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Narcisse Mouelle Kombi le Ministre des Sports a tenu informé le président de la Ligue de football professionnel du Cameroun, de la mise à sa disposition de 17 stades.

Alors que l’arbitrage de la Présidence de la République reste attendu, Narcisse Mouelle Kombi le Ministre des Sports et de l’Education physique avance avec la Ligue de football professionnel du Cameroun (LFPC). Par voie de correspondance, le Ministre Mouelle Kombi fait savoir au Général Pierre Semengue, que 17 stades sont mis à la disposition de la Ligue pour l’organisation des championnats Elite 1 et Elite 2.

 Dans sa correspondance, le Ministre des Sports affirme avoir pris acte de l’ordonnance du Tribunal arbitral du sport qui réhabilite la LFPC dont les compétences pour l’organisation et la gestion des championnats professionnels avaient été retirées par le Comité exécutif de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT).

Aussi, Narcisse Mouelle Kombi dans sa correspondance, demande au Général Pierre Semengue de se référer à la FECAFOOT pour les arbitres qui vont devoir diriger les matches. Il convient de noter que lors du lancement championnat fait par la Ligue, la Fédération n’avait pas envoyé des arbitres. La LFPC avait eu recours à des arbitres équato-guinéens qui ont été quelque temps après sanctionnés par leur fédération.

«S’agissant de la mise à disposition des arbitres fédéraux, je vous saurais gré de bien vouloir saisir formellement la Fédération Camerounaise de Football. Vous voudrez bien également soumettre le règlement de la compétition à l’instance fédérale. Ces mesures à observer impérativement par votre structure, tiennent des obligations statutaires de la FECAFOOT et visent à prendre en compte les recommandations de a FIFA, formulées dans sa lettre datée du 16 novembre 2020 et dans laquelle elle prescrit à la FECAFOOT, de «prendre sans tarder toute mesure permettant en priorité la reprise sous son égide du championnat interrompu». Il reste entendu qu’à ce titre et au regard des compétences spécifiques de la LFPC, la FECAFOOT est tenue de mettre à disposition tous les moyens techniques et humains nécessaires pour le bon déroulement desdits championnats», a écrit le Ministre Narcisse Mouelle Kombi.

Liliane N.   

La Société Commerciale de Banque du Cameroun (SCB), filiale du Groupe marocain Attijariwafa Bank a lancé un avis de recrutement d'un expert en montage d'équipements industriels.

 

Ca fait juste 19 mois où l'usine de transformation du cacao de Néo Industry a été inaugurée. Cette usine, il faut le préciser est située à Kekem dans la région de l’Ouest. Seulement certains éléments laissent penser qu’elle pourrait être démontée dans les prochains jours. Selon le confrère Cameroon Info Net, la Société Commerciale de Banque du Cameroun (SCB) prévoit envisagerait de poser un acte de ce genre. Sur son site internet, elle a publié justement un avis de recrutement d’un expert en montage d’équipements industriels.

« La Société Commerciale de BANQUE CAMEROUN, porte à l'attention du grand public que pour les besoins de démontage des équipements d'une industrie agroalimentaire située dans la ville de Kekem, elle recherche d'urgence un expert en montage d'équipements industriels. Les offres devront être sous enveloppe fermée avec la mention "AR RECRUTEMENT EXPERT", à déposer au service courrier situe à la Direction Générale - Bonanjo Douala avant le vendredi 27 novembre 2020 », peut-on lire dans ledit avis de recrutement.

Il faut savoir que Neo Industry Kekem S. A, a été inauguré le 26 avril 2019 par Joseph Dion Ngute le Premier Ministre. Cette usine représente un investissement de 54 milliards de FCFA. L’objectif qui lui a été assigné est de transformer annuellement 32.000 tonnes de fèves de cacao, 6000 tonnes de poudre, 12.000 tonnes de masse, et de l'huile de cacao obtenue après pression de 75% de masse de cacao.

Il faut aussi préciser que la construction de l'unité de transformation de Kekem avait bénéficié d'un financement de 13 milliards de FCFA octroyé par SCB Cameroun. Du côté de la SCB et ladite unité ; c’est bouche cousue. Rien ne filtre sur ce qui se passe réellement.

 

Liliane N.

Il s’agit de l’Union nationale pour la démocratie et le progrès (Undp) et du Front pour le salut national du Cameroun (Fsnc) en lice pour les régionales 2020 dans cette partie du pays. Ces formations politiques de l’opposition ne comptent pas jouer les figurants le 06 décembre prochain, date prévue pour la tenue de ce scrutin, le tout premier au Cameroun.   

 

Un trait commun semble caractériser les stratégies de campagne des partis politiques de l’opposition dans la région du Nord. Il s’agit d’un contact direct avec les électeurs (campagne de proximité). C’est le cas de l’Undp en lice dans la Bénoué et le Mayo-Louti comme le témoigne Sadou Maïdadi, tête de liste de la Bénoué, « Les élections à suffrage indirect là où il y a les grands électeurs sont des élections très stratégiques. Nos stratégies sont très bien huilées et elles seront efficaces. Je suis convaincu que l’Undp va atteindre ses objectifs ».

Dans la Bénoué et le Mayo-Louti, est aussi présent, le Fsnc qui est engagé dans une stratégie de porte à porte question de faire vendre son offre politique. « Nous allons auprès de chaque électeur présenter le plan d’action du Fsnc essentiellement tourné vers l’amélioration des conditions de vie des populations et la promotion de la paix, le vire ensemble pour un développement harmonieux », déclare Issa Mbamsi, membre du bureau politique du Fsnc.

Il faut souligner que l’Undp et le Fsnc ont en face d’eux un adversaire de poids qui n’est pas moins que le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), disposant une majorité confortable de conseillers municipaux. Toutefois, ces partis politiques restent déterminer à conquérir des sièges du conseil régional à venir.

Innocent D H

De sources concordantes, les patients d’hémodialyse dans la région de l’Est Cameroun ne savent à quels saints se vouer. Ils sont ainsi privés de soins, l’arrêt du centre d’hémodialyse logé au sein de l’hôpital régional de Bertoua remonte au 06 juin 2020.

 

L’on apprend que des sources au sein de cette formation hospitalière, jointes au téléphone ce mardi 24 novembre indiquent : « Nous avons arrêté les dialyses parce que nous n’avions plus de kits de dialyse. Une correspondance a à cet effet été adressée à notre hiérarchie et nos malades ont été réorientés à Yaoundé ».

Ces sources révèlent par ailleurs : « Quand nous avons des soucis, on réfère des malades. Ici aussi, nous recevons des malades qui viennent de Yaoundé lorsqu’ils ont des problèmes et que nous, nous avons des kits. C’est ainsi que nous fonctionnons ».

Jean Marie Dimbele Sodea, le président du comité de gestion de l’hôpital régional de Bertoua a déclaré à la Crtv-télé : « C’est tous les jours que les malades souffrent et meurent du manque de ces kits ». Selon la télévision publique, 15 patients souffrant d’insuffisance rénale chronique, pris en charge au centre régional d’hémodialyse de Bertoua, seraient décédés depuis l’arrêt dudit centre. Des chiffres que l’hôpital ne confirme pas, arguant simplement que « nous avons perdu certainement des malades à Yaoundé ». Indiquons que certaines indiscrétions font entendre que le centre devrait pouvoir reprendre ses activités sous peu.

En effet, l’hémodialyse consiste à suppléer les reins déficients en épurant le sang plusieurs fois par semaine grâce à une machine. La norme recommandée est de trois séances hebdomadaires. Mais en raison de la faiblesse de l’offre par rapport à la demande, le gouvernement a imposé deux séances par semaine. Souvent, les malades n’ont droit qu’à une seule séance à cause notamment de la pénurie des kits de dialyse, a-t-on appris.

Innocent D H

 

Pascal Kowé et son adjoint ont été installés à leur poste ce mardi, 24 novembre 2020 à Garoua par le Gouverneur de la région du Nord, Jean Abate Edi’i en présence de plusieurs responsables du Ministère de l’Economie de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (Minepat). Recommandation faite à cette nouvelle équipe par l’autorité administrative, travailler avec efficacité pour mieux encadrer les producteurs dans la maturation des projets de création des agropoles dans les régions septentrionales.

 

Dans les régions septentrionales du Cameroun à savoir : l’Adamaoua, le Nord et l’Extrême-Nord, accueille 08 agropoles mises en place pour près de 06 milliards de francs CFA injectés dans les filières telles que le maïs, le soja, l’embouche bovine, la pêche ont eu des résultats probants. Il s’agit notamment, de l’accroissement des rendements, développer la transformation et la commercialisation de ces produits agropastoraux, mais aussi la réduction significative du déficit de production et limitation par ricochet des importations de certaines denrées alimentaires.

Des objectifs que les acteurs au niveau régional entendent atteindre en assurant l’accompagnement des producteurs dans la maturation des projets. « Cette unité va améliorer la qualité des documents qui nous parviennent. Sensibiliser davantage la population pour dire qu’il y a un levier, une main tendue du gouvernement pour dire nous accompagnons les éleveurs et les agriculteurs », fait savoir Adrien Ngo'o Bitomo, coordonnateur national du Programme agropole.

Installés dans leur poste, le nouveau coordonnateur de l’unité inter régionale (Adamaoua, Nord et Extrême-Nord) et son adjoint comptent immédiatement œuvrer pour des bons résultats sur le terrain. « Redynamiser les agropoles qui existent déjà sur le terrain, créer des nouvelles agropoles dans le septentrion pour que le programme puisse avoir des effets au niveau du septentrion », s’engage Pascal Kowé ainsi que son adjoint.   

Occasion idoine pour le Gouverneur de la région du Nord, Jean Abate Edi’i d’exhorter le coordonnateur inter régional et son équipe à la disponibilité pour développer des agropoles performantes capables de créer des emplois surtout en faveur des jeunes.

 

Innocent D H

Cette municipalité vient de lancer l’édition 2020 de la semaine numérique de son centre multimédia logé au quartier Lopéré. Un évènement qui vise principalement à permettre à la population de bénéficier des services de l’équipement dénommé « Makerspace » et des formations dans le domaine des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC).

 

C’est une initiative qui bénéficie de l’appui des partenaires techniques tels que le Ministère de la Décentralisation et du Développement local (Minddevel), de la coopération allemande la GIZ à travers le Programme d’Appui du Développement communal (Pradec), est une plateforme de partage des possibilités liées à l’innovation numérique dans la commune de Garoua IIème, selon les explications de Aliou Mohoman Tairou, le coordonnateur du Centre multimédia de Lopéré, « Nous avons lancé un espace de partage, de fabrication locale qui favorisera le développement à travers des créativités des jeunes, des artisans ».

Durant cette édition 2020 de la semaine du numérique de la Commune de Garoua IIème, la population notamment, les jeunes et femmes vont bénéficier des services qu’offre l’équipement Makerspace. « L’objectif du makerspace est de réduire l’impact de l’importation des appareils. A partir d’un makerspace, nous pouvons fabriquer des appareils au niveau local qui vont s’adapter aux conditions de vie de la commune d’arrondissement de Garoua IIème », précise Aliou Mohaman Tairou.  

« La GIZ appuie techniquement les centres comme ceux-ci dans le sens d’impulser l’innovation technologique. Elle renforce également les capacités des personnels pour la maintenance des équipements reçus », confie Emile Lando, représentant de la GIZ dans le cadre du Pradec.

La cérémonie de lancement de cette semaine du numérique était présidée par le maire, Oumarou Sanda, en présence du Consul de France à Garoua, Gaël Corignan. Les activités de cet évènement sont structurées autour de l’approfondissement des connaissances dans le domaine du digital, la découverte du makerspace et de ses possibilités.

Innocent D H

Jeune Afrique affirme qu’Ahmad Ahmad savait qu’il allait être suspendu.

 

Jeune Afrique le journal de Bechir Ben Yahmed a parlé de l’actualité autour d’Ahmad Ahmad : sa suspension à la tête de la Confédération africaine de football (CAF), prononcée par le Comité d’éthique de la FIFA. Le journal dit savoir qu’Ahmad savait déjà qu’il allait être suspendu et c’est ce qui justifierait le fait que jusqu’ici, il n’ait fait aucune sortie.

« Pour Ahmad Ahmad, cette sanction est tout sauf une surprise. Selon nos informations, le patron de la Confédération africaine de football avait été informé dès le mois d’octobre du fait que le rapport interne de la Fifa ne lui était pas favorable. Il a alors su qu’il ne pourrait pas prétendre à sa réélection, en mars 2021, d’autant que Gianni Infantino lui cherchait déjà un successeur. Les deux hommes sont en délicatesse depuis l’arrestation d’Ahmad Ahmad en juin 2019, lors d’un congrès de la Fifa organisé en marge de la Coupe du monde féminine », a écrit Jeune Afrique.

Le journal de Bechir Ben Yahmed affirme même que l’arrivée de Fatma Samoura pour un audit de la CAF n’était pas le fruit du hasard. Il s’agissait d’une manœuvre de Gianni Infantino pour remplacer le malgache Ahmad Ahmad à la tête de la CAF. Cependant, « le mandat de cette dernière a été abrégé au bout de six mois, en raison de la dégradation des relations entre Infantino et Ahmad », peut-on lire dans le magazine.

Jeune Afrique ajoute « Samoura, qui manquait de soutien dans le monde du football, n’aurait de toute façon pas obtenu celui du président sénégalais Macky Sall, qui appuie son compatriote Augustin Senghor. Infantino a alors jeté son dévolu sur le milliardaire sud-africain Patrice Motsepe, qui est immédiatement entré en campagne », ont poursuivi nos confrères.

Pour essayer donc de contrecarrer les plans du président de la FIFA, Jeune Afrique affirme qu’Ahmad Ahmad a voulu placer la candidature de Samuel Eto’o Fils, sachant que la sienne n’aboutirait pas en raison de la suspension qui arrivait.

 

Liliane N.

 

   

 

Le commandant de Gendarmerie de Banganté, Njume Njume, est-il est un arnaqueur ? C’est ce que tend à faire croire les populations de la ville de Banganté qui se plaignent.

 

Ce n’est pas la première fois que le Commandant Njume Njume est ainsi mis en accusation par les populations de la ville de Banganté. Certains qui témoignent sous anonymat qu’à plusieurs reprises, ils se sont retrouvés pris dans les nasses de la brigade territoriale de gendarmerie de la ville, pour raisons diverses dont le défaut de présentation de CNI (carte Nationale d’Identité) au cours d’un contrôle de routine. Pour s’en sortir ils ont à chaque fois dû donner "quelque chose" aux agents en poste, ou encore au commandant en personne.

Le plus souvent, c’est lorsque vous êtes accusé même si c’est injustement par un voisin ou un autre commerçant, le commandant choisit d’abord de vous garder. Il vous fait ensuite savoir que vous pouvez négocier pour retrouver la liberté. Le montant remis dépend de l’humeur du commandant. Il y a des jours ou des situations pour lesquelles il accepte 10.000 fcfa, et d’autres où il faut donner plus. 

C’est manifestement ce qui serait arrivé avec un autre délinquant que la gendarmerie a intercepté. En effet, depuis le début du mois d’octobre 2020, le commandant Njume Njume a dirigé avec sa brigade une enquête de terrain qui a permis de mettre la main sur le nommé Yopa Dieunedort. Ce dernier est poursuivi pour outrage à la pudeur, puis d’un viol sur mineur de 16 ans.

Une fois M. Yopa dans les murs de la brigade, comme à l’habitude, il lui est demandé de négocier sa libération. A ce niveau, la famille avoue avoir remis un montant de 200.000 fcfa au Commandant. Seulement, pour cette fois, le commandant a visiblement décidé de rester professionnel et a diligenté la procédure. Ce qui a abouti à une mise sous mandat de dépôt à la prison de Banganté pour Mr Yopa Dieunedort.

La famille s'est alors retournée vers le commandant pour réclamer la somme d’argent remise à celui-ci. Selon la famille, le Commandant Njume Njume aurait dit qu’il ne rembourserait rien. Une chose que la famille a décidé de ne pas laisser passer. Ils sont déterminés à faire rendre gorge à ce commandant de la ville de Banganté.

 

Stéphane NZESSEU

Le président actuel de la LFPC est sur le grill. Alors qu’il semble trouver grâce dans les bureaux, les acteurs du football lui tournent le dos. Une nouvelle situation de blocage.

 

Il est 15 heures ce mardi après-midi quand un courrier parvient à notre rédaction. Il s’agit d’une notification d’un huissier de justice, Me Tchimdou Mekiage Micheline, huissier de justice à la 6e charge près la Cour d’Appel du Centre et les tribunaux de Yaoundé. Une notification adressée à Monsieur Pierre Semengue, qui est qualifié ici comme « ex-président de la LFPC ». Parmi les clubs signataires, Tonnerre de Yaoundé, Eding Sport de la Lekié, Stade de Bertoua, Apejes de Mfou, Racing de Bafoussam, Unisport du Haut Nkam et bien d’autres.

Que notifient-ils au président Semengue ?

« La Ligue de football professionnel du Cameroun a été dissoute, à la suite de sa dernière assemblée générale extraordinaire, tenue à Mbankomo le 29 octobre 2020. Vous avez été notifié de cette décision en date du 30 octobre 2020 ». Or Cette réunion des clubs d’élite avait été interdite par le sous préfet de Mbankomo qui n’avait pas délivré l’autorisation de réunion. Mais finalement, les clubs d’élite, sous la conduite de Prosper Nkou Mvondo, ont décidé d’entériner les résolutions prisent à l’occasion de cette rencontre rendue informelle du fait de cette interdiction administrative.

Les clubs par cette notification de plus, viennent demander au Président Semengue « de bien vouloir arrêter de mener des activités au nom de la Ligue dissoute et de cesser de vous prévaloir de la qualité de Président de cette Ligue. Nous vous demandons notamment de retirer l’action en appel introduite au Tribunal Arbitral du Sport (TAS), au nom de la Ligue dissoute. »

Prosper Nkou Mvondo et les clubs signataires sont décidés à déloger le Général de la tête de la Ligue de football. Au début, son bras de fer l’opposait uniquement à la Fecafoot et à certains clubs. Mais maintenant, de plus en plus de clubs rejoignent le camp des dissidents et veulent à tous les prix mettre le Général hors de la LFPC. Une situation qui intrigue et qui interroge. Si au final, le Général remportait toutes les procédures en cours, avec quelles équipes jouera-t-il les compétitions de football sur les stades ? Un véritable blocage vers lequel on se dirige.

Attention aux sanctions sur l’organisation du CHAN, ou de la CAN…

 

Stéphane NZESSEU

Un mois et quelques jours après la rentrée des classes, les enfants, surtout ceux fréquentant dans certaines écoles privées, sont renvoyés dans les domiciles de leurs parents par les promoteurs de quelques écoles qui exigent d’ores et déjà le paiement de la deuxième tranche.

 

Et, tous ceux qui n’ont pas réussi à solder la première tranche, sont priés de garder dans leur maison, les petits écoliers qui aspirent pourtant, au même titre que les autres, à bénéficier de l’instruction donnée à leurs camarades dont les parents, ont pu, tant bien que mal, réglé.

Aucun moratoire n’est à envisager

C’est par exemple à Dunamis school Nkoldongo. La direction de l’école s’est montrée intransigeante : « Le moratoire n’est pas une obligation, l’école peut ou non choisir d’accorder cela aux parents qui en demandent, mais, nous ne sommes pas obligés d’accepter… ».

Un dédain permanent

Face aux plaintes des parents, dont certains se sont totalement acquittés des frais liés à la pension de leurs enfants, alors que l’année scolaire 2019–2020 a à peine fait six mois, les promoteurs de cet établissement n'ont à aucun moment pensé à rembourser, ou tout au moins à faire basculer un peu de cet argent pour le compte de cette nouvelle année.

Que nenni, c’est presqu’avec un ton de mépris condescendant que le « prophète » Asha, promoteur de  Dunamis school Nkoldongo a fait comprendre aux uns et aux autres qu’il « est un homme d’affaires, et que c'est avec l’argent donné pour les enfants qu’on paye les enseignants, les assurances des enfants, la Cnps et toutes les autres factures. Cette école fait au-delà du social en permettant aux parents de donner qui cinq mille, qui dix mille, sans penser aux différentes charges de l’école.

Allant plus loin, il semble vouloir imputer la malhonnêteté de certains à tous, même à ceux dont les enfants fréquentent cet établissement scolaire depuis plusieurs années : « Même ceux qui disent que leurs enfants sont ici depuis des années, il faut voir comment ils payaient l’école de leurs enfants… Nous avons perdu près de neuf millions à cause de ceux qui demandaient le moratoire mais, qui ne se sont jamais acquittés de leurs dettes ».  

Les parents, soucieux du devenir de leurs enfants doivent-ils souffrir à cause de l’indélicatesse des autres ?

C’est une approche curieuse, que d’imputer à tous, les méfaits de quelques individus. Les parents qui ont vu leurs enfants bénéficier des cours pendant six mois, sont-ils redevables de quelque chose à cette école ?

N’ont-ils pas eu raison de se protéger, étant donné toutes les difficultés connues au cours de cette année scolaire, avec la pandémie du coronavirus ?

A quoi a réellement servi l’argent perçu auprès des parents qui se sont entièrement acquittés de la pension de leurs enfants, si on prend uniquement les raisons avancées par le promoteur de cette école ?

Les enseignants sont-ils payés même lorsqu’ils ne dispensent pas les cours ? L’assurance dont il a fait allusion est payée de quelle manière ? Par trimestre ? Par an ? Par jour ?

Les parents qui sont tenus au cou aujourd’hui ont-ils été moins touché par le Covid 19 ?

Les parents, dans leur grande majorité, sont des personnes responsables qui consentent des sacrifices énormes afin de s’occuper de la scolarité de leurs enfants.

On ne saurait expliquer, justifier l’absence de l’approche pédagogique ainsi que le capitalisme aveugle que l’on relève au sein de certains établissements scolaires, d’autant plus que le Corona virus, de l’avis de l’autorité compétente, est loin d’avoir été maîtrisé.

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01