Désormais considérés comme des ex ambazoniens, les deux jeunes hommes, nés respectivement à Besali le 03 Septembre 1997 et le 03 Juin de la même année ont été reçus il y a quelques semaines par les Eléments du Bataillon Rapide basés à Fossong Ebellem.
Ils ont émis le vœu de rejoindre le Centre de Désarmement, de Démobilisation et de Réintégration en abandonnant toutes les armes avec lesquels ils ont commis des exactions au cours des dernières années.
Coup de main aux Forces de Défense et de Sécurité
Après avoir pris conscience d’être tombés dans un guet apens, tendus par des hommes sans foi, ni lois aux buts inavoués, ils ont contribué à l’arrestation de six terroristes qui continuaient à semer la terreur et la désolation au sein de la Population.
Entre les mains de ces derniers, les Forces de Défense et de Sécurité ont pu récupérer tout un arsenal de guerre, avec des armes de pointe, plusieurs cartons de munitions, des tenues militaires, certainement récupérés sur les cadavres des Vaillants Soldats tombés sous les coups des ennemis ;
Les Eléments du Bataillon d’Intervention Rapide sont également tombés sur les monceaux d’amulettes dont se ceignent ces criminels, avant d’aller perpétrer leur sale besogne, en plus des sacs de chanvre indien.
Une action propre, au cours de laquelle aucun coup de feu n’a pu être tiré, car, les ambazoniens ont été surpris dans leur sommeil.
Retour à la maison des enfants prodigues
Une allusion faite dans la Bible de cet enfant qui avait abandonné la maison familiale, en quête des richesses et autres biens, jusqu’au moment où il s’est rendu compte des mauvais choix qu’il avait fait.
Le Centre de Désarmement, de Démobilisation et de Réintégration est comme la maison paternelle, qui accueille tous les enfants qui s’étaient égarés et dans laquelle ils ont l’opportunité de prendre un nouveau départ.
Créé par le Gouvernement Camerounais dans sa volonté affichée de pardonner à tous ceux qui ont pris les armes conter leur pays, c’est le cadre idéal qui permet à ceux qui en émettent le vœu de reprendre le chemin des classes, c’est le lieu indiqué pour l’apprentissage des métiers qui vont faciliter l’intégration dans la vie socio professionnelle ;
Mais, au-delà de tout ce qui précède, c’est le meilleur endroit où les Jeunes Camerounais apprennent à vivre ensembles, à aimer et à servir leur pays, tout en contribuant à l’essor économique de la Mère Patrie.
Nicole Ricci Minyem