Le Gouvernement camerounais projette l’imposition d’un droit de timbre sur la publicité y compris les distributions gratuites dans le cadre de la promotion commerciale, et sur tout autre support matériel ou immatériel. C’est dans le cadre de la préparation de la loi de finances de l’Etat du Cameroun pour l’exercice 2021.
Dans le projet de loi de finances 2021 qui sera soumis aux parlementaires au cours de la session budgétaire de novembre 2020, figure parmi les projections, un droit de timbre qui sera perçu au taux de 3% du coût de la publicité pour chaque support, qu’il soit imprimé localement ou importé, à l’exclusion de la publicité par véhicule automobile. S’agissant de la publicité sur les tabacs et les boissons alcoolisées, y compris sous la forme de distributions gratuites, le droit de timbre sera perçu au taux de 15%.
Le projet de texte gouvernemental indique tout de même que le droit de timbre sur les distributions gratuites lors de la promotion commerciale devra être déclaré et reversé auprès des centres des impôts de rattachement des entreprises, au plus tard le 15 du mois suivant celui au cours duquel les distributions ont été faites, note-on.
Les investissements publicitaires se chiffrent à environ 25 milliards FCFA par an, selon les informations fournies par le Groupement inter patronal du Cameroun (Gicam). Une véritable niche de ressources pour l'administration fiscale camerounaise.
Il faut dire que le projet de loi de finances 2021 que va présenter le Gouvernement au Parlement lors de la session de novembre, pourrait également durcir la réglementation contre les marketers insolvables qui trichent parfois avec la Taxe spéciale sur les produits pétroliers (Tspp). En effet, concernant le non-acquittement de ladite taxe par les marketers dans les délais légaux, le projet de texte prévoit « leur suspension immédiate des enlèvements des produits pétroliers auprès des sociétés en charge de la gestion des dépôts pétroliers ou de raffinage, et transmission des informations aux services fiscaux pour constatation de la dette fiscale vis-à-vis du redevable réel ».
Innocent D H
C’est dans le cadre d’une descente de lutte contre les activités illégales effectuée par les autorités administratives dans la capitale économique. Selon les informations que rapporte le quotidien gouvernemental Cameroon Tribune, il a été découvert dans cette usine des tubes en métal, une scie électrique, du matériel de forge et un dispositif en énergie électrique notamment.
D’après Cameroon Tribune, deux suspects ont été interpellés. L’un des deux hommes est présenté comme un soudeur. C’est lui qui aurait dénoncé son complice présumé après son interpellation. La découverte de cette fabrique illégale d’armes artisanales a été rendue possible grâce à un renseignement reçu en amont, apprend-on de cette source.
A titre de rappel, récemment les éléments de la compagnie de gendarmerie du Moungo avaient découvert une usine de fabrication d’armes à feu artisanales à Nkongsamba, le chef-lieu de ce département du Littoral.
Plusieurs armes en cours de fabrication avaient alors été saisies et le propriétaire des lieux, un repris de justice, appréhendé. A en croire, les premiers éléments de l'enquête, il fournissait régulièrement des armes à feu à des clients dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, en proie à la crise anglophone depuis fin octobre 2016.
Notons que ce nouveau démantèlement intervient dans un contexte marqué par la recrudescence des attaques armées contre des écoles par des groupes armés dans ces deux régions du Cameroun.
Après le massacre de Kumba le samedi, 24 octobre dernier où des élèves ont été froidement assassinés par des hommes sans foi ni loi, une autre école à Limbe dans le Sud-Ouest vient d’être attaquée ce 04 novembre 2020 par des hommes armés non identifiés. De sources locales, ces personnes armées ont battu et déshabillé les enseignants et les élèves.
Innocent D H
Ce mercredi 4 novembre 2020, des individus non identifiés ont attaqué le Kulu Memorial College, à Mile IV à Limbé. Selon les sources sur place, des personnes armées ont battu et déshabillé les enseignants et les élèves. Un geste qui ne laisse indifférent le président du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn).
Après cette autre attaque de trop perpétrée par des hommes armés non identifiés contre une école à Limbé, dans le Sud-Ouest Cameroun, Cabral Libii décrit les faits qu’il condamne avec la dernière énergie. Sur sa page Facebook, le président du Pcrn écrit : « Une vidéo virale circule en ce moment et montre des terroristes se livrant à des actes de brutalité et d’humiliation des jeunes élèves dans un établissement scolaire de la partie anglophone du pays. Hier encore on rapportait le cas d’enseignants kidnappés par une horde de bandits à Kumbo ».
L’homme politique poursuit par ailleurs, « L’objectif est manifestement de perturber la reprise des cours après 04 longues années blanches dans cette partie du pays. Je condamne avec la plus grande fermeté ces actes ignobles qu’aucune personne de bonne foi ne pourrait inscrire dans le cadre des revendications sécessionnistes pacifiques ».
Cabral Libii garantit tout son soutien aux élèves, aux enseignants et parents qui vivent l’enfer du terrorisme dans cette partie du Cameroun en crise. « Je réitère ma proposition au Président de la République d’apporter une réponse sécuritaire à la hauteur de la menace actuelle. La situation n’est manifestement pas maîtrisée. Un état d’urgence devrait être rapidement décrété pendant que le règlement politique de la crise se poursuit », souhaite le candidat arrivé troisième à la présidentielle de 2018.
Innocent D H
Kidnappés ce Mercredi par des criminels, alors qu’ils se rendaient à l’école, ils ont été sauvés grâce à une action conjointe menée par les Forces de Maintien de l’Ordre et la population
Un happy end
C’est du moins l’avis de ces parents et proches qui, après ce rapt, ne savaient plus à quel saint se vouer, quand on sait que certaines localités dans la Région du Nord Ouest restent réfractaires à toute invitation au cessez le feu.
Et, au cours des dernières années, le Département du Bovo a trsitement fait parler de lui, car présenté comme fief des ambazoniens, qui se sont illustrés par des assassinats et autres crimes barbares.
Conduits à l’hôpital avant d’être remis à leurs familles respectives, les enfants qui sortent de loin, gardent un regard hagard, craintif, certainement à cause du traumatisme subi.
« C’est ensemble qu’on est fort »
Message passé ce Mercredi, lorsque la communion des efforts a permis de mettre en déroute ces êtres lâches, qui se croient forts parce qu’ils perpétuent des actes terroristes contre de petits enfants.
La libération de ces innocents vient prouver, s’il en était encore besoin qu’il est possible de lutter efficacement contre ces individus sans foi, ni loi, qui ont fait du crime leur gagne pain quotidien.
Grâce à cet acte, les Habitants de cette localité ont démontré qu’ils peuvent venir à bout de tous ceux qui les ont tenus en captivité morale et physique pendant longtemps, s’opposer à eux et retrouver leur dignité bafouée.
Ils ont compris qu’en faisant entièrement confiance aux éléments des Forces de Maintien de l’Ordre, ils contribuent à créer un climat d’apaisement, de sérénité, de quiétude… Toute chose qui va leur permettre de renouer avec leurs activités et changer l’histoire de cette Région que certains s’attèlent à présenter comme un repaire de brigands.
Copier le bon exemple
Il n’est évidement pas facile, pour aucun parent, de dénoncer son enfant, surtout lorsque ce dernier devient même un danger pour ses proches, à cause des crimes qu’il commet et des drogues qu’ils consomment.
Mais, parfois, l’amour d’un géniteur pour celui à qui il a donné la vie le met face à des situations qui lui imposent de faire un choix difficile, de consentir à un sacrifice qu’il ne peut éviter.
Et, après le drame de Kumba le 24 Octobre dernier, c’est cet appel que les Camerounais, dans leur grande majorité, (en dehors des promoteurs de cette crise sécuritaire) lancent à leurs concitoyens du Nord et du Sud Ouest : Il faut dénoncer.
Cela pourrait permettre, à ceux qui, par exemple sont en possession des armes par contrainte, de regagner les structures mises en place par le Gouvernement, afin de faciliter leur insertion.
Le sang des Camerounais a trop coulé et rien, absolument rien, ne peut justifier une telle saignée. Il est donc temps de se mettre ensembles pour dire NON à cette barbarie.
Nicole Ricci Minyem
Les bâtiments flambants neufs ont été réceptionnés ce Mardi par Alexis Lambert Dogoua Keman - Secrétaire Général de la Mairie de Bertoua 1er
Construits sur financement du ministère de la Décentralisation et du Développement (Minddvel), il s'agit notamment, de deux blocs de deux salles de classes, des bureaux pour l’administration de cet établissement scolaire et de six toilettes.
Bâtis à Zangoua – l’un des quartiers de la ville, ces nouvelles infrastructures font place à celles qui, jadis, étaient logées dans la même enceinte que le Groupe scolaire de Mokolo 2, lieu dit deux poteaux.
Une proximité qui n’a pas toujours été facile, surtout pour les apprenants francophones à cause de l’insuffisance des salles de classe. Cette séparation a permis au staff administratif, au corps enseignant et même aux élèves de pousser un grand ouf de soulagement car, ils ont fait leurs adieux aux bousculades et autres désagréments causés par un voisinage pas toujours accommodant.
Les parents, présents lors de la cérémonie de rétrocession, se sont eux aussi sentis « soulagés et rassurés de savoir que leurs enfants vont acquérir le savoir dans de bonnes conditions, loin de la promiscuité qui a toujours le quotidien… ».
De nombreux discours ont émaillé cette cérémonie qui s’est voulue sobre, à cause de l’assassinat récent des élèves de Kumba et, à cet effet, l’on a d’ailleurs observé une minute de silence, pour le repos de leurs âmes, et souhaiter un prompt rétablissement à ceux qui sont encore internés dans les hôpitaux.
Le Secrétaire Général a en outre saisi cette occasion, afin de demander au chef d'établissement de « Veiller à la maintenance et surtout de travailler avec les populations riveraines, afin de garantir la pérennité des locaux. Ceci en attendant que d'autres dispositions soient prises pour le bien être des apprenants… ».
A ces derniers, Alexis Lambert Dogoua Keman a recommandé l’assiduité à l’école, le respect ainsi que la mise en pratique des leçons de civisme… ».
Une action qui doit faire tâche d’huile, puisque la construction de ces salles de classe, du bloc administratif et des toilettes est le résultat des efforts conjoints entre les populations, les élites, avec l’appui du ministère de tutelle.
Il est urgent de changer ces images qui circulent sur les réseaux sociaux, montrant notamment des enfants assis par dizaine sur la terre battue, sous des abris de fortune, menaçant de leur tomber dessus au moindre coup de vent, et qu’ils sont toujours obligés d’abandonner lorsqu’il pleut fortement.
Après la construction de ces locaux, d'autres infrastructures sont à venir. Un forage pour l'approvisionnement en eau, une barrière pour sécuriser l'établissement qui est actuellement en périphérie, afin d'éviter tout vandalisme.
Nicole Ricci Minyem
Elles ont été émises ce Lundi, lors de la descente inopinée de Pauline Nalova Lyonga dans certains établissements scolaires de Yaoundé.
La problématique a été posée par les Hommes des médias, en faisant référence aux apprenants qui vivent dans des coins les plus reculés du Cameroun, qui font face au déficit des services les plus élémentaires dont l’accès facile à l’instruction.
Des élèves qui sont tout aussi intelligents, voire plus que ceux qui vivent dans les grandes métropoles et qui ont à leur disposition, des enseignants qui n’éprouvent aucune difficulté à dispenser les cours en suivant un programme bien établi.
Il a en outre été fait mention de ces enseignants qui, bien qu’affectés à l’arrière pays, refusent de s’y rendre, prétextant que les mesures d’accompagnement nécessaire à leur intégration dans les zones d’affectation ne sont pas toujours disponibles.
Et pourtant, dans ces villages et autres campagnes, il y a des enfants qui préparent par exemple des examens, mais aussi des concours qui vont leur donner accès à de grandes écoles après l’obtention de leur Baccalauréat.
Des préoccupations prises en compte par le membre du Gouvernement et ses collaborateurs, qui ont rappelé qu’ : Il y a une grande différence entre le « distance éducation et le E Learning ». Le deuxième n’est qu’un des éléments du premier.
De manière plus précise, le « Distance Education intègre le fait qu’on peut mettre à la disposition de l’apprenant, notamment ceux qui se trouvent dans les zones reculées, des outils pédagogiques qu’on va par exemple multiplier à travers les impressions » ;
Ou encore « Utiliser des Cd room dans lesquels est gravé le matériel pédagogique, pour les mettre à la disposition des apprenants dans les zones reculées ; on peut utiliser les clés USB, dans lesquelles sont enregistrés les matériaux pédagogiques qui seront mis à la disposition des apprenants… ».
Des approches qui n’ont pas intégré le fait que dans certaines localités, il y a un manque criard d’énergie électrique.
L’autre sujet évoqué pendant la visite ministérielle est la problématique de la Mi – temps
Pour le membre du Gouvernement, « une sensibilisation doit être faite auprès des parents et des apprenants, pour leur rappeler que le système de Mi – temps a été adopté afin de régler le problème de distanciation en cette période crise sanitaire. Ils ont l’obligation de profiter de leur présence à la maison, selon le programme défini dans leurs établissements scolaires respectifs afin, non pas de s’adonner aux activités commerciales, mais d’apprendre et réviser leurs leçons ».
Le troisième point de cette visite était pour Pauline Nalova Lyonga, l’occasion de se rassurer que les cours ont bel et bien repris Mais aussi que les mesures barrières édictées par le Gouvernement en cette période de crise sanitaire sont respectées…
Notamment avec le port des masques chez les apprenants et leurs enseignants, la disponibilité des gels hydro alcooliques, l’état des toilettes utilisées par les élèves…
Le membre du Gouvernement a en outre testé la qualité des cantines installées dans certains Lycées et Collèges, de même que la qualité de la nourriture servie aux enfants.
Nicole Ricci Minyem
Makon Ma Makon le chef de terre de l’arrondissement de Ndelelé a rendu l’âme ce 4 novembre 2020, alors qu’il était à Yaoundé pour des soins.
Makon Ma Makon le Sous-préfet de Ndelelé n’est plus de ce monde. Il est mort dans la matinée de ce mercredi des suites de maladie. Selon des sources à Ndélélé, l’autorité administrative a passé une bonne période dans la maladie.
«Le Chef de Terre est décédé alors qu'on le transportait au niveau du Bac de Kentzou dans le chef-lieu de la Kadey (Batouri, NDLR). La raison du détour est connue, une buse sur la N°10 bis rend la circulation impossible», rapporte la station radio BRI sur sa page Facebook. Le média dit tenir cette information d’un collaborateur du défunt Sous-préfet.
Makon Ma Makon était âgé de 34 ans. Il était de la Promotion Cinquantenaire de l’Ecole normale d’administration et de magistrature. Il avait été nommé à la tête de l’arrondissement de Ndélélé en juin 2020 par décret présidentiel. Il convient de préciser qu’il décède au moment où, le Cameroun pleure un autre de fils mort le 26 octobre dernier. Il s’agit de Jean Luc Angoumou Emane, Sous-préfet de l’arrondissement de Lembe-Yezoum, dans le département de la Haute-Sanaga.
Liliane N.
L’encours de la dette du secteur public camerounais évaluée au 30 novembre 2020 est de 10 164 milliards de FCFA, soit une hausse de 5,7% pour un glissement annuel qui représente 45,8% du Produit intérieur Brut (BIP). Des informations fournies par la Caisse autonome d’Amortissement (CAA), structure de gestion de l’ensemble des fonds d’emprunts publics de l’Etat et des remboursements.
Cette dette du Cameroun à la fin du mois de septembre 2020 reste encore largement en déçà de la norme communautaire en zone Cemac (70%). Pour de nombreuses sources, ce rythme d’endettement du pays reste préoccupant. Le Fonds monétaire international (FMI) dans l’analyse de viabilité de la dette du Cameroun réalisée au terme de la 5ème revue du PEF en novembre 2019 indique que la dette du pays demeure « soutenable avec un risque de surendettement élevé ».
Cette augmentation pourrait exercer un poids important sur son profil et par ricochet ramener à la baisse la note souveraine du Cameroun, estime l’Agence de notation financière américaine Moody’s.
Selon la CAA, plusieurs facteurs peuvent principalement expliquer l’évolution de cet encours de la dette camerounaise. Il s’agit entre autres, des décaissements effectués dans le cadre de la réalisation des projets, les tirages sur les appuis budgétaires obtenus dans le cadre du Programme économique et financier (PEF) en cours avec le FMI ; l’accroissement des émissions de titres publics pour résoudre les problèmes de trésorerie de l’Etat, de prise en compte des nouvelles conventions de dettes croisées.
Indiquons qu’en terme de répartition, le portefeuille de la dette du Cameroun est constitué à fin septembre 2020 de 99,6% de dette directe de l’Administration centrale, dont environ 13% d’appuis budgétaires et 0,4% de dette validée par l’Etat central. Cette dette de l’administration centrale se compose 71,9% sur le plan extérieur et celle intérieure est de 28,1%, dont 8% reste à payer depuis plus de trois mois.
Innocent D H
Selon nos sources, les Forces de sécurité ont lancé une chasse à l‘homme pour libérer les enseignants kidnappés.
La population qui vit dans la ville de Kumbo dans la région du Nord-Ouest, demande que les enseignants du Presbyterian School enlevés hier 03 novembre 2020, soient remis en liberté. Nos sources parlent au moins de 11 enseignants pris alors qu’ils se trouvaient sur le campus de l’école par des hommes armés, qui les ont menacés.
Le Révérend Samuel Fonki modérateur de l’Eglise presbytérienne du Cameroun a sorti un communiqué pour confirmer ce kidnapping. Il a indiqué que parmi les victimes, il y a aussi le personnel de la direction de l’école.
A en croire les habitants de Kumbo, la Presbyterian School fait partie des rares écoles du département de Bui, qui continuent de fonctionner en dépit des violences dues à la crise. Et il se trouve que l’administration de cette école a été menacée à plusieurs reprises par des garçons qui s'identifient comme des combattants séparatistes. Pour l’heure, on a appris que les Forces de sécurité de Kumbo auraient lancé une chasse aux hommes pour récupérer les ravisseurs.
L’attaque de la Presbyterian School survient après celle de l’école privée Mother Francisca International Bilingual Academic. Celle-ci s’est produite le samedi 24 octobre 2020. Les hommes armés qui ont fait irruption dans cet établissement scolaire ont ôté la vie à 7 enfants qui seront inhumés demain jeudi 5 novembre 2020.
Liliane N.
Selon nos source, l’ancien capitaine de la sélection nationale des Lions indomptables du football Samuel Eto’o est à Dakar, pour une opération de promotion d’une société évoluant dans l’industrie du transport aérien.
Si on s’en tient aux informations reçues de nos sources, Samuel Eto’o est actuellement à Dakar la capitale sénégalaise pour des affaires. Le confrère Afrik.com parle d’une affaire en relation avec la promotion d’une société évoluant dans l’industrie du transport aérien. L’ancien capitaine des Lions indomptables est l’ambassadeur de ladite société.
« La Holding Bag’O basée à Dakar et qui est une start-up évoluant dans l’industrie du transport aérien organise une conférence de presse de lancement de ses activités, ce mercredi, avec son ambassadeur Samuel Eto’o », rapporte un communiqué dont parle le confrère Afrik. Com. Dans ledit communiqué, il est précisé que la Holding Bag O est une « plateforme qui a fait de l’optimisation des revenus des compagnies aériennes un défi ».
Le programme du Pichichi en marge de cet évènement qui l’a conduit à Dakar, prévoit une visite aux autorités sénégalaises. On se rappelle encore qu’il y a moins d’1 mois où le Maréchal Idriss Deby Itno Président du Tchad a nommé Samuel Eto’o Fils Ambassadeur itinérant de son pays. Il y était dans ce pays voisin où il a été reçu en audience par le Président Deby le 15 octobre 2020. Ils avaient alors parlé du développement du football tchadien. Eto’o avait même exploré des pistes de partenariat avec la Fondation Grand Cœur de la Première Dame tchadienne et sa Fondation.
Pour parler en bref de ces performances, Samuel Eto’o est le meilleur buteur de l’histoire de la Coupe d’Afrique des nations avec 18 réalisations ; soit quatre de plus que l’Ivoirien Laurent Pokou (14) qui détenait ce record. L’ancien attaquant des Lions Indomptables, est double champion d’Afrique 2000 et 2002. Eto’o a été vainqueur de la Ligue des champions avec le FC Barcelone (2009) et l’Inter Milan (2010). Il est le Conseiller du président de la Confédération africaine de football (CAF), le Malgache Ahmad.
Liliane N.
Panthère du Nde et Coton Sport de Garoua doivent expliquer à la Fédération camerounaise de football, la raison de leur participation au lancement de la Ligue 1, sans son aval.
C’est un fait inédit au Cameroun et dans le secteur du football local. Seidou Mbombo Njoya le président de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT) requiert des explications de la part des clubs Panthère du Nde et Coton Sport de Garoua, avec qui la Ligue de football professionnel du Cameroun (LFPC) a ouvert le championnat dimanche dernier. La FECAFOOT semble reprocher à ces deux clubs d’avoir participé à l’ouverture de la Ligue 1 sans son autorisation. On verra donc dans les prochains jours, quelle sera la réaction desdits clubs. Mais pour l’instant, on sait que pour mener une telle action, Seidou Mbombo Njoya a reçu le quitus pour agir de la sorte du Comité exécutif de la FECAFOOT.
Le communiqué qui sanctionne les assises du Comité exécutif de la FECAFOOT indique par ailleurs que Seidou Mbombo Njoya a eu le mandat pour rencontrer les parties en conflit pour une ouverture harmonieuse du championnat. Y aura-t-il deux ouvertures du championnat ? Les jours prochains nous le diront. Pour l’instant, le Général Pierre Semengue président de la LFPC doit être auditionné par la FECAFOOT pour qu’une piste de sortie de crise soit arrêtée en vue du démarrage du championnat.
Réagissant à la crise entre la FECAFOOT et la LFPC, Roger Milla invité dimanche dernier à l’ouverture du championnat par le Général Semengue, a demandé à Seidou Mbombo Njoya de se soumettre à la sentence du Tribunal arbitral du sport (TAS), qui a réhabilité la Ligue dans ses fonctions.
« Je crois qu’une affaire a été portée au TAS. Le TAS a rendu une sentence. Maintenant, la fédération doit se plier. Elle doit permettre à la Ligue d’organiser son championnat. Si la Fédération a signé ses contrats avec d’autres personnes là-bas et elle veut arracher le football camerounais, il faut qu’elle arrête ; nous voulons le football tel qu’on a vu ce soir (dimanche 1er novembre 2020, NDLR). Nous sommes fiers de ce que ces enfants ont présenté comme spectacle sur le terrain. Il faut les respecter ; les laisser jouer, les honorer ; ils méritent », a-t-il déclaré.
Il faut préciser que Panthère du Nde et Coton Sport de Garoua se sont séparés sur un score de 0 but contre 2.
Liliane N.
Dans une lettre adressée au directeur d’Equinoxe télévision, Paul Yamga - Secrétaire chargé de la communication prétend que Patrick Philippe Rifoe - Enseignant à l’université de Douala et représentant du Rdpc a tenu des graves propos mensongers visant à ternir leur image.
Dans sa longue missive, il sous entend que tous les Camerounais qui ont vu et entendu ce qui se disait dans cette vidéo n’ont pas saisi le sens réel des propos avancés par les différents intervenants et que le but réel de cette rencontre portait sur : L’urgence d’un dialogue national et d’une transition politique pour la paix et la réconciliation au Cameroun ».
Les grandes lignes de ladite lettre
Lors de l’émission incriminée animée par le très talentueux Serge Alain Ottou, monsieur Patrick Philippe Rifoe a déclaré : « …Je vous dis à vous Mrc parce que vous êtes membres du Mrc, dites à vos amis sécessionnistes ce que vous êtes allés célébrer à Cologne ce pour qui vous avez cotisé pour que l’on achète des armes.
Parce que le Mrc a participé à une réunion au sein de laquelle, on cotisait pour acheter des armes pour financer les ambazoniens. Oui, votre vice-président y était, Kah Walla y était, Alice Nkom y était donc vous n’êtes pas qualifié pour me donner des leçons et alors pas du tout, vous n’avez aucune qualité…
Quand vous achetiez des armes à Cologne vous ne saviez pas que ces armes allaient se retourner contre des enfants ? Il y a des responsables directs mais il y a des responsables indirects…
Et à côté de ceux-là, vous avez un certain nombre d’organisations de la société civile. Tout le monde a vu la vidéo dans laquelle Me Alice Nkom tient une réunion avec des ambazoniens pour dire qu’il y a des fonds et qu’elle cherche à loger dans une banque centrale ; c’est de cela qu’il s’agit.
Vous avez des individus qui vous disent qu’ils ont réussi à faire rentrer des centaines de millions au Cameroun pour déstabiliser le Cameroun… ».
La Cpd tient à démentir fermement ces élucubrations de Mr Rifoe et de ses commanditaires dont l’objectif n’est rien d’autre que de créer l’amalgame, et de trouver des boucs émissaires pour justifier la logique militaire foireuse dans laquelle le régime Rdpc et ses complices sont englués depuis trois ans dans le NO-SO.
En toile de fond, il s’agit de discréditer notre organisation et les groupes de la diaspora qui résistent contre la dictature, les jeter en pâture, espérant ainsi diluer leurs Responsabilités…
Pour ce qui est de la crise anglophone, depuis le début la Cpd a constamment appelé le pouvoir à s’écarter de toute solution militaire et à privilégier le dialogue avec les mouvements sécessionnistes comme moyen d’arriver à une paix durable dans le NO-SO. Les propos de Mr Rifoe sont un tissu de mensonges, la vérité la voici
Première contre-vérité : Le lieu de la rencontre
Le troisième forum de la Cameroon Patriotic Diaspora tenu à Munich en Allemagne du 26 au 28 Juillet 2019 et non à Cologne comme l’a prétendu Mr Rifoe sur votre plateau.
Avaient participé à cette rencontre Maître Emmanuel Simh du Mrc, Maître Alice Nkom personnalité de la société civile et madame Kah Walla présidente du Ccp.
Ce forum venait après ceux de Paris en 2017 et Bruxelles en 2018. Le forum de Paris avait enregistré la participation de messieurs Elimbi Lobe, Cabral Libii et Christopher Fomunyoh. Celui de Bruxelles avait reçu, Me Agbor Balla, docteur Siméon Kuissu et Serge Espoir Matomba.
Seconde contre-vérité : Le but de la rencontre
A en croire monsieur Rifoe : « … on a cotisé pour acheter des armes pour financer les Ambazoniens… ». Faux !
Le thème du forum de Munich était : « L’urgence d’un dialogue national et d’une transition politique pour la paix et la réconciliation au Cameroun ».
Il s’agissait entre autre, comme mentionné dans le concept de la rencontre, qui a été rendu public, d’explorer les possibilités pour la création d’un cadre de collaboration et de mutualisation des efforts des principaux acteurs du changement, autour de l’idée d’une transition politique au Cameroun et de réfléchir sur les voies et moyens pour mobiliser les camerounais pour un véritable dialogue national inclusif devant mettre fin à la crise au NO-SO et déboucher sur une transition politique vers la démocratie et l’Etat de droit.
Comme vous pouvez le constater, il n’a jamais été question « de cotiser pour acheter des armes pour les Ambazoniens ».
Troisième contre-vérité : L’allocution de Maître Alice Nkom
Dans son intervention, elle a tenu à remercier les membres et sympathisants de la Cameroon Patriotic Diaspora (CPD) pour son rôle dans la recherche des solutions pacifiques notamment dans la crise au NO-SO et d’une transition politique sans heurts au Cameroun.
Elle a relevé que l’une des solutions aux multiples crises politiques, économiques, sociales et culturelles auxquelles nous sommes confrontés serait d’acquérir une véritable indépendance et notamment, une indépendance monétaire et financière.
A ce propos, elle a fait un parallèle avec l’action de monsieur Georges Louis Tin qu’il entreprend pour tout le continent africain.
Maître Alice Nkom parlait en réalité du gouvernement de la 6ème région de l’Afrique lancé par Georges Louis Tin avec le soutien des réseaux africains. Georges Louis Tin avait annoncé sur France 24 qu’il créait une banque de la Diaspora et Maître Alice Nkom appelait à soutenir cette initiative ; et notamment trouver une banque qui pourrait accueillir les fonds très importants collectés dans cette initiative.
A aucun moment pendant ce forum, comme avant ou après au sein de la Cpd, il n’a été et il n’est pas question de soutenir qui que ce soit dans quelque guerre que ce soit.
« La collecte des fonds pour financer les ambazoniens dont parle monsieur Rifoe, ne s’est déroulée que l’imagination confuse et tourmentée de ce dernier.
La Cpd se réserve le droit dans les tous prochains jours, porter plainte contre monsieur Patrick Philippe Rifoe, afin qu’il réponde des actes pour lesquels il semble avoir été missionné. Monsieur Rifoe aura alors la possibilité d’apporter les preuves de ses allégations contre la Cpd et ses invités au Forum de Munich... ».
N.R.M
Par Décret présidentiel signé ce 02 Novembre 2020, celui qui, pendant onze ans (2006 à 2015), a occupé le poste de Secrétaire Général à la Délégation Générale à la Sûreté Nationale va remplacer Jean Marc Mpay.
« Monsieur Ndocki Victor est, à compter de la date de signature du présent décret, nommé Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Cameroun auprès de la République Fédérale d’Allemagne… ».
Ses compétences s’étendent également dans les pays suivants : Autriche, Bosnie-Herzégovine, Croatie, Kosovo, Macédoine, Monténégro, Serbie, Slovaquie, Slovénie, République Tchèque.
L’homme qui par ce décret, a désormais rang de Diplomate aura entre autres pour mission de : « Promouvoir l’image du Cameroun dans son lieu d’affectation, dans les domaines politique, économique mais aussi culturel.
Il va en outre assurer des Camerounais et de leurs biens, à partir de cette représentation diplomatique
Car, depuis 2018, des activistes – membres de la brigade anti sardinards, se revendiquant d’être les soutiens du leader du mrc, en ont fait un terrain de chasse.
Par exemple le 04 Mai 2020, ils se sont agglutinés devant l’ambassade, réclamant à cor et à cri le corps du Président de la République qui, d’après eux, « serait mort ».
Ce sont les mêmes individus qui avaient organisé des manifestations sur le même site, prétendant que le Chef de l’Etat est un « usurpateur du pouvoir » et dont les plus proches collaborateurs entendent organiser une succession de gré à gré…
Le même groupuscule d’individus en mal de sensation, sous l’égide d’un certain « général wanto » a fomenté de nombreuses révoltes, sous de fallacieux, dont la plus récurrente est l’appel au Président de la République de « prouver qu’il est encore en vie », parce que pour ces êtres, celui qui apparaît lors des audiences et autres rencontres au sommet de l’Etat est un « sosie ».
Les Camerounais fondent leurs espoirs en Victor Ndocki
Las de voir leur pays traîner dans la boue, à cause des individus sans foi, ni loi, dont la seule volonté est d’installer leur compère à la tête du Cameroun, même si pour cela ils doivent passer par les moyens les plus vils, nombreux sont ceux qui ont salué la décision du Chef de l’Etat.
Ils ont profité de cette occasion, pour demander au nouvel Ambassadeur, « de mettre en œuvre, ses compétences de « flic » afin de traquer tous ceux qui ont pris l’option de mettre en mal, les Institutions de la République du Cameroun, faisant tomber sur ceux qui se montreront récalcitrants, la vigueur de la Loi… ».
Nicole Ricci Minyem
Comme on pourrait le dire, c’est le Président de tous les Maires du Cameroun. Il a remporté les élections au terme de longues joutes qui ont pris fin ce mercredi matin autour de 02 heures du matin. Il remporte avec 198 voix pour, contre 165 voix pour son challenger, ABBO Aboubakar.
C’est la ville de Yaoundé qui conserve la fonction de président des maires du Cameroun. Le Maire de la commune de Yaoundé 7e, Augustin TAMBA remplace à cette fonction l’ancien maire de la commune de Yaoundé 1er, l’ex maire Emile Andzé Andzé. Ce dernier n’a pas pu renouveler son mandat lors de la dernière élection municipale. Laissant ainsi vacant ses fonctions comme président régional des Communes et Villes unies du Cameroun, de même que la présidence nationale qu’il cumulait.
Après la victoire de Augustin TAMBA le 14 août dernier à l’hôtel de ville de Yaoundé, à l’occasion de l’élection régionale, celui-ci confirme au terme d’une longue lutte entre lui et le maire Abbo Aboubacar. Comme ce fût le cas au niveau régional, on s’attend à ce que le leitmotiv de Augustin TAMBA continue d’être le même. Notamment : « Accompagner les municipalités dans leur développement et leur épanouissement, contribuer efficacement à la réduction de l’extrême pauvreté et de la misère par l’accès au bien-être et à une qualité de vie décente, assurer la promotion du genre et la protection de la jeunesse, gage de la pérennisation du mouvement municipal ».
Communes et Villes Unies du Cameroun…
La naissance des CVUC vient de la fusion de deux anciennes associations des communes du Cameroun : l’Association des Communes et Villes du Cameroun (ACVC) et l’Union des Communes et Villes du Cameroun (UCVC). Ces deux associations, que seule la couleur politique séparait ont fonctionné en parallèle pendant 7 ans. Mais en 2003, les deux organisations vont se mettre ensemble pour ne faire qu’une seule organisation. Juste avant la promulgation l’année d’après (2004) de la loi d’orientation de la Décentralisation.
Les CVUC ont l'ambition de se positionner comme une organisation d’élus locaux, qui contribue à l'approfondissement du processus de décentralisation et plus tard, devenir un organe consultatif pour la mise en place du dispositif institutionnel de décentralisation et du développement local au Cameroun. Depuis 2003, c’est l’ancien maire de Yaoundé 1er, Emile Andze Andze qui dirigeait l’organisation. Il vient donc de céder sa place à Augustin TAMBA.
Stéphane NZESSEU