Le compatriote Joël Monefong se dit satisfait de l’échange qu’il a eu avec le Président Tshisekedi sur le projet de construction du Port en eau profonde de Banana.
Ce n’est plus un secret. Joël Monefong va apporter son expertise et son savoir-faire à la République démocratique du Congo (RDC), dans la réalisation du projet de construction du Port en eau profonde de Banana. Il a d’ailleurs été reçu par Félix Tshisekedi le Président de la RDC.
«Toute ma gratitude à S.E. Félix Tshisekedi pour l’audience de compte-rendu de notre mission de conseil à la RDC dans le cadre du projet du port en eau profonde de Banana », a écrit Joël Monefong qui est en fait conseiller financier dans le cadre de ce projet.
Il faut savoir que le 18 septembre 2020, il y a eu un conseil de Ministre à propos de ce projet de construction du Port en eau profonde de Banana. Et Investir au Cameroun rapporte que «ce jour-là, le président congolais a relevé qu’il y a « des divergences profondes au niveau de la partie congolaise, non seulement sur la stratégie de négociation et d’implémentation de ce projet vis-à-vis du partenaire privé, mais également sur le modus operandi pour y arriver ». Et Joël Monefong financier camerounais à la tête du cabinet « Contacturer », a donc été contacté.
Selon Investir au Cameroun, le projet du port de Banana «se situe à l’embouchure du fleuve Congo. La phase 1 de ce projet prévoit de construire un quai de 600 mètres et 25 hectares d’espace de stockage pour un coût de 350 millions $ (192,9 milliards de FCFA)».
En bref, Joël Monefong est diplômé en finance et management à l’Université du Québec à Montréal. Il a été conseiller technique numéro 1 au port autonome de Kribi, dans la région du Sud du Cameroun.
Liliane N.
Naseri Paul Bea le gouverneur de la région du Centre indique que la priorité est donnée à la protection des camerounais.
Naseri Paul Bea le gouverneur de la région du Centre est encore revenu sur l’aspect sécuritaire de son territoire de commandement et en particulier de la ville de Yaoundé, dans les colonnes de Cameroon tribune, le quotidien à capitaux publics. Le patron de la région du Centre a parlé des mesures qui ont été prises pour contrer les explosions de bombe à fabrication artisanale dans les débits de boisson. On note dans les déclarations du gouverneur, que l’application desdites mesures sera vérifiée, parce que la priorité est donnée à la protection des vies des camerounais.
Au passage l’une de ces mesures est l’interdiction d’accès dans les débits de boisson avec des sacs et des colis douteux.
«Pour le moment, nous sommes dans la phase de sensibilisation. Après, nous procéderons aux contrôles. Ceux-ci seront systématiques et permanents, surtout aux heures de forte fréquentation. En début de soirée, en l’occurrence. Nous allons contrôler avec rigueur, les heures de fermeture de ces établissements. L’autre objectif est de lutter contre le tapage nocturne. Il faut que les populations se tiennent en état d’alerte. Voilà pourquoi nous invitons également l’association des tenanciers des ventes-à-emporter à sensibiliser et à éduquer leurs collègues qui ne sont pas encore au courant de cet arrêté», déclare le gouverneur Naseri Paul Bea.
Pour ce qui est des débits de boisson qui se trouveront dans l’incapacité de protéger leur clientèle, le gouverneur prévoit tout simplement la fermeture de leur établissement.
«La sécurité n’a pas de prix. Et pour cela, si un petit bar n’a pas les moyens d’assurer la sécurité de sa clientèle, on sera obligé de le fermer pour préserver les vies des Camerounais. .. On ne compare pas les moyens de subsistance ou de plaisir avec la sécurité des hommes», ajoute le gouverneur Naseri Paul Bea.
Liliane N.
Le « bagando boy » était l’invité de « C’ Comment » sur Canal 2 International. Il s’est dévoilé et a expliqué les contours de la naissance de ce titre qui fait le tour de l’Afrique et du monde.
Le garçon d’Etam Bafia, Nkolndongo et Mvog Mbi à Yaoundé est en train de « briss ». Aveiro Djess a grandi entre sa maison et le marché Mvog Mbi. Il a passé ses journées à voir vivre ces camerounais, comme tous les prolétaires du monde, au jour le jour, se contentant des petits métiers mal payés, créchant dans des maisons mal famées et se nourrissent comme ils peuvent.
« J’ai grandi au marché Mvog Mbi. Et voyais les gens travailler dur. Ils se levaient tôt à 05 heures, pour déballer les marchandises et pouvaient rester au marché de 06 heures à 23 heures. Mes parents n’avaient pas assez d’argent pour nous envoyer tous à l’école. Alors il fallait un peu se battre. Moi mon père avait le rêve que je devienne footballeur. Mais ce n’était pas facile. Tu sors des entraînements, tu arrives à la maison, et tu trouves qu’on a cuisiné l’Okok. Et pour la récupération, ce n’est pas ce qui est le plus conseillé. Mais je vais essayer, je vais forcer mais ça ne va pas donner. Finalement, c’est la musique qui m’a choisi. » Témoigne l’artiste. C’est donc après avoir manqué de faire carrière dans le football qu’il va plonger dans la musique. D’abord DJ, il va devenir le chanteur adulé que le monde est en train de découvrir en ce moment.
« Ce qui m’a inspiré, c’est la vie dans le ghetto. La vie dans les quartiers où je suis né et j’ai grandi. Les quartiers difficiles » fait savoir Aveiro Djess. Et dans cet environnement, le défi était de chercher « le nyama » (qui veut dire l’argent). Dans la chanson « le nyama », l’artiste raconte la vie qu’il a vécu, mais aussi la vie qu’il a vu vivre autour de lui.
Aussi, Aveiro Djess ne travaille pas seul. Il fait participer plusieurs de ses proches. Sur le plateau il dit : « J’ai une équipe de plus de 10 d’amitié. Et je reçois les avis des autres amis qui donnent des idées de pas de dance ou de types d’animations. Pour les textes, il faut écrire les trucs qui peuvent toucher les gens. Je travaille avec un frère, Trébor, qui est un rappeur. Et quand je finis d’écrire un texte, je lui montre pour qu’il corrige. Puisqu’il a une très bonne plume, il corrige et apporte du sien dans les textes. »
Sur la raison du choix des petits métiers comme cible de ses chansons, il réaffirme que son désir c’est de rendre leur fierté à ces gagne-petit qui triment à longueur de journée pour assurer la pitance quotidienne à leurs parents. « J’ai vu des gens être méprisé parce qu’ils étaient des brouetteurs. Or c’est un challenge pour un brouetteur de sortir très tôt le matin pour travailler en sachant que « la mater » va manger le soir. »
« Le nyama », c’est aussi l’histoire d’une vie à la Hollywood, le rêve américain, ou plutôt, le rêve camerounais.
Stéphane NZESSEU
Le jeune musicien semble s’inscrire sur les traces du célèbre Lapiro de Banga. Sans le vouloir ou sans l’avoir conceptualisé, trop de similitudes donnent de se dire que LAPIRO n’est pas mort.
« Ndinga Man » est-il devenu « Mbagando Boy » ?
La première marque de ressemblance peut se situer au niveau du type des surnoms choisis par les deux artistes. LAPIRO de Mbanga, en plus de ce nom d’artiste, Mr LAMBO PIERRE va se donner un autre surnom qui le rapproche plus de son public et du peuple de manière général. De même, « Mbagando » se rapproche de ce type de choix. Sauf qu’ici, il s’agit beaucoup plus d’une communauté plus que d’une seule personne. Tous deux sont de véritables enfants du ghetto, de la misère de nos villes et villages. Et on peut encore voir des similitudes dans leurs accoutrements. Bien plus, l’un choisi de chanter en « pidjin » et l’autre en « camfranglais », le pidjin « renforcé ».
Une musique métisée …
Aveiro Djess entre dans la musique par la voie du métier de Disc-Jockey dans les boîtes de nuit de Yaoundé. Du fait de ce métier, il va découvrir de larges palettes de variétés musicales. Mais il va se laisser plus grandement influencer pas les rythmes qui ont court. En l’occurrence les variétés issues du Coupé décalé de Côte d’ivoire. Or il est un chanteur de Bikutsi, et il compose les textes de ses chansons avec un rappeur.
Tout ceci n’est pas si loin de la philosophie musicale de « Ndinga Man ». Lui aussi avait réussi à trouver une identité musicale propre, mais qui n’était que le reflet de ses influences. Un fond makossa ou plutôt « Makassi » à la Sam Fan Thomas. Mais aussi des influences des guitares High-life de Fela Kuti qu’il admirait et qu’il a rencontré, tout comme Jimmy Cliff. De toute façon, ce sont des musiques de très grandes animations et avec un fort caractère populaire.
Mais ce qui rapproche le plus les deux hommes pourrait être le contenu des textes, et davantage le parti pris pour les démunis, les débrouillards et les abandonnés de la société. LAPIRO de Mbanga comme Aveiro Djess chantent pour donner de la valeur aux prolétaires. Ils chantent tous deux en se mettant du côté de ceux qui souffrent et en exprimant avec art, leurs galères voire leurs rancœurs. Aveiro Djess commence exactement comme le fît à son époque le grand LAPIRO de Mbanga.
En effet, Lapiro fait son entrée dans la musique en 1978 avec l’album « Persévérance ». Un message d’encouragement comme pourrait l’être aujourd’hui « Le Nyama ». Avec une moyenne de 3 albums par an, son talent explose. Et là aussi, Aveiro Djess multiplie, non pas les albums, contexte oblige, mais des singles. Ndinga Man produit ensuite «Nkon nu si, la terre, le monde» en 1979, «Pas argent no love», en 1985, et «No make erreur» en 1986. Très vite, ses textes laissent transparaître un esprit militant et combattant. Au point où il affirmera un jour, « Je me suis senti investi d’une mission, j’ai finalement choisi, et je persiste là-dedans. J’ai côtoyé les gens comme Fela, Jimmy cliff, j’ai aussi beaucoup lu, et déjà jeune, j’avais remarqué beaucoup d’inégalités sociales, qui pour moi sont des armes redoutables de division ».
Mais la question que l’on peut se poser à ce stade est celle de savoir si Aveiro Djess un jour connaîtra également ce revirement militant pour défendre « les Mbagnados » face à l’oppression et profiter de son aura pour demander plus de droits pour ceux pour qui il chante aujourd’hui ?
Seul l’avenir nous le dira.
Stéphane NZESSEU
Dans les quartiers, taxis, bars, boîtes de nuit, c’est le refrain le plus exécuté par les camerounais depuis quelques semaines : « nous tous on falla le nyama, personne ne ya mo le ngueme ». Une musique qui fédère tous les camerounais et même au-delà.
Une semaine après la sortie sur Youtube du vidéogramme du titre « Le Nyama », la chanson affiche plus d’un million 200 mille vues. Et ce n’est que le début. D’ailleurs, cette chanson fait partie de ces musiques qui étaient très attendues, bien avant sa sortie officielle. Sur Tik Tok (le réseau social de l’empire du milieu), une séquence de la musique avait déjà fait le tour de la plate-forme.
Tout le monde falla le nyama …
En argot camerounais, « falla le nyama » signifie chercher de l'argent (contrairement à la nyama qui veut dire la nourriture). Se nourrir fait partie des besoins élémentaires des hommes. C’est d’ailleurs classé parmi les éléments de la base de la pyramide des besoins de Maslow. Se nourrir est un droit fondamental. Et au Cameroun come dans plusieurs pays dans le monde, trouver de quoi manger reste un défi permanent pour des millions, voir des milliards de personnes dans le monde.
Au Cameroun, ce sont les opérateurs de l’économie informelle, ceux qui vivent dans la précarité et sont obligés chaque jour de travailler dur pour s’assurer de quoi manger. Et dans notre pays, ça va plus loin. Puisque, de nombreux agents de l’Etat sont sous payés et n’arrivent pas toujours à joindre les deux bouts. Cette chanson apparaît donc comme une consolation, mais aussi un encouragement à la persévérance. Pour un instant, on oublie les clivages politiques et ethniques pour se retrouver autour d’une question qui nous concerne tous, ce que nous allons mettre dans la bouche.
Une chanson qui parle au monde entier …
Selon un rapport des Nations unies, la faim a progressé dans le monde en 2019. Et cela devrait encore s'aggraver en 2020 en raison de la crise économique et sociale liée au Covid-19.
Près d'un humain sur neuf souffrait de sous-alimentation chronique en 2019, une proportion appelée à s'aggraver en raison de la pandémie de Covid-19, selon un rapport annuel (2019) de l'ONU. D'après les dernières estimations, la faim touchait l'an dernier environ 690 millions de personnes, soit 8,9% de la population mondiale, peut-on lire dans le rapport de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), rédigé avec le concours du Fonds international pour le développement de l'agriculture, de l'Unicef, du Programme alimentaire mondial et de l'Organisation mondiale de la santé.
Ici, on ne parle que de ceux qui sont en sous-alimentation. Il faut encore décompter ces milliards de citoyens du monde qui ont un revenu précaire et qui sont obligés de travailler dur jour après jour pour être sûr de faire bouillir la marmite à la maison. La chanson de Aveiro Djess s’adresse donc en premier à cette frange de la population. L’histoire de cette chanson ne fait que commencer.
Stéphane NZESSEU
L’extrême Nord du Cameroun subit encore des attaques furtives de la secte Islamiste Boko Haram. Malgré les grandes victoires de l’armée camerounaises et de la force multinationale, la menace demeure.
Boko Haram a été considérablement affecté par les multiples actes de riposte des forces armées des pays de la force multinationale qui mènent la guerre contre cette secte islamiste. Même si les ressources de Boko Haram sont très amoindries, il faut reconnaître que la menace est toujours persistante. Les milices de la secte changent chaque jour les stratégies pour conserver une relative capacité de nuisance.
Avant-hier sur le Lac Tchad, Boko haram a expérimenté avec succès une nouvelle méthode d’attaque. Les terroristes ont placé une bombe dans l’eau. Quelques temps après, cette bombe a explosé sous une pirogue à moteur avec à bord des soldats tchadiens. Bilan : 4 morts et 16 blessés.
« Selon les autorités, le mode opératoire, un engin explosif dissimulé dans l’eau, est nouveau. Le groupe armé a adapté son mode opératoire. C’est pour la première fois que les islamistes posent une bombe en milieu aquatique. Une évolution tactique » a expliqué le correspondant de Rfi au Tchad.
Le fait est avéré, Boko Haram n’est pas encore vaincu. Or voici plusieurs années maintenant que les forces armées de tous les pays touchés par la crise (Cameroun, Nigéria et Tchad), continuent de pilonner et de pourchasser les terroristes de la secte djihadiste jusque dans les territoires nigérians. Mais jusqu’ici il faut avouer que les fruits ne sont pas à la hauteur des investissements et des sacrifices consentis par les différents Etats.
De toute évidence, la secte, du fait de sa forte intrusion au sein de la population civile, peut revêtir n’importe quel visage et se déplacer avec une certaine aisance sur le terrain. On se souvient qu’à plusieurs reprises, Boko Haram a utilisé des femmes, des enfants pour mener leurs exactions. Des stratégies qui continuent à être usitées encore aujourd’hui.
Seulement, les actions militaires à l’endroit des citoyens de ces contrées créent un véritable climat de confiance entre les armées et les populations. Et celles-ci réussissent à se transformer elles aussi en agents de renseignement de premier choix pour les militaires. Maintenant que Boko Haram évolue dans ses stratégies, il devient urgent pour les forces de défense d’adapter les techniques de lutte. C’est aussi ça la réalité et la complexité des guerres asymétriques.
Stéphane NZESSEU
Une réponse cinglante adressée à un internaute qui s’est donné le luxe d’ironiser sur des aspects importants de la vie de la star du football féminin au Cameroun, Gabrielle Aboudi Onguene.
Tout commence avec une publication de l’internationale camerounaise Gabrielle Aboudi Onguene, il y a deux jours. Une publication où elle partage une image célébrant le sacre de son équipe, le CSKA de Moscou, comme Champion de Russie. Alors qu’on est parti sur une ambiance de joie, celle-ci va être ternie par un followers de la star du football. Le nommé Zogo Abrahamvient sous le post de Aboudi Onguene commenter en demandant :« Quelle est cette fille éton qui à 31 ans n’a pas encore de gosse ? »
Certainement dans un accès de colère, la capitaine des Lionnes indomptables a répondu avec virulence : « C’est ton père que j’attends ». Une réponse qui, au regard des commentaires qui ont suivi, a plutôt satisfait l’essentiel de ses followers. Il y en a qui estimait que c’est « bien envoyé » pour ce Mr Zogo. Sans oublier qu’il est revenu à la charge à plusieurs reprises. Mais c’est la seule réponse que lui a donné Gabrielle.
Un évènement anodin, mais qui renseigne d’une part sur cet état d’esprit grégaire que nous rencontrons encore dans notre société en cours de modernisation. Comment comprendre que dans notre pays, on en est encore à brocarder nos stars, nos étoiles ? Or nous sommes les premiers à aduler ceux qui les autres ne sont même pas capable de faire le quart des prouesses des nôtres. Qu’est ce qui ne marche pas dans notre sentiment patriotique ? Pourquoi une telle décadence dans les manières de voir ?
On décrie aujourd’hui ce qui se passe avec Gabrielle Aboudi Onguene, mais c’est une attitude qui est encore récurrente chez nous. Celui qui en a le plus souffert et qui peut-être en porte encore les stigmates se nomme Samuel Eto’o Fils. Un footballeur qui a battu de nombreux records au niveau du football international. Mais il s’en faut de peu qu’il soit jeté à la vindicte populaire si seulement le président de la Fecafoot a des accrochages avec le président de la Ligue de football professionnel. Et voici des années que ça dure. Toujours dans les dernières actualités, le goléador camerounais est brocardé par ses propres citoyens alors qu’il n’a rien à voir avec la sanction qui vient de tomber sur l’ancien président de la CAF, Ahmad Ahmad.
Vivement que nous apprenions à accorder une plus grande considération à nos étoiles.
Stéphane NZESSEU
Comme de coutume, l’ancien maire adjoint de la commune de Yaoundé VI ne manque aucune occasion pour tirer à boulets rouges sur ses camarades politiques, exposant à la face du monde, les éléments qui, selon lui constituent, constituent une entrave à l’essor du Cameroun. Ce 25 novembre, ce sont les membres du bureau de la Chambre Haute du Parlement Camerounais qui sont passés sous les flammes de sa plume
« Jamais une institution n’aura suscité autant de polémiques, tant par sa création que par son implémentation. On aura tout entendu : structure inutile, budgétivore, maison de retraite, Chambre d’enregistrement.
A l’écoute des intellectuels du dimanche, ce fut une structure de trop, inopportune, illégale et illégitime. Pour tout dire un centre de recasement de gérontocrates amis ou parents.
Au regard de la composition du personnel des institutions de la République, on se rend compte à l’évidence, que l’unique motivation de la création de ces institutions aura été pour le Président Biya, de caser ou recaser des frères, d’anciens compagnons retraités et amis aux états de services remarqués et dont la loyauté ne fait l’ombre d’aucun doute.
Capables ou incapables, valides ou invalides, grabataires ou séniles, compétents ou incompétents, on s’en fout: pourvu que son nom y figure ! Ou mieux, celui de son épouse (Camtel, Scdp).
Elecam : Madame Tsanga (de regrettée mémoire), Madame Sadou Daoudou, moyenne d’âge : 85 ans ; Conseil Constitutionnel : Joseph Owona, Clément Atangana…, moyenne d’âge : plus de 80 ans ; Conseils Régionaux : les pressentis, de Tsimi Evouna à Zacharie Perevet en passant par le Chef Angwafor III …, moyenne d’âge : plus de 85 ans ; Conseil Economique : Moyenne d’âge 85 ans avec le plus ancien Président du Conseil Economique au monde.
La Conac, moyenne d’âge : plus de 80 ans. L’hypothèque qui pèse sur l’émergence du Cameroun court dès la création de ces institutions.
Les grandes douleurs sont muettes, mais il faut être capable de s’insurger pour exorciser la souffrance au plus profond de nous-mêmes ; pour ne pas être comptables des somnolences, de l’ignorance, des méfaits, de la méchanceté de ces octogénaires et centenaires qui siègent dans cette auguste assemblée qu’est le Senat.
Pourtant, une institution à vocation dynamique, le Sénat est devenu un lieu de retrouvailles trimestrielles pour des vieillards envahis par le rhumatisme, souffrant qui de son diabète, qui de sa prostate, qui de fatigue généralisée.
Ces vieillards, qui n’arrivent pas à retrouver leur lit sans aide pour dormir, qui roulent sur des trottinettes ou qui se déplacent avec des béquilles ou encore, pour certains, mieux lotis mais qui ont presque perdu la vue, l’ouïe, l’odorat et même l’usage de la parole.
Je n’oublie pas ceux qui viennent pour les sessions et se retrouvent à l’hôpital en train d’acheter des billets de session pour se faire consulter. Il y en a qui n’arrivent plus à Yaoundé parce que manquant de force. Ne vous en faites pas, on a tout prévu, le vote par procuration est requis.
Ces vieillards, selon qu’ils sont en état de se déplacer pour justifier de leur présence effective dans un hémicycle où chaque session se confond à une séance de sieste collective, les plus usés se réveillant quand ceux restés éveillés applaudissent. Réveil avec un air méchant interrogeant le voisin du pourquoi de cette perturbation de son sommeil.
On se croirait dans un dortoir, car on dort ici à poings fermés, on se réveille avec les bras scarifiés, bave dégoulinante. On ronfle à gorge déployée, on croirait un moteur turbo à double injection à carburation directe. Tout ce vacarme, non synchronisé, aurait pu être une grande source d’inspiration pour « Eboa lottin ».
Ici, quand il faut siéger ou débattre d’un projet de loi, de bon ou de mauvais aloi, on s’en fout : le quorum n’est pas atteint, les sénateurs signifient leur impatience pour aller se constituer patients à l’hôpital, le Président n’est pas là, personne n’en est indigné, car tout le monde applaudit.
Quand il s’agit de passer du dortoir (session) pour le réfectoire (indemnités de session), tout le monde pète la forme ! A peine élus, ils ont demandé au Ministre des Finances, à cors et à cris, de leur payer les indemnités de deux semaines de travail. Les mauvais médecins qui ne respectent pas le secret médical disent que les papys ont oublié qu’un mois de travail c’est trente et un jours.
Où sont passés les jeunes, fers de lance de la nation ? A-t-on tenu compte de la hauteur des dossiers à traiter et du confort psychosomatique de ceux qui allaient être logés dans cette Chambre dite Haute ? Pauvres jeunes devenus des lances fers et des lances pierres dans la nation.
Le sommeil étant aisé au Senat, on a vu le Président qui, pourtant, dormait tranquille dans la Chambre Basse depuis des décennies, bander les muscles pour aller dormir à la Chambre Haute afin de maintenir son statut d’éternel deuxième devant l’Eternel.
Le Président Biya est resté fidèle à lui-même, et a décidé de prendre les mêmes pour recommencer. Niat Njifenji Marcel a été reconduit au poste de Chef de dortoir de la grande maison de retraite avec pour lourde mission de veiller sur les résidents aux heures du petit déjeuner, du déjeuner et au moment d’aller au lit.
Bien qu’il brille par ses absences répétées, une amitié de 60 ans prime, dans le fameux axe Beti-Bamileke, sous un air de musique d’Aïjo Mamadou : « Qui n’est pas content s’en va et le Cameroun continue ». Avec ou sans eux !
Malgré toutes les tares (difficultés d’élocution et d’allocation, difficultés de déplacement, les mauvaises langues parlant de déséquilibre psychosomatique momentané, perte et trous de mémoire à répétition, petits bobos, etc.) de papy Marcel, on s’en fout. C’est lui l’heureux « hélu » pour succéder à Paul Biya en cas d’en cas ».
N.R.M
A l’instar de Gazmin International Inc – High Voltage International – Hankins Group - Inc et Auxin Solar. Les documents du futur partenariat ont été paraphé par Francis Ngoumou – Maire de cette Commune d’Arrondissement - Lee Hamre – Vice président de Gazmin International Inc et Conrad Dieudonné Bebe Ndi, représentant de la dite entreprise au Cameroun.
Mise en place des projets considérés comme prioritaires dans la Commune de Mfou
Le Mémorandum d’entente signé ce Mercredi, dans l’une des salles de conférences du Hilton Hôtel va permettre que soient financés et créées :
- 11 Centrales solaires photovoltaïques dans la commune de Mfou ;
- 09 adductions d'eau potable ;
- Un forage au centre ville de Mfou d'une capacité de 3 780 000 litre par jour et des réservoirs de stockage;
- L’installation d'un système d'embouteillage d'eau potable destinée à la vente…
Ces partenaires au développement vont en outre :
Former et employer, pendant la phase de construction des différentes infrastructures, les ressources humaines locales nécessaires pour la maintenance, l'extension, l'administration et le suivi des centrales photovoltaïques.
Une fierté pour le Maire de cette Commune
Francis Ngoumou : « Je ne peux que me sentir heureux par la signature de ces accords. Nous avons fait des promesses à nos électeurs et, tout au long de notre mandat, nous allons travailler à tenir nos promesses…
Nos populations ont besoin d’avoir de l’eau potable en permanence, une eau de très bonne qualité qui va les mettre à l’abri des maladies hydriques et au-delà de cela, générer des emplois. Le système d'embouteillage de l'eau potable destinée à la vente va requérir l’utilisation de la main d’œuvre locale, ce sont nos jeunes frères et sœurs, ce sont nos enfants qui auront ainsi un emploi stable…
La ville de Mfou et de ses environs, comme toutes les villes du Cameroun, a besoin d’être électrifiée et, nous pensons que grâce à la construction des onze (11) Centrales solaires photovoltaïques, l’objectif sera vite atteint et, c’est une autre source d’emploi pour les Populations de Mfou, car, ils pourront créer des startups et offrir des emplois aux autres Jeunes ».
Ce n’est pas l’unique partenariat qui sera signé
Francis Ngoumou – Maire de Mfou en donne l’assurance. Selon lui, ses collaborateurs et lui vont doubler leurs efforts, afin que cette Commune située dans le Chef lieu du Département de la Mefou Afamba, « devienne une destination incontournable pour tous ».
Prochaine étape, c’est la visite de l'exécutif de la commune de Mfou sur les sites des centrales photovoltaïques déjà installées par le consortium aux USA, Canada, Dubaï…
Nicole Ricci Minyem
L’assurance en a été donnée ce Mercredi, alors que déroulaient les travaux de la 5ème session de plein droit organisés dans la salle des conférences d’Elections Cameroon avec deux principales prises de parole : Celle du Directeur général des élections, Dr Érik Essoussè qui a parlé de l’organisation pratique du scrutin.
« Par rapport à l’organisation matérielle des élections régionales du 06 Décembre prochain, nous sommes pratiquement à la fin de ce processus puisque tout le matériel est sur le terrain. Les bulletins de vote, les cartes électorales, l’encre indélébile, les enveloppes, petites et grandes, les urnes et les isoloirs ;
En parlant des chiffres, pour le Collège des Conseillers Municipaux, nous avons 10267 et pour les Chefs Traditionnels 14045 ; Ce qui fait un total de 24312 électeurs ;
Nous avons 117 bureaux de vote pour le collège des Conseillers Municipaux et 155 pour les Chefs Traditionnels, ce qui fait un total de 272 bureaux de vote ;
Les deux bureaux de vote seront bien distincts et chaque électeur sera guidé vers celui dans lequel il doit exercer son devoir. Les cartes électorales auront bien évidement des couleurs différentes, il y’en a deux types. Le Jaune pour les Conseillers Régionaux et l’Orange pour les Chefs Traditionnels ».
Enow Abrams Egbe – président d’Elections Cameroon a, pour sa part évoquer les aspects sanitaire et sécuritaire
Covid 19
« Les élections vont se tenir dans le strict respect des mesures barrières, conformément à celles édictées par le Gouvernement, dans cette lutte que nous menons depuis quelques mois, afin de barrer la voie au Corona Virus. Les électeurs vont arborer les masques et, des gels seront mis à leur disposition. Nous allons en outre veiller à ce que la distanciation sociale soit respectée… ».
Présence marquée des Forces de Défense et de Sécurité
Elles seront de la partie, afin de sécuriser tous les sites choisis pour abriter le scrutin le 06 Décembre prochain. Enow Abrams Egbe en a fait la promesse, au regard de la situation qui prévaut actuellement au Cameroun ; notamment les menaces que ne cessent de lancer certains acteurs politique en manque de vitesse, les poseurs de bombe, de même que tous ceux qui ont pour objectif d’empêcher la tenue des élections régionales au Cameroun.
Ces adeptes et promoteurs du terrorisme semblent ne plus concentrés leurs actions dans certaines Régions du Cameroun ; au contraire, certains ont réussi le pari de partir des zones en crise, pour se cacher au sein de la Population.
D’ailleurs, l’on note la forte présence des Hommes en tenue, dans les artères des différentes villes du Cameroun ; une présence qui est accueillie avec beaucoup de joie et de reconnaissance par les uns et les autres car ils se sentent beaucoup plus en sécurité.
C’est de la même sécurité que vont jouir les Grands électeurs du scrutin du 06 Décembre prochain, car, certains, à l’instar des Chefs Traditionnels du Nord et du Sud Ouest, sont presque toujours menacés par les ambazoniens.
Des éléments qui, mis en commun, vont permettre à toutes les autorités d’assurer la sécurité, la transparence et la crédibilité de ce scrutin à la fois inaugural et historique pour la bonne marche de la démocratie Camerounaise.
Nicole Ricci Minyem
Jean Marc Ekoa Mbarga le Préfet du Diamaré rappelle que la marche du 29 novembre prochain initiée par le «Collectif citoyen contre les souffrances du peuple», est interdite.
Après le Sous-préfet de l’arrondissement de Maroua IIe, Jean Marc Ekoa Mbarga le Préfet du Diamaré interdit la tenue d’une marche dite «contre les souffrances du peuple», dans sa zone de compétence. De ce fait, l’autorité administrative a signé un communiqué hier 25 novembre 2020. Dans ledit communiqué, le Préfet accuse le «Collectif citoyen contre les souffrances du peuple», initiateur de la marche qui doit avoir lieu le 29 novembre 2020, d’adopter une «attitude insurrectionnelle».
Aussi, il précise que l’interdiction de cette marche ne se limite pas seulement à l’arrondissement de Maroua IIe mais dans tout l’ensemble du département du Diamaré. Et ceux qui vont s’entêter à l’organiser, devront faire face aux sanctions prévues par la règlementation.
«Cette prétendue marche pacifique projetée le 29 novembre 2020 a été interdite par le Sous-préfet de céans sans autre forme de procès. Dès lors, toute personne qui se retrouvera sur la voie publique ou à tout autre endroit pour donner suite à une telle activité aux contours lugubres, ou répondre aux sirènes dudit inexistant mouvement, s’exposera à la rigueur de la loi», peut-on lire dans le communiqué du Préfet Jean Marc Ekoa Mbarga.
A titre de rappel, en interdisant cette marche suscitée, le Sous-préfet de Maroua IIème a fait mention d’un défaut défaut de déclaration. Il a trouvé qu’il y a une menace de trouble à l’ordre public. Et il a évoqué «une démarche visant à porter atteinte à l’unité et à la paix sociale».
Liliane N.
Ces anciens combattants séparatistes ont été accueillis par le Comité national de désarmement, de démobilisation et de réintégration, hier 25 novembre 2020.
Le Comité national de désarmement, de démobilisation et de réintégration (CNDDR) vient d’enregistre une nouvelle vague de repentis de combattants séparatistes. 23 anciens séparatistes ont décidé de déposer les armes. Ils ont décidé de ne plus combattre l’armée et la nation. Ils ont donc été accueillis hier dans la ville de Bamenda par le CNDDR qui se charge de leur intégration dans la société et réinsertion professionnelle.
« Je me sens vraiment léger. Je suis ravi. Je pense qu'ils ont compris le message du chef de l'Etat. Depuis près d'un mois, ils viennent progressivement », a déclaré tout content Francis Fai Yengo, le coordonateur national du CNDDR sur les antennes de Canal 2 International.
Mieux encore, ces combattants qui viennent de Donga Mantung, de la Menchum et de Santa dans la Mezam, ont indiqué qu’ils mettront de leur sien pour amener leurs frères qui restent dans la brousse de déposer les armes. D’ailleurs Francis Fai Yengo a parlé d’un total de 137 anciens séparatistes disposés à faire ce travail.
« Ces villes mortes perturbent l'économie de notre région. Nous, ex-combattants, nous allons nous assurer que cela s'arrête », fait savoir Emmanuel Ichu, ex-combattant.
A titre de rappel, en début de ce mois, 11 séparatistes ont aussi décidé de déposer les armes. Ils ont intégré le Centre de Buea du CNDDR. Ils ont présenté leurs armes le mercredi 18 novembre 2020 aux autorités notamment Bernard Okalia Bilaï, le Gouverneur de la région du Sud-Ouest. On a noté qu’il y avait des dizaines de fusils de plusieurs calibres.
Liliane N.
Ahmad Ahmad le désormais ex-président de la Confédération africaine de football indique qu’il y a eu des irrégularités dans la procédure ayant abouti à sa suspension.
Comme nous le disions dans l’une de nos publications, Ahmad Ahmad avait la possibilité de faire recours au tribunal Arbitral du Sport (TAS), pour l’annulation de la décision prise par la Commission éthique de la FIFA, qui l’a suspendu pour une durée de 5 années. Il a décidé de le faire. Et son équipe a rendu public un communiqué de presse parvenu à notre rédaction.
Dans ledit communiqué de presse, on retrouve des éléments qui seront avancés par le malgache Ahmad Ahmad devant le TAS, pour avoir gain de cause. L’équipe du désormais ancien président de la Confédération africaine de football (CAF) évoque par exemple, le fait que la FIFA ait fait appel au cabinet d’audit PWC pour investiguer l’instance faîtière du football africain, alors que celui-ci travaillait toujours pour la CAF. Ce qui a donné lieu à un conflit d’intérêt et un problème de manque d’impartialité.
«De plus des rumeurs permanentes concernant une possible implication de la FIFA dans le travail de la Commission d’éthique ont constamment résonné dans la presse européenne et africaine. Des fuites d’information relatives à la procédure en cours – pourtant censée être strictement confidentielle – et systématiquement défavorables au président Ahmad, ont été rendues publiques par voie de presse, empêchant de fait, la tenue d’un travail d’enquête serein. Même l‘audition du président Ahmad auquel a été notamment refusé le droit de présenter une partie de ses témoins, lors d’une audience menée au pas de charge, ne s’est pas tenue selon les standards habituels», peut-on lire dans le communiqué de presse rédigé par l’équipe d’Ahmad Ahmad.
Pour ces irrégularités sus rapportées, Ahmad Ahmad va saisir le TAS, parce que trouvant aussi choquante et incompréhensible sa suspension décidée par la FIFA. Le recours au TAS sera également assorti «d’une demande d’effet suspensif, afin de ne pas aggraver le préjudice subi par le président Ahmad, et lui permettre de mener une campagne en vue de sa réélection à la présidence de la CAF», précise son équipe.
Liliane N.
Le syndicat national des chercheurs du secteur public était face à la presse ce mercredi 25 novembre 2020 à Yaoundé. Ils ont tenu à dire leur ressentiment quant à la gestion de leur profession par le gouvernement depuis bientôt 19 ans.
Le statut du personnel de la recherche du secteur public au Cameroun est complètement obsolète et les syndicalistes du secteur public de la recherche en ont exprimé leur ras-le-bol. « Nous voulons qu’on nous mette dans les conditions à même de nous permettre de libérer tout notre potentiel d’innovation », ont-ils déclaré au cours de cette conférence de presse donnée hier à l'hôtel Djeuga Palace de Yaoundé.
Le Syndicat National des Chercheurs du Secteur Public (SYNAC) est clair. L’Etat doit engager le plus tôt la révision du statut des chercheurs comme le demande le Président de la République à travers sa correspondance SG/PR Nro A76/SG/PR du 07 Juin 2001. Mais aussi, il est important que le gouvernement procède au relèvement actuel du budget dédié au financement de la recherche conformément aux engagements internationaux pris par le Cameroun tel que recommandés par les Etats membres de l’Union Africaine, dans le cadre du plan d’action de Lagos de 1980 dont l’échéance avait été fixée en 2010 (allocation de 1°/° du PIB au financement de la recherche.
De plus, les membres du Bureau du SYNAC réunis devant la presse ont dit qu’ils attendent de l’Etat : « l’élaboration et la promulgation d’une loi d’orientation de la recherche et de l’innovation ; la création d’une Agence Autonome de Recherche pour l’Innovation qui serait chargée de la gestion des Fonds Publics dédiés à la recherche, de l’organisation des appels à projets et du suivi de ceux-ci telle que recommandée par le rapport CIRAD relatif à l’étude sur l’économie de la recherche au Cameroun publié en novembre 2014. »
Loin de l’esprit de ces chercheurs l’envie de mettre une pression outrancière sur le gouvernement de la République, au contraire, leur intention est de pouvoir participer pleinement, avec toutes les armes scientifiques nécessaires, au développement de l’industrialisation du Cameroun et par conséquent au développement du pays. Ils ont réaffirmé leur volonté à œuvrer pour relever les défis inhérents à l’industrialisation du Cameroun dans les domaines clés identifiés dans la Stratégie Nationale de Développement et à l’atteinte de l’émergence du Cameroun à l’horizon 2035.
D’un autre côté, la situation dans laquelle baigne les chercheurs camerounais est l’une des raisons majeures de la fuite des cerveaux vers les pays qui en demande et qui les encadre. Occasionnant malheureusement une pénurie de chercheurs au niveau national. Vivement que l’Etat fasse le pansement et arrête la saignée.
Stéphane NZESSEU