé l’enlisement du conflit. Les autorités administratives et traditionnelles sont accusées de corruption. Ils auraient perçu des pots de vin pour expulser les familles Mbororo éleveurs et agriculteurs sur le site au profit de la riche famille peuhle d’Abdoulahi Aboubakar.

 

Autant de descentes de terrain des autorités administratives, judiciaires, des huissiers et avocats n’auraient pas pu se faire sans d’énormes moyens financiers. Pour l’heure, la bataille épistolaire  et judicaires auprès des autorités se poursuit. Le chantier du projet est suspendu. Personne ne peut pronostiquer la fin de ce conflit. Une fois encore, ce conflit illustre fort bien l’urgence et la nécessité qu’il y’a d’accélérer la réforme foncière au Cameroun.

 

 

 

Joseph Arsène A. Mbatsogo

Paul Biya le Chef de l’Etat rassure Joe Biden le nouveau Président des Etats-Unis sur son engagement à continuer à travailler pour le renforcement des relations entre son pays et le notre. 

Comme le veut les usages diplomatiques, Paul Biya le Chef de l’Etat a adressé un courrier à Joe Biden nouvellement élu comme le nouveau Président des Etats-Unis. Dans ce courrier, le Président Biya félicite le 46Président des américains.

«Monsieur le Président élu, Il me plait, suite à votre élection à la présidence des Etats-Unis d’Amérique, de vous adresser mes vives et chaleureuses félicitations, auxquelles j’associe mes vœux de succès dans l’exercice de votre haute fonction», a écrit Paul Biya.

En plus de féliciter Joe Biden, le Président Paul Biya affirme avoir vu en la récente élection présidentielle des Etats-Unis, la traduction de la vitalité démocratique de son pays ainsi que l’expression de l’adhésion de ses concitoyens à son projet de société. Aussi, Paul Biya affirme à son homologue américain Biden, qu’il apportera du sien pour de bonnes relations entre le Cameroun et les Etats-Unis.

«Je saisis cette circonstance solennelle pour vous assurer de ma disponibilité à contribuer avec vous, au renforcement et au déploiement continue des excellentes relations d’amitié qui existent entre nos pays. Veuillez agréer, Monsieur le Président élu, les assurances de ma très haute considération», a écrit le Président Paul Biya.

En guise de rappel, Joe Biden le nouveau Président des Etats-Unis est un démocrate qui succède ainsi à Donald Trump avec un décompte de 290 grands électeurs.

Liliane N.

 

 

Le représentant résidant de l’Institut africain d’informatique (IAI-Cameroun) vient de procéder à Garoua au lancement officiel de cette année académique. Armand Claude Abanda a également installé dans ses fonctions, la nouvelle cheffe de centre Ada Rihanatou tout en lui recommandant de donner une nouvelle impulsion à cette institution afin de connecter davantage la région du Nord à la modernité à travers l’informatique.  

 

Le Centre de l’IAI-Cameroun, représentation régionale du Nord nouvellement relooké et équipé doit plus que jamais continuer à assurer la formation diplômante en informatique. Le lancement officiel de l’année académique 2020-2021 coïncide avec le démarrage de la nouvelle phase de vulgarisation de l’outil informatique dans le Nord. Et pour traduire dans les faits cette vision, la nouvelle cheffe de centre, Ada Rihanatou est consciente du principal défi à relever. « C’est un grand challenge qui m’a été lancé. J’espère pouvoir donner une image parfaite de l’IAI-Cameroun au centre de Garoua. Je compte travailler en étroite collaboration avec les différentes autorités de la région du Nord pour relever ce défi », déclare-t-elle.  

En l’installant dans ses nouvelles fonctions, le représentant résidant de l’IAI-Cameroun nourrit l’espoir de voir le centre de Garoua devenir un véritable pôle d’excellence. « Donner une nouvelle impulsion, surtout que nous venons de rééquiper le centre grâce aux appuis du ministre Alamine Ousmane Mey et au ministre Louis-Paul Motaze qui ont contribuer pour le relookage du Centre IAI de Garoua. Nous avons également eu l’autorisation de lancer un concours de 40 places concernant uniquement de ce centre. Il concerne les candidats titulaires d’un baccalauréat littéraire ou scientifique. La date limite de dépôt des dossiers est fixée au vendredi, 13 novembre 2020. La composition dudit concours aura lieu le 14 novembre 2020 et la rentrée prévue pour le 16 novembre », mentionne Armand Claude Abanda.

Pour connecter davantage le Nord à la modernité numérique, le représentant résidant de l’IAI-Cameroun a effectué une visite de courtoisie à la mairie de Garoua IIème et à la communauté urbaine de Garoua où la signature des conventions pour la formation des personnels de ces structures dans l’usage des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC).

Innocent D H

 

Ainsi s’est exprimé récemment l’ancien attaquant des Lions indomptables du Cameroun sur la chaîne sénégalaise RTS. Samuel Eto’o tranche net par rapport aux supputations sur son éventuelle candidature à la tête de la Fédération africaine de Football (Fecafoot) ou de la Confédération africaine de Football (CAF). Toutefois, il compte mettre autrement son expertise au profit du football africain.  

 

L’apparition régulière du goleador camerounais dans les grandes instances sportives et politiques, faisait déjà croire à certains observateurs qu’il aspire à décrocher un poste à la tête de la Fecafoot ou de la CAF. Samuel Etoo vient de mettre fin à tout suspense concernant une telle projection. La preuve, mercredi dernier sur le plateau de la Radiodiffusion Télévision sénégalaise (RTS), il a affirmé une nouvelle fois qu’il a nullement l’intention de devenir président des instituions sus évoquées. 

« Le plus important pour moi est d’aider le football camerounais et le football africain en général à progresser. Je n’ai pas l’ambition de devenir président de la Fédération Camerounaise de Football ou de la CAF. J’ai repris mes études. Parce que quand j’étais joueur, je n’avais pas la possibilité de faire des études. Je me suis fait comme promesse de continuer mes études, d’avoir mes diplômes et d’être prêt pour cette nouvelle vie. Après, je ne sais pas ce que Dieu me réserve, mais le plus difficile, c’est d’être prêt et on verra à ce moment-là », a déclaré Samuel Eto’o.

Innocent D H

Ce samedi, Joe Biden a été élu Président des Etats-Unis d’Amérique à l’âge de 77 ans. Le désormais 46ème chef d’Etat américain a remporté la présidentielle du 03 novembre dernier face à Donald Trump et mettant fin à une séquence politique inédite qui a secoué l’Amérique et le monde. Dans son premier discours prononcé tard dans la soirée, Joe Biden promet d’être le président qui unifiera l’Amérique.

 

 Quelques heures après l’annonce des résultats de l’élection, devant une foule en liesse rassemblée en « drive-in », le démocrate a appelé les Américains à ne plus traiter leurs « opposants comme des ennemis ». « Je m’engage à être un président qui rassemble et non qui divise », a lancé le nouveau Président des Etats-Unis lors d’un discours enflammé dans son fief du Delaware.

Le constat qui se dégage de ce moment solennel pour Biden, c’est que le 46ème Chef d’Etat américain a célébré sa « victoire convaincante » sans adresser un mot à son adversaire.  Il a néanmoins tendu la main aux électeurs du président républicain dont il a dit comprendre la « déception ». « Voyons-nous, parlons-nous », « donnons-nous une chance », a ajouté Joe Biden. « Il est temps de panser les plaies du pays et d’en finir avec les diabolisations », l’a-t-il insisté.

Notons que le résultat de la présidentielle américaine a été dévoilé en fin de matinée aux Etats-Unis ce samedi par de nombreux médias américains. C'est la victoire dans l'Etat de Pennsylvanie puis dans celui du Nevada qui permet au candidat démocrate de s'imposer finalement dans ce scrutin avec 290 grands électeurs (270 pour gagner) contre 214 pour son adversaire, soit 50,6% pour le candidat démocrate et 47,7% pour Donald Trump. Il pourrait encore rafler deux Etats dans les prochaines heures : l'Arizona et la Géorgie, soit 27 grands électeurs de plus, apprend-on.

Kamala Harris a aussi pris la parole, juste avant le président élu. La future vice-présidente, première femme à accéder à ce poste, a affirmé, toute vêtue de blanc, qu'elle ne serait « pas la dernière ». Elle a saisi l’opportunité pour rendre un hommage aux « générations de femmes » de toutes origines, qui lui ont « ouvert la voie ». 

 

Le plus vieux Président américain

Les Républicains ont souvent critiqué le candidat démocrate en raison de son âge. Donald Trump l’a affublé du surnom de « Joe l’endormi ». Joe Biden va battre un record : celui du chef d’État américain le plus âgé. Il fêtera ses 78 ans le 20 novembre prochain. En moyenne, les présidents américains avaient environ 55 ans lors de leur arrivée au pouvoir, a calculé France culture. Donald Trump avait quant à lui 70 ans lors de son élection. 

Innocent D H

Depuis quelques semaines dans cette partie du pays, difficile de passer un coup de fil, de se connecter à internet voire d’effectuer des opérations de transfert de crédits ou d’argent par voie électronique. Toutefois, les responsables en charge des télécommunications rassurent que des efforts sont faits par les pouvoirs publics pour résoudre le problème pour le grand bonheur des usagers.

 

« Votre correspondant n’est pas disponible, veuillez rappeler ultérieurement ». Voici un exemple de message inattendu par les usagers de la téléphonie mobile, mais qui semble désormais rythmer leur quotidien depuis quelques jours dans la région du Nord, lorsqu’ils cherchent à joindre un correspondant quand bien que l’appareil de celui-ci est disponible. Une situation due à la dégradation de la qualité du réseau qui n’est pas sans conséquences. « Vous appelez, vous avez l’impression que le téléphone sonne, mais votre correspondant vous dit après qu’il ne vous reçois pas. Ça met déjà en conflit car vous pouvez programmer un rendez-vous et le rater à cause de la perturbation du réseau. Si vous avez la chance que votre appel soit décroché, je vous dis pratiquement vous ne suivez rien au bout du fil », déplore Ramadan Dassou, un usager dans la ville de Garoua.

Un réseau qui est aussi défectueux sur la toile, ce qui handicape la connexion internet. « Vous commencez avec un opérateur, vous voyez que ça ne va pas. Et quand vous changez, c’est la même chose. Finalement, c’est comme si les deux opérateurs par exemple se sont entendus pour mettre mal à l’aise tous les consommateurs », déplore encore Ramadan Dassou.

Les business comme le transfert de crédit téléphonique, ainsi que ceux de transfert d’argent par voie électronique prennent également un sérieux coup.  Adamou se dit concerné au premier chef. « Le transfert d’argent nécessite absolument le réseau et tant qu’il n’y a pas ce réseau, vraiment nous sommes à sèche. Ce qui fait plus mal, c’est la déception de la clientèle. Samedi et dimanche de la semaine passée, nous avons vraiment eu ce genre de situation et c’était très embarrassant. Je pourrais estimer mes pertes à cinquante mille, au regard du nombre de clients, une cinquantaine qui sont venus et repartis sans être satisfaits », regrette-t-il.

Compte tenu de ces multiples conséquences néfastes, les usagers de la téléphonie mobile dans le Nord joignent leur voie pour une stabilité définitive du réseau afin qu’ils puissent se connecter 24 heures sur 24.

Les facteurs

Le constat est donc réel, les usagers font face à des perturbations du réseau téléphonique. « On constate des perturbations surtout dans le Grand Nord du pays, c’est-à-dire vous appelez quelqu’un, il décroche, souvent il ne vous écoute pas et même les transactions financières sont tellement perturbées. Tout est lié que ça soit le téléphone ou l’internet, tous utilisent le même support de transmission. Donc s’il y a un d’entre eux qui est handicapé, les deux sont perturbés », confirme Colbert Houdjague, Chef service régional de la sécurité des réseaux et des systèmes d’information à la délégation régionale des Postes et Télécommunications du Nord.

« La première cause, c’est l’instabilité de l’énergie électrique puisque toutes ces installations téléphoniques sont alimentées par l’énergie électrique. Il y a également des travaux sur ces installations permanemment de telle sorte qu’on peut couper de temps en temps certaines connections, liaisons pour faire la maintenance afin de remettre tous ces équipements à neuf. Nous constatons aussi qu’il y a le vendalisme de ces installations par des personnes véreuses. Egalement avec la saison sèche qui arrive, il y a le phénomène de feu de brousse, ce qui fait que la fibre optique même étant au sol, est attaquée par des rongeurs ». Une situation qui s’expliquent par plusieurs facteurs.

Et le plus souvent, c’est la fibre optique, support indispensable dans le système de communication téléphonique qui se trouve endommagée. « La fibre optique, c’est un fil de verre comme le verre utilisé pour boire de l’eau. Donc vous pouvez le couper facilement. A moindre occasion ça se casse. Il faut la coller pour qu’elle fonctionne. Sans la fibre optique, il n’y a pas de communication. C’est une lumière qu’on envoie dans un verre pour aller de l’autre côté, puis recueillir l’information de l’émission à la réception », explique Colbert Houdjague.

Mesures envisagées

Pour pallier le problème, les pouvoirs publics envisagent plusieurs mesures. « Il y a le déploiement de personnels de permanence dans les sites qui sont indexés pour remédier au problème. Il y a également l’utilisation d’autres moyens d’énergie électrique comme le groupe électrogène, les panneaux solaires et même les batteries comme secours en cas de coupure d’électricité. Nous sensibilisons également la population sur le phénomène de vendalisme des câbles », rassure le chef service.

Il s’agit des mesures qui visent à minimiser les conséquences liées aux perturbation du réseau téléphonique dans la région du Nord.

Innocent D H

 

 

La part contributive du Centre linguistique régional de Garoua (CLRG) est considérable dans la promotion du bilinguisme. En activité depuis 2003, ce centre offre globalement une formation en français et anglais aux apprenants qui sont des nationaux et parfois des internationaux.

 

Les apprenants du Centre linguistique régional de Garoua proviennent de divers ordres sociaux comme l’explique Bienvenu Liboc, directeur adjoint de cette auguste institution rattachée directement à la Présidence de la République. « En général ce sont des adultes en activité et à la retraite. Nous avons ces adultes qui viennent des administrations publiques, privées, confessionnelles et parapubliques. Nous avons des conventions de formation avec certaines structures à Garoua. L’autre cible, c’est aussi les jeunes scolaires et universitaires. Pour les jeunes scolaires, nous partons des enfants de 04 ans. Nous fonctionnons tout au long de l’année ».    

Les offres de ce centre sont riches et variées parmi lesquelles la formation bilingue et l’interprétariat. « Ce que nous offrons comme formation globalement, c’est le français et l’anglais. Nous offrons aussi le français et l’anglais en alphabétisation. Nous avons des examens internationaux et tests de compétence dans les deux langues. Il y a aussi spécialement les cours en face à face. Nous avons également l’immersion qui est régulière au centre. Nous avons des traductions et interprétations », renseigne en outre Bienvenu Liboc

En activité depuis 2003, le Centre linguistique régional de Garoua fonctionne au quotidien suivant des fourchettes horaires qui s’étendent de 08 heures à 20 heures. Un plan d’activité qui permet à cette structure d’enregistrer des résultats probants. « Nous avons fait quatre remises des certificats du bilinguisme au centre. Nous avons fait des interprétations avec les organismes internationaux tels que l’ABN et la CBLT et des organisations internationales du coton. A mettre également à notre actif, nous avons préparé des gens à des examens et ils nous ont répercuté leur succès éclatant. Des échos favorables nous proviennent aussi de la partie orientale du Nigéria qui amène souvent leurs étudiants en immersion chez-nous », ajoute le directeur du Centre linguistique régional de Garoua.

Le centre linguistique régional de Garoua qui forme en moyenne 5 000 apprenants par an est un véritable pôle de promotion du bilinguisme dans la région du Nord et même au-delà. Cette institution revêt plus que jamais son importance surtout au lendemain de la visite d’écoute et de sensilisation effectuée par le président de la Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme (CNPBM) dans la région du Nord. Peter Mafany Musongue qui a rencontré les forces vives, les a invité à œuvrer pour l’accroissement de la pratique du bilinguisme dans le Nord afin de consolider efficacement le vivre ensemble et l’intégration nationale.

Innocent D H

 

  

Le pichichi Samuel Eto’o Fils en visite d’affaires au Sénégal, n’a pas souhaité se prononcer sur une préférence qu’il aurait par rapport à une équipe du continent, pour ce qui est du grand rendez-vous continental du football, que le Cameroun va organiser en 2022.

Samuel Eto’o Fils en visite de travail au Sénégal, a été amené à s’exprimer sur l’équipe des Lions de la Teranga et la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2022. Le pichichi n’a pas tari d’éloge pour cette équipe. Cependant, se considérant comme un fils de l’Afrique, le conseiller d’Ahmad Ahmad le président de la Confédération africaine de football a refusé d’exprimer une préférence d’une équipe en ce qui concerne la prochaine CAN.

«Je suis heureux de constater qu’il y a encore beaucoup de pression autour de notre belle équipe sénégalaise et beaucoup d’intérêts. Mais je vous rappelle que le Sénégal a joué la dernière finale de la Coupe d’Afrique. Il manquait de peu pour être champion d’Afrique. Et il faut reconnaître ça. C’est que cette belle équipe avec à sa tête son sélectionneur frère et ami, elle a bien fait. Maintenant je ne peux pas prendre position par rapport à un tel ou tel pays d’Afrique. Parce que je suis africain», a déclaré Samuel Eto’o Fils l’ancien capitaine des Lions indomptables du football.

A titre de rappel, Samuel Eto’o est allé au Sénégal pour une opération de promotion de la société Holding Bag’O. Elle est basée à Dakar et elle évolue dans l’industrie du transport aérien. L’ancien capitaine des Lions indomptables est l’ambassadeur de ladite société. En marge de l’opération qui l’a conduit au Sénégal, le Pichichi a été reçu en audience par le Président Macky Sall.

Il faut par ailleurs rappeler que le mois dernier, Samuel Eto’o Fils était au Tchad où il a également été reçu en audience par le Maréchal Idriss Deby Itno, qui a fait de lui, l’ambassadeur itinérant de son pays.

Liliane N.

Telle est le point de vue développé par l’avocat au Barreau du Cameroun et Ancien membre du Conseil de l’Ordre des Avocats, alors qu’il était sur le plateau d’Equinoxe soir et interrogé sur la recrudescence des actes criminels dans les Régions du Nord et Sud Ouest

 

La quintessence de son intervention

« Un Lorsque j'entends les gens déclarer que le gouvernement a choisi l'option militaire pour résoudre la crise, je comprends que ces gens n'ont jamais vécu une vraie guerre, et ceux qui ont vécu l'épisode de la répression des maquisards dans ce pays, savent de quoi je parle.

À cette époque, personne ne parlait de dialogue (c'est l'armée qui agissait), or aujourd'hui, l'armée essaye de distinguer ceux qui portent des armes et les civils.

Ces bandits vivent parmi les populations, mais lorsqu'ils sortent et tuent, ce sont ces mêmes populations qui se plaignent que le gouvernement doit agir... Pourquoi vous ne les dénoncez pas d'abord ? Le jour où les populations voudront que cette crise cesse, ce sera l'affaire d'un jour.

C'est vous qui criez qu'il faut que cette crise cesse, mais c'est vous qui continuez à acheter les armes, à quoi servent les armes, si vous voulez le retour de la paix ?

C'est pour cela que je dis que nous les anglophones, sommes hypocrites, nous mettons les sécessionnistes au même pied d'égalité avec l'armée ».

Des problématiques clairement définies

Et qui semble plomber la quasi majorité des actions engagées jusqu’à ce jour par le Gouvernement Camerounais ; Il s’agit là, des « évidences » qui suscitent une autre interrogation lorsqu’on évoque cet argumentaire développé par ceux qui se réjouissent chaque fois que les ambazoniens posent un acte barbare : Avec qui le Gouvernement va t –il dialoguer ?

A l’annonce de l’organisation du Grand Dialogue Nationale, une invitation a été personnellement envoyée par Chief Joseph Dion Ngute – Premier ministre, à tous ceux qui voulaient apporter leur pierre à l’édifice de la réconciliation entre Fils et Filles du Cameroun.

Des dispositions ont été prises afin que tous ceux qui avaient pris les armes et qui craignaient d’être interpellés et incarcérés, prennent part à ces assises en toute quiétude et, ils ont été nombreux à se pavaner librement dans les rues de la Capitale politique Camerounaise.

Des délégations ont été envoyées dans les pays abritant ceux qui financent et achètent les armes aux ambazoniens mais, ils ont repoussé cette main tendue. Point besoin de revenir sur les complicités internes, notamment celles des proches et parents des terroristes qui refusent de dénoncer les criminels.

Oui, quelque soit ce que cela peut coûter, il faut les dénoncer

Et, l’on a pu voir que cette option porte des fruits, avec la libération et l’arrestation de ceux qui perpétuent les actes atroces. Le dire, ne signifie pas qu’on veuille exclure la responsabilité du Gouvernement ; Cependant, il est plus que jamais question de faciliter la tâche aux Soldats Camerounais qui ont l’obligation de séparer le bon grain de l’ivraie partout où ils sont appelés à intervenir.

 

Nicole Ricci Minyem

 

38 ans après, le Chef de l’Etat a t – il rempli les promesses faites lors de sa première prise de parole, quelques secondes après sa prestation de serment, notamment : Veiller au respect de la Constitution, comme à l’indépendance, à la souveraineté, à la sécurité et à l’unité de l’État…

Mon illustre prédécesseur n’a jamais failli à ce devoir. Je n’y faillirai point…

 

« Monsieur le président de l’Assemblée Nationale,

Je voudrais tout d’abord vous remercier des propos aimables et réconfortants que vous venez de prononcer pour me souhaiter la bienvenue dans cette auguste enceinte.

Je voudrais également vous remercier, Mesdames et Messieurs les Députés, pour l’accueil chaleureux et patriotique que vous me réservez en ce jour au Palais de l’Assemblée nationale.

Monsieur le président de l’Assemblée Nationale, monsieur le président de la cour suprême, mesdames et messieurs les députés, messieurs les membres de la cour suprême,

Au lendemain du message historique que Son Excellence Ahmadou Ahidjo, Président de la République unie du Cameroun et président national de l’Union nationale camerounaise, a adressé avant-hier à la nation, et alors que le peuple camerounais, surpris, attentif et méditatif, cherche encore à comprendre l’événement, je viens, au nom des exigences de la loi, du bon ordre des choses et de la continuité de l’État, de prêter serment devant vous et, au-delà, devant la nation tout entière.

Vous le savez bien, à vrai dire, ce serment s’inscrit dans le droit fil de celui que, le 5 mai 1980, le Président Ahmadou Ahidjo, après tant d’autres serments, avait prêté devant vous.

En cette circonstance solennelle et émouvante, circonstance sans précédent dans l’histoire de notre jeune nation, l’heure est à l’hommage, avant d’être à l’engagement et à l’expression de la fidélité.

En effet, à mon illustre prédécesseur, mieux, à celui dont j’ai eu l’insigne honneur d’être pendant des années, le collaborateur, je dois un grand et vibrant hommage empreint de déférence et d’admiration.

Digne et prestigieux fils de ce pays, père de la nation camerounaise, artisan de son unité et de son développement, le Président Ahmadou Ahidjo se sera révélé à nos yeux comme un géant de l’histoire camerounaise, de l’histoire africaine, de l’histoire tout court.

À ce titre, sa brillante carrière d’homme d’État demeure, pour tous les Camerounais, un motif de fierté et un exemple d’engagement et de patriotisme.

Devant vous et devant la nation, au moment où il quitte sa haute charge dans la dignité et l’honneur, je voudrais lui adresser, en mon nom personnel et au nom de la nation tout entière, les plus chaleureuses félicitations et l’assurer de notre loyalisme et de notre sympathie.

Mais, il n’y a sûrement pas meilleure manière de lui témoigner notre sympathie et notre loyalisme que de suivre son exemple, de suivre ses pas. Aussi, dans le cadre de ce serment, j’entends situer l’action des années à venir, sous le double signe de l’engagement et de la fidélité. L’engagement, d’ordre constitutionnel, est la réaffirmation du serment que je viens de prêter.

J’entends alors, avec l’aide de toutes les Camerounaises et de tous les Camerounais, et en ma qualité de président de la République, chef de l’État et chef du gouvernement, m’acquitter de ce devoir sacré que m’impose la Constitution : à savoir, veiller à son respect, comme à l’indépendance, à la souveraineté, à la sécurité et à l’unité de l’État, assurer la conduite des affaires de la République. Mon illustre prédécesseur n’a jamais failli à ce devoir. Je n’y faillirai point.

Quant à la fidélité, d’ordre politique, elle est celle à un homme, Son Excellence Ahmadou Ahidjo, celle à un peuple, le peuple camerounais, celle à des options.

S’agissant en particulier des options, qui sont celles de l’UNC depuis sa naissance, et dont l’application et les résultats font du Cameroun cet îlot de paix, d’unité, de stabilité, de justice et de progrès dans un monde aux prises avec les affres de l’instabilité, de la violence et de la pénurie, ces options, dis-je, je les rappelle, parce que les circonstances l’exigent, et pour m’en porter garant.

Ces options sont et demeurent, à l’intérieur, l’indépendance et l’unité nationales, la paix, le développement économique, social et culturel à travers nos choix de libéralisme planifié, de développement autocentré, de justice sociale et de maîtrise.

Elles sont, en Afrique, la non-ingérence dans les affaires intérieures des États, le respect de leur souveraineté et de leur intégrité territoriale, l’unité et la solidarité africaines, la lutte résolue et irréversible contre les derniers bastions du colonialisme et les méfaits de l’apartheid en Afrique australe, le développement du continent.

Elles sont, sur le plan international, la paix entre les nations, le non-alignement -j’entends un non-alignement authentique-et la coopération- j’entends une coopération rénovée-, dans la perspective d’un nouvel ordre économique mondial plus juste et plus stable.

Dans le cadre de ces options de politique extérieure, le respect de nos engagements et notre attachement aux organisations internationales – je pense notamment à l’UDEAC, et à l’OUA, au Mouvement des pays non-alignés et à l’ONU -ce respect et cet attachement demeurent constants.

Voilà, Mesdames et Messieurs les Députés, Messieurs les Membres de la Cour suprême, les orientations qui doivent continuer à guider l’action du gouvernement de la République tout au long du mandat en cours.

La grande et longue œuvre de construction nationale, si bien conçue et si bien menée par Son Excellence Ahmadou Ahidjo, est une œuvre de tous et pour tous.

Elle doit demeurer telle. Elle implique, dans les temps durs quo nous vivons, à la fois la rigueur dans la gestion, la persévérance dans l’effort vis-à-vis des manouvres et action internes ou externes de démoralisation, de démobilisation ou de déstabilisation.

J’invite donc, de manière solennelle, toutes les Camerounaises et tous les Camerounais à réaffirmer dans les faits leur attachement à cette grande œuvre d’unité, de paix et de progrès, et à s’y maintenir résolument avec la légitime ambition de demeurer un grand peuple, un peuple uni et travailleur, un peuple aspirant à la prospérité et à la justice , un peuple ayant foi en son avenir, un peuple enfin jaloux d’être maître de son destin à l’intérieur comme à l’extérieur de ses frontières. En ce qui me concerne, avec la confiance et la collaboration de tous, je puis assurer que je m’y emploierai avec toute la force de mon patriotisme et de mon engagement.

Vive le Cameroun !

Paul Biya, Président de la République du Cameroun ».

 

N.R.M

 

Page 284 sur 1015






Sunday, 05 June 2022 11:01