Il s’agit d’un don laboratoire Allemand Denk Pharma qui, selon Joseph Marie Mendimi Nkodo – Directeur de l’hôpital Jamot de Yaoundé va permettre de faire un diagnostic plus sûr lorsqu’un médecin est face à un cas.
« Pour une meilleure exploration de l’appareil respiratoire, la radiographie seule du thorax ne suffit pas, il est de bon ton d’avoir un appareil qui nous permette d’aller à l’intérieur des poumons, à travers les bronches pour observer tout obstacle, ou toute pathologie qui pourrait se développer en interne, et ca sera un plus parce que cet appareil permettra de former convenablement les apprenants qui sont employés dans les différentes Facultés de Médecine… ».
Etat des lieux
Dans le cadre d’une étude récente menée à l’Hôpital Jamot, les spécialistes de la Santé ont relevé que « Les maladies respiratoires regroupent des affections très diverses, d’évolution aiguë ou chronique, difficiles à classer et à évaluer…
Avec le tabagisme, l’exposition continue à des niveaux élevés de pollution atmosphérique et le fardeau des maladies respiratoires infectieuses, le nombre de personnes touchées par les maladies respiratoires continuera à augmenter ».
Méthode d’étude employée
Les études « prospective transversale et descriptive » ont été menées sur les patients hospitalisés pour affections respiratoires confirmées ou traitées comme telles dans les services de pneumologies de l’hôpital Jamot, Yaoundé, incluant les patients des deux sexes, âgés dont la tranche d’âge la plus représentée était celle de 35–44 ans.
C’est ainsi que 209 patients, dont 57,42 % d’hommes et 42,58 % de femmes ont accepté de se soumettre aux tests, soit un sex-ratio de 1,34. Leurs antécédents personnels les plus fréquents qu’on a détectés dans l’organisme de chaque malade étaient la consommation d’alcool (65,55 %) et l’infection au VIH (45,87 %).
Les infections respiratoires (86,60 %), étaient la tuberculose (47,36 %), les pneumonies aiguës communautaires (28,23 %), les infections pleurales non tuberculeuses (7,18 %), les surinfections des séquelles de tuberculose (2,87 %) et les pneumonies nosocomiales (0,96 %).
Les pathologies non infectieuses (13,40 %), étaient les néoplasies (7,18 %), les exacerbations d’asthme (2,87 %), et de broncho pneumopathie chronique obstructive (1,91 %), les dilatations des bronches (0,96 %) et l’embolie pulmonaire (0,47 %).
L’évolution était favorable à 66,98 %, avec une mortalité de 19,61 %, 2,39 % ont été référé dans des services d’oncologie et 11,00 % sont sortis contre avis médicale pour des raisons financières.
En rappel, le Fibroscope bronchique est un instrument médical composé de fibres optiques (ou de composants optoélectroniques), d'une source lumineuse et d'une caméra qui facilite les examens endoscopiques permettant de visualiser l'intérieur de l'arbre bronchique, par les voies aériennes supérieures (nez ou bouche).
Nicole Ricci Minyem