Le Pr Mathias Eric Owona Nguini pense que le Mouvement pour la renaissance du Cameroun veut attaquer le Rassemblement démocratique du peuple camerounais dans son recevoir politique du Grand Nord.
Les déclarations que le Pr Mathias Eric Owona Nguini a faites dimanche dernier sur le plateau du programme dominical «Info presse», diffusé sur Info Tv ont étonné certains camerounais. Le Vice-recteur en charge de la coopération et des relations avec le monde des entreprises à l’Université de Yaoundé 1 a accusé le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) parti politique de Maurice Kamto, de manipuler le Mouvement 10 Millions de Nordistes, qui vient d’être interdit par Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (Minat).
«Je comprends que le MRC ayant clairement perçu que sa stratégie première qui était de prendre le pouvoir en s’appuyant à tort ou à raison sur le foyer communautaire grassfields-Bamiléké, d’abord dans son terroir géographique puis dans ses prolongements dans un certains nombres de régions du Cameroun est un échec, a décidé d’attaquer le RDPC dans son recevoir politique du Grand Nord », a déclaré le Pr Mathias Eric Owona Nguini.
Poursuivant dans son argumentaire, le politologue a indiqué que le MRC arrive à manipuler en surfant sur «les problèmes structurels, parce qu’il sait que ces problèmes créent de la frustration chez une grande parti de la population notamment chez les jeunes, pour créer les tensions…Ces tensions-là vont se convertir en tension identitaire et on va aller sur un terrain du même type que celui du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ».
Toutefois, depuis la mise sur pied du Mouvement 10 Millions de Nordistes jusqu’à son interdiction, on n’a pas vu une sorte de lien ou d’accointance avec le parti politique de Maurice Kamto. En rappel, le Minat a interdit toute activité, publication et manifestation organisée ou soutenue par le Mouvement suscité qui avait pour coordonnateur, le journaliste Guibaï Gatama.
Liliane N.
Comme pour apporter un élément de réponse, Serge Espoir Matomba dans une sortie récente estime qu’ « il n’est pas question de faire de cette femme « un punching-ball avec lequel la République prend ses libertés… ».
« Je suis saisi ces derniers jours par l'actualité autour de cette compatriote, dame Stéphanie Djomo.
À ce jour, l'évolution de sa situation trahit son fort besoin de réconfort. N'en faisons pas un punching-ball avec lequel la République prend ses libertés. Chacun de nous doit se sentir en sécurité au sein de notre communauté nationale.
Le milieu carcéral en règle générale est un milieu très dur qui laisse des séquelles indélébiles. Les conditions de vie dans les prisons de notre pays sont encore monstrueuses.
Les frères d'armes d'hier de notre compatriote, devenus ses ennemis éternels aujourd'hui, n'en mesurent pas l'impact et en rajoutent au lourd tribut qu'elle porte en croix.
Il n’est point facile de survivre aux réalités d'une prison. Je ne suis pas juge mais je peux comprendre le vent de liberté qui pousse Madame Djomo à une sincérité de mots qui dérange de part et d'autre.
Alors, j'appelle tous les camps rivaux érigés autour de sa personne, à plus de retenue. Sans oublier d'invoquer la responsabilité d'une certaine presse camerounaise.
Nous avons besoin d'être solidaires les uns avec les autres sinon nous porterons tous le visage des ennemis de la démocratie.
Quel est le dessein de nos luttes politiques, de nos oppositions mêmes singulières ? Un Cameroun de haine et de stigmatisation ou un Cameroun de paix, de fraternité et d'abondance?
J'appelle vivement la Justice et l'État à protéger non pas seulement dame Djomo Stéphanie mais tous ceux qui seraient tentés de se servir des crises qui frappent notre pays pour instaurer un chaos.
Les passions se déchaînent et nous avançons en eaux troubles.
Que la paix soit avec nous ! »
Une insistance qui ne trompe pas
On pourrait se montrer quelque peu sceptique, à cause des points d’ombre, que l’on note dans les récits de Victoire Stéphanie Djomo depuis sa première sortie sur une chaîne de télévision de la place, notamment sur les personnes ou l’Ong qui l’auraient conviée à prendre part à cette émission et à raconter cette rocambolesque histoire.
Néanmoins, de nombreuses questions ont trouvé des éléments de réponse, après la sortie faite sur la chaîne nationale ; Par exemple le groupe auquel elle appartient, l’absence des noms des enfants qui seraient morts en 2016 et, son insistance à relever qu’elle regrette ses propos dont elle n’a jamais mesuré la portée.
Maintenant, si certains refusent de se rendre à l’évidence et estiment que « Victoire Stéphanie Djomo est utilisée par le Gouvernement à des fins inavoués », qu’ils apportent les preuves du contraire, en mentionnant entre autres, le nom du responsable ayant signé le document qui, depuis quelques heures, circulent sur les réseaux sociaux ; et, en apposant le cachet de l’entreprise.
Cela donne plus de crédibilité, au lieu de l’annonce d’un nouveau scandale.
Nicole Ricci Minyem
Sur sa page Facebook, l’Expert Analyste des questions de sport croit savoir qu’ « En validant en 2019 l'arrivée de Fatma Samoura comme Déléguée Générale de la Fifa pour l'Afrique, le désormais ex président de la Confédération Africaine de Football avait probablement de bonne foi, huiler la machine de sa propre guillotine… »
« La Secrétaire Générale de la Fifa qui marquait ainsi la mise sous tutelle de la Caf par la Fifa, annonçait dans la foulée un audit gigantesque sur les procédures et le fonctionnement de l'instance africaine de football.
Même si les responsables de la Caf réfutaient l'hypothèse d'une mise sous tutelle, par naïveté ou excès de confiance et d'assurance, il est clair que les libertés que prenaient de plus en plus Infantino dans le ton d'appréciation du football africain, de sa gestion des compétitions et mêmes des questions éthiques, montraient clairement que la Fifa avait un Plan.
Pour sauver le football africain ou mettre sur la touche Ahmad Ahmad qui prenait déjà aussi ses libertés de ton sur le football africain ? Poussant même l'audace de faire quelques observations bien senties à l'instance faîtière du football mondial !
Le 01er février 2020, Gianni Infantino envoie la première salve, au cours d'un séminaire à Rabat, en évoquant la possibilité de création d'une compétition des clubs panafricaine, et en parlant comme d'une instruction, de la nécessité d'organiser la Can tous les quatre ans.
Cette sortie sera très peu appréciée dans l'instance dirigeante de la Caf et beaucoup n'ont pas publiquement caché leur gêne. Mais déjà, une épée de Damoclès pesait sur la tête du Président de la Caf, puisque en juin 2019, il sera arrêté par la police française.
Et la sortie de Infantino à la suite, n'était pas pour l'aider. Le communiqué de la Fifa est sans équivoque : « Toute personne reconnue coupable d’actes illicites ou illégaux n’a pas sa place dans le football La FIFA est maintenant à l’abri des scandales qui ont terni sa réputation et cette même détermination devrait prévaloir dans les instances dirigeantes telles que les Confédérations.
La FIFA sera à l’avant-garde pour veiller à ce que cela soit appliqué par toutes les personnes impliquées dans le football ». Le lâchage était acté, la machine qui a broyé Platini, Blatter et autres, était lancée et à vive allure !
Tout s'emballe en septembre 2020 au cours d'une visioconférence entre la Caf, la Fifa et les associations nationales africaines. 40 fédérations se montrent solidaires à une candidature de Ahmad Ahmad pour sa réélection...
On susurre qu'à la Fifa, on ne voit plus d'un bon œil cette candidature et la solidarité des fédérations africaines embarrasse. La main armée qu'est la chambre de jugement de la commission d'éthique indépendante, a fait le reste, suspension de Cinq ans.
En football, il y a des penalties de dernière minute sur lesquels l'arbitre peut fermer les yeux sans que cela n'exonère la faute, mais qu'il peut siffler et la polémique enfle. Le mandat de Fatma Samoura s'achève le 31 janvier 2020. Le but a été marqué à temps. Aloo la VAR » ?
N.R.M
La filiale camerounaise du Groupe français Société Générale dénonce cette arnaque à travers un message diffusé. L’alerte lancée par la l’entreprise fait suite à un communiqué de la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (Cosumaf) qui met en garde le public camerounais sur des pratiques peu orthodoxes.
Le message diffusé par la Société Générale Cameroun (SGC) alerte : « des arnaqueurs écument les réseaux sociaux avec des annonces qui portent le logo de Société Générale Cameroun et de Yup Cameroun, promettant au public un gain d’argent rapide moyennant un investissement initial ».
L’institution indique également, « Société Générale Cameroun (SGC) tient à apporter un démenti formel sur son implication prétendue dans ce type d’investissement. Pour rappel, l’exercice de toute activité en lien avec l’appel public à l’épargne et les instruments financiers est soumis à l’agrément obligatoire de la Cosumaf ».
Un message qui intervient après un récent communiqué de la Cosumaf mettant en garde le public camerounais, contre les activités de plusieurs acteurs, « qui proposent d’investir et de placer dans des produits financiers, sans disposer des agréments nécessaires ».
En effet, 14 sites ont été récemment identifiés comme offrant des produits d’investissement sans autorisation par le gendarme financier. Dans une publication par les soins de la Cosumaf, Il s’agit de l’Académie des investisseurs panafricains ; Liyeplimal ; GTX Invest, Global Trusted Xchange ; Sogaa Sarl ; Petronpay Cameroon ; Mekit Invest ; Unique Finance ; Fortune Investment & Wealth ; Crifat ; Highlife International Cameroon ; Sairiu ; Regel Cameroun ; Cameroon Invest et Mougano Investment.
L’on apprend que malgré les protestations de certaines de ces sociétés, elles avaient par la suite été interdites d’activité par le ministre camerounais des Finances. Quant à SGC, lui, fait partie de la liste des établissements agréés par la Cosumaf dans la zone Cemac.
Innocent D H
Le Ministre de la Santé publique camerounais, Dr Manaouda Malachie vient de lancer une campagne nationale de solidarité en vue de l’élimination des fistules obstétricales. Une initiative qui bénéficie du soutien du Ministère des Affaires sociales (Minas) et de l’Agence des Nations unies pour la Santé sexuelle et reproductive (Unfpa).
Dans tout le Cameroun, les fistules obstétricales affectent chaque année 2 000 nouvelles femmes, qui sont plus de 20 000, renseigne l’enquête à indicateurs multiples par grappes menée en 2018. Près de 6 000 femmes meurent chaque année pendant la grossesse ou en donnant la vie. Parmi celles qui survivent, en moyenne 20 s’en sortent avec des complications dont la plus grave est la fistule obstétricale, apprend-on de cette enquête.
Face à l’urgence d’accélérer des actions concertée contre cette pathologie, Dr Manaouda Malachie déclare : « Tous ensemble, redonnons le sourire à ces filles, à ces femmes qui en souffrent encore ». « La femme atteinte de fistule obstétricale perd la capacité à s’occuper de ses enfants », déplore la Minas, Pauline Irène Nguene.
L’Unfpa s’engage également à pleinement s’impliquer dans cette campagne nationale en aidant le gouvernement dans la réalisation de 500 opérations chirurgicales. Elle entend également en s’investir dans le renforcement des capacités des formations sanitaires et dans la formation des personnels de santé. L’organisme onusien intervient aussi pour la réintégration socioéconomique des femmes libérées du fardeau de la fistule obstétricale.
Indiquons que la fistule obstétricale est la constitution d'une communication anormale (une fistule) entre l’organe génital et la vessie (fistule vésico-vaginale) ou entre la vessie et le rectum (fistule vésico-rectale) ou entre l’organe génital et le rectum (fistule recto-vaginale) survenant à la suite d'une grossesse compliquée.
Des synergies d’actions dont l’objectif est de réduire à sa plus simple expression cette pathologie qui constitue de plus en plus une véritable menace à la santé des femmes qui en souffrent au Cameroun.
Innocent D H
La Confédération africaine de football a décidé de prolonger l’intérim de Constant Selemani Omari.
Par le biais d’Alex Siewe son Directeur de la Communication, la Confédération africaine de football (CAF) fait savoir qu’elle a pris acte de la décision de la chambre de jugement de la Commission d’Éthique indépendante de la FIFA, qui a suspendu ce jour, Ahmad Ahmad. Celui-ci étant tenu de rester loin de toute activité liée au football (administrative, sportive et autre) aux niveaux national et international pour une durée de cinq ans, la CAF choisit donc de prolonger l’intérim de Constant Selemani Omari, son vice-président. Et cette décision de l’instance faîtière du football africain est prise en respect de ses statuts.
Depuis la publication de la suspension d’Ahmad Ahmad, la polémique surtout autour de la Coupe d’Afrique des Nations qui doit se jouer en 2022 au Cameroun, ne fait qu’enfler. Partant sûrement de cette polémique, la CAF qui s’inquiète des conséquences sur sa réputation de cette longue procédure, affirme qu’elle maintient le calendrier de l’ensemble de ses activités et programmes.
Il faut rappeler que la Commission d’Éthique indépendante de la FIFA a suspendu Ahmad Ahmad pour une durée de 5 ans. Il est reproché au malgache d’avoir enfreint divers codes d’éthique. Il est dit qu’il a enfreint les articles 15 (Devoir de loyauté), 20 (Acceptation et distribution de cadeaux ou autres avantages) et 25 (Abus de pouvoir) de l’édition 2020 du Code d’éthique de la FIFA, ainsi que l’article 28 (Détournement de fonds) de son édition 2018.
Liliane N.
Selon les informations relayées par nos confrères de la Cameroon Radio Television (Crtv), l’abondance des pluies dans la ville de Kousseri, département du Logone et Chari, région de l’Extrême-Nord, a entraîné la montée spectaculaire des eaux du fleuve Logone. L’obstruction des voies de canalisation des eaux, des digues installées dans certaines zones affectées auraient cédé à la pression des eaux, et plusieurs familles se sont retrouvées à la belle étoile.
« Il y a 150 habitations détruites et près de 400 ménages affectés. Les quartiers concernés sont : Madagascar, Kourwan, Maïnani, Marouaré, Babou, Kawadji. Les anciens de la ville révèlent que le phénomène a été vécu en 1988 et 2012 », rapporte le média de service public.
Pour venir en aide aux sinistrés, les sapeurs-pompiers se sont mobilisés. L’on apprend que dès le début du sinistre, la 402ème compagnie d’incendie de Kousseri se sont déployés au chevet des victimes. Le commandant Patrick Djaouyang Djorwé du 40ème groupement de sapeurs-pompiers a signifié : « Nous avons installé deux postes médicaux qui administrent les soins aux populations déplacées ».
Le 19 novembre 2020, une délégation supplémentaire d’une trentaine d’éléments du 40ème groupement de sapeurs-pompiers est parti de Maroua, la capitale régionale de l’Extrême-Nord. Elle avait pour mission spéciale, renforcer l’assistance des victimes en soins de première nécessité, apprend-on.
Rappelons qu’en date du 28 Septembre 2019, les localités situées le long du fleuve Logone, à l’est du département du Logone (Arrondissement de Zina) et au sud du Lac de Maga (Arrondissement de Kaï Kaï- Département du Mayo Danay) avaient subi des inondations dues à la soudaine montée des eaux du fleuve Logone, aggravée par la rupture de plusieurs digues communautaires. L’inondation a causé de nombreux dégâts sur les infrastructures publiques et sur les habitats et forcé plus de 20 000 personnes à abandonner leur foyer.
Innocent D H
Le Ministre de la Jeunesse (Minjec) a récemment achevé sa tournée nationale de remise des financements et de matériels aux jeunes entrepreneurs des régions du Cameroun. Au terme de ce périple, Mounouna Foutsou s’est félicité des résultats probants de la phase actuelle du plan triennal spécial jeunes initié par le Président de la République, Paul Biya.
Le point culminant de l’action du Minjec était à Awae dans la Mefou-et-Afamba, région du Centre, siège des institutions républicaines. Sur les colonnes du journal Cameroon Tribune, l’on peut lire : « Pour cette phase actuelle de financement, ce sont 1 325 jeunes des cuvées 2017-2018 répartis sur l’ensemble du territoire national qui ont reçu des équipements d’installation d’une valeur de 3,5 milliards de francs CFA de ce plan triennal spécial jeunes instruit par le Chef de l’Etat, Paul Biya ».
Au terme de sa tournée, Monouna Foutsou a exprimé sa satisfaction : « Le bilan est très positif pour cette caravane que nous avons conduite dans les dix régions du pays à travers une très bonne remobilisation de la jeunesse autour de cet important plan triennal du Chef de l’Etat. Les jeunes sont tous dans la mise en œuvre ou dans la maturation de leurs projets. Il y a un vrai engouement et une meilleure appropriation du processus de mise en œuvre de ce plan par les différents acteurs ».
A nos confrères du quotidien national bilingue, le membre du gouvernement indique par ailleurs, « Plan triennal spécial jeunes promeut aussi le retour des jeunes des villes vers les campagnes pour participer au développement local ».
C’est une joie indicible dans le camp des bénéficiaires. A titre d’illustration, Serge Ze Bekolo qui exprime : « Nous remercions le Président de la République pour cette attention particulière qui nous accordée. Qu’il soit rassuré de notre indéfectible attachement aux valeurs patriotiques et aux idéaux de paix et de travail. L’entreprenariat jeunes produira à coup sûr des entrepreneurs en résolvant ainsi l’épineux problème d’emploi ».
Innocent D H
Dans une vidéo enregistrée sur son lit de malade, à l’hôpital de la Garnison militaire de Douala, l’homme politique semble très remonté contre ceux qui se sont lancés dans une opération de collecte d’argent, sous le fallacieux prétexte de lui venir en aide.
Il a été très clair :
« J’apprends que, sous prétexte de compassion, les gens viennent me visiter, prennent des photos. Certains utilisent ces photos pour organiser des plates formes de collecte d’argent, faisant croire que c’est à mon profit ;
Je veux être clair avec vous tous, Oui pour votre compassion mais je n’ai demandé à personne de l’argent. Et surtout, je n’ai demandé à personne de collecter de l’argent pour moi ;
Si parmi vous qui compatissez à ma souffrance, vous souhaitez être, vous souhaitez être à mon chevet, vous envoyez votre petit don d’un kopek à Madame Elimbi Téclaire Augustine ;
C’est la seule personne qui reçoit les gestes de compassion en numéraire que les gens m’envoient à gauche et à droite, à défaut de venir ici à l’hôpital à la Garnison où je suis hospitalisé. Je suis entrain de me remettre ;
Je veux que ce soit clair, je n’ai demandé à personne d’organiser un pot commun, je n’ai demandé à personne d’ouvrir un compte Leetsi, je n’ai demandé à personne d’être un intermédiaire parce que de tous ceux qui ont eu à prendre de l’argent aujourd’hui, je n’ai rien reçu de personne ici.
Je ne vois pas pourquoi les gens ont le souci de collecter de l’argent, au lieu de me donner, eux-mêmes, leur propre argent… ».
Une récidive
Selon Abel Elimbi Lobe, ceux qui demandent de l’argent aux Camerounais aujourd’hui, l’ont fait pendant les élections et, c’est avec insistance qu’il fait savoir aux uns et aux autres qu’il « A des moyens de se soigner ».
Organisation d’une arnaque autour de la souffrance des autres
C’est un phénomène qui semble prendre de plus en plus d’ampleur au Cameroun. Ils sont nombreux, qui agissent comme des « vautours », qui n’hésitent à pas à « repaitre de la chair de leurs concitoyens », sans tenir compte de l’aspect immoral, amoral d’une telle pratique.
Au cours des derniers mois, face au moment de détresse traversé notamment par des artistes de renom, des hommes politiques et tous ceux qui ont une quelconque notoriété publique, l’on n’a pas manqué de voir sur les réseaux sociaux, des « groupes de soutien pour un tel ou un tel autre ».
C’est autour de cette cible que l’arnaque était organisée et, ceux qui s’adonnent à ce jeu sordide ont toujours fait prévaloir des liens réels ou supposés avec la personne en détresse.
Des « Nés avant la honte »
Selon le titre à succès d’une artiste musicienne de renom international, pour décrire ces individus pour qui l’appât du gain prévaut au-delà de toute autre considération.
Au moins, avec Abel Elimbi Lobe, les choses sont claires : « Si j’apprends encore que quelqu’un collecte de l’argent en mon nom, il va faire l’objet d’une procédure judiciaire, qu’il soit à l‘étranger ou au Cameroun ».
Nicole Ricci Minyem
Le prêtre jésuite Ludovic Lado invite tous ceux qui sont préoccupés par le retour de la paix en régions anglophones de le rejoindre.
Le prêtre jésuite entend reprendre avec son pélerinage le 22 décembre prochain. Il le fera jusqu’au 25 décembre. Le père Ludovic Lado dont le premier pèlerinage a été interrompu affirme qu’il compte saisir cette occasion pour prier pour le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. Selon son programme, il se rendra à l’école privée Mother Francisca où 7 élèves ont été tués à bout portant par des hommes armés.
Le père Ludovic Lado invite tous les camerounais qui le souhaitent à le rejoindre dans ce pèlerinage. Pour lui, ce pèlerinage est une expérience de solidarité.
Retrouvez ci-dessous la tribune du père Lado
« J’étais déplacé interne et vous m’avez secouru » nous dira Jésus. Notre prochain pèlerinage pour la paix se fera du 22 au 25 décembre en compagnie et en communion avec Joseph et Marie partis, il y a un peu plus de 2000 ans, de Nazareth pour Bethleem (environ 160 km) où naquit le Prince de la paix, dans des conditions semblables à celles des déplacés internes et des réfugiés de nos sales guerres, sans berceau ni lit.
En effet, « elle mit au monde son premier-né, l’emmaillota et le coucha dans une mangeoire, car il n’y avait pas de place pour eux dans l’auberge. » (Lc 2, 7). Que de villages brûlés dans le NOSO ont laissé des centaines de milliers sans place ni lit. Que d’enfants nés dans la brousse et couchés dans des mangeoires de fortune, sans toit ni lit.
Ce pèlerinage sera l’occasion de prier pour la fin de la guerre au NOSO et la naissance du prince de la Justice et de la Paix au Cameroun. Le programme de ce pèlerinage se présente comme suit : Mardi 22 décembre : pèlerinage en bus à Kumba sur le site du massacre des 08 enfants à l’école Mother Francisca International Bilingual Academy
Mercredi 23 décembre : Pèlerinage pour la paix (à pieds) de Buea à Douala (75 km)
Vendredi 25 décembre : Arrivée à Douala et Noël avec les déplacés internes
Ceux qui le souhaitent peuvent participer au pèlerinage du Mardi 22 décembre en bus sans être tenus de faire celui du 23 décembre à pieds. Vous pouvez aussi faire juste une portion du chemin à pieds.
Mais, aussi, tout en restant chez vous, vous pouvez participer à cette expérience de solidarité incarnée. Il suffit de choisir un jour pendant cette période où, en solidarité avec les réfugiés et les déplacés internes, même chez vous, vous dormirez sur une natte, sans toit ni lit, pour vivre concrètement l’incarnation, à l’instar de Jésus qui s’est fait solidaire de notre condition pour nous libérer.
Quittons, ne serait-ce qu’une nuit, le confort de nos « auberges » où il n’y avait pas de place pour le fils de Marie (Lc 2, 7) et, comme ces bergers, « qui vivaient dehors et passaient la nuit dans les champs à garder leurs troupeaux » (Lc 2, 8), faisons l’expérience de la crèche, sans toit nit lit. Penses-y et prépare-toi à vivre un Noël spécial. Tout naturellement, Hérode sera aux aguets, mais les anges du ciel aussi. Nous chanterons avec eux : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux et PAIX sur la terre aux hommes qu’il aime. » (Lc 2, 14). L’argent prévu d’habitude pour les crèches artificielles, mettons-le ensemble de côté pour assister les victimes de la guerre.
Liliane N.
L’actualité de ces derniers jours, focalisée sur le triste spectacle livré aux yeux de l’opinion nationale par une certaine presse, a donné l’occasion de revenir sur la genèse de cette guerre, que certains semblent utiliser à des fins inavouables. Les victimes, quatre ans après, sont regrettablement beaucoup trop nombreuses pour qu’on puisse les dénombrer ; Toutefois, il a paru opportun de se limiter aux deux premières années, dans le souci de rétablir quelques faits.
1- 12 Octobre 2016, grève des avocats ;
2- 23 Novembre 2016, grève des enseignants ;
3- 28 Novembre 2016, répression policière, face à la manifestation estudiantine organisée au campus de l'université de Buea.
Jusqu’à ce moment, nul n’avait entendu parler d’un quelconque assassinat, des maisons, hôpitaux ou autres infrastructures saccagées, brûlées, détruites. Moins encore d’un combat ayant opposé les Forces de Défense et de Sécurité aux ambazoniens.
4- 19 janvier 2017 au 20 Avril 2017, coupure d'Internet ;
5- Septembre 2017, quatre attentats au cocktail Molotov qui n’ont fait aucune victime ;
6- 01er Octobre 2017, des séparatistes proclamés annoncent une indépendance fictive dans des deux régions ;
7- 07 Novembre 2017, date tristement célèbre puisque c’est ce jour que cette crise fait sa première victime, le Soldat de regretté mémoire, Yaya Emmanuel ;
8- Dans la nuit du 09 au 10 Novembre 2017, les ambazoniens lancent une attaque contre la garde d'un pont reliant le Cameroun au Nigeria à Akwem non loin de Mamfe ;
9- Jeudi 1er Décembre 2017, le Président de la République traite les sécessionnistes de terroristes, après l’assassinat sauvage de six vaillants soldats de l’Armée Camerounaise ;
10- 05 Décembre 2017, le 22ème Bataillon d'Infanterie Motorisée de Nsanakang à Mamfe, repousse une attaque menée par des terroristes ;
11- Dans la nuit du 05 au 06 Décembre 2017, les sécessionnistes attaquent des gendarmes au poste de pesage de Bakundu près de Kumba ;
12- Pendant la nuit du 07 au 08 Décembre 2017, une attaque est menée par les ambazoniens, contre la caserne de la gendarmerie de Mamfe. Le bilan avait fait état des morts et des blessés dans les deux camps…
Professionnalisme ou populisme ?
Le premier terme a abondamment été utilisé ces derniers jours, au point où nombreux sont ceux qui se sont posés la question de savoir ce qui peut justifier une telle insistance à revenir sur une histoire où les aveux, donnés par la même source, s'entrechoquent ?
Face aux accusations mensongères dont se disent être victimes les confrères de la chaîne bleue – blanc, les téléspectateurs, Jeudi dernier, s’attendaient à voir un démenti, avec des éléments d’informations nouvelles, contraires à l’information préalablement donnée par la Tour de Mballa II.
D’où l’interpellation de Parfait Magloire Obam – Journaliste qui a convoqué un dicton de l’un des fondateurs du Journalisme politique du 16ème siècle - Théophraste Renaudot : « En une chose, ne céderais – je à personne. A la recherche de la vérité, de laquelle je ne me fais pas garant ».
Le respect de la vérité et le devoir de la rectification.
Ce sont ces notions de base, que chaque Journaliste est contraint de respecter ; Car, bien que le droit à l’information soit l’un des principes fondamentaux à la liberté de la presse, cet autonomisme est limité lorsqu’on fait entre autres intervenir, la sauvegarde de la sécurité nationale, de l’ordre public, de la morale publique…
Il est dès lors important pour chaque professionnel de s’auto censurer, en se posant les questions suivantes : Ces faits que je m’en vais relater, méritent – ils d’être retenus ?
Quelles peuvent être les conséquences des faits que l’on s’apprête à rendre publics ?
Nicole Ricci Minyem
La Commission d’éthique de la Fifa inflige aussi au malgache Ahmad Ahmad une amende de 185 000 euros, l'équivalent de 200.000 francs suisses.
La sentence vient de tomber. La Commission d’éthique de la Fifa a décidé de suspendre Ahmad Ahmad pour une période de 5 années. Le motif de cette suspension est détournement de fonds. Le malgache a été trouvé coupable d’avoir enfreint divers codes d’éthique. Il est dit qu’il a enfreint les articles 15 (Devoir de loyauté), 20 (Acceptation et distribution de cadeaux ou autres avantages) et 25 (Abus de pouvoir) de l’édition 2020 du Code d’éthique de la FIFA, ainsi que l’article 28 (Détournement de fonds) de son édition 2018.
L’enquête de la commission d’éthique de la Fifa a « porté sur diverses questions liées à la gouvernance de la Confédération Africaine de football (CAF), dont l’organisation et le financement d’un pèlerinage à La Mecque, ses accointances avec l’entreprise d’équipement sportif Tactical Steel et d’autres activités », selon la Fifa. On apprend que les griefs de l’instance seront détaillés dans la décision intégrale, qui va être publiée dans les soixante jours sur le site de la Fifa.
Ahmad Ahmad est donc appelé à se tenir loin de toute activité relative au football. Et il faut noter que sa suspension prend effet aujourd’hui et est sur le plan (administrative, sportive et autre) aux niveaux national et international. Il faut déjà rappeler que le président de la Confédération africaine de football (CAF) avait été placé en garde à vue pour des soupçons de corruption en juin 2019 à Paris.
Toutefois, il convient de préciser que le malgache Ahmad Ahmad peut faire faire appel de cette suspension auprès du Tribunal arbitral du sport. Sinon pour l’instant, le dirigeant malgache de 60 ans, qui est à la tête de l’instance faîtière du football africain depuis mars 2017 est mal parti avec le deuxième mandat qu’il voulait briguer.
Liliane N.
Le Député Rdpc du Mbam et Inoubou n’a pas voulu laisser passer cette énième provocation du président français qui, le 16 novembre dernier, dans un entretien accordé aux journalistes Benjamin Roger et Marwane Ben Yahmed, travaillant pour le compte de Jeune Afrique, s’est laissé aller à une attitude paternaliste, condescendante, vis-à-vis du Président de la République du Cameroun.
Interrogé sur la question de la crise sécuritaire dans le Nord et le Sud Ouest, de même que sur les mesures préventives prises par le Gouvernement Camerounais par rapport à Maurice Kamto, Macron répond :
« Pendant très longtemps, le Président Biya n’est pas venu en visite officielle en France. Nous avions eu des contacts par voie téléphonique, mais je lui avais demandé des gestes de confiance avant sa venue à Lyon, en octobre 2019…
Il les avait faits, il y a un an, avec un certain nombre de libérations. La situation s’est de nouveau tendue et j’invite le Président BIYA à effectuer des gestes d’ouverture. Lui aussi doit préparer le renouvellement et pacifier son pays, d’autant plus qu’il a un autre défi beaucoup plus grand : celui de l’avancée de boko haram…
La France n’a pas vocation à protéger des activistes qui cherchent à déstabiliser un pays, il vante les modèles gouvernants Ethiopien avec Abiy Ahmed, Rwandais avec Kagame et Ivoirien avec Alassane Dramane Ouattara ».
Poursuivant dans la même logique, Emmanuel Macron instruit « il instruit l’Union Africaine de trouver des solutions pour un renouvellement rapide de la classe dirigeante Africaine et de militer en faveur des alternances démocratiques… ».
L’élu de la Nation, président du Réseau des Parlementaires pour les Energies Renouvelables, à la lecture de cet entretien a réagi, en affirmant qu’il s’est senti outré et humilié.
« De quel droit ? De quelle légitimité ? De quelle compétence le président Emmanuel Macron se permet-il de parler du Président Paul BIYA avec condescendance et désinvolture?
L’homme que le peuple souverain Camerounais a plébiscité le 07 octobre 2018 avec 72% de suffrages exprimés en sa faveur pour un mandat de 7 ans ne mérite pas pareille outrance venant de quelqu’un qui prend plaisir à héberger tous les casseurs des Ambassades Africaines et qui paradoxalement a maté avec délectation les mouvements des gilets jaunes en France.
De mémoire, le Président Paul BIYA n’a jamais eu recours aux assassinats pour accéder au pouvoir tel que l’on l’a vécu en Côte-d’Ivoire encore moins à la persécution des opposants pour s’y maintenir. Il est constant que tous les opposants Camerounais y compris les plus virulents vivent au Cameroun et participent joyeusement aux débats publics et aux élections.
C’est bien sous l’ère BIYA qu’on a noté le retour en masse de tous les exilés politiques. Contrairement aux châtiments les plus cruels qui sont réservés aux séparatistes en Ethiopie, ou aux opposants au Rwanda, l’on découvre parfois avec grand étonnement que les criminels arrêtés en zone anglophone reçoivent un traitement digne et sont présentés devant des tribunaux compétents pour répondre de leurs forfaits.
Il serait donc politiquement et intellectuellement malhonnête et inacceptable de la part du Président Français, de prendre l’Ethiopie, le Rwanda et la Côte-d’Ivoire en modèle de démocratie et de respect des droits de l’homme en Afrique.
Par contre, nous avons encore à l’esprit les horribles événements de la politique expansionniste meurtrière de la France dans certains pays Africains ; notamment en Lybie, au Mali, en Centrafrique, etc…
Le Président Paul BIYA, en sage Africain, respectueux des conventions internationales et de la souveraineté des peuples ne s’immisce jamais dans les affaires internes des pays frères et amis.
Dans la même veine, les représentations diplomatiques et consulaires installées sur notre territoire ont toujours bénéficié de la totale protection de nos forces de sécurité et de défense et d’une oreille diplomatique attentive de Yaoundé.
En tant que député de la nation, je dénonce et condamne cette énième ingérence du président Emmanuel Macron dans les affaires de notre pays. Le Cameroun est un Etat libre et indépendant depuis 1960.
Notre souveraineté est non négociable. L’époque des élites vassales et autres satrapes qui prenaient leurs instructions au Quai D’Orsay ou à l’Elysée est révolue. Les dirigeants Africains et leurs peuples méritent respect et considération. J’ai dit ».
N.R.M
Réunis en session extraordinaire le week - end dernier, sur convocation de Claire Atangana Bikouna - Bâtonnier par intérim en présence du Président de l’Assemblée Générale Me Morfaw Evaristus Nkafu, les membres de cette corporation ont estimé que :
« Les avocats Tamfu Ngarka Tristel Richard et Tchuenmegne Kenmegne Armel ont été, sans convocation préalable ni mandat, appréhendés à l’avantage de guet-apens tendus par des éléments de la Division Régionale de la police judiciaire du Littoral pour y répondre à leur tour des incriminations d’outrage à magistrat, destruction et commentaires tendancieux sur une affaire en cours, puis gardés à vue du 18 au 20 novembre 2020, date à laquelle ils ont été déférés devant le Procureur de la République et placés sous mandat de détention provisoire et notifiés de la date de leur première audience de flagrant délit le 23 novembre 2020 devant le Tribunal de Première instance de Douala-Bonanjo statuant en matière correctionnelle…
Des éléments de l’enquête les concernant, il ressort que le Procureur de la République près le Tribunal de Première instance de Douala-Bonanjo a instruit l’interpellation d’un total de 15 avocats tantôt victimes ,tantôt témoins de la barbarie du 10 novembre 2020, et la mise en détention des deux premiers ne permet désormais aucune spéculation sur le sort des treize autres recherchés, mettant à jour un programme de persécution des avocats par l’utilisation des moyens de l’appareil judiciaire et de certains magistrats ouvertement déterminés, étape suprême succédant à la précédente qui aura consisté à les mépriser et à compliquer leur exercice professionnel à tous stades, quoiqu’auxiliaires de justice ;
Face à cette situation qui s’analyse de toute évidence en une persécution programmée des avocats transformés en délinquants,
Le Conseil de l’Ordre
Invite les avocats à observer plus que par le passé, une attitude de prudence, de calme et de vigilance, en se dominant pour ne point céder, ni à la provocation, ni à la confrontation violente, au risque de tomber dans des pièges multiples tendus pour affaiblir la corporation à un moment non anodin où le Barreau, orphelin de son Bâtonnier, s’apprête à lui rendre hommage.
Décide en outre des mesures suivantes sans préjudice d’autres à venir y compris la convocation d’une Assemblée Générale Extraordinaire, en signe de protestation, et jusqu’à ce qu’il soit mis fin à cette véritable cabale par la libération de tous les avocats détenus d’une part et d’autre part dans le but de redorer le blason de la profession ainsi souillé ;
A L’unanimité des membres présents
De :
Article 1 : Renoncer aux hommages judiciaires initialement programmés sur les parvis de la Cour d’Appel du Littoral et de la Cour Suprême du Cameroun du Bâtonnier Tchakoute Patie Charles pour les orienter en d’autres lieux plus accueillants pour les avocats, qui seront ultérieurement indiqués ;
Article 2 : Suspendre sur toute l’étendue du territoire national le port de la Robe du 30 novembre au 4 décembre 2020 pour tous les avocats ;
Article 3 : Suspendre jusqu’à nouvel avis pour tous les avocats, toute intervention devant les juridictions statuant en matière criminelle, à tous les degrés de juridiction y compris la Cour Suprême et le Tribunal Criminel Spécial, et les juridictions statuant en matière de contentieux électoral, y compris le Conseil Constitutionnel
Article 4 : Le Secrétaire de l’Ordre est chargé de la transcription et de la publication de la présente résolution qui sera conservée dans les archives de l’Ordre ».
N.R.M