La Fédération camerounaise de football prévoyait lancer ce 10 novembre le championnat Elite 1.
Finalement c’est le mercredi 18 novembre 2020, que la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) va lancer le championnat professionnel Elite 1. Un communiqué signé par Parfait Nicolas Siki le Directeur de la Communication de la Fecafoot, parle de ce report. Ce renvoi a-t-il quelque chose à voir avec la réunion initiée par la Fédération Internationale de Football Association (Fifa), qui veut jouer l’arbitre entre la Fecafoot et la Ligue de football professionnel du Cameroun (Lfpc).
Cette réunion de la Fifa aurait du se tenir hier par visioconférence. Elle a été reprogrammée pour le vendredi 13 novembre 2020. Seidou Mbombo Njoya le président de la Fecafoot, le Général Pierre Semengue président de la Lfpc et le Pr Prosper Nkou Mvondo en qualité de président de l’Assemblée générale extraordinaire de la Ligue tenue le 29 octobre 2020 par les clubs dissidents sont conviés à ladite réunion.
Toutefois, renseigne le communiqué de Parfait Siki, Seidou Mbombo Njoya a présidé «une réunion technique de lancement des championnats professionnels» avec plusieurs présidents de clubs, à l’effet de définir les modalités pour la participation de leurs clubs respectifs, et d’assurer le bon déroulement desdits championnats sans anicroches jusqu’à leur terme.
Il faut rappeler que le dimanche 1er novembre 2020, la Lfpc a lancé le même championnat Elite 1. Roger Milla l’Ambassadeur itinérant invité au lancement dudit championnat, a salué la qualité du jeu présenté par les footballeurs des clubs Coton Sport de Garoua et Panthère du Ndé. La Fecafoot n’a pas apprécié cette initiative de la Ligue. Son Comité exécutif a décidé de retirer a celle-ci la gestion et l’organisation des championnats professionnels.
Liliane N.
Il s’agit de Victoire Stéphanie Djongou qui, invitée sur le plateau de « Paroles de Femmes » à antennes d’Equinoxe Tv a prétendu avoir perdu ses jumelles alors qu’elle avait trouvé refuge dans le brousse, fuyant les coups de feu tirés de part et d’autre dans cette zone en proie à la crise sécuritaire.
Habillée en noire avec un foulard rouge autour de la tête, comme toutes les autres femmes présentes sur le plateau, son histoire a fait naître beaucoup d’émotion.
« Aujourd’hui, si j’ose parler, c’est parce que je me mets dans la peau de celles qui vivent cette situation. Je suis une femme mariée, séparée, mère de sept enfants, n’ayant pas de quoi nourrir mes enfants, n’ayant pas de soutien, j’ai rejoint une sœur à Kumba avec mes enfants…
Lorsque la guerre a commencé, on se disait que nous étions épargnés mais quand la situation est devenue plus grave, j’ai pris mes deux jumelles et nous sommes entrées dans des brousses. De jours comme de nuits, il n’y avait pas de quoi manger, pas de quoi boire, je ne peux vous dire comment nous avons survécu…
On traversait sur les corps humains, tu ne pouvais pas savoir qui est qui ; c’est dans cette course qu’une enfant est morte. Une enfant qui n’a pas de soins, une enfant qui n’est pas nourrie, une enfant qui n’a pas d’amour, qui n’a pas demandé à naître, qu’est ce qu’elle pouvait bien avoir à faire dans cette brousse ?
Lorsqu’elle est décédée, je l’ai couverte avec les feuilles mortes et j’ai avancé avec les autres. Trois jours après, la deuxième a suivi…Les gens qu’on assassinait, les coups de feu et, il n y’ avait pas moyen de parler. Il y’a eu tellement de personnes assassinées. Nous avons continué jusqu’à ce que nous soyons reçus à Banga ».
Un récit qui fait froid au dos mais qui se révèle être un ramassis de mensonges.
Du moins, c’est ce qu’affirment nos confrères de 237 Actu.com qui informent que les « autorités vont émettre des doutes quant à la véracité de cette histoire » et invitée la femme à leur donner des informations qui pourraient les aider dans le cadre de leurs enquêtes.
C’est à ce moment que tout le monde tombe des nues
Puisque la femme va en fait avouer que tout ce qu’elle a relaté est le fruit d’une imagination fertile. Une imagination au service du mal avec la ferme volonté de nuire à l’image du Cameroun, de le présenter sous un visage très sombre et donner du grain à moudre à tous ceux qui archivent des informations qui leurs permettent d’atteindre leurs funestes objectifs.
Jusqu’à quel point certains sont- ils capables d’aller ? Qu’est ce qui peut justifier le fait qu’une femme dont l’âge apparent renvoie à la maturité se prête à un jeu aussi morbide ? Mais, plus encore, sur quelle base se déroule les castings des personnes invitées sur les plateaux de cette chaîne de télévision pour que les téléspectateurs et partant, les Camerounais soient aujourd’hui confrontés à une telle horreur ?
Sur le site 237 Acti.com, on peut lire que : « Placée en garde à vue, elle finit par avouer qu’elle a tout inventé. Victoire Stéphanie Djongou, apprend-on, devra répondre devant la justice pour déclarations mensongères ».
Nicole Ricci Minyem
Soupçonné par ses administrés de « Tremper jusqu’au cou dans la mafia de l’exploitation forestière illégale » l’autorité administrative, dans une publication partagée par Parfait Mbvoum « inviter les uns et les autres à faire preuve de circonspection dans leur prise de position… ».
Réaction qui lui est attribuée
« Bonsoir à tous.
Désolé d’être obligé de réagir dans ce forum.
Je me suis toujours abstenu de réagir dans ce forum que je crois être un cadre d’échanges assez important pour le développement de la Région de l’Est et singulièrement pour le développement du Département du Lom et Djerem.
Mais avec votre permission je vais enfreindre ce principe qui m’est assez cher pour dire quelques mots.
C’est bien dommage que des adultes et des personnes pour qui j’ai d’ailleurs beaucoup d’estime se prêtent un jeu qui ne nous honore pas. Sans rentrer dans la logique qui les anime, encore moins dans une polémique qui ne nous sert à rien, je voudrais tout simplement inviter les uns et les autres à faire preuve de circonspection dans leur prise de position.
Une des missions principales de l’Autorité Administrative que je suis est d’assurer le bien-être des populations dont nous avons la charge en même temps que nous préservons les intérêts de l’Etat. C’est ce à quoi nous nous attelons au quotidien.
Je vous invite à vous intéresser davantage à nos activités et surtout à nous rejoindre dans ce combat que nous menons au quotidien contre la spoliation des ressources naturelles dans le Département du Lom et Djerem. Quand vous auriez dit qui finance ces multiples descentes de journalistes dans cette localité à l’insu de leurs hiérarchies vous comprendrez mieux quels sont les enjeux. J’ai l’intime conviction que la vérité finira toujours par triompher.
May God Almighty bless all the members of this group ».
La journaliste a finalement été libérée Lundi en début d’après midi mais, cela fait – il taire le débat de fond ?
Celui qui met en évidence, la situation désastreuse des populations de ce Département, qui manquent des infrastructures de base, notamment les hôpitaux ou dans une moindre mesure, des Centres de Santé communautaire, des écoles, des routes, de l’eau potable, de l’énergie électrique…
Tous ceux qui sont allés à Liguim, pour ne citer que cet exemple ont pu se rendre à l’évidence, il y’a urgence et des mesures doivent être prises afin de changer la donne.
Nicole Ricci Minyem
Par le biais du Département d’Etat américain, Tibor Nagy le Secrétaire d’Etat adjoint chargé des Affaires africaines, indique que son pays ne milite pas pour la sécession du Cameroun.
Le Département d’Etat américain a récemment fait une sortie en rapport avec la situation de la crise qui sévit dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Cette sortie s’adresse particulièrement à la diaspora camerounaise vivant aux Etat-Unis. «Nous ne travaillerons pas avec des groupes - ou n'assisterons pas à des événements organisés par la diaspora - qui incluent des appels à la violence ou des discours de haine», peut-on lire dans le communiqué de Tibor Nagy posté sur le site du département d’Etat américain.
Les américains précisent qu’ils ne sont pas pour le projet sécessionniste. Ils demandent à la diaspora camerounaise de s’impliquer dans la résolution de la crise anglophone. Ils pensent que cette diaspora est un poids lourd.
«Les États-Unis soutiennent l'intégrité territoriale du Cameroun et demandent à tous les acteurs de traiter pacifiquement les griefs à long terme qui alimentent le conflit actuel dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest…Le gouvernement des États-Unis considère la diaspora camerounaise comme une communauté essentielle qui peut faire pression pour un changement significatif au Cameroun afin de répondre aux griefs à long terme, de soutenir la sécurité des travailleurs humanitaires, de ramener les enfants à l'école en toute sécurité et de mettre fin aux combats qui ont entraîné des souffrances indicibles», soutient Tibor Nagy.
Il faut préciser que cette sortie du Secrétaire d’Etat adjoint chargé des Affaires africaines n’est pas faite au hasard. Elle est conséquente aux malheureux et tristes événements qui se multiplient ces derniers temps dans les deux régions anglophones. On peut citer par exemple le meurtre des 7 élèves de l’école privée Mother Francisca International Bilingual Academic survenu dans la ville de Kumba au quartier Fiango.
Liliane N.
C’est une information rendue publique dans un communiqué signé par le Ministre camerounais en charge des Finances (Minfi) le 05 novembre dernier. Cette enveloppe, mise à la disposition des postes comptables du Trésor, est destinée au « règlement des factures et décomptes ordonnancés au titre de l’exercice budgétaire 2020 », peut-on lire dans le communiqué de Louis Paul Motaze.
Selon le communiqué du Minfi, Louis Paul Motaze, c’est à compter de ce lundi, 09 novembre que le l’Etat du Cameroun compte apurer une partie de sa dette publique intérieure. Le montant alloué pour cette opération est de 50 milliards FCFA, apprend-on du communiqué du Minfi. La décision du membre du Gouvernement camerounais rentre « dans le cadre de la mise en œuvre des mesures de relance économique instruites par le chef de l’Etat à l’effet d’atténuer l’impact de la Covid-19, le ministre des Finances informe les opérateurs économiques, fournisseurs des prestations à l’Etat et aux entités publiques ».
A en croire les explications du directeur de la Trésorerie à la Direction générale du Trésor et de la Coopération financière et monétaire du Minfi, Samuel Tela : « Les factures et décomptes des dépenses exigibles (investissements, biens et services) pour l’exercice 2020 sont payés chronologiquement. Les paiements qui vont commencer ce lundi rentrent donc dans la continuité des actions antérieures », a-t-il confié à nos confrères du quotidien national bilingue Cameroun Tribune.
Ce sont environ 5000 opérateurs économiques seront ainsi régularisés par l’Etat. Il s’agit des entreprises du secteur privé, les établissements publics et les Collectivités territoriales décentralisées. Pour ces deux dernières catégories, le paiement englobe les dépenses prises en charge jusqu’au 31 juillet 2020.
L’Etat camerounais doit débourser 208 milliards FCFA au titre du remboursement de la dette intérieure pour le troisième et le quatrième trimestre 2020. Avec le paiement de 50 milliards FCFA, le MINFI devrait en principe, s’acquitter de 158 milliards FCFA restants pour le quatrième trimestre de l’année 2020, afin de désintéresser ses fournisseurs internes.
Indiquons que la dette intérieure du Cameroun au 30 septembre 2020, est estimée à 3 019 milliards de FCFA, selon les données fournies par la Caisse autonome d’amortissement (CAA).
Innocent D H
Dans un message porté adressé aux six préfets de la région, Midjiyawa Bakari lance l’alerte sur un projet d’attentats kamikazes sur le territoire camerounais. Il demande à ces autorités administratives de prendre en urgence des mesures nécessaires pour faire échec à ce projet macabre.
« 05 filles kamikazes dont les âges varieraient entre 14 et 16 ans, seraient en cours de conditionnement dans les bases Boko Haram de Mina et Teredji au Nigeria, dans le cadre d’un projet d’attentats que ce groupe terroriste envisagerait de mener sur le territoire camerounais », alerte le Gouerneur de la région de l’Extrême-Nord dans sa correspondance. Dans son message porté datée du 06 novembre 2020, Midjiyawa Bakari demande aux préfets : « de prendre, dans l’urgence, des mesures appropriées dans l’optique de faire échec à ce projet monstrueux et satanique de déstabilisation de notre territoire ».
Le numéro 1 de l’Extrême-Nord prescrit, la redynamisation sans délai des comités de vigilance de leurs circonscriptions administratives respectives autour des lieux de grands rassemblements à savoir les marchés, mosquées, églises et autres lieux de loisirs. Le Gouverneur commande également le renforcement systématique en collaboration avec les responsables des forces de l’ordre et de sécurité, des contrôles routiers, avec un accent particulier dans les zones frontalières.
Les départements du Mayo-Sava, du Mayo-Tsanaga et du Logone et Chari sont plus exposés aux incursions et attaques de Boko Haram du fait de leur proximité avec le Nigeria voisin, à en croire les informations fournies par le journal régional l’œil du Sahel. De nombreuses attaques des combattants de Boko Haram ont été enregistrées cette année dans la région de l’Extrême-Nord. La guerre contre ces insurgés a fait 2700 morts depuis 2013, apprend-on des sources non officielles.
Innocent D H
Selon les informations publiées par notre confrère Giga-Foot, le Ministre camerounais en charge des Sports (Minsep) auraient donné l’instruction aux coordonnateurs de stade de ne pas les ouvrir pour les matchs d’ouverture de la première journée des ligues 1 et 2 programmés par la Fédération camerounaise de football (Fécafoot).
Décidément tout laisse à croire que la reprise du Championnat professionnel du Cameroun ne pourrait pas avoir lieu ce mardi comme programmée par la Fécafoot. Elle pourrait cette être bloquée à cause de l’indisponibilité des stades. Selon la source sus évoquée, même si aucun document officiel ne circule à propos, le Minsep aurait donné l’instruction ferme aux coordonnateurs des stades où les matchs de la première journée devraient se jouer ce 10 novembre 2020, de ne pas les ouvrir.
Toutefois, notre source informe que les clubs contactés envisagent se déplacer tout en fondant leur espoir sur la médiation engagée par la Fédération internationale de football association (Fifa), qu’elle puisse ramener les différents protagonistes à la raison. L’on apprend par ailleurs que l’instruction du Minsep serait l’une des conséquences du conflit qui oppose la Fécafoot au Minsep et la Ligue de football professionnel du Cameroun (Lfpc).
Rappelons que dans un communiqué signé de son secrétaire général, la Fédération camerounaise de football avait annoncé qu’elle va procéder à la reprise du Championnat Elite One ce mardi. Un communiqué qui était intervenu après le retrait de l’organisation des championnats professionnels à la Lfpc. En effet, celle-ci avait organisé le lancement de la saison le 1er novembre dernier avec un trio arbitral équato-guinéen en raison de l’indisponibilité des arbitres locaux en recyclage.
Innocent D H
Joseph Beti Assomo le Ministre de la Défense a pour mission, de faire le point des opérations de maintien et de rétablissement de l’ordre, ainsi que de protection des populations de leurs biens dans la région du Sud-Ouest.
C’est une mission conjointe du haut-commandement militaire et des chefs de corps de sécurité dans les villes de Buea et de Kumba, que Joseph Beti Assomo le Ministre de la Defense (Mindef) conduit actuellement au Sud-Ouest. Cette région ayant enregistre ces derniers jours, de nombreux événements tout aussi malheureux les uns comme les autres, il sera question pour le Mindef, d’avoir le point des opérations de maintien et de rétablissement de l’ordre, ainsi que de protection des populations de leurs biens dans la région du Sud-Ouest.
Pour parler de certains des évènements tristes qui se sont produits au Sud-Ouest, il y a l’assassinat des 7 élèves de l’école privée Mother Francisca International Bilingual Academic du samedi 24 octobre 2020. Ces élèves ont été tous enterrés jeudi dernier a Kumba. Il y a eu aussi le kidnapping de 11 enseignants de la Presbyterian School. Il convient tout de même d’indiquer qu’ils ont été relâchés par les séparatistes. On oublie pas entre autres le commando d’hommes armés qui a fait irruption au Kulu Memorial Collège de Limbe. Ces hommes armes ont déshabillé élèves et enseignants. Ils ont mis le feu dans certains bâtiments. Heureusement, il n’y a pas eu de perte en vies humaines.
Liliane N.
En octobre 2020, le pays a exporté 16 534 tonnes de bananes contre 17 339 au mois de septembre 2020, soit une baisse de l’ordre de 1 405 tonnes (8,5%). Des chiffres ont été compilés par l’Association bananière du Cameroun (Assobacam).
Cette baisse des exportations de la banane camerounaise s’explique principalement par la diminution des exportations des trois sociétés engagées dans ce domaine. Le cas le plus indexé, c’est celui de la Cameroon Development Corporation (CDC), apprend-on. En effet, au mois d’octobre 2020, la CDC a exporté 781 tonnes de bananes contre 1 312 au mois de septembre 2020. Ce qui correspond à une baisse de 531 tonnes (6,7%).
Outre la CDC, la Plantation du Haut Pendja (PHP), le leader du marché avec une production annuelle d’environ 12 000 tonnes sur une surface de production de 3 000 hectares, a également enregistré une baisse de performance en matière d’exportation pendant cette période. Elle a exporté 14 650 tonnes contre 15 360 en septembre, soit une baisse de 710 tonnes (4,8%).
Une autre entreprise dont la performance a connu une chute, c’est la BOH plantations (BPL). Elle a enregistré à son compteur 1 103 tonnes de bananes exportées, soit une baisse notée de 164 tonnes (12,9%).
L’année dernière, le Cameroun avait globalement exporté 15 953 tonnes. Spécifiquement, 14 695 correspond au volume d’exportation réalisé par la PHP. BPL et CDC ont quant à elles réalisé respectivement, 1 258 et 0.
Soulignons que la PHP est la filiale camerounaise de la compagnie fruitière de Marseille. Elle a été transformée par rachat des sociétés SPNP (Sociétés des Plantations Nouvelles du Penja), de la Société SBM (Société des bananeraies de M’Bomé) et de la PHP (Plantation du Haut Penja).
Innocent D H
Depuis que l’alerte a été donnée le 7 Novembre dernier, les journalistes aussi bien de la presse privée que public font du ramdam sur les réseaux sociaux, afin de comprendre ce qui a poussé l’autorité administrative de Bertoua d’exiger la garde à vue de la journaliste en service à Cameroon radio Télévision.
Le nœud de l’affaire : Un reportage réalisé dans l'arrondissement de Betaré Oya sur l'impact de l'exploitation forestière dans l'amélioration des conditions de vie des populations de la région de l’Est, cas de la localité de «tête d'éléphant ». Des sources diverses font savoir qu’elle aurait été entendue sur procès verbal par le commandant de compagnie de gendarmerie de Bertoua et qu’elle devrait en principe retrouver sa liberté ce Lundi.
Mais, que se passe t –il vraiment dans cette réserve foncière ?
Dans un reportage réalisé il y’a quelques mois par des confrères travaillant pour le compte de certaines chaînes de télévision privée, nombreux sont les populations qui ont travaillé de ce côté et ont tendu leur micro aux populations. Le constat est clair : Ils ne bénéficient point des retombées de cette forêt qui constitue leur cadre de vie depuis des décennies.
Sa Majesté Dieudonné Manissara – Chef du village Liguim – Arrondissement de Betaré Oya par exemple, ne cache pas la colère qui l’habite, alors qu’il vient de raccompagner dans sa dernière demeure, l’un de ses notables. Ce dernier est décédé dans des circonstances troubles alors que les populations avaient contribué, en puisant dans leur modeste économie pour bénéficier d’un Centre de Santé.
« Mon notable vient de mourir parce qu’il n y’a pas le moindre remède pour soulager la souffrance des populations et pourtant, nous avons la forêt communautaire qui est exploitée depuis des années par des gens qui ne construisent aucune infrastructure sociale. Si au moins, nous avions un Centre de Santé, mes populations ne pouvaient pas mourir ainsi… ».
Au-delà de cet aspect, les habitants de cette localité ne peuvent écouler les produits de leurs champs, à cause du mauvais état des « routes » :
Sa Majesté Dieudonné Manissara – Chef du village Liguim : « Nous cultivons beaucoup chez nous mais, nous ne pouvons malheureusement faire sortir les vivres de notre village pour aller les vendre ; notre zone est enclavée et même les vélos circulent difficilement ».
Faits corroborés par Sylvain Atangana – Notable de la chefferie Liguim : « Il est inadmissible que dans un Cameroun qui se veut émergent en 2035, il n’ y’ait ni routes, ni écoles à Liguim…Les populations ont dû contribuer à hauteur de quelques centaines de mille, en plus de ce que le Pndp a donné, pour faire construire un Centre de Santé Communautaire alors que ceux qui exploitent la réserve forestière se contente justement de l’exploiter, sans rien donner à personne…
La preuve c’est que le projet a été détourné et les fonds soutirés aux populations a permis à certains de créer une unité forestière d’aménagement, ce à quoi les « Liguimois » s’opposent fermement. Malheureusement, en face d’eux, on fait la sourde oreille et, malgré leur position, l’autorité administrative fait la sourde oreille ».
Si dans quelques autres villages, à l’instar de Bitom et Tête d’Elephant, il existe une légère différence, il n’en demeure pas moins que les Camerounais de ce côté ont un point commun : l’exploitation à outrance de leurs forêts communautaires, sans qu’ils n’en tirent aucun bénéfice. Peut – on trouver dans ces quelques éléments, les raisons pour lesquelles tous les Journalistes qui décident de faire des reportages et enquêtes de ce côté sont interpellés, gardés à vue, avec quelquefois, des injonctions auprès de leur hiérarchie pour qu’ils soient sanctionnés ?
Que cache t –on dans cette réserve foncière qui ne doit pas être mis à la face du Monde alors que les natifs des villages spoliés revendiquent des conditions de vie meilleure ?
Nicole Ricci Minyem
La chaine de télévision France 2 révèle que ces ressortissants camerounais revendaient aux voyageurs refoulés dans les aéroports, des tests de Coronavirus aux résultats négatifs.
C’est une affaire rendue publique par la chaine française France 2. Des camerounais et des béninois ont été mis en cause pour une affaire en rapport avec de faux tests de Covid-19 revendus aux voyageurs refoulés par les compagnies aériennes.
«Ils profitaient de la pandémie au cœur de l’aéroport de Roissy Charles De Gaulle, à la frontière aérienne juste avant le décollage. Les passagers à destination de certains pays doivent présenter un test négatif au coronavirus. S’ils sont positifs, ils sont refoulés par les compagnies aériennes. C’est là qu’intervenaient les faussaires. Aux voyageurs désemparés, ils proposaient un faux test PCR. Logo d’un laboratoire, nom du médecin, numéro de dossier, résultats (négatif au Covid-19), mais le nom et le prénom ont été modifiés. En tout au moins 200 faux documents ont été vendus aux voyageurs pour une somme allant de 100 à 150 euros par test», renseigne France 2.
Le trafic de faux tests du Coronavirus a été découvert grâce a une enquête menée durant des semaines par la police aux frontières de l’aéroport de Roissy. 7 personnes ressortissantes du Cameroun et du Benin ont été interpellées. Le parquet de Bobigny a ouvert une enquête pour faux et usage de faux et complicité d’escroquerie. Les mis en cause risquent 5 ans de prison et 350 000 euros d’amende, renseigne France 2.
Liliane N.
Elie Smith un proche du Cardinal Christian Tumi affirme que la branche des Amba Boys fidele à Samuel Ikome cherche à se faire connaitre.
Elie Smith connu comme l’un des proches du Cardinal Christian Tumi et organisateur de la Conférence anglophone, revient sur l’enlèvement du prélat qui s’est produit jeudi dernier. Il affirme que c’est un acte qui a été posé par un groupe d’Amba Boys en quête de reconnaissance.
«La branche de Sako Ikome (leader de l’Interim Government opposé à la faction d’Ayuk Tabe) veut aussi se faire connaître. Voilà pourquoi sur cette route, on les (Cardinal Tumi et Cie)a arrêtés», a declare Elie Smith a Equinoxe Tv.
Elie Smith soutient aussi que le cardinal Tumi ne s’est pas mué en « éclaireur pour l’armée » qui selon lui « contrôle cette route, passe sur cette route régulièrement, qui est bitumée, est longue de 120 kilomètres et relie Bamenda et Kumbo ». Le journaliste craint que ce type d’actions les rende « impopulaires » et « créé des problèmes ou tensions ethniques entre Nso et Baba ».
A titre de rappel, il faut dire que le Cardinal Christian Tumi a été libéré après une nuit passée entre les mains de ses ravisseurs suscites. La Conférence épiscopale nationale du Cameroun a condamne son enlèvement et celui des personnes avec lesquelles il était. Parmi ces personnes, il y avait Fon Sehm Mbinglo II. Il faut noter que ce dernier n’a toujours pas été remis en liberté. Il reste en captivité depuis jeudi dernier.
Liliane N.
Acculés, mis devant les faits accomplis et obligés de signer des documents dont ils ignorent les clauses, les Chefs traditionnels veulent avoir leur mot à dire, lorsque leurs terres sont retenues dans le cadre de l’implémentation des projets.
C’est notamment le cas de Guy Laurent Mebi – Représentant du Chef de village de Nka’a, qui, dans cet entretien, revient sur toutes les étapes que ses Parents et lui ont traversé depuis l’arrivée de la première mission ministérielle dans cette localité.
- Merci Majesté d’accepter de répondre à nos questions. Nous vous invitons à vous présenter
Je suis Guy Laurent Mebi – représentant du Chef de village de Nka’a.
- Votre village est situé à combien de kilomètres de l’arrondissement de Kobdombo ?
Nka’a est situé à à 45 Km de Kobdombo
- Quelles sont les principales sources de revenus des populations de ce village ?
Les populations de Nka’a vivent de l’Agriculture, de la pêche et du petit élevage. Nous avons une très grande réserve forestière dans cette localité. Nous cultivons de ce fait le plantain, le cacao, le café et le macabo.
- C’est cette réserve foncière qui est apparemment convoitée par le Gouvernement ?
Effectivement, c’est cette réserve foncière que l’Etat veut nous prendre.
- Peut – on savoir ce qui s’est passé ?
Tout commence en 2019, nous étions au mois de Décembre ; un après midi, il devait être 15h, nous avons vu passer un pickup avec de nombreuses personnes à son bord; ce qui a attiré notre attention c’est la présence d’un gendarme dans la voiture. Alors que nous nous interrogions encore sur la destination, nous nous sommes rendu compte que le chauffeur s’est arrêté au niveau d’un bosquet situé à une certaine hauteur du centre du village… Trois jours après, nous avons nos frères qui se rendaient dans un village voisin et c’est à ce moment qu’ils ont vu une piste. Curieux, ils ont emprunté la voie et ont découvert une borne, et personne n’a su ni qui, encore moins à quel moment elle a été implantée.
Cinq jours plus tard, c’est le Délégué d’Arrondissement du ministère de l’Agriculture et du Développement Rural qui arrive ici au village, aux environs de 20h.
A peine arrivé, il me donne l’ordre de rassembler les populations ; ce que je fais séance tenante et c’est à ce moment qu’il nous fait savoir que le village Nka’a est dans l’emprise d’un projet qui sera bientôt installé par une société…
- Par quelle société ?
Jusqu’à ce jour, nous ne connaissons ni le nom de la société, encore moins le type de projet qui sera implanté dans notre village, aucune information à même de nous mettre sur une quelconque piste, bref rien qui me permette à cet instant de vous donner la plus petite information. Pressé par nos questions, il a juste dit qu’il reviendra bientôt pour évaluer les champs
- Sur quelle base ?
Je ne suis pas en mesure de vous en dire plus
- Que s’est – il passé après le passage du représentant du Minader ?
Nous avons reçu quelques mois plus tard, la visite d’une délégation venue du Centre pour l’Environnement et le Développement. On m’a posé la question de savoir si j’avais reçu une note signée par le Sous – Préfet et la réponse était positive. Cette note, j’ai même pris la note de la leur présenter et elle ne faisait ressortir qu’une seule information : Nka’a est dans l’emprise d’un projet qui sera bientôt implantée ici.
En plus de Nka’a, il y’a quatre autres villages concernés et une équipe sera bientôt là pour le comptage de nos champs. Je vous fais fi des commentaires ; Tantôt, c’était que nous serons délogés et le Délégué du Minader nous a formellement interdit de créer de nouveaux champs parce que cette réserve forestière était désormais réservée à l’Etat ou au Gouvernement, si vous préférez. Ou encore que les anciens champs ne seront pas détruits sauf si c’est un passage obligé pour les engins qui viendront ; ou encore que les plantations dans lesquelles nous semons les vivres ne seront pas dédommagées, encore moins les jeunes cacaoyères.
Comme ils travaillent avec des spécialistes, ce sont ces derniers qui vont déterminés l’âge des cacaoyers et seuls, ceux qui ont quinze ans et plus seront indemnisés. Il fallait juste que nous comprenions que le projet est imminent.
- Quelle a été votre attitude après ces annonces ?
Nous avons bien évidement voulu en savoir plus, par rapport à la nature de la société dont il parlait, elle fera quoi de manière concrète, quelle est la nationalité de ceux qui veulent l’implanter dans noter village, les jeunes qui n’ont plus le droit de créer de nouvelles plantations seront – ils recrutés et sur quelle base ?
En fait, nous voulions comprendre parce que comme je l’ai relevé plus haut, nous sommes des Agriculteurs, c’est de cette activité que nous tirons nos principales sources de revenus et s’il nous est interdit de la pratiquer, nous pensons avoir le droit à toutes les informations.
Malheureusement en face, nous n’avons eu droit qu’au mépris, je peux le dire ainsi. Toutes nos questions sont restées sans réponses. Nous sommes complètement perdus et, nous sommes également bloqués parce qu’incapables de travailler mais aussi profondément meurtris…
- Meurtris pourquoi ?
Nous sommes natifs de ce village, nos parents, nos aïeux sont nés sur ces terres. Qu’on vienne aujourd’hui nous annoncer que nous n’avons plus droit à notre héritage, que les tombeaux de nos parents, seront détruits et que les dédommagements seront faits sur une base que seuls comprennent les responsables administratifs, cela suscite également de la colère, pas parce que nous sommes réfractaires au développement ; non, il ne s’agit pas de cela.
Juste qu’on nous traite comme des personnes de moindre importance, qu’on peut convoquer à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit, leur faire lire un document pour les mettre devant un fait accompli.
Nous voulons dire que nous méritons plus de respect.
- Avez – vous tenté une approche auprès des autorités administratives, à l’instar du Préfet, des élus locaux, bref des personnes ressources qui auraient été capables de mieux vous renseigner ?
Bien évidement. Les Chefs de village concernés par le Projet se sont rendus auprès des autorités mais, toutes disent qu’elles ne sont au courant de rien. Nul ne sait de quel projet il s’agit, ce qui sera fait pour les populations que nous sommes, juste que les ordres viennent de Yaoundé.
Les mêmes questions ont été réitérées lors de la visite de prise de contact du Préfet et ce dernier a répondu que c’est à nous les populations de les tenir informer car à leur niveau, ils ne sont au courant de rien. Le Délégué du Minader nous avait fait signer un document cette nuit là et cela suscite beaucoup d’inquiétude. Nous avons pensé qu’il s’agissait d’une simple fiche de présence et aujourd’hui, je dois avouer que nous sommes très inquiets.
- Cette fiche sera t –elle mise dans un dossier monté à leur niveau et ce document n’est-il pas un élément qu’ils vont utiliser contre nous pour dire que nous leur avons cédé nos terres, nos maisons, nos champs ?
Pour m’inciter à signer le document, le Délégué du Minader m’a fait savoir que cette fiche a été signée par tous les chefs dont les villages sont concernés par le projet. C’est dans cette angoisse que nous nous trouvons aujourd’hui, parce que nous ne savons plus à quel niveau nous nous trouvons.
- Est la même réponse qui vous a été donnée par vos élus locaux ?
Nous n’avons qu’un conseiller municipal qui est logé à la même enseigne que nous. Il a entendu parler de l’implantation d’un projet sur nos terres au même moment que nous.
- Quelles sont les dispositions qui ont été prises par vous, les populations de Nka’a, pour vous protéger d’une telle invasion ?
Nous ne pouvons compter que sur les médias que vous êtes, ou alors sur les Ong qui étaient ici il y’a quelques mois. Nous sommes complètement perdus. Que pouvons-nous faire, lorsque les autorités viennent ici avec des gendarmes ?
C’est une manière de nous terrifier et nous faire comprendre que nous ne devons rien tenter. Depuis quelques jours, des hélicoptères survolent au dessus de notre village en faisant plusieurs tours là où se trouve la réserve. Viennent – ils filmer ? Viennent – ils prendre des paramètres ? Que signifie la présence de ces hélicoptères chez nous ?
Qu’est ce que nous devons faire dorénavant, lorsqu’ils reviendront chez nous ? Devons nous les chasser, les accueillir ? Avons – nous besoin d’un avocat qui va défendre nos droits ? C’est sur ces points que nous sommes entrain de réfléchir.
Entretien réalisé par Nicole Ricci Minyem
Il s’agit d’un don fait le 06 Novembre dernier par Laurent Ayissi – Fils de la localité aux différentes écoles primaires publiques de ce coin
C’est la salle des Actes de la Mairie qui a servi de cadre à cette cérémonie riche en sons et en couleur et qui a connu la présence de Monsieur le Maire Francis Ngoumou, de Monsieur le Délégué Départemental de l'éducation de base, de Madame l'inspectrice d'arrondissement de l'éducation de base de Mfou ainsi que de quelques Conseillers Municipaux.
A côté de ces personnalités, une trentaine de Directeurs d'écoles primaires publiques de la Commune ; tous sont d'ailleurs répartis satisfaits du don à eux remis pour la facilitation de l'apprentissage de leurs jeunes élèves.
Quatre allocutions ont ponctué la cérémonie de ce Vendredi et, toutes ont convergé vers le même but : Promouvoir l’excellence scolaire et, accompagner les enseignants dans une tâche qui, bien que gratifiante, n’est pas toujours facile.
Francis Ngoumou – Maire : « Vous avez choisi un métier dont les valeurs sont très peu reconnues par certains ; Nous vous confions nos enfants et parfois, ces derniers n’ont pas les moyens de s’offrir des fournitures scolaires et pourtant, il faut les instruire et leur permettre d’acquérir des connaissances pour en faire des Hommes, l’avenir du Cameroun…
Nous avons le devoir de vous accompagner dans cette lourde tâche, nous avons le devoir de contribuer à faire de nos enfants, et ce grâce à vous, les futurs constructeurs du Cameroun, notre Cameroun ».
Et, c’est sur la même notion de devoir à accomplir qui est à la base de cette action de Laurent Ayissi : « Mfou est le village qui m’a vu naître, c’est ici que j’ai fait mes premiers pas, en tant que petit écolier. Je garde le souvenir des sacrifices consentis par mes maîtres, face aux petits apprenants pas toujours facile à encadrer…
La véritable richesse d’un pays, d’une Nation, se construit dans l’éducation et l’instruction et, chacun de nous est devenu ce qu’il est aujourd’hui, grâce à vous, grâce à votre sacrifice, grâce au don de soi que vous faites au quotidien. C’était donc un devoir auquel je l’acquitte avec joie… ».
Satisfaction générale de part et d’autre et cela s’est matérialisé dans le partage du verre de l’amitié qui, à la fin de la remise de dons a mis un point final à une cérémonie que les uns et les autres veulent voir renouveler au cours des prochaines années.
Nicole Ricci Minyem