Le président national du Mouvement pour la renaissance du Cameroun pense que ce sera une belle manière, de rendre hommage à l’écrivaine Djaili Amadou Amal, qui porte haut la littérature camerounaise.
Depuis l’annonce des résultats du prix Goncourt des Lycéens édition 2020, remporté par notre compatriote Djaili Amadou Amal, cette dernière ne cesse de recevoir des félicitations venant de tous les côtés. Maurice Kamto le président national du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) s’est joint aux multiples camerounais qui saluent la victoire de Djaïli Amadou Amal. Pour l’homme politique, l’écrivaine est certainement un modèle pour la femme et la jeunesse de notre pays.
«J’adresse à Djaïli Amadou Amal mes chaleureuses félicitations pour cette double reconnaissance historique qui fait honneur au Cameroun et plus largement à l’Afrique. Je me réjouis de cette distinction éclatante qui met en orbite une écrivaine talentueuse. Par l’exemplarité de son parcours riche en défis et nourri de sa détermination à se forger un destin, je crois pouvoir dire que Madame Djaïli Amadou Amal est un modèle pour la femme et la jeunesse camerounaises et celles de notre continent», a-t-il écrit.
Au-delà des encouragements, Maurice Kamto pense que la meilleure manière de rendre hommage à Djaïli Amadou Amal, serait d’introduire dans les programmes scolaires du pays, l’ouvrage qui l’a porté sur l’estrade du podium du prix Goncourt des Lycéens, «Les impatientes».
«Je souhaite la belle carrière littéraire qu’elle mérite à Madame Djaïli Amadou Amal. Vivement que « Les impatientes » fasse son entrée dans nos programmes éducatifs officiels. Ce ne serait pas un hommage immérité», a écrit Maurice Kamto.
Liliane N.
Des cours théoriques et pratiques seront dispensés aux élèves afin de leur permettre d’être à la pointe du numérique non sans bénéficier de ses multiples avantages dans un monde qui se veut désormais un village planétaire.
Dans un monde qui se veut de plus en plus globalisé, l’apprentissage de l’informatique apparait désormais comme un passage obligé. Dans les établissements scolaires de la ville de Garoua, les responsables encouragent les élèves pour cette cause conformément aux programmes en vigueur. C’est le cas du lycée technique de Garoua où certaines spécialités exigent par nature la maîtrise de l’outil informatique. « Comme les spécialités fiscalité et informatique de gestion, géomètre topographe qui doivent forcément faire l’informatique. Au-delà, pour l’ensemble des élèves, l’établissement a mis en place des infrastructures et des équipements. Nous avons de façon spécifique deux salles informatiques d’une capacité de 25 machines au moins fonctionnelles. Nous avons une salle informatique avec des machines neuves de 15 ordinateurs qui ont été fournies par la haute hiérarchie. Il y a aussi les cours théoriques, puisque nous savons, une pratique sans théorie ne peut pas bien évoluer Sali », indique Sali Souaibou, proviseur.
A l’Enieg bilingue de Garoua, des actions sont également menées pour que l’institution ne soit pas à la traîne dans l’apprentissage de l’informatique comme l’explique le directeur, Bernard Boyogueno : « Des enseignements de didactique, c’est-à-dire comment apprendre à nos élèves maîtres à enseigner les TIC, à enseigner et apprendre à l’aide des TIC. Nous avons une modeste salle informatique et à côté de cela crée des fora WhatsApp et autres pour pouvoir permettre à nos apprenants d’échanger avec leurs enseignants au-delà des enseignements en présentiel ».
Pour s’assurer pour que les cours théoriques et pratiques produisent des résultats probants, des évaluations sont régulièrement organisées. « Première évaluation au niveau purement théorique, mais les enseignants de cette discipline s’arrangent à ce que l’évaluation se fasse également de façon pratique à travers des échanges des travaux et des copies par voie internet, des groupes qu’ils auront créés et saisir des documents à déposer au niveau des enseignants par chaque élève-maître. Lorsque vous demandez à chaque élève-maître d’ouvrir sa bôite mail et d’échanger avec son enseignant, ça lui permet de se familiariser avec cette nouvelle technologie », rassure Bernard Boyogueno, directeur.
L’insuffisance du matériel informatique notée dans certains établissements scolaires de la ville de Garoua, ne fait pas pour autant disparaître l’engouement des élèves à apprendre l’informatique, car ils le savent bien, l’avenir ne se fera pas sans Technologies de l’Information et de la Communication (TIC).
Innocent D H
Le Dr Moise Yomgui Massock est décédé dans la nuit du 01er décembre 2020 à son domicile à Douala des suites de maladies.
Inconnu de la plupart des Camerounais
De prime abord, ce nom pourrait ne susciter aucun intérêt pour le grand public ; Cependant, il ne s’agit que d’une méconnaissance de l’histoire du Vert – Rouge – Jaune puisque derrière ce nom, se cache un illustre personnage dont, l’histoire contée pourrait remplir des livres entiers.
Selon le Quatrième Pouvoir le Dr Moîse Yongui Massock est « Le tout premier pédiatre camerounais… Pour être plus explicite, il s’agit en fait du « tout premier médecin spécialiste des soins aux enfants que le Cameroun a connu…
88 années étoffées d’un parcours riche sur le plan professionnel. Un parcours professionnel qui prend corps après l’obtention de son diplômé à la Faculté de Médecine de Lyon en 1955…
Un diplôme qui lui permettra d’exercer en tant que médecin généraliste en France jusqu'en Juin 1962.Amoureux de la pédiatrie, il décide la même année de suspendre temporairement sa fonction de médecin généraliste pour entreprendre une spécialisation pédiatrique d’une durée de 04 ans.
Devenu pédiatre il décide de revenir dans son pays et de 1966 à 1977, il va faire carrière à l'hôpital Laquintinie de Douala. Dans la foulée il va mettre sur pieds, le service pédiatrie dont il sera le chef…
11 ans après, l’ancien animateur à la Croix-Rouge et secourisme du littoral, va prendre une retraite méritée en et créer sa propre structure hospitalière privée, la polyclinique Joseph Sack au quartier Akwa, toujours dans la capitale économique du Cameroun.
Autres détails
Le Dr Moïse Yongui-Massock est né le 06 Juin 1932. Après son entrée en spécialisation de pédiatrie et son retour dans sa terre natale, nombreux sont ceux qui affirment qu’il a « Eté celui qui a semé les graines de ce que la pédiatrie est devenue ce jour et à son actif, les vocations qu’il a suscitées sont incomptables, avant son départ à la retraite.
Au-delà de ces casquettes, le Dr Yongui-Massock a été membre de plusieurs sociétés savantes dont la société française de pédiatrie…
Sur le Plan religieux, l’homme qui s’en va à 88 ans aura été un inconditionnel de l'Eglise Presbytérienne du Cameroun depuis sa tendre enfance.
Et, pour le Quatrième pouvoir, le décès de Dr Yongui-Massock Moïse consacre indéfectiblement son entrée dans le Panthéon de l’histoire comme étant le précurseur de la santé de l'enfant au Cameroun.
Nicole Ricci Minyem
Une position obtenue grâce à diverses actions menées dans cette partie du pays pour barrer la voie à la pandémie. La journée mondiale de lutte contre le VIH-SIDA célébrée mardi dernier, a été marquée par plusieurs activités parmi lesquelles, les dépistages gratuits de masse afin de permettre une rapide prise en charge des patients dans la région du Nord.
Au Cameroun, la région du Nord occupe la troisième position des régions les moins touchées par la pandémie du VIH-SIDA avec un taux de prévalence de 1,7%. Selon le Dr Yacouba Limane, coordonnateur du groupe technique régional de lutte contre cette maladie dans le Nord, « la prise en charge est structurée au niveau des unités de prise en charges dans les hôpitaux de district et dans les sites qu’on appelle les sites option B au niveau des centres de santé intégrés. Ces deux types de prises en charges concernent la prévention et le traitement. Le traitement se fait à travers certaine personnes de systèmes de santé qui sont impliquées et aussi à partir des organisations à base communautaires qui se trouvent dans les communautés et qui sont sensés faire la dispensation des anti rétroviraux ».
La célébration de la journée mondiale du SIDA, le 1er décembre dernier, plusieurs activités ont organisées dans la région du Nord pour marquer d’une pierre blanche cette édition malgré le contexte lié à la pandémie de Covid-19. Il est question de travailler davantage afin de revoir le taux de prévalence à la baisse. « Des tables rondes sont organisées sur la thématique de solidarité mondiale et responsabilité partagée. Nous avons également organisé des dépistages de masse dans toute la ville de Garoua et dans quelques sites où notre cible principale va rester ici les conducteurs de moto taxis », ajoute Dr Yacouba Limane.
Pour l’atteinte des objectifs escomptés, la solidarité dans la lutte doit rester de mise. « La population commence déjà à prendre conscience de la maladie. Il y a cette volonté manifeste à travers les différentes personnes qu’on rencontre qui sollicitent le service de dépistage parce que plus tôt qu’on on est dépisté quel que soit la sérologie qu’on a obtenue, il y a le traitement gratuit à savoir les ARV. Si vous êtes mis sous traitement, vous avez moins de chance de faire les maladies opportunistes. Après 06 mois, il y a le contrôle et selon les données scientifiques, les ARV réduisent à 96% le risque de transmission. Présentement si on peut lever la stigmatisation et la discrimination à l’égard des personnes vivant avec le VIH, ce serait mieux », confie Gilbert Keblouabé, point focal chargé du suivi et de la coordination des activités des accompagnateurs psycho-sociaux et unités mobiles de dépistage VIH-Nord.
Innocent D H
C’était le 27 novembre dernier au cours d’un échange sur le thème : « L’apport du secteur privé dans le développement et la durabilité des infrastructures routières ». Le président du Groupement interpatronal du Cameroun (Gicam) interpellait ainsi le Ministre des Travaux publics à Douala, la capitale économique du Pays.
« Monsieur le ministre, dans le cadre des chantiers routiers, plusieurs études et rapports relèvent, pour le déplorer, la problématique des coûts et des délais de réalisation au Cameroun. Selon la Banque Mondiale, la construction des routes au Cameroun coûte deux à six fois plus cher que dans les pays africains de niveau de développement comparable comme la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Congo, le Maroc ou encore la Zambie », a de prime à bord demandé Célestin Tawamba au Mintp.
Selon le président de l’organisation patronale du Cameroun, Célestin Tawamba, « l’autoroute Yaoundé-Douala, au sujet de laquelle vous allez sans doute éclairer notre lanterne, pourra coûter à terme 6,05 milliards par kilomètres. L’autoroute Yaoundé-Nsimalen coûterait 3,4 milliards le km. En Côte d’Ivoire et au Maroc, des projets similaires sont réalisés à 1,65 milliard le km ! C’est dire ! ».
Emmanuel Nganou Djoumessi, explique que les coûts querellés dépendent notamment, « des options techniques telles que la vitesse de référence, la taille de la plateforme de référence et grevés par les indemnisations, les intérêts moratoires et la prise en compte des aménagements sociaux connexes ». Le membre du Gouvernement précise également que l’autoroute Yaoundé-Douala ne peut pas être forcément comparée, car, elle a connu des défis différents d’autres projets similaires dans d’autres pays.
Le Mintp n’a pas fait mention du rapport de la Banque mondiale publiée en 2018 et selon lequel, en comparaison avec d’autres projets nationaux, l’autoroute Yaoundé-Douala atteindra un coût de 11 millions USD par kilomètre (par rapport à 3,5 millions USD en Côte d’Ivoire et 3 millions USD au Maroc), tandis que l’autoroute Yaoundé-Nsimalen coûte 6,12 millions USD par kilomètre, apprend-on.
Innocent D H
La nouvelle est tombée ce mercredi 2 décembre 2020.
C’est notre compatriote Djaïli Amadou Amal qui a gagné la 33ème édition du prix Goncourt des Lycéens. Elle est lauréate avec son ouvrage «Les impatientes». Huffingtonpost fait savoir que «depuis deux mois, près de 2000 élèves de toute la France sont engagés dans la lecture des 14 romans sélectionnés par l’Académie Goncourt. À la suite des délibérations en classe, cinq auteurs étaient encore en lice face à Djaïli Amadou Amal: Miguel Bonnefoy (Héritage), Lola Lafon (Chavirer), Hervé Le Tellier (L’Anomalie), Maud Simonnot (L’enfant céleste) et Camille de Toledo (Thésée, sa vie nouvelle)».
Djaïli Amadou Amal succède donc ainsi à Karine Tuil, lauréate de l’édition précédente, récompensée pour son roman "Les choses humaines". Il faut préciser que la révélation du nom du lauréat du prix Goncourt des Lycéens est arrivée juste deux après la proclamation des résultats du Prix Goncourt 2020. Notre compatriote qui est arrivée jusqu’à l’étape de la finale n’a certes pas remporté ledit Prix, cependant elle a touché de nombreux camerounais, africains et amoureux de la littérature.
Se montrant reconnaissante envers tous ceux qui l’ont soutenu, Djaïli Amadou Amal a affirmé avoir vécu une belle expérience.
« Ensemble nous avons porté l’espoir dans une nouvelle dimension, l’espoir d’un lendemain meilleur pour non seulement la femme, mais pour l’humanité entière. La flamme que nous avons allumée ne s’éteindra pas ! J’exprime par la même occasion une pensée à tous ceux et celles qui m’ont soutenue dans mon parcours, ainsi qu’à mes devancier(e)s, ces noms de la littérature africaine et internationale qui m’ont inspirée et qui, d'une façon ou une autre, ont forgé ma carrière d’écrivaine », a-t-elle écrit.
Liliane N.
Paul Atanga Nji indique que chaque gouverneur de région a été chargé de remettre aux chefs bénéficiaires, la dotation spéciale du Chef de l’Etat.
Paul Biya se montre à l’écoute des populations. Alors qu’on tend à la fin de la campagne électorale qui a débuté le samedi 21 novembre 2020, le Président de la République donne du sourire aux chefs traditionnels engagés pour les toutes premières élections régionales du pays. Le Chef de l’Etat vient de décider d’accorder une dotation financière spéciale aux autorités traditionnelles candidates aux régionales.
Le communiqué radio-presse signé par Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale qui est parvenu à notre rédaction, fait savoir, qu’il a été donné aux dix gouverneurs des régions de porter à ces chefs candidats, ladite dotation spéciale du Président dès ce jour et jusqu’à demain vendredi 04 novembre 2020.
« Ce grand geste traduit la constante sollicitude du Chef de l’Etat à l’endroit des chefs traditionnels du Cameroun. Au début de la campagne électorale en cours, les candidats issus du Commandement traditionnel ont émis le vœu de bénéficier d’un soutien financier à l’instar du financement accordé aux partis politiques lors des consultations électorales », a écrit le ministre Paul Atanga Nji.
A titre de rappel, les textes sont restés muets sur un quelconque financement à octroyer aux chefs traditionnels candidats aux élections régionales. Par contre, le financement public pour les partis politiques est prescrit par l’article 285 de la loi N°2012/001 du 19 avril 2012 portant Code électoral, modifiée et complétée par la loi N°2012/017 du 21 décembre 2012.
Dans un communiqué qui date du 24 novembre 2020, le ministre Atanga Nji indiquait aux partis politiques que «la première tranche dudit financement leur sera servie au prorota des listes présentées et définitivement acceptées. Quant à la seconde tranche, elle sera répartie après la proclamation des résultats, proportionnellement au nombre de sièges obtenus ».
Liliane N.
« Nous sommes derrière vous, nous avons besoin de vous ici, mais, je vous dis de ne jamais vous rallier au Rdpc, sinon vous aurez tout gâté… ».
La quintessence de sa prise de parole
« Quand vous demandez un changement, faites vraiment le vrai changement. La personne qui a commencé à gâter le Cameroun, c’est Bello Bouba Maîgari. Une fois que nous l’avons voté, il est allé se rallier au Rdpc. Voilà la chute et c’est la raison pour laquelle quand vous venez maintenant, vous parlez, on vous regarde comme la télé, comme les faux billets de dix mille…
Donc, je vous dis maintenant, n’acceptez jamais cela. Vous êtes très courageux, vous avez une dame derrière vous, qui est très forte. Je l’ai vu quelque part dans un village situé dans une zone enclavée, n’hésitant pas à entrer dans la boue, pour apporter le développement à ses frères et sœurs, cela m’a beaucoup encouragé…
Les femmes Bakassa, sont derrière vous, elles ont besoin de vous ici, mais, je vous dis de ne jamais vous rallier au Rdpc, sinon vous aurez tout gâté. Regardez l’exemple du Sdf qui avait pourtant bien commencé, nous en sommes où aujourd’hui ? Si un jour, vous vous déviez du chemin, vous connaîtrez le même sort ».
Une position que le leader du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale et ses Camarades, disent avoir parfaitement compris ; et, d’ailleurs, ils ont tenu, chacun à son niveau à renouveler l’engagement pris auprès des militants et sympathisants depuis que les électeurs leurs ont fait confiance.
Une vérité qui méritait d’être dite
Car, au-delà des aspects festifs de la descente d’un candidat ou leader politique, les Camerounais en ont vu de toutes les couleurs, entendu des discours avec des promesses fallacieuses, mais qui n’ont jamais été suivies par la moindre action concrète.
Il suffit de voir la situation dans laquelle vivent les populations qui sont installées dans l’arrière pays. Grands producteurs, avec un énorme potentiel qui peut leur permettre de nourrir suffisamment leurs concitoyens ; ils ne disposent malheureusement pas des moyens pour écouler les vivres vers les marchés.
Ailleurs, ce sont des femmes qui donnent naissance sur des amas de branchages recouvert d’un fin matelas, alors que pendant les périodes électorales, les hommes politiques défilent, en leur faisant miroiter des conditions de vie décentes.
Le message de la présidente des femmes Bakassa a trouvé un écho favorable auprès de tous ceux qui aspirent à vivre une vie meilleure, tout en respectant les institutions du Cameroun.
Nicole Ricci Minyem
Les investigations menées par les éléments de la Gendarmerie de Yaoundé 2 ont permis de mettre la main sur le dénommé Yves Raphaêl Abessolo, âgé de 24 ans et c’est grâce à ses aveux que ses complices sont eux aussi tombés entre les mailles du filet.
Il n’en n’était pas à son premier crime
Lieutenant Pierre Ndounda – Commandant de Compagnie de la Gendarmerie de Yaoundé 2 : « Le 09 Novembre, il descend à Kozie où il fait un braquage avec arme, dans un domicile et, il emporte la somme de huit cent (800 000) mille Francs - Le 12, dans le même secteur et cette fois dans une boutique, il abat une dame. Le 15, il tire à bout portant sur le secrétaire général de la Commune de Ngoro, devant sa femme et ses enfants et va emporter deux téléphones et deux portes monnaies ».
Au moment de la course poursuite, le bandit de grand chemin va perdre un téléphone et, c’est grâce à leur professionnalisme que les fins limiers de la gendarmerie vont réussir à remonter la piste et mettre la main sur les membres du gang
Lieutenant Pierre Ndounda – Commandant de Compagnie de la Gendarmerie de Yaoundé 2 : « Les autres suspects sont dans nos locaux. Ils ont participé, pas directement mais, de manière implicite à l’assassinat de monsieur Eyongo François… ».
Tout a été mis en œuvre pour interpeller les hors la loi
Lieutenant Pierre Ndounda – Commandant de Compagnie de la Gendarmerie de Yaoundé 2 : « Dans le cadre des investigations, une première descente a été faite à Ebebda et nous avons pu glaner un certains nombres de renseignement. Une deuxième descente a été faite à Soa et nous avons pu mettre la main sur le premier suspect…
L’exploitation de ce dernier va nous permettre de faire une autre descente au niveau de l’Avenue Kennedy. Nous pourrons alors mettre la main sur un deuxième suspect. C’est après l’exploitation de ce dernier que nous allons effectuer une troisième descente au quartier Mvog Ada ; ce qui va nous permettre de mettre la main sur le sieur abessolo guy raphael ».
Une fouille minutieuse des lieux va permettre aux gendarmes de mettre la main sur des armes blanches, notamment une machette, un couteau. En approfondissant les fouilles, ils vont trouver un sac contenant l’arme du crime et un étui. Ce sont ses aveux qui vont permettre de mettre la main sur le reste de la bande, au lieu dit Avenue Kennedy.
Lorsqu’on pose la question de savoir ce qui a poussé cet individu à commettre tous ces crimes, l’enquête révèle qu’il était sous l’emprise des drogues qu’il semblait sniffer à longueur de journée ; de ce fait, ôter la vie des autres semblait, sans état d’âme était devenu son passe temps favori.
Et, de l’avis du Lieutenant Pierre Ndounda, la période de fin d’année est propice pour ces hors la loi, d’où l’importance pour tous les Camerounais, de travailler main dans la main avec les Forces de Maintien de l’Ordre et la Gendarmerie, en dénonçant tous ceux qui leurs paraissent suspects.
Nicole Ricci Minyem
Il s’agit de huit individus, dont l’âge varie entre 19 et 45 ans, et qui ont pour seule ambition dans la vie de semer la terreur au sein de la population, agressant les conducteurs de moto et leurs passagers ; les domiciles privés n’échappaient pas à leurs griffes.
C’est devant les services de la Direction de la Police Judiciaire du Littoral que la foule a pu mettre un visage sur ces hors la loi, interpellés à tour de rôle, dans divers points de la capitale économique Camerounaise et qui les amenaient à vivre dans une crainte permanente.
Le succès de cette opération a été rendu possible grâce aux renseignements dignes de foi, que les éléments des Forces de Maintien de l’Ordre ont su utiliser à bon escient, montant ainsi des opérations qui leur ont permis de mettre la main à tour de rôle, sur ces individus et, en faisant parfois des planques de deux ou trois jours.
Le premier à être interpellé c’est le chef de gang, un individu âgé de 38 ans qui a parlé de leur mode opératoire, devant les micros de nos confrères
« Lorsque nous choisissons une cible, nous la suivons au quartier et nous mettons tout en œuvre pour prendre ce qu’il a et ensuite, nous nous retrouvons pour faire le point. Nous utilisons d’autres motos lorsque nous voulons opérer… ».
Le malfrat a été arrêté au niveau de la Cité Sic, dans le cinquième Arrondissement de la ville de Douala ; C’est pendant son exploitation qu’il a livré les noms de ses complices, dont celui qui réside dans le même quartier que lui, alors qu’un autre a été pris à Elf, dans le troisième Arrondissement de la ville.
Des criminels avérés avec des armes dans leur domicile même s’ils tentent de nier les faits
« J’étais chez moi et un ami m’a appelé pour me demander de le retrouver au niveau de la Elf et dès que je suis arrivé, les policiers m’ont arrêté et m’ont demandé de les conduire chez moi. Ils ont fouillé la maison et c’est là où ils ont retrouvé l’arme ».
D’autres par contre sont des receleurs
« Moi je suis un business man. Quand on m’appelle et on me propose un article, je viens d’abord voir de quoi il s’agit et c’est lorsque cela m’intéresse que je prends… ».
« Je me rendais à Bonaberi et alors que je me trouvais au niveau de Ndokoti, j’ai reçu un coup de fil et quelques secondes après, la police m’a arrêté avec la machette que je tenais en main. C’est à ce moment qu’on m’a fait comprendre que je suis membre d’un gang… ».
Le plus vieux de cette bande de hors la loi est âgé de 45 ans alors que le plus jeune a 19 ans ; Au cours des derniers mois, ils se sont fixés comme objectif de semer la terreur au sein de la population, agressant les conducteurs de moto et leurs passagers, mais ils opéraient aussi dans les domiciles privés.
« Partant sur la base des renseignements dignes de foi, nous avons appâté nos proies et nous sommes allés en chaîne et c’est ainsi que nous avons pu démanteler tout le réseau. Ce n’était pas facile, parce qu’il nous est arrivé de faire des planques de deux ou trois jours ».
Entre les mains de ces hors la loi, les Forces de Maintien de l’Ordre ont récupéré deux pistolets automatiques, une dizaine de munitions, un chargeur et une machette.
Nicole Ricci Minyem
Selon l’Afp, les populations se souviennent encore du vaccin contre le H1N1qui leur a été inoculé en 2009 et des effets secondaires qui ont suivi, à l’instar de la narcolepsie.
Un vaccin développé à la hâte? Plus question. Comme des centaines de jeunes compatriotes, Meissa Chebbi est narcoleptique depuis une vaste campagne contre le H1N1 qui, onze ans plus tard, entame la confiance des Suédois envers les antidotes contre le Covid-19.
« Je ne recommencerai jamais» de prendre un vaccin développé en urgence, « sauf si vous devez absolument le prendre, en danger de mort », dit à l’AFP la jeune Suédoise de 21 ans. « J’attendrai cinq ans, quand on connaîtra les risques », affirme l’étudiante.
En 2009, les autorités sanitaires locales ont appelé les Suédois à se faire – volontairement – vacciner contre la grippe porcine, avec le Pandemrix produit par le laboratoire britannique GlaxoSmithKline.
Plus de 60% de la population – près de six millions de personnes – avait répondu à l’appel, un record mondial, dans un pays où aucun vaccin n’est pourtant obligatoire.
Mais comme Meissa, des centaines de personnes, principalement des enfants et des jeunes adultes, ont développé une narcolepsie du fait d’un effet secondaire du vaccin. En cause: un adjuvant dont le rôle était de démultiplier l’effet immunitaire.
« Ca a détruit ma vie», explique Meissa, qui avait onze ans à l’époque. «Je m’endors tout le temps, dans toutes les situations et à des moments inappropriés: à table, lors d’entretiens d’embauche, pendant des discours, des séminaires, à l’université. Je me suis endormie au travail, dans des bus, partout... », énumère la jeune résidente d’Örebro, dans le centre de la Suède.
Moins de 50% de volontaires
Près de 440 plaintes sur 702 ont fait l’objet d’une indemnisation par le Fonds d’assurance pharmaceutique, qui a déboursé au total 100 millions de couronnes, environ 10,6 millions de francs.
Anders Tegnell, l’épidémiologiste en chef et figure de la stratégie controversée de la Suède contre le Covid-19, faisait partie du groupe d’experts du conseil sanitaire qui a appelé à la vaccination de masse en 2009-2010.
« Bien sûr la décision aurait été complètement différente si nous avions connu les effets secondaires. Mais ils étaient complètement inconnus, une surprise pour tout le monde », affirme-t-il à l’AFP.
« Il y a eu un consensus international depuis des années sur le fait que la vaccination était la meilleure chose à faire durant une pandémie et que c’était la seule solution à long terme », plaide le médecin.
Le cas suédois illustre la difficulté des gouvernements à mener des campagnes de vaccination, dans un contexte de doute voire de défiance dans de nombreux pays, mais aussi face à un besoin urgent de cesser une pandémie qui paralyse le monde entier.
Pour Babis Stefanides, un Stockholmois de 36 ans, c’est tout vu: elle ne prendra pas de vaccin contre le Covid-19. «Il y a juste trop d’interrogations», affirme-t-elle. Selon un récent sondage de l’institut Novus, plus d’un quart (26%) des Suédois sont dans son cas et 28% sont indécis. Moins d’un sur deux (46%) prévoient de se faire injecter un des nouveaux vaccins contre le Covid-19, promis pour début 2021.
« Ne pas humilier »
Pour le directeur de l’Autorité sanitaire suédoise, Johan Carlson, il faudrait que 60 à 70% de ses compatriotes prennent l’antidote pour stopper l’épidémie. «Tout le monde doit bien réfléchir et décider. Généralement en Suède, la plupart des gens se font vacciner», a-t-il relevé à la télévision dimanche.
Même sans aucun vaccin obligatoire, la Suède peut en effet se targuer d’afficher des taux de vaccination volontaire chez les enfants qui dépassent 90%.
Hannah Laine, une assistante sociale de 37 ans, compte elle bien se faire vacciner, avec son mari mais aussi leurs trois enfants. «Nous devons assumer notre responsabilité morale envers les personnes âgées et les malades. Nous le prendrons, peut-être pas dans notre intérêt mais dans celui de la société», dit-elle à l’AFP.
Un argument contesté par Elisabeth Widell, présidente de l’Association suédoise de narcolepsie. Selon elle, les autorités n’ont pas eu tort de viser une vaccination de masse en 2009, mais elles ont trop appelé au sens de la solidarité des Suédois, souvent soucieux de suivre les consignes officielles.
« Il ne faut pas critiquer ou humilier les gens qui choisissent de ne pas se faire vacciner. Si ce n’est pas obligatoire, le choix est libre », plaide la responsable associative.
N.R.M
Le numéro vert 1517 a été mis en place pour la dénonciation de cas de fraudes et de corruption.
La Commission nationale anti-corruption (CONAC) s’est dotée d’une «Cellule de veille » électorale, par rapport aux élections régionales du 6 décembre 2020. Ladite Cellule va fonctionner avec un numéro vert : le 1517. Le Révérend Dieudonné Massi Gams, président de la Conac indique que cette Cellule à travers ledit numéro, aura comme rôle recueillir, centraliser et exploiter les appels ayant trait à d’éventuels pratiques de fraudes électorales sur toute l’étendue du Cameroun. Il ajoute qu’il sera question pour « tous les acteurs du processus électoral à dénoncer tout acte ou tentative de corruption, qu’elle soit morale ou financière ».
En rapport avec les élections régionales qui vont se dérouler le 6 décembre prochain, la CONAC a sorti un communiqué dans lequel, elle parle d’un faisceau d’actions visant à lutter contre les pratiques illégales et immorales. Les actions concernent les émissions de sensibilisation radio et télé et vont jusqu’aux équipes mobiles de sensibilisation et de mobilisation qui sillonnent les grandes villes du pays depuis le 30 novembre. Cela se fera jusqu’au 7 décembre 2020.
La Conac demande donc aux différents acteurs engagés dans le processus électoral à observer et à respecter scrupuleusement les lois de la République et les prescriptions du Code électoral.
Il convient de rappeler qu’au Cameroun les fraudes ainsi que la corruption en matière électorale sont punis par la loi, notamment par les articles 122 et 123 du Code pénal en vigueur au Cameroun.
« Est puni d'un emprisonnement de trois (03) mois à deux (02) ans et d'une amende de dix mille (10 000) a cent mille (100 000) francs ou de l'une de ces deux peines seulement, celui qui : par dons, libéralités, faveurs, promesses d'octroi d'emplois publics ou privés ou d'autres avantages particuliers faits en vue d'influencer le vote d'un ou de plusieurs lecteurs, obtient leur suffrage soit directement, soit par l'entremise d'un tiers », stipule l’article 123.
Liliane N.
Ces conseillers régionaux reprochent au parti politique une absence de dialogue.
Alors qu’on est rendu à quelques jours des élections régionales prévues le 6 décembre 2020, 12 conseillers régionaux décident de quitter le Front pour le Salut National du Cameroun (FSNC), le parti politique d’Issa Tchiroma. Ces conseillers municipaux regroupés au sein d’un collectif, sont de la Commune d’arrondissement de Maroua 2e. Ils ont fait parvenir au président national de leur désormais ancien parti, une lettre de démission collective.
La raison pour laquelle, les 12 conseillers municipaux ont décidé de quitter le bateau du FSNC est un manque de dialogue avec la base du parti politique. « En effet, depuis quelque temps, il nous est apparu impossible de prendre attache et de dialoguer avec nos responsables politiques dans la région, rendant ainsi notre travail d’élus locaux impossible dans nos localités respectives…Après moult recherches à l’amiable pour ramener lesdits responsables à nouer le dialogue en vain, nous sommes au regret de vous annoncer, monsieur le président, notre départ définitif du parti», ont-ils écrit.
Jusqu’à ce jour, le FSNC n’a pas encore réagi après le départ de ses rangs des 12 Conseillers municipaux de la Commune d’arrondissement de Maroua 2e. Toutefois, cette désertion des rangs du FSNC impacte négativement les plans du parti d’Issa Tchiroma Bakary. Parce que déjà il y a un possible retournement de ces conseillers vers un autre parti représenté dans la commune. Car, jusqu’avant la démission, le FSNC comptait 25 sur 35 conseillers de la Commune de Maroua 2e contre 6 pour le Rdpc, 2 pour l’Andp 2 et 2 pour Undp. Si les conseillers démissionnaires basculent vers une autre formation politique, cette formation deviendrait alors majoritaire, et le maire FSNC Abdoulaye Sinele pourrait se retrouver à diriger la commune sans majorité.
Liliane N.
Ces avocats trouvent que la grève décidé par le Barreau du Cameroun est discriminatoire.
Il y a une dizaine d’avocats qui n’est pas d’accord avec l’idée de faire la grève qui a débuté hier 1er décembre 2020. Les avocats en question trouvent que le mouvement d’humeur qui a été initié par leur Ordre est tout simplement discriminant. En ce sens qu’il n’a visé que le contentieux criminel qui leur permet de se prendre en charge aussi leurs proches. Ils ont donc saisi par voie de correspondance Me Marie-Claire Atangana Bâtonnier par intérim.
«..Madame le Bâtonnier, comment expliquez-vous à un avocat qui ne pratique que le contentieux criminel, qu’il ne puisse pas travailler pour subvenir à ses besoins, pendant qu’en face son confrère qui s’est spécialisé au civil et autres matières non concernées par l’article 3 ci-dessus visé, vaquera normalement à ses occupations et gagnera et gagnera noblement sa vie ?...Comment expliquez-vous aux avocats qui ont fait du contentieux électoral une spécialité, qu’ils ne pourront saisir l’opportunité qui s’offre à eux tous les cinq ans et pratiquer lors du contentieux électoral qui s’ouvrira à l’occasion des conseillers régionaux du 06 décembre 2020, pendant qu’en face leurs confrères non concernés par ce contentieux et ceux visés par l fameux article 3 exerceront normalement la profession et continueront de gagner noblement leur vie ?», ont écrit les avocats parmi lesquels on retrouve Me Eyangoh, Me Djabou, Me Mbita.
Ces avocats affirment qu’ils ne cherchent pas à éluder les raisons qui ont conduit le Barreau du Cameroun à décider de la suspension du port de la robe. A titre de rappel, l’Ordre des avocats a initié ce mouvement d’humeur pour dénoncer les violences policières. Pour ces hommes de droit, la goutte d’eau a débordé le vase avec l’incident survenu le 10 novembre 2020, au Tribunal de première instance de Bonanjo.
Liliane N.