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Le journaliste et pasteur Cyrille Châtelain EWOLO est formel, certains médias internationaux veulent profiter du départ de l’argentin Diego Armando Maradona, pour glisser dans l’esprit de plusieurs, un message subliminal qui n’est rien d’autre qu’un message blasphématoire.

 

Ce message est que : « Dieu est Mort ». En effet, l’emblématique footballeur était toujours à couteau tiré avec les frères ennemis brésiliens. Les brésiliens considéraient le meilleur footballeur de tous les temps, Pelé, comme le Roi du foot. Et en réponse à cet affront, les fans de foot du côté de Buenos Aires ont décidé de « diviniser » leur star, Maradona en l’élevant au rang du « dieu du foot ». C’est fort de ce conflit que Diego Maradona a hérité ce surnom qui lui a collé à la peau. On se souvient également de son but marqué en quart de finale de la Coupe du Monde de 1986 face à l’Angleterre qu’on avait qualifié de la main de Dieu puisqu’il s’était servi de sa main pour feindre un coup de tête pour inscrire ce but.

 

Une fois que ce dernier « perce son ballon de foot », il allait de soi qu’on utilise ce surnom dans les différents titres qui devaient annoncer son départ pour l’autre monde. Ce n’est pas ce que dénonce le formateur en journalisme et directeur d’une école de formation en journalisme qui est étendu sur le territoire national, le CEFRAMA. Cyrille Châtelain EWOLO souligne ici le caractère pernicieux que peut insinuer subtilement certains journaux français dont « L’Equipe ». Il fait savoir dans l’une de ses sorties à ce sujet, « Certes, je ne suis pas un dieu de la langue française, mais je crois pour ma part que cette #UNE du journal français L'ÉQUIPE n'est pas anodine. C'est un message subliminal qu'ils font passer, croyant avoir affaire aux esprits naïfs. Mr le Rédacteur en chef, il aurait été mieux pour vous de titrer : Le dieu est mort. Supposant bien sûr qu'on fait allusion au dieu du football. Ce blasphème vis-à-vis de notre Dieu ne passera pas. Et c'est à dessein que ce titre a été choisi. » Une fois le démarquage bien précisé, le journaliste et pasteur évangélique insiste en affirmant : « Comprenez Messieurs, que notre Dieu est #Éternel. Il est le même hier, aujourd'hui, et éternellement. Si vos dieux meurent, le nôtre ne mourra jamais. »

 

Cyrille Châtelain EWOLO attend des corrections de la part de la rédaction du journal « L’Equipe » sur cette question. Sauf que ce journal opère dans un environnement ou la liberté accorde de larges droits aux médias et à leurs acteurs. Et si l’on considère juste l’existence de « Charlie Hebdo », tout porte à croire que le droit au blasphème y est implicitement consacré.

 

Stéphane NZESSEU

Le lancement de la campagne des régionales du 06 décembre 2020 pour le compte du Rassemblement démocratique du Peuple camerounais (Rdpc) vient d’avoir lieu dans le Mayo-Danay. C’était en présence du membre de la commission départementale, Mounouna Foutsou, Ministre camerounais de la Jeunesse et de l’Education civique (Minjec).

 

Toutes les forces vives du Mayo-Danay ont convergé vers la Maison du parti Rdpc pour vivre le lancement de la campagne des premières élections régionales de l’histoire du Cameroun par le président de la commission départementale. Au nom de la section hôte, Fissou Kouma, directeur général de la Semry, a salué le travail abattu par l’élite à l’instar des ministres Mounouna Foutsou, Adoum Garoua et d’autres aux côtés des militants du parti du flambeau à la base. Par la suite, la teneur de la note portant application de la circulaire du Secrétaire général du parti, Jean Kuete du 10 novembre 2020 relative à la campagne en cours est dévoilé par Augustin Tchoupsia, chargé de mission auprès de la commission départementale. Ce qui a d’ailleurs permis de comprendre que le Rdpc place cette campagne sous le double signe de la qualité et de la grande proximité. Contexte sanitaire oblige, la circulaire insiste sur le respect des mesures barrières contre le Covid-19 édictées par le gouvernement de la République.

Avant la prise de parole du Président de la Commission départementale de campagne, 15 candidats du Mayo-Danay au Conseil régional ont été présentés au public. Les 11 arrondissements et toutes les composantes sociologiques ont été présentés. Pour leur élection, l’honorable Julien Bara a dévoilé la stratégie de campagne qui devrait mener à la victoire finale.    

Pour sa part, Mounouna Foutsou, dans son intervention a mis une emphase sur l’esprit d’équipe, de solidarité, de partage, de respect mutuel qui doit sous-tendre le processus électoral, des valeurs « chers aux peuples du Mayo-Danay ». Des éléments qui participent de la démocratie, de l’équité et de la victoire sans tâches, chers au Président national du Rdpc, Son Excellence Paul Biya, bâtisseur de la paix et garant de l’unité nationale, qui devraient prévaloir au sein du parti et surtout entre les candidats pour une victoire éclatante au soir du 06 décembre prochain.

Innocent D H

 

 

 

 

Célestine Ketcha Courtès a achevé il y a quelques minutes la cérémonie de lancement officiel du concours régional « Villes Propres » pour la région du SUD à Ebolowa. Une initiative incitative pour amener les populations à mettre la propreté dans leurs villes et entretenir une atmosphère d’hygiène et de salubrité.

 

La prochaine JMH (Journée Mondiale de l’Habitat) se célébrera en octobre 2021 dans la ville de Limbé. Soit à quelques semaines de la tenue dans notre pays de la CAN 2022. Sans oublier que le CHAN 2021 se déroule au cours de cette autre campagne qui en train d’être initiée. Autant d’évènements internationaux qui confèrent un cachet particulier à cette campagne qui s’ouvre. Madame la ministre de l’habitat et du développement urbain a souligné ces deux évènements importants lors de son adresse au cours de la cérémonie qui s’est déroulée cet après-midi de vendredi 27 novembre 2020, à Ebolowa.

 

Le concours régional « Villes Propres » dans la région du SUD, comme dans les autres régions, est une belle opportunité. C’est l’occasion de mettre en compétition toutes les Communes de la région. Une fois que les meilleures seront choisies, celles-ci entreront en compétition avec les autres Communes des autres régions. C’est au terme de ce processus que sera connue la ville la plus propre du Cameroun. Une compétition que la ville de Banganté (dont Célestine Ketcha était Maire) a remporté à plusieurs reprises. L’appréciation est objective. Puisqu’il faut simplement observer les éléments liés à la propreté, l’hygiène, la salubrité, l’embellissement, la gestion des déchets et la capacité à mobiliser les citoyens de la Commune dans cet élan de propreté et de salubrité. De sorte que même les domiciles privés participent à cette propreté.

 

En présence du gouverneur de la région du Sud, Félix Nguélé Nguélé, du Préfet du département de la Mvila, du Maire de la ville d'Ebolowa, et des Maires des Communes d'arrondissements, Célestine Ketcha Courtès, a présenté les enjeux et les opportunités de ce concours, à la fois pour la transformation des comportements des populations, que pour le développement durable du Cameroun, ceci en adéquation avec les Objectifs de développement durable (ODD), signés par le Président de la République, S.E. Paul Biya.

 

A travers son passage dans la cité capitale de la région du Sud, le Minhdu en a profité pour effectuer un tour de ville, afin d'apprécier de visu le niveau de propreté et d'embellissement de certains axes principaux et secondaires, tels que les voies qui ceinturent le lac municipal, l'hôpital régional, le Centre administratif et le Marché Central. La délégation a fait un arrêt sur le Pont sur la rivière Bongo. Dans l’ensemble, c’est une grande satisfaction qui anime madame la ministre. Même si beaucoup est encore à faire.

 

Stéphane NZESSEU

Le tribunal de grande instance du Mfoundi vient de rendre son verdict au sujet des trois personnes impliquées dans le vol de 110 millions de FCFA dans le domicile de Narcisse Mouelle Kombi.

 

Le juge a condamné à 10 ans d’emprisonnement ferme pour vol aggravé, Rim Benjamin, ex cuisinier du Ministre des Sports. Deux autres personnes présentées comme étant les complices du cuisinier, ont été aussi condamnées. Notamment, Christophe Fouda Kana, le chauffeur taxi qui écope 10 ans pour recel aggravé et l’élève Denis Clément Ottou qui s’en tire avec 2 ans pour recel aggravé. Ainsi, à la fin de l’audience, ils sont tous retournés à la prison centrale de Yaoundé – Kondengui où ils sont incarcérés depuis le 17 juin 2019.

Une affaire qui a défrayé la chronique. Avant de condamner l’acte de vol, plusieurs camerounais se demandaient plutôt comment ça se fait qu’un ministre de la République qui a pourtant de nombreux comptes bancaires peut se retrouver avec plus de 110 millions de nos francs dans son domicile. Une curiosité qui ne sera jamais élucidé. Puisque ni la Conac (commission nationale anti corruption), ni l’anif (l’agence nationale d’investigation financière) n’oseront investiguer sur cette situation au sujet d’un ministre en fonction. Qui plus est, une personnalité dans les bonnes grâces du pouvoir.

 

Rappelons que c’est Narcisse Mouelle Kombi qui a porté plainte contre son cuisinier. Ce dernier est accusé d’avoir volé au domicile de son désormais ex patron à Yaoundé, la rondelette somme de 110 millions de FCFA en espèce, selon l’un des prévenus joint au téléphone par nos confrères de Gazeti 237. Le chauffeur avait été pris en course pour transporter les fonds et l’élève de 24 ans avait mis en contact le cuisinier et le chauffeur. Un complot qui a été difficilement démontré au cours du procès qui va reprendre en appel. Les trois citoyens, telles que les choses se présentent, peuvent s’attendre au plus à une légère diminution de leurs peines.

« Nous sommes des sacrifiés. Nous sommes lourdement condamnés juste parce que on veut faire honneur au ministre Mouelle Kombi. Personne pour se demander qu’est-ce que des sacs d’argent liquide font au domicile d’un membre du gouvernement. Au tribunal, on dit que nous sommes poursuivis pour vol de 85 millions de FCFA alors que le cuisinier a déclaré publiquement qu’il avait volé 110 millions. Pourquoi on veut réduire le montant. Nous avons décidé de faire appel du jugement. Nous avons des révélations à faire, que les juges nous laissent parler parce qu’on nous a condamné sans nous donner la possibilité d’entrée dans les détails pendant les débats » confie à Gazeti237, l’un des condamnés

 

Pour ces camerounais qui sont retournés en prison, ce n’est pas encore terminé. Ils ont interjeté appel de la décision redue ce mercredi par le juge du Tribunal de Grande Instance du Mfoundi Centre Administratif. Ils continuent de clamer leur innocence. Ce que n’entends pas le ministre Narcisse Mouelle Kombi.

 

Stéphane NZESSEU

Le ministre des travaux publics est depuis ce matin en discussion avec les patrons des entreprises camerounaises des BTP et les responsables du GICAM. Les entreprises nationales sont extrêmement marginalisées dans l’attribution des chantiers de BTP sur le territoire.

 

D’après les sources de Gazeti 237, des voix s’élèvent depuis cet après-midi entre le ministre des travaux publics et les responsables des entreprises des BTP camerounaises. Ces dernières sont en colère face à la marginalisation dont ils sont l’objet dans les offres de service par l’Etat.

Dans cette rencontre entre Emmanuel NGANOU DJOUMESSI et le GICAM au sujet des entreprises de Bâtiment et travaux publics, les discussions portent entre autres sur les conditions d'ouverture des marchés aux entreprises nationales de BTP. Un secteur où les opérateurs économiques Camerounais s'estiment lésés au profit des multinationales. A l'ouverture des travaux, le Président du GICAM a évoqué la nécessité de sortir du système de sous-traitance mal implémenté au Cameroun vers un autre système qui serait mieux adapté aux réalités du cameroun et qui installerai un climat de travail et un rapport gagnant – gagnant, la "Co-traitance" pour une meilleure implication des entreprises nationales dans l'exécution des Grands Travaux publics.

La sous-traitance est le fait qu’une entreprise donnée confie partiellement sa production à une autre dans le cadre d’un travail de sous-œuvre. Les produits ainsi fabriqués par la seconde sont pour le compte de la première et selon ses besoins et exigences. Cette dernière gère ainsi mieux ses ressources et ses coûts de production et ce selon un contrat clairement établi entre les deux structures. Un système davantage vicié par les mauvaises pratiques de gouvernance au Cameroun. Il est donc question pour les entreprises camerounaises du BTP de sortir de cocon pour mieux se déployer à travers un mécanisme de Co – traitance.

 

En réaction Emmanuel NGANOU DJOUMESSI estime que les entreprises locales n'ont pas toujours les performances, les ressources humaines et financières nécessaires. Ici le ministre s’appuie sur les multiples exemples de chantiers abandonnés ou inachevés par des entreprises camerounaises. Une réaction qui a mis hors d’eux les patrons des entreprises présents. Ils ont saisi l’occasion pour dénoncer un certain nombre de maux qui minent les passations des marchés dans les administrations. Des marchés qui ne sont pas souvent confiées aux entreprises les plus méritantes. Car, elles sont nombreuses les entreprises camerounaises performantes. Et qui ont même des prouesses dans d’autres pays loin du Cameroun.

On nous signale des échanges vifs en cours au GICAM au moment où nous publions cet article.

 

Stéphane NZESSEU

Les routes du Dja et Lobo ont une meilleure allure. La ville de Sangmélima peut ré arborer son identité d’antan : Sangmélima la belle.

 

Madame Célestine Ketcha Courtès est dans la ville de Sangmélima depuis ce matin. Le ministre de l’Habitat et du développement urbain est allée visiter les chantiers d’urbanisation de la ville emblématique du Dja et Lobo. Madame la ministre est descendue successivement, sur les 1ère et 2ème rues du quartier Haoussa à Akon II. Des tronçons réalisés par l'entreprise GETRASER. Puis elle est allée voir la 8ème rue du quartier Etoungou Olinga ; sur la voie 3, qui va du Carrefour Etun Nlinga au Carrefour Notre Dame, avec bretelle CEFAC, sur la 1ère voie Préfecture - Carrefour Monavebe - CFPE - Entrée cathédrale St Joseph.

Par la suite, Madame la ministre et sa suite sont allés sur la voie 2 : Sacré cœur avec bretelle. Puis sur la voie 6, Entrée cathédrale St Joseph - Antenne Camtel ; et enfin, sur la voie 5 : Centre commercial Alpha Jet - Bakassi poubelle - Gare routière Bakassi - Codjal avec bretelle Codjal, exécutées par ARAB CONTRACTOR. A chacun de ces points d'arrêt, madame le ministre, Célestine Ketcha Courtès, accompagnée par le Préfet du Dja et Lobo, David Koulbout Aman, et du Maire de la Commune de Sangmelima, Jean Faustin Bekono. Ainsi que les différents responsables des entreprises concernées par les constructions. A chaque étape, madame la ministre prenait le temps nécessaire pour s’informer de l’état des travaux, mais davantage de la qualité de ces travaux.

Dans la foulée, le Maire de la ville de Sangmélima a appelé à une mobilisation citoyenne des populations locales, aux côtés de l'exécutif communal en place, afin que ces projets de développement urbain, transforment véritablement la physionomie de la cité capitale du département du Dja et Lobo, village natal du Chef de l'Etat, S.E. Paul Biya.

Après lui, Madame Ketcha Courtès dit sa satisfaction pour le niveau d’avancement des travaux. « Je me réjouis de ce que les chantiers engagés ici à Sangmélima ont été bien faits. Cependant, ceux qui sont encore en cours méritent d’être adressés rapidement, notamment les voies jugées prioritaires par le Maire de Sangmélima et les voies qui font partie de la phase deux du marché d’Arab Contractor ».

 

C’était également l'occasion pour le Minhdu, de lancer officiellement la campagne nationale du concours "Villes propres", dans la région du Sud, en prélude à la prochaine édition de la journée mondiale de l'habitat, qui se tiendra en d'octobre 2021, dans la ville de Limbé. La ministre et sa suite continuent le tour des chantiers vers la ville d’Ebolowa.

 

Stéphane NZESSEU

Au cours d’une cérémonie riche en sons et couleurs, le magistrat municipal de la Commune d’Arrondissement de Yaoundé V est allé porter la bonne nouvelle auprès des populations.  

 

« Désormais, le tronçon Abom – Plateau – Nkolmesseng – carrefour Safari sera mieux accessible aussi bien pour les Habitants de cette localité que pour les automobilistes qui subissent des tracas de toutes natures, chaque fois qu’ils sont obligés de passer par là… ».

Une décision accueillie avec joie par tous, à l’instar du Pr Annette Angoua Nguea – ancienne Maire de la Commune de Ndoumetang :

« Je suis très très impressionnée, par les travaux de monsieur le Maire et j’ai tenu à venir vraiment le remercier, parce que depuis un certain temps, ses équipes et lui abattent un gros travail. Vous n’êtes pas sans ignorer que cette route, il y’a peu de temps encore, était un véritable enfer ; Aujourd’hui, bien que ce ne soit pas vraiment le top, on peut rouler en toute aise. Nous souhaitons juste qu’ils la rendent plus accessible et qu’on ne soit plus obligé de boire toute cette poussière, surtout en saison sèche ; c’est notre vœu ».     

Pour Bala Augustin – Maire de Yaoundé V, c’est un vœu pieux, puisque « Tout est déjà fin prêt. L’entreprise qui doit même construire cette route est déjà sélectionnée, l’argent des indemnisations qui est de près de deux milliards est déjà disponible…

Cette autoroute va coûter quatorze milliards, l’argent est déjà disponible, mobilisé par la Banque Mondiale. Tout ce que nous attendons, c’est que les Services du Premier ministre sortent les Décrets d’indemnisation pour qu’on sache que les personnes qui vont être déguerpies doivent avoir tel ou tel autre montant… ».  

Deuxième phase des travaux sur ce tronçon, après une première étape assez satisfaisante pour les populations de ces quartiers, de l’avis de Nguetsi Joseph – Représentant du Comité de Développement de Nkolmesseng Plateau :  

« Après un reprofilage au niveau de l’axe central,  le Maire de Yaoundé V a pris la décision de venir à l’intérieur du quartier afin d’accomplir la deuxième phase de son projet d’aménagement de cette  route qui est empruntée par de nombreux Camerounais, qui veulent se rendre à un point ou à un autre, car, Nkolmesseng est vaste. C’est ainsi que les axes principaux seront privilégiés, notamment celui qui part du Carrefour Safari jusqu’à Akom, en passant par le Carrefour Golden… ».

Promesses de campagne ou besoin de laisser une marque indélébile de son passage ?

Ceux qui posent cette question, n’ont pas compris la nécessité qu’il y’avait d’organiser toute une cérémonie, pour un travail somme toute normal, pour une autorité municipale.

Les défenseurs de cette thèse font savoir que si « La construction d’une route relève de l’autorité de l’Etat ou du Gouvernement, en collaboration avec des partenaires financiers, l’aménagement de cette dernière devrait en principe rentrer dans le cahier de charges du Maire ; par conséquent, il ne fait que son devoir et, les populations de Nkolmesseng le méritent amplement, elles qui vivent un véritable martyr depuis des années… ».

Peut être pour se montrer plus convainquant et calmer les esprits méfiants,  Bala Augustin – Maire de Yaoundé V fait savoir que « Jusqu’à la fin de l’année en cours, trois autres tronçons, en plus de celui qui est déjà reprofilé, vont connaître une cure de jouvence étant entendu que cette Commune est la vitrine de cet Arrondissement ».  

 

Nicole Ricci Minyem

 

Le ministre de l’administration territoriale, Paul Atanga Nji a décidé de faire suspendre la cérémonie d’intronisation du Chef du groupement GOUMBA dans la région du Sud Cameroun.

 

Le Ministre de l'Administration territoriale remet en cause la légalité d'un chef traditionnel en pleine campagne électorale en vue des Régionales. Paul ATANGA NJI a demandé au préfet du département de l'Océan dans le Sud de "surseoir à la cérémonie d'installation jusqu'à nouvel ordre", de Sa majesté Maxime Trésor NGALLY. Ce dernier a été préalablement installé comme chef de 3è degré du groupement NGOUMBA dans le sud depuis fin 2019. Mais le Ministre demande de considérer que son installation n'a jamais été légale. Ce chef est tête de file des listes (03) aux Régionales dans le Sud. Déjà en campagne électorale depuis samedi, le concerné a indiqué aux médias locaux que la lettre fax du MINAT est un non-événement, mais qu'elle visait à le déstabiliser et que l'installation d'un Chef n'est pas prévue dans la loi de 77 sur les chefferies traditionnelles comme étant un élément conférant la légalité à un Chef.

 

La loi n’est pas précise sur cette question effectivement. Mais il ne demeure pas mis qu’un Chef qui n’a pas pris officiellement fonction ne peut pas être considéré comme tel par l’administration. Et en l’occurrence, la cérémonie d’installation est l’acte par lequel l’administration adoube un chef désigné par le rituel traditionnel. Toutefois, une fois qu’un chef est désigné en conformité avec les rites traditionnels du peuple concerné, l’acceptation de l’Etat devient une simple formalité. Or Ici, depuis fin 2019, après l’installation viciée selon le ministre, les autorités traditionnelles étaient bel et bien disposées à refaire une autre cérémonie d’intronisation juste pour les besoins de la cause. Mais cette fois, c’est le ministre de l’administration du territoire qui s’oppose.

 

Les proches du chef traditionnel trouvent en la manœuvre du ministre, une stratégie pour mettre à mal la candidature de Sa Majesté qui bénéficie d’une certaine popularité et légitimité auprès des populations pour devenir dans les prochains jours le président de la Région du Sud. Donc, un futur collaborateur du ministre de l’administration territoriale. Même si son administration de tutelle restera le ministère de la décentralisation.

Les élections régionales se déroulent ce dimanche 06 décembre sur l’ensemble des 10 régions du Cameroun. Ce sera la première fois que les régions auront un directoire propre. Mais est-ce que cela va mettre fin à ce niveau d’intrusion dans les affaires internes d’une communauté ? Reste à voir.

 

Stéphane NZESSEU

On assiste à des scènes toutes particulières dans le département du Moungo depuis mardi dernier, 24 novembre 2020. Alors que les agents vaccinateurs arrivent dans les établissements scolaires, les élèves prennent la fuite et les parents se mobilisent pour s’opposer.

 

C’est la débandade dans les établissements scolaires dans le département du Moungo. Plusieurs écoles et lycées ont vu leurs élèves sortir des salles de classe. Ils fuient les agents vaccinateurs qui sillonnent le département et la région pour procéder à différentes vaccinations sur la population. Les scènes de fuites ont été remarquée dans les localités de Kompina et Babenga.

L’arrivée des équipes de vaccination dans les établissements scolaires a créé un vent de panique, suscitant une grosse mobilisation des parents qui s’opposent à la vaccination de leurs enfants. Depuis quelques mois, les campagnes de vaccination sont une pilule difficile à avaler pour des familles au Cameroun.

« La montée des lobbies anti vaccination, l’amplification de certaines considérations religieuses et la survenue de la pandémie du coronavirus, sont à l’origine des suspicions autour des vaccins » avait expliqué le Ministre de la santé publique, la semaine dernière, lors d’une séance plénière à l’Assemblée nationale à Yaoundé sur la problématique des vaccins au Cameroun. Dr Manaouda Malachie révélait par ailleurs que depuis le début de l’année 2020, l’on note une forte baisse de couverture vaccinale, avec seulement 3 enfants sur 10 qui sont vaccinés.

De plus, il faut reconnaître que les stratégies usitées par le gouvernement ne rassurent pas. Dans un environnement où des suspicions existent au sujet des vaccinations qui circulent en Afrique et où des tests sont effectuées sur les populations à leur insu, les hautes autorités de la santé du Cameroun auraient dû penser une autre technique d’approche pour procéder à ces vaccinations.

Des méthodes plus incitatives. Au lieu de procéder par la menace et l’intimidation des populations comme ce que nous observons ces jours-ci sur le terrain. D’un autre côté, le ministère de la santé ne communique pas efficacement pour rassurer les camerounais sur le fait que les multiples vaccins donnés aux enfants contre la polio (près de 6 doses en l’espace de 5 ans), ne peuvent pas avoir d’effet néfaste sur la santé de ces derniers, à moins que ce soit le contraire.

De toute évidence, il y a trop de vaccins en circulation aujourd’hui au Cameroun sans qu’on ne comprenne véritablement pourquoi. Entre les vaccins obligatoires à la naissance des enfants, les vaccins obligatoires dès l’âge de 02 ans et ceux qu’on vient administrer de force aux petites filles de 09 ans dans les écoles, il y a de quoi se poser des questions.

 

Stéphane NZESSEU

Le militant engagé du Rassemblement démocratique du peuple camerounais Messanga Nyamding dit être solidaire des chefs traditionnels de la région de l’Ouest qui viennent de faire une déclaration en rapport avec les sujets brulants du pays.

 

Le Pr Pascal Charlemagne Messanga Nyamding s’est exprimé ce matin de vendredi 27 novembre 2020 sur Radio Balafon. Il a parlé de la récente déclaration des chefs traditionnels de l’Ouest. De son passage dans cette radio privée, on retient que, les autorités traditionnelles de l’Ouest ont demandé au Pr Maurice Kamto de reconnaître Paul Biya comme le Président de la République du Cameroun.

«Les chefs de l’Ouest ont demandé à Maurice Kamto de reconnaitre Paul Biya, comme Président de la République du Cameroun. Paul Biya, c’est le chef. Je vous rappelle que lorsqu’il arrive au pouvoir on l’avait proclamé partout chef des chefs. Les gens doivent aussi regarder Paul Biya sur le plan traditionnel. Je ne sais pas si nous aurons encore un président avec tous les pouvoirs comme Paul Biya», a déclaré le Pr Messanga Nyamding.

Sur l’objet de la déclaration des chefs traditionnels qui dans leur document de 6 pages, indiquaient que l’option militaire à montrer ses limites dans la résolution de la crise qui sévit au Nord-Ouest et au Sud-Ouest du Cameroun, le Pr Messanga Nymading se montre solidaire.

«Les chefs sont la dimension sacrée du pouvoir. Les chefs sont dans leur rôle. Je suis le chef du centre administratif de Yabassi village. Ma chefferie est la chefferie la plus peuplée du département du Nkam. A ce titre, je ne peux qu’être solidaire aux chefs traditionnels de l’Ouest Cameroun, à qui je rends souvent visite. Ils ont les mêmes soucis que nous, à savoir, la paix. Nous sommes d’abord ce qu’on appelle les gardiens de la tradition. A ce titre, les chefs de l’Ouest sont dans leur rôle», a affirmé Messanga Nyamding.

Il faut noter que les chefs traditionnels de la région de l’Ouest ont demandé au parlement d’introduire le dossier du Nord-Ouest et du Sud-Ouest à l’ordre du jour.

 

Liliane N.

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Sunday, 05 June 2022 11:01