Depuis que la France et certains pays occidentaux ont repris avec le confinement de leurs citoyens, le Cameroun tient à rappeler à ses habitants que cette maladie n’est jamais partie et qu’il est bon de redoubler de vigilance.
Qu’entend – on par 2e vague ?
Il est difficile de donner une définition claire et précise à ce qu’on appelle 2e vague dans cette crise de Covid 19. On peut se dire que tout ceci se comporterai comme une les vagues sur la mer. C’est à dire que le nombre des infections augmente, puis baisse, puis augmente à nouveau. Un peu comme le font les cycles de vagues. Mais il faut reconnaître que « ce n'est pas particulièrement scientifique : la définition d'une vague est arbitraire », a déclaré à la BBC le Dr Mike Tildesley, de l'université de Warwick.
Pour d’autres, toute hausse peut être assimilée à une deuxième vague. Mais il s'agit souvent d'une première vague irrégulière. C'est ce qui se passe dans certains pays occidentaux. Ils considèrent que cette nouvelle hausse, qui survient après qu’on ait remarqué une baisse considérable, peut être considéré comme une deuxième vague. Ce qui est questionnable.
Puisqu’il faut bien se dire que, pour qu’on parle vraiment d’une deuxième vague, il faut que la première vague soit complètement terminée, le virus véritablement maîtrisé et les cas substantiellement terminés. Or ce n’était pas vraiment le cas dans tous ces pays qui parlent de deuxième vague. Toutefois, ces Etats estiment que, pour qu'une deuxième vague commence, il faudrait une augmentation soutenue des infections.
Mais est ce que le Cameroun rempli ces critères ?
En considérant les chiffres que viennent de communiquer le ministre de la santé, il est clair qu’il n’y a pas d’augmentation de cas à partir d’un moment précis. D’ailleurs, on constate même qu’il n’y a pratiquement pas eu de cas depuis plusieurs mois. Et le communiqué du ministre de la communication vient conforter cette position. René Emmanuel SADI nous apprend en somme que le coronavirus n’a jamais été vaincue, ou encore maîtrisé jusqu’ici. De ce point de vue, il n’est pas possible de parler de 2e vague pour ce qui concerne le Cameroun. Le gouvernement souhaite juste raviver l’attention des citoyens sur le fait que la crise continue de circuler au milieu de nous. Même si, il faut se l’avouer, il semble quasi inoffensif pour nos concitoyens.
Stéphane NZESSEU